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Lettre n°22 - CCN de Franche Comté à Belfort - Centre ...

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Au <strong>CCN</strong> <strong>de</strong> <strong>Franche</strong>-<br />

<strong>Comté</strong> <strong>à</strong> <strong>Belfort</strong><br />

Les Mardis <strong>de</strong> Contre Jour<br />

Animés par Marie Pierre Jaux, les Mardis <strong>de</strong> Contre<br />

se poursuivent, <strong>de</strong> 18H30 <strong>à</strong> 20H30, aux dates suivantes<br />

: mardi 10 et 24 mai, mardi 7 et 21 juin.<br />

Le 21 juin <strong>à</strong> 19h, pour approcher les notions <strong>de</strong><br />

créativité <strong>de</strong> d’interprétation, les participants aux<br />

Mardis <strong>de</strong> Contre Jour accompagnés par Marie-<br />

Pierre Jaux présenteront un temps <strong>de</strong> danse sous<br />

forme d’improvisations en lien avec les différentes<br />

matières traversées au cours <strong>de</strong> cette saison O<br />

Le lecteur acrobate, vidéo<br />

danse en mots et mouvements<br />

Ce projet est un parcours <strong>de</strong> découverte et <strong>de</strong> sensibilisation<br />

aux différentes formes artistiques.<br />

Développé par Noël Clau<strong>de</strong> et Marie-Pierre Jaux, il<br />

allie présentation d’images, prises <strong>de</strong> paroles,<br />

moments dansés, chorégraphiés ou improvisés, et<br />

implication du public. 6 séances scolaires sont prévues<br />

les 10, 11 et 12 mai 2005 et une séance tout<br />

public en accès libre le 10 mai 2005 <strong>à</strong> 19h O<br />

> Contact : <strong>CCN</strong> <strong>de</strong> <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong> <strong>à</strong> <strong>Belfort</strong><br />

Tél. 03 84 58 44 88<br />

En <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong><br />

Danser <strong>à</strong> Arbecey<br />

De nouveaux stages, ouverts aux artistes confrontés<br />

aux enjeux <strong>de</strong> la performance ainsi qu'<strong>à</strong> la pratique<br />

<strong>de</strong> l'improvisation et <strong>de</strong> la composition en<br />

temps réel en situation <strong>de</strong> spectacle, sont annoncés<br />

pour l'été 2005 <strong>à</strong> Arbecey en <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong>.<br />

Ils se déroulent dans l'ancienne fromagerie restaurée,<br />

et aménagée par les maîtres <strong>de</strong>s lieux : Mark<br />

Tompkins et Jean-Louis Ba<strong>de</strong>t O<br />

Stage du 28 juin au 8 juillet 2005 avec Benoît<br />

Lachambre (Canada) et Mark Tompkins.<br />

Stage 16 au 26 août 2005 avec Frans Poelstra<br />

(Pays Bas) et Mark Tompkins.<br />

> Contact pour toute inscription<br />

Cie I.D.A - 2 ter passage <strong>de</strong> Clichy - 75018 Paris<br />

Tél. 01 43 87 74 07<br />

e-mail : ida.mark@wanadoo.fr<br />

À DANSER, À DANSER, À VOIR, DANSER, À À VOIR, ÉCOUTER À VOIR, À ÉCOUTER À ÉCOUTER<br />

Le Corbusier - <strong>de</strong> l'émotion<br />

<strong>à</strong> la sérénité<br />

C'est le titre d'une exposition qui se déroulera <strong>à</strong><br />

<strong>Belfort</strong> du 25 juin au 9 octobre 2005. Elle permettra<br />

notamment <strong>de</strong> voir Le Poème <strong>de</strong> l'Angle Droit édité<br />

chez Téria<strong>de</strong> en 1955 et récemment acquis par la<br />

Ville <strong>de</strong> <strong>Belfort</strong>. Voici un bref extrait <strong>de</strong> ce livre d'artiste<br />

écrit, <strong>de</strong>ssiné et peint par la main même <strong>de</strong> Le<br />

Corbusier : Sa valeur est en ceci : le corps humain<br />

choisi comme admissible <strong>de</strong>s nombres... Voil<strong>à</strong> la<br />

proportion ! la proportion qui met <strong>de</strong> l'ordre dans<br />

nos rapports avec l'alentour... O<br />

> Contact : Donation Maurice Jardot<br />

Tel. 03 84 90 40 70<br />

Le temps <strong>de</strong> la danse 04/05<br />

La saison chorégraphique 2004/2005 en Haute-<br />

Saône s'achève le 20 mai avec la diffusion <strong>de</strong> la<br />

chorégraphie Délicieuses <strong>de</strong> Nathalie Pernette, <strong>à</strong><br />

l'Espace Molière <strong>de</strong> Luxeuil-les-Bains O<br />

> Contact : Espace Molière - Laurent Wagner<br />

Tél. 06 85 13 82 69<br />

Poésie sonore<br />

avec Henri Chopin<br />

L'exposition visible <strong>à</strong> l'Espace Gantner du 21 mai au<br />

30 juin 2005 sera l'occasion <strong>de</strong> découvrir la multiplicité<br />

<strong>de</strong>s approches <strong>de</strong> la poésie ; Henri Chopin présentera<br />

ses dactylmopoèmes qui s'inscrivent dans<br />

le registre <strong>de</strong> la poésie visuelle.<br />

Le dactylopoème privilégie les regards avant les<br />

mémoires ; l'humain en fait autant. Si l'on sait que<br />

le corps <strong>de</strong> l'homme dissimule ses pensées, ses sentiments,<br />

ses expressions, et bien sûr son propre squelette<br />

sous les peaux <strong>de</strong> ses apparences, le verbe seulement<br />

écrit a lui aussi dissimulé ses structures et ses<br />

ossatures, et les armures <strong>de</strong> ses motifs. Henri Chopin,<br />

août 1986 (extrait <strong>de</strong> Passementeries, édition<br />

Ottezec, Nîmes, 1987). Sa performance le 21 mai<br />

2005 <strong>à</strong> l'Espace Gantner portera sur la poésie sonore,<br />

son domaine <strong>de</strong> prédilection O<br />

> Contact : Espace Gantner -Tél. 03 84 23 59 72<br />

e-mail : espacegantner@cg90.fr<br />

Musée en pièces, pièces<br />

<strong>de</strong> musée<br />

C'est le titre d'une exposition dansée dont le vernissage<br />

est prévu en musique et mouvement le 28 mai<br />

2005 <strong>de</strong> 18 h <strong>à</strong> 21 h au théâtre <strong>de</strong> l'Espace. Ce projet<br />

marque les premiers pas <strong>de</strong> la Compagnie<br />

Pernette en rési<strong>de</strong>nce pour trois ans au théâtre <strong>de</strong><br />

l'Espace et s'inscrit directement dans la ville en prenant<br />

pour point <strong>de</strong> départ quelques œuvres <strong>de</strong> la<br />

collection permanente du Musée <strong>de</strong>s Beaux-Arts et<br />

d'Archéologie <strong>de</strong> Besançon. A cette occasion,<br />

Nathalie Pernette et ses complices, danseurs,<br />

musiciens, plasticiens, proposent la création <strong>de</strong><br />

courtes pièces chorégraphiques réalisées lors <strong>de</strong><br />

stages O<br />

Deux stages sont prévus les 14, 15 et les 21, 22<br />

mai 2005.<br />

> Contact : Anne Bouchard<br />

Tél. 03 81 51 03 12<br />

INFORMATIONS PRATIQUES<br />

POUR NOUS CONTACTER PAR E-MAIL<br />

k Pour toutes <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> renseignements ou envoi d'information : infos@contrejour.org et pour contacter : k Odile Duboc - Directrice artistique : o.duboc@contrejour.org k Françoise<br />

Michel - Conseillère <strong>à</strong> la direction artistique : f.michel@contrejour.org k Laurent Vinauger - Secrétaire général : l.vinauger@contrejour.org k Noël Clau<strong>de</strong> - Responsable du développement<br />

<strong>de</strong> la culture chorégraphique et <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> sensibilisation en région : n.clau<strong>de</strong>@contrejour.org k Thierry Meyer - Directeur technique : t.meyer@contrejour.org k Philippe<br />

Mieschberger - Responsable administratif et financier : p.mieschberger@contrejour.org k Catherine Meneret - Chargée <strong>de</strong> diffusion et <strong>de</strong> production : diffusion@contrejour.org k Marie-<br />

Pierre Jaux - Artiste chorégraphique chargée <strong>de</strong> la médiation culturelle : mp.jaux@contrejour.org k Cidalia Das Neves - Assistante du Secrétariat général : c.dasneves@contrejour.org k<br />

Céline Wintersten - Chargée <strong>de</strong> la logistique : c.wintersten@contrejour.org k Sophie Ebersold - Secrétariat accueil et Ghislaine Blanchard - Agent d’entretien : infos@contrejour.org<br />

LETTRE D'INFORMATION N°23 (SEPTEMBRE-DÉCEMBRE 2005) La sortie <strong>de</strong> la prochaine lettre d'information du <strong>CCN</strong> <strong>de</strong> <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong> <strong>à</strong> <strong>Belfort</strong> est prévue début septembre 2005.<br />

Nous pourrons recevoir vos informations <strong>à</strong> publier jusqu'au 20 juillet 2005.<br />

Crédits photographiques - Page 1 - Françoise Michel - Pages 1-3 - Samuel Carnovali | Page 3 - Philippe Mieschberger | Page 4 - Michi kazu Matsune - Stéphanie Jayet | Page 5 - Antoine Masure | Page 6<br />

- Virginie Mira | Page 7 - DR | Page 8 - Nelly Girardot | Page 9 - Denis Detournay | Page 12 - Nathalie Pernette<br />

Direction <strong>de</strong> la publication Odile Duboc • Rédaction Noël Clau<strong>de</strong>, Odile Duboc, Laurent Vinauger, Bruno Danjoux • Conception graphique Valérie Szewczyk • Impression Camponovo-Bouchard • Diffusion<br />

7 000 exemplaires • Contre Jour - <strong>Centre</strong> Chorégraphique National <strong>de</strong> <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong> <strong>à</strong> <strong>Belfort</strong> • 3, avenue <strong>de</strong> l'Espérance - 90000 <strong>Belfort</strong> - Tél. : 03 84 58 44 88 - Fax : 03 84 58 44 89 - e-mail : infos@contrejour.org<br />

subventionné par le Ministère <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> la Communication-DRAC <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong>, la Région <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong>, le Conseil Général du Territoire <strong>de</strong> <strong>Belfort</strong>, la ville <strong>de</strong> <strong>Belfort</strong>, la CAPM, Le Conseil<br />

Général du Jura et soutenu par l'AFAA. Licences d’entrepreneur du spectacle n° 900246/C1-900247/C2-900248/C3<br />

CONTRE JOUR JOUR JOUR<br />

ÉDITO<br />

Un article du journal Le Mon<strong>de</strong> du 11 mars 2005 intitulé La danse contemporaine s'avance masquée, signé par Rosita Boisseau, a retenu notre attention par les questions<br />

posées. Nous en reprenons quelques-unes : le masque serait-il l'un <strong>de</strong>s vecteurs <strong>de</strong> la crise i<strong>de</strong>ntitaire qui secoue une partie <strong>de</strong> la danse contemporaine ? Le port du<br />

masque permet-il au corps d'exister <strong>de</strong> façon plus aiguë ? Le pouvoir du masque n'est-il pas aussi <strong>de</strong> permettre <strong>à</strong> son utilisateur <strong>de</strong> rejoindre un fonds commun <strong>de</strong> l'humain,<br />

l<strong>à</strong> où le singulier <strong>de</strong> son expérience se conjugue au pluriel <strong>de</strong> l'universel ?<br />

Des réponses sont données dans l'article, comme, par exemple : le port du masque se révèle un formidable levier <strong>de</strong> réflexion sur le corps en mouvement. Des artistes chorégraphiques<br />

donnent leur point <strong>de</strong> vue, aussi avons-nous souhaité posé également ces questions <strong>à</strong> Odile Duboc. Voici ses réflexions <strong>à</strong> ce sujet : pour être honnête, la diversité<br />

<strong>de</strong>s explications données par les chorégraphes <strong>à</strong> l'intérieur <strong>de</strong> cet article a provoqué chez moi un grand trouble et <strong>de</strong>s réactions totalement contradictoires.<br />

> Refus instantané d'une part <strong>de</strong> ce qui est fait dire <strong>à</strong> l'un <strong>de</strong>s chorégraphes "…la danse contemporaine française étant en perte d'idée…il faut bien tenter <strong>de</strong> trouver autre<br />

chose… l'utilisation <strong>de</strong>s masques peut être une source d'improvisation." De mon point <strong>de</strong> vue, le seul port du masque ne peut être porteur d'un <strong>de</strong>venir <strong>de</strong> la danse contemporaine<br />

et sa "récupération" risque au contraire <strong>de</strong> détacher progressivement l'art chorégraphique <strong>de</strong> l<strong>à</strong> où il semble déj<strong>à</strong> s'être éloigné : le traitement du mouvement.<br />

