Clinique Info du Grand Nancy - Vitalia
Clinique Info du Grand Nancy - Vitalia
Clinique Info du Grand Nancy - Vitalia
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Mai Janvier Jan Janvier 2009 2009<br />
<strong>Clinique</strong>s Cli li ni u es Inf <strong>Info</strong> nfo o<br />
<strong>du</strong> <strong>Grand</strong> Gr GGrrand an nd d Na <strong>Nancy</strong> Nanc anc anccy<br />
y<br />
<strong>Clinique</strong> C q e Sain Saint-André/Polyclinique aint-André/Polycliniq<br />
que de Gentilly/<strong>Clinique</strong> lly/<strong>Clinique</strong> e Ambr Ambroise Ambr Ambroise<br />
Paré<br />
<strong>Clinique</strong> e Saint-Jean/<strong>Clinique</strong> Saint-Don<br />
S<br />
<strong>du</strong> d <strong>du</strong> d<br />
Editorial<br />
Faire partager les progrès<br />
thérapeutiques, les<br />
actions de prévention,<br />
les évolutions des structures<br />
et des équipes est le but de<br />
la Lettre des établissements<br />
<strong>du</strong> <strong>Grand</strong> <strong>Nancy</strong> <strong>du</strong> groupe<br />
<strong>Vitalia</strong>.<br />
Cet échange sera d’autant plus<br />
fructueux qu’interactif : nous<br />
attendons des institutionnels<br />
comme des professionnels<br />
de santé les réactions,<br />
témoignages, suggestions…<br />
À terme, nous pourrons parler<br />
de nos activités, de nos<br />
organisations pour mieux faire<br />
comprendre la place que nous<br />
prenons dans l’offre de soins<br />
de l’agglomération nancéienne.<br />
À l’heure <strong>du</strong> débat permanent<br />
sur la santé, l’hôpital, cette<br />
lettre véhicule notre souhait<br />
de compter dans le futur<br />
dispositif.<br />
n qu q<br />
Jacques Delfosse<br />
Directeur Régional Est-Sud<br />
qu<br />
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q<br />
À LA UNE<br />
a cy y<br />
Chirurgie<br />
<strong>du</strong> rachis lombaire :<br />
vers le mini-invasif !<br />
De nouvelles techniques en chirurgie orthopédique sont nées ces deux<br />
dernières décennies. Le mini-invasif en est une qui connaît un grand<br />
succès, notamment dans la réalisation de prothèses totales de hanche.<br />
Elle intéresse la chirurgie <strong>du</strong> rachis, en particulier celle <strong>du</strong> rachis<br />
lombaire. Pourquoi ?<br />
La chirurgie mini-invasive <strong>du</strong> rachis<br />
lombaire permet de réaliser des<br />
décompressions radiculaires et<br />
canalaires ainsi qu’une<br />
ostéosynthèse stable, tout en étant aussi<br />
qualitative que la chirurgie conventionnelle.<br />
Elle est indiquée dans le traitement des<br />
sténoses lombaires dégénératives, des<br />
spondylolisthésis dégénératifs et par lyse<br />
isthmique (arthrodèses circonférentielles<br />
instrumentées par voie transforaminale<br />
mini-invasive), des sténoses foraminales uni<br />
ou bilatérales et des instabilités lombaires.<br />
L’acte chirurgical se réalise au travers de<br />
tubes. Une incision cutanée de 3 à 5<br />
centimètres est nécessaire de chaque coté<br />
de la ligne médiane pour un abord droit et<br />
un abord gauche <strong>du</strong> rachis.<br />
Des suites simplifiées<br />
Après avoir réalisé une dilatation musculaire<br />
sans désinsertion à l’aide de tubes<br />
dilatateurs, des valves sont mises en place<br />
afin de maintenir la dilatation musculaire et<br />
l’espace de travail pendant le geste<br />
chirurgical. Le même geste que celui<br />
pratiqué en chirurgie conventionnelle !<br />
Pour le patient, les suites postopératoires<br />
sont facilitées : les pertes sanguines<br />
per-opératoires et postopératoires ne<br />
nécessitent plus de transfusion, le<br />
traumatisme musculaire et la consommation<br />
médicamenteuse sont ré<strong>du</strong>ites par rapport<br />
aux suites d’un acte classique.<br />
Sa déambulation et sa sortie sont rapides.<br />
Vue per-opératoire : décompression et<br />
arthrodèse L4L5.<br />
La même incision est réalisée <strong>du</strong> coté controlatéral.
