N°14 - Communauté de l'agglomération belfortaine

n° 14
été 2 0 03
Le journal de la Communauté de l'Agglomération Belfortaine
Tourisme Tourisme :
A la découverte découverte des des forts forts
de l’agglomération
l’agglomération

Carnet d’adresses...
> Hôtel de la Communauté
Place d’Armes - 90020 Belfort cedex
Tél. 03 84 54 24 24
Fax. 03 84 21 71 71
www.agglo-belfort.fr
> Bureaux
des Vice-Présidents
4, Place d’Armes
90020 Belfort cedex
Tél. 03 84 54 26 80
> Service des eaux
Assainissement/ Etudes
10, boulevard Dunant
90012 Belfort cedex
Tél. 03 84 90 11 22
> Services enlèvement
des ordures ménagères
Rue des Carrières
90012 Belfort cedex
Collecte des ordures ménagères
Tél. 03 84 90 11 77
(appelez entre 8h et 12h)
Collecte des encombrants
Tél. 03 84 90 11 71 (pour prendre rendez-vous,
appelez entre 10h et 13h)
> Sports
Piscine Pannoux
Tél. 03 84 28 32 73
Ouverture à partir du 1 er septembre :
Lundi : 10h30-13h30 et 17h-19h
Mardi : 16h30-19h
Mercredi : 9h-19h
Jeudi : 16h30-19h
Vendredi : 11h45-13h30 et 16h30-21h
Samedi : 9h-12h et 14h-18h
Dimanche : 9h-12h30
Piscine du Parc
Tél. 03 84 21 33 05
En août, tous les jours de 10h à 20h
A partir du 10 septembre :
Lundi : 16h30-19h
> Collecte des encombrants
Mardi : 16h30-19h
Mercredi : 10h-12h et 14h-20h
Jeudi : 16h30-19h
Vendredi : 11h45-13h30 et 16h30-19h
Samedi et dimanche :
Réservés aux bébés nageurs et futures
mamans
Patinoire
Tél. 03 84 21 43 06
Ouverture à partir du 6 septembre :
Mardi : 20h30-23h
Mercredi : 14h-17h
Jeudi : 17h-19h30
Vendredi : 20h45-23h
Samedi : 14h-17h et 20h30-23h30
Dimanche : 9h30-12h et 15h-18h
> Ecoles de musique
Ecole de musique de Bavilliers
Rue François Mitterrand
90800 Bavilliers
Tél. 03 84 54 06 70
Ecole de musique d’harmonie de Belfort
3, avenue d’Alsace
90000 Belfort
Tél. 03 84 28 53 09 - 03 84 22 94 43
ENM de Belfort
3 faubourg de Montbéliard
90000 Belfort - Tél. 03 84 21 54 12
Ecole de musique de Bourogne
3, rue de Varonne
90140 Bourogne
Tél. 03 84 54 14 38 - 03 84 54 06 70
Ecole de musique de Chèvremont
Rue de l’Eglise
90340 Chèvremont
Tél. 03 84 26 81 80 - 03 84 54 06 70
Ecole de musique de Danjoutin
44 bis, rue du Dr Jacquot
90400 Danjoutin
Tél. 03 84 54 06 70
Ecole de musique de Valdoie
Impasse des écoles
90300 Valdoie
Tél. 03 84 26 73 12 - 03 84 22 94 43
Rendez-vous téléphonique
indispensable !
La collecte des encombrants est soumise à un geste très simple :
la prise de rendez-vous téléphonique. Ce petit geste permet aux
services de la CAB d’organiser au mieux ce service gratuit pour
les particuliers.
Le jour du ramassage, les déchets peuvent être sortis sur
le domaine public de la veille au soir, après 19 heures
jusqu’à 5 heures du matin. Ces encombrants doivent être
placés de manière à ce que la confusion ne soit pas possible
avec des objets qui ne sont pas destinés à l’abandon.
La quantité globale présentée ne doit pas excéder 1m 3 et
les objets présentés doivent être triés par catégorie : réfrigérateurs
et congélateurs, gros électroménagers, sommiers
et matelas, ferraille... Après ramassage, le balayage
et le nettoiement des débris après ramassage restent à la
charge du déposant. Tél. 03 84 90 11 71 de 10h à 13h.
Communauté Magazine - trimestriel d'informations - Place d'Armes - 90 020 BELFORT
> La rentrée des établissements sportifs
> La piscine d’été du Parc est ouverte tous les jours de 10h à 20h
jusqu’au 31 août inclus
- La piscine Pannoux rouvrira ses portes le lundi 1 er septembre, la piscine
d’hiver du Parc à partir du 10 septembre.
> La patinoire débutera sa nouvelle saison le samedi 6 septembre
à 14h avec de nouveaux horaires pour certaines séances
publiques : dimanche de 9h30 à 12h (au lieu de 11h45), mardi de
20h30 à 23h (au lieu de 19h-22h30) et jeudi de 17h à 19h30 (au lieu de
20h45-23h).
> Bourse aux patins : mercredi 10 et samedi 13 septembre de 14h à
17h au restaurant de la patinoire.
> De nouvelles bennes à déchets verts
Sept nouvelles bennes à déchets végétaux ont été installées par le SERTRID
dans des communes de la CAB. A Belfort, une benne a été mise en place
rue Léon Bourgeois, à proximité des jardins ouvriers pour les Belfortains
du quartier du Mont et les habitants de Cravanche, une autre à la Pépinière
(le long de la voie ferrée). Les communes de Roppe, Vézelois, Argiésans,
Dorans et Valdoie sont également équipées. A noter également que la benne
d’Evette-salbert a été
transférée
Eloie
Eloie
en face de
Roppe
Sermamagny
Roppe
l’entrée du
Sermamagny
Malsaucy. Evette-
Evette-
Salbert Valdoie
Salbert Valdoie
Ces bennes
Vétrigne
Vétrigne
sont unique-
Offemont
Offemont
N
mentdesti- Denney
Denney
nées à récupé-
Cravanche
rer les déchets
Cravanche
végétaux (gazon, Essert Belfort Pérouse
Essert Belfort Pérouse
haie, fleurs, fruits,
feuilles...) qui
Chèvremont
Chèvremont
doivent être dé-
Danjoutin
Bavillers Danjoutin
posés sans leurs sacs Bavillers
Vézelois
Vézelois
de transport.
Andelnans
Andelnans
Argiésans Argiésans
Botans
Botans
Meroux
Meroux
> Andelnans : Hameau de la Dorans
Dorans
Sevenans
SevenansMoval
Moval
Douce à Froideval
> Argiésans : école
Bermont
Bermont
> Belfort : étang des Forges, rue
Léon Bourgeois, Pépinière
> Bourogne : ateliers municipaux
Bourogne
Bourogne
> Danjoutin : ateliers municipaux
> Dorans : route de Botans
Morvillars
Morvillar
> Eloie : route de Valdoie
> Essert : Ateliers municipaux
> Evette-Salbert : en face du Malsaucy
> Offemont : route d’Eloie en face du cimetière
> Perouse : parking du cimetière
> Roppe : entrée de commune
> Valdoie : rue Emile Zola (parking de la Sablière)
> Vézelois : fort Ordener
Méziré
Méziré
> Visites de l’Ecopôle
Le SERTRID organise régulièrement des visites de sa station de traitement
des déchets de Bourogne. La visite dure environ 1h30.
