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LE CNI avec Nicolas Sarkozy - Centre National des Indépendants et ...

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Lal<strong>et</strong>tredu<strong>CNI</strong><br />

ACTUALITE page 2<br />

Le 57ème Conseil<br />

<strong>National</strong><br />

du 17 février<br />

DOSSIER page 7<br />

<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> :<br />

1 heure pour<br />

convaincre le <strong>CNI</strong><br />

Numéro 50/ Avril 2007 - 2e<br />

www.cni.asso.fr<br />

Le mot de la Présidente<br />

Pour un OUI de<br />

conviction à<br />

<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong><br />

Par<br />

Annick du Roscoät<br />

Page 3<br />

<strong>LE</strong> <strong>CNI</strong> <strong>avec</strong><br />

<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong><br />

LA VIE DES FEDERATIONS page 12<br />

Elections<br />

législatives<br />

Mouvement associé à


Lal<strong>et</strong>tredu<strong>CNI</strong><br />

Actualité<br />

Le 57 ème Conseil <strong>National</strong> du <strong>CNI</strong><br />

Lors de son 57ème Conseil <strong>National</strong>, réuni le 17 février, <strong>et</strong> bien que Jean-Michel Jardry ait<br />

reçu 341 promesses de parrainage, le <strong>CNI</strong> a décidé le r<strong>et</strong>rait de son candidat <strong>et</strong><br />

d’apporter son soutien à <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong>.<br />

Au cours de ce Conseil <strong>National</strong>, Jean-Michel Jardry a notamment évoqué le ressenti<br />

de ses trois mois de campagne à savoir les attentes, les espoirs de la droite silencieuse<br />

<strong>et</strong> plus précisément de la classe moyenne mais également <strong>des</strong> PME-PMI-TPE.<br />

Fort de sa représentativité parlementaire, le Conseil <strong>National</strong> a notamment eu<br />

l’occasion d’apprécier les arguments avancés par les parlementaires qui se sont<br />

positionnés en faveur du candidat de l’UMP.<br />

Gilles Bourdouleix, Philippe Dominati,<br />

Edouard Leveau <strong>et</strong> Christian Vanneste ont en<br />

eff<strong>et</strong> appelé à voter pour <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> à<br />

l’élection présidentielle.<br />

Quant à la Présidente, Annick du Roscoät,<br />

elle a exclu tout ralliement à<br />

François Bayrou qui pour elle est<br />

“un homme de gauche déguisé”.<br />

“Voter Bayrou, c’est installer l’humidité<br />

dans le placard ! Lorsque l’on s’en<br />

rend compte, il est trop tard !”<br />

a-t-elle déclaré.<br />

Un rendez-vous fixé trois jours plus<br />

tard <strong>avec</strong> <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> devait<br />

décider de l’évolution du “Oui si”<br />

vers “un Oui de conviction”.<br />

Renouvelez dès à présent votre cotisation <strong>et</strong> votre abonnement<br />

Bull<strong>et</strong>in à découper <strong>et</strong> à renvoyer accompagné de votre chèque à l’ordre du <strong>CNI</strong> - 6, rue Quentin Bauchart 75008 PARIS<br />

Tél. : 01 47 23 47 00 - Fax : 01 47 23 47 03 - Email : secr<strong>et</strong>ariat@cni.asso.fr<br />

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<strong>CNI</strong>/UMP <strong>CNI</strong> seul<br />

<strong>et</strong> règle la cotisation 2007 de : 30e individuel 40e couple 10e jeune<br />

Un abonnement d’un an (10 numéros) à 20e Un abonnement de soutien à 50e<br />

Total<br />

Gilles Bourdouleix, député-maire de<br />

Chol<strong>et</strong>, porte-parole du <strong>CNI</strong><br />

Marie-Caroline,<br />

présidente <strong>des</strong><br />

jeunes du <strong>CNI</strong><br />

e<br />

e<br />

e


L<br />

a “Gauche” n’a obtenu aucune voix lors du<br />

Conseil national du <strong>CNI</strong> le 17 février 2007.<br />

En citoyens responsables, nous ne voulons pas<br />

d’une girou<strong>et</strong>te mais d’un homme tenant<br />

fermement le cap pour diriger notre pays.<br />

La campagne a été trop longue, <strong>et</strong> cela n’a pas été<br />

bon pour la France. Les débats de fond ont été<br />

éludés ou brouillés, les vrais enjeux masqués. Une<br />

campagne trop longue entr<strong>et</strong>ient les confusions,<br />

favorise les ambiguïtés, encourage les ambitions.<br />

Seule une campagne relativement brève, centrée<br />

sur l’essentiel, c’est-à-dire sur les grands<br />

problèmes de société concernant tous les Français<br />

<strong>et</strong> sur l’avenir de la France, perm<strong>et</strong> aux électeurs<br />

de faire un choix clair.<br />

Ce choix doit être fait dans le respect du principe<br />

fondamental qui régit le fonctionnement de tous<br />

les grands pays civilisés : l’alternance<br />

démocratique. Depuis 1958, les Français<br />

choisissent entre deux modèles de société, entre<br />

deux proj<strong>et</strong>s de gouvernement, <strong>et</strong> ils ne sont pas<br />

privés d’exercer, en toute liberté, c<strong>et</strong>te faculté<br />

souveraine.<br />

Et voilà que soudain François Bayrou, un<br />

candidat qui stagnait jusqu’alors à 6 %, propose<br />

aux Français c<strong>et</strong>te idée-choc : m<strong>et</strong>tre fin au vieux<br />

clivage droite-gauche <strong>et</strong> rassembler “les<br />

meilleurs” de droite <strong>et</strong> de gauche au sein d’un<br />

gouvernement d’union nationale ! L’idée<br />

commence par séduire. Elle fait rêver : s’il avait<br />

raison ? De Gaulle ne l’a-t-il pas imposée <strong>et</strong> mise<br />

en pratique – à la Libération, puis en 1958.<br />

Mais ce rêve n’est, de toute évidence, qu’une<br />

illusion. Le Général lui-même s’en est vite<br />

aperçu : la France a été gouvernée par la droite à<br />

partir de 1959. De Gaulle, Pompidou <strong>et</strong> Giscard<br />

ont affronté la gauche jusqu’à la victoire de<br />

Mitterrand en 1981. Précisément, nous assure<br />

Bayrou, il est temps d’en finir <strong>avec</strong> ce système,<br />

<strong>avec</strong> c<strong>et</strong>te bipolarisation qui ne cesse de paralyser<br />

toutes les initiatives réformistes. Que propose-t-il<br />

pour en sortir ? Ce que l’éditorialiste du Nouvel<br />

Observateur Jacques Julliard appelle le “centrisme<br />

imaginaire” : “Le discours de François Bayrou,<br />

explique-t-il, repose sur l’idée populiste que, si<br />

tous les gens du monde se donnaient la main, on<br />

formerait une chou<strong>et</strong>te équipe de copains qui<br />

gouverneraient la France.”<br />

Ce n’est pas sérieux. Mais, surtout, c’est<br />

inquiétant ! Depuis que les sondages le placent en<br />

troisième position <strong>et</strong>, parfois, en deuxième<br />

position ex-aequo <strong>avec</strong> Mme Royal, ses proches <strong>et</strong><br />

Editorial<br />

POUR UN OUI DE CONVICTION A NICOLAS SARKOZY<br />

certains observateurs décrivent Bayrou comme<br />

“habité” ou “transfiguré”. Aux autres, il apparaît<br />

surtout comme “illuminé”, non à la façon<br />

sympathique <strong>et</strong> touchante du “ravi” de la crèche,<br />

mais plutôt d’un mégalomane qui “s’y voit déjà”,<br />

encouragé par certains grands médias, tel<br />

“L’Express”, qui titrait le 15 mars : “Bayrou<br />

président ?” ou Le Nouvel Obs : “Et si c’était lui ?”<br />

Populiste <strong>et</strong> démagogique dans sa démarche,<br />

Bayrou est en outre inquiétant par le programme<br />

qu’il entend m<strong>et</strong>tre en œuvre si, par malheur pour<br />

la France, il est élu : son “ni droite, ni gauche” ne<br />

peut que l’entraîner vers au mieux l’immobilisme,<br />

au pire l’instabilité. La droite <strong>et</strong> la gauche ne sont<br />

d’accord sur rien - ni sur l’emploi, ni sur<br />

l’immigration, ni sur l’insécurité, ni sur<br />

l’éducation, ni sur la politique étrangère, ni sur la<br />

« La candidature de<br />

Bayrou est un miroir<br />

aux alou<strong>et</strong>tes »<br />

défense - comment les m<strong>et</strong>tre ensemble dans un<br />

même gouvernement ? Il faut qu’une porte soit<br />

ouverte ou fermée, il faut qu’un pays<br />

démocratique soit gouverné à droite ou à gauche.<br />

J’ajouterai que le passé de Bayrou ne plaide guère<br />

en sa faveur : il a été, notamment, un ministre de<br />

l’Education nationale bien pâle, inactif, passant<br />

ses journées à céder aux exigences syndicales <strong>et</strong><br />

réussissant, malgré cela, à m<strong>et</strong>tre un million de<br />

personnes dans la rue contre l’insignifiante<br />

réform<strong>et</strong>te à laquelle il voulait attacher son nom.<br />

Je me fonde, en eff<strong>et</strong>, sur les insuffisances notoires<br />

de la candidate socialiste <strong>et</strong> sur les réticences que<br />

peut susciter, ici ou là, <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong>. Je<br />