POLYCLINIQUE DE GENTILLY<br />
Lithiase urinaire : un lithotriteur fixe<br />
Début 2009, la Polyclinique de Gentilly s’est dotée d’un lithotriteur extra corporel fixe. Cet appareil permet de<br />
proposer aux patients la technique de Lithotritie Extra Corporelle (LEC) assurant une fragmentation efficace<br />
des calculs urinaires et un meilleur confort.<br />
On l’appelle le SONOLITH Praktis.<br />
Ce lithotriteur fixe, conçu par la<br />
société française<br />
EDAP-TECHNOMED, utilise une<br />
technologie très performante à générateur<br />
electro-con<strong>du</strong>ctif et tache focale large, avec<br />
double repérage radioscopie-échographie.<br />
Il permet de réaliser, en ambulatoire, des<br />
traitements efficaces, sous simple analgésie.<br />
La permanence de l’installation permet<br />
notamment une prise en charge rapide des<br />
patients, admis en urgence ou programmés<br />
pour un calcul rénal ou urétéral. Aujourd’hui,<br />
les urologues <strong>du</strong> Centre d’Urologie <strong>du</strong><br />
médipole de Gentilly se sont organisés pour<br />
assurer en alternance deux séances de<br />
traitement par semaine.<br />
Avec l’acquisition de ce lithotriteur fixe, la<br />
Polyclinique de Gentilly complète son arsenal<br />
thérapeutique déjà mis à la disposition des<br />
urologues, en sus des techniques<br />
endoscopiques et de fragmentation in situ des<br />
calculs <strong>du</strong> rein et de l’uretère.<br />
Elle se positionne ainsi comme un centre de<br />
référence régional de la lithiase urinaire.<br />
CLINIQUE AMBROISE PARÉ<br />
❶ Le principe<br />
La LEC, traitement de référence et de<br />
première intention pour l’a<strong>du</strong>lte, vise à détruire<br />
le calcul rénal ou ultrarénal pour le ré<strong>du</strong>ire en<br />
fragments qui seront éliminés par les voies<br />
urinaires naturelles.<br />
Il s’agit d’un traitement par ondes de choc<br />
pro<strong>du</strong>ites par un générateur et dirigées sur le<br />
calcul depuis l’extérieur <strong>du</strong> corps, par un<br />
système de visée à repérage radiographique et<br />
/ou échographique.<br />
Elle est d’abord réservée aux calculs mesurant<br />
moins de 20 mm dans le rein et 10mm dans<br />
l'uretère. Pour des calculs supérieurs à 15 mm,<br />
une sonde JJ pré-LEC est indiquée. Celle-ci<br />
permet d’éviter un empierrement urétéral<br />
secondaire.<br />
Elle peut également être mise en place, en<br />
urgence, pour un calcul enclavé ou en cas<br />
d’infection urinaire fébrile par obstruction<br />
lithiasique.<br />
❷ La préparation<br />
Le bilan avant LEC comporte l’imagerie<br />
récente de localisation <strong>du</strong> calcul (scanner,<br />
ASP, échographie rénale), un examen des<br />
urines (ECBU), un bilan de coagulation et,<br />
éventuellement, un test de grossesse.<br />
L’antibio-prophylaxie n’est pas systématique et<br />
dépend <strong>du</strong> risque infectieux.<br />
❸ Le déroulement<br />
L’intervention se déroule avec un simple<br />
traitement pour prévenir la douleur. Le geste ne<br />
<strong>du</strong>re pas plus d’une heure.<br />
Le «tout percutané» : une<br />
première à Ambroise Paré<br />
Afin de traiter les Anévrismes de l’Aorte Abdominale (AAA), les chirurgiens de la clinique<br />
Ambroise Paré proposent désormais une technique américaine, le « tout percutané », qui<br />
consiste en la fermeture percutanée de l’artère fémorale. Celle-ci s’effectue sur une nouvelle<br />
table radio-chirurgicale, unique en France.<br />
Plusieurs dizaines de procé<strong>du</strong>res ont déjà été réalisées, permettant une <strong>du</strong>rée de séjour<br />