Les personnes intéressées peuvent prendre contact avec Isabelle
Habourdin au 03 84 36 47 00.
Directeur de la Publication : Jean-Pierre Chevènement Rédacteur en chef : Robert Cerles Rédactrice en chef adjointe : Daphné Muminovic Photos : Hélène Kurelsky, Malina Scandellari sauf mention
contraire, Association «La Caponnière» Réalisation, mise en page : SCEP Belfort Impression : Schraag Valdoie Ce magazine est imprimé sur papier partiellement recyclé - Tirage : 41 000 exemplaires
Dépôt légal : juillet 2003 «Communauté Magazine» est diffusé par Delta Diffusion dans chaque foyer des communes membres de l'Agglomération Belfortaine et est disponible dans chacune des 27 mairies
des communes de la CAB. illustration page 4 : Marie-Josée Clerc.

Edito
D epuis
le précédent numéro de
«Communauté Magazine»,
l’agglomération belfortaine a subi
de nouvelles épreuves : le 19 mai,
la direction d’Alstom, rayait, d’un
trait de plume, 600 emplois à Belfort,
dans les établissements Turbine
Vapeur et Machines Electriques
puis, le 6 juin, annonçait 295 nouvelles
suppressions d’emplois à
Alstom Transport.
Cette situation gravissime plonge
beaucoup de salariés et de familles
dans l’angoisse. Elle pourrait être
lourde de conséquences pour notre
agglomération. En effet, l’ampleur de
ce nouveau plan de suppressions
d’emplois pose la question de la survie
même du site Alstom de Belfort.
J’ai déjà eu l’occasion de m’exprimer
sur les causes de ce gâchis industriel
et social : une conjoncture économique
déprimée, illustrant la crise d’un
capitalisme globalisé, le choix désastreux
des dirigeants du groupe
Alstom, la concurrence des pays à bas
salaire (l’Asie du Sud-Est, en particulier
la Chine, les Pays d’Europe
centrale et orientale). Face à cela,
notre pays n’a plus de moyens d’action
efficaces, les Pouvoirs Publics
s’étant progressivement dessaisis de
tous les leviers de commande. Mais
ces erreurs, les travailleurs d’Alstom
n’ont pas à les payer au prix fort !
Les maires et conseillers municipaux
de la Communauté de l’Agglomération
Belfortaine étaient présents
le 28 mai dernier au Centre
Benoît Frachon pour exprimer leur
solidarité aux «Alstom», pour interpeller
les Pouvoirs Publics, les seuls
désormais en mesure de sauver
Alstom, et d’assurer la pérennité du
site. Les seuls, en mobilisant tous
les moyens, à pouvoir amener la direction
à revoir son plan de réduction
massive des effectifs.
C’est le sens de l’appel que les élus
de la Communauté de l’Agglomération
Belfortaine et de l’ensemble
Mobiliser pour Alstom
du Territoire de Belfort ont adressé
au Gouvernement. C’est le message
que je me suis efforcé de transmettre
au Président de la République,
qui m’a reçu à l’Elysée le 26 mai,
ainsi qu’au Premier ministre et aux
ministres concernés que j’ai rencontrés
au cours de ces dernières semaines.
Ce combat est d’autant plus légitime
qu’en luttant pour l’emploi à
l’Alstom, nous défendons un pôle
majeur de l’industrie nationale. Un
grand pays comme le nôtre ne peut
assister impassible au démantèlement
de secteurs industriels aussi
stratégiques que ceux de l’énergie
et des transports.
Dans ce contexte, l’intervention du
groupe nucléaire public AREVA,
candidat au rachat de la division
Transmission et Distribution
(T&D), qui emploie près de 500
personnes à Belfort, a le mérite de
conserver dans le giron de l’industrie
française, l’un des secteurs les
plus rentables d’Alstom. Néanmoins,
elle ne règle pas la question
cruciale des 900 suppressions d’emplois
annoncées, ni celle de l’avenir
du site.
Plus que jamais, la mobilisation générale
des forces vives du Territoire
de Belfort est une absolue nécessité.
Chacun comprend bien que cette situation
menace la capacité d’intervention
de nos communes et de notre
communauté d’agglomération.
Je rappelle qu’en 2002, la perte fiscale
pour notre agglomération par
rapport à 2001, imputable pour l’essentiel
aux restructurations qui affectent
le groupe Alstom s’est élevée
à plus de 800 000 euros, soit 5,3
millions de francs.
Ainsi, l’avenir d’Alstom constituet-il
un enjeu capital pour la CAB,
qui, dans ce contexte, est aussi notre
meilleur atout pour surmonter les
difficultés actuelles et préparer efficacement
l’avenir.
Ces temps difficiles nous contraignent
à une rigueur accrue dans les
choix d’investissement comme dans
les dépenses de fonctionnement.
Il nous faut donner la priorité aux
actions utiles pour l’emploi et
l’attractivité de notre agglomération.
Un développement harmonieux de
l’agglomération renforcera ses capacités
d’essor économique. C’est
l’objectif du Schéma de Cohérence
Territoriale (SCOT) examiné par le
conseil communautaire, le 5 juin
dernier.
Celui-ci s’articule autour de cinq
grands enjeux :
1. Préserver le rôle économique de
Belfort et de son agglomération,
2. Développer la vocation universitaire
et la recherche,
3. Renforcer l’attractivité touristique
de l’agglomération,
4. Assurer le renouvellement urbain
des grands quartiers d’habitat populaire,
5. Enfin, veiller à l’équilibre des territoires
en privilégiant des opérations
d’aménagement dans les
bourgs centres de l’agglomération.
Au total, vingt-neuf sites ont été recensés
sur lesquels la communauté
d’agglomération fera porter son effort.
Cela va de la future gare TGV
à Meroux, à l’aménagement du centre
d’Evette-Salbert, en passant par
la ZAC des Tourelles en cours
d’aménagement à Morvillars et qui
accueille ses premières entreprises,
un site d’activités à Chèvremont-
Perouse, ou encore l’ensemble fortifié
de Belfort, qui, au même titre
que le Haut Koenigsbourg, pourrait
devenir - il en a toutes les qualités -
un site touristique d’envergure européenne.
Avec un tel schéma, la CAB dispose
d’une bonne feuille de route pour les
dix ans à venir !
Plus que jamais, nos vingt-sept communes
doivent se serrer les coudes,
surtout quand les vents, comme c’est
le cas actuellement, sont souvent
contraires. L’esprit de solidarité qui
nous anime doit nous permettre de
faire face aux écueils et d’aller de
l’avant.
Je souhaite un bon été à chacune et
à chacun d’entre vous.
3

Solidarité
Marie Josée clerc
4 été 2003 - Communauté Magazine - N°14
La CAB prend en charge
les aires d’accueil des gens
du voyage
Lors du conseil communautaire du 5 juin dernier, les élus se sont prononcés favorablement
quant à la prise de compétence des aires permanentes d’accueil des
gens du voyage.