> Accord spontané d'autre part avec les propos tenus par Christian Rizzo et Boris Charmatz. Le premier cherchant uniquement dans le fait <strong>de</strong> cacher sa "tronche" <strong>à</strong> renvoyer<br />

le regard du spectateur <strong>à</strong> "ce qu'il reste <strong>à</strong> voir". Le <strong>de</strong>uxième portant sa préoccupation sur "ce qui permet qu'existe le mouvement du corps". Dans chacune <strong>de</strong> ces<br />

<strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières réponses, l'importance n'est pas accordée au visage (ou <strong>à</strong> ce qui le cache) mais au corps. Ces <strong>de</strong>ux propos me paraissent refléter la vraie réflexion que tout<br />

chorégraphe <strong>de</strong>vrait se poser : comment faire exister le mouvement du corps ?<br />

Il est important d'en être conscient.<br />

On sait que pour faire exister ce mouvement, Odile Duboc attache une importance particulière au regard : regard du corps dansant et regard sur le corps dansant. Cette<br />

attention l'amenant habituellement <strong>à</strong> échapper aux artifices spectaculaires qui détourneraient le regard du spectateur <strong>de</strong>s fluctuations d'états du corps qu'elle met en<br />

scène. Elle a néanmoins pensé nécessaire au même titre que Christian Rizzo ou Boris Charmatz, c'est-<strong>à</strong>-dire par nécessité, <strong>de</strong> cacher les visages <strong>de</strong> ses interprètes <strong>à</strong><br />

<strong>de</strong>ux reprises. La première fois, lors <strong>de</strong> la mise en scène et en danse <strong>de</strong> Le Pupille veut être tuteur <strong>de</strong> Peter Handke (les didascalies <strong>de</strong> l'auteur précisent l'importance <strong>de</strong><br />

cet "accessoire"), la <strong>de</strong>uxième, pour la création <strong>de</strong> trio 03, chorégraphie qui s'appuyait sur Les lutteurs <strong>de</strong> Nathalie Gontcharova, peinture dévoilant <strong>de</strong>ux hommes encagoulés,<br />

donc visage caché. Nous tenions <strong>à</strong> le mentionner, sans prétendre que ces masques, dont l'usage a été très intuitif, aient pu pallier <strong>à</strong> quoique ce soit.<br />

Entretien réalisé par Noël Clau<strong>de</strong>.<br />

SOMMAIRE | PAGE 2/3 - Carnets <strong>de</strong> route - Croisements - Création | PAGE 4/5 - Accueil Studio : Saskia Hölbling - Julia Cima - Gisèle Vienne - Raimund<br />

Hoghe - Des nouvelles <strong>de</strong> | PAGE 6/7 - Accueil Studio : DCM - Julie Nioche - David Wampach - Ouverture | PAGE 8/9 - Cultures chorégraphiques - Carnet <strong>de</strong><br />

voyage - Portrait | PAGE 10/11 - Autres scènes/autres danses - salon <strong>de</strong> lectures | PAGE 12 - À danser, <strong>à</strong> voir, <strong>à</strong> écouter.<br />

<strong>Centre</strong> Chorégraphique National <strong>de</strong> <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong> <strong>à</strong> <strong>Belfort</strong><br />

<strong>Lettre</strong> d’information<br />

MAI / JUIN<br />

JUILLET / AOÛT 2005<br />

22


CARNET CARNETS CARNET DE ROUTE DE DE ROUTE ROUTE<br />

Un carnet pour Vincent D.<br />

Un carnet <strong>de</strong> route un peu différent pour cette lettre <strong>n°22</strong> avec <strong>de</strong>s extraits <strong>de</strong>s pages réalisées par<br />

les danseurs <strong>de</strong> Rien ne laisse présager <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong> l’eau afin <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r le contact avec Vincent Druguet<br />

pendant ses pério<strong>de</strong>s d’éloignement <strong>de</strong> <strong>Belfort</strong> O<br />

CROISEMENTS<br />

Electronic City<br />

Du 18 avril au 24 mai, Odile Duboc et<br />

Françoise Michel participent aux côtés <strong>de</strong><br />

Rudy Sabounghi et Jean-Clau<strong>de</strong> Montera <strong>à</strong><br />

l’invitation <strong>de</strong> Jean-Clau<strong>de</strong> Berruti <strong>à</strong> la création<br />

<strong>de</strong> Electronic City, pièce <strong>de</strong> Falk Richter,<br />

qu’il mettra en scène pour les élèves en fin <strong>de</strong><br />

formation <strong>de</strong> l’Ecole Nationale d’Art<br />

Dramatique <strong>de</strong> la Comédie <strong>de</strong> St Etienne.<br />

Les 8 premières représentations se dérouleront<br />

au Théâtre du Parc <strong>à</strong> Andrézieux-<br />

Bouthéon avant une autre série du 8 au 12 juin<br />

au CDN <strong>de</strong> Montreuil O<br />

RÉGIME D’ASSURANCE-CHÔMAGE<br />

DES PROFESSIONS DU SPECTACLE,<br />

DE L’AUDIOVISUEL ET DU CINÉMA<br />

Le 2 mars <strong>de</strong>rnier, les parlementaires du comité<br />

<strong>de</strong> suivi ont déposé une proposition <strong>de</strong> Projet <strong>de</strong><br />

loi définissant les bases d’un nouveau régime<br />

d’assurance chômage pour les annexes 8 et 10.<br />

L’exposé <strong>de</strong>s motifs <strong>de</strong> cette proposition <strong>de</strong> Projet<br />

<strong>de</strong> loi rappelle <strong>à</strong> la lecture <strong>de</strong>s différents rapports<br />

produits <strong>à</strong> la diligence du Ministre <strong>de</strong> la Culture et<br />

<strong>de</strong> la Communication ou <strong>de</strong> l’Assemblée et du<br />

Sénat que les difficultés rencontrées s’accumulent,<br />

les effectifs augmentent plus vite que prévu,<br />

la durée <strong>de</strong>s contrats est divisée par quatre, les<br />

revenus diminuent et la précarité s’étend notamment<br />

chez les jeunes qui peinent <strong>à</strong> trouver leur<br />

place dans ce fragile équilibre. Il est évi<strong>de</strong>nt que<br />

l’accord du 26 juin 2003 n’a pas été en mesure ni<br />

d’enrayer les abus, ni <strong>de</strong> protéger les plus vulnérables.<br />

La Proposition <strong>de</strong> Projet <strong>de</strong> loi annule<br />

purement et simplement cet accord et rétablit les<br />

modalités <strong>de</strong> l’ouverture <strong>de</strong>s droits <strong>à</strong> l’in<strong>de</strong>mnisation<br />

sur une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> référence <strong>de</strong> 12 mois, avec<br />

une date anniversaire fixe et le versement d’une<br />

in<strong>de</strong>mnité sur l’ensemble <strong>de</strong> cette même pério<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> référence. Le Ministre <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> la<br />

Communication n’a pas pris le relais du Comité <strong>de</strong><br />

suivi et a refusé son soutien <strong>à</strong> cette proposition <strong>de</strong><br />

Projet <strong>de</strong> loi et <strong>à</strong> proposé très rapi<strong>de</strong>ment un<br />

Projet <strong>de</strong> protocole d’accord sur l’emploi dans le<br />

spectacle qui ne remet en rien en cause l’accord<br />

signé le 26 juin 2003. Quelques soient les discussions<br />

en cours <strong>à</strong> ce jour (22 avril 2005), il nous<br />

semble indispensable aujourd’hui <strong>de</strong> soutenir très<br />

fortement cette proposition <strong>de</strong> Projet <strong>de</strong> loi afin<br />

qu’au plus vite cette situation <strong>de</strong> tension ne pouvant<br />

qu’empirer se résolve par le haut.<br />

Près <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans après le 26 juin 2003, l’urgence<br />

est toujours l<strong>à</strong> O<br />

Échappée<br />

CRÉATIONCRÉATION<br />

CRÉATION<br />

La SACD et le Festival Montpellier Danse 05 ont<br />

invité Odile Duboc <strong>à</strong> chorégraphier un solo pour<br />

Ahmed Khemis dans le cadre du projet Le Vif du<br />

Sujet. Le Vif du Sujet est un espace <strong>de</strong> création,<br />

d’expérimentation et <strong>de</strong> rencontre entre <strong>de</strong>s<br />

artistes venant <strong>de</strong> régions du mon<strong>de</strong> différentes,<br />

l’objectif étant <strong>de</strong> constituer <strong>de</strong>s équipes associant<br />

<strong>de</strong>s auteurs non occi<strong>de</strong>ntaux <strong>à</strong> <strong>de</strong>s interprètes<br />

occi<strong>de</strong>ntaux mais aussi <strong>de</strong>s interprètes non occi<strong>de</strong>ntaux<br />

<strong>à</strong> <strong>de</strong>s chorégraphes occi<strong>de</strong>ntaux.<br />

Échappée<br />

Échappée durant trois semaines <strong>de</strong> <strong>Belfort</strong>, j'aurai<br />

utilisé ce temps <strong>à</strong> chercher <strong>à</strong> comprendre un corps<br />

que je ne connaissais pas, celui d’Ahmed Khemis, et<br />

tenté d'insuffler <strong>à</strong> ce corps mes propres sensations.<br />

Mon souhait : que cette échappée m'ait permis d'entraîner<br />

ce danseur dans une musicalité qui m'est<br />

chère : la musicalité intérieure.<br />

ÉCHAPPÉE, [ terme musical ainsi défini : progression<br />

mélodique dans laquelle une note <strong>de</strong> passage<br />

non accentuée apparait hors <strong>de</strong> l'intervalle forme<br />

par les notes <strong>de</strong> part et d'autre, dans la direction<br />

opposée <strong>à</strong> celle <strong>de</strong> la résolution ].<br />

Ne maîtrisant pas véritablement cette explication, je<br />

m'amuse <strong>à</strong> en prélever quelques mots ou groupes <strong>de</strong><br />

mots qui me parlent : progression mélodique, note<br />

<strong>de</strong> passage, intervalle, direction opposée, résolution.<br />

Ils sauront bien m'être utiles.<br />

Odile Duboc O<br />

Le solo d’Odile Duboc pour Ahmed Khemis sera<br />

présenté dans la Cour d’Honneur <strong>de</strong> la Faculté<br />

<strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong> Montpellier les 1, 2, 4 juillet<br />

2005 <strong>à</strong> 17H30 et le 3 juillet 2005 <strong>à</strong> 18H.<br />

Une programmation <strong>à</strong> Paris dans le cadre du<br />

Festival Paris Quartier d’été est envisagée fin<br />

juillet 2005 pour <strong>de</strong>ux représentations.<br />

Rien ne laisse présager<br />

<strong>de</strong> l’état <strong>de</strong> l’eau<br />

Après 7 semaines <strong>de</strong> répétitions au <strong>CCN</strong> <strong>de</strong><br />

<strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong> <strong>à</strong> <strong>Belfort</strong> <strong>de</strong> février <strong>à</strong> avril 2005,<br />

l’équipe <strong>de</strong> Rien ne laisse présager <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong> l’eau<br />

sera <strong>de</strong> retour <strong>à</strong> <strong>Belfort</strong> en juin prochain, nouvelle<br />

pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> travail qui se terminera par un 19H <strong>de</strong><br />

Contre Jour. Il restera alors aux 10 danseurs, Edith<br />

Christoph, Bruno Danjoux, Vincent Druguet,<br />

Stéfany Ganachaud, Dominique Grimonprez,<br />

Jung-ae Kim, Clément Layes, Blandine Minot,<br />

Alban Richard et Françoise Rognerud, <strong>à</strong> Odile<br />

Duboc et Françoise Michel, 3 semaines <strong>de</strong> travail<br />

avant la création <strong>à</strong> la Filature, Scène Nationale <strong>de</strong><br />

Mulhouse les 22 et 23 septembre 2005 O<br />

> 19H <strong>de</strong> Contre Jour le 23 juin 2005<br />

Entrée gratuite<br />

Réservation <strong>CCN</strong> - Tél. 03 84 58 44 88<br />

<strong>Lettre</strong> d’information<br />

MAI / JUIN<br />

JUILLET / AOÛT 2005<br />

22<br />

trio 03 <strong>à</strong> Chamaran<strong>de</strong><br />

<br />

Après une programmation en août <strong>de</strong>rnier <strong>à</strong><br />