de 24 à 48 heures.<br />
Et pour la première fois, le 25 février dernier, au cours d’une hospitalisation ambulatoire d’une<br />
<strong>du</strong>rée de 6 à 7 heures, le Professeur Bour a réalisé une procé<strong>du</strong>re totalement percutanée<br />
sous rachi-anesthésie sur un malade répondant aux critères anatomiques imposés par une<br />
étude scannographique rigoureuse.<br />
La Lithotritie Extra Corporelle (LEC) en 5 points<br />
➍ Les résultats<br />
La <strong>du</strong>rée d’hospitalisation, qui varie de<br />
quelques heures à deux ou trois jours, dépend<br />
<strong>du</strong> calcul (taille, densité, nature, localisation),<br />
<strong>du</strong> patient (masse corporelle, malformation) et<br />
de la technique de LEC (puissance, nombre<br />
de chocs, fréquence optimale de 1Hz).<br />
Le taux de succès est de 60 à 80% pour le<br />
rein, 80% pour l’uretère. Ce succès, apprécié<br />
au mieux par scanner sans injection, est défini,<br />
en théorie, par l’absence de fragment rési<strong>du</strong>el.<br />
En pratique, il inclut des fragments<br />
asymptomatiques inférieurs à 4mm, ayant de<br />
bonnes chances d’expulsion spontanée. Pour<br />
conclure à un échec et décider d’un<br />
retraitement, un délai d’un mois est requis pour<br />
l’uretère, trois mois pour le rein.<br />
➎ Les contre-indications<br />
Pour le patient, les contre-indications<br />
consensuelles de la LEC sont une grossesse<br />
en cours, une infection urinaire non traitée, la<br />
présence d’un pace-maker, des troubles de la<br />
coagulation non contrôlés, une obésité sévère.<br />
CLINIQUE AMBROISE<br />
Traitement end<br />
La <strong>Clinique</strong> Ambroise Paré s’est toujours<br />
Ainsi elle figure parmi les premiers centr<br />
désormais. Retour sur expérience avec le<br />
<strong>Clinique</strong>s <strong>Info</strong> : En quoi consiste la méthode<br />
au laser endo-veineux ?<br />
Dr Mauvady : La méthode au laser consiste à<br />
supprimer le reflux <strong>du</strong> sang dans la veine<br />
saphène en laissant la veine en place. Elle est<br />
plus simple que l’ablation complète de la veine<br />
saphène, le stripping. Par rapport à l’éveinage,<br />
elle est presque indolore et diminue la<br />
morbidité post-opératoire.<br />
<strong>Clinique</strong>s <strong>Info</strong> : Comment appliquez-vous<br />
cette méthode ?<br />
Dr Mauvady : Nous intro<strong>du</strong>isons une sonde<br />
laser d’une longueur d’onde de 980 nm et<br />
d’un très petit calibre (600 ou 200 microns) à<br />
l’intérieur de la veine saphène, à partir de la<br />
cheville, et nous la montons jusqu’à une<br />
distance de 2 cm de la crosse. Grâce à<br />
l’énergie délivrée par la fibre optique par effet<br />
photo-chimique, la paroi de la veine est<br />
chauffée, colabée et occluse sur place. Dans<br />
un deuxième temps, la veine cicatrice et se
CLINIQUE SAINT-ANDRÉ<br />
La sécurité <strong>du</strong> monitoring per-opératoire<br />
<strong>du</strong> nerf récurent<br />
La chirurgie thyroïdienne doit faire face au souci constant d’identification et de respect <strong>du</strong> nerf récurent situé à<br />
proximité immédiate de la glande. C’est pourquoi la <strong>Clinique</strong> Saint-André vient d’acquérir le dispositif de surveillance<br />
per-opératoire <strong>du</strong> nerf récurent (NIM-Response Medtronic-Xomed) afin de minimiser les risques opératoires.<br />
Sans être une obligation médico-légale,<br />
le monitoring per-opératoire <strong>du</strong> nerf<br />
récurrent est un progrès certain pour<br />
la chirurgie thyroïdienne, au point de<br />
devenir incontournable.<br />