L’aire de la Porte de Vallon
à Belfort va être réhabilitée
L a
CAB se substitue ainsi aux
communes, ces équipements
dépassant largement l’intérêt communal.
La CAB va prendre en
charge la réalisation et la gestion des
trois aires d’accueil qui seront situées
sur son territoire : celle de
Belfort déjà implantée à la porte du
Vallon et deux aires à réaliser sur les
communes de Bavilliers et Valdoie.
Cette prise de compétence s’accompagne
d’un double principe : le site
d’accueil sera arrêté par la commune
concernée et devra ensuite être validé
par le comité de pilotage du
schéma départemental.
Ces trois aires d’accueil des gens du
voyage font partie du schéma départemental
approuvé le 31 mars dernier
par le Préfet du Territoire de
Belfort. Ce schéma prévoit sur l’ensemble
du Territoire de Belfort la
réalisation de 5 aires permanentes
d’accueil de 10 à 20 places
(Bavilliers, Valdoie, Grandvillars,
Beaucourt, Delle), la réhabilitation
de celle de Belfort et l’aménagement
d’une aire de grand passage pour
200 caravanes à Fontaine. Les trois
communes de la CAB concernées
par ce transfert de compétence ont
trois mois pour saisir leur conseil
municipal : Bavilliers et Belfort ont
déjà approuvé cet abandon de compétence
et Valdoie devrait prochainement
se prononcer sur cette question.
Les travaux de réalisation et de réhabilitation
seront sous maîtrise
d’ouvrage CAB. Les aires permanentes
d’accueil de Bavilliers et
Valdoie auront une capacité de 15 à
20 places, l’aire de la Porte du Vallon
à Belfort sera, quant à elle, réhabilitée
avec des sanitaires pour
deux emplacements, la capacité
d’accueil sera portée à 20 places.
Cette prise de compétence ne devrait
pas représenter de charge financière
significative pour la CAB : les subventions
de l’état pour la création et
la réhabilitation seront de l’ordre de
70 %, le FEDER apportera 40 % du
solde et le Conseil Général du Territoire
de Belfort s’est également
engagé à apporter son concours financier.

Information géographique
Le territoire de la CAB en boîte
La CAB a confié à la société
ISTAR la mission de
lui fournir un nouvel
orthophotoplan de ses 27
communes. Des prises de
vue aériennes ont été réalisées
pendant une journée
début juillet, avec une
technique proche des
technologies satellites.
BDORTHO® ©IGN PARIS - 2001 / Licence Serveur N° CUEF-02-054 / Origine Cadastre © Droits de l’ETAT réservés.
L’orthophotoplan actuel ne tient pas compte des aménagements réalisés depuis 1997,
(on aperçoit encore ici les anciens abattoirs de Belfort).
D’
ici la fin de l’année 2003, les
services chargés de l’amé-
nagement du territoire disposeront
de nouvelles données géographiques
de l’ensemble des communes de la
CAB, avec notamment un orthophotoplan
actualisé.
L’actuel orthophotoplan date de
1997 et ne tient pas compte des nombreux
aménagements réalisés sur les
160 km2 du territoire de la CAB. Ce
nouvel orthophotoplan sera, par
ailleurs, plus précis avec un pixel de
16 cm contre 50 cm actuellement et
une précision de positionnement de
l’espace de l’ordre de 30 cm. En
milieu urbain, il permettra, par
exemple, de visualiser les trottoirs,
ce qui n’était pas le cas pour l’instant.
La société ISTAR va également
fournir à la CAB trois autres produits
: un modèle numérique de terrain
(nivellement), un modèle numérique
d’élévation (bâtiments) et un
infrarouge (nature du terrain). Les
deux modèles numériques permettront
d’apprécier la hauteur des su-
per-structures et pouvoir faire des
études de visibilité comme la zone
de réception d’un émetteur.
Les prises de vue ont été réalisées
début juillet pendant une journée de
vol, au 1/10 000 ème et à une altitude
d’environ 3 000 mètres. La société
ISTAR, chargée de produire ces
données, a utilisé une technique dérivée
de celle des satellites avec une
scannerisation directe des clichés,
qui permet d’obtenir immédiatement
une image numérique et de
meilleure qualité.
Cette nouvelle base de données géographiques
sera transmise fin 2003
au service système d’information
géographique de la CAB et mise
à disposition des services qui
travaillent sur l’aménagement du
territoire. Elle sera également
consultable pour le public par le
biais du site internet de la Communauté
de l’Agglomération Belfortaine
et pour les 27 communes de
la CAB via l’extranet réservé à cet
effet.
Le conseil en bref
33 questions ont été examinées
lors du conseil communautaire
du 5 juin dernier.
> Création d’une direction du
développement économique et
de l’aménagement
Les membres du conseil ont émis un avis favorable
à la création d’une direction du développement
économique et de l’aménagement. Le
regroupement de ces deux services en une seule
direction permettra d’appréhender plus largement
le développement économique de l’agglomération
belfortaine et la création d’emplois,
deux enjeux décisifs pour l’avenir de la CAB.
Cette direction aura pour missions essentielles
de suivre les dossiers relatifs à l’analyse de la
conjoncture économique régionale et du marché
de l’emploi, aux zones d’activités économiques,
au développement commercial, au développement
de l’enseignement supérieur et de la
recherche, au tourisme d’affaires et d’agrément,
à l’avancée des grands projets d’infrastructures,
au Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT).
> Pistes cyclables : premières
orientations
Les modalités d’intervention de la CAB afin de
favoriser le développement des pistes cyclables
ont été présentées lors de ce conseil. Ces mesures
doivent permettre de structurer le réseau cyclable
de manière cohérente et hiérarchisée en
accompagnement des initiatives communales et
départementales. Le réseau des pistes cyclables
sur le territoire de l’agglomération pourrait se
structurer autour d’un réseau primaire constitué
de plusieurs axes (Malsaucy-Valdoie-Belfort,
coulée verte, Essert-Résidences-Glacis du Château
- Fort Hatry - Pérouse - Chèvremont) et
d’un réseau secondaire de desserte locale. Parallèlement,
la CAB souhaite favoriser l’utilisation
du vélo avec la réalisation de parcs à vélos
à proximité des équipements d’agglomération.
> Travaux d’entretien
Dans le cadre de l’entretien de son patrimoine
bâti, la CAB va réaliser des travaux au niveau
de la couverture de la station de traitement des
eaux de Belfort et des baies vitrées de la patinoire.
Les travaux à la station de traitement des
eaux, estimés à 10 887,14 euros TTC, consistent
à la réfection intégrale de la toiture en ciment
amianté, au traitement de la charpente métallique
et au remplacement des zingueries et
caissons.
A la patinoire, deux éléments vitrés de la façade
Sud vont être remplacés par du vitrage isolant
et un système d’occultation solaire sera installé,
pour un montant de 19 889 euros TTC.
5

Infrastructures
La mise à deux fois trois voies de l’A36
entre Belfort-Sud et Sochaux-Exincourt
devrait débuter en 2005.
TGV, A36, RN19 : où en sont
6 été 2003 - Communauté Magazine - N°14
La réalisation de la branche Est du
TVG Rhin-Rhône, la mise à deux fois
trois voies de l’A36 et à deux fois
deux voies de la RN 19 sont des projets
essentiels pour le développement
de l’agglomération belfortaine.