Strasbourg dans le Parc <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux rives (photo ci<strong>de</strong>ssus),<br />

trio 03 poursuit ses aventures buissonnières<br />

et sera présenté le dimanche 10 juillet 2005<br />

dans le Parc du Domaine Départemental <strong>de</strong><br />

Chamaran<strong>de</strong>, aux alentours <strong>de</strong> Paris, <strong>à</strong> 16h30<br />

dans le cadre du Festival Parcours <strong>de</strong> danse O<br />

> Contact<br />

Festival Parcours danse<br />

Tél. 01 60 82 52 01


Dans.Kias<br />

Saskia Hölbling<br />

Rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> création<br />

your body is the shoreline<br />

Le <strong>CCN</strong> <strong>de</strong> <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong> <strong>à</strong> <strong>Belfort</strong> accueille <strong>à</strong><br />

nouveau en rési<strong>de</strong>nce la chorégraphe autrichienne<br />

pour une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> travail positionnée<br />

entre la présentation <strong>de</strong> la pièce <strong>à</strong> Tanzquartier-<br />

Wien et la création française <strong>à</strong> Bobigny le 20 mai<br />

2005.<br />

Quelle est l’intuition qui déclenche une action ou<br />

une expression quand on est avec l’autre - au<br />

moment <strong>de</strong> la rencontre avec l’autre : chercher <strong>à</strong><br />

comprendre et penser l’autre corporellement,<br />

apprendre <strong>à</strong> connaître le corps <strong>de</strong> l’autre, l’explorer,<br />

pénétrer dans son univers, le découvrir, se laisser<br />

absorber par lui, se l’approprier, retrouver ce qui est<br />

soi en l’autre. Entraîné par la curiosité vers certaines<br />

parties ou surfaces du corps - visibles ou cachées -<br />

vers ses plus infimes détails, mené <strong>à</strong> travers les diffé-<br />

edna<br />

Julia Cima<br />

Rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> création<br />

Visitations<br />

Visitations est avant tout un projet d'interprète. Il<br />

s'agit d'un programme <strong>de</strong> solos qui pour la plupart ne<br />

m'appartiennent pas et que je m'approprie. Je les<br />

apprends seule d'après <strong>de</strong>s vidéos et je les danse seule,<br />

le plus sérieusement du mon<strong>de</strong>. Je veux dire par l<strong>à</strong> que<br />

j'en respecte totalement la précision et l'intention gestuelles<br />

; tout en ayant bien gar<strong>de</strong> <strong>de</strong> me bri<strong>de</strong>r. J'ai le<br />

désir et le besoin, après avoir beaucoup improvisé, <strong>de</strong><br />

travailler sur <strong>de</strong>s écritures <strong>de</strong> mouvements précises,<br />

d'époques et <strong>de</strong> pays différents, pour me confronter <strong>à</strong><br />

l'interprétation "absolue" (sic) ; <strong>de</strong> m'approprier <strong>de</strong>s<br />

danses qui n'ont pas été faites pour ou avec moi et<br />

travailler ainsi <strong>à</strong> la manière <strong>de</strong> les habiter, en sachant<br />

bien que, d’époques et <strong>de</strong> pays différents, découlent<br />

<strong>de</strong>s corps et <strong>de</strong>s mouvances spécifiques.Visitations n’a<br />

en aucun cas valeur <strong>de</strong> programme pédagogique.<br />

S’il s’agit d’un bon vieux plaisir <strong>de</strong> danser, il est aussi<br />

important que ce projet porte en lui une potentielle<br />

tension <strong>de</strong> l’histoire, qu’il m’importe <strong>de</strong> secouer.<br />

Il ne suffira donc pas d’enchaîner les solos comme<br />

pour un gala <strong>de</strong> danse. Le lien entre chaque solo<br />

ACCUEIL ACCUEIL STUDIO ACCUEIL STUDIO STUDIO<br />

rents contacts avec le corps <strong>de</strong> l’autre, les réactions<br />

provoquées, on s’immerge dans <strong>de</strong>s états qui ne permettent<br />

plus <strong>de</strong> distinguer l’un <strong>de</strong> l’autre, qui fon<strong>de</strong>nt<br />

l’entre-<strong>de</strong>ux. La conscience <strong>de</strong>vient un événement<br />

partagé, une expérience partagée.<br />

Cet ensemble dont on ne sait ni la <strong>de</strong>stination, ni<br />

jusqu’où il va nous mener, forme une proximité sans<br />

recul possible, et sans protection.<br />

La découverte d’une autre intimité.<br />

Saskia Hölbling<br />

Nous recevrons en octobre 2005 Saskia Hölbling<br />

pour une rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> recherche d’un mois<br />

soutenue par la convention AFAA/DRAC <strong>Franche</strong>-<br />

<strong>Comté</strong>/Région <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong> O<br />

Direction artistique, concept, chorégraphie :<br />

Saskia Hölbling<br />

Danse, chorégraphie : Saskia Hölbling, Michi<br />

kazu Matsune, Moravia Naranjo, Andrea Stotter<br />

Composition, musique : Heinz Ditsch<br />

Lumière, direction technique : Krisha<br />

Espace, costumes : Dans.Kias<br />

Coproduit par les Rencontres Chorégraphiques<br />

<strong>de</strong>vrait être suffisamment présent pour qu’il y ait une<br />

véritable force dans ce projet apparemment charmant.<br />

La spécificité <strong>de</strong> Visitations tient aux choix<br />

essentiels <strong>de</strong> la dramaturgie, pour que la danse soit la<br />

plus lisible possible, tout en suggérant <strong>de</strong>s ouvertures<br />

ou <strong>de</strong>s rapports improbables qui révèlent “une” histoire<br />

<strong>de</strong> la danse. Il est indispensable que chaque solo<br />

ait sa place, c'est-<strong>à</strong>-dire qu'une danse <strong>de</strong> 1915 ou <strong>de</strong><br />

1940 ne soit pas aplatie par une interprétation<br />

mo<strong>de</strong>rne qui ignorerait tout du contexte historique<br />

dans lequel chaque solo a été créé. Je souhaiterais que<br />

cette plongée dans l’histoire fasse autant émerger la<br />

disparité et l’infinie richesse du mouvement que l’esprit<br />

qui en était <strong>à</strong> l’origine. Julia Cima O<br />

Conception et interprétation : Julia Cima<br />

Chorégraphies : Dominique Bagouet, Maurice<br />

Béjart, Merce Cunningham, Isadora Duncan,<br />

Valeska Gert, Tatsumi Hijikata, Vaslav Nijinsky,<br />

Nikolska, Mary Wigman (sous réserve)<br />

Réalisation lumière : Madjid Hakimi<br />

Réalisation projections : Agnès Dahan<br />

Scénographie : Sallahdyn Kathir<br />

Assistant <strong>à</strong> la mise en scène : Boris Charmatz<br />

Direction déléguée : Angèle Le Grand<br />

Administration : Sandra Neuveut<br />

Stagiaire : Cécile Mathieu<br />

Production : Association edna<br />

Internationales <strong>de</strong> Seine-Saint-Denis et<br />

Tanzquartier-Wien, avec le soutien du <strong>Centre</strong><br />

Chorégraphique National <strong>de</strong> <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong> <strong>à</strong><br />

<strong>Belfort</strong>.<br />

Dans.Kias est subventionné par la Ville <strong>de</strong> Vienne et<br />

la Chancellerie Fédérale d' Autriche<br />

your body is the shoreline<br />

Rési<strong>de</strong>nce du 1 er au 8 mai 2005<br />

(Mise <strong>à</strong> disposition <strong>de</strong> la salle <strong>de</strong> création,<br />

hébergement et soutien technique)<br />

> 19H <strong>de</strong> Contre Jour le 7 mai 2005<br />

Entrée gratuite<br />

Réservation <strong>CCN</strong> - Tél. 03 84 58 44 88<br />

Coproduction : Tanz im August/Berlin, Festival<br />

d’automne <strong>à</strong> Paris, <strong>Centre</strong> Chorégraphique<br />

National <strong>de</strong> <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong> <strong>à</strong> <strong>Belfort</strong> dans le cadre<br />

<strong>de</strong> l’accueil/studio <strong>Centre</strong> National <strong>de</strong> la Danse,<br />

Pantin (en cours).<br />

Avec l’ai<strong>de</strong> du Théâtre <strong>de</strong> la Cité Internationale -<br />

Paris et <strong>de</strong> la Chaufferie - St Denis.<br />

L’association edna est subventionnée par le<br />

Ministère <strong>de</strong> la culture et <strong>de</strong> la communication /<br />

Direction Régionale <strong>de</strong>s Affaires Culturelles d’Ile<strong>de</strong>-France,<br />

au titre <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> <strong>à</strong> la compagnie chorégraphique<br />

conventionnée.<br />

Visitations<br />

Rési<strong>de</strong>nce dans le cadre <strong>de</strong> l’accueil/studio<br />

du 18 au 26 mai 2005<br />

Des nouvelles <strong>de</strong> > Deux compagnies reçues en rési<strong>de</strong>nce au <strong>CCN</strong> <strong>de</strong> <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong> <strong>à</strong> <strong>Belfort</strong> en avril et mai 2005 sont programmées dans<br />

les mêmes soirées (20, 21 et 22 mai <strong>à</strong> la MC 93 <strong>de</strong> Bobigny) <strong>de</strong>s Rencontres Chorégraphiques Internationales <strong>de</strong> Seine-Saint-Denis, Dans.Kias-Saskia Hölbling,<br />

your body is the shoreline et Ensemble l’Abrupt-Alban Richard, disperse, <strong>de</strong>ux pièces répétées <strong>à</strong> <strong>Belfort</strong>. > La création <strong>de</strong> Arnold Versus Pablo <strong>de</strong> Rémy Héritier<br />

soutenu en 2004 par le <strong>CCN</strong> <strong>de</strong> <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong> <strong>à</strong> <strong>Belfort</strong> est prévue <strong>à</strong> Lyon début juin 2005 dans le cadre du Festival les Intranquilles organisé par les<br />

Subsistances et la Villa Gillet, direction Guy Walter. > Les morts pudiques <strong>de</strong> Fin novembre-Rachid Ouramdane poursuit son importante tournée et sera présentée<br />

en particulier le 17 juin <strong>à</strong> Lille au Festival Latitu<strong>de</strong>s Contemporaines.<br />

Gisèle Vienne<br />

Rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> création<br />

Une belle enfant blon<strong>de</strong> /<br />

A young, beautiful blon<strong>de</strong> girl<br />

Après avoir mis en scène et chorégraphié,<br />

Splendid’s (2000), Showroomdummies (2001),<br />

Stéréotypie (2003), Tranen Veinzen (2004) en collaboration<br />

avec Etienne Bi<strong>de</strong>au-Rey au sein <strong>de</strong> leur<br />

compagnie DACM et développé un travail sur les<br />

rapports du corps aux corps artificiels, Gisèle<br />

Vienne souhaite avec cette nouvelle pièce, travailler<br />

sur le thème <strong>de</strong> la reconstitution d’un acci<strong>de</strong>nt.<br />

Une belle enfant blon<strong>de</strong> /A young, beautiful blon<strong>de</strong><br />

girl fera suite <strong>à</strong> la création du spectacle<br />

I Apologize conçu en collaboration avec l’écrivain<br />

américain Denis Cooper et le musicien autrichien<br />

créateur du label Mego Peter Rehberg, en<br />

septembre 2004 aux Subsistances <strong>de</strong> Lyon. Ce<br />

travail sur le fantasme du crime est élaboré <strong>à</strong><br />

partir <strong>de</strong> variations sur la reconstitution d’un<br />

crime qui remettent en question la représentation<br />

univoque <strong>de</strong> la réalité et font part du glissement<br />

ambigu entre réalité et fantasme.<br />

La structure <strong>de</strong> I Apologize, fragmentée accumulant<br />

les ellipses, construites comme diverses<br />

reconstitutions policières, apparaît comme une<br />

pièce cherchant <strong>à</strong> représenter la réalité au plus<br />

Raimund Hoghe<br />

Rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> création<br />

Swan Lake, 4 acts<br />

Raimund Hoghe est né <strong>à</strong> Wuppertal en 1949, il a<br />

commencé sa carrière en écrivant pour l’hebdomadaire<br />

allemand Die Zeit <strong>de</strong>s portraits <strong>de</strong> petites<br />

gens et <strong>de</strong> célébrités, rassemblés par la suite dans<br />

plusieurs livres. De 1980 <strong>à</strong> 1990, il a été le dramaturge<br />

<strong>de</strong> Pina Bausch au TanzTheater Wuppertal,<br />

ce qui a également donné matière <strong>à</strong> la publication<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux livres. Depuis 1989, il s’est attelé <strong>à</strong> l’écriture<br />

