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Réunion des Musées Nationaux Comité d ... - CE RMN - Accueil

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Etaient présents<br />

<strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

<strong>Comité</strong> d’Entreprise<br />

(Version définitive)<br />

Séance extraordinaire du jeudi 09 novembre 2006<br />

Représentants de la Direction<br />

Jean-Christophe DEBANDE Directeur <strong>des</strong> ressources humaines<br />

Franck BEAUGENDRE Directeur administratif et financier<br />

Mélanie RADAL<br />

Représentants du Personnel<br />

Titulaires Suppléants<br />

Premier Collège<br />

Karine-Hélène PARAVEL (FO) Faïza FONTANA (FO)<br />

Cyrille HEBTING (CGT)<br />

Deuxième Collège<br />

Evelyne BOUKHANEF (CGT) Gérard CHEYMOL (CGT)<br />

Nathalie POLETTI (CGT) Pascal GENNET (CGT)<br />

Joël MOURNETAS (FO)<br />

Didier MARTIN (SIA)<br />

Troisième collège<br />

Nelly ELLASI (SIA)<br />

Merce<strong>des</strong> RICOUX (CGC)<br />

Caroline DUBAIL (CFDT)<br />

Représentants syndicaux au <strong>CE</strong> (sans droit de vote)<br />

Murielle QUILLIVIC (CGT)


Etaient excusés<br />

Suppléants<br />

Ariane ORSINI (CGT)<br />

Estelle NIAUX (CGT)<br />

Thierry SARGOUSSE (FO)<br />

Didier REUSS (SIA<br />

Florence DELTOPOULOS (CGC))<br />

Représentants syndicaux au <strong>CE</strong> (sans droit de vote)<br />

Virginie SIZARET (CGC)<br />

Salem AMADJ (CFDT)


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

Sommaire<br />

I. Information sur la vente de l’entrepôt de Noisiel........................................................ 3<br />

II. Information et consultation sur les conséquences économiques............................... 18<br />

III. Information et consultation sur les conséquences sociales ................................... 18<br />

IV. Information sur la vente de l’immeuble d’habitation, situé 10 bis, rue du Pré aux<br />

clercs – 75007 Paris .......................................................................................................... 19<br />

Paris, le 09 novembre 2006 1


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

La séance est ouverte à 9 heures 25, sous la présidence de Jean-Christophe DEBANDE.<br />

Nathalie POLETTI, la Secrétaire du <strong>Comité</strong> d’Entreprise, procède à l’appel <strong>des</strong> présents.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

L’ordre du jour porte sur une réunion de <strong>CE</strong> extraordinaire. Conformément aux dispositions légales,<br />

nous avons repris in extenso l’ordre du jour demandé par la majorité <strong>des</strong> élus :<br />

• information sur la vente de l’entrepôt de Noisiel ;<br />

• information et consultation sur les conséquences économiques ;<br />

• information et consultation sur les conséquences sociales<br />

• information sur la vente de l’immeuble d’habitation situé au 10 bis, rue du Pré au clerc à Paris<br />

(75007).<br />

La Direction souhaite, à ce titre, émettre une déclaration préalable. Comme vous le savez,<br />

l’organisation d’un <strong>CE</strong> extraordinaire se justifie par <strong>des</strong> sujets, d’un caractère extraordinaire<br />

et relevant de la compétence <strong>des</strong> prérogatives du <strong>Comité</strong> d’Entreprise. Or la vente d’immeuble<br />

n’altère pas la marche générale de l’Entreprise. Aussi ne relève-t-elle pas de la compétence<br />

du <strong>Comité</strong> d’Entreprise. Nous nous trouvons, par conséquent, en dehors du champ juridique.<br />

Ce point ne revêt, en outre, aucun caractère d’urgence. Nous aurions parfaitement pu ajouter<br />

ces points à un prochain ordre du jour. C’est pourquoi la Direction de l’Etablissement souligne<br />

un formalisme important, entraînant un investissement considérable en termes de déplacement<br />

et de temps consacré.<br />

Ceci étant dit, je tiens à vous préciser que nous avions la possibilité de saisir le Juge <strong>des</strong> référés<br />

pour manifester notre désaccord. Nous avons certes choisi de tenir cette séance, mais cela ne remet<br />

pas en cause notre position à ce sujet.<br />

Nathalie POLETTI<br />

La notion de marche générale de l’Entreprise peut effectivement être évoquée, dans la mesure<br />

où la vente et la location de cet immeuble engendrera obligatoirement un coût supplémentaire<br />

pour la <strong>RMN</strong>. Aussi le <strong>Comité</strong> d’Entreprise a-t-il parfaitement le droit de s’interroger<br />

sur la pertinence de cette vente et sur ses conséquences économiques et sociales.<br />