D’
ici la fin de l’année, le Gouvernement
devrait arrêter le
calendrier de réalisation des futures
lignes à grande vitesse actuellement
à l’étude. Le TGV Rhin-Rhône devrait
figurer en bonne place puisqu’il
s’agit aujourd’hui du projet le
plus avancé (voir encadré ci-contre).
En 2010, l’agglomération belfortaine
pourrait être reliée au réseau
TGV, grâce à la nouvelle gare de
Meroux. Autant dire que les décisions
que doit prendre le gouvernement
au cours de ces prochains mois
sont très attendues.
La mise à deux fois trois voies de
l’A 36 entre Belfort et Montbéliard
est quant à elle sur les rails. Le Ministère
des Transports vient d’autoriser
la première phase des travaux
entre Belfort-centre et Voujeaucourt.
Cette section, de 26 kms, supporte
un trafic compris entre 30 000 et
60 000 véhicules par jour dont 50%
de trafic local.
Il s’agira d’un réaménagement complet
comprenant l’élargissement à
trois voies, la refonte du système
d’échanges, la densification des
équipements d’exploitation (information,
surveillance et éclairage) et
des mesures d’intégration paysagères
et environnemen-tales.
Le financement de cet aménagement,
estimé à 250 MEuros, sera
assuré dans sa quasi-totalité par les
Autouroutes Paris-Rhin-Rhône, à
partir des recettes de péage, le tronçon
concerné restera gratuit pour les
utilisateurs locaux.

Compte tenu de l’importance du
projet, les travaux les plus urgents
se dérouleraient de 2005 à fin 2007.
Cette première phase prévoit l’élargissement
à trois voies des 13 kilomètres
entre Belfort-Sud et Sochaux-Exincourt,
la modification
des diffuseurs de Belfort-Sud,
Sévenans, Sochaux-Exincourt et
Montbéliard-Centre avec création
entre ces deux derniers d’une nouvelle
voie parallèle à l’A36. Ces
Les conclusions de l’audit sur les grandes infrastructures
montrent que le TGV Rhin-Rhône est le projet de
ligne à grande vitesse le plus avancé.
ces dossiers ?
échangeurs sont repensés afin d’être
mieux articulés avec la future ligne
TGV et avec la RN19. La section
de cette route nationale entre Botans
et Bourogne est prioritaire, les études
d’exécution de la mise à deux
fois deux voies ainsi que celles des
échangeurs de Sévenans, Moval et
Bourogne, débuteront dès cette année,
en liaison avec les études TGV
pour permettre une exécution coordonnée
des deux chantiers.
Les études de la mise à deux fois deux voies de section de la RN19 entre Botans et Bourogne
seront réalisées dès cette année.
collecte sélective
Les eurockéens
ont le réflexe
éco-citoyen
Les campeurs des Eurockéennes étaient invités à trier leurs déchets.
A
l’occasion des Eurockéennes,
la Communauté de l’Agglo-
mération Belfortaine a lancé, en partenariat
avec Eco-Emballages et Territoire
de Musiques, une opération
de collecte sélective sur le camping
utilisé par les festivaliers à l’aérodrome
de Chaux. Pendant le festival,
le site du camping se transforme
en ville d’environ 12 000 habitants
et produit la majorité des déchets :
l’an passé 45 tonnes y ont été collectées
sur les 160 tonnes totales.
Selon les premiers chiffres, les campeurs
auraient trier environ 4 tonnes
de verre et 1 tonne de matériaux
d’emballages ménagers : plastique,
papier, cartons, briques alimentaires.
Pour récupérer ces déchets, la CAB
avait mis à leur disposition cinq
écopoints répartis sur l’ensemble du
site. Trois ambassadeurs du tri
étaient également présents pendant
la durée du festival afin d’assurer la
promotion de l’opération et donner
plein écho à cette initiative originale
dans ce type de manifestation.
Les Eurockéennes de Belfort est, en
effet, le premier festival qui offre la
possibilité de trier ces emballages.
Ainsi, après avoir développé le tri
«à la maison» ce réflexe éco-citoyen
se développe aussi sur les lieux de
vacances et de loisirs, car même
dans les activités de loisirs on se doit
de respecter notre environnement.
Initiée cette année, cette opération
de collecte sélective est la suite logique
de ce qui se fait depuis plusieurs
années sur le camping pour
récupérer les ordures ménagères
produites : la distribution de 8 000
sacs poubelles et l’installation de
cinq bennes à ordures ménagères
de 17 m 3 et de 60 conteneurs de 20
litres.
7

dossier
La commune de Danjoutin étudie un
projet d’implantation d’un golf compact
aux Basses Perches.
Le saviez vous ? Dans l’agglomération
belfortaine
on trouve une quinzaine
de forts et d’ouvrages intermédiaires
composant
la ceinture fortifiée de
Belfort. Plusieurs associations
œuvrent aujourd’hui
à les faire revivre.
Restaurations, manifestations,
visites, randonnées,
des nombreuses animations
sont organisées
autour de ces forts qui retrouvent
une nouvelle vie.
Après les fantassins, place
aux touristes !
L a
présence des nombreux forts
dans l’agglomération belfortaine
n’est pas le fruit du hasard mais
la parade de l’armée française aux
cours de ces derniers siècles pour repousser
les invasions. La trouée de
Belfort fait communiquer l’Alsace,
l’Allemagne et la Suisse avec la
Franche-Comté et le sillon rhodanien.
Elle constitue à la fois un passage
privilégié pour le commerce
mais aussi pour les invasions. A Belfort,
au Moyen Age, une muraille
comptant quelques tours protège une
petite bourgade tapie au pied du rocher
sur lequel est bâti un château
féodal dont l’existence est attestée
dès 1226. Ces fortifications médiévales
résisteront aux différentes
guerres jusqu’en 1637.
A cette date, le Comte de la Suze
ajoute un front bastionné à l’est du
château, puis à la demande de Louis
XIV, Vauban fait réaliser un certain
nombre de travaux : remplacement
des fortifications médiévales par un
casernement, démolition de l’en-
8 été 2003 - Communauté Magazine - N°14
A la découverte des
Eloie
Eloie
Roppe
Roppe
Sermamagny
Sermamagny
Evette-
Evette-
Salbert
Salbert
Valdoie
Valdoie
Vétrigne
Vétrigne
Offemont
Offemont
Forts
Cravanche
Cravanche
Essert
Essert
Ouvrages
intermédiaires
Bavillers
Bavillers
Argiésans Argiésans
Belfort
Bermont
ceinte exté- Bermont
rieure,doublement de la surface de la ville protégée
par une nouvelle enceinte
bastionnée pentagonale.