<strong>de</strong> ses propres pièces <strong>de</strong> théâtre qu’ont jouées<br />

divers acteurs et danseurs brésiliens et européens.<br />

C’est en 1994 qu’il monte en personne sur la scène<br />

avec son premier solo Meinwärts qui forme, avec<br />

Chambre séparée (1997) et Another Dream (2000)<br />

une trilogie du XXe siècle. Lettere amorose (1999),<br />

Sarah, Vincent et moi (2002), Young People, Old<br />

Voices (2002), Histoire <strong>de</strong> danse (2003), et Sacre-The<br />

Rite of Spring (2004) constituent les autres pièces<br />

<strong>de</strong> son répertoire. Parallèlement <strong>à</strong> son parcours<br />

théâtral, il travaille régulièrement pour la télévision.<br />

En 1997, pour le compte <strong>de</strong> la WDR , il met en<br />

scène Der Bruckel, un auto-portrait <strong>de</strong> 60 minutes.<br />

Ses livres ont été traduits en plusieurs langues.<br />

ACCUEIL ACCUEIL STUDIO ACCUEIL STUDIO STUDIO<br />

près et <strong>de</strong> manière paradoxale, semble être la mise<br />

en scène complexe et infinie d’un fantasme.<br />

La reconstitution peut engendrer plusieurs versions<br />

d’un événement, afin <strong>de</strong> cerner au plus près<br />

la réalité <strong>de</strong> cet événement.<br />

Une belle enfant blon<strong>de</strong> /A young, beautiful blon<strong>de</strong><br />

girl s’appuiera sur ce manque et sera la mise en<br />

scène d’une fiction ou les interprètes réels, les<br />

poupées et les personnages absents auront tous<br />

les rôles <strong>de</strong>s fantômes. La structure <strong>de</strong> cette<br />

pièce sera d’abord linéaire et la pièce présentera<br />

une action et une narration développées, où<br />

tous les évènements qui constituent cette narration<br />

pourront être rapportés. C’est en cela<br />

même que cette pièce sera présentée comme<br />

une fiction.<br />

Dans ce nouveau travail, Dennis Cooper, tout en<br />

collaborant <strong>à</strong> la dramaturgie, élabore un monologue<br />

pour Catherine Robbe-Grillet en partant <strong>de</strong>s<br />

écrits <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière.<br />

Peter Rehberg travaille sur la retransmission <strong>de</strong><br />

la pièce <strong>de</strong> Franz Schubert La Jeune fille et la<br />

mort, ce qui représente explicitement le type <strong>de</strong><br />

contraste esthétique qui peut exister entre les<br />

<strong>de</strong>ux pièces. Il effectuera également un travail<br />

sur le son, utilisé comme objet témoin d’un événement<br />

passé ou invisible.<br />

I Apologize et Une belle enfant blon<strong>de</strong> /A young,<br />

beautiful blon<strong>de</strong> girl seront présentées sous la<br />

forme d’un diptyque au Festival d’Avignon du 17 au<br />

23 juillet 2005 <strong>à</strong> la Chapelle <strong>de</strong>s Pénitents blancs O<br />

A la danseuse étoile Maïa Plissetskaïa, son professeur<br />

disait qu’elle <strong>de</strong>vait trouver son propre Cygne,<br />

qu’elle <strong>de</strong>vait trouver ses propres ailes raconte<br />

Raimund Hoghe, qui après son superbe Sacre du<br />

Printemps créé l’année <strong>de</strong>rnière <strong>à</strong> Montpellier danse<br />

s’approche aujourd’hui d’un <strong>de</strong>s ballets emblématiques<br />

du répertoire romantique ; peut-être le plus<br />

populaire ajoute-t-il, car chacun a un souvenir du<br />

Lac, que se soient la musique <strong>de</strong> Tchaïkovski, les<br />

mouvements du corps <strong>de</strong> Ballet ou l’interprétation<br />

<strong>de</strong> telle étoile. Et quand bien même on ne l’aurait<br />

pas vu, il suffit d’entendre la musique : elle est si<br />

forte qu’on peut y voir <strong>à</strong> travers.<br />

Travailler la mémoire personnelle en relation avec la<br />

mémoire collective anime <strong>de</strong>puis toujours l’art chorégraphique<br />

<strong>de</strong> l’artiste allemand. Aussi, pour ce<br />

nouveau ren<strong>de</strong>z-vous Montpelliérain, celui qui fut le<br />

dramaturge <strong>de</strong> Pina Bausch invite notamment sur<br />

scène Ornella Ballestra, ballerine fétiche <strong>de</strong> Maurice<br />

Béjart, qui sait en un mouvement d‘épaules ressusciter<br />

le Cygne qu’elle dansa par le passé, Brynjar<br />

Bandlien, un danseur lumineux issu du Ne<strong>de</strong>rlands<br />

Dans Theater, Nabil Yahia-Aissia, interprète <strong>de</strong><br />

Boris Charmatz mais aussi Lorenzo <strong>de</strong> Braban<strong>de</strong>re,<br />

jeune performer belge <strong>à</strong> la présence génialement instinctive.<br />

D’après le texte <strong>de</strong> Laurent Goumarre O<br />

<strong>Lettre</strong> d’information<br />

MAI / JUIN<br />

JUILLET / AOÛT 2005<br />

Conception : Gisèle Vienne<br />

Textes : Dennis Cooper<br />

22<br />

<br />

Musiques : Peter Rehberg (a.k.a Pita) d’après Der<br />

Tod und das Mädchen <strong>de</strong> Franz Schubert<br />

Lumières : Patrick Riou<br />

Maquillages : Rebecca Flores<br />

Interprétation : Jonathan Cap<strong>de</strong>vielle, Catherine<br />

Robbe-Grillet, Anja Röttgerkamp<br />

Coproduction : Festival d’Avignon, Bonlieu Scène<br />

Nationale-Annecy, <strong>Centre</strong> Chorégraphique<br />

National <strong>de</strong> <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong> <strong>à</strong> <strong>Belfort</strong> dans le cadre<br />

<strong>de</strong> l’accueil/studio (en cours)<br />

Avec les soutien <strong>de</strong>s Subsistances-Lyon et du<br />

<strong>Centre</strong> National <strong>de</strong> la Danse, Pantin<br />

Une belle enfant blon<strong>de</strong> /A young, beautiful<br />

blon<strong>de</strong> girl<br />

Rési<strong>de</strong>nce dans le cadre <strong>de</strong> l’accueil/studio<br />

du 27 mai au 5 juin 2005<br />

> Un 19H <strong>de</strong> Contre Jour est prévu au terme<br />

<strong>de</strong> la rési<strong>de</strong>nce.<br />

Renseignement <strong>CCN</strong> - Tél. 03 84 58 44 88<br />

Swan Lake, 4 acts sera créé les 4 et 5 juillet 2005 au<br />

Théâtre Grammont dans le cadre <strong>de</strong> Montpellier<br />

danse 05.<br />

Conception et chorégraphie : Raimund Hoghe<br />

Collaboration artistique : Luca Giacomo Schulte<br />

Interprétation : Ornella Ballestra, Brynjar<br />

Bandlien, Lorenzo De Braban<strong>de</strong>re, Raimund Hoghe<br />

et Nabil Yahia-Aissa<br />

Lumière : Amaury Seval, Raimund Hoghe<br />

Musique : Le Lac <strong>de</strong>s Cygnes, Piotr Ilitch<br />

Tchaïkovsky<br />

Production : Raimund Hoghe (Allemagne), Groupe<br />

Kam Laï (France)<br />

Coproduction : Festival Montpellier danse 05,<br />

Kaaitheater/Bruxelles, La Bâtie – Festival <strong>de</strong><br />

Genève, Création-Rési<strong>de</strong>nce au Quartz, Scène<br />

Nationale <strong>de</strong> Brest, <strong>Centre</strong> Chorégraphique<br />

Nationale <strong>de</strong> <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong> <strong>à</strong> <strong>Belfort</strong> dans le cadre<br />

<strong>de</strong> l’accueil/studio, Le Vivat–Scène Conventionnée.<br />

Avec le soutien <strong>de</strong> Pumpenhaus/Münster<br />

Swan Lake, 4 acts<br />

Rési<strong>de</strong>nce dans le cadre <strong>de</strong> l’accueil/studio<br />

du 26 mai au 5 juin 2005


<strong>Lettre</strong> d’information<br />

MAI / JUIN<br />

JUILLET / AOÛT 200522<br />

DCM<br />

Rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> création<br />

Don’t ask the blond<br />

Don't Ask the Blond est un spectacle qui combine<br />

la recherche collaborative, l’installation et une performance<br />

<strong>de</strong> danse. Le projet a été initié par Cosmin<br />

Manolescu (Roumanie), Kira Riikonen (Finlan<strong>de</strong>) et<br />

Roberto Cassarotto (Italie). Trois cultures, trois histoires,<br />

trois façons <strong>de</strong> voir, une réflexion bouleversante<br />

sur le mon<strong>de</strong> contemporain.<br />

Don’t Ask the Blond s’intéresse aux différentes<br />

i<strong>de</strong>ntités sexuelles et aux genres, <strong>à</strong> leurs<br />

démarches culturelles et les changements apportés<br />

par notre société qui touchent notre façon <strong>de</strong><br />

vivre. Le point <strong>de</strong> départ sera les clichés connus <strong>de</strong><br />

la beauté, <strong>de</strong> l’intelligence et <strong>de</strong> la bêtise tout en utilisant<br />

le stéréotype <strong>de</strong>s BLOND(E)S. Plus tard la<br />

recherche intégrera aussi les problèmes venant <strong>de</strong>s<br />

situations actuelles culturelles et économiques (les<br />

expériences génétiques, le clonage, l’immigration).<br />

Pendant les rési<strong>de</strong>nces en Italie (janvier et juin 2005)<br />

et en Roumanie (mars 2005) les artistes ont discuté<br />

avec la population locale. Ils ont abordé <strong>de</strong>s sujets<br />

comme la mémoire, la culture, les échanges, la religion,<br />

la nourriture, l’espace, les clichés, le public,<br />

l’education et les systèmes politiques.<br />

Le programme <strong>de</strong> la rési<strong>de</strong>nce au <strong>CCN</strong> <strong>de</strong> <strong>Franche</strong><br />

<strong>Comté</strong> <strong>à</strong> <strong>Belfort</strong> comprendra : <strong>de</strong>s répétitions quotidiennes<br />

dans le studio (du 4 -19 juillet) / <strong>de</strong>s apparitions<br />

<strong>de</strong>s blonds dans la ville <strong>de</strong> <strong>Belfort</strong> (au marché,<br />

aux centres commerciaux, aux restaurants,<br />

dans la rue) / une ’jam session’ <strong>de</strong>s blonds avec <strong>de</strong>s<br />

artistes locaux (du 12-16 juillet) / <strong>de</strong>s discours/<br />

tables ron<strong>de</strong>s/ présentations vidéo sur la danse italienne,<br />

roumane et finlandaise (du 12 – 16 juillet) / la<br />

dance performance (présentation du spectacle en<br />

cours, le 19 juillet).<br />

David Wampach<br />

Rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> création<br />

(Sans titre)<br />

David Wampach prend pour point <strong>de</strong> départ <strong>de</strong> ce<br />

projet See-Saw et le clip R’n’B. See-Saw est une pièce<br />

<strong>de</strong> Simone Forti proposée en 1960 <strong>à</strong> la Galerie<br />

Reuben, <strong>à</strong> New-York, et interprétée par Yvonne<br />

Rainer et Bob Morris.<br />

See-Saw présente un homme et une femme sur une<br />

balançoire en bois, travaillant la mobilité <strong>de</strong>s points<br />

d’équilibre et sa nécessaire fragilité. See-Saw signifie<br />

jeu <strong>de</strong> bascule (traduction littérale), dispositif<br />

concret et rudimentaire, confrontant directement le<br />

corps avec une structure qui lui est étrangère.<br />

L’homme est d’un côté <strong>de</strong> la balançoire, la femme<br />

ACCUEIL ACCUEIL STUDIO ACCUEIL STUDIO STUDIO<br />

Un autre aspect du travail (répétitions et spectacles<br />

compris) sera documenté par un artiste visuel local.<br />

La documentation sera la matière d’une installation<br />

dans la salle d’exposition.<br />

Concept/chorégraphie/performance :<br />

Kira Riikonen/Finlan<strong>de</strong> - Robertio Cassarotto/Italie<br />

Cosmin Manolescu/Roumanie<br />

Éclairages : Stefano Piermatteo/Italie<br />

don't ask the blond est un projet-performance produit<br />

par Art Manager, Secondo Taglio et Kira<br />

Riikonen et co-produit par ArCuB - <strong>Centre</strong> culturel<br />

du Conseil Municipal <strong>de</strong> Bucarest, le <strong>Centre</strong><br />

Chorégraphique National <strong>de</strong> <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong><br />

<strong>à</strong> <strong>Belfort</strong> dans le cadre <strong>de</strong> la convention<br />

AFAA/DRAC <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong>/Région <strong>Franche</strong>-<br />