En effet, cette technique améliore le confort<br />
chirurgical et diminue la morbidité opératoire.<br />
Cependant, il est à noter que la dissection <strong>du</strong><br />
nerf récurent passe d’abord par un repérage<br />
anatomique que, seules, les équipes rodées<br />
à la chirurgie thyroïdienne peuvent pratiquer.<br />
L’électronique ne remplace pas le geste !<br />
Rappelons que toute lésion <strong>du</strong> nerf récurrent<br />
peut avoir des conséquences importantes<br />
telles que la paralysie d’une corde vocale<br />
entraînant des troubles de la voix ou la<br />
paralysie des deux cordes vocales entraînant<br />
des troubles respiratoires parfois graves.<br />
Par ailleurs, lorsqu’une atteinte récurentielle<br />
survient, fait rare, elle fait souvent suite à<br />
des difficultés techniques (chirurgie des<br />
gros goitres, de l’hyperthyroïdie, reprises<br />
chirurgicales après chirurgie partielle) sans<br />
remettre en cause la qualité des équipes<br />
chirurgicales.<br />
S’équiper <strong>du</strong> monitoring était donc un<br />
investissement «sécurité» pour la <strong>Clinique</strong><br />
Saint-André. Le coût n’est pas négligeable<br />
et le prix d’un jeu de sondes de surveillance<br />
à usage unique s’élève à 150€.<br />
La sécurité est à ce prix !<br />
Les autres applications<br />
<strong>du</strong> monitoring<br />
Le monitoring nerveux per-opératoire est<br />
également applicable lors d’autres types<br />
d’interventions, notamment la chirurgie<br />
des glandes salivaires (parotidectomie,<br />
sous-maxillectomie) et faciale (liftings),<br />
la chirurgie otologique.<br />
Dans ces cas, il s’agit d’effectuer une<br />
surveillance <strong>du</strong> nerf facial.<br />
PARÉ<br />
o-vasculaire des varices par laser<br />
Appareil de surveillance électromyographique<br />
et de stimulation électrique<br />
<strong>du</strong> nerf récurent<br />
① – Une sonde d’intubation orotrachéale équipée de<br />
deux paires d’électrodes, posée en début d’intervention<br />
par le médecin anesthésiste, recueille les contractions<br />
des muscles des cordes vocales.<br />
efforcée de se situer à l’avant-garde des progrès techniques en matière de pathologie cardio-vasculaire.<br />
es <strong>du</strong> traitement endo-vasculaire des varices par la technique au laser. Elle applique cette méthode depuis cinq ans,<br />
Docteur Vincent Mauvady.<br />
fibrose, puis disparaît en faisant place à une<br />
sorte de fibrose tissulaire.<br />
<strong>Clinique</strong>s <strong>Info</strong> : Cette méthode très simple<br />
est-elle systématique ?<br />
Dr Mauvady : Non. Avant la réalisation de la<br />
procé<strong>du</strong>re, une consultation angiologique qui<br />
donne une évaluation clinique et un<br />
écho-doppler permettent de déterminer si<br />
cette méthode peut être utilisée. Une<br />
cartographie est réalisée avant l’intervention.<br />
<strong>Clinique</strong>s <strong>Info</strong> : Quelles sont les bénéfices<br />
de cette technique pour le patient ?<br />
Dr Mauvady : Ils sont multiples. Cette<br />
technique permet la ré<strong>du</strong>ction de la taille, ou<br />
l’oblitération complète, des varices traitées.<br />
Par ailleur, elle permet l’amélioration, voire la<br />
disparition, de la symptomatologie veineuse<br />
et la ré<strong>du</strong>ction importante des hématomes<br />
par rapport à la technique <strong>du</strong> stripping.<br />
De plus, la période de récupération pour le<br />
patient est très courte et ne nécessite que<br />
peu d’arrêt de travail, voire aucun. Enfin, le<br />
traitement prescrit dans les suites de la<br />