> Une première ceinture
autour de Belfort
Le début du XIX ème siècle est marqué
par l’augmentation de la précision
et de la mobilité de l’artillerie,
les villes peuvent désormais se trouver
menacées par des canons installés
par l’ennemi sur les collines les
plus proches. Pour empêcher leur
occupation, des ceintures fortifiées
sont réalisées. A Belfort, sous les
ordres du Général Haxo, le château
est complètement remanié et trans-
Danjoutin
Danjoutin
Andelnans
Andelnans
Denney
Denney
Pérouse
Pérouse
Chèvremont
Chèvremont
Vézelois
Vézelois
Botans
Botans
Meroux
Meroux
Sevenans
SevenansMoval
Moval
Dorans
Dorans
Bourogne
Bourogne
N
Morvillars
Morvillars
Méziré
Méziré
formé en une
forteresse moderne
autour duquel sont
construits successivement le fort du
vallon, de la Miotte, de la Justice,
des barres et des perches.
Belfort subit le mémorable siège de
1870-1871, duquel elle sortira invaincue,
avec une ceinture de forts
avancés situés à une distance d’environ
1 200 à 1 500 mètres du noyau
initial château-enceinte urbaine.
> Une nouvelle extension
des défenses
La défaite de 1871 et de nouveaux
progrès de l’artillerie déterminent
une campagne de fortification
de grande ampleur, entreprise à
l’échelle nationale à partir de 1874
sous les directives du Général Séré
de Rivières. Dans l’Est, grâce à des
rideaux défensifs (lignes de forts
renforçant un terrain difficile utilisé
comme rempart naturel) associés à
des camps retranchés (villes entourées
chacune d’une ceinture de forts
constituant un abri et une base de
départ pour les armées de campagne),
la fortification doit canaliser
l’ennemi vers des régions volontairement
dépourvues de fortifications,
où il pourra être attaqué sur ses
flancs.
C’est ainsi qu’une seconde ceinture
est édifiée autour de Belfort à une
distance de 5 à 6 000 mètres du
noyau initial. Cette ceinture, composée
de forts (Roppe, Bessoncourt,
Vézelois, Bois-d’Oye, Mont-Vaudois,
Salbert) et de quelques batteries,
est prolongée par un rideau défensif
au sud (vers la Suisse : forts
de Lachaux, Mont-Bart, Lomont) et
au nord (vers Epinal : forts de
Giromagny, ballon de Servance...).
Ces forts, qui abandonnent le tracé
bastionné, sont de gros massifs de
maçonnerie et de terre abritant des
casernes et magasins.
Ils sont entourés de fossés défendus
par des postes de tir appelés
caponnières. L’artillerie, dont la plus
grande partie est en position à l’air
libre, est protégée des coups par des
masses de terre.

S’adapter
aux progrès techniques
Un ensemble de perfectionnements
des moyens d’attaque dans les années
1880-1887 (nouveaux obus,
nouveaux explosifs) entraîne une
brusque remise en question de ce
système fortifié, alors en cours
d’achèvement. Jusqu’en 1914, en
dehors d’une interruption des travaux
entre 1885 et 1905, la place de
Belfort connaît des remaniements et
des renforcements réguliers, manquant
cependant d’homogénéité
forts de l’agglomération
Toujours la
propriété de
l’Armée, la visite
du fort de Roppe
est interdite.
pour des raisons de restrictions budgétaires.
L’artillerie est dispersée en
de nombreuses batteries, ce qui la
rend moins repérable et plus difficile
à réduire au silence. La protection
de ces batteries exige un accroissement
du rôle de l’infanterie,
pour laquelle apparaît toute une
gamme d’ouvrages spécialisés.
Dans la construction des ouvrages
fortifiés, le béton remplace la pierre,
et quand leur installation à l’air libre
devient trop risquée, les canons
trouvent place dans des tourelles
d’acier à éclipse ou dans des case-
> Les forts et ouvrages
dans l’agglomération belfortaine
> Les forts
La Miotte
Commencé en 1831, de forme grossièrement
triangulaire, c’est un fort bastionné avec un
cavalier, destiné à accueillir une dizaine de
canons à l’air libre. Sur le bastion ouest
s’élève une tour servant d’observatoire. Frappée
par des obus en 1870-1871 et 1940, elle
fut à chaque fois reconstruite.
Visites guidées organisées en saison. Renseignements
: Maison du Tourisme du Territoire
de Belfort.
La Justice
Fort bastionné de forme grossièrement triangulaire
comportant deux cavaliers et une caserne
pour 300 hommes environ, le fort a été
construit à partir de 1826 pour une vingtaine
de pièces d’artillerie à l’air libre.
Château de Belfort
La citadelle de Belfort présente une succession
de trois enceintes : deux œuvres du Général
Haxo : l’enceinte extérieure dans laquelle
a été inclus l’ancien ouvrage à cornes
de Vauban, l’enceinte intermédiaire qui comprend
un groupe de casemates d’artillerie et
le couronné du Comte de la Suze (1637-
1648).
Ouvert au public, Musée d’Art et d’histoire,
visites guidées des fortifications en saison.
Renseignements : Maison du Tourisme du
Territoire de Belfort.
Les Basses-Perches
Le fort des Basses-Perches a été construit
entre 1874 et 1877 sur l’emplacement d’un
réduit en terre implantée en 1870. Ce fort,
dit «à cavalier», a la particularité d’avoir été
construit avec des coffres de contrescarpe à
la place des caponnières normalement utilisée
à cette époque. En temps de guerre, il y
était prévu une garnison d’environ 180 hommes
pour un armement d’une vingtaine de
canons. Une fois construit, le fort sera toujours
tenu à l’écart des modernisations. Racheté
en 1999 par la municipalité de
Danjoutin, celle-ci étudie actuellement le
projet d’un golf compact. Pas de visite.
mates bétonnées dites des Bourges.
En 1914, Belfort est l’une des plus
importantes places fortes du pays.
Pourvue de tous les établissements
militaires nécessaires au logement
et au soutien d’une garnison de
7 500 hommes en temps de paix et
dix fois plus à la mobilisation, elle
aligne entre Vosges et Jura, 18 forts,
6 ouvrages intermédiaires, un grand
nombre de petits ouvrages variés,
une soixantaine de batteries. Après
une offensive française vers l’Alsace
qui tourne court, le front se stabilise
rapidement à 25 km de la ville,
Les Hautes-Perches
Bâti rapidement après la défaite de 1871 sur
un site perché, ce fort, comme son voisin des
Basses-perches est un ouvrage «à cavalier».
Implanté sur la commune de Perouse, il est
toujours propriété militaire et sert quelques
fois de terrain d’exercice aux soldats de Belfort.
Roppe
Situé à l’angle nord-est de la ceinture fortifiée,
le fort de Roppe est un ouvrage isolé
perché à 500 m. Construit à partir de 1875,
de forme plus ramassée et plus compacte, son
pont-levis est couvert par le feu d’une casemate
bétonnée. A la suite de la crise de l’obus
torpille, le fort a été transformé.
Laissé à l’abandon et toujours propriété de
l’Armée, sa visite est interdite.
Ordener (Vézelois)
Construit entre 1883 et 1886, le fort Ordener
(baptisé du nom du Général) a été conçu pour
couvrir les forts de Bessoncourt et du Bois-
D’oye et agir principalement sur les routes
venant de Suisse et sur la voie ferrée de Mulhouse.
Il a été modernisé de manière importante
à partir de 1909.
Utilisé très longtemps comme dépôt de munitions,
il a été cédé par l’Armée en 1998 à
la commune.