Par ailleurs, il semblerait que cette vente ait été annoncée sur le site par le responsable,<br />

alors que le Conseil d’Administration nous avait demandé de rester discrets à propos de cette vente.<br />

En outre, les salariés auraient même été informés du futur déménagement, vraisemblablement prévu<br />

dans un an. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, ce projet ne devait pas être révélé. En effet,<br />

si l’acquéreur apprenait que la location ne durerait qu’une année, cela aurait peut-être remis<br />

en cause l’acquisition initiale.<br />

Il me semble réellement incorrect de nous demander une parfaite discrétion, alors que l’annonce<br />

a déjà été réalisée sur le site. De plus, il est également déplacé de reprocher aux élus du <strong>Comité</strong><br />

d’Entreprise de se préoccuper de cette question.<br />

Paris, le 09 novembre 2006 2


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Je ne vous reproche pas de vous en préoccuper. Néanmoins, j’estime qu’il était inutile<br />

de programmer un <strong>CE</strong> extraordinaire, dans la mesure où cela requiert une importante mobilisation<br />

de temps et d’énergie. Je vous rappelle que nous avons rencontré le même problème, au mois<br />

d’octobre 2006, car vous avez refusé de signer l’ordre du jour, afin que le point sur la formation<br />

professionnelle soit isolé <strong>des</strong> autres points. Nous aurions pu en discuter, afin de gagner du temps.<br />

En tout état de cause, nous sommes présents aujourd'hui, afin d’entamer un échange<br />

sur cette question. Je vous invite néanmoins à contacter la DRH pour signaler certaines anomalies.<br />

Il est, en effet, inutile d’attendre une réunion, à cet effet. J’ignore, comme pour la plupart<br />

<strong>des</strong> rumeurs qui circulent, quelles sont les informations exactes. C’est pourquoi je tiendrai compte<br />

de ces observations, afin de vérifier la situation actuelle sur le site. Ce point est réellement capital,<br />

dans la mesure où nous devons maintenir une certaine cohérence entre les différents acteurs<br />

concernés et ce qui est demandé en séance.<br />

Par ailleurs, nous avons élaboré une fiche synthétique, même si nous n’étions pas tenus de le faire,<br />

sur les principales informations relatives à ces deux immeubles. Nous avons repris, à ce titre,<br />

les résolutions annoncées lors du Conseil d’Administration. C’est pourquoi il est important<br />

que Franck Beaugendre soit présent aujourd'hui, afin de répondre à l’ensemble de vos questions.<br />

Par conséquent, je vous invite à ouvrir, dès à présent, le débat de manière interactive.<br />

I. Information sur la vente de l’entrepôt de Noisiel<br />

Nathalie POLETTI<br />

Je souhaiterais connaître les garanties dont vous disposez pour devenir locataire. Quel sera le coût<br />

de cette location ?<br />

Par ailleurs, je souhaiterais savoir comment vous pouvez être à la fois locataire et propriétaire<br />

du lot n°32, comme cela est indiqué dans le document.<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Il s’agit d’une erreur de saisie.<br />

Nathalie POLETTI<br />

Enfin, pourriez-vous me confirmer si la signature d’un bail de location fait partie <strong>des</strong> conditions<br />

de vente ?<br />

Nelly ELLASI<br />

Connaissez-vous, dans le cadre d’une location, le montant <strong>des</strong> charges locatives afférentes ?<br />

Paris, le 09 novembre 2006 3


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

Merce<strong>des</strong> RICOUX<br />

Qui a réalisé l’étude de marché ?<br />

Gérard CHEYMOL<br />

Avez-vous réalisé une étude sur les coûts occasionnés par une location ? J’estime, en l’occurrence,<br />

que les conséquences économiques seront incontestables.<br />

Joël MOURNETAS<br />

Vous faites référence à la construction d’une mezzanine de 487 m², ajoutée à la surface du local<br />

d’activité. Que deviendra-t-elle ?<br />

Force est de constater, par ailleurs, <strong>des</strong> problèmes persistants, en matière de mise aux normes<br />

de sécurité et de chauffage, altérant réellement les conditions de travail <strong>des</strong> salariés. Ces travaux<br />

seront-ils pris en charge par le propriétaire ?<br />

Enfin, les résultats obtenus, dans le cadre <strong>des</strong> différents travaux réalisés précédemment (cloisons,<br />

aménagement d’un local…) resteront-ils en place ?<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Je vous propose de répondre à cette première série de questions.<br />

