LE CNI avec Nicolas Sarkozy - Centre National des Indépendants et ...
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Lal<strong>et</strong>tredu<strong>CNI</strong><br />
ACTUALITE page 2<br />
Le 57ème Conseil<br />
<strong>National</strong><br />
du 17 février<br />
DOSSIER page 7<br />
<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> :<br />
1 heure pour<br />
convaincre le <strong>CNI</strong><br />
Numéro 50/ Avril 2007 - 2e<br />
www.cni.asso.fr<br />
Le mot de la Présidente<br />
Pour un OUI de<br />
conviction à<br />
<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong><br />
Par<br />
Annick du Roscoät<br />
Page 3<br />
<strong>LE</strong> <strong>CNI</strong> <strong>avec</strong><br />
<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong><br />
LA VIE DES FEDERATIONS page 12<br />
Elections<br />
législatives<br />
Mouvement associé à
Lal<strong>et</strong>tredu<strong>CNI</strong><br />
Actualité<br />
Le 57 ème Conseil <strong>National</strong> du <strong>CNI</strong><br />
Lors de son 57ème Conseil <strong>National</strong>, réuni le 17 février, <strong>et</strong> bien que Jean-Michel Jardry ait<br />
reçu 341 promesses de parrainage, le <strong>CNI</strong> a décidé le r<strong>et</strong>rait de son candidat <strong>et</strong><br />
d’apporter son soutien à <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong>.<br />
Au cours de ce Conseil <strong>National</strong>, Jean-Michel Jardry a notamment évoqué le ressenti<br />
de ses trois mois de campagne à savoir les attentes, les espoirs de la droite silencieuse<br />
<strong>et</strong> plus précisément de la classe moyenne mais également <strong>des</strong> PME-PMI-TPE.<br />
Fort de sa représentativité parlementaire, le Conseil <strong>National</strong> a notamment eu<br />
l’occasion d’apprécier les arguments avancés par les parlementaires qui se sont<br />
positionnés en faveur du candidat de l’UMP.<br />
Gilles Bourdouleix, Philippe Dominati,<br />
Edouard Leveau <strong>et</strong> Christian Vanneste ont en<br />
eff<strong>et</strong> appelé à voter pour <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> à<br />
l’élection présidentielle.<br />
Quant à la Présidente, Annick du Roscoät,<br />
elle a exclu tout ralliement à<br />
François Bayrou qui pour elle est<br />
“un homme de gauche déguisé”.<br />
“Voter Bayrou, c’est installer l’humidité<br />
dans le placard ! Lorsque l’on s’en<br />
rend compte, il est trop tard !”<br />
a-t-elle déclaré.<br />
Un rendez-vous fixé trois jours plus<br />
tard <strong>avec</strong> <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> devait<br />
décider de l’évolution du “Oui si”<br />
vers “un Oui de conviction”.<br />
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Gilles Bourdouleix, député-maire de<br />
Chol<strong>et</strong>, porte-parole du <strong>CNI</strong><br />
Marie-Caroline,<br />
présidente <strong>des</strong><br />
jeunes du <strong>CNI</strong><br />
e<br />
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L<br />
a “Gauche” n’a obtenu aucune voix lors du<br />
Conseil national du <strong>CNI</strong> le 17 février 2007.<br />
En citoyens responsables, nous ne voulons pas<br />
d’une girou<strong>et</strong>te mais d’un homme tenant<br />
fermement le cap pour diriger notre pays.<br />
La campagne a été trop longue, <strong>et</strong> cela n’a pas été<br />
bon pour la France. Les débats de fond ont été<br />
éludés ou brouillés, les vrais enjeux masqués. Une<br />
campagne trop longue entr<strong>et</strong>ient les confusions,<br />
favorise les ambiguïtés, encourage les ambitions.<br />
Seule une campagne relativement brève, centrée<br />
sur l’essentiel, c’est-à-dire sur les grands<br />
problèmes de société concernant tous les Français<br />
<strong>et</strong> sur l’avenir de la France, perm<strong>et</strong> aux électeurs<br />
de faire un choix clair.<br />
Ce choix doit être fait dans le respect du principe<br />
fondamental qui régit le fonctionnement de tous<br />
les grands pays civilisés : l’alternance<br />
démocratique. Depuis 1958, les Français<br />
choisissent entre deux modèles de société, entre<br />
deux proj<strong>et</strong>s de gouvernement, <strong>et</strong> ils ne sont pas<br />
privés d’exercer, en toute liberté, c<strong>et</strong>te faculté<br />
souveraine.<br />
Et voilà que soudain François Bayrou, un<br />
candidat qui stagnait jusqu’alors à 6 %, propose<br />
aux Français c<strong>et</strong>te idée-choc : m<strong>et</strong>tre fin au vieux<br />
clivage droite-gauche <strong>et</strong> rassembler “les<br />
meilleurs” de droite <strong>et</strong> de gauche au sein d’un<br />
gouvernement d’union nationale ! L’idée<br />
commence par séduire. Elle fait rêver : s’il avait<br />
raison ? De Gaulle ne l’a-t-il pas imposée <strong>et</strong> mise<br />
en pratique – à la Libération, puis en 1958.<br />
Mais ce rêve n’est, de toute évidence, qu’une<br />
illusion. Le Général lui-même s’en est vite<br />
aperçu : la France a été gouvernée par la droite à<br />
partir de 1959. De Gaulle, Pompidou <strong>et</strong> Giscard<br />
ont affronté la gauche jusqu’à la victoire de<br />
Mitterrand en 1981. Précisément, nous assure<br />
Bayrou, il est temps d’en finir <strong>avec</strong> ce système,<br />
<strong>avec</strong> c<strong>et</strong>te bipolarisation qui ne cesse de paralyser<br />
toutes les initiatives réformistes. Que propose-t-il<br />
pour en sortir ? Ce que l’éditorialiste du Nouvel<br />
Observateur Jacques Julliard appelle le “centrisme<br />
imaginaire” : “Le discours de François Bayrou,<br />
explique-t-il, repose sur l’idée populiste que, si<br />
tous les gens du monde se donnaient la main, on<br />
formerait une chou<strong>et</strong>te équipe de copains qui<br />
gouverneraient la France.”<br />
Ce n’est pas sérieux. Mais, surtout, c’est<br />
inquiétant ! Depuis que les sondages le placent en<br />
troisième position <strong>et</strong>, parfois, en deuxième<br />
position ex-aequo <strong>avec</strong> Mme Royal, ses proches <strong>et</strong><br />
Editorial<br />
POUR UN OUI DE CONVICTION A NICOLAS SARKOZY<br />
certains observateurs décrivent Bayrou comme<br />
“habité” ou “transfiguré”. Aux autres, il apparaît<br />
surtout comme “illuminé”, non à la façon<br />
sympathique <strong>et</strong> touchante du “ravi” de la crèche,<br />
mais plutôt d’un mégalomane qui “s’y voit déjà”,<br />
encouragé par certains grands médias, tel<br />
“L’Express”, qui titrait le 15 mars : “Bayrou<br />
président ?” ou Le Nouvel Obs : “Et si c’était lui ?”<br />
Populiste <strong>et</strong> démagogique dans sa démarche,<br />
Bayrou est en outre inquiétant par le programme<br />
qu’il entend m<strong>et</strong>tre en œuvre si, par malheur pour<br />
la France, il est élu : son “ni droite, ni gauche” ne<br />
peut que l’entraîner vers au mieux l’immobilisme,<br />
au pire l’instabilité. La droite <strong>et</strong> la gauche ne sont<br />
d’accord sur rien - ni sur l’emploi, ni sur<br />
l’immigration, ni sur l’insécurité, ni sur<br />
l’éducation, ni sur la politique étrangère, ni sur la<br />
« La candidature de<br />
Bayrou est un miroir<br />
aux alou<strong>et</strong>tes »<br />
défense - comment les m<strong>et</strong>tre ensemble dans un<br />
même gouvernement ? Il faut qu’une porte soit<br />
ouverte ou fermée, il faut qu’un pays<br />
démocratique soit gouverné à droite ou à gauche.<br />
J’ajouterai que le passé de Bayrou ne plaide guère<br />
en sa faveur : il a été, notamment, un ministre de<br />
l’Education nationale bien pâle, inactif, passant<br />
ses journées à céder aux exigences syndicales <strong>et</strong><br />
réussissant, malgré cela, à m<strong>et</strong>tre un million de<br />
personnes dans la rue contre l’insignifiante<br />
réform<strong>et</strong>te à laquelle il voulait attacher son nom.<br />
Je me fonde, en eff<strong>et</strong>, sur les insuffisances notoires<br />
de la candidate socialiste <strong>et</strong> sur les réticences que<br />
peut susciter, ici ou là, <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong>. Je<br />
comprends ces réticences, je les ai moi-même<br />
éprouvées, <strong>et</strong> je peux comprendre nos amis de les<br />
éprouver.<br />
Cependant, je veux leur dire que l’heure n’est plus<br />
aux réticences <strong>et</strong> aux atermoiements. A la veille<br />
du choix décisif pour les cinq années qui viennent,<br />
où la machine France doit être remise en route,<br />
