Organisation des études et conditions d'admission - Ecole de ...

COLLÈGE DE CLINIQUE PSCHANALYTIQUE
DE BOURGOGNE-FRANCHE COMTÉ
Organisation des études et conditions d’admission
Pour être admis comme participant du Collège de clinique psychanalytique il n’est exigé aucune
condition spécifique d’âge ou de nationalité. La formation s’adresse aux professionnels de la santé mentale,
psychiatre, médecin, psychologue, orthophoniste, assistants sociaux, psychomotricien, éducateur,
infirmier, psychanalyste, universitaire et aux étudiants qui s’intéressent au savoir psychanalytique.
L’admission n’est prononcée qu’après un entretien avec l’un des responsables de l’enseignement et la
délibération de la commission d’accueil.
Les participants se tiendront à l’obligation de présence (une attestation d’études ne sera délivrée
qu’à cette condition), et témoigneront de leur participation par un exposé dans le courant de l’année
ou par un essai. Certains de ces essais pourront être recueillis en fin d’année dans le bulletin du Collège.
Participer au Collège de clinique psychanalytique n’habilite pas à l’exercice de la psychanalyse. On
sait qu’il n’y a pas de diplôme de psychanalyse, que l’expérience d’une psychanalyse reste l’exigence
première requise pour qui veut exercer la psychanalyse.
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COLLÈGE DE CLINIQUE PSYCHANALYTIQUE
DE BOURGONE-FRANCHE COMTÉ

« Ce qui nous affecte »
Lacan a-t-il ignoré l’affect ? C’est un procès qu’on lui a fait : A. Green en 1970. Et le préjugé est tenace
qui oppose l’affectif à l’intellectuel, qui oppose quant à l’expérience analytique « fonction et champ de
la parole et du langage » à l’émotion et l’affect qui seraient l’indice du vrai.
Mais qu’ont à voir les affects avec l’inconscient ? Sont-ils refoulés ? Est-ce que ce sont les affects qu’il
s’agit de dévoiler et d’interpréter au sujet dans l’expérience analytique ? Pour Freud il n’y a ni sentiment,
ni affect ni pulsion inconscientes. Seule l’idée, c’est à dire le représentant de la pulsion ou de l’affect,
soit le signifiant, se trouve refoulé, tandis que le facteur quantitatif (la quantité d’excitation) – le
quantum d’affect – circule et se déplace, dérive consciemment sur d’autres signifiants
L’affect, dépsychologisé par Lacan est pris dans le rapport du sujet à l’Autre. L’affect est du sujet, bien
distingué des émotions dans leur aspect vital, animal, de réaction à ce qui se passe dans le monde. Ainsi
la colère n’est pas définie par l’émotion qu’elle imprime au corps, mais dans le rapport du sujet à l’Autre
en tant que cet Autre ne joue pas le jeu de la bonne foi.
On entre en analyse affecté d’un symptôme, d’une souffrance qui n’a pu s’abréagir, disait Freud, et que
la psychanalyse prend en compte avec tact en l’invitant à se dire pour en dégager sa nature langagière,
signifiante, pour en savoir un bout sur cette affection. La psychanalyse, si elle est une expérience de
savoir est aussi une expérience affective : sous la forme de l’amour, le transfert affecte et parfois de façon
telle, qu’il peut faire obstacle au procédé analytique, d’où l’importance de ne pas négliger l’affect.
Seulement, du transfert, Lacan a fait un amour qui s’adresse au savoir, savoir supposé pouvoir apporter
ce qui est attendu, demandé avec espoir – il faut que l’Autre sache – de l’être ou de la jouissance qui
manque. Le savoir, la structure de langage, le signifiant donc, affecte. Cet affect trouve à se loger dans
le corps ; il n’en provient pas.
N’est-ce pas du langage que nous sommes de façon prévalente affectés ? Tout affect se motive du
versant signifiant de la structure, mais c’est de la part hétérogène au signifiant – du pôle objectal – que
relèvent les affects qui font « constellation à l’angoisse » : empêchement, embarras, émoi (Télévision).
L’émoi comme affect se résume dans la défausse de l’objet « a » pour parer à l’irruption de l’angoisse,
l’embarras vient quand se profile la jouissance potentielle de l’Autre, l’empêchement est l’affect du sujet
pris au piège de son narcissisme.
Le savoir, qui pour une part échappe à l’être parlant, lalangue affecte, dit Lacan dans « Télévision ».
L’homme habite le langage de façon discordante, d’où L’invitation que fait la psychanalyse de mieux
habiter le langage par le devoir de « bien dire » et de s’y retrouver dans l’inconscient. Ce « dire » se
distingue de la parole – souvent vaine – en ce qu’il est susceptible d’opérer une modification dans le réel
et une mise en rapport du signifiant et de la jouissance. C’est cette éthique du « bien dire » qui peut
contrer la tristesse et l’impuissance qui incarnent le mieux le rejet de l’inconscient, propre à toute
névrose. Ainsi Lacan traite-t-il l’affect à partir de l’éthique, soit d’une position par rapport à la jouissance,
ce qui fera qu’il devient susceptible d’un jugement moral : la tristesse est péché, lâcheté morale, le « gay
savoir » vertu… Mais dont l’exercice ramène au péché. Qu’est donc cet affect nouveau dans la littérature
analytique, de gay savoir, jouissance du déchiffrage qui affecte le corps de gaieté, effet de l’exercice du
bien dire ? En quoi ramène –t-il au péché ?
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Stéphanie GILET-LE BON
2010-2011