Depuis que j’ai intégré mon poste au sein de la <strong>RMN</strong>, soit un peu plus de trois ans, il m’a toujours<br />

été rapporté que le site de Noisiel était inadapté à l’exploitation logistique dont nous avons besoin.<br />

Il s’avère que nous sommes propriétaires d’une partie du site et locataires de l’autre partie.<br />

Même si cette question n’a pas été posée aujourd'hui, <strong>des</strong> interrogations persistent sur un éventuel<br />

déménagement, ce qui semble accentuer les rumeurs et les craintes liées à une vente. Compte tenu<br />

de l’inadaptation de ce site à notre activité, nous réfléchissons effectivement à la mise en place<br />

d’un projet logistique, basé sur la recherche d’une méthode et d’un lieu optimisant l’organisation<br />

de la force logistique. Cette force est, d’un point de vue commercial, réellement indispensable.<br />

Néanmoins, la réflexion n’a pas encore abouti, dans la mesure où elle demeure relativement<br />

complexe.<br />

En tout état de cause, si nous décidions finalement de concentrer notre force logistique<br />

sur un nouveau site, nous soumettrions naturellement tout projet au <strong>CE</strong> et au CHSCT. Toutefois,<br />

il serait extrêmement compliqué de quitter le site de Noisiel, dans la mesure où nous en sommes<br />

propriétaires et locataires. C’est pourquoi l’opportunité qui se présente aujourd'hui nous permettrait<br />

de vendre la partie dont nous sommes aujourd'hui propriétaires. C’est uniquement dans ce cadre-là<br />

que se situe cette vente.<br />

Paris, le 09 novembre 2006 4


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Cette vente est une réelle opportunité pour la <strong>RMN</strong>.<br />

En premier lieu, nous savons pertinemment qu’il existe, à l’étage, un certain nombre<br />

de dysfonctionnements (toiture et chauffage en mauvais état). En l’occurrence, l’estimation du coût<br />

<strong>des</strong> travaux d’amélioration s’élève à plus de 400 000 euros. Par conséquent, ce site nécessite<br />

<strong>des</strong> investissements très significatifs à court terme.<br />

En second lieu, notre situation juridique s’avère inextricable. Les deux lots concernés<br />

sont en verticalité. Or la construction de la mezzanine, en horizontalité (sur les deux lots), n’a fait<br />

l’objet d’aucun permis de construire ni d’un accord du copropriétaire. Aussi, d’un point de vue<br />

pénal, le copropriétaire aurait-t-il parfaitement le droit de réclamer une remise en état <strong>des</strong> locaux,<br />

ce qui engendrerait <strong>des</strong> coûts de <strong>des</strong>truction relativement élevés.<br />

Face à une situation juridique relativement complexe et <strong>des</strong> dépenses importantes, à court terme,<br />

force est de constater, en outre, que le site de Noisiel n’a pas été conçu pour une activité<br />

de distribution : impossibilité d’utiliser un camion 38 tonnes, absence de quai de déchargement, etc.<br />

Nous sommes donc confrontés à un certain nombre de difficultés d’exploitation.<br />

C’est pourquoi nous avions mené, il y a quelques années, une première réflexion émanant<br />

de la proposition du copropriétaire d’acheter le local. Les domaines avaient évalué ce site<br />

à 800 000 euros environ. Depuis, le marché immobilier étant dans une bonne situation, la Cancava<br />

nous a contactés, puisqu’elle estime que la vente serait actuellement opportune. Je vous rappelle<br />

que la vente de lots, au sein d’une copropriété, entraîne une décote de - 30 %. Par ailleurs,<br />

nous avons la possibilité, dans le cadre de cette vente, de valoriser la mezzanine, en l’intégrant<br />

dans la surface totale de vente. Cette proposition constitue donc une très bonne opportunité,<br />

puisqu’elle nous évite les frais occasionnés par une <strong>des</strong>truction. La question ne se pose absolument<br />

pas d’un point de vue financier.<br />

En tout état de cause, il est hors de question de devoir quitter le centre de distribution de manière<br />

immédiate. Les conditions de vente incluent l’acceptation de la mezzanine et le projet de bail.<br />