comprends ces réticences, je les ai moi-même<br />

éprouvées, <strong>et</strong> je peux comprendre nos amis de les<br />

éprouver.<br />

Cependant, je veux leur dire que l’heure n’est plus<br />

aux réticences <strong>et</strong> aux atermoiements. A la veille<br />

du choix décisif pour les cinq années qui viennent,<br />

où la machine France doit être remise en route,<br />

les <strong>Indépendants</strong> ne peuvent plus hésiter. Je les<br />

engage vivement à passer du “oui si” à un “oui<br />

franc <strong>et</strong> massif de conviction”. Ces dernières<br />

semaines, <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> a prêté plus<br />

d’attention que par le passé aux attentes<br />

profon<strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>Indépendants</strong>, il y a en grande<br />

partie répondu, – par exemple sur<br />

l’homoparentalité (condamnée par la Cour de<br />

Cassation le 20 février) ou sur le droit de vote <strong>des</strong><br />

étrangers. Sa proposition de création d’un<br />

ministère de l’Immigration <strong>et</strong> de l’Identité<br />

nationale ne peut que recueillir notre plein appui.<br />

Malgré les protestations de quelques-uns, elle a<br />

été approuvée par deux Français sur trois.<br />

Nous ne pouvons que donner notre adhésion au<br />

seul candidat qui – comme l’a fait <strong>Nicolas</strong><br />

<strong>Sarkozy</strong> à Perpignan le 23 février – a annoncé son<br />

intention de rem<strong>et</strong>tre l’ordre <strong>et</strong> l’autorité au<br />

premier plan : “Lorsqu’il n’y a plus de règles, plus<br />

de lois communes, plus de normes, plus de valeurs<br />

partagées, a-t-il en eff<strong>et</strong> rappelé, il n’y a plus rien<br />

pour endiguer le mal qui est en l’homme, pour<br />

analyser la violence, les instincts, les pulsions, la<br />

loi de la force, la loi <strong>des</strong> ban<strong>des</strong>, la loi <strong>des</strong> voyous.”<br />

Voilà un discours qui ne peut que nous plaire, que<br />

nous inciter à apporter notre soutien au seul<br />

candidat capable de battre la gauche – version<br />

Royal, ou version Bayrou – <strong>et</strong> à faire reculer les<br />

extrémismes de droite <strong>et</strong> de gauche.<br />

Je voudrais en terminant rendre hommage à<br />

Jacques Chirac, à l’homme de cœur qui a fait<br />

preuve d'écoute <strong>et</strong> de respect pour le <strong>CNI</strong>. Je<br />

souhaite surtout saluer la dignité <strong>et</strong> la hauteur de<br />

ses adieux aux Français, le dimanche 11 mars.<br />

Même si les <strong>Indépendants</strong> n’ont pas toujours<br />

approuvé ses propos <strong>et</strong> ses engagements, ils ne<br />

peuvent que reconnaître son courage <strong>et</strong> son<br />

patriotisme. Voilà un homme qui a aimé la<br />

France <strong>et</strong> les Français. Il s’est efforcé de les servir<br />

du mieux qu’il a pu. “J’aurais voulu bousculer<br />

davantage les conservatismes <strong>et</strong> les égoïsmes”,<br />

a-t-il, honnêtement, avoué. S’il ne l’a pas fait, ce<br />

n’est pas faute de volonté ou de caractère, c’est<br />

qu’en France, le combat contre les corporatismes,<br />

les conformismes, les idéologies rétrogra<strong>des</strong> <strong>et</strong> la<br />

pensée unique ne peuvent être menés par un seul<br />

homme, ni même par un seul parti. Il y faut une<br />

volonté nationale, qui a fait défaut à la France <strong>et</strong><br />

aux Français depuis quelque vingt-cinq ans. Il<br />

appartiendra à son successeur de s’y employer. Le<br />

mieux placé pour y réussir se nomme <strong>Nicolas</strong><br />

<strong>Sarkozy</strong>. Nous sommes déterminés à l'aider dans<br />

c<strong>et</strong>te voie.<br />

Le seul souci qui doit nous animer est l’avenir de<br />

notre pays, de nos enfants. Il faut choisir : <strong>avec</strong><br />

moi choisissez <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong>.<br />

Annick du Roscoät 3


Dossier<br />

Lal<strong>et</strong>tredu<strong>CNI</strong><br />

4<br />

Dossier<br />

D’un oui si…<br />

à un OUI de<br />

conviction à la<br />

candidature de<br />

<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong><br />

Conformément à ce qui a été annoncé lors du Conseil <strong>National</strong> du<br />

17 février, au cours duquel notre mouvement a décidé d’apporter<br />

son soutien à <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong>, Annick du Roscoät a été reçue<br />

le 20 février dernier par <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong>.<br />

L’entr<strong>et</strong>ien portait notamment sur les valeurs défendues par le <strong>CNI</strong>.<br />

La Présidente a jugé les réponses satisfaisantes pouvant ainsi entraîner un “Oui de conviction” en faveur de la candidature de<br />

<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong>.<br />

<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> est intervenu longuement devant notre Comité Directeur réuni à l’Assemblée <strong>National</strong>e le samedi 31 mars.<br />

Le soutien du <strong>CNI</strong> à <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> s’inscrit<br />

dans la logique <strong>des</strong> valeurs partagées<br />

Par<br />

Gilles Bourdouleix<br />

Député-maire de Chol<strong>et</strong><br />

Porte-parole du <strong>CNI</strong><br />

<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> croit<br />

à la France, croit au<br />

<strong>des</strong>tin de la France. La France est une Nation<br />

qui peut être fière du socle qui constitue son<br />

identité. A travers les siècles, la France s’est<br />

enrichie d’apports divers. Ce mélange doit<br />

continuer mais il doit être contenu. Surtout<br />

il faut inlassablement rappeler qu’être<br />

Français est un honneur fait de droits <strong>et</strong> de<br />

devoirs, est un attachement à une histoire <strong>et</strong><br />

est une volonté de <strong>des</strong>siner ensemble son<br />

avenir. C’est la France que propose <strong>Nicolas</strong><br />

<strong>Sarkozy</strong>, une image de la France enracinée<br />

dans les esprits <strong>et</strong> les cœurs <strong>et</strong> qui n’a pas<br />

besoin de distribuer <strong>des</strong> drapeaux pour<br />

exister.<br />

L’élection de <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> perm<strong>et</strong>tra<br />

également de réaffirmer les vraies valeurs de<br />

la société, au premier rang <strong>des</strong>quelles se<br />

place le travail. C’est le travail qui donne <strong>des</strong><br />

droits. Il est le corollaire de l’effort<br />

individuel, du courage, de l’initiative<br />

personnelle mis au service de l’intérêt<br />

collectif. La solidarité qui est la main tendue<br />

à celles <strong>et</strong> ceux qui souffrent pour un<br />

moment ou durablement ne doit pas être le<br />

moteur premier de l’action publique. Il faut<br />

rem<strong>et</strong>tre la France au travail. C’est la<br />

condition d’une générosité solidaire qui ne<br />

peut s’exprimer qu’<strong>avec</strong> une croissance<br />

soutenue.<br />

Le <strong>CNI</strong> rejoint <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> sur la<br />

conception d’un enseignement qui tire<br />

l’individu vers le haut <strong>et</strong> qui apprend à<br />

chacun le respect de l’autre. Avec la famille<br />

parfaitement repositionnée au cœur de la<br />

société, l’enseignement doit redevenir l’un<br />

<strong>des</strong> deux piliers de l’éducation.<br />

Le <strong>CNI</strong> n’oublie pas une population dont il<br />

est traditionnellement le défenseur : les<br />

agriculteurs. Ils constituent un secteur<br />

majeur de notre économie <strong>et</strong> jouent un rôle<br />

irremplaçable dans l’aménagement du<br />

territoire <strong>et</strong> la protection de l’environnement.<br />

Celle-ci est un enjeu considérable pour les<br />

années à venir. Elle ne pourra être assurée<br />

qu’<strong>avec</strong> un Président volontaire <strong>et</strong><br />

déterminé.<br />

Porteur d’un proj<strong>et</strong> pour une France forte <strong>et</strong><br />

attachée à ses valeurs, <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> peut<br />

redonner à notre pays sa mission de leader<br />

dans la construction de l’Europe. L’Europe<br />

franchira une étape déterminante si elle est<br />

bâtie sur <strong>des</strong> institutions claires,<br />

respectueuses <strong>des</strong> identités <strong>des</strong> Etats<br />

membres <strong>et</strong> <strong>avec</strong> <strong>des</strong> frontières cohérentes<br />

qui excluent la Turquie qui pourra en<br />

revanche participer à une ambitieuse<br />

politique méditerranéenne.<br />

Une France forte dans une Europe forte :<br />

c’est la condition pour que notre message<br />

humaniste soit entendu dans le monde. La<br />

promotion de nos valeurs passe aussi par<br />

c<strong>et</strong>te exigence.


