LE CNI avec Nicolas Sarkozy - Centre National des Indépendants et ...
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Dossier<br />
Lal<strong>et</strong>tredu<strong>CNI</strong><br />
8<br />
>>><br />
Dossier<br />
ans, un taux de croissance inférieur de 1 % à<br />
celui <strong>des</strong> meilleurs <strong>des</strong> pays libres ? Parce<br />
que les salaires sont trop bas, les charges<br />
trop lour<strong>des</strong>, la pression fiscale trop élevée.<br />
Les 35 heures ont servi de prétexte à la<br />
rigueur salariale <strong>et</strong> creusé le déficit de l’Etat.<br />
17 <strong>des</strong> 22 milliards d’allègements de charges<br />
servent à les payer.” (…)<br />
(…) ”Je ferai en sorte que les revenus du travail<br />
soient toujours supérieurs aux ai<strong>des</strong> sociales<br />
<strong>et</strong> que les titulaires d'un minimum social<br />
aient une activité d'intérêt général afin<br />
d'inciter chacun à prendre un emploi plutôt<br />
qu'à vivre de l'assistanat.” (…)<br />
La TVA sociale ? A expérimenter<br />
(…) “C'est un suj<strong>et</strong> extrêmement difficile sur<br />
lequel je suis, à vrai dire, très hésitant. Je<br />
regarde ce que fait Angela Merkel. Je sais<br />
qu'au Danemark la TVA est à 25%. J’écoute,<br />
je réfléchis. Peut-être qu'une solution serait<br />
d'en parler <strong>avec</strong> nos partenaires européens.<br />
Osons au moins poser la question car il ne<br />
doit pas exister de suj<strong>et</strong>s tabous sur les<br />
suj<strong>et</strong>s économiques. Demandons-nous si<br />
taxer nos importations comme le fait la TVA<br />
sociale est une idée pour financer nos<br />
systèmes sociaux.”(…)<br />
Il a suggéré “d’expérimenter la TVA sociale<br />
sur un ou deux secteurs”.<br />
Il faut réduire la d<strong>et</strong>te<br />
(…) “La France doit réduire ses dépenses<br />
publiques mais elle n’a pas besoin d’une<br />
cure d’austérité de plus, elle a d'abord<br />
besoin d’une politique de réformes <strong>et</strong> de<br />
croissance.<br />
Je vous propose une politique d’efforts <strong>et</strong><br />
non une politique de sacrifices. (…)<br />
Je suis venu vous proposer de tailler dans la<br />
dépense improductive <strong>et</strong> de donner la priorité<br />
à l’investissement. (…)<br />
Je suis venu vous proposer de pourchasser<br />
tous les gaspillages, de supprimer tous les<br />
organismes qui ne servent à rien, de liquider<br />
toutes les politiques inefficaces, de combattre<br />
toutes les frau<strong>des</strong>, de réformer l’Etat pour<br />
qu’il soit plus concentré sur ses missions<br />
essentielles, d’augmenter la productivité <strong>des</strong><br />
services publics. (…)<br />
Je suis venu vous proposer de respecter une<br />
règle simple : les dépenses courantes doivent<br />
être intégralement financées par l’impôt,<br />
les dépenses d’investissement peuvent<br />
être financées par l’emprunt”. (…)<br />
“Je m'engage à ramener la d<strong>et</strong>te en <strong>des</strong>sous<br />
<strong>des</strong> 60 % du PIB d'ici 2012, <strong>et</strong> à créer les<br />
conditions qui nous perm<strong>et</strong>tent d'inscrire<br />
une “règle d'or” dans la Constitution : aucun<br />
déficit budgétaire autorisé si ce n'est pour<br />
<strong>des</strong> dépenses d'investissement”. (…)<br />
(…) ”Il y a 450 000 fonctionnaires qui partent<br />
à la r<strong>et</strong>raite d’ici à 2012, il faut qu’on en<br />
remplace un sur deux. On ne licencie<br />
personne. On en remplace un sur deux.” (…)<br />
“Depuis 1980 on a créé 1 million de postes<br />
de fonctionnaires dans notre pays. (…)<br />