Visite uniquement sur rendez-vous auprès de
la mairie. Tél. 03 84 56 04 95.
Le Bois d’Oye
Bâti entre 1883 et 1886 en même temps que
les ouvrages de Bessoncourt et Vézelois pour
fermer au sud la ceinture fortifiée, ce fort se
situe sur la commune de Bermont. Ce grand
pentagone pouvait accueillir
plus de 650 hommes.
A l’abandon, ce fort est
toujours propriété de l’Armée.
Le Salbert
Construit en 1877, les dimensions
de ce fort «à cavalier»
sont beaucoup plus
petites que ce qui avait été
prévu initialement, dans un
souci d’économie. En 1972,
il a été cédé à la Ville de
Belfort qui a aménagé un
parcours de promenade.
qui devient un gigantesque entrepôt
et un lieu de repos et de rassemblement
pour les troupes qui partent au
front.
En juin 1940, hormis quelques cas
de brève résistance, les forts de Belfort
sont vidés de leurs garnisons
qui, sur ordre, ont suivi les armées
françaises dans leur repli sur le Ballon
d’Alsace. Pendant l’occupation,
les Allemands récupèrent pour les
fondre tous les éléments métalliques
des forts, en particulier ces chefsd’œuvre
de mécanique qu’étaient les
tourelles.
> Les ouvrages intermédiaires
Le Monceau
Construit en 1889, il avait pour rôle de couvrir l’espace
entre les forts du Salbert et celui de Roppe.
Située sur la zone de captage des eaux de
Sermamagny, son accès est interdit.
Le Mont Rudolphe
Erigé en 1914, au moment de la course aux armements
il n’a jamais été terminé. Abandonné
aujourd’hui, il est propriété de la Ville de Belfort.
Chèvremont
Construit en 1889, il couvrait l’intervalle entre les
forts de Bessoncourt et Vézelois. Il est toujours propriété
de l’état.
Ouvrage de Meroux
L’ouvrage intermédiaire d’infanterie de Meroux a
été construit entre 1908 et 1913 pour renforcer la
ligne de défense entre le fort de Vézelois et l’ouvrage
des Fougerais. Petit et de conception simple, il représente
l’ultime étape de l’évolution de la fortification
française de avant la guerre de 1914-1918.
Entièrement construit en béton, il se présente sous
la forme d’un trapèze entouré d’un fossé défendu
par deux coffres de contrescarpe.
Aujourd’hui propriété communale, il est utilisé pour
divers usages (tir à l’arc, salle polyvalente).
Visite possible sur rendez-vous - Renseignements :
Maison du Tourisme du Territoire de Belfort.
La Côte d’Essert
Ouvrage intermédiaire d’infanterie construit à partir
de 1890, son rôle était de couvrir le fort du Salbert
au nord et celui du Mont-Vaudois au sud-ouest.
Aujourd’hui propriété communale, il a repris vie
avec l’association «Les Amis du fort d’Essert».
Le fort des Hautes Perches.
Le seul encore utilisé par l’Armée
pour des exercices.
9

dossier
La Caponnière
fédère les énergies
Créée afin de sauvegarder le patrimoine
fortifié de Franche-Comté, cette association
s’attache à rendre les ouvrages accessibles
et visitables en toute sécurité.
L’association dirigée par Alfred Breteil,
est aujourd’hui un interlocuteur privilégié
pour les collectivités territoriales.
«Nous servons d’interface entre les collectivités,
les communes et les associations
pour protéger, préserver, restaurer
et valoriser les forts. Cet étroit partenariat
a permis de réaliser des travaux de
restauration. L’humidité est un des plus
gros soucis rencontrés, le plus souvent,
on commence par améliorer l’étanchéité».
En 2001, un chantier jeunes international
«Solidarité Jeunesse» a entrepris
pendant trois semaines la réfection
de l’ouvrage de la Côte d’Essert. Ce
chantier a permis la réfection du mur du
front de gorge nord-est et le nettoyage
des fossés. «Nous nous attachons également
à faire vivre ces forts en organisant
des manifestations soit seule, soit
en partenariat ou directement par les associations
locales».
fro
La Caponnière
a organisé un
chantier jeunes
au fort d’Essert
En 2001, la caponnière s’est s’investie
dans l’organisation du forum de la fortification
qui s’est tenu à Vézelois. Une
soixantaine d’associations de défense des
forts venues de onze pays différents ont
participé à des conférences et à des rencontres.
L’association organise aussi tout
au long de l’année des manifestations :
tous les 1 ers mai, une opération de nettoyage
d’un fort avec toutes les associations
locales, en juin une randonnée sur
trois jours et en septembre les journées
du patrimoine.
Autre projet pour la Caponnière : faire des
animations dans les écoles pour sensibiliser
les enfants à leur patrimoine fortifié.
Sources
> Maison du tourisme du Territoire de
Belfort - Tél. 03 84 55 90 90
E-mail : otbtb@essor-info.fr
> La Caponnière
Tél. 03 84 21 78 52
http:/perso.wanadoo.fr/caponniere/
> CD-Rom du collège Goscinny
E-mail : rene.bernat@wanadoo.fr
A consulter dans les médiathèques départementales.
Le fort Ordener, à Vézelois, se
visite lors des journées du Patrimoine
ou sur demande à la mairie
> Les associations, moteurs
du renouveau des forts
Aujourd’hui, certains forts sont encore
propriétés militaires comme
ceux des Hautes-Perches à Perouse,
de Roppe , du Bois d’Oye à Bermont
et de Chèvremont. Seul celui des
Hautes-Perches est encore utilisé
comme terrain d’exercice pour les
soldats de Belfort. Les autres sont
dans un état d’abandon plus ou
moins important.
Considérés comme partie intégrante
du patrimoine local, certains forts
ont été cédés ou rachetés par les
communes. La Ville de Belfort a
implanté dans l’enceinte du Château
son musée d’art et d’histoire et a
aménagé au Salbert un parcours de
promenade. Les communes de
Danjoutin, Vézelois, Meroux et
Essert sont également propriétaires
de leur fort et y ont implanté diverses
activités. Le fort de Meroux a
été totalement intégré aux bâtiments
municipaux avec une salle polyvalente
et un champ de tir dans les
fossés pour le club de tir à l’arc.
Danjoutin projette d’implanter sur
le site des Basses-Perches un golf
compact. A Vézelois et Essert, les
communes ont passé le relais à des
associations pour valoriser et dynamiser
les lieux. «Le renouveau du
Fort de Vézelois», créé en 1999, a
entrepris des travaux de remise en
état et a aménagé plusieurs salles.
Elles accueillent tout au long de
l’année des manifestations (expositions
artistiques ou artisanales, feux
de la St Jean, bals, mariages, bourses...).
L’association «Les amis du
fort d’Essert» fait également preuve
d’un remarquable dynamisme. Un
groupe d’adhérents se retrouvent
régulièrement pour aménager le fort
qui accueille également des mani-
10 été 2003 - Communauté Magazine - N°14
festations (journée d’accueil de
l’UTBM, étape du raid aventure
2002).