Enfin, quand la candidate du PS nous entraîne<br />

vers une démocratie diluée dans les jurys<br />

populaires qui affaiblissent le système<br />

représentatif, quand le candidat de l’UDF<br />

nous condamne à une démocratie confisquée<br />

à coups de majorité à géométrie variable<br />

dont la composition échappera aux citoyens,<br />

<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> nous offre une démocratie<br />

Acteur de la vie politique chol<strong>et</strong>aise depuis de nombreuses<br />

années, Gilles Bourdouleix fut chef de cabin<strong>et</strong> de celui qui fut<br />

secrétaire général du <strong>CNI</strong> (de 1980 à 1981) l’ancien ministre <strong>et</strong><br />

député-maire de Chol<strong>et</strong>, Maurice Ligot. Il succède à ce dernier, en<br />

1995, à la ville de Chol<strong>et</strong> avant d'y être réélu en 2001 <strong>et</strong> devient<br />

en 1998 conseiller régional <strong>des</strong> Pays de la Loire. En 2002, touché<br />

par le cumul <strong>des</strong> mandats, il quitte son mandat de conseiller<br />

régional <strong>des</strong> Pays de la Loire puisqu’il est élu député du Maine-<strong>et</strong>-<br />

Loire.<br />

Homme de caractère, Gilles Bourdouleix a <strong>des</strong> prises de position<br />

franches <strong>et</strong> spontanées. Annick du Roscoät a eu l’occasion de<br />

découvrir <strong>et</strong> apprécier notamment son esprit d’indépendance <strong>et</strong><br />

son refus du “politiquement correct” puisqu’ils ont siégé<br />

ensemble au Conseil régional.<br />

Comme le <strong>CNI</strong>, il a dénoncé sans complaisance l’abandon du CPE<br />

par Dominique de Villepin lors de la crise de février 2006.<br />

régénérée parce que rééquilibrée.<br />

Le quinquennat a transformé nos institutions<br />

en plongeant plus que jamais le Président de<br />

la République, épaulé par le Gouvernement,<br />

dans l’action quotidienne. Il est urgent de<br />

redonner un rôle réel au Parlement.<br />

Complémentaires <strong>et</strong> partenaires, exécutif <strong>et</strong><br />

législatif serviront mieux notre démocratie.<br />

Gilles Bourdouleix, porte-parole du <strong>CNI</strong><br />

Pour la France,<br />

j’attends <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> !<br />

Par<br />

Christian Vanneste<br />

Député du Nord<br />

L’homme d’Etat est<br />

avant tout un homme<br />

de caractère. Et<br />

le caractère, disait<br />

le Général de Gaulle, c’est avant tout de<br />

négliger d’être abandonné par les siens…<br />

Aujourd’hui <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> n’est plus<br />

seulement le candidat de ses partisans, ni<br />

celui de l’UMP, ni même celui de la droite…<br />

Il doit, <strong>et</strong> nous devons le comprendre, être le<br />

candidat de l’ensemble <strong>des</strong> Français, au-delà<br />

<strong>des</strong> p<strong>et</strong>ites ambitions <strong>et</strong> <strong>des</strong> p<strong>et</strong>its calculs<br />

électoraux : l’intérêt suprême de la Nation<br />

est le seul qui vaille. Pour cela, j’attends qu’il<br />

applique une seule politique : le courage du<br />

bon sens.<br />

J’attends de <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> qu’il se présente<br />

devant le peuple français comme le candidat<br />

non pas d’une coterie ou de certains intérêts<br />

catégoriels mais comme celui de la Nation<br />

toute entière, représentant de l’intérêt<br />

général <strong>et</strong> du génie de notre pays.<br />

J’attends de lui qu’il continue à affirmer qu’il<br />

faut être fier de la France <strong>et</strong> agir comme un<br />

patriote.<br />

J’attends de lui qu’il rem<strong>et</strong>te de l’ordre,<br />

enfin, dans la Justice de notre pays, pour<br />

que le gouvernement <strong>des</strong> hommes <strong>et</strong> la<br />

gestion <strong>des</strong> choses soient le fait <strong>des</strong> élus<br />

légitimes, <strong>et</strong> que <strong>des</strong> erreurs terribles comme<br />

Outreau n’existent plus.<br />

J’attends de lui qu’il garantisse la liberté<br />

d’expression de notre démocratie, bien<br />

malmenée par les extrémistes communautaires<br />

de toutes parts.<br />

J’attends de lui qu’il fasse preuve de générosité<br />

<strong>et</strong> de solidarité envers l’immense majorité de<br />

ceux qui souffrent en silence, ceux dont le<br />

mérite n’a été récompensé que par l’indifférence<br />

<strong>et</strong> qui n’ont pu accéder au rang de minorité<br />

privilégiée.<br />

J’attends de lui, qu’il continue à avoir le<br />

courage de réformer notre économie qui,<br />

<strong>avec</strong> plus de 45 % de prélèvements obligatoires,<br />

une d<strong>et</strong>te de plus de deux milles milliards <strong>et</strong><br />

une fonction publique pléthorique au regard<br />

de nos voisins européens, est une économie<br />

structurellement socialiste.<br />

La République irréprochable que défend<br />

<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> ouvrira c<strong>et</strong>te voie.<br />

Pour gagner, la France a besoin de <strong>Nicolas</strong><br />

<strong>Sarkozy</strong> ; pour gagner, <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> a<br />

besoin du <strong>CNI</strong> ; pour gagner, le <strong>CNI</strong> a besoin<br />

de chacun d’entre vous.<br />

En mai 2006, confronté au problème de l’accueil <strong>des</strong> gens du<br />

voyage, Gilles Bourdouleix a lancé une pétition auprès <strong>des</strong><br />

maires de France afin que ces derniers aient autorité pour<br />

obliger la police nationale à intervenir en cas d'occupation<br />

illégale d'un terrain par les gens du voyage. Ces derniers<br />

avaient en eff<strong>et</strong> refusé de s'installer sur le terrain d'accueil mis<br />

à leur disposition. Face au refus de la police d'intervenir, le<br />

maire avait assigné les gens du voyage en référé <strong>et</strong> avait<br />

annoncé qu'il démissionnerait de ses fonctions de maire si le<br />

référé ou l'usage de la force publique n'étaient pas appliqués. Il<br />

estimait en eff<strong>et</strong> qu’il n’avait “pas les moyens de faire régner<br />

l'ordre dans sa commune”. Il a naturellement obtenu<br />

satisfaction.<br />

Gilles Bourdouleix est un “homme de terrain” qui défend<br />

l’esprit de la “démocratie de proximité”. Il est au service de<br />

ses concitoyens <strong>et</strong> en harmonie <strong>avec</strong> les idées qu’il défend.<br />