Comme il y a beaucoup de fonctionnaires, ils<br />
sont mal payés, mal considérés, mal respectés.<br />
Je veux donc qu’on économise en remplaçant<br />
un fonctionnaire sur deux.” (…)<br />
Il n’y aura pas de suppression de<br />
l’ISF<br />
(…) “Il n’y aura pas de suppression de l’ISF si<br />
je suis Président de la République. Il est normal<br />
que ceux qui ont les plus gros patrimoines<br />
paient davantage. En revanche, je crois à un<br />
bouclier fiscal à 50 % intégrant la contribution<br />
sociale généralisée (CSG) <strong>et</strong> la contribution<br />
au remboursement de la d<strong>et</strong>te sociale<br />
(CRDS). Autrement dit, nul ne paiera au fisc<br />
plus que la moitié de ce qu’il a gagné. Il faut<br />
faire revenir les patrimoines <strong>et</strong> créer une<br />
nouvelle génération de capitalistes familiaux,<br />
qui investissent dans les PME <strong>et</strong> au service de<br />
l’emploi. J’entends donc donner à ceux qui<br />
paient l’ISF la possibilité de déduire de c<strong>et</strong><br />
impôt, par exemple jusqu’à 50 000 euros, à<br />
condition de l’investir dans les PME. Je veux<br />
que tous ceux qui ont <strong>des</strong> proj<strong>et</strong>s puissent<br />
les financer <strong>et</strong> pas seulement dans la hightech<br />
ou dans Intern<strong>et</strong>.” (…)<br />
Un service minimum garanti<br />
(…) “Je souhaite une loi sur le service minimum<br />
dès le mois de juin 2007. Je souhaite en<br />
outre qu'une loi impose le vote à bull<strong>et</strong>ins<br />
Ouvrir l’école à la liberté<br />
Annick du Roscoät a rappelé un <strong>des</strong><br />
chevaux de bataille du <strong>CNI</strong> qui est<br />
“le libre choix de l’école qu’elle soit<br />
publique ou privée”.<br />
“Nous demandons depuis longtemps la<br />
suppression de la carte scolaire <strong>et</strong> la création<br />
d’un chèque éducation. Nous réaffirmons le<br />
principe qui veut que l’éducation revienne aux<br />
parents, tandis que l’instruction <strong>et</strong> la<br />
formation doivent êtres assurées dans le cadre<br />
de l’école” a-t-elle indiqué.<br />
N.S. : (…) ”Nous ne pouvons nous<br />
résoudre à obliger <strong>des</strong> enfants méritants,<br />
qui n’ont ni les moyens, ni les relations<br />
pour s’affranchir de la carte scolaire, à fréquenter<br />
<strong>des</strong> établissements médiocres pour<br />
afficher un semblant de mixité sociale <strong>et</strong><br />
scolaire.<br />
Je propose que chaque famille ait le choix de<br />
l’établissement scolaire de son enfant. C’est<br />
la conséquence logique de l’autonomie <strong>et</strong> de<br />
secr<strong>et</strong>s dans les 8 jours du déclenchement<br />
d'une grève dans une entreprise, une université,<br />
une administration.<br />
Je crois dans la démocratie sociale. Je crois<br />
dans le dialogue, dans la négociation, dans<br />
le paritarisme. Mais je refuse la prise<br />
d'otages, les blocages, les archaïsmes, la<br />
violence, la loi du plus fort… <strong>et</strong> le manque<br />
de courage !” (…)<br />
la diversification <strong>des</strong> établissements. La carte<br />
scolaire a été créée en 1963. Est-il si<br />
inconvenant en 2007 de vouloir s’en<br />
affranchir, alors que plus aucun pays en<br />
Europe ne la pratique ?<br />
Je propose que chaque établissement ait<br />
progressivement la liberté de recruter <strong>des</strong><br />
enfants en dehors de son secteur. Mais qu’il<br />
ait aussi le devoir de veiller à respecter une<br />
diversité sociale <strong>et</strong> géographique dans ses<br />
effectifs.” (…)