les <strong>Indépendants</strong> ne peuvent plus hésiter. Je les<br />
engage vivement à passer du “oui si” à un “oui<br />
franc <strong>et</strong> massif de conviction”. Ces dernières<br />
semaines, <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> a prêté plus<br />
d’attention que par le passé aux attentes<br />
profon<strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>Indépendants</strong>, il y a en grande<br />
partie répondu, – par exemple sur<br />
l’homoparentalité (condamnée par la Cour de<br />
Cassation le 20 février) ou sur le droit de vote <strong>des</strong><br />
étrangers. Sa proposition de création d’un<br />
ministère de l’Immigration <strong>et</strong> de l’Identité<br />
nationale ne peut que recueillir notre plein appui.<br />
Malgré les protestations de quelques-uns, elle a<br />
été approuvée par deux Français sur trois.<br />
Nous ne pouvons que donner notre adhésion au<br />
seul candidat qui – comme l’a fait <strong>Nicolas</strong><br />
<strong>Sarkozy</strong> à Perpignan le 23 février – a annoncé son<br />
intention de rem<strong>et</strong>tre l’ordre <strong>et</strong> l’autorité au<br />
premier plan : “Lorsqu’il n’y a plus de règles, plus<br />
de lois communes, plus de normes, plus de valeurs<br />
partagées, a-t-il en eff<strong>et</strong> rappelé, il n’y a plus rien<br />
pour endiguer le mal qui est en l’homme, pour<br />
analyser la violence, les instincts, les pulsions, la<br />
loi de la force, la loi <strong>des</strong> ban<strong>des</strong>, la loi <strong>des</strong> voyous.”<br />
Voilà un discours qui ne peut que nous plaire, que<br />
nous inciter à apporter notre soutien au seul<br />
candidat capable de battre la gauche – version<br />
Royal, ou version Bayrou – <strong>et</strong> à faire reculer les<br />
extrémismes de droite <strong>et</strong> de gauche.<br />
Je voudrais en terminant rendre hommage à<br />
Jacques Chirac, à l’homme de cœur qui a fait<br />
preuve d'écoute <strong>et</strong> de respect pour le <strong>CNI</strong>. Je<br />
souhaite surtout saluer la dignité <strong>et</strong> la hauteur de<br />
ses adieux aux Français, le dimanche 11 mars.<br />
Même si les <strong>Indépendants</strong> n’ont pas toujours<br />
approuvé ses propos <strong>et</strong> ses engagements, ils ne<br />
peuvent que reconnaître son courage <strong>et</strong> son<br />
patriotisme. Voilà un homme qui a aimé la<br />
France <strong>et</strong> les Français. Il s’est efforcé de les servir<br />
du mieux qu’il a pu. “J’aurais voulu bousculer<br />
davantage les conservatismes <strong>et</strong> les égoïsmes”,<br />
a-t-il, honnêtement, avoué. S’il ne l’a pas fait, ce<br />
n’est pas faute de volonté ou de caractère, c’est<br />
qu’en France, le combat contre les corporatismes,<br />
les conformismes, les idéologies rétrogra<strong>des</strong> <strong>et</strong> la<br />
pensée unique ne peuvent être menés par un seul<br />
homme, ni même par un seul parti. Il y faut une<br />
volonté nationale, qui a fait défaut à la France <strong>et</strong><br />
aux Français depuis quelque vingt-cinq ans. Il<br />
appartiendra à son successeur de s’y employer. Le<br />
mieux placé pour y réussir se nomme <strong>Nicolas</strong><br />
<strong>Sarkozy</strong>. Nous sommes déterminés à l'aider dans<br />
c<strong>et</strong>te voie.<br />
Le seul souci qui doit nous animer est l’avenir de<br />
notre pays, de nos enfants. Il faut choisir : <strong>avec</strong><br />
moi choisissez <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong>.<br />
Annick du Roscoät 3
Dossier<br />
Lal<strong>et</strong>tredu<strong>CNI</strong><br />
4<br />
Dossier<br />
D’un oui si…<br />
à un OUI de<br />
conviction à la<br />
candidature de<br />
<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong><br />
Conformément à ce qui a été annoncé lors du Conseil <strong>National</strong> du<br />
17 février, au cours duquel notre mouvement a décidé d’apporter<br />
son soutien à <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong>, Annick du Roscoät a été reçue<br />
le 20 février dernier par <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong>.<br />
L’entr<strong>et</strong>ien portait notamment sur les valeurs défendues par le <strong>CNI</strong>.<br />
La Présidente a jugé les réponses satisfaisantes pouvant ainsi entraîner un “Oui de conviction” en faveur de la candidature de<br />
<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong>.<br />
<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> est intervenu longuement devant notre Comité Directeur réuni à l’Assemblée <strong>National</strong>e le samedi 31 mars.<br />
Le soutien du <strong>CNI</strong> à <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> s’inscrit<br />
dans la logique <strong>des</strong> valeurs partagées<br />
Par<br />
Gilles Bourdouleix<br />
Député-maire de Chol<strong>et</strong><br />
Porte-parole du <strong>CNI</strong><br />
<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> croit<br />
à la France, croit au<br />
<strong>des</strong>tin de la France. La France est une Nation<br />
qui peut être fière du socle qui constitue son<br />
identité. A travers les siècles, la France s’est<br />
enrichie d’apports divers. Ce mélange doit<br />
continuer mais il doit être contenu. Surtout<br />
il faut inlassablement rappeler qu’être<br />
Français est un honneur fait de droits <strong>et</strong> de<br />
devoirs, est un attachement à une histoire <strong>et</strong><br />
est une volonté de <strong>des</strong>siner ensemble son<br />
avenir. C’est la France que propose <strong>Nicolas</strong><br />
<strong>Sarkozy</strong>, une image de la France enracinée<br />
dans les esprits <strong>et</strong> les cœurs <strong>et</strong> qui n’a pas<br />
besoin de distribuer <strong>des</strong> drapeaux pour<br />
exister.<br />
L’élection de <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> perm<strong>et</strong>tra<br />
également de réaffirmer les vraies valeurs de<br />
la société, au premier rang <strong>des</strong>quelles se<br />
place le travail. C’est le travail qui donne <strong>des</strong><br />
droits. Il est le corollaire de l’effort<br />
individuel, du courage, de l’initiative<br />
personnelle mis au service de l’intérêt<br />
collectif. La solidarité qui est la main tendue<br />
à celles <strong>et</strong> ceux qui souffrent pour un<br />
moment ou durablement ne doit pas être le<br />
moteur premier de l’action publique. Il faut<br />
rem<strong>et</strong>tre la France au travail. C’est la<br />
condition d’une générosité solidaire qui ne<br />
peut s’exprimer qu’<strong>avec</strong> une croissance<br />
soutenue.<br />
Le <strong>CNI</strong> rejoint <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> sur la<br />
conception d’un enseignement qui tire<br />
l’individu vers le haut <strong>et</strong> qui apprend à<br />
chacun le respect de l’autre. Avec la famille<br />
parfaitement repositionnée au cœur de la<br />
société, l’enseignement doit redevenir l’un<br />
<strong>des</strong> deux piliers de l’éducation.<br />
Le <strong>CNI</strong> n’oublie pas une population dont il<br />
est traditionnellement le défenseur : les<br />
agriculteurs. Ils constituent un secteur<br />
majeur de notre économie <strong>et</strong> jouent un rôle<br />
irremplaçable dans l’aménagement du<br />
territoire <strong>et</strong> la protection de l’environnement.<br />
Celle-ci est un enjeu considérable pour les<br />
années à venir. Elle ne pourra être assurée<br />
qu’<strong>avec</strong> un Président volontaire <strong>et</strong><br />
déterminé.<br />
Porteur d’un proj<strong>et</strong> pour une France forte <strong>et</strong><br />
attachée à ses valeurs, <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> peut<br />
redonner à notre pays sa mission de leader<br />
dans la construction de l’Europe. L’Europe<br />
franchira une étape déterminante si elle est<br />
bâtie sur <strong>des</strong> institutions claires,<br />
respectueuses <strong>des</strong> identités <strong>des</strong> Etats<br />
membres <strong>et</strong> <strong>avec</strong> <strong>des</strong> frontières cohérentes<br />
qui excluent la Turquie qui pourra en<br />
revanche participer à une ambitieuse<br />
politique méditerranéenne.<br />
Une France forte dans une Europe forte :<br />
c’est la condition pour que notre message<br />
humaniste soit entendu dans le monde. La<br />
promotion de nos valeurs passe aussi par<br />
c<strong>et</strong>te exigence.