J’attends de lui qu’il ait le bon sens de s’opposer<br />

fermement au mariage homosexuel <strong>et</strong> à<br />

l’adoption par les homosexuels, au nom de<br />

l’enfant que nous avons le devoir de préserver.<br />

Il n’y a pas, dans notre société, de droit à<br />

l’enfant ; il y a, en revanche, l’intérêt de<br />

l’enfant…<br />

J’attends de lui qu’il ait le courage du bon<br />

sens : celui qui consiste à penser que l’on ne<br />

peut avoir la même politique européenne à<br />

six ou à vingt-sept, celui qui consiste à<br />

affirmer que l’on ne peut garantir <strong>des</strong><br />

régimes spéciaux de r<strong>et</strong>raites qui sonnent<br />

comme <strong>des</strong> privilèges d’ancien régime, celui<br />

qui consiste à réformer la représentation<br />

syndicale française pour qu’elle soit, enfin,<br />

réaliste <strong>et</strong> responsable.<br />

J’attends que <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> applique la<br />

politique pour laquelle il sera élu. Le courage<br />

sera alors son moyen le plus sûr. Le bon sens<br />

sera son aiguillon incontestable.<br />

Dans c<strong>et</strong>te campagne, je me bats pour<br />

ces valeurs, certes exigeantes, mais<br />

déterminantes pour notre pays. J’attends de<br />

<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> <strong>et</strong> de ses partisans qu’ils fassent<br />

de même.<br />

Soyons-en sûr, la France alors, r<strong>et</strong>rouvera la<br />

lueur de l’espérance…<br />

Dossier<br />

5


Dossier<br />

Lal<strong>et</strong>tredu<strong>CNI</strong><br />

6<br />

Dossier<br />

Pour la défense de nos valeurs<br />

républicaines<br />

Par<br />

Edouard Leveau<br />

Député-maire<br />

de Dieppe<br />

Sous la V ème République,<br />

le Président<br />

définit les gran<strong>des</strong><br />

orientations politiques,<br />

il est le garant<br />

<strong>des</strong> institutions, c’est lui qui représente la<br />

France sur la scène internationale, il mène la<br />

politique étrangère de la France. Voilà en<br />

résumé le rôle que le futur Président de la<br />

République est appelé à jouer. Sans doute<br />

convient-il d’ajouter le devoir de mémoire<br />

dans les missions du chef de l’Etat.<br />

La simultanéité <strong>des</strong> élections présidentielles<br />

<strong>et</strong> les législatives nous oblige à rappeler le<br />

rôle du Président qui est élu par tous les<br />

Français. Il s’agit du fameux rendez-vous<br />

entre un homme <strong>et</strong> l’ensemble de la nation.<br />

Cela nécessite de notre part de la cohérence,<br />

un candidat à la présidentielle nous soum<strong>et</strong><br />

un proj<strong>et</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> gran<strong>des</strong> lignes qui n’ont rien<br />

à voir <strong>avec</strong> un programme électoral. Ce sont<br />

les partis politiques qui élaborent <strong>des</strong><br />

Pour moi, <strong>Sarkozy</strong> est un Indépendant<br />

Par<br />

Philippe Dominati<br />

Sénateur de Paris<br />

Fidèle à son histoire,<br />

le <strong>CNI</strong> a toujours<br />

contribué à promouvoir<br />

<strong>des</strong> réformes<br />

courageuses <strong>et</strong> nécessaires. Parmi les<br />

candidats, <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> apparaît comme<br />

le plus proche de c<strong>et</strong> état d’esprit libre <strong>et</strong><br />

indépendant.<br />

Au cours de ses différents mandats au sein<br />

du Gouvernement, il a en eff<strong>et</strong> prouvé sa<br />

singularité par rapport à sa famille politique.<br />

Préconisant une “autre politique”, il s’est<br />

imposé comme le dirigeant le plus<br />

réformateur de l’UMP, <strong>et</strong> le plus audacieux<br />

sur le plan économique. Favorable à une<br />

politique plus libérale, il a, à plusieurs<br />

reprises, manifesté sa différence <strong>avec</strong> la<br />

politique menée par le Gouvernement.<br />

programmes (il s’agit souvent de vastes<br />

catalogues de promesses électorales) qui<br />

alimenteront le travail <strong>des</strong> parlementaires<br />

après les élections législatives <strong>et</strong> la<br />

nomination du 1 er ministre <strong>et</strong> <strong>des</strong> membres<br />

du Gouvernement.<br />

Nos propositions au candidat <strong>Nicolas</strong><br />

<strong>Sarkozy</strong> visent à enrichir son proj<strong>et</strong><br />

présidentiel <strong>et</strong> à soutenir certaines<br />

orientations de celui-ci.<br />

Tout d’abord, il y a la question européenne. Les<br />

institutions <strong>et</strong> le fonctionnement de l’Union<br />

Européenne, ses limites géographiques sont<br />

<strong>des</strong> suj<strong>et</strong>s sur lesquels il faut que la France<br />

ait une position claire <strong>et</strong> que nos concitoyens<br />

soient consultés par référendum sur c<strong>et</strong>te<br />

question essentielle pour leur avenir.<br />

Dans le domaine <strong>des</strong> institutions, il est<br />

impératif d’élaborer un véritable statut de<br />

l’élu afin de renouveler l’intérêt de nos<br />

compatriotes pour l’exercice de mandats<br />

effectifs. Il n’est pas bon qu’à tous les<br />

niveaux, seuls les fonctionnaires, fussent-ils<br />

anciens élèves de l’ENA, puissent se<br />

présenter aux élections sans rencontrer de<br />

difficultés particulières dans le déroulement<br />

de leur carrière professionnelle.<br />

Comme nous, <strong>Indépendants</strong>, <strong>Nicolas</strong><br />

<strong>Sarkozy</strong> a pour ambition de rétablir certains<br />

fondamentaux, essentiels à nos yeux pour<br />

sortir la France de son atonie actuelle.<br />

La maîtrise de la d<strong>et</strong>te publique, la baisse<br />

<strong>des</strong> prélèvements obligatoires, qu’il entend<br />

réduire de 4 points, mais aussi le choix de<br />

l’âge de la r<strong>et</strong>raite pour perm<strong>et</strong>tre à chacun<br />

de travailler comme il le souhaite : autant<br />

de mesures préconisées depuis <strong>des</strong> années<br />

par la droite silencieuse, celle <strong>des</strong> classes<br />

moyennes <strong>et</strong> de la France qui travaille, dont<br />

le <strong>CNI</strong> s’est toujours fait le relais.<br />

Au cœur du programme économique de<br />

<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong>, <strong>avec</strong> lequel je suis<br />

globalement en phase, l’obligation d’un<br />

service minimum pour les services publics <strong>et</strong><br />

la liberté de travailler font depuis longtemps<br />

partie <strong>des</strong> idées que nous défendons.<br />

Candidat de la “rupture”, il prône la réforme<br />

de l’administration publique <strong>et</strong> rej<strong>et</strong>te une<br />

conception jacobine de l’Etat dont la France<br />

n’a aujourd’hui plus ni les moyens ni l’envie.<br />

Partisans du “Oui” au référendum sur la<br />

constitution européenne, les <strong>Indépendants</strong><br />

se sont toujours engagés, historiquement,<br />

Il convient également de moderniser notre<br />

fiscalité afin de l’adapter aux réalités de<br />

l’économie, par exemple en étudiant la<br />

création d’une TVA sociale <strong>et</strong> bien entendu<br />

de cesser d’alourdir la fiscalité qui est trop<br />

lourde pour les classes moyennes, un<br />

abattement sur la résidence principale pour<br />

le calcul de l’ISF est plus que souhaitable.<br />

En dernier lieu, le président doit<br />

impérativement intégrer le développement<br />

durable <strong>et</strong> l’écologie dans son proj<strong>et</strong> afin<br />

d’en faire la priorité de son mandat. Il faut<br />

que la charte de l’environnement, initiée par<br />

Jacques Chirac, soit appliquée en France <strong>et</strong><br />

que notre pays soit le moteur d’une prise de<br />

conscience <strong>et</strong> d’un engagement mondial en<br />

faveur de l’environnement.<br />

La cohésion <strong>et</strong> l’unité de la Nation seront<br />

sans doute au cœur <strong>des</strong> préoccupations du<br />

prochain Président face à la montée <strong>des</strong><br />

intégrismes <strong>et</strong> <strong>des</strong> extrémismes.<br />

<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> doit s’imposer comme le<br />

seul candidat ayant la capacité de<br />

rassembler le peuple français, de préserver<br />

nos valeurs républicaines <strong>et</strong> d’assurer le<br />

rayonnement de la France dans le monde.<br />

en faveur de l’intégration européenne. Un<br />

engagement partagé par <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong>,<br />

qui a fait de la résolution de la crise<br />

institutionnelle que traverse l’Europe depuis<br />

les “Non” français <strong>et</strong> hollandais la priorité de<br />

sa politique étrangère.<br />

Au premier plan de ses propositions<br />

concrètes pour faire avancer l’Europe<br />

figurent l’adoption d’un traité simplifié, voté<br />

par le Parlement, <strong>et</strong> la définition de<br />

frontières européennes claires, dont la<br />

Turquie ne fait pas partie.<br />

Il n’y a pas d’autre voie pour la France<br />

qu’une politique résolument libérale <strong>et</strong><br />

européenne.<br />

En rompant <strong>avec</strong> l’immobilisme qui<br />

conduit la France à la faillite, <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong><br />

s’impose comme le candidat du changement<br />

auquel les Français aspirent aujourd’hui.<br />

Depuis <strong>des</strong> décennies, nous attendons un<br />

candidat de la droite décomplexée. Il serait<br />

dommage que le <strong>CNI</strong> ne s’associe pas à c<strong>et</strong>te<br />

ambition.