procé<strong>du</strong>re consiste en la prise d’antalgiques,<br />
type Paracétamol, et en l’injection d’Héparine<br />
Bas Poids Moléculaire en sous-cutané (entre<br />
3 et 7 jours).<br />
Quelques données chiffrées !<br />
L’insuffisance veineuse chronique est un<br />
problème de santé publique important. Sa<br />
prévalence globale est estimée entre 11 et<br />
24% dans les pays in<strong>du</strong>strialisés.<br />
La prépondérance est féminine : 1 homme pour<br />
3 femmes touchées. En France, 18 millions de<br />
personnes se plaignent de problèmes<br />
circulatoires veineux. Leur traitement, au sens<br />
large, représente 2,5 % des dépenses de<br />
santé. La chirurgie veineuse est au 5 ème rang<br />
des interventions les plus pratiquées en France.<br />
② – Une sonde de<br />
stimulation permet au<br />
chirurgien, lors <strong>du</strong> geste<br />
opératoire, de repérer le<br />
nerf récurent sur son trajet<br />
tandis qu’une alarme permanente<br />
se déclenche lors <strong>du</strong><br />
repérage. En fin d’intervention, le chirurgien<br />
peut vérifier par stimulation l’intégrité<br />
<strong>du</strong> nerf et insérer un enregistrement de la réponse<br />
dans le dossier <strong>du</strong> patient.<br />
① ②<br />
③<br />
① –Intro<strong>du</strong>ction de la sonde laser dans la veine saphène<br />
② –Montage de la sonde jusqu’à 2 cm de la crosse<br />
③ –Energie délivrée par la fibre optique par effet photochimique
CLINIQUE SAINT-ANDRÉ<br />
Neurologie :<br />
le traitement de l’algodystrophie<br />
L’algodystrophie est une maladie réflexe <strong>du</strong> système nerveux autonome neurovégétatif. Elle dérègle le système<br />
orthosympatique. Pour la traiter, le docteur Chandeclerc, anesthésiste à la <strong>Clinique</strong> Saint-André utilise les blocs<br />
sympatholytiques.<br />
Définie comme un syndrome<br />
douloureux articulaire et<br />
périarticulaire (Syndrome<br />
Douloureux Régional Complexe de<br />
Type 1), l’algodystrophie se tra<strong>du</strong>it par une<br />
diminution <strong>du</strong> calibre des vaisseaux sanguins<br />
qui entraîne des modifications des tissus<br />
osseux, articulaires, musculaires, des douleurs,<br />
une impotence fonctionnelle, une altération de<br />
la peau (œdème, sudation, coloration) pouvant<br />
aller jusqu’à une «ischémie nutritionnelle<br />
trophique», etc.<br />
Les origines de l’algodystrophie sont diverses<br />
(traumatismes de la vie quotidienne, prise de<br />
médicaments, anxiété, grossesse, etc) et<br />
peuvent fréquemment faire suite à une<br />
intervention chirurgicale (entre 5 et 30 % des<br />
complications chirurgicales orthopédiques).<br />
Les signes de cette maladie se déclenchent<br />
généralement quelques semaines après le<br />
traumatisme initial.<br />
Cette pathologie peut être traitée à l’aide de<br />
médicaments, comme par exemple, les<br />
antalgiques, B-bloquants, anxiolytiques mais ils<br />
s’avèrent peu efficaces. La Calcitonine a<br />
même été retirée <strong>du</strong> marché par l’AFFSAPS.<br />
Un traitement long<br />
mais prometteur<br />
Quand à la kinésithérapie et à la réé<strong>du</strong>cation,<br />
elles permettent de maintenir un certain degré<br />
de mobilité. Le bloc sympatholytique, un<br />
Brèves<br />
Les 5 cliniques <strong>du</strong> <strong>Grand</strong> <strong>Nancy</strong> en chiffres<br />
q 807 collaborateurs ;<br />
q 218 médecins libéraux ;<br />
q 614 lits et places ;<br />
q Plus de 93000 patients pris en charge par an ;<br />
q 89423000€ de chiffre d’affaires.<br />
traitement ancien remis au goût <strong>du</strong> jour,<br />
semble plus approprié. Il s’agit d’une injection<br />