Enfin, quand la candidate du PS nous entraîne<br />
vers une démocratie diluée dans les jurys<br />
populaires qui affaiblissent le système<br />
représentatif, quand le candidat de l’UDF<br />
nous condamne à une démocratie confisquée<br />
à coups de majorité à géométrie variable<br />
dont la composition échappera aux citoyens,<br />
<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> nous offre une démocratie<br />
Acteur de la vie politique chol<strong>et</strong>aise depuis de nombreuses<br />
années, Gilles Bourdouleix fut chef de cabin<strong>et</strong> de celui qui fut<br />
secrétaire général du <strong>CNI</strong> (de 1980 à 1981) l’ancien ministre <strong>et</strong><br />
député-maire de Chol<strong>et</strong>, Maurice Ligot. Il succède à ce dernier, en<br />
1995, à la ville de Chol<strong>et</strong> avant d'y être réélu en 2001 <strong>et</strong> devient<br />
en 1998 conseiller régional <strong>des</strong> Pays de la Loire. En 2002, touché<br />
par le cumul <strong>des</strong> mandats, il quitte son mandat de conseiller<br />
régional <strong>des</strong> Pays de la Loire puisqu’il est élu député du Maine-<strong>et</strong>-<br />
Loire.<br />
Homme de caractère, Gilles Bourdouleix a <strong>des</strong> prises de position<br />
franches <strong>et</strong> spontanées. Annick du Roscoät a eu l’occasion de<br />
découvrir <strong>et</strong> apprécier notamment son esprit d’indépendance <strong>et</strong><br />
son refus du “politiquement correct” puisqu’ils ont siégé<br />
ensemble au Conseil régional.<br />
Comme le <strong>CNI</strong>, il a dénoncé sans complaisance l’abandon du CPE<br />
par Dominique de Villepin lors de la crise de février 2006.<br />
régénérée parce que rééquilibrée.<br />
Le quinquennat a transformé nos institutions<br />
en plongeant plus que jamais le Président de<br />
la République, épaulé par le Gouvernement,<br />
dans l’action quotidienne. Il est urgent de<br />
redonner un rôle réel au Parlement.<br />
Complémentaires <strong>et</strong> partenaires, exécutif <strong>et</strong><br />
législatif serviront mieux notre démocratie.<br />
Gilles Bourdouleix, porte-parole du <strong>CNI</strong><br />
Pour la France,<br />
j’attends <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> !<br />
Par<br />
Christian Vanneste<br />
Député du Nord<br />
L’homme d’Etat est<br />
avant tout un homme<br />
de caractère. Et<br />
le caractère, disait<br />
le Général de Gaulle, c’est avant tout de<br />
négliger d’être abandonné par les siens…<br />
Aujourd’hui <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> n’est plus<br />
seulement le candidat de ses partisans, ni<br />
celui de l’UMP, ni même celui de la droite…<br />
Il doit, <strong>et</strong> nous devons le comprendre, être le<br />
candidat de l’ensemble <strong>des</strong> Français, au-delà<br />
<strong>des</strong> p<strong>et</strong>ites ambitions <strong>et</strong> <strong>des</strong> p<strong>et</strong>its calculs<br />
électoraux : l’intérêt suprême de la Nation<br />
est le seul qui vaille. Pour cela, j’attends qu’il<br />
applique une seule politique : le courage du<br />
bon sens.<br />
J’attends de <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> qu’il se présente<br />
devant le peuple français comme le candidat<br />
non pas d’une coterie ou de certains intérêts<br />
catégoriels mais comme celui de la Nation<br />
toute entière, représentant de l’intérêt<br />
général <strong>et</strong> du génie de notre pays.<br />
J’attends de lui qu’il continue à affirmer qu’il<br />
faut être fier de la France <strong>et</strong> agir comme un<br />
patriote.<br />
J’attends de lui qu’il rem<strong>et</strong>te de l’ordre,<br />
enfin, dans la Justice de notre pays, pour<br />
que le gouvernement <strong>des</strong> hommes <strong>et</strong> la<br />
gestion <strong>des</strong> choses soient le fait <strong>des</strong> élus<br />
légitimes, <strong>et</strong> que <strong>des</strong> erreurs terribles comme<br />
Outreau n’existent plus.<br />
J’attends de lui qu’il garantisse la liberté<br />
d’expression de notre démocratie, bien<br />
malmenée par les extrémistes communautaires<br />
de toutes parts.<br />
J’attends de lui qu’il fasse preuve de générosité<br />
<strong>et</strong> de solidarité envers l’immense majorité de<br />
ceux qui souffrent en silence, ceux dont le<br />
mérite n’a été récompensé que par l’indifférence<br />
<strong>et</strong> qui n’ont pu accéder au rang de minorité<br />
privilégiée.<br />
J’attends de lui, qu’il continue à avoir le<br />
courage de réformer notre économie qui,<br />
<strong>avec</strong> plus de 45 % de prélèvements obligatoires,<br />
une d<strong>et</strong>te de plus de deux milles milliards <strong>et</strong><br />
une fonction publique pléthorique au regard<br />
de nos voisins européens, est une économie<br />
structurellement socialiste.<br />
La République irréprochable que défend<br />
<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> ouvrira c<strong>et</strong>te voie.<br />
Pour gagner, la France a besoin de <strong>Nicolas</strong><br />
<strong>Sarkozy</strong> ; pour gagner, <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> a<br />
besoin du <strong>CNI</strong> ; pour gagner, le <strong>CNI</strong> a besoin<br />
de chacun d’entre vous.<br />
En mai 2006, confronté au problème de l’accueil <strong>des</strong> gens du<br />
voyage, Gilles Bourdouleix a lancé une pétition auprès <strong>des</strong><br />
maires de France afin que ces derniers aient autorité pour<br />
obliger la police nationale à intervenir en cas d'occupation<br />
illégale d'un terrain par les gens du voyage. Ces derniers<br />
avaient en eff<strong>et</strong> refusé de s'installer sur le terrain d'accueil mis<br />
à leur disposition. Face au refus de la police d'intervenir, le<br />
maire avait assigné les gens du voyage en référé <strong>et</strong> avait<br />
annoncé qu'il démissionnerait de ses fonctions de maire si le<br />
référé ou l'usage de la force publique n'étaient pas appliqués. Il<br />
estimait en eff<strong>et</strong> qu’il n’avait “pas les moyens de faire régner<br />
l'ordre dans sa commune”. Il a naturellement obtenu<br />
satisfaction.<br />
Gilles Bourdouleix est un “homme de terrain” qui défend<br />
l’esprit de la “démocratie de proximité”. Il est au service de<br />
ses concitoyens <strong>et</strong> en harmonie <strong>avec</strong> les idées qu’il défend.<br />
J’attends de lui qu’il ait le bon sens de s’opposer<br />
fermement au mariage homosexuel <strong>et</strong> à<br />
l’adoption par les homosexuels, au nom de<br />
l’enfant que nous avons le devoir de préserver.<br />
Il n’y a pas, dans notre société, de droit à<br />
l’enfant ; il y a, en revanche, l’intérêt de<br />
l’enfant…<br />
J’attends de lui qu’il ait le courage du bon<br />
sens : celui qui consiste à penser que l’on ne<br />
peut avoir la même politique européenne à<br />
six ou à vingt-sept, celui qui consiste à<br />
affirmer que l’on ne peut garantir <strong>des</strong><br />
régimes spéciaux de r<strong>et</strong>raites qui sonnent<br />
comme <strong>des</strong> privilèges d’ancien régime, celui<br />
qui consiste à réformer la représentation<br />
syndicale française pour qu’elle soit, enfin,<br />
réaliste <strong>et</strong> responsable.<br />
J’attends que <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> applique la<br />
politique pour laquelle il sera élu. Le courage<br />
sera alors son moyen le plus sûr. Le bon sens<br />
sera son aiguillon incontestable.<br />
Dans c<strong>et</strong>te campagne, je me bats pour<br />
ces valeurs, certes exigeantes, mais<br />
déterminantes pour notre pays. J’attends de<br />
<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> <strong>et</strong> de ses partisans qu’ils fassent<br />
de même.<br />
Soyons-en sûr, la France alors, r<strong>et</strong>rouvera la<br />
lueur de l’espérance…<br />
Dossier<br />
5
Dossier<br />
Lal<strong>et</strong>tredu<strong>CNI</strong><br />
6<br />