Le <strong>CNI</strong> <strong>avec</strong> <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong><br />

Une heure pour convaincre le <strong>CNI</strong><br />

Conformément au souhait de <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong>, le Comité Directeur du <strong>CNI</strong> a eu le plaisir de le recevoir lors de la réunion qui s’est<br />

tenue le 31 mars dernier à l’Assemblée <strong>National</strong>e.<br />

Annick du Roscoät a rappelé lors de son intervention que “les responsables du <strong>CNI</strong> étaient <strong>des</strong> femmes <strong>et</strong> hommes de convictions,<br />

libres <strong>et</strong> responsables, imperméables aux mo<strong>des</strong> éphémères, soucieux du bien commun”.<br />

Elle a par ailleurs insisté sur “les quatre thèmes qui forment la colonne vertébrale de notre mouvement à savoir :<br />

la liberté, la responsabilité, le progrès <strong>et</strong> l’indépendance”.<br />

<strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> a répondu sans détours aux attentes <strong>et</strong> préoccupations <strong>des</strong> <strong>Indépendants</strong>.<br />

(Extraits)<br />

La Liberté économique<br />

Annick du Roscoät a défendu<br />

“la possibilité d’entreprendre sans être<br />

soumis à la pesanteur d’une administration<br />

tentaculaire <strong>et</strong> par le droit de profiter<br />

<strong>des</strong> fruits de son effort sans en être<br />

dépossédé par l’Etat”.<br />

Elle a ainsi rappelé que le <strong>CNI</strong> souhaitait<br />

notamment :<br />

• La revalorisation culturelle du travail,<br />

qu’il soit manuel ou intellectuel.<br />

• La création d’une TVA sociale.<br />

• La maîtrise de la d<strong>et</strong>te publique <strong>et</strong><br />

l’abaissement <strong>des</strong> prélèvements<br />

obligatoires : conditions essentielles à<br />

l’avenir de notre pays.<br />

• La suppression de l’ISF.<br />

• La liberté de travailler plus pour gagner<br />

plus.<br />

• L’harmonisation <strong>des</strong> législations fiscales <strong>et</strong><br />

sociales en Europe.<br />

• La gestion participative afin de réconcilier<br />

le travail <strong>et</strong> le capital.<br />

• Et bien entendu le service minimum en<br />

cas de grève, “pouvoir se déplacer est une<br />

liberté essentielle”.<br />

N.S. : La priorité <strong>des</strong> priorités est<br />

de revaloriser le travail<br />

(…) ”Le travail est au cœur de mon proj<strong>et</strong><br />

présidentiel. La crise morale française porte<br />

un nom : c'est la crise du travail. C’est lui qui<br />

est créateur d’emplois, <strong>et</strong> pas le partage du<br />

travail. Le travail crée le travail. Il faut donc<br />

récompenser le travail, créer de l’activité,<br />

favoriser la croissance. Et ce sont les<br />

réformes qui feront la croissance, pas les<br />

économies budgétaires. Notre premier<br />

grand problème est celui du pouvoir<br />

d’achat. Pourquoi avons-nous, depuis quinze<br />

>>><br />

Dossier 7


Dossier<br />

Lal<strong>et</strong>tredu<strong>CNI</strong><br />

8<br />

>>><br />

Dossier<br />

ans, un taux de croissance inférieur de 1 % à<br />

celui <strong>des</strong> meilleurs <strong>des</strong> pays libres ? Parce<br />

que les salaires sont trop bas, les charges<br />

trop lour<strong>des</strong>, la pression fiscale trop élevée.<br />

Les 35 heures ont servi de prétexte à la<br />

rigueur salariale <strong>et</strong> creusé le déficit de l’Etat.<br />

17 <strong>des</strong> 22 milliards d’allègements de charges<br />

servent à les payer.” (…)<br />

(…) ”Je ferai en sorte que les revenus du travail<br />

soient toujours supérieurs aux ai<strong>des</strong> sociales<br />

<strong>et</strong> que les titulaires d'un minimum social<br />

aient une activité d'intérêt général afin<br />

d'inciter chacun à prendre un emploi plutôt<br />

qu'à vivre de l'assistanat.” (…)<br />

La TVA sociale ? A expérimenter<br />

(…) “C'est un suj<strong>et</strong> extrêmement difficile sur<br />

lequel je suis, à vrai dire, très hésitant. Je<br />

regarde ce que fait Angela Merkel. Je sais<br />

qu'au Danemark la TVA est à 25%. J’écoute,<br />

je réfléchis. Peut-être qu'une solution serait<br />

d'en parler <strong>avec</strong> nos partenaires européens.<br />

Osons au moins poser la question car il ne<br />

doit pas exister de suj<strong>et</strong>s tabous sur les<br />

suj<strong>et</strong>s économiques. Demandons-nous si<br />

taxer nos importations comme le fait la TVA<br />

sociale est une idée pour financer nos<br />

systèmes sociaux.”(…)<br />

Il a suggéré “d’expérimenter la TVA sociale<br />

sur un ou deux secteurs”.<br />

Il faut réduire la d<strong>et</strong>te<br />

(…) “La France doit réduire ses dépenses<br />

publiques mais elle n’a pas besoin d’une<br />

cure d’austérité de plus, elle a d'abord<br />

besoin d’une politique de réformes <strong>et</strong> de<br />

croissance.<br />

Je vous propose une politique d’efforts <strong>et</strong><br />

non une politique de sacrifices. (…)<br />

Je suis venu vous proposer de tailler dans la<br />

dépense improductive <strong>et</strong> de donner la priorité<br />

à l’investissement. (…)<br />

Je suis venu vous proposer de pourchasser<br />

tous les gaspillages, de supprimer tous les<br />

organismes qui ne servent à rien, de liquider<br />

toutes les politiques inefficaces, de combattre<br />

toutes les frau<strong>des</strong>, de réformer l’Etat pour<br />

qu’il soit plus concentré sur ses missions<br />

essentielles, d’augmenter la productivité <strong>des</strong><br />

services publics. (…)<br />

Je suis venu vous proposer de respecter une<br />

règle simple : les dépenses courantes doivent<br />

être intégralement financées par l’impôt,<br />

les dépenses d’investissement peuvent<br />

être financées par l’emprunt”. (…)<br />

“Je m'engage à ramener la d<strong>et</strong>te en <strong>des</strong>sous<br />

<strong>des</strong> 60 % du PIB d'ici 2012, <strong>et</strong> à créer les<br />

conditions qui nous perm<strong>et</strong>tent d'inscrire<br />

une “règle d'or” dans la Constitution : aucun<br />

déficit budgétaire autorisé si ce n'est pour<br />

<strong>des</strong> dépenses d'investissement”. (…)<br />

(…) ”Il y a 450 000 fonctionnaires qui partent<br />

à la r<strong>et</strong>raite d’ici à 2012, il faut qu’on en<br />

remplace un sur deux. On ne licencie<br />

personne. On en remplace un sur deux.” (…)<br />

“Depuis 1980 on a créé 1 million de postes<br />

de fonctionnaires dans notre pays. (…)<br />

Comme il y a beaucoup de fonctionnaires, ils<br />

sont mal payés, mal considérés, mal respectés.<br />

Je veux donc qu’on économise en remplaçant<br />

un fonctionnaire sur deux.” (…)<br />

Il n’y aura pas de suppression de<br />

l’ISF<br />

(…) “Il n’y aura pas de suppression de l’ISF si<br />

je suis Président de la République. Il est normal<br />

que ceux qui ont les plus gros patrimoines<br />

paient davantage. En revanche, je crois à un<br />

bouclier fiscal à 50 % intégrant la contribution<br />

sociale généralisée (CSG) <strong>et</strong> la contribution<br />

au remboursement de la d<strong>et</strong>te sociale<br />

(CRDS). Autrement dit, nul ne paiera au fisc<br />

plus que la moitié de ce qu’il a gagné. Il faut<br />

faire revenir les patrimoines <strong>et</strong> créer une<br />

nouvelle génération de capitalistes familiaux,<br />

qui investissent dans les PME <strong>et</strong> au service de<br />

l’emploi. J’entends donc donner à ceux qui<br />

paient l’ISF la possibilité de déduire de c<strong>et</strong><br />

impôt, par exemple jusqu’à 50 000 euros, à<br />

condition de l’investir dans les PME. Je veux<br />

que tous ceux qui ont <strong>des</strong> proj<strong>et</strong>s puissent<br />