La signature de l’acte de vente induira automatiquement la signature d’un bail de 3-6-9 ans,<br />

qui ne pourra être dénoncé, par le futur propriétaire, qu’à l’échéance du bail de vente,<br />

notamment dans le cas d’un rachat <strong>des</strong> locaux par une foncière, pour une exploitation propre.<br />

Par conséquent, cette opportunité nous offrirait une grande sécurité juridique.<br />

Le coût de la location est le même que celui du second lot, puisqu’il s’élève à 160 000 euros<br />

hors-taxes et hors-charges. Vous avez effectivement remarqué une erreur de saisie<br />

que les administrateurs semblent ne pas avoir constaté, au sujet <strong>des</strong> lots n°32 et n°33.<br />

Nathalie POLETTI<br />

Cela prouve que nous étudions beaucoup mieux les dossiers.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

J’en suis ravi.<br />

Paris, le 09 novembre 2006 5


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

Les charges locatives<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Je ne peux vous indiquer les charges de location dans l’immédiat, mais cette vente ne présentera<br />

aucun impact sur les charges locatives qui restent identiques pour les locataires et les propriétaires.<br />

Le Règlement de copropriété n’est pas modifié.<br />

La mezzanine<br />

Je vous confirme que la vente de l’entrepôt inclura la mezzanine, puisqu’elle sera inscrite<br />

dans le futur bail. Naturellement, l’ensemble <strong>des</strong> biens et <strong>des</strong> meubles (bureaux, cloisons,<br />

mezzanine) est vendu avec l’entrepôt. La <strong>RMN</strong> restera propriétaire <strong>des</strong> biens et <strong>des</strong> marchandises<br />

se trouvant à l’intérieur du site.<br />

Les travaux de mise aux normes<br />

Je vous signale que les travaux de sécurité sont déjà conformes aux normes, même si le chauffage<br />

présente certains dysfonctionnements. En tout état de cause, les travaux envisagés devront faire<br />

l’objet d’une discussion avec le futur propriétaire. Nous ne pouvons guère en présager<br />

dans l’immédiat.<br />

L’étude de marché<br />

L’analyse immobilière a été réalisée par les services de la Direction financière.<br />

Les aspects financiers<br />

La dotation d’amortissement oscillait entre 25 000 euros et 30 000 euros environ.<br />

Nous bénéficierons, en outre, de produits financiers s’élevant à 45 000 euros. Les investissements<br />

qu’il aurait fallu réaliser à court terme représentent 40 000 euros par an. Aussi le surcoût<br />

d’une location équivaudra-t-il à 50 000 euros par an. Ce montant nous semble relativement<br />

raisonnable, compte tenu de l’ensemble de nos enjeux et de la valorisation de l’immeuble<br />

qui est doublée.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Le projet de résolution complémentaire présenté par le Conseil d’Administration consiste, en outre,<br />

à tracer les recettes procurées par la vente, afin qu’elles soient identifiées dans les ressources<br />

de trésorerie consacrées à l’acquisition d’un immeuble accueillant le Siège social. Même si cela<br />

ne garantit pas l’achat d’un Siège social, le produit <strong>des</strong> ventes sera comptabilisé, en attendant<br />

l’accord <strong>des</strong> Tutelles.<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

Je m’étonne de la légèreté de ce document. Certes, vous nous informez sur un certain nombre<br />

d’éléments, mais je ne comprends absolument pas l’intérêt de cette vente. Les réparations devront<br />

Paris, le 09 novembre 2006 6


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

être effectuées. Nous savons pertinemment que l’impact se répercutera sur les charges,<br />

que vous soyez locataire ou propriétaire. Je souhaiterais connaître l’opinion <strong>des</strong> domaines à ce sujet.<br />

Les autres EPIC et EPA de la Culture disposent-ils d’un Siège social ? Relevant de la Culture<br />

et du budget, il me semble que nous faisons toujours partie de l’Administration générale.<br />

Comment les autres établissements ont-ils obtenu un Siège social à Paris ?<br />

Par ailleurs, vous nous indiquez que la construction de la mezzanine a été réalisée<br />

sans aucun accord légal. Pendant plusieurs années, vous avez laissé <strong>des</strong> salariés travailler<br />

dans une mezzanine construite « clan<strong>des</strong>tinement ». J’estime que cela n’est pas très sérieux.<br />