Dossier<br />
Pour la défense de nos valeurs<br />
républicaines<br />
Par<br />
Edouard Leveau<br />
Député-maire<br />
de Dieppe<br />
Sous la V ème République,<br />
le Président<br />
définit les gran<strong>des</strong><br />
orientations politiques,<br />
il est le garant<br />
<strong>des</strong> institutions, c’est lui qui représente la<br />
France sur la scène internationale, il mène la<br />
politique étrangère de la France. Voilà en<br />
résumé le rôle que le futur Président de la<br />
République est appelé à jouer. Sans doute<br />
convient-il d’ajouter le devoir de mémoire<br />
dans les missions du chef de l’Etat.<br />
La simultanéité <strong>des</strong> élections présidentielles<br />
<strong>et</strong> les législatives nous oblige à rappeler le<br />
rôle du Président qui est élu par tous les<br />
Français. Il s’agit du fameux rendez-vous<br />
entre un homme <strong>et</strong> l’ensemble de la nation.<br />
Cela nécessite de notre part de la cohérence,<br />
un candidat à la présidentielle nous soum<strong>et</strong><br />
un proj<strong>et</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> gran<strong>des</strong> lignes qui n’ont rien<br />
à voir <strong>avec</strong> un programme électoral. Ce sont<br />
les partis politiques qui élaborent <strong>des</strong><br />
Pour moi, <strong>Sarkozy</strong> est un Indépendant<br />
Par<br />
Philippe Dominati<br />
Sénateur de Paris<br />
Fidèle à son histoire,<br />
le <strong>CNI</strong> a toujours<br />
contribué à promouvoir<br />
<strong>des</strong> réformes<br />
courageuses <strong>et</strong> nécessaires. Parmi les<br />
candidats, <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> apparaît comme<br />
le plus proche de c<strong>et</strong> état d’esprit libre <strong>et</strong><br />
indépendant.<br />
Au cours de ses différents mandats au sein<br />
du Gouvernement, il a en eff<strong>et</strong> prouvé sa<br />
singularité par rapport à sa famille politique.<br />
Préconisant une “autre politique”, il s’est<br />
imposé comme le dirigeant le plus<br />
réformateur de l’UMP, <strong>et</strong> le plus audacieux<br />
sur le plan économique. Favorable à une<br />
politique plus libérale, il a, à plusieurs<br />
reprises, manifesté sa différence <strong>avec</strong> la<br />
politique menée par le Gouvernement.<br />
programmes (il s’agit souvent de vastes<br />
catalogues de promesses électorales) qui<br />
alimenteront le travail <strong>des</strong> parlementaires<br />
après les élections législatives <strong>et</strong> la<br />
nomination du 1 er ministre <strong>et</strong> <strong>des</strong> membres<br />
du Gouvernement.<br />
Nos propositions au candidat <strong>Nicolas</strong><br />
<strong>Sarkozy</strong> visent à enrichir son proj<strong>et</strong><br />
présidentiel <strong>et</strong> à soutenir certaines<br />
orientations de celui-ci.<br />
Tout d’abord, il y a la question européenne. Les<br />
institutions <strong>et</strong> le fonctionnement de l’Union<br />
Européenne, ses limites géographiques sont<br />
<strong>des</strong> suj<strong>et</strong>s sur lesquels il faut que la France<br />
ait une position claire <strong>et</strong> que nos concitoyens<br />
soient consultés par référendum sur c<strong>et</strong>te<br />
question essentielle pour leur avenir.<br />
Dans le domaine <strong>des</strong> institutions, il est<br />
impératif d’élaborer un véritable statut de<br />
l’élu afin de renouveler l’intérêt de nos<br />
compatriotes pour l’exercice de mandats<br />
effectifs. Il n’est pas bon qu’à tous les<br />
niveaux, seuls les fonctionnaires, fussent-ils<br />
anciens élèves de l’ENA, puissent se<br />
présenter aux élections sans rencontrer de<br />
difficultés particulières dans le déroulement<br />
de leur carrière professionnelle.<br />
Comme nous, <strong>Indépendants</strong>, <strong>Nicolas</strong><br />
<strong>Sarkozy</strong> a pour ambition de rétablir certains<br />
fondamentaux, essentiels à nos yeux pour<br />
sortir la France de son atonie actuelle.<br />
La maîtrise de la d<strong>et</strong>te publique, la baisse<br />
<strong>des</strong> prélèvements obligatoires, qu’il entend<br />
réduire de 4 points, mais aussi le choix de<br />
l’âge de la r<strong>et</strong>raite pour perm<strong>et</strong>tre à chacun<br />
de travailler comme il le souhaite : autant<br />
de mesures préconisées depuis <strong>des</strong> années<br />
par la droite silencieuse, celle <strong>des</strong> classes<br />
moyennes <strong>et</strong> de la France qui travaille, dont<br />
le <strong>CNI</strong> s’est toujours fait le relais.<br />
Au cœur du programme économique de<br />
<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong>, <strong>avec</strong> lequel je suis<br />
globalement en phase, l’obligation d’un<br />
service minimum pour les services publics <strong>et</strong><br />
la liberté de travailler font depuis longtemps<br />
partie <strong>des</strong> idées que nous défendons.<br />
Candidat de la “rupture”, il prône la réforme<br />
de l’administration publique <strong>et</strong> rej<strong>et</strong>te une<br />
conception jacobine de l’Etat dont la France<br />
n’a aujourd’hui plus ni les moyens ni l’envie.<br />
Partisans du “Oui” au référendum sur la<br />
constitution européenne, les <strong>Indépendants</strong><br />
se sont toujours engagés, historiquement,<br />
Il convient également de moderniser notre<br />
fiscalité afin de l’adapter aux réalités de<br />
l’économie, par exemple en étudiant la<br />
création d’une TVA sociale <strong>et</strong> bien entendu<br />
de cesser d’alourdir la fiscalité qui est trop<br />
lourde pour les classes moyennes, un<br />
abattement sur la résidence principale pour<br />
le calcul de l’ISF est plus que souhaitable.<br />
En dernier lieu, le président doit<br />
impérativement intégrer le développement<br />
durable <strong>et</strong> l’écologie dans son proj<strong>et</strong> afin<br />
d’en faire la priorité de son mandat. Il faut<br />
que la charte de l’environnement, initiée par<br />
Jacques Chirac, soit appliquée en France <strong>et</strong><br />
que notre pays soit le moteur d’une prise de<br />
conscience <strong>et</strong> d’un engagement mondial en<br />
faveur de l’environnement.<br />
La cohésion <strong>et</strong> l’unité de la Nation seront<br />
sans doute au cœur <strong>des</strong> préoccupations du<br />
prochain Président face à la montée <strong>des</strong><br />
intégrismes <strong>et</strong> <strong>des</strong> extrémismes.<br />
<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> doit s’imposer comme le<br />
seul candidat ayant la capacité de<br />
rassembler le peuple français, de préserver<br />
nos valeurs républicaines <strong>et</strong> d’assurer le<br />
rayonnement de la France dans le monde.<br />
en faveur de l’intégration européenne. Un<br />
engagement partagé par <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong>,<br />
qui a fait de la résolution de la crise<br />
institutionnelle que traverse l’Europe depuis<br />
les “Non” français <strong>et</strong> hollandais la priorité de<br />
sa politique étrangère.<br />
Au premier plan de ses propositions<br />
concrètes pour faire avancer l’Europe<br />
figurent l’adoption d’un traité simplifié, voté<br />
par le Parlement, <strong>et</strong> la définition de<br />
frontières européennes claires, dont la<br />
Turquie ne fait pas partie.<br />
Il n’y a pas d’autre voie pour la France<br />
qu’une politique résolument libérale <strong>et</strong><br />
européenne.<br />
En rompant <strong>avec</strong> l’immobilisme qui<br />
conduit la France à la faillite, <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong><br />
s’impose comme le candidat du changement<br />
auquel les Français aspirent aujourd’hui.<br />
Depuis <strong>des</strong> décennies, nous attendons un<br />
candidat de la droite décomplexée. Il serait<br />
dommage que le <strong>CNI</strong> ne s’associe pas à c<strong>et</strong>te<br />
ambition.