D’autres actions ont été développées
autour de cette ceinture fortifiée : la
création d’une association fédératrice
«La caponnière» (lire par
ailleurs) et la publication d’une pla-
Le CD-Rom du collège Goscinny :
Mieux que Fort Boyard !
A l’initiative de leur professeur de technologie,
Daniel Basseti, attiré dès son plus
jeune âge par le fort de Bessoncourt et de
leur professeur d’histoire, René Bernat, 18
élèves du collège Goscinny ont participé
pendant deux ans à la réalisation d’un CD-
Rom sur la ceinture fortifiée. «Ce projet
répond à quatre objectifs : la connaissance
et l’étude de l’histoire à travers le patrimoine,
l’interdisciplinarité et le travail en
équipe, l’ouverture sur l’extérieur, l’utilisation
des technologies nouvelles».
Le projet prévoyait l’étude de onze forts où
se sont rendus les élèves et les professeurs
souvent accompagnés des associations concernées.
Ils ont accumulé des centaines de
photos numériques et 2h30 de film. Les élèves
se sont beaucoup investis, deux heures
en classe de 4 ème et une heure en 3 ème . La
première année a été consacrée à la recher-
quette par la Maison du Tourisme
du Territoire de Belfort sur les circuits
des forts à pied et en VTT.
Dernière initiative, celle de jeunes
collégiens de Valdoie qui avec deux
professeurs viennent de réaliser un
CD-Rom sur le sujet. Un bel hommage
pour ces ouvrages !
che d’informations avec des visites sur les
sites et aux archives départementales et la
deuxième année fut consacrée à l’aspect
technique. «Le CD a été conçu à partir de
la banque de données accumulées en faisant
des montages, en travaillant sur
l’écrit, l’image et le son».
Ce que retiendront les élèves et les professeurs,
ce sont «les expéditions sur le terrain»
qui ressemblaient plus à une aventure
sortie d’une émission de télévision
qu’à une sortie de travail. Pour entrer dans
certains forts dont les visites sont interdites,
il a même fallu l’autorisation spéciale
de l’armée.
Un vrai travail de professionnel réalisé dans
un esprit de groupe ! Et reconnu par le
Ministère de l’Education : le CD sera édité
par le Centre National de Recherches Pédagogiques

Loisirs
Détente
Début d’été à forte affluence
à la piscine du Parc
A
vec un mois de juin caniculaire,
la piscine du Parc a dé-
marré la saison estivale sur les chapeaux
de roue.
21 245 entrées ont été enregistrées
entre le 2 et le 30 juin, soit près de
8 000 entrées supplémentaires par
rapport à juin 2002. Cela faisait plusieurs
années que la piscine d’été
n’avait pas connu une affluence
Tourisme fluvial
Les gardiens du port de Botans
D
epuis 1997, Alain Laguerre a
repris la gestion du port de
Botans, un petit port qui accueille
des bateaux ancrés à l’année ou de
passage. «J’ai réalisé un rêve en
m’installant ici avec mon épouse.
J’habitais dans le Haut-Doubs et
j’ai eu, à la fois, l’opportunité de
racheter une péniche et de reprendre
la gestion du port» explique-til.
Alain est en contrat avec Voie Navigable
de France à qui il loue les
emplacements le long du canal, puis
il les sous-loue aux particuliers.
«Comme un gérant de camping, je
m’occupe des emplacements, je règle
les problèmes techniques quand
il y en a, je suis en quelque sorte le
gardien du port». Un port qui accueille
essentiellement des bateaux
à l’année avec des personnes qui
vivent sur leur bateau et qui travaillent,
comme Alain, dans le secteur
et d’autres qui utilisent leur bateau
comme résidence secondaire le
week-end. «Ici, les bateaux de passage
sont rares, essentiellement des
plaisanciers Suisses et Anglais.
Nous sommes dans un cul de sac,
aussi importante et ce, dès le premier
mois d’ouverture. Les jeunes
mais aussi beaucoup de nageurs venus
en famille ont ainsi pu profiter
des installations et des animations
proposées par le stade nautique. Et
pour tous ceux qui ne partent pas en
vacances ou qui sont déjà partis, la
piscine d’été est ouverte tous les
jours jusqu’au 31 août. L’occasion
de profiter d’un bassin
de 50 x 21m, d’un
bassin de 25x10 m
avec une profondeur
de 70 cm à 1,50 m
pour les non-nageurs
et pour les enfants
d’une pataugeoire
ludique. Pour cette
saison, les responsa-
La piscine d’été
du Parc est ouverte
jusqu’au 31 août.
les bateaux sont obligés de retourner
et de reprendre le même chemin.
S’il y avait une liaison entre Botans
et Bavilliers, ils pourraient continuer
leur route et ils seraient plus
nombreux à emprunter ce canal». Et
même s’ils ne naviguent pas, Alain
et Claudine ne regrettent pas le choix
qu’ils ont fait il y a sept ans. Leur
péniche Rhonasson, ils la considèrent
comme leur maison et d’aspect,
elle en a tout l’air. Elle est équipée
de toutes les commodités : eau, électricité,
chauffage central, fosse
sceptique, téléphone,télévision
et même
une cheminée.
L’espace est
aussi très important
: à l’intérieur
150 m 2
habitable et à
l’extérieur un
pont d’une
longueur de
38,50 m. Leur
situation originale
ne man-
bles ont également amélioré l’accueil
du public. De nombreux arbres
ont été taillés augmentant largement
le nombre de places sur la pelouse
ombragée. Côté animation, deux terrains
de beach-volley ont été réalisés,
ils peuvent être utilisés en libre
accès ou lors de tournoi. Ces deux
surfaces peuvent être également
transformées en terrain de beachfoot
pour les adeptes. Le terrain de
tennis existant a, quant à lui, été
transformé en aire multi-sports.
Trois animateurs sont présents tous
les jours de 14h à 18h pour assurer
l’organisation des tournois, le prêt
de matériel et l’animation de la
pataugeoire.
Piscine du Parc
Parc de loisirs des Résidences :
ouverte tous les jours de 10h à 20h
Tél. 03 84 21 33 05.
que pas d’attirer les questions,
«Nous sommes régulièrement interrogés
par des promeneurs sur notre
mode de vie, mais aussi comment
faut-il faire pour habiter sur un bateau.
En fait, nous avons réalisé le
rêve de beaucoup de personnes.
Certains cyclistes s’arrêtent aussi
pour nous demander un peu d’eau».
Et pour tous ceux qui comme Alain
et Claudine voudraient réaliser leur
rêve, il reste des emplacements libres
sur le port de Botans.
Renseignements au 03 84 21 14 06.
Alain Laguerre,
avec son épouse,
gère le port de
Botans depuis
1997.
Ecoles de musique...
> Une fin d’année riche
en animations
De nombreuses animations ont été organisées ce
dernier trimestre dans les écoles de musique.