Or cette mezzanine sera intégrée à la vente. Comment la validerez-vous ?<br />

Je reste, par conséquent, dubitative sur la sécurité juridique. Il est tout de même regrettable<br />

que le service juridique n’intervienne pas dans cette réunion. Le dossier lui a-t-il bien été<br />

communiqué ou sommes-nous de nouveau confrontés à <strong>des</strong> « bidouillages » juridiques ? Il s’agit<br />

d’un dossier sérieux. Certes, nous sommes dans une ère de changement, mais je doute<br />

que nous soyons obligés, à ce titre, d’agir avec une telle légèreté.<br />

J’ignore si les membres du Conseil d’Administration sont satisfaits de ce projet, mais j’estime<br />

qu’ils devraient étudier scrupuleusement chaque dossier, car dans le cas présent, je trouve ce travail<br />

relativement léger et peu sérieux. Il n’est donc pas question de se tromper sur les lots.<br />

Aucun historique n’a, en outre, été rappelé. Il semble que ce travail ait été effectué<br />

« à la bonne franquette » !<br />

Nathalie POLETTI<br />

Nous devrons donc régler deux fois 160 000 euros.<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Le second loyer équivaudra plutôt à 130 000 euros.<br />

Karine-Hélène PARAVEL<br />

Comment pouvez-vous affirmer que l’acquisition de ce lot n’intéresserait personne,<br />

puisque nous l’avons bien acheté ?<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

La <strong>RMN</strong> n’a pas acquis ce lot en tant qu’investisseur, mais en tant qu’utilisateur.<br />

Certes, l’acquisition de ce lot peut être intéressante, mais il faut tenir compte de la loi de l’offre<br />

et de la demande. Le prix d’achat d’un lot isolé serait réduit de moitié.<br />

Karine-Hélène PARAVEL<br />

Nous l’avons donc acheté à moitié prix. La plus-value doit donc être intéressante.<br />

Paris, le 09 novembre 2006 7


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Nous ne l’avons pas acquis à moitié prix. Si nous devions vendre cette partie, nous réaliserions<br />

plutôt une moins-value.<br />

Karine-Hélène PARAVEL<br />

L’étude financière a-t-elle bien été réalisée de manière plus précise et plus pertinente ?<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Dans le cadre de la professionnalisation d’un certain nombre d’éléments, je n’ai constaté,<br />

depuis trois ans, aucune erreur importante, à l’instar de celles commises dans le passé.<br />

Je vous signale d’ailleurs que l’un <strong>des</strong> axes essentiels du projet de Plan de formation sera accentué<br />

sur le renforcement <strong>des</strong> compétences juridiques.<br />

En tout état de cause, nous disposons aujourd'hui d’une très belle opportunité.<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

Comment peut-on acheter une construction qui n’a pas été validée ?<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

L’absence de permis de construire n’induit pas un manque de sécurité.<br />

Nelly ELLASI<br />

Selon votre projet, la vente représenterait le moyen de régulariser la situation. Je vous rappelle<br />

que l’acquisition de ce lot, en 1987, a été présentée au CTP de la <strong>RMN</strong>. Conformément aux étu<strong>des</strong><br />

réalisées à l’époque, nous n’étions pas au-<strong>des</strong>sus du marché. Néanmoins, toutes les opérations<br />

n’ont pas été réalisées correctement. La construction de la mezzanine a été réalisée avec l’expertise<br />

du même service juridique. Je reste donc dubitative, dans la mesure où une personne a bien validé<br />

cette construction.<br />

Quoi qu’il en soit, les conditions de travail ne seront pas fondamentalement améliorées.<br />

Nous les ferons, au contraire, perdurer pendant trois, six ou neuf ans. Or ces conditions<br />

sont complètement inadaptées aux salariés et aux missions qui leur sont confiées. Ils passent<br />

leur temps à réaliser <strong>des</strong> travaux de manutention totalement inutiles dans ce dépôt. Nous le savons<br />

depuis très longtemps. Nous avions acquis une chaîne pour transporter les colis qui n’a jamais<br />

fonctionné. Des investissements ont été consacrés à un local inadapté. Il est peut-être nécessaire<br />

de disposer d’un certain délai (un ou deux ans) pour étudier une implantation plus satisfaisante.<br />