Le <strong>CNI</strong> <strong>avec</strong> <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong><br />
Une heure pour convaincre le <strong>CNI</strong><br />
Conformément au souhait de <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong>, le Comité Directeur du <strong>CNI</strong> a eu le plaisir de le recevoir lors de la réunion qui s’est<br />
tenue le 31 mars dernier à l’Assemblée <strong>National</strong>e.<br />
Annick du Roscoät a rappelé lors de son intervention que “les responsables du <strong>CNI</strong> étaient <strong>des</strong> femmes <strong>et</strong> hommes de convictions,<br />
libres <strong>et</strong> responsables, imperméables aux mo<strong>des</strong> éphémères, soucieux du bien commun”.<br />
Elle a par ailleurs insisté sur “les quatre thèmes qui forment la colonne vertébrale de notre mouvement à savoir :<br />
la liberté, la responsabilité, le progrès <strong>et</strong> l’indépendance”.<br />
<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> a répondu sans détours aux attentes <strong>et</strong> préoccupations <strong>des</strong> <strong>Indépendants</strong>.<br />
(Extraits)<br />
La Liberté économique<br />
Annick du Roscoät a défendu<br />
“la possibilité d’entreprendre sans être<br />
soumis à la pesanteur d’une administration<br />
tentaculaire <strong>et</strong> par le droit de profiter<br />
<strong>des</strong> fruits de son effort sans en être<br />
dépossédé par l’Etat”.<br />
Elle a ainsi rappelé que le <strong>CNI</strong> souhaitait<br />
notamment :<br />
• La revalorisation culturelle du travail,<br />
qu’il soit manuel ou intellectuel.<br />
• La création d’une TVA sociale.<br />
• La maîtrise de la d<strong>et</strong>te publique <strong>et</strong><br />
l’abaissement <strong>des</strong> prélèvements<br />
obligatoires : conditions essentielles à<br />
l’avenir de notre pays.<br />
• La suppression de l’ISF.<br />
• La liberté de travailler plus pour gagner<br />
plus.<br />
• L’harmonisation <strong>des</strong> législations fiscales <strong>et</strong><br />
sociales en Europe.<br />
• La gestion participative afin de réconcilier<br />
le travail <strong>et</strong> le capital.<br />
• Et bien entendu le service minimum en<br />
cas de grève, “pouvoir se déplacer est une<br />
liberté essentielle”.<br />
N.S. : La priorité <strong>des</strong> priorités est<br />
de revaloriser le travail<br />
(…) ”Le travail est au cœur de mon proj<strong>et</strong><br />
présidentiel. La crise morale française porte<br />
un nom : c'est la crise du travail. C’est lui qui<br />
est créateur d’emplois, <strong>et</strong> pas le partage du<br />
travail. Le travail crée le travail. Il faut donc<br />
récompenser le travail, créer de l’activité,<br />
favoriser la croissance. Et ce sont les<br />
réformes qui feront la croissance, pas les<br />
économies budgétaires. Notre premier<br />
grand problème est celui du pouvoir<br />
d’achat. Pourquoi avons-nous, depuis quinze<br />
>>><br />
Dossier 7
Dossier<br />
Lal<strong>et</strong>tredu<strong>CNI</strong><br />
8<br />
>>><br />
Dossier<br />
ans, un taux de croissance inférieur de 1 % à<br />
celui <strong>des</strong> meilleurs <strong>des</strong> pays libres ? Parce<br />
que les salaires sont trop bas, les charges<br />
trop lour<strong>des</strong>, la pression fiscale trop élevée.<br />
Les 35 heures ont servi de prétexte à la<br />
rigueur salariale <strong>et</strong> creusé le déficit de l’Etat.<br />
17 <strong>des</strong> 22 milliards d’allègements de charges<br />
servent à les payer.” (…)<br />
(…) ”Je ferai en sorte que les revenus du travail<br />
soient toujours supérieurs aux ai<strong>des</strong> sociales<br />
<strong>et</strong> que les titulaires d'un minimum social<br />
aient une activité d'intérêt général afin<br />
d'inciter chacun à prendre un emploi plutôt<br />
qu'à vivre de l'assistanat.” (…)<br />
La TVA sociale ? A expérimenter<br />
(…) “C'est un suj<strong>et</strong> extrêmement difficile sur<br />
lequel je suis, à vrai dire, très hésitant. Je<br />
regarde ce que fait Angela Merkel. Je sais<br />
qu'au Danemark la TVA est à 25%. J’écoute,<br />
je réfléchis. Peut-être qu'une solution serait<br />
d'en parler <strong>avec</strong> nos partenaires européens.<br />
Osons au moins poser la question car il ne<br />
doit pas exister de suj<strong>et</strong>s tabous sur les<br />
suj<strong>et</strong>s économiques. Demandons-nous si<br />
taxer nos importations comme le fait la TVA<br />
sociale est une idée pour financer nos<br />
systèmes sociaux.”(…)<br />
Il a suggéré “d’expérimenter la TVA sociale<br />
sur un ou deux secteurs”.<br />
Il faut réduire la d<strong>et</strong>te<br />
(…) “La France doit réduire ses dépenses<br />
publiques mais elle n’a pas besoin d’une<br />
cure d’austérité de plus, elle a d'abord<br />
besoin d’une politique de réformes <strong>et</strong> de<br />
croissance.<br />
Je vous propose une politique d’efforts <strong>et</strong><br />
non une politique de sacrifices. (…)<br />
Je suis venu vous proposer de tailler dans la<br />
dépense improductive <strong>et</strong> de donner la priorité<br />
à l’investissement. (…)<br />
Je suis venu vous proposer de pourchasser<br />
tous les gaspillages, de supprimer tous les<br />
organismes qui ne servent à rien, de liquider<br />
toutes les politiques inefficaces, de combattre<br />
toutes les frau<strong>des</strong>, de réformer l’Etat pour<br />
qu’il soit plus concentré sur ses missions<br />
essentielles, d’augmenter la productivité <strong>des</strong><br />
services publics. (…)<br />
Je suis venu vous proposer de respecter une<br />
règle simple : les dépenses courantes doivent<br />
être intégralement financées par l’impôt,<br />
les dépenses d’investissement peuvent<br />
être financées par l’emprunt”. (…)<br />
“Je m'engage à ramener la d<strong>et</strong>te en <strong>des</strong>sous<br />
<strong>des</strong> 60 % du PIB d'ici 2012, <strong>et</strong> à créer les<br />
conditions qui nous perm<strong>et</strong>tent d'inscrire<br />
une “règle d'or” dans la Constitution : aucun<br />
déficit budgétaire autorisé si ce n'est pour<br />
<strong>des</strong> dépenses d'investissement”. (…)<br />
(…) ”Il y a 450 000 fonctionnaires qui partent<br />
à la r<strong>et</strong>raite d’ici à 2012, il faut qu’on en<br />
remplace un sur deux. On ne licencie<br />
personne. On en remplace un sur deux.” (…)<br />
“Depuis 1980 on a créé 1 million de postes<br />
de fonctionnaires dans notre pays. (…)<br />
Comme il y a beaucoup de fonctionnaires, ils<br />
sont mal payés, mal considérés, mal respectés.<br />
Je veux donc qu’on économise en remplaçant<br />
un fonctionnaire sur deux.” (…)<br />
Il n’y aura pas de suppression de<br />
l’ISF<br />
(…) “Il n’y aura pas de suppression de l’ISF si<br />
je suis Président de la République. Il est normal<br />
que ceux qui ont les plus gros patrimoines<br />
paient davantage. En revanche, je crois à un<br />
bouclier fiscal à 50 % intégrant la contribution<br />
sociale généralisée (CSG) <strong>et</strong> la contribution<br />
au remboursement de la d<strong>et</strong>te sociale<br />
(CRDS). Autrement dit, nul ne paiera au fisc<br />
plus que la moitié de ce qu’il a gagné. Il faut<br />
faire revenir les patrimoines <strong>et</strong> créer une<br />
nouvelle génération de capitalistes familiaux,<br />
qui investissent dans les PME <strong>et</strong> au service de<br />
l’emploi. J’entends donc donner à ceux qui<br />
paient l’ISF la possibilité de déduire de c<strong>et</strong><br />
impôt, par exemple jusqu’à 50 000 euros, à<br />
condition de l’investir dans les PME. Je veux<br />
que tous ceux qui ont <strong>des</strong> proj<strong>et</strong>s puissent<br />
les financer <strong>et</strong> pas seulement dans la hightech<br />
ou dans Intern<strong>et</strong>.” (…)<br />
Un service minimum garanti<br />
(…) “Je souhaite une loi sur le service minimum<br />
dès le mois de juin 2007. Je souhaite en<br />
outre qu'une loi impose le vote à bull<strong>et</strong>ins<br />