les financer <strong>et</strong> pas seulement dans la hightech<br />

ou dans Intern<strong>et</strong>.” (…)<br />

Un service minimum garanti<br />

(…) “Je souhaite une loi sur le service minimum<br />

dès le mois de juin 2007. Je souhaite en<br />

outre qu'une loi impose le vote à bull<strong>et</strong>ins<br />

Ouvrir l’école à la liberté<br />

Annick du Roscoät a rappelé un <strong>des</strong><br />

chevaux de bataille du <strong>CNI</strong> qui est<br />

“le libre choix de l’école qu’elle soit<br />

publique ou privée”.<br />

“Nous demandons depuis longtemps la<br />

suppression de la carte scolaire <strong>et</strong> la création<br />

d’un chèque éducation. Nous réaffirmons le<br />

principe qui veut que l’éducation revienne aux<br />

parents, tandis que l’instruction <strong>et</strong> la<br />

formation doivent êtres assurées dans le cadre<br />

de l’école” a-t-elle indiqué.<br />

N.S. : (…) ”Nous ne pouvons nous<br />

résoudre à obliger <strong>des</strong> enfants méritants,<br />

qui n’ont ni les moyens, ni les relations<br />

pour s’affranchir de la carte scolaire, à fréquenter<br />

<strong>des</strong> établissements médiocres pour<br />

afficher un semblant de mixité sociale <strong>et</strong><br />

scolaire.<br />

Je propose que chaque famille ait le choix de<br />

l’établissement scolaire de son enfant. C’est<br />

la conséquence logique de l’autonomie <strong>et</strong> de<br />

secr<strong>et</strong>s dans les 8 jours du déclenchement<br />

d'une grève dans une entreprise, une université,<br />

une administration.<br />

Je crois dans la démocratie sociale. Je crois<br />

dans le dialogue, dans la négociation, dans<br />

le paritarisme. Mais je refuse la prise<br />

d'otages, les blocages, les archaïsmes, la<br />

violence, la loi du plus fort… <strong>et</strong> le manque<br />

de courage !” (…)<br />

la diversification <strong>des</strong> établissements. La carte<br />

scolaire a été créée en 1963. Est-il si<br />

inconvenant en 2007 de vouloir s’en<br />

affranchir, alors que plus aucun pays en<br />

Europe ne la pratique ?<br />

Je propose que chaque établissement ait<br />

progressivement la liberté de recruter <strong>des</strong><br />

enfants en dehors de son secteur. Mais qu’il<br />

ait aussi le devoir de veiller à respecter une<br />

diversité sociale <strong>et</strong> géographique dans ses<br />

effectifs.” (…)


1er rang de gauche à droite : Gilles Bourdouleix, député, porte-parole du <strong>CNI</strong>, Brice Hortefeux, ministre chargé <strong>des</strong> Collectivités locales, Edouard Leveau, député, vice-président<br />

du <strong>CNI</strong> <strong>et</strong> Christian Vanneste, député, vice-président du <strong>CNI</strong><br />

La promotion de la francophonie<br />

Présidente du Haut Comité <strong>National</strong> de la<br />

Francophonie, dont 52 ambassadeurs sont<br />

membres d’honneur, Annick du Roscoät a<br />

vivement encouragé la promotion de la<br />

francophonie “qui n’est pas une notion<br />

désuète <strong>et</strong> a toute sa place y compris<br />

dans l’hexagone. Parler le français est un<br />

devoir pour toute personne vivant sur<br />

notre territoire, c’est la première forme<br />

d’intégration. Francophonie <strong>et</strong><br />

intégration figurent au rang de nos<br />

priorités”.<br />

“Le renforcement du sentiment<br />

d’appartenance à une communauté<br />

historique <strong>et</strong> culturelle qui nous unit dans<br />

ce beau pays de France”. Elle lui a ainsi<br />

demandé d’apporter son éclairage sur le<br />

proj<strong>et</strong> de création d’un ministère de<br />

l’immigration <strong>et</strong> de l’identité nationale.<br />

N.S. : (…) “Dans le patrimoine que nous<br />

avons reçu en héritage, le plus précieux est<br />

notre langue. La France c’est une langue,<br />

une langue qu’elle m<strong>et</strong> à la disposition de<br />

tous les hommes. (…)<br />

Le français c’est l’âme de la France, c’est son<br />

esprit, c’est sa culture, c’est sa pensée, c’est<br />

sa liberté. (…)<br />

Nous avons le devoir pour nos enfants, pour<br />

l’avenir de la civilisation mondiale, pour la<br />

défense d’une certaine idée de l’homme, de<br />

promouvoir la langue française.<br />

Si je suis élu, je m<strong>et</strong>trai la francophonie au<br />

rang <strong>des</strong> priorités diplomatiques de la<br />

France.<br />

Je veillerai à ce que dans les entreprises<br />

installées sur le territoire français la langue<br />

de travail soit le français dès lors qu’il n’y a<br />

aucune nécessité économique ou<br />

commerciale qui oblige à s’exprimer dans<br />

une autre langue.” (…)<br />

(…) “Il y a une identité française, une<br />

identité nationale dans laquelle nous nous<br />

reconnaissons.<br />

Je continuerai à parler de l’identité nationale<br />

parce que je crois que l’identité nationale<br />

pour un peuple c’est quelque chose<br />

d’essentiel. (…) A nous contester le droit de<br />

parler de notre identité nous créons les<br />

conditions d'une crise identitaire. Nous ne<br />

savons plus qui nous sommes parce que<br />

nous n'avons plus le droit de parler de ce que<br />

nous sommes.<br />

Je continuerai donc de parler de l’identité<br />

nationale parce que c’est un suj<strong>et</strong> qui<br />

concerne tous les Français, parce que je me<br />

fais une haute idée de la France, parce que je<br />

n’ai pas honte de mon pays, parce que je<br />

n’ai pas honte de ses valeurs, de sa culture,<br />

parce que je n'ai pas à m'excuser d'être<br />

Français, parce qu’au contraire j’en suis fier,<br />

parce que j’aime la France pour ce qu’elle<br />

m’a donné en partage, pour ce qu’elle m’a<br />

permis de devenir. >>><br />

Dossier<br />

9


Dossier<br />

Lal<strong>et</strong>tredu<strong>CNI</strong><br />

10<br />

Dossier<br />

>>><br />

Je continuerai à parler de l’immigration en<br />

posant le problème de l’identité nationale<br />

parce que ce que nous avons de plus<br />

précieux à offrir à tous ceux qui veulent vivre<br />

en France, c’est la fierté d’être Français qui<br />

est bien davantage qu’un statut juridique, <strong>et</strong><br />

parce que le partage de c<strong>et</strong>te identité qui est<br />

la nôtre, <strong>avec</strong> la culture, la langue, les<br />

La responsabilité<br />

Annick du Roscoät a rappelé que<br />

“chaque individu <strong>et</strong> plus<br />

particulièrement tout responsable<br />

politique doit participer au devenir<br />

de la nation.<br />

Notre choix de société repose sur deux<br />

piliers : l’Etat <strong>et</strong> la famille.<br />

L’Etat doit répondre au principe de<br />

subsidiarité. Il doit assumer ses fonctions<br />

régaliennes : la justice <strong>et</strong> l’ordre. L’Homme<br />

a <strong>des</strong> droits assortis à <strong>des</strong> devoirs. Il est<br />

responsable de ses actes. Les crimes <strong>et</strong><br />

délits doivent êtres sanctionnés pour tous.<br />

Nous saluons l’action que vous avez eue au<br />

ministère de l’Intérieur tout en nous<br />

inquiétant de l’augmentation de la violence<br />

valeurs qui la fondent est la condition de<br />

leur intégration réussie.<br />

Comment réussir l'intégration de ceux que<br />

nous accueillons si nous ne prenons pas la<br />

peine de leur parler du pays où ils veulent<br />

vivre ?<br />

Je dis cela parce que la France que j’aime est<br />

physique “gratuite” contre les personnes.<br />

Nous estimons que le chef de l’Etat, tout en<br />

respectant la liberté <strong>des</strong> choix individuels, a<br />

le devoir de réserver les faveurs de l’Etat,<br />

notamment fiscales, aux familles qui offrent<br />

les meilleures garanties de stabilité <strong>et</strong> de<br />

natalité. C’est pour un responsable une<br />

simple question de prévoyance. Les eff<strong>et</strong>s<br />

d’une politique démographique défaillante<br />

engendrent <strong>des</strong> dépenses sociales<br />

infiniment plus importantes que le coût<br />

d’une politique familiale bien comprise <strong>et</strong><br />

régulièrement menée. Pourquoi ne pas<br />

imaginer un droit opposable à la garde<br />

d’enfants ? Aidons les familles à assumer la<br />

responsabilité de leur <strong>des</strong>tin <strong>et</strong> de leur<br />

élargissement, inversons la pyramide <strong>des</strong><br />

âges.<br />

Gouverner c’est prévoir. Malgré toute<br />

l’imagination dont nous pourrons faire<br />

preuve, nous ne pourrons pas indéfiniment<br />

faire face aux dépenses engendrées par le<br />

vieillissement de la population. Comment<br />

accepter de se décharger sur les<br />

générations qui nous suivent ?”<br />

N.S. : La Famille est un pilier de la<br />

société<br />

(…) “Je veux rappeler le rôle central <strong>des</strong><br />

familles dans la construction de toute<br />

personnalité. Toutes les familles, sans a<br />

priori, sans jugement de valeur, pourvu<br />

qu’elles soient un lieu de transmission de<br />

repères moraux <strong>et</strong> affectifs. Ne nous voilons<br />

pas la face : la crise de la famille est une<br />

cause majeure de difficultés pour beaucoup<br />

de nos jeunes <strong>et</strong> l’origine de nombreuses<br />

souffrances.<br />

Je veux aider les familles à chacune <strong>des</strong><br />

étapes de leur vie : pendant la maternité, en<br />

allongeant la durée du congé maternité<br />

pour les deux premiers enfants pour les<br />

femmes qui le souhaitent ; à la naissance du<br />

premier enfant, en attribuant <strong>des</strong> allocations<br />

familiales dès le premier enfant ; pendant la<br />

p<strong>et</strong>ite enfance, en réglant une fois pour<br />

toutes le problème de la garde <strong>des</strong> enfants<br />

de moins de trois ans <strong>et</strong> en perm<strong>et</strong>tant ainsi<br />