intra-veineuse d’un agent sympathicolytique,<br />
dont l’action vasodilatatrice, va améliorer la<br />
vascularisation et la trophicité des tissus.<br />
L’injection s’effectue au bloc opératoire, sous<br />
garrot pneumatique laissé en place pendant<br />
trente minutes. Elle nécessite une<br />
hospitalisation ambulatoire et un passage <strong>du</strong><br />
patient en salle de réveil. Six séances<br />
espacées d’une semaine et une bonne<br />
adhésion <strong>du</strong> patient sont nécessaires à ce<br />
traitement dont les résultats sont très<br />
encourageants. En effet, près de 65 % des<br />
patients retrouvent une autonomie ainsi qu'une<br />
<strong>Clinique</strong> Saint-André<br />
102 av Jean Jaurès J Jaurès BP<br />
13<br />
54500 Vandoeuvre VVandoeuvre<br />
ando oeuvre les <strong>Nancy</strong><br />
Tel. el. : 0 826 30 0 45 45<br />
Fax<br />
: 03 83 5 51 1 22 40<br />
www.vitalia-saint-andre-nancy.com<br />
www.vitalia-saaint-andre-nancyy<br />
.com<br />
<strong>Clinique</strong> Ambroise A m mbroise Paré<br />
Rue Ambroise e Paré<br />
54 100 <strong>Nancy</strong><br />
Tel. el. : 0 826 66 6 66 56<br />
Fax<br />
: 03 83 98 9 98 75 44<br />
www.vitalia-ambroise-pare-nancy.com<br />
www.vitalia-ammbroise-pare-nancy.com<br />
Polyclinique Polyclini<br />
ique de Gentilly<br />
2 rue Marie Mar rie Marvingt 54 100 <strong>Nancy</strong><br />
Tel.: el.: 0 825 5 12 18 25<br />
Fax:<br />
03 83 8 83 93 50 50<br />
www.vitalia-gentilly.com<br />
www.vitaliia-gentilly.com<br />
<strong>Clinique</strong> e Saint-Jean<br />
5 place Provençal P Provençal<br />
BP<br />
60262 6026 2 54005 <strong>Nancy</strong><br />
Tel. Tel. el. : : 03 83 8 83 17 75 00<br />
Fax<br />
: 03 83 8 83 32 61 73<br />
www.vitalia-saint-jean-nancy.com<br />
www.vitaliia-saint-jean-nancy.com<br />
activité quasi normale en six semaines, contre<br />
seulement 7 % d’entre eux qui ne voient pas<br />
d’amélioration nette de leurs conditions de vie<br />
après plus de 18 blocs.<br />
En 2008, la <strong>Clinique</strong> Saint-André a traité<br />
quarante patients par série de six blocs<br />
sympatholytiques minimum. Parmi eux,<br />
trente-cinq ont eu une guérison complète<br />
ou ont jugé une évolution très favorable de<br />
leur degré d’autonomie.<br />
La sensibilisation des équipes (chirurgien,<br />
kinésithérapeuthes, infirmières) à cette<br />
technique et la précocité de prise en charge<br />
sont les facteurs clés de ce succès.<br />
L’algodystrophie, les examens complémentaires : pour le T1 à l'IRM on voit sur la hanche gauche un<br />
"hyposignal"de toute la tête fémorale qui apparaît plus sombre par rapport à la hanche droite saine ;<br />
en T2, "hypersignal" caractéristique de l’œdème mé<strong>du</strong>llaire.<br />
Bienvenue !<br />
Nous souhaitons la bienvenue aux médecins qui ont rejoint récemment<br />
la Polyclinique de Gentilly :<br />
q Dr David Tisserant, chirurgie gynécologique et chirurgie<br />
<strong>du</strong> sein ;<br />
q Dr Marie Lorraine Chandeclerc, dermatologie générale, chirurgicale<br />
et esthétique ;<br />
q Dr Stéphanie Chalot, médecin responsable des soins palliatifs.<br />
Clini <strong>Clinique</strong> ique Saint-Don Saint-Don<br />
2 2 rue<br />
e Marie Marie Marvingt<br />
5410 54100 00 <strong>Nancy</strong><br />
Tel. el. : : 0 0 825 825 12 12 18 18 25<br />
25<br />
FFax<br />
ax : 03 03 83 93 50 90<br />
www www.vitalia-saint-don.com<br />
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Ce Ce<br />
numéro n u uméro<br />
de de<br />
<strong>Clinique</strong>s cliniques clinique<br />
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