Néanmoins, il serait plus judicieux d’informer les salariés sur la réflexion menée au sujet<br />

d’un déménagement vers un lieu adapté à leur travail quotidien, tout en leur garantissant<br />

Paris, le 09 novembre 2006 8


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

la pérennité de leur mission. Peu importe aux salariés de savoir si la <strong>RMN</strong> est locataire<br />

ou propriétaire du site.<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

La Concava RSI est majoritaire. Si un promoteur immobilier s’intéresse à l’acquisition de ce site,<br />

comment la <strong>RMN</strong> pourra-t-elle imposer la location <strong>des</strong> locaux ? Il ne faut pas se faire d’illusions ;<br />

la <strong>RMN</strong> n’est pas assez importante. Vous estimez que ce projet est une très belle opportunité,<br />

mais la réalité est souvent différente. Le cas échéant, la location <strong>des</strong> locaux n’est pas garantie. Cette<br />

difficulté aurait dû figurer dans le dossier. Quelle solution alternative proposez-vous dans ce cas ?<br />

Où les salariés de Noisiel et le matériel que nous possédons seront-ils placés ? Recourrez-vous<br />

à la sous-traitance ?<br />

Je m’étonne que les administrateurs n’aient pas soulevé ce type de questions. La <strong>RMN</strong><br />

ne se compose pas uniquement de bureaucrates. Nos ambitions restent importantes.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Vous pouvez vous interroger sur un certain nombre d’éléments, mais il est inutile d’insinuer<br />

systématiquement que nous ne nous posons jamais de questions pertinentes ou que le travail<br />

n’est pas effectué correctement. L’intérêt de cet échange est, au contraire, d’apporter <strong>des</strong> réponses<br />

à <strong>des</strong> interrogations. Il est inutile de s’effrayer avant même d’écouter les réponses.<br />

Il est parfaitement légitime d’avoir un avis favorable ou non, mais je ne peux pas laisser<br />

les membres du <strong>Comité</strong> indiquer que les collaborateurs de la <strong>RMN</strong> ont travaillé<br />

« comme <strong>des</strong> sagouins ».<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

Ce ne sont pas mes propos. Je ne porte pas de jugement sur le travail réalisé par les salariés.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Ce sont pourtant eux qui ont élaboré ce dossier.<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

Seuls les responsables doivent juger le travail avant qu’il ne nous soit présenté.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Les responsables ne sont-ils pas <strong>des</strong> salariés ?<br />

Paris, le 09 novembre 2006 9


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

Certes, mais je vous demanderai de ne pas me prêter <strong>des</strong> termes ou <strong>des</strong> insultes que je n’ai pas<br />

employés.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Ce n’est pas le cas.<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

Vous avez pourtant assimilé le terme « sagouins » à mes propos.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Ce sont mes termes.<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

C’est vous qui le dites.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Lorsque vous indiquez que nous ne nous sommes pas posé les questions les plus pertinentes,<br />

cela sous-entend bien que les collaborateurs n’ont pas exécuté correctement leur travail.<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

J’estime que le travail n’a pas été réalisé sérieusement. J’ai le droit d’exprimer cette opinion.<br />

Cyrille HEBTING<br />

J’estime, en premier lieu, que la vente de l’entrepôt doit faire l’objet d’une réelle réflexion,<br />

à l’instar de celle que vous avez menée sur la force logistique. Les inquiétu<strong>des</strong> exprimées<br />

par les salariés sont essentiellement dues à <strong>des</strong> rumeurs sur l’externalisation. Je vous rappelle<br />

que ce phénomène, qui n’est pas récent, se manifeste sur un grand nombre de sujets. C’est la raison<br />

pour laquelle j’estime qu’une méthode de communication devrait être définie, afin d’éviter<br />

toutes craintes exprimées par les salariés.<br />

En second lieu, la vente du centre de distribution peut être pertinente, mais il ne faut pas négliger<br />

les mauvaises conditions de travail actuelles. Certains salariés, pour <strong>des</strong> raisons climatiques,<br />

doivent travailler avec <strong>des</strong> gants et <strong>des</strong> manteaux en hiver, tandis qu’il fait trop chaud en été.<br />