Ouvrir l’école à la liberté<br />
Annick du Roscoät a rappelé un <strong>des</strong><br />
chevaux de bataille du <strong>CNI</strong> qui est<br />
“le libre choix de l’école qu’elle soit<br />
publique ou privée”.<br />
“Nous demandons depuis longtemps la<br />
suppression de la carte scolaire <strong>et</strong> la création<br />
d’un chèque éducation. Nous réaffirmons le<br />
principe qui veut que l’éducation revienne aux<br />
parents, tandis que l’instruction <strong>et</strong> la<br />
formation doivent êtres assurées dans le cadre<br />
de l’école” a-t-elle indiqué.<br />
N.S. : (…) ”Nous ne pouvons nous<br />
résoudre à obliger <strong>des</strong> enfants méritants,<br />
qui n’ont ni les moyens, ni les relations<br />
pour s’affranchir de la carte scolaire, à fréquenter<br />
<strong>des</strong> établissements médiocres pour<br />
afficher un semblant de mixité sociale <strong>et</strong><br />
scolaire.<br />
Je propose que chaque famille ait le choix de<br />
l’établissement scolaire de son enfant. C’est<br />
la conséquence logique de l’autonomie <strong>et</strong> de<br />
secr<strong>et</strong>s dans les 8 jours du déclenchement<br />
d'une grève dans une entreprise, une université,<br />
une administration.<br />
Je crois dans la démocratie sociale. Je crois<br />
dans le dialogue, dans la négociation, dans<br />
le paritarisme. Mais je refuse la prise<br />
d'otages, les blocages, les archaïsmes, la<br />
violence, la loi du plus fort… <strong>et</strong> le manque<br />
de courage !” (…)<br />
la diversification <strong>des</strong> établissements. La carte<br />
scolaire a été créée en 1963. Est-il si<br />
inconvenant en 2007 de vouloir s’en<br />
affranchir, alors que plus aucun pays en<br />
Europe ne la pratique ?<br />
Je propose que chaque établissement ait<br />
progressivement la liberté de recruter <strong>des</strong><br />
enfants en dehors de son secteur. Mais qu’il<br />
ait aussi le devoir de veiller à respecter une<br />
diversité sociale <strong>et</strong> géographique dans ses<br />
effectifs.” (…)
1er rang de gauche à droite : Gilles Bourdouleix, député, porte-parole du <strong>CNI</strong>, Brice Hortefeux, ministre chargé <strong>des</strong> Collectivités locales, Edouard Leveau, député, vice-président<br />
du <strong>CNI</strong> <strong>et</strong> Christian Vanneste, député, vice-président du <strong>CNI</strong><br />
La promotion de la francophonie<br />
Présidente du Haut Comité <strong>National</strong> de la<br />
Francophonie, dont 52 ambassadeurs sont<br />
membres d’honneur, Annick du Roscoät a<br />
vivement encouragé la promotion de la<br />
francophonie “qui n’est pas une notion<br />
désuète <strong>et</strong> a toute sa place y compris<br />
dans l’hexagone. Parler le français est un<br />
devoir pour toute personne vivant sur<br />
notre territoire, c’est la première forme<br />
d’intégration. Francophonie <strong>et</strong><br />
intégration figurent au rang de nos<br />
priorités”.<br />
“Le renforcement du sentiment<br />
d’appartenance à une communauté<br />
historique <strong>et</strong> culturelle qui nous unit dans<br />
ce beau pays de France”. Elle lui a ainsi<br />
demandé d’apporter son éclairage sur le<br />
proj<strong>et</strong> de création d’un ministère de<br />
l’immigration <strong>et</strong> de l’identité nationale.<br />
N.S. : (…) “Dans le patrimoine que nous<br />
avons reçu en héritage, le plus précieux est<br />
notre langue. La France c’est une langue,<br />
une langue qu’elle m<strong>et</strong> à la disposition de<br />
tous les hommes. (…)<br />
Le français c’est l’âme de la France, c’est son<br />
esprit, c’est sa culture, c’est sa pensée, c’est<br />
sa liberté. (…)<br />
Nous avons le devoir pour nos enfants, pour<br />
l’avenir de la civilisation mondiale, pour la<br />
défense d’une certaine idée de l’homme, de<br />
promouvoir la langue française.<br />
Si je suis élu, je m<strong>et</strong>trai la francophonie au<br />
rang <strong>des</strong> priorités diplomatiques de la<br />
France.<br />
Je veillerai à ce que dans les entreprises<br />
installées sur le territoire français la langue<br />
de travail soit le français dès lors qu’il n’y a<br />
aucune nécessité économique ou<br />
commerciale qui oblige à s’exprimer dans<br />
une autre langue.” (…)<br />
(…) “Il y a une identité française, une<br />
identité nationale dans laquelle nous nous<br />
reconnaissons.<br />
Je continuerai à parler de l’identité nationale<br />
parce que je crois que l’identité nationale<br />
pour un peuple c’est quelque chose<br />
d’essentiel. (…) A nous contester le droit de<br />
parler de notre identité nous créons les<br />
conditions d'une crise identitaire. Nous ne<br />
savons plus qui nous sommes parce que<br />
nous n'avons plus le droit de parler de ce que<br />
nous sommes.<br />
Je continuerai donc de parler de l’identité<br />
nationale parce que c’est un suj<strong>et</strong> qui<br />
concerne tous les Français, parce que je me<br />
fais une haute idée de la France, parce que je<br />
n’ai pas honte de mon pays, parce que je<br />
n’ai pas honte de ses valeurs, de sa culture,<br />
parce que je n'ai pas à m'excuser d'être<br />
Français, parce qu’au contraire j’en suis fier,<br />
parce que j’aime la France pour ce qu’elle<br />
m’a donné en partage, pour ce qu’elle m’a<br />
permis de devenir. >>><br />
Dossier<br />
9
Dossier<br />
Lal<strong>et</strong>tredu<strong>CNI</strong><br />
10<br />
Dossier<br />
>>><br />
Je continuerai à parler de l’immigration en<br />
posant le problème de l’identité nationale<br />
parce que ce que nous avons de plus<br />
précieux à offrir à tous ceux qui veulent vivre<br />
en France, c’est la fierté d’être Français qui<br />
est bien davantage qu’un statut juridique, <strong>et</strong><br />
parce que le partage de c<strong>et</strong>te identité qui est<br />
la nôtre, <strong>avec</strong> la culture, la langue, les<br />
La responsabilité<br />
Annick du Roscoät a rappelé que<br />
“chaque individu <strong>et</strong> plus<br />
particulièrement tout responsable<br />
politique doit participer au devenir<br />
de la nation.<br />
Notre choix de société repose sur deux<br />
piliers : l’Etat <strong>et</strong> la famille.<br />
L’Etat doit répondre au principe de<br />
subsidiarité. Il doit assumer ses fonctions<br />
régaliennes : la justice <strong>et</strong> l’ordre. L’Homme<br />
a <strong>des</strong> droits assortis à <strong>des</strong> devoirs. Il est<br />
responsable de ses actes. Les crimes <strong>et</strong><br />
délits doivent êtres sanctionnés pour tous.<br />
Nous saluons l’action que vous avez eue au<br />
ministère de l’Intérieur tout en nous<br />
inquiétant de l’augmentation de la violence<br />
valeurs qui la fondent est la condition de<br />
leur intégration réussie.<br />
Comment réussir l'intégration de ceux que<br />
nous accueillons si nous ne prenons pas la<br />
peine de leur parler du pays où ils veulent<br />
vivre ?<br />
Je dis cela parce que la France que j’aime est<br />
physique “gratuite” contre les personnes.<br />
Nous estimons que le chef de l’Etat, tout en<br />
respectant la liberté <strong>des</strong> choix individuels, a<br />
le devoir de réserver les faveurs de l’Etat,<br />
notamment fiscales, aux familles qui offrent<br />
les meilleures garanties de stabilité <strong>et</strong> de<br />
natalité. C’est pour un responsable une<br />
simple question de prévoyance. Les eff<strong>et</strong>s<br />
d’une politique démographique défaillante<br />
engendrent <strong>des</strong> dépenses sociales<br />
infiniment plus importantes que le coût<br />
d’une politique familiale bien comprise <strong>et</strong><br />
régulièrement menée. Pourquoi ne pas<br />
imaginer un droit opposable à la garde<br />
d’enfants ? Aidons les familles à assumer la<br />
responsabilité de leur <strong>des</strong>tin <strong>et</strong> de leur<br />
élargissement, inversons la pyramide <strong>des</strong><br />
âges.<br />
Gouverner c’est prévoir. Malgré toute<br />