L’école de Danjoutin a ouvert le bal début avril
avec un week-end portes-ouvertes pour faire découvrir
au public la nouvelle école. Le 17 mai, 53
clarinettistes ont participé à une master-class animée
par le Quatuor de clarinettes de Paris et organisée
par l’école de musique de Valdoie. A l’occasion
du week-end de rencontres de jumelage entre
Belfort et Léonberg, les orchestres des écoles de
musique des deux villes ont proposé un concert
inédit le dimanche 22 juin avec comme apothéose
une création de Samuel Sandmeier intitulée «Suite
franco-allemande». Les mois de juin a également
été celui des concerts de fin d’année et de remises
de diplômes pour les écoles de Chèvremont, de
l’harmonie de Belfort et de Valdoie. Et pour terminer
cette année scolaire en fanfare, une semaine
de musique traditionnelle avec des stages et des
concerts a eu lieu dans les écoles de musique de
Bavilliers, Danjoutin et Bourogne
> Inscriptions : plus que quelques
places disponibles
La rentrée dans les sept écoles de musique de la
CAB est fixée au 15 septembre avec une date limite
d’inscription le 10 septembre. Il reste quelques
places disponibles, notamment en classe de
trombone à l’Ecole Nationale de Musique de Belfort.
A partir de cette rentrée, l’ENM propose aux
élèves dès 7 ans, au terme d’une année d’éveil
musical, de débuter simultanément la formation
musicale et l’étude d’un instrument, en fonction
de leur choix et des places disponibles. Cette nouveauté
permettra de lier davantage les deux enseignements.
Pour cette année 2003/2004, de
nombreuses animations seront organisées autour
des orientations prises par chacune des écoles : la
musique traditionnelle à Bavilliers, Danjoutin et
Bourogne, les musiques actuelles à Chèvremont,
et la pratique d’instruments d’harmonie à Valdoie
et à l’école d’harmonie de Belfort.
> Tarifs 2003/2004
Les tarifs pour l’année scolaire 2003/2004 ont été
approuvés par le conseil communautaire du 5 juin
dernier. Le principe de tarification unique, applicable
dans les sept écoles de musique a été maintenu
tout comme le droit d’inscription forfaitaire
de 18 euros. Par rapport à 2002/2003, la participation
pour les cours (formation musicale et cours
d’instrument) augmente de 2% et varie en fonction
du revenu imposable des usagers suivant des
tranches allant de 1 à 10. A noter également, une
réduction en fonction du nombre d’inscrits d’une
même famille fréquentant une ou plusieurs écoles
communautaires : - 25 % sur le total acquitté
pour deux inscrits, - 40 % pour trois inscrits, gratuité
de l’inscription à partir du quatrième inscrit.
.
11

Les sudistes de la CAB
Troisième portrait des
communes de la Cab,
Méziré. La plus au sud.
L’une des pionnières
dans l’approche de
l’intercommunalité.
S’
il est une commune qui a œuvré
pour le développement de
l’intercommunalité, c’est bien
Méziré.
Depuis des lustres elle partage ses
bois, son cimetière et son église avec
Morvillars, et sa vie associative se
tourne vers Bourogne. Et depuis un
quart de siècle, Robert Demuth, son
maire, n’a de cesse que de prôner
les bienfaits du partage raisonné
entre communes voisines
> Esprit communautaire
Avec 1255 habitants au dernier recensement,
Méziré est loin d’être la
plus petite commune de la Communauté
de l’Agglomération Belfortaine.
Mais c’est celle qui est la plus
Robert Demuth,
maire de Méziré.
12 été 2003 - Communauté Magazine - N°14
excentrée au
sud. Son centre
d’attraction
naturel n’était
pas Belfort.
Mais lorsque
la communauté
de l’agglomération
s’est consti-
tuée, Méziré n’a pas hésité à pousser
la porte. «Puisque Bourogne entrait
dans l’orbite de la communauté
de l’agglomération, nous devions y
être, explique Robert Demuth. Nous
avons un tel lien associatif avec
Bourogne qu’il était hors de question
que nous ne l’accompagnions
pas. Et c’est vrai qu’au début on
nous a regardé avec perplexité. Puis,
devant nos arguments et notre détermination,
le nouveau périmètre
s’est étendu jusqu’à nous. Personne
ne l’a regretté...»
Il est vrai que depuis 25 ans, Robert
Demuth vante les bienfaits du partage.
«Seule, une commune ne peut
faire grand chose. Associée à
d’autres, c’est l’assurance de mener
Une pelouse
pour champions
Les joueurs du FC Sochaux viennent
régulièrement utiliser les installations du
plateau multisports de Méziré dont ils
apprécient le «toucher du gazon» meilleur
qu’à Bonnal affirment-ils...
La capitale
de l’Escargot !
Chaque année, depuis 17 ans, le 1 er mai,
Méziré devient la capitale française de
l’escargot. Pour la fête de l’escargot ; ce
sont 60 000 escargots qui sont dégustés par
quelque 10 000 gastronomes d’un jour.
Une fête organisée par le comité des Fêtes,
lien interassociatif puisque toutes les
associations de la commune y sont
représentées et que les profits de cette fête
font l’objet d’un partage sous la forme, par
exemple, d’acquisition de matériel.
à bien des projets
structurants».
Entamant son cinquième
mandat avec
quasiment la même équipe d’élus,
le maire de Méziré sait de quoi il
parle. Président du centre de gestion
départemental des personnels de la
fonction publique territoriale, il connaît
bien les difficultés de gestion
que peuvent rencontrer les petites
communes.
«Il ne faut pas être timide, assure
Robert Demuth, en développant un
esprit communautaire nous pouvons
trouver les moyens de faire fonctionner
efficacement nos équipements.
Notamment dans les domaines des
déchets ménagers, de l’eau, de l’assainissement.
La puissance technique
et humaine de la Cab est un
atout primordial pour nous».
Mairie de Méziré :
Un visage, une commune
● population : 1255 habitants ● superficie : 380 hectares
Et le maire de Méziré de donner
l’exemple de la station de dépollution
des eaux usées de la commune.
«Elle est aujourd’hui obsolète. Il
faut la moderniser. Cela représente
un coût énorme pour une commune
de 1 200 habitants. En reconstruire
une uniquement pour une commune,
c’est une idée dépassée.
Le projet que la CAB va mener, prévoit
de dimensionner une station
pour les trois communes de Méziré,
Bourogne et Morvillars. Çà c’est intelligent.
Car on économise de l’argent
et on assure une bonne maîtrise
du fonctionnement d’un équipement
moderne et adapté aux besoins».
> Dans le contrat
d’agglomération
Les autres projets en cours de réalisation
touchent aux aménagements
de voirie, avec une entrée de bourg
redessinée, avec le centre village qui
va voir tous les réseaux mis en terre
et le traitement des abords de la
place communale.
Enfin, un projet à plus long terme
prévoit la création d’une zone de
loisirs faisant la part belle au vélo,
avec le raccordement à la future
liaison vélo-route, Belfort-Montbéliard.
Des projets que l’on peut découvrir
dans le contrat d’agglomération.
Méziré, résolument veut aller
de l’avant, en saisissant les bienfaits
de l’intercommunalité. Et à un
rythme qui n’est pas d’escargot !
● maire : Robert Demuth depuis 1977 ● représentants à la CAB : 2 ●
conseillers, Robert Demuth et Bernard Rémy / suppléant : Martial Mercier
● adresse de la Mairie : 5, route de la Forge
téléphone 03 84 27 80 75 / télécopie 03 84 23 57 51/site Internet :
mairie.mezire@wanadoo.fr