Un grand nombre de mesures n’ont hélas pas été appliquées correctement.<br />

Paris, le 09 novembre 2006 10


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

En troisième lieu, la réflexion menée sur l’externalisation n’a pas été pertinente, en particulier<br />

pour le Grand-Palais. Le nombre de salariés, notamment de chauffeurs, travaillant dans le centre<br />

de distribution s’affaiblit progressivement. C’est pourquoi vous devez prendre en compte<br />

leurs inquiétu<strong>des</strong>, même si vous souhaitez louer le centre ensuite. Nous pouvons nous interroger<br />

sur la cohérence constatée en termes d’achat d’un Siège social, d’une part, et de vente du centre,<br />

d’autre part.<br />

En dernier lieu, je souhaiterais intervenir sur le réel ressenti <strong>des</strong> salariés, vis-à-vis<br />

de l’externalisation et de l’article 25 envisageant le transfert de certains salariés vers <strong>des</strong> EPA.<br />

Force est de constater une réelle perte de compétences et de confiance <strong>des</strong> salariés. Les informations<br />

apportées aux salariés sur leur travail entraînent un sentiment d’anxiété manifeste. Aussi l’annonce<br />

d’une vente représente-t-elle un véritable enjeu pour les salariés qui peuvent l’interpréter<br />

de différentes manières.<br />

Caroline DUBAIL<br />

La mezzanine a été construite sans aucune autorisation ni permis de construire, il y a moins<br />

de trente ans. Nous sommes donc obligés de la détruire lors de la vente.<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

Le service juridique a-t-il été saisi et a-t-il, le cas échéant, disposé <strong>des</strong> bons éléments,<br />

avant de se prononcer sur cette question ?<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Je répondrai aux questions d’ordre général, avant de laisser Monsieur Beaugendre apporter<br />

<strong>des</strong> réponses plus spécifiques.<br />

L’enjeu vis-à-vis <strong>des</strong> salariés<br />

Certes, l’enjeu est bien réel pour les salariés. Mais il serait extrêmement illégitime et irresponsable<br />

de ne pas saisir cette opportunité. En tout état de cause, la vente est assimilée à une étape préalable<br />

de la réflexion menée sur l’organisation logistique. Si nous avions trouvé, au préalable, un site<br />

nous permettant de construire une organisation plus efficiente, nous aurions été confrontés<br />

au problème de la vente du centre. Je comprends qu’une première lecture du projet puisse générer<br />

un sentiment d’anxiété, mais il ne faut pas négliger les perspectives envisagées. C’est pourquoi<br />

le message que nous devrons transmettre aux salariés, le cas échéant, sera réellement essentiel.<br />

L’externalisation<br />

Nous ne pouvons certes empêcher la circulation <strong>des</strong> rumeurs sur l’externalisation,<br />

mais je vous signale qu’aucun dossier de projet d’externalisation ne m’a été transmis.<br />

Même si je ne peux préjuger de l’avenir, la réorganisation de la force logistique réduit<br />

les éventuelles opportunités d’externalisation. Il faut, quoi qu’il en soit, rester vigilant à ce sujet.<br />

Paris, le 09 novembre 2006 11


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

L’article 25 du projet de loi de modernisation de la Fonction Publique<br />

L’article 25 ne concerne pas le point évoqué aujourd'hui. Je souhaite néanmoins en discuter,<br />

compte tenu de la préoccupation qu’il génère. L’article 25 prévoit de laisser les EPA recruter<br />

tout collaborateur de la <strong>RMN</strong>, à condition que la <strong>RMN</strong> n’y soit pas opposée. En l’occurrence,<br />

le Président du Conseil d’Administration, Monsieur Silicani, et l’Administrateur général,<br />

Monsieur Grenon, sont tout à fait d’accord sur la position adoptée. Ils ont d’ailleurs alerté<br />

les Tutelles et le cabinet du Ministre, afin de suggérer de choisir plutôt les salariés de l’activité<br />

<strong>des</strong> visites-conférences plutôt que d’étendre la mesure à l’ensemble <strong>des</strong> salariés. Nous respecterons<br />

naturellement les exigences exprimées par les Tutelles. A ce titre, le Président et l’Administrateur<br />

général ont estimé, au nom <strong>des</strong> salariés et de la représentation du personnel, qu’une formulation<br />

trop générique pourrait devenir une source d’inquiétu<strong>des</strong> supplémentaires pour le personnel,<br />

en termes de rumeurs sur le démantèlement. Certains arguments ont été présentés à la Direction<br />

<strong>des</strong> <strong>Musées</strong> de France, ainsi qu’au cabinet du Ministre. J’ignore si ces arguments seront entendus,<br />

mais Monsieur Silicani confirme l’absence de tout enjeu sur le démantèlement de la <strong>RMN</strong>.<br />