<strong>Comté</strong>, le DanceWeb Europe (Vienne) - Culture<br />

2000, la Société <strong>de</strong>s Auteurs et Compositeurs<br />

Dramatiques <strong>à</strong> Paris, Pohjois-Karjalan<br />

Tai<strong>de</strong>toimikunta, le Full Moon Festival, le Projet<br />

DCM Foundation avec le soutien <strong>de</strong> Majaze, le<br />

<strong>Centre</strong> Culturel Arcus, l’Ambassa<strong>de</strong> <strong>de</strong> Finlan<strong>de</strong> <strong>à</strong><br />

Bucarest, le Musée National d’arts contemporains<br />

<strong>de</strong> Bucarest, l’Opéra Estate Festival Veneto, le<br />

Conseil Municipal <strong>de</strong> Vicenza, le Kolin<br />

Kulttuurisaatio, et l’European Cultural Foundation/<br />

Step Mobility programme O<br />

Don’t ask the blond<br />

Rési<strong>de</strong>nce soutenue par la convention<br />

AFAA/DRAC <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong> /Région <strong>Franche</strong>-<br />

<strong>Comté</strong> du 4 au 20 juillet 2005<br />

> 19H <strong>de</strong> Contre Jour le 19 juillet 2005<br />

Entrée gratuite<br />

Réservation <strong>CCN</strong> – Tél. 03 84 58 44 88<br />

<strong>de</strong> l’autre ; <strong>à</strong> la fin <strong>de</strong> la pièce, ils se rapprochent au<br />

centre, maintiennent l’équilibre <strong>de</strong> la planche et se<br />

tiennent côte-<strong>à</strong>-côte. Se trouvant en régie, Simone<br />

Forti chante une chanson.<br />

La balançoire comme jeu érotique : les jambes<br />

écartées, il s’agit <strong>de</strong> s’envoyer en l’air tout en profitant<br />

<strong>de</strong> la <strong>de</strong>scente fulgurante <strong>de</strong> son partenaire qui<br />

risque <strong>de</strong> se manger les fesses ; on l’appelle aussi<br />

le tape-cul. Il existe en France la FFB, fédération<br />

française <strong>de</strong> balançoire, qui a pour but <strong>de</strong> permettre<br />

aux amoureux <strong>de</strong> la balançoire <strong>de</strong> s’épanouir. La<br />

balançoire est une posture du kamasoutra : la<br />

femme, au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> l’homme, lui tournant le dos.<br />

Le clip R’n’B joue <strong>de</strong> la séduction et <strong>de</strong> la fascination<br />

; les corps sont sexy, usent <strong>de</strong> leurs charmes,<br />

communiquent par le mouvement, tout en collant<br />

aux paroles <strong>de</strong> la chanson. Les bassins balancent, le<br />

sex-appeal est convoqué. Les corps sont synchronisés<br />

et forment <strong>de</strong>s ensembles, dans une configura-<br />

Association<br />

fin novembre<br />

Julie Nioche<br />

Rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> création<br />

H2O NaCl CaCO3 larmes<br />

calcaires<br />

Diplômée du Conservatoire National Supérieur <strong>de</strong><br />

Musique et <strong>de</strong> Danse <strong>à</strong> Paris, Julie Nioche a ensuite<br />

été interprète et collaboratrice artistique <strong>de</strong> Odile<br />

Duboc, Hervé Robbe, Meg Stuart, Emmanuelle<br />

Huynh, Alain Buffard, Jennifer Lacey. En 1996, elle<br />

co-fon<strong>de</strong> avec Rachid Ouramdane l’association fin<br />

novembre dans laquelle elle participe et initie <strong>de</strong>s<br />

projets artistiques mais organise aussi <strong>de</strong> nombreux<br />

cadres recherches plus informels.<br />

Les projets que propose Julie Nioche au sein <strong>de</strong><br />

l’association fin novembre prennent différentes<br />

formes, et valorisent toujours l’hybridation <strong>de</strong>s<br />

sources et <strong>de</strong>s savoirs. De l’installation (X), aux<br />

pièces chorégraphiques (XX, Les Sisyphe, H2O),<br />

en passant par <strong>de</strong>s séminaires <strong>de</strong> recherches<br />

(ÉTUDES <strong>à</strong> la Ménagerie <strong>de</strong> Verre, au Département<br />

danse <strong>de</strong> l’Université Paris 8) et l’organisation d’évènement<br />

comme BODYWORKs (festival <strong>à</strong> Gand) ;<br />

chaque proposition est au carrefour <strong>de</strong> plusieurs<br />

champs d’exploration et <strong>de</strong> plusieurs imaginaires.<br />

tion spatiale claire et lisible, mettant en valeur la<br />

star, le lea<strong>de</strong>r, le modèle ; elle est au centre, elle a<br />

le rôle principal, <strong>à</strong> la tête d’un mouvement, d’un<br />

groupe, celui <strong>de</strong>s danseurs qui l’accompagnent<br />

mais aussi celui <strong>de</strong> tous les fans fascinés O<br />

Une proposition <strong>de</strong> david wampach<br />

Installation lumières : caty olive<br />

Traitement du son : olivier alary<br />

Scénographie : mathias poisson<br />

Avec : maeva cunci, mathias poisson,<br />

virginie thomas<br />

(sans titre)<br />

Rési<strong>de</strong>nce du 25 juillet au 16 août 2005<br />

(Mise <strong>à</strong> disposition <strong>de</strong> la salle <strong>de</strong> création,<br />

hébergement et soutien technique)<br />

Mes recherches se concentrent sur la “Fabrique<br />

inconsciente du corps”, sur toutes les “images” qui<br />

nous permettent <strong>de</strong> construire un corps cohérent pour<br />

soi-même. J’aime me situer <strong>à</strong> ce carrefour où naissent<br />

nos représentations corporelles : entre nos informations<br />

sensitivo-motrices et nos référents sociaux, culturels<br />

et religieux. Il me plaît <strong>de</strong> rappeler <strong>à</strong> quel point<br />

l’élaboration <strong>de</strong> notre propre corps est un va et vient<br />

constant entre l’adaptation biologique et l’adaptation<br />

sociale. À quel point, <strong>de</strong> cette adaptation, nous héritons<br />

<strong>de</strong> multiples interdits et sacrilèges…<br />

…Pour H2O-NaCl-CaCO3, je questionne la<br />

construction <strong>de</strong> nos images <strong>de</strong> corps et <strong>de</strong> ses représentations<br />

au carrefour d’une “pensée corporelle” et<br />

d’une “pensée <strong>de</strong> l’esprit”. Il s’agit ici <strong>de</strong> requestionner<br />

les limites du corps dans ce qu’elles ont <strong>de</strong> flou et<br />

<strong>de</strong> perméable. Je propose <strong>à</strong> six proches <strong>de</strong> créer un<br />

espace intermédiaire pour un corps hors-sexe. “Un<br />

espace transitionnel” , qui se situe entre le mon<strong>de</strong><br />

extérieur et le mon<strong>de</strong> intérieur. Un espace où le “toi”<br />

est un peu “moi” aussi. “Un corps d’espace” , dont<br />

les limites se fon<strong>de</strong>nt avec l’espace, s’éclatent dans<br />

l’architecture et la matière. Nous tenterons <strong>de</strong> partager,<br />

les traductions en “images sensibles” <strong>de</strong> nos perceptions.<br />

J’entends par “images”, les images visuelles,<br />

images auditives, images tactiles, images qui sont<br />

mises pour n’importe quel objet, n’importe quelle<br />

relation, concrète ou abstraite, n’importe quel mot ou<br />

n’importe quel signe. Chacun utilisera un médium<br />

privilégié : le chant, la musique, la lumière, l’écriture,<br />

la danse, la mise en présence ou la construction d’objets,<br />

dans l’idée <strong>de</strong> proposer un support réutilisable<br />

pour l’autre.”<br />

Julie Nioche O<br />

Conception, interprétation : Julie Nioche<br />

Travail sonore : Alice Daquet et Alexandre Meyer<br />

Élaboration réalisation <strong>de</strong>s dispositifs : Virginie<br />

Mira, Sylvain Girau<strong>de</strong>au<br />

Lumières : Yves Godin<br />

Avec l’accompagnement <strong>de</strong> : Rachid Ouramdane<br />

Travail <strong>de</strong> la voix : Pascale Tardif et Linda Wise<br />

Directeur technique : Sylvain Girau<strong>de</strong>au<br />

Production : association fin novembre<br />

Coproductions : Théâtre Bonlieu Scène Nationale<br />

d’Annecy, Festival d’Automne <strong>à</strong> Paris, La Maison <strong>de</strong><br />

l’Architecture en Ile <strong>de</strong> France – Paris, <strong>CCN</strong> Le Havre<br />

Haute Normandie, <strong>CCN</strong> <strong>de</strong> <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong> <strong>à</strong><br />

<strong>Belfort</strong> (accueil / studio),Le Consortium, <strong>Centre</strong><br />

d’art <strong>de</strong> Dijon - département nouvelles scènes<br />

Avec le soutien <strong>de</strong> La Ménagerie <strong>de</strong> Verre – Paris.<br />

L’association fin novembre est subventionnée par le<br />

Ministère <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> la communication<br />

DRAC – Ile <strong>de</strong> France (Ai<strong>de</strong> aux compagnies chorégraphiques),<br />

la Ville <strong>de</strong> Paris.<br />

H2O NaCl CaCO3 larmes calcaires<br />

Rési<strong>de</strong>nce dans le cadre <strong>de</strong> l’accueil/studio du<br />

16 au 31 aôut 2005<br />

> 19H <strong>de</strong> Contre Jour le 30 août 2005<br />

Entrée gratuite<br />

Réservation <strong>CCN</strong> – Tél. 03 84 58 44 88<br />

Un été au cours duquel on ne gravit pas le Ballon<br />

d’Alsace <strong>de</strong>puis <strong>Belfort</strong> pour se rendre <strong>à</strong> Bussang<br />

n’est pas un bel été, impossible <strong>de</strong> passer <strong>à</strong> côté<br />

<strong>de</strong> ce ren<strong>de</strong>z-vous.<br />

Le Revizor - 1836<br />

Nicolas Gogol<br />

Metteur en scène : Christophe Rauck<br />

Le gouverneur d’une petite ville <strong>de</strong> province attend<br />

avec anxiété la visite <strong>de</strong> l'inspecteur général (le<br />

révizor) chargé <strong>de</strong> vérifier la bonne gestion <strong>de</strong> la<br />

ville. La rumeur court qu'il est l<strong>à</strong> incognito. Les<br />

notables et marchands, qui n'ont pas la conscience<br />

tranquille, croient qu'un nouveau venu,<br />

Khlestakov, un jeune homme féru <strong>de</strong> confort, d’argent<br />

et <strong>de</strong> femmes, est ce fameux révizor. De cette<br />

erreur naît un véritable quiproquo.<br />

Début du spectacle <strong>à</strong> 15 h au Théâtre du Peuple<br />

En juillet : 15,16, 17, 22, 23, 24, 29, 30, 31 - En<br />

août : 5, 6, 7, 10, 11, 12, 13, 14, 17, 18, 19, 20, 21,<br />

24, 25, 26, 27 O<br />

La Fausse Suivante - 1724<br />

Pierre <strong>de</strong> Marivaux<br />

Metteur en scène : Guillaume Vincent<br />

Lors d’un bal masqué, une jeune fille se travestit<br />

en Chevalier. Sous cet habit elle fait la connaissance<br />

<strong>de</strong> Lélio, l’inconnu qu’on lui <strong>de</strong>stine pour<br />

mari, et <strong>de</strong> la Comtesse qui l’accompagne. Invitée<br />

chez cette <strong>de</strong>rnière, elle déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> profiter <strong>de</strong> son<br />

habit d’homme pour observer Lélio et ainsi<br />

découvre les liens mystérieux qu’il entretient avec<br />

la Comtesse.<br />

Début du spectacle <strong>à</strong> 20 h 30 au Théâtre du<br />

Peuple. En août : 5, 6,7,10, 11, 12, 13, 17, 18, 19,<br />

20, 24, 25, 26 et 27 O<br />

> Contact<br />

Théâtre du Peuple – Tél. 03 29 61 50 48<br />

Tdp.bussang@libertysurf.fr<br />

OUVERTUREOUVERTURE<br />

OUVERTURE<br />

Théâtre du Peuple,<br />

Bussang<br />

Saison 2005<br />

<br />

Création Emilie Simon<br />

avec la Synfonietta <strong>de</strong> L’ENMD <strong>de</strong><br />

<strong>Belfort</strong> et les Percussions <strong>de</strong> Lyon<br />

En 2004 le festival les Eurockéennes <strong>de</strong> <strong>Belfort</strong><br />

mettait en œuvre la rencontre orchestrale entre<br />

l’artiste belge Ann Pierlé et l’orchestre<br />

Synfonietta, constitué d’élèves <strong>de</strong> l’Ecole<br />

Nationale <strong>de</strong> musique et <strong>de</strong> danse <strong>de</strong> <strong>Belfort</strong>. Sur<br />

le plateau du <strong>CCN</strong> <strong>de</strong> <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong> <strong>à</strong> <strong>Belfort</strong><br />

durant une petite semaine en juin 2004, Ann<br />

Pierlé et Synfonietta ont travaillé <strong>à</strong> réorchestrer<br />

les morceaux <strong>de</strong> la nouvelle égérie <strong>de</strong> la pop<br />

belge. Le 1er juillet, une répétition publique fut<br />

proposée au <strong>CCN</strong> <strong>de</strong> <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong> <strong>à</strong> <strong>Belfort</strong> et<br />

le len<strong>de</strong>main un concert eut lieu aux<br />

Eurockéennes <strong>de</strong>vant plus <strong>de</strong> 15 000 personnes.<br />