l’imagination dont nous pourrons faire<br />
preuve, nous ne pourrons pas indéfiniment<br />
faire face aux dépenses engendrées par le<br />
vieillissement de la population. Comment<br />
accepter de se décharger sur les<br />
générations qui nous suivent ?”<br />
N.S. : La Famille est un pilier de la<br />
société<br />
(…) “Je veux rappeler le rôle central <strong>des</strong><br />
familles dans la construction de toute<br />
personnalité. Toutes les familles, sans a<br />
priori, sans jugement de valeur, pourvu<br />
qu’elles soient un lieu de transmission de<br />
repères moraux <strong>et</strong> affectifs. Ne nous voilons<br />
pas la face : la crise de la famille est une<br />
cause majeure de difficultés pour beaucoup<br />
de nos jeunes <strong>et</strong> l’origine de nombreuses<br />
souffrances.<br />
Je veux aider les familles à chacune <strong>des</strong><br />
étapes de leur vie : pendant la maternité, en<br />
allongeant la durée du congé maternité<br />
pour les deux premiers enfants pour les<br />
femmes qui le souhaitent ; à la naissance du<br />
premier enfant, en attribuant <strong>des</strong> allocations<br />
familiales dès le premier enfant ; pendant la<br />
p<strong>et</strong>ite enfance, en réglant une fois pour<br />
toutes le problème de la garde <strong>des</strong> enfants<br />
de moins de trois ans <strong>et</strong> en perm<strong>et</strong>tant ainsi<br />
aux femmes de mieux concilier leur vie de<br />
femme, de mère <strong>et</strong> leur vie professionnelle ;<br />
pendant la scolarité, en créant <strong>des</strong> étu<strong>des</strong><br />
une France ouverte <strong>et</strong> accueillante, une<br />
France généreuse <strong>et</strong> fraternelle, <strong>et</strong> que, pour<br />
qu’elle le reste, il ne faut pas que<br />
l’immigration soit ressentie comme une<br />
menace sur son identité.” (…)<br />
dirigées dans tous les établissements<br />
scolaires pour que les enfants rentrent chez<br />
eux leurs devoirs faits ; pendant l’éducation<br />
<strong>des</strong> enfants en donnant <strong>des</strong> droits à une<br />
pension de r<strong>et</strong>raite aux femmes qui se<br />
consacrent exclusivement à l’éducation de<br />
leurs enfants ; à la fin de la vie en créant une<br />
cinquième branche de la protection sociale<br />
nous obligeant à consacrer les moyens<br />
nécessaires à la prise en charge de la<br />
dépendance dans les meilleures conditions<br />
possibles, <strong>et</strong> en créant un congé de solidarité<br />
familiale rémunéré perm<strong>et</strong>tant à chacun<br />
d’entre nous d’accompagner un proche en<br />
fin de vie. (…)<br />
Je veux que la garde d’enfant soit un droit<br />
garanti pour chaque famille mais que<br />
chaque famille ait la liberté de choisir son<br />
mode de garde. Je propose également de<br />
rendre opposable le droit à la garde de tout<br />
enfant de moins de trois ans.<br />
Je veux aider les familles à assumer leur<br />
mission éducative en allant vers celles qui<br />
ont <strong>des</strong> difficultés, <strong>et</strong> en responsabilisant<br />
celles qui y ont renoncé par la mise sous<br />
tutelle <strong>des</strong> allocations familiales <strong>et</strong> de<br />
l’allocation de rentrée scolaire.<br />
Je sais que l’éducation est un art difficile.<br />
Mais je sais aussi que toute famille peut<br />
comprendre qu’on lui demande <strong>des</strong><br />
comptes. C’est pourquoi les parents<br />
d’enfants délinquants seront convoqués par<br />
la justice afin de rendre compte de la<br />
manière dont ils s’occupent de leurs enfants.<br />
Je veux que l’école r<strong>et</strong>rouve son rôle dans la<br />
transmission <strong>des</strong> valeurs.<br />
Je veux une école qui transm<strong>et</strong>te d’abord le<br />
respect <strong>des</strong> maîtres. C’est d’avoir cru que<br />
quand le maître ordonne, il exploite ; que<br />
quand le maître sanctionne, il méprise ; que<br />
quand le maître fait refaire, il humilie. Ce<br />
n’est pas passéiste de vouloir une école où<br />
l’on se lève quand le professeur entre dans la<br />
classe.” (…)<br />
(…) “Je supprimerai les droits de donation <strong>et</strong><br />
de succession pour que les familles, à<br />
l'exception <strong>des</strong> plus riches, puissent<br />
transm<strong>et</strong>tre librement le fruit du travail de<br />
toute leur vie à leurs enfants.” (…)
Pour une France forte dans une Europe<br />
indépendante<br />
Annick du Roscoät a rappelé que le <strong>CNI</strong><br />
s’est prononcé en faveur de la ratification<br />
du traité instituant une Constitution pour<br />
l’Europe. Mais elle a indiqué que le <strong>CNI</strong> a<br />
hésité :<br />
“l’Europe que nous voulons est<br />
composée de pays ayant en commun<br />
une culture <strong>et</strong> une histoire.<br />
Si nous sommes pour un partenariat<br />
privilégié <strong>avec</strong> la Turquie, nous sommes<br />
<strong>et</strong> avons toujours été opposés à son<br />
entrée dans la communauté<br />
Européenne”.<br />
N.S. : La Turquie, c’est l’Asie Mineure<br />
(…) ”Je veux une Europe qui ait une<br />
existence politique, <strong>et</strong> qui ait une identité, <strong>et</strong><br />
par conséquent une Europe qui ait <strong>des</strong><br />
Le progrès, un défi à relever<br />
“Notre souci constant est de lier la<br />
recherche du progrès social au respect<br />
<strong>des</strong> valeurs traditionnelles, en particulier<br />
celles de la famille <strong>et</strong> de valeurs<br />
pérennes : l’éthique.<br />
Nous agissons au service de l’homme,<br />
conscients du devoir de fraternité compris<br />
dans un esprit de solidarité <strong>et</strong> non pas<br />
d’assistanat. Il ne peut y avoir de progrès<br />
social sans progrès économique car lui seul<br />
perm<strong>et</strong> à l’individu d’accéder à la dignité.<br />
Nous voulons assurer le progrès pour<br />
chacun dans les domaines de la santé, de<br />
l’emploi, de l’environnement.<br />
Environnement qui passe par une<br />
reconnaissance du monde paysan dont le<br />
rôle est primordial. Ils connaissent la<br />
nature, la faune <strong>et</strong> la flore, qui mieux<br />
qu’eux peut les gérer. Nous souhaitons que<br />
L’indépendance<br />
Annick du Roscoät a souligné l’attachement<br />
du <strong>CNI</strong> à la notion d’indépendance.<br />
“C’est notre souffle. <strong>Indépendants</strong>, car<br />
libres <strong>et</strong> responsables, les membres du<br />
<strong>CNI</strong> rej<strong>et</strong>tent toute domination que ce<br />
soit celle dictée par les lobbies ou par<br />
<strong>des</strong> groupes de pression.<br />
Nous sommes indépendants dans le respect<br />
<strong>des</strong> autres parce que la réussite collective<br />
ne peut être que le produit <strong>des</strong> réussites<br />
frontières. Je veux une Europe où tous les<br />
pays du monde, fussent-ils démocratiques,<br />
n’aient pas vocation à entrer. La Turquie, qui<br />
n’est pas un pays européen, n’a pas sa place<br />
à l'intérieur de l'Union Européenne. L'Europe<br />
les agriculteurs puissent vivre du produit de<br />
leur travail. Ne peut-on imaginer qu’ils<br />
bénéficient directement de certaines<br />
actions telles que le tourisme cynégétique<br />
<strong>et</strong> halieutique.<br />
Comment adm<strong>et</strong>tre que ceux qui ont<br />
travaillé durement toute leur vie, touchent<br />
à la r<strong>et</strong>raite moins que le RMI” a indiqué<br />
Annick du Roscoät.<br />
N.S. : L’agriculture française, un<br />
atout économique majeur<br />
(…) “L’agriculture française est un atout<br />
économique majeur. Si nous voulons qu’elle<br />
demeure forte <strong>et</strong> attractive, alors il n’est pas<br />
possible de ravaler les agriculteurs au rang<br />
de “jardiniers de la nature”, ni d’accepter<br />
<strong>des</strong> baisses de revenus effarantes qui non<br />
seulement paupérisent les exploitants, mais<br />
individuelles. Nous représentons la droite<br />
silencieuse, consciente de ses devoirs,<br />