I. Présentation clinique
Le programme des enseignements
Par Stéphanie GILET-LE BON, Yves LE BON, Annie-Claude SORTANT-DELANOË et Françoise LESPINASSE
Ce module se poursuivra aux mêmes conditions : l’accès en est réservé à ceux et à celles qui ont déjà
une pratique clinique. Cependant, les participants très intéressés pourront s’y inscrire après un
entretien avec un enseignant.
La présentation se tiendra le vendredi à 14h00 très précises (il est recommandé d’arriver vers 13h45.)
Lieu : CHS La Chartreuse, secteur 2, service du Dr J.P.Capitain.
Dates : 12 novembre, 10 décembre 2010, 7 janvier 2011, 4 février, 11 mars, 8 avril, 20 mai, 10 juin.
15h30 – 17h00 : Séminaire d’analyse institutionnelle, par Yves LE BON en coordination avec
le Docteur J.-P. CAPITAIN chef de service et responsable du pôle 2 – dans lequel seront
abordées les pratiques institutionnelles et de secteur prenant en compte la part de
l’inconscient impliquée tant dans la psychopathologie que dans les pratiques soignantes.
Même lieu et mêmes dates.
II. Cours théorique
Le cours sera assuré par Stéphanie GILET-LE BON : « Ce qui nous affecte».
Nous aborderons les orientations freudiennes et lacaniennes quant aux problèmes de l’affect.
Lieu : 39, rue Verrerie, 21000 Dijon.
Dates : De 10h00 à 12h00 – 13 novembre, 11 décembre 2010, 8 janvier 2011, 4 février, 12 mars,
9 avril, 21 mai, 11 juin.
III. Atelier clinique
Dans cet atelier, outre les interventions personnelles de chacun, un travail d’approfondissement
clinique de certains cas de la présentation de malades sera proposé.
IV. Atelier de lecture de textes
L’enseignement de la psychanalyse exige aussi la transmission d’un savoir articulé, celui qui se dépose
dans les textes. Nous ferons l’étude méthodique d’un choix de textes de la bibliographie.
Les ateliers seront animés par Bernard BOUTEILLE, Agnès LAMBERET et Françoise LESPINASSE.
Lieu : 39, rue Verrerie, et 20 rue de la Chouette, 21000 Dijon.
Date : Ils se tiendront les samedis de 14h00 à 15h30, pour le séminaire de lecture de textes
et de 16h00 à 17h30 pour l’atelier clinique, aux mêmes dates que le cours théorique.
V. Suivi des travaux
Un enseignant de leur choix sera chargé de suivre les travaux des participants et éventuellement
d’orienter celles et ceux qui souhaitent rédiger un essai en fin d’année.
VI. Assemblée scientifique
L’assemblée scientifique composée des enseignants, enseignants invités, à laquelle seront conviés les
participants, se réunira deux fois dans l’année avec Anne LOPEZ et Guy DANA pour l’année 2010-2011,
toute la journée du samedi de fonctionnement.
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COLLÈGE DE CLINIQUE PSYCHANALYTIQUE
DE BOURGONE-FRANCHE COMTÉ