aux femmes de mieux concilier leur vie de<br />

femme, de mère <strong>et</strong> leur vie professionnelle ;<br />

pendant la scolarité, en créant <strong>des</strong> étu<strong>des</strong><br />

une France ouverte <strong>et</strong> accueillante, une<br />

France généreuse <strong>et</strong> fraternelle, <strong>et</strong> que, pour<br />

qu’elle le reste, il ne faut pas que<br />

l’immigration soit ressentie comme une<br />

menace sur son identité.” (…)<br />

dirigées dans tous les établissements<br />

scolaires pour que les enfants rentrent chez<br />

eux leurs devoirs faits ; pendant l’éducation<br />

<strong>des</strong> enfants en donnant <strong>des</strong> droits à une<br />

pension de r<strong>et</strong>raite aux femmes qui se<br />

consacrent exclusivement à l’éducation de<br />

leurs enfants ; à la fin de la vie en créant une<br />

cinquième branche de la protection sociale<br />

nous obligeant à consacrer les moyens<br />

nécessaires à la prise en charge de la<br />

dépendance dans les meilleures conditions<br />

possibles, <strong>et</strong> en créant un congé de solidarité<br />

familiale rémunéré perm<strong>et</strong>tant à chacun<br />

d’entre nous d’accompagner un proche en<br />

fin de vie. (…)<br />

Je veux que la garde d’enfant soit un droit<br />

garanti pour chaque famille mais que<br />

chaque famille ait la liberté de choisir son<br />

mode de garde. Je propose également de<br />

rendre opposable le droit à la garde de tout<br />

enfant de moins de trois ans.<br />

Je veux aider les familles à assumer leur<br />

mission éducative en allant vers celles qui<br />

ont <strong>des</strong> difficultés, <strong>et</strong> en responsabilisant<br />

celles qui y ont renoncé par la mise sous<br />

tutelle <strong>des</strong> allocations familiales <strong>et</strong> de<br />

l’allocation de rentrée scolaire.<br />

Je sais que l’éducation est un art difficile.<br />

Mais je sais aussi que toute famille peut<br />

comprendre qu’on lui demande <strong>des</strong><br />

comptes. C’est pourquoi les parents<br />

d’enfants délinquants seront convoqués par<br />

la justice afin de rendre compte de la<br />

manière dont ils s’occupent de leurs enfants.<br />

Je veux que l’école r<strong>et</strong>rouve son rôle dans la<br />

transmission <strong>des</strong> valeurs.<br />

Je veux une école qui transm<strong>et</strong>te d’abord le<br />

respect <strong>des</strong> maîtres. C’est d’avoir cru que<br />

quand le maître ordonne, il exploite ; que<br />

quand le maître sanctionne, il méprise ; que<br />

quand le maître fait refaire, il humilie. Ce<br />

n’est pas passéiste de vouloir une école où<br />

l’on se lève quand le professeur entre dans la<br />

classe.” (…)<br />

(…) “Je supprimerai les droits de donation <strong>et</strong><br />

de succession pour que les familles, à<br />

l'exception <strong>des</strong> plus riches, puissent<br />

transm<strong>et</strong>tre librement le fruit du travail de<br />

toute leur vie à leurs enfants.” (…)


Pour une France forte dans une Europe<br />

indépendante<br />

Annick du Roscoät a rappelé que le <strong>CNI</strong><br />

s’est prononcé en faveur de la ratification<br />

du traité instituant une Constitution pour<br />

l’Europe. Mais elle a indiqué que le <strong>CNI</strong> a<br />

hésité :<br />

“l’Europe que nous voulons est<br />

composée de pays ayant en commun<br />

une culture <strong>et</strong> une histoire.<br />

Si nous sommes pour un partenariat<br />

privilégié <strong>avec</strong> la Turquie, nous sommes<br />

<strong>et</strong> avons toujours été opposés à son<br />

entrée dans la communauté<br />

Européenne”.<br />

N.S. : La Turquie, c’est l’Asie Mineure<br />

(…) ”Je veux une Europe qui ait une<br />

existence politique, <strong>et</strong> qui ait une identité, <strong>et</strong><br />

par conséquent une Europe qui ait <strong>des</strong><br />

Le progrès, un défi à relever<br />

“Notre souci constant est de lier la<br />

recherche du progrès social au respect<br />

<strong>des</strong> valeurs traditionnelles, en particulier<br />

celles de la famille <strong>et</strong> de valeurs<br />

pérennes : l’éthique.<br />

Nous agissons au service de l’homme,<br />

conscients du devoir de fraternité compris<br />

dans un esprit de solidarité <strong>et</strong> non pas<br />

d’assistanat. Il ne peut y avoir de progrès<br />

social sans progrès économique car lui seul<br />

perm<strong>et</strong> à l’individu d’accéder à la dignité.<br />

Nous voulons assurer le progrès pour<br />

chacun dans les domaines de la santé, de<br />

l’emploi, de l’environnement.<br />

Environnement qui passe par une<br />

reconnaissance du monde paysan dont le<br />

rôle est primordial. Ils connaissent la<br />

nature, la faune <strong>et</strong> la flore, qui mieux<br />

qu’eux peut les gérer. Nous souhaitons que<br />

L’indépendance<br />

Annick du Roscoät a souligné l’attachement<br />

du <strong>CNI</strong> à la notion d’indépendance.<br />

“C’est notre souffle. <strong>Indépendants</strong>, car<br />

libres <strong>et</strong> responsables, les membres du<br />

<strong>CNI</strong> rej<strong>et</strong>tent toute domination que ce<br />

soit celle dictée par les lobbies ou par<br />

<strong>des</strong> groupes de pression.<br />

Nous sommes indépendants dans le respect<br />

<strong>des</strong> autres parce que la réussite collective<br />

ne peut être que le produit <strong>des</strong> réussites<br />

frontières. Je veux une Europe où tous les<br />

pays du monde, fussent-ils démocratiques,<br />

n’aient pas vocation à entrer. La Turquie, qui<br />

n’est pas un pays européen, n’a pas sa place<br />

à l'intérieur de l'Union Européenne. L'Europe<br />

les agriculteurs puissent vivre du produit de<br />

leur travail. Ne peut-on imaginer qu’ils<br />

bénéficient directement de certaines<br />

actions telles que le tourisme cynégétique<br />

<strong>et</strong> halieutique.<br />

Comment adm<strong>et</strong>tre que ceux qui ont<br />

travaillé durement toute leur vie, touchent<br />

à la r<strong>et</strong>raite moins que le RMI” a indiqué<br />

Annick du Roscoät.<br />

N.S. : L’agriculture française, un<br />

atout économique majeur<br />

(…) “L’agriculture française est un atout<br />

économique majeur. Si nous voulons qu’elle<br />

demeure forte <strong>et</strong> attractive, alors il n’est pas<br />

possible de ravaler les agriculteurs au rang<br />

de “jardiniers de la nature”, ni d’accepter<br />

<strong>des</strong> baisses de revenus effarantes qui non<br />

seulement paupérisent les exploitants, mais<br />

individuelles. Nous représentons la droite<br />

silencieuse, consciente de ses devoirs,<br />

respectueuse <strong>des</strong> institutions. Nous aimons<br />

notre pays, respectons son drapeau <strong>et</strong> son<br />

hymne national. Vous avez permis à la<br />

droite de s’affirmer, nous ne nous sentons<br />

plus aussi isolés dans notre courage de dire<br />

<strong>et</strong> notre volonté d’agir.<br />

Fidèles soutiens, nous avons cependant<br />

souvent été déçus par <strong>des</strong> promesses non<br />

sans frontière c'est la mort de la grande idée<br />

de l'Europe politique. L'Europe sans frontière<br />

c'est le risque de la voir condamnée à devenir<br />

une sous-région de l'ONU. Je ne l'accepte<br />

pas.” (…)<br />

les privent largement <strong>des</strong> moyens de<br />

s'adapter aux évolutions <strong>des</strong> marchés <strong>et</strong> de<br />