Désireux <strong>de</strong> renouveler le travail engagé en collaboration<br />

avec l’ENMD et le <strong>CCN</strong> <strong>de</strong> <strong>Franche</strong>-<br />

<strong>Comté</strong> <strong>à</strong> <strong>Belfort</strong>, les Eurockéennes mettent sur<br />

pied pour le festival 2005 une collaboration musicale<br />

du même type (renforcée par un travail pédagogique)<br />

avec Emile Simon, auteur, compositeur<br />

et interprète.<br />

Ce projet sera l’occasion <strong>de</strong> proposer <strong>à</strong> Émilie<br />

Simon une orchestration unique avec l’ensemble<br />

issu <strong>de</strong> l’ENMD renforcé par les Percussions claviers<br />

<strong>de</strong> Lyon.<br />

Dès le mois d’avril 2005, les élèves <strong>de</strong> l’ENMD travailleront<br />

<strong>à</strong> partir d’arrangements pour orchestre<br />

dans le cadre d’ateliers dirrigés par Emilie Simon<br />

et Jean-Jacques Griesser.<br />

Entre le 25 et le 30 juin 2005, ces mêmes élèves <strong>de</strong><br />

l’ENMD, Emilie Simon et les Percussions claviers<br />

<strong>de</strong> Lyon seront en rési<strong>de</strong>nce au <strong>CCN</strong> <strong>de</strong> <strong>Franche</strong>-<br />

<strong>Comté</strong> <strong>à</strong> <strong>Belfort</strong>. À l’issue <strong>de</strong> cette rési<strong>de</strong>nce, une<br />

répétition publique en avant-première est prévue<br />

au <strong>CCN</strong> <strong>de</strong> <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong> <strong>à</strong> <strong>Belfort</strong>. Le 1er Juillet<br />

Emilie Simon, la Synfonietta <strong>de</strong> <strong>Belfort</strong> et les<br />

Percussions et claviers <strong>de</strong> Lyon se produiront sur<br />

la scène Chapiteau <strong>de</strong>s Eurockèennes O<br />

> Contact<br />

Les Eurockéennes – Tél. 03 84 22 46 58<br />

www.eurockeennes.fr


<strong>Lettre</strong> d’information<br />

MAI / JUIN<br />

JUILLET / AOÛT 200522<br />

CULTURES CULTURES CHORÉGRAPHIQUES<br />

CULTURES CHORÉGRAPHIQUES<br />

CARNET CARNET DE VOYAGE CARNET DE VOYAGE DE VOYAGE<br />

Pôle danse<br />

<strong>de</strong> <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong><br />

Une nouvelle maquette du portail du pôle danse<br />

a été conçue. En voici l'adresse :<br />

http://crdp.ac-besancon.fr/cddp90/pdanse/<br />

Une plaquette vient d'être également imprimée.<br />

Elle présente <strong>de</strong> façon con<strong>de</strong>nsée les missions<br />

du pôle et en énonce les principales actions pour<br />

2004/2005.<br />

Un séminaire national est ainsi prévu les 14, 15<br />

et 16 novembre 2005 <strong>à</strong> <strong>Belfort</strong>, et Besançon. Il<br />

proposera d’étudier les processus <strong>de</strong> création<br />

mis en œuvre et explicités par les artistes, en<br />

les interrogeant également sur leur pertinence<br />

comme possibles démarches d'enseignement et<br />

d'ouverture culturelle <strong>à</strong> la danse. Pour ce séminaire,<br />

une parole dansée autour <strong>de</strong> la nouvelle<br />

création d'Odile Duboc est en cours d'étu<strong>de</strong>.<br />

D'autres artistes seront également présents O<br />

> Contact : Anne Trépied - Tél.03 81 25 02 58<br />

De l'espace corporel<br />

<strong>à</strong> l'espace public<br />

Julie Perrin a soutenu sur ce sujet une thèse pour<br />

obtenir le gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> Docteur <strong>de</strong> l'Université <strong>de</strong><br />

Paris 8 - Vincennes Saint-Denis, UFR Arts, philosophie,<br />

esthétique. Au-<strong>de</strong>l<strong>à</strong> <strong>de</strong> sa propre<br />

recherche, Julie Perrin a tout d’abord souligné l'intérêt<br />

essentiel d'un lieu pour la recherche en<br />

danse comme Paris 8. La recherche en danse : un<br />

combat épistémologique, assure-t-elle.<br />

Dans sa thèse, Julie Perrin fait l'hypothèse que<br />

l'espace serait un paramètre particulièrement<br />

actif pour déceler la relation du public <strong>à</strong> l'œuvre<br />

chorégraphique ; la richesse d'une œuvre serait<br />

celle du voyage sensible auquel elle invite.<br />

De nombreuses questions ont été ouvertes et<br />

réfléchies au cours <strong>de</strong> cette soutenance :<br />

Quel mo<strong>de</strong> d'être ensemble met en jeu l'œuvre<br />

chorégraphique ? Comment l'œuvre pense-t-elle<br />

le sujet qu'elle convoque ? Quel sujet sensible<br />

invente-t-elle ? Les questions du politique en<br />

danse, <strong>de</strong> la relation, <strong>de</strong> la communauté et <strong>de</strong> sa<br />

représentation, <strong>de</strong> la figure entendue comme<br />

dynamique générale <strong>de</strong> mise en forme <strong>de</strong> l'œuvre<br />

ont également été ouvertes.<br />

Parce que l’inscription <strong>de</strong> la figure, ou son effacement,<br />

témoigne d’un rapport <strong>à</strong> ce qui l’entoure, <strong>de</strong><br />

la construction d’un territoire propre et <strong>de</strong> celui<br />

accordé <strong>à</strong> l’Autre en retour, elle modèle la relation<br />

théâtrale et définit le statut du Sujet regar<strong>de</strong>ur.<br />

Celui-ci, dans les œuvres du corpus, sera tour <strong>à</strong> tour<br />

déjoué, distancé, happé, repoussé, délaissé. Que<br />

l’œuvre le conduise ou l’abandonne, l’interroge ou<br />

semble l’ignorer, le public <strong>de</strong>vra sans cesse produire<br />

<strong>de</strong>s trajets perceptifs renouvelés, susceptibles <strong>de</strong> forger<br />

une nouvelle communauté sensible et politique.<br />

Julie Perrin<br />

Elle prépare actuellement <strong>à</strong> l’initiative d’Odile<br />

Duboc, Mémoire sensorielle, un livre qui sera édité<br />

fin 2006 par le <strong>Centre</strong> National <strong>de</strong> la Danse et les<br />

Presses du Réel. Mémoire sensorielle, par une<br />

référence forte <strong>à</strong> Projet <strong>de</strong> la matière d’Odile Duboc,<br />

interrogera les formes possibles <strong>de</strong> transmission<br />

d'une gestuelle singulière, nourrie <strong>de</strong> la mémoire<br />

<strong>de</strong>s processus, et engagera une réflexion sur la<br />

mémoire <strong>de</strong> la danse, la trace, l'histoire.<br />

Isadora<br />

et les Poussières d'étoiles<br />

Le samedi 18 juin 20h30 le groupe Isadora dansera<br />

au Théâtre <strong>de</strong> Morteau Frida ou la colonne<br />

brisée. Créée par Nelly Girardot dans le cadre <strong>de</strong><br />

l’école <strong>de</strong> musique et <strong>de</strong> danse du Val <strong>de</strong><br />

Morteau, la compagnie <strong>de</strong> danse contemporaine<br />

ISADORA dont les créations s'inspirent <strong>de</strong> la<br />

poésie, <strong>de</strong> la littérature , <strong>de</strong> la chanson ou <strong>de</strong> la<br />

peinture propose cette année une évocation<br />

dansée particulièrement affective <strong>de</strong> Frida<br />

Kahlo . Artiste peintre (mexicaine, surréaliste du<br />

début du 20° siècle, épouse du peintre Diégo<br />

Rivera…) Frida Kalho fascine Nelly Girardot<br />

<strong>de</strong>puis <strong>de</strong> nombreuses années par sa vie toute<br />

<strong>de</strong> passions, <strong>de</strong> joies mais aussi <strong>de</strong> douleurs<br />

extrêmes.<br />

Quelques jours plus tôt, le 12 juin 2005, le Jura<br />

aura été déclaré Paysage <strong>de</strong> l’année par l’association<br />

internationale <strong>de</strong>s Amis <strong>de</strong> la Nature . La<br />

proclamation aura lieu dans le magnifique site<br />

du Saut du Doubs <strong>à</strong> proximité <strong>de</strong> la toute récente<br />

passerelle reliant les rives françaises et<br />

suisses. À cette occasion Nelly Girardot présentera<br />

Poussières d’étoiles dans <strong>de</strong>s chorégraphies<br />

adaptées au décor champêtre et évoquant divers<br />

personnages mythiques, Elfes, trolls, dames<br />

blanches, dames vertes…<br />

> Contact : Nelly Girardot - Isadora<br />

Tél. 03 81 68 00 59<br />

PORTRAIT PORTRAITOlivier PORTRAIT Renouf : Le murmure <strong>de</strong>s sons<br />

Nous passons <strong>à</strong> travers le temps et l'espace, nos oreilles sont en excellente condition. Un son est haut ou bas, doux ou fort, d'un certain timbre, a une certaine durée<br />

et a une enveloppe. Est-il haut ? Est-il bas ? Est-il moyen ? Est-il doux ? Est-il fort ? Y a-t-il <strong>de</strong>ux sons ? Y en a-t-il plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ? Est-ce un piano ? Pourquoi n'estce<br />

pas un piano ? Etait-ce un avion ? Est-ce un bruit ? Est-ce <strong>de</strong> la musique ? Est-ce plus doux que tout <strong>à</strong> l'heure ? Est-ce supersonique ? Quand cela va-t-il s'arrêter<br />

? Qu'est-ce qui va advenir ensuite ? Est-ce du temps ? Est-il très court ? Très long ? ou juste moyen... John Cage in Silence.<br />

La biographie professionnelle d'Olivier Renouf n'énumère ni les diplômes ni les maîtres formateurs. Cet autodidacte <strong>à</strong> l'écoute <strong>de</strong> tout ce qui englobe le son se réfère<br />

néanmoins au domaine <strong>de</strong> la musique électro-acoustique. Il a fréquenté la classe <strong>de</strong> composition <strong>de</strong> Guy Reibel et <strong>de</strong>s ateliers <strong>de</strong> recherches musicales. Ainsi<br />

une part <strong>de</strong> son travail est très proche <strong>de</strong> la composition électro-acoustique. Olivier Renouf collabore principalement avec <strong>de</strong>s chorégraphes. On peut l'entendre<br />

dans les spectacles <strong>de</strong> Georges Appaix, Boris Charmatz, Paco Decina, Odile Duboc, Emmanuelle Huynh, Alain Michard, Mathil<strong>de</strong> Monnier. On peut l'entendre également<br />

dans les installations du groupe Dunes. Il intervient parfois pour le théâtre auprès <strong>de</strong> metteurs en scène, mais avoue que son domaine <strong>de</strong> prédilection est la<br />

danse. Selon lui la place du son est centrale dans un spectacle <strong>de</strong> danse et les chorégraphes avec qui il travaille en ont parfaitement conscience. Odile Duboc l'a sollicité<br />

en 1993 pour la création <strong>de</strong> Projet <strong>de</strong> la matière et les créations qui ont suivi Juste un brin, Avanti, Folie douce, Brins d'histoires, trois boléros, Comédie,<br />

Rhapsody in blue, <strong>à</strong> la suite... la sensibilité musicale et la qualité d'écoute dont a fait preuve Olivier Renouf lors <strong>de</strong> la création <strong>de</strong> Projet <strong>de</strong> la matière est, je peux<br />

l'affirmer aujourd'hui, une <strong>de</strong>s composantes essentielles <strong>de</strong> la portée <strong>de</strong> ce spectacle. L'univers sonore qu'il contient affirme ce rêve dont je voulais parler. Odile Duboc.<br />

Pour expliciter la nature <strong>de</strong> sa démarche, Olivier Renouf se pose constamment ces questions : Comment laisser vivre les sons ? Mais aussi, comment les mettre en<br />

regard les uns les autres ? À partir <strong>de</strong> quand fait-on <strong>de</strong> la musique ?<br />