respectueuse <strong>des</strong> institutions. Nous aimons<br />
notre pays, respectons son drapeau <strong>et</strong> son<br />
hymne national. Vous avez permis à la<br />
droite de s’affirmer, nous ne nous sentons<br />
plus aussi isolés dans notre courage de dire<br />
<strong>et</strong> notre volonté d’agir.<br />
Fidèles soutiens, nous avons cependant<br />
souvent été déçus par <strong>des</strong> promesses non<br />
sans frontière c'est la mort de la grande idée<br />
de l'Europe politique. L'Europe sans frontière<br />
c'est le risque de la voir condamnée à devenir<br />
une sous-région de l'ONU. Je ne l'accepte<br />
pas.” (…)<br />
les privent largement <strong>des</strong> moyens de<br />
s'adapter aux évolutions <strong>des</strong> marchés <strong>et</strong> de<br />
la consommation.<br />
Il faut perm<strong>et</strong>tre aux agriculteurs de vivre<br />
davantage du fruit de leur travail. Aucun<br />
producteur, en eff<strong>et</strong>, ne peut préférer vivre<br />
d’ai<strong>des</strong> directes plutôt que du marché. Le<br />
niveau <strong>des</strong> ai<strong>des</strong> dépendra donc du niveau<br />
<strong>des</strong> prix. Avec <strong>des</strong> prix plus hauts <strong>et</strong> plus<br />
rémunérateurs, les ai<strong>des</strong> seront moins<br />
indispensables.”<br />
“Je veux que le travail soit davantage<br />
rémunéré que l’assistanat parce que, dans la<br />
République, c’est le travail qui doit donner<br />
<strong>des</strong> droits. Je ne veux pas réduire les minima<br />
sociaux car personne ne vit dignement <strong>avec</strong><br />
le RMI tel qu’il existe aujourd’hui. Je veux<br />
augmenter les revenus du travail <strong>et</strong> faire du<br />
travail la voie de la réinsertion.” (…)<br />
tenues, <strong>des</strong> lendemains qui déchantent.<br />
Nous avons noté <strong>avec</strong> satisfaction, votre<br />
désir d’ouverture, d’union plus large <strong>et</strong><br />
sommes prêts à accompagner <strong>et</strong> à<br />
participer au changement que vous allez<br />
entreprendre”.<br />
En conclusion, <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> a demandé le<br />
soutien aux <strong>Indépendants</strong>, soutien qui lui est<br />
désormais acquis.<br />
Dossier<br />
117
Lal<strong>et</strong>tredu<strong>CNI</strong><br />
Organisation<br />
du <strong>CNI</strong><br />
La vie <strong>des</strong> Fédérations<br />
Annick du Roscoät a décidé lors du dernier<br />
Bureau Politique de renforcer son équipe.<br />
Elle a ainsi nommé Gilles Bourdouleix, porteparole<br />
du <strong>CNI</strong>. Bruno North, secrétaire national<br />
chargé <strong>des</strong> commissions <strong>et</strong> ancien président <strong>des</strong><br />
jeunes, devient secrétaire général adjoint<br />
chargé <strong>des</strong> relations <strong>avec</strong> les jeunes <strong>et</strong><br />
coordonnateur <strong>des</strong> dossiers juridiques du <strong>CNI</strong><br />
(contentieux, statuts...).<br />
Enfin, Christian Vanneste, député du Nord, est<br />
nommé vice-président du <strong>CNI</strong>.<br />
Ils sont membres du Bureau Politique.<br />
Philippe Lottiaux, administrateur de la ville de<br />
Paris <strong>et</strong> actuellement directeur général <strong>des</strong><br />
services d’une collectivité locale, apportera son<br />
concours sur toutes les questions administratives,<br />
en tant que chargé de mission auprès du<br />
secrétaire général.<br />
La commission communication est par ailleurs<br />
étoffée <strong>avec</strong> le r<strong>et</strong>our de Bernard Lepidi. Ce<br />
proche d'Yvon Briand réintègre la famille <strong>des</strong><br />
<strong>Indépendants</strong> <strong>et</strong> le Comité Directeur.<br />
Modification<br />
<strong>des</strong> statuts<br />
Les ressortissants de l’UE<br />
peuvent adhérer au <strong>CNI</strong><br />
Le Conseil <strong>National</strong> du 17 février dernier a<br />
entériné les modifications apportées aux statuts<br />
du <strong>CNI</strong>. Ces derniers prévoient désormais la<br />
possibilité pour un ressortissant de l’Union<br />
Européenne d’adhérer au <strong>CNI</strong>. De nombreux<br />
résidents <strong>des</strong> pays de l’UE, notamment de la<br />
Belgique souhaitaient rejoindre notre mouvement<br />
<strong>et</strong> faute de disposition contraire, ils ne pouvaient<br />
adhérer. C'est désormais possible. Un certain<br />
nombre de jeunes n'attendait que cela pour nous<br />
rejoindre.<br />
Lal<strong>et</strong>tredu<strong>CNI</strong><br />
Jean Perrin,<br />
vice-président du <strong>CNI</strong>,<br />
président de la fédération<br />
de la Côte-d’Or (21), adjoint<br />
au maire de Chevigny-Saint-<br />
Sauveur <strong>et</strong> par ailleurs<br />
président de l’UNPI (Union <strong>National</strong>e de la<br />
Propriété Immobilière). Il est candidat dans<br />
la 2 ème circonscription de la Côte d’Or.<br />
Edouard Leveau,<br />
député sortant,<br />
maire de Dieppe<br />
<strong>et</strong> vice-président<br />
du <strong>CNI</strong>. Il est candidat<br />
dans la 11 ème<br />
circonscription<br />
de la Seine-Maritine (76).<br />
Jean-Claude Abana<strong>des</strong>,<br />
maire de Sablons <strong>et</strong><br />
président de la fédération<br />
de la Gironde. Il est<br />
candidat dans la 11 ème<br />
circonscription de la<br />
Gironde face au député socialiste sortant.<br />
Daniel P<strong>et</strong>itjean,<br />
membre de la fédération<br />
du Rhône. Il est candidat<br />
dans la 6 ème circonscription<br />
du Rhône face à une<br />
députée socialiste.<br />
Gilles Bourdouleix,<br />
député sortant <strong>et</strong> porteparole<br />
du <strong>CNI</strong>. Il est<br />
candidat dans la 5 ème<br />
circonscription du Maine<strong>et</strong>-Loire<br />
(49).<br />
6, rue Quentin Bauchart 75008 PARIS - Tél : 01 47 23 47 00 - Email : secr<strong>et</strong>ariat@cni.asso.fr<br />
N° de Com. paritaire : 1005 P 107 10 - ISSN : 1776 - 2278<br />
Directeur de la publication Annick du Roscoät<br />
Directeur de la rédaction Bernard Beaud<strong>et</strong><br />
Coordinatrice de la rédaction Anne Guillemoto<br />
Imprimeur : EMENDO 44 rue du Mal de Lattre de Tassigny 91100 Corbeil-Essonnes<br />
Conception <strong>et</strong> réalisation : AGENCE MP - Tél 03 44 86 26 60 - RCS Compiègne B 331 944 512<br />
Elections législatives :<br />
10 <strong>et</strong> 17 juin 2007<br />
Comme nous l’avions indiqué dans notre dernier numéro, vous trouverez<br />
ci-<strong>des</strong>sous la liste <strong>des</strong> 10 autres candidats <strong>CNI</strong> investis.<br />
Consultez notre site : www.cni.asso.fr<br />
Alain Guichard,<br />
membre de la fédération<br />
de la Gironde (33). Il est<br />
candidat dans la 4 ème<br />
circonscription face à la<br />
députée socialiste<br />
sortante.<br />
Jean-Pierre Bastiani,<br />
conseiller général <strong>et</strong> maire<br />
d’Auterive. Il a notamment<br />
battu Lionel Jospin aux<br />
élections législatives de<br />
1993. Membre de la<br />
fédération de la Haute-Garonne. Il est<br />
candidat <strong>CNI</strong>/UMP dans la 7 ème<br />
circonscription de ce département face au<br />
député socialiste sortant.<br />
Alain Saracchi,<br />
président de la<br />
fédération de la Vendée<br />
(85). Il est candidat dans<br />
la 1 ère circonscription face<br />
à un député UDF.<br />
Jean-Michel Jardry,<br />
vice-président du <strong>CNI</strong> <strong>et</strong><br />
de la fédération de la<br />
Dordogne. Il est candidat<br />
dans la 1 ère circonscription<br />
face à un député socialiste<br />
sortant.<br />
Yves Guyon,<br />
président de la<br />
fédération du Rhône. Il<br />
est candidat dans la 1 ère<br />
circonscription face à la<br />
députée UDF sortante.<br />
C<strong>et</strong>te « L<strong>et</strong>tre du <strong>CNI</strong> »<br />
est la vôtre.<br />
Vos articles, suggestions<br />
ou observations sont les bienvenus.<br />
N’hésitez pas à les faire parvenir<br />
au siège du <strong>CNI</strong>.