VII. Stage
Le stage annuel organisé par le Collège clinique en plus de la formation régulière se tiendra les
15 et 16 octobre 2010 sur le thème : « Médecine et psychanalyse »
Le programme détaillé, les intervenants ainsi que le lieu du stage seront précisés ultérieurement.
Inscription individuelle : 150 €
Inscription étudiants et participants au collège clinique : 50 €
Inscription aux enseignements et stage en formation permanente : 1 500 €
Inscription au stage seul en formation permanente : 900 €
Renseignements auprès du secrétariat du Collège clinique.
Administration
Présidence : Stéphanie GILET-LE BON
39 rue Verrerie, 21000 Dijon – 03 80 30 50 13 – g.le-bon@wanadoo.fr
Secrétariat : Françoise LESPINASSE
20 rue de la Chouette 21000 Dijon – 03 80 68 50 13 – flespi@aol.com
N° de formation permanente : 26210170121
Les enseignants
Stéphanie GILET-LE BON, YVES LE BON, Françoise LESPINASSE, Agnès LAMBERET, Bernard BOUTEILLE
Enseignante invitée : Annie-Claude SORTANT-DELANOË
Bernard BOUTEILLE
2 place Jean Moulin – 25000 Besançon – 06 61 78 90 56.
Stéphanie GILET-LE BON
39 rue Verrerie – 21000 Dijon – 03 80 30 50 13.
Yves LE BON
39 rue Verrerie – 21000 Dijon – 06 07 74 26 78.
Françoise LESPINASSE
20 rue de la Chouette – 21000 Dijon - 03 80 30 13 13
Annie-Claude SORTANT-DELANOË
4, rue de l’Église – 91630 Avrainville – 01 60 82 01 26
Agnès LAMBERET
4 rue des Toupes – 29000 Lons le Saunier – 03 84 86 20 01
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2010-2011

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Bulletin d’inscription
« Ce qui nous affecte »
À retourner au
Collège de clinique psychanalytique de Bourgogne-Franche Comté
39 rue Verrerie – 21000 DIJON
03 80 30 50 13 ou 06 07 74 26 78
flespi@aol.fcom
Nom : ……………………………………………Prénom : …………………………………………
Adresse : ………………………………………………………………………………………………
Code Postal :……………………..Ville :. ……………………………………………………………
Tél :………………………………. E-Mail : …………………………………………………………
Inscription individuelle :
❑ 170 € inscription individuelle
❑ 100 € Étudiant
Inscription formation permanente :
❑ 900 € enseignement annuel ❑ 1 500 € enseignement annuel et stage.
Joindre impérativement une attestation de son accord. Une convention de formation sera
adressée directement à votre institution.
Nom et adresse de l'institution : ………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
Nom et téléphone du responsable de la formation permanente :………………………………………
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N°de Formation Permanente : 26210170121
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COLLÈGE DE CLINIQUE PSYCHANALYTIQUE
DE BOURGONE-FRANCHE COMTÉ

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