Paroles d'un étudiantstagiaire<br />

au <strong>CCN</strong> <strong>de</strong> <strong>Franche</strong>-<br />

<strong>Comté</strong> <strong>à</strong> <strong>Belfort</strong><br />

Ludovic Lacreuse, étudiant <strong>à</strong> l'Ecole d’Art<br />

Gérard Jacot a effectué dans le cadre d'un "protocole<br />

d'alternance en entreprise", <strong>de</strong>ux stages<br />

au <strong>Centre</strong> Chorégraphique. Nous retranscrivons<br />

ici quelques unes <strong>de</strong> ses remarques :<br />

... la chose qui m'a le plus intéressé est le travail scénographique<br />

dans les créations : dans Downfall<br />

d'Alban Richard, ou dans espace complémentaire<br />

d'Odile Duboc et Françoise Michel l'espace scénique<br />

a été travaillé pour créer un nouvel espace où<br />

le public fait presque partie du décor... La lumière :<br />

dans mes étu<strong>de</strong>s, j'ai beaucoup travaillé sur la lumière.<br />

J'ai découvert ici une tout autre notion <strong>de</strong> l'éclairage.<br />

Durant les spectacles, il s'est créé <strong>de</strong>s<br />

ambiances avec par endroits <strong>de</strong>s marquages, <strong>de</strong>s<br />

effets d'effacement, d'insistance. Parfois même l'absence<br />

<strong>de</strong> lumière m'a donné beaucoup <strong>de</strong> sensations;<br />

jusqu'<strong>à</strong> présent lorsque je créais une lampe par<br />

exemple, je me suis toujours accommodé <strong>de</strong> la<br />

lumière sans m'en rendre compte; je m'aperçois<br />

aujourd'hui que pour éclairer (une pièce...) il faut<br />

créer sa lumière et non s'en accommo<strong>de</strong>r...<br />

Ida Rubinstein et l’utopie <strong>de</strong><br />

la synthèse <strong>de</strong>s arts<br />

Colloque organisé par le <strong>Centre</strong> Jacques<br />

Petit et l’Association pour la recherche claudélienne<br />

<strong>à</strong> l’IUFM Fort Griffon <strong>à</strong> Besançon,<br />

les 26 et 27 mai 2005.<br />

Renseignements <strong>Centre</strong> Jacques Petit<br />

Tél. 03 81 66 54 22<br />

Swiatlo <strong>à</strong> Bao-Ji<br />

Dans le cadre d’un échange entre le Conseil<br />

Général du Territoire <strong>de</strong> <strong>Belfort</strong> et la Ville <strong>de</strong> Baoji,<br />

la compagnie Pour l’instant-Denis Detournay a<br />

présenté en Chine en octobre 2004, sa <strong>de</strong>rnière<br />

création Swialto, voil<strong>à</strong> son carnet <strong>de</strong> voyage.<br />

Aéroport <strong>de</strong> Xi’an Milieu <strong>de</strong> l’Empire du Milieu …<br />

au milieu <strong>de</strong> nos bagages, <strong>à</strong> peine débarqués, un<br />

bus nous enlève pour Bao-ji. Ciel cru et bleu sur<br />

une terre ocre, régimes jaunes <strong>de</strong> maïs suspendus<br />

aux toits, lopins <strong>de</strong> terre labourée, chaumes<br />

brûlées, arbres rougeoyants, paysage d’automne.<br />

Aucune agitation, <strong>de</strong>s km et <strong>de</strong>s km <strong>de</strong> vergers et<br />

cultures coupés en <strong>de</strong>ux par l’autoroute… stèles<br />

boudhistes assoupies au milieu <strong>de</strong> jachères…<br />

temps étiré… <strong>Belfort</strong> <strong>à</strong> 10000 km… temps étiré.<br />

Soudain, la ville ouvre ses veines : Bao-ji. Des centaines<br />

<strong>de</strong> vélos, triporteurs, motocyclettes dans<br />

les remous <strong>de</strong>s klaxons <strong>de</strong> voitures, 4X4, fourgons,<br />

camions. Chacun coule son chemin… <strong>de</strong>stin sans<br />

hâte. Oui ! c’est bien la Chine. Plus <strong>de</strong> vélos que <strong>de</strong><br />

voitures. Enseignes, fanions, feux rouges… dragons-volants,<br />

le lit du Fleuve Jaune… <strong>à</strong> sec.<br />

Puis, immenses sourires épanouis <strong>de</strong> nos hôtes.<br />

Une ban<strong>de</strong>role écarlate, sur le fronton <strong>de</strong> l’hôtel,<br />

crie son slogan <strong>à</strong> tous vents …<br />

“Bienvenue <strong>à</strong> la délégation d’assemblée et d’art<br />

<strong>de</strong> <strong>Belfort</strong>-France”.<br />

Suis-je sur une autre planète ? La danse va-t-elle<br />

parler d’elle même ? Le spectacle Swiatlo-<br />

Lumière, Kwon Man en Chinois, venu <strong>de</strong>s flancs<br />

<strong>de</strong> la chapelle Le Corbusier <strong>à</strong> Ronchamp, prendra-t-il<br />

<strong>de</strong>s allures <strong>de</strong> science fiction ?<br />

Len<strong>de</strong>main, le théâtre… communication par<br />

signes, avec les techniciens. Marc, le traducteur,<br />

jongle du français au chinois, relance les mots,<br />

une fois, <strong>de</strong>ux fois. Pas <strong>de</strong> panique. On recommence.<br />

On fait <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssins. Croquis <strong>de</strong>s projos,<br />

sourires, éclats <strong>de</strong> rire, libérateurs, tout s’explique.<br />

Tout se fait. Chaleur humaine et générosité…<br />

De cour <strong>à</strong> jardin, théâtre en ébullition. Des<br />

lianes <strong>de</strong> fils montent aux gamelles, s’enroulent <strong>à</strong><br />

Concrètement, il recueille <strong>de</strong>s matériaux sonores, par la prise <strong>de</strong> son, parfois par la synthèse sonore, mais aussi <strong>de</strong>s musiques déj<strong>à</strong> enregistrées. Puis ces<br />

matières, travaillées et composées, sollicitent notre perception, laissant <strong>de</strong>viner un chemin partant du son naturel jusqu’<strong>à</strong> la reconnaissance <strong>de</strong> ce son "œuvré"<br />

<strong>de</strong>venu plus abstrait. Mélomane, audiophile évi<strong>de</strong>mment, très curieux <strong>de</strong> toutes sortes <strong>de</strong> musiques et <strong>de</strong> productions sonores…. on l'imagine bien l'oreille aux<br />

aguets, goûtant avec attention les mélanges, les assemblages possibles. Cette disposition <strong>à</strong> l'écoute semble être un fon<strong>de</strong>ment, un préalable <strong>de</strong> son travail. Le<br />

travail d'agencement, d'essayage, <strong>de</strong> mise en relation, <strong>de</strong> montage, c'est ce quotidien du labeur heureux d'où parfois peuvent émerger ces relations justes entre<br />

matériaux sonores qui, dans leur origine, n'avaient peut-être rien <strong>à</strong> se dire. Olivier Renouf arrive pour la représentation avec <strong>de</strong>s matériaux fixés et pré-enregistrés,<br />

ce qui n'exclut pas, pendant cette représentation, une sensibilité au temps présent : <strong>de</strong> discrètes interventions peuvent avoir lieu en direct. Une question vient<br />

<strong>à</strong> l'esprit <strong>à</strong> propos <strong>de</strong>s musiques additionnelles (c'est-<strong>à</strong>-dire les musiques écrites par d'autres compositeurs) intégrées dans les supports sonores <strong>de</strong>s spectacles :<br />

quel égard a-t-il <strong>à</strong> leur sujet ?<br />

Il n'est pas sans savoir les attitu<strong>de</strong>s et partis pris dans les recherches musicales du vingtième siècle (négation <strong>de</strong> la musique écrite, détournement, collage, citation<br />

déformée ...), mais il n'a pas <strong>de</strong> position <strong>de</strong> principe. Que les musiques soient proposées par les chorégraphes ou par lui-même, il aurait plutôt comme première<br />

envie <strong>de</strong> les faire entendre telles qu’elles sont. Puis le filtre <strong>de</strong> son écoute, <strong>à</strong> la manière d’une interprétation, et le travail en cours, agissent pour qu’elles<br />

trouvent leur place, en relation aux autres sons et <strong>à</strong> la danse. Et ainsi, peut-il se permettre <strong>de</strong> prendre la liberté <strong>de</strong> ne pas les restituer telles qu’elles sont originellement<br />

tout en préservant leur i<strong>de</strong>ntité. Parfois, certaines musiques additionnelles ne sont que <strong>de</strong>s étapes sonores dans le processus d'élaboration <strong>de</strong> la pièce<br />

chorégraphique, elles peuvent disparaître et ne plus être audible lors <strong>de</strong> la création finale. Mais, comme le remarque Olivier Renouf, si elles restent c'est qu'elles<br />

ont “résisté” au “décorum” du spectacle : elles sont <strong>de</strong>venues matières du propos chorégraphique. Voil<strong>à</strong> une belle définition <strong>de</strong> la résistance ! O<br />

<br />

la console son. Une échelle jaillit, le tapis se<br />

déroule… les perches s’envolent. Tian, technicien<br />

chef, se démultiplie par quatre…<br />

18H30. Fébrilité <strong>de</strong>s raccords…<br />

19H00. Dans la salle, déj<strong>à</strong> le public entre ; <strong>de</strong>s<br />

enfants, <strong>de</strong>s personnes âgées, <strong>de</strong>s sonneries <strong>de</strong><br />

téléphones portables aux abois… dans les loges<br />

les danseurs se concentrent. Fin <strong>de</strong>s discours. Le<br />

Maire <strong>de</strong> Bao-ji, le Prési<strong>de</strong>nt du Conseil Général<br />

du Territoire <strong>de</strong> <strong>Belfort</strong>, les élus, les membres du<br />

Parti Communiste… parterre officiel…<br />

19H45. Les musiciens épellent les premiers<br />

accords. Puis silence.<br />

Silence sur le tapis blanc. Silence <strong>de</strong>s quatres<br />

horizons. Affleurements… premier mouvement du<br />

spectacle. Magie du spectacle ; musique, danse,<br />

lumière distillent leur instant.<br />

20H45. La lumière tamisée en résonnance avec<br />

les baguettes sur le tapis, <strong>de</strong>rnier souffle <strong>de</strong>s danseurs,<br />

contrebasse, vibraphone, guitare.<br />

Le public applaudit. Emotions… Les claquements<br />

<strong>de</strong> mains sonnent-ils, ici en Chine comme partout<br />

ailleurs ?<br />

Chers amis chinois “Mille Xie-Xie” (merci) et “Z<strong>à</strong>ïjen<br />

!” (au revoir). Denis Detournay<br />

La cie Pour l’instant sera en rési<strong>de</strong>nce en mai et<br />

juin 2005 au <strong>CCN</strong> <strong>de</strong> <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong> <strong>à</strong> <strong>Belfort</strong><br />

pour la reprise <strong>de</strong> Swiatlo, avant une nouvelle<br />

représentation <strong>à</strong> la Chapelle <strong>de</strong> Ronchamp le<br />