la consommation.<br />

Il faut perm<strong>et</strong>tre aux agriculteurs de vivre<br />

davantage du fruit de leur travail. Aucun<br />

producteur, en eff<strong>et</strong>, ne peut préférer vivre<br />

d’ai<strong>des</strong> directes plutôt que du marché. Le<br />

niveau <strong>des</strong> ai<strong>des</strong> dépendra donc du niveau<br />

<strong>des</strong> prix. Avec <strong>des</strong> prix plus hauts <strong>et</strong> plus<br />

rémunérateurs, les ai<strong>des</strong> seront moins<br />

indispensables.”<br />

“Je veux que le travail soit davantage<br />

rémunéré que l’assistanat parce que, dans la<br />

République, c’est le travail qui doit donner<br />

<strong>des</strong> droits. Je ne veux pas réduire les minima<br />

sociaux car personne ne vit dignement <strong>avec</strong><br />

le RMI tel qu’il existe aujourd’hui. Je veux<br />

augmenter les revenus du travail <strong>et</strong> faire du<br />

travail la voie de la réinsertion.” (…)<br />

tenues, <strong>des</strong> lendemains qui déchantent.<br />

Nous avons noté <strong>avec</strong> satisfaction, votre<br />

désir d’ouverture, d’union plus large <strong>et</strong><br />

sommes prêts à accompagner <strong>et</strong> à<br />

participer au changement que vous allez<br />

entreprendre”.<br />

En conclusion, <strong>Nicolas</strong> <strong>Sarkozy</strong> a demandé le<br />

soutien aux <strong>Indépendants</strong>, soutien qui lui est<br />

désormais acquis.<br />

Dossier<br />

117


Lal<strong>et</strong>tredu<strong>CNI</strong><br />

Organisation<br />

du <strong>CNI</strong><br />

La vie <strong>des</strong> Fédérations<br />

Annick du Roscoät a décidé lors du dernier<br />

Bureau Politique de renforcer son équipe.<br />

Elle a ainsi nommé Gilles Bourdouleix, porteparole<br />

du <strong>CNI</strong>. Bruno North, secrétaire national<br />

chargé <strong>des</strong> commissions <strong>et</strong> ancien président <strong>des</strong><br />

jeunes, devient secrétaire général adjoint<br />

chargé <strong>des</strong> relations <strong>avec</strong> les jeunes <strong>et</strong><br />

coordonnateur <strong>des</strong> dossiers juridiques du <strong>CNI</strong><br />

(contentieux, statuts...).<br />

Enfin, Christian Vanneste, député du Nord, est<br />

nommé vice-président du <strong>CNI</strong>.<br />

Ils sont membres du Bureau Politique.<br />

Philippe Lottiaux, administrateur de la ville de<br />

Paris <strong>et</strong> actuellement directeur général <strong>des</strong><br />

services d’une collectivité locale, apportera son<br />

concours sur toutes les questions administratives,<br />

en tant que chargé de mission auprès du<br />

secrétaire général.<br />

La commission communication est par ailleurs<br />

étoffée <strong>avec</strong> le r<strong>et</strong>our de Bernard Lepidi. Ce<br />

proche d'Yvon Briand réintègre la famille <strong>des</strong><br />

<strong>Indépendants</strong> <strong>et</strong> le Comité Directeur.<br />

Modification<br />

<strong>des</strong> statuts<br />

Les ressortissants de l’UE<br />

peuvent adhérer au <strong>CNI</strong><br />

Le Conseil <strong>National</strong> du 17 février dernier a<br />

entériné les modifications apportées aux statuts<br />

du <strong>CNI</strong>. Ces derniers prévoient désormais la<br />

possibilité pour un ressortissant de l’Union<br />

Européenne d’adhérer au <strong>CNI</strong>. De nombreux<br />

résidents <strong>des</strong> pays de l’UE, notamment de la<br />

Belgique souhaitaient rejoindre notre mouvement<br />

<strong>et</strong> faute de disposition contraire, ils ne pouvaient<br />

adhérer. C'est désormais possible. Un certain<br />

nombre de jeunes n'attendait que cela pour nous<br />

rejoindre.<br />

Lal<strong>et</strong>tredu<strong>CNI</strong><br />

Jean Perrin,<br />

vice-président du <strong>CNI</strong>,<br />

président de la fédération<br />

de la Côte-d’Or (21), adjoint<br />

au maire de Chevigny-Saint-<br />

Sauveur <strong>et</strong> par ailleurs<br />

président de l’UNPI (Union <strong>National</strong>e de la<br />

Propriété Immobilière). Il est candidat dans<br />

la 2 ème circonscription de la Côte d’Or.<br />

Edouard Leveau,<br />

député sortant,<br />

maire de Dieppe<br />

<strong>et</strong> vice-président<br />

du <strong>CNI</strong>. Il est candidat<br />

dans la 11 ème<br />

circonscription<br />

de la Seine-Maritine (76).<br />

Jean-Claude Abana<strong>des</strong>,<br />

maire de Sablons <strong>et</strong><br />

président de la fédération<br />

de la Gironde. Il est<br />

candidat dans la 11 ème<br />

circonscription de la<br />

Gironde face au député socialiste sortant.<br />

Daniel P<strong>et</strong>itjean,<br />

membre de la fédération<br />

du Rhône. Il est candidat<br />

dans la 6 ème circonscription<br />

du Rhône face à une<br />

députée socialiste.<br />

Gilles Bourdouleix,<br />

député sortant <strong>et</strong> porteparole<br />

du <strong>CNI</strong>. Il est<br />

candidat dans la 5 ème<br />

circonscription du Maine<strong>et</strong>-Loire<br />

(49).<br />

6, rue Quentin Bauchart 75008 PARIS - Tél : 01 47 23 47 00 - Email : secr<strong>et</strong>ariat@cni.asso.fr<br />

N° de Com. paritaire : 1005 P 107 10 - ISSN : 1776 - 2278<br />

Directeur de la publication Annick du Roscoät<br />

Directeur de la rédaction Bernard Beaud<strong>et</strong><br />

Coordinatrice de la rédaction Anne Guillemoto<br />

Imprimeur : EMENDO 44 rue du Mal de Lattre de Tassigny 91100 Corbeil-Essonnes<br />

Conception <strong>et</strong> réalisation : AGENCE MP - Tél 03 44 86 26 60 - RCS Compiègne B 331 944 512<br />

Elections législatives :<br />

10 <strong>et</strong> 17 juin 2007<br />

Comme nous l’avions indiqué dans notre dernier numéro, vous trouverez<br />

ci-<strong>des</strong>sous la liste <strong>des</strong> 10 autres candidats <strong>CNI</strong> investis.<br />

Consultez notre site : www.cni.asso.fr<br />

Alain Guichard,<br />

membre de la fédération<br />

de la Gironde (33). Il est<br />

candidat dans la 4 ème<br />

circonscription face à la<br />

députée socialiste<br />

sortante.<br />

Jean-Pierre Bastiani,<br />

conseiller général <strong>et</strong> maire<br />

d’Auterive. Il a notamment<br />

battu Lionel Jospin aux<br />

élections législatives de<br />

1993. Membre de la<br />

fédération de la Haute-Garonne. Il est<br />

candidat <strong>CNI</strong>/UMP dans la 7 ème<br />

circonscription de ce département face au<br />

député socialiste sortant.<br />

Alain Saracchi,<br />

président de la<br />

fédération de la Vendée<br />

(85). Il est candidat dans<br />

la 1 ère circonscription face<br />

à un député UDF.<br />

Jean-Michel Jardry,<br />

vice-président du <strong>CNI</strong> <strong>et</strong><br />

de la fédération de la<br />

Dordogne. Il est candidat<br />

dans la 1 ère circonscription<br />

face à un député socialiste<br />

sortant.<br />

Yves Guyon,<br />

président de la<br />

fédération du Rhône. Il<br />

est candidat dans la 1 ère<br />

circonscription face à la<br />

députée UDF sortante.<br />

C<strong>et</strong>te « L<strong>et</strong>tre du <strong>CNI</strong> »<br />

est la vôtre.<br />

Vos articles, suggestions<br />

ou observations sont les bienvenus.<br />

N’hésitez pas à les faire parvenir<br />

au siège du <strong>CNI</strong>.

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