10 juin 2005 <strong>à</strong> 20h O


k 3 et 4 mai 2005<br />

La Filature, Scène Nationale - Mulhouse<br />

Heddy Maalem<br />

Le sacre du printemps<br />

k 3 et 4 mai 2005<br />

Théâtre <strong>de</strong> l'Espace, Scène Nationale -<br />

Besançon<br />

Cie Astragale/Lulla Chourlin<br />

Improviste<br />

k 10, 11 et 12 mai 2005<br />

L'Arche - Bethoncourt<br />

Compagnie Les Anacoluthes/Anne-Lise Valla<br />

Zutopies<br />

k 18 mai 2005<br />

Auditorium - Dijon<br />

Compagnie Montalvo-Hervieu<br />

On danse<br />

k 19 et 20 mai 2005<br />

L'Illia<strong>de</strong> - Illkirch<br />

Ballet <strong>de</strong> l'Opéra National du Rhin<br />

Franck Laizet / Olivier Chanut<br />

Rêves<br />

k 20 mai 2005<br />

L'Allan, Scène Nationale - Montbéliard<br />

Chopinot/Lubat<br />

Internextern - Mémoire d'advenir<br />

k 20 mai 2005<br />

Espace <strong>de</strong>s Arts - Chalon-sur-Saône<br />

Carlotta Ikeda et Ko Murobushi<br />

Zarathoustra<br />

k 24, 25 et 26 mai 2005<br />

Théâtre <strong>de</strong> l'Espace, Scène Nationale -<br />

Besançon<br />

Cie Jeanne Simone/Laure Terrier<br />

Et/ou<br />

k 3 et 4 juin 2005<br />

Opéra <strong>de</strong> Nancy et <strong>de</strong> Lorraine - Nancy<br />

Les fêtes galantes/Béatrice Massin<br />

Que ma joie <strong>de</strong>meure<br />

k 23 au 26 juin 2005<br />

AUTRES SCÈNES<br />

AUTRES DANSES<br />

Opéra <strong>de</strong> Nancy et <strong>de</strong> Lorraine - Nancy<br />

Ballet <strong>de</strong> Lorraine<br />

soirées Les enfants <strong>de</strong> Pina<br />

Je voudrais tant (chorégraphie Malou Airaudo)<br />

L'inaccessible chronique (chorégraphie<br />

jean-François Duroure)<br />

AUTRES SCÈNES<br />

AUTRES DANSES<br />

k 8 juin 2005<br />

L'Arsenal - Metz<br />

Boyzie Cekwana/Lia Rodriguez/<br />

Danièle Desnoyers<br />

Les fables <strong>à</strong> La Fontaine<br />

Les Belles Etrangères<br />

k 8 juin 2005<br />

Auditorium - Dijon<br />

Compagnie Pernette<br />

La Flûte Enchantée<br />

Festival Nouvelles<br />

Strasbourg Danse<br />

DU 12 AU 22 MAI 2005<br />

k 12 mai 2005<br />

Pôle Sud - Strasbourg<br />

Julie Dossavi<br />

Présentations Intimes<br />

k 12 mai 2005<br />

TJP - Strasbourg<br />

Jonathan Burrows/Matteo Fargion<br />

Both sitting duet<br />

k 13 mai 2005<br />

TAPS Scala - Strasbourg<br />

Boyzie Cekwana/Lia Rodriguez/<br />

Danièle Desnoyers<br />

Les fables <strong>à</strong> La Fontaine<br />

Les Belles Etrangères<br />

k 13 mai 2005<br />

Pôle Sud - Strasbourg<br />

Bruno Beltrão<br />

Too legit to quit<br />

Me and my choreogrpher in 63<br />

From popping to pop or vice-versa<br />

k 13 mai 2005<br />

Pôle Sud<br />

Thomas Lebrun/Foofwa d'Imobilité<br />

Un-Twomen-Show<br />

k 14 mai 2005<br />

Le Maillon - Strasbourg<br />

Bruno Beltrão<br />

Telesquat<br />

k 14 mai 2005<br />

AUTRES SCÈNES<br />

AUTRES DANSES<br />

SCÈNES<br />

AUTRES<br />

AUTRES DANSES<br />

Pôle Sud - Strasbourg<br />

Karim Sebbard<br />

K par K -<br />

ou l'histoire d'un homme qui danse<br />

k 19 mai 2005<br />

Le Maillon - Strasbourg<br />

Marc Vincent/Christophe Loyer<br />

Solipsisme<br />

k 19 mai 2005<br />

Le Maillon - Strasbourg<br />

Hans Van Den Broeck<br />

Almost dark<br />

k 20 mai 2005<br />

Pôle Sud<br />

Les Ballets C. <strong>de</strong> la B./Koen Augustijnen<br />

Bâche<br />

k 20 mai 2005<br />

Pôle Sud - Strasbourg<br />

Opioyo Okach/Julyen Hamilton<br />

No man's gone now<br />

k 21 mai 2005<br />

Pôle Sud<br />

Jacques Goorma/Louis Ziegler<br />

k 21 mai 2005<br />

Pôle Sud - Strasbourg<br />

Thomas Lebrun/Foofwa d'Imobilité<br />

(La) Trêves<br />

k du 12 au 22 mai <strong>à</strong> Pôle sud<br />

Carte Blanche <strong>à</strong> Olga Mesa<br />

Le prochain regard – Hors champ /Fuero<br />

<strong>de</strong> campo : (uno y ostros)<br />

NOTRE COUP DE CŒUR / COUP D'ŒIL<br />

, Ça quand même Maguy Marin, Denis Mariotte<br />

Ateliers/ Editions Tarabuste<br />

Des paroles fortes qui collent au sens profond<br />

<strong>de</strong> l'acte <strong>de</strong> représentation publique :<br />

cette chose que nous faisons l<strong>à</strong> espérant toucher / ce<br />

n'est pas le mot / relier peut-être ces nous autres /<br />

ces nous autres que nous sommes tous / les relier<br />

d'une façon ou d'une autre quand même / avec ce<br />

que nous faisons l<strong>à</strong> comme <strong>à</strong> chaque fois espérant /<br />

comment dire / qu'ils nous aiment un peu quand<br />

même ces vous autres /...<br />

ACTES COLLOQUES<br />

, Les violences Agressivité, violences, fait <strong>de</strong> nature<br />

ou fait <strong>de</strong> société ? - Actes du colloque <strong>de</strong>s 12<br />

et 13 novembre 1993 organisé par la ligue<br />

URFOL Rhône-Alpes. Ces actes contiennent une<br />

intéressante contribution <strong>de</strong> Marcelle Bonjour,<br />

introduite par une citation d'Alfred Manessier :<br />

AUTRES SCÈNES<br />

AUTRES DANSES<br />

Le vitrail est proposé <strong>à</strong> la lumière, c'est la lumière<br />

qui le change ; il faut le voir <strong>à</strong> <strong>de</strong>s heures différentes,<br />

dans <strong>de</strong>s directions différentes pour accé<strong>de</strong>r <strong>à</strong> lui.<br />

Editions Bruno Leprince.<br />

CATALOGUES<br />

, Grandjouan <strong>de</strong>ssine Duncan Editions <strong>Centre</strong><br />

National <strong>de</strong> la Danse. Catalogue <strong>de</strong> l'exposition<br />

(8 avril au 24 juin 2005). En plus du catalogue, le<br />

CND édite également un livret <strong>de</strong> dix œuvres<br />

(pastels) au format carte postale. Ils représentent<br />

<strong>de</strong>s danses d'Isadora Duncan et ont été réalisés<br />

par Jules Grandjouan entre 1905 et la fin<br />

<strong>de</strong>s années 1920.<br />

GUIDES, RÉPERTOIRES<br />

, danse, théâtre et compagnie...<br />

Gui<strong>de</strong> du spectacle vivant en Isère - 2004.<br />

Editions : Conseil Général <strong>de</strong> l'Isère.<br />

LIVRES<br />

, Chefs-d'œuvre <strong>de</strong> la danse, une histoire en photos<br />

<strong>de</strong>s plus grands ballets. Philippe Verrièle.<br />

Editions : Hors Collection.<br />

, Danse contemporaine. Danse et non-Danse,<br />

vingt-cinq ans d'histoires. Dominique Frétard.<br />

Editions cercle d'art.<br />

, Les danses du temps - Geisha Fontaine.<br />

Editions <strong>Centre</strong> national <strong>de</strong> la danse / collection<br />

recherches.<br />

, Sidi Larbi Cherkaoui - rencontres.<br />

Joël Kerouanton.<br />

Editions l'œil d'or.<br />

, Un ou <strong>de</strong>ux reflets dans l'obscurité (...) textes :<br />

Jean-Luc Lagarce / Photographies : Lin<br />

Delpierre. Editions : Les Solitaires Intempestifs.<br />

REVUES<br />

, Cahier du théâtre national populaire<br />

N° 3 : le génie <strong>de</strong> la forêt d'Anton Tchekov. N°4 :<br />

Père d'August Strindberg.<br />

, Culture publique.<br />

Opus 2 : les villes manifestes<br />

Editions (mouvement)SKITe / sens&tonka<br />

, Dédale 05 - pédagogie <strong>de</strong>s arts <strong>de</strong> la piste et <strong>de</strong> la<br />

scène. Cahier trimestriel janvier, février, mars<br />

2005 ; dossier Transmettre.<br />

Editions : <strong>Centre</strong> National <strong>de</strong>s Arts du Cirque.<br />

, Images <strong>de</strong> la culture. Janvier 2005 N° 19<br />

Le catalogue images <strong>de</strong> la culture n°19 du<br />

<strong>Centre</strong> National du Cinéma est sorti. Il présente<br />

la collection Dominique Bagouet, un ensemble<br />

<strong>de</strong> 29 volumes <strong>de</strong>s captations <strong>de</strong>s pièces du chorégraphe,<br />

notices pour chacune <strong>de</strong>s pièces,<br />

interviews <strong>de</strong>s réalisateurs, présentation <strong>de</strong>s<br />

Carnets Bagouet et <strong>de</strong> nombreuses photos.<br />

Pour passer comman<strong>de</strong> du catalogue :<br />

idc@cnc.fr informations : www.cnc.fr/idc<br />

, Trait d'union N° 8 février 2005. Dossier : Pour<br />

la présence régulière <strong>de</strong>s arts <strong>à</strong> l'école.<br />

Ce dossier rend compte <strong>de</strong> la conférence <strong>de</strong><br />

presse du 15 décembre 2004 qui a eu lieu au<br />

Theâtre du Rond-Point (Paris).<br />

Editions Anrat , théâtre éducation. 38 rue du faubourg<br />

Saint-Jacques. Paris<br />

Tél. 01 45 26 22 22<br />

E-mail : anrat@anrat.asso.fr<br />

DVD<br />

, Escapa<strong>de</strong> chorégraphique - une vidéo danse <strong>de</strong><br />

<strong>Belfort</strong> et son patrimoine... en mouvement.<br />

Captation <strong>de</strong> la présentation du projet Hip Hop<br />

<strong>CCN</strong>- Ville <strong>de</strong> <strong>Belfort</strong>, avec le soutien <strong>de</strong> la<br />

Caisse <strong>de</strong>s Dépôts et Consignations.<br />

, Hip Hop Algérien : Douar <strong>de</strong> Ka<strong>de</strong>r Attou, Les<br />

familles en Algérie, Battle Hip Hop <strong>à</strong> Alger.<br />

Editions : Elan Films et Cie Accrorap.<br />

SALON SALON DE SALON LECTURES DE LECTURES DE LECTURES<br />

, La Ribot Distinguida, un film <strong>de</strong> Luc Peter.<br />

22<br />

<br />

Production : Intermezzo Films 28 rue <strong>de</strong> Bâle<br />

CH 1201 Genève<br />

Contact : intermezzo@freesurf.ch<br />

, O.more, Parcours d'une création / Bernardo<br />

Montet. Réalisation Céline Serrano.<br />

Production : Paris-Brest Productions.<br />

, Works on tour / pièces en tournée : extraits <strong>de</strong><br />

San / Voltes / Cantieri / Echo / Soli<strong>de</strong>s / interview <strong>de</strong><br />

Catherine Diverrès.<br />

Production <strong>CCN</strong>RB / Catherine Diverrès.<br />

VHS<br />

<strong>Lettre</strong> d’information<br />

MAI / JUIN<br />

JUILLET / AOÛT 2005<br />

, Le geste créateur. Odile Rouquet et Marie-<br />

Hélène Rebois.<br />

Production : CNSMDP, centre <strong>de</strong> recherche et<br />

d'édition du conservatoire.<br />

Contact : crec@cnsmdp.fr<br />

, The Moebius Strip chorégraphie Gilles Jobin<br />

musique Franz Treichler réalisation Vincent<br />

Pluss<br />

, "Gilles Jobin, le voyage <strong>de</strong> Moebius", un documentaire<br />

<strong>de</strong> Luc Peter.<br />

Production : Intermezzo Films 28 rue <strong>de</strong> Bâle<br />

CH 1201 Genève<br />

Contact : intermezzo@freesurf.ch<br />

, L’ensemble <strong>de</strong> ces nouvelles publications et le<br />

fonds documentaire sont consultables au <strong>CCN</strong> <strong>de</strong><br />

<strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong> <strong>à</strong> <strong>Belfort</strong> sur ren<strong>de</strong>z-vous.<br />

Contact : Noël Clau<strong>de</strong> - Tél. 03 84 58 44 88<br />

Pour une libération rapi<strong>de</strong><br />

Le goût <strong>de</strong> l'autre. Sa personnalité a suscité une<br />

empathie. Comme on dit <strong>de</strong>s stars <strong>de</strong> cinéma, elle<br />

prend bien la lumière. Florence aime les gens. Elle a<br />

une extrême intelligence, une sensibilité immédiate,<br />

un appétit <strong>de</strong> l'humain, une intuition d'où il se trouve.<br />

Elle a surtout le "goût <strong>de</strong> l'autre". "L'autre" est<br />

le semblable qu'il faut faire comprendre. Elle sait<br />

rendre les gens magnifiques et touchants.<br />

Cet extrait d'un texte <strong>de</strong> Jacqueline Aubenas, cité<br />

dans le journal Le Mon<strong>de</strong> du 4 mars 2005, <strong>à</strong> propos<br />

<strong>de</strong> sa fille, a fait plus que retenir notre attention.<br />

Nous apprécions ces paroles fortes. Nous<br />

espérons surtout pour Florence et son collègue,<br />

un écho salvateur.

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