Karine-Hélène PARAVEL<br />

L’article 25 a-t-il été voté ?<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Non. C’est justement la raison pour laquelle il est encore possible d’exprimer nos différents points<br />

de vue.<br />

Karine-Hélène PARAVEL<br />

Il n’a donc été voté ni par le Sénat ni par l’Assemblée Nationale.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Je ne le crois pas. L’Assemblée s’est peut-être exprimée à ce sujet. En tout état de cause,<br />

l’expression de la position de la Direction Générale et du Conseil d’Administration<br />

n’est pas un engagement. Cependant, il est important de montrer que nous essayons de relayer<br />

certains éléments. Cet amendement devrait logiquement être soumis au Sénat.<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Je vous rappelle, au préalable, qu’il s’agit d’une opération financière. Elle intervient aujourd'hui,<br />

suite à la proposition de la Cancava. Aussi faut-il replacer cette opération dans cette logique.<br />

Les charges<br />

Un certain nombre de charges, comme la toiture, incombent au propriétaire. Des règles définissent<br />

ces charges.<br />

Paris, le 09 novembre 2006 12


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

La saisie du service juridique<br />

En tant que Directeur financier, il est également de ma responsabilité de veiller à la saisie du service<br />

juridique, dans de bonnes conditions et avec les dossiers correspondants, afin qu’il puisse émettre<br />

un avis et que les opérations de la <strong>RMN</strong> soient conformes à la règlementation. Je vous confirme<br />

que ce service a naturellement étudié le dossier, après avoir été saisi. Il nous est, en effet,<br />

impossible d’examiner un projet comportant d’importants aspects juridiques, sans son aide.<br />

En tout état de cause, je ne fais pas le procès <strong>des</strong> actions entreprises dans le passé.<br />

Un notaire a été conjointement mandaté par la <strong>RMN</strong> et la Cancava. Dans ce cadre, le mémorandum<br />

sur lequel a travaillé le notaire contient plus de 60 pages qui reprennent un grand nombre<br />

d’éléments, validés par le service juridique. La vente ne peut donc être validée<br />

que si elle est conjointe. Dans le cas contraire, Cancava serait obligé de sortir du processus actuel.<br />

Il serait alors confronté au même problème, dans la mesure où la vente de l’ensemble avec le centre,<br />

au milieu, l’obligerait à subir une décote de – 30 %. Il n’a donc aucun intérêt à vendre l’ensemble<br />

sans la <strong>RMN</strong>.<br />

La mezzanine<br />

Dans ce même document, il a été rédigé un paragraphe sur la mezzanine. Il stipule, en réalité,<br />

que l’acquisition de l’immeuble vaut acceptation du bail de location et de la mezzanine.<br />

La promesse de vente régularise, par conséquent, la situation juridique de la mezzanine.<br />

Ce paragraphe a naturellement été traité grâce aux conseils de la sous-Direction <strong>des</strong> Affaires<br />

Juridiques. Je précise néanmoins que la construction, sans autorisation, de cette mezzanine<br />

n’empêche pas sa conformité, en matière de normes de sécurité. Les salariés, qui y ont travaillé,<br />

n’ont jamais été en danger. Elle était simplement illégale.<br />

La cohérence entre l’achat et la vente<br />

L’acquisition d’un Siège social mobilisera tout de même une masse de trésorerie très importante<br />

qui n’est pas envisageable sans la réalisation d’un certain nombre d’actifs. Certes, il vaut mieux être<br />

propriétaire, mais il faut disposer <strong>des</strong> moyens financiers correspondants. Il faut ensuite pouvoir<br />

affecter ces moyens. Ces actions ne peuvent être entreprises simultanément.<br />

L’organisation logistique<br />

Nous possédons un second entrepôt. Il s’avère que l’organisation logistique nécessite parfois<br />

une augmentation ou une diminution de la surface. Dans ce cadre, la location semble plus souple.<br />

Des questions doivent effectivement être soulevées, dans un second temps, mais nous ne pouvons<br />

pas tout faire en même temps.<br />

Karine-Hélène PARAVEL<br />

Il me semble que la notion de permis de construire dépend également de la mairie,<br />

puisque nous payons <strong>des</strong> taxes définie en fonction de la surface exploitée. La mairie ne peut-elle<br />

donc pas réclamer une taxe fondée sur l’ancienneté de la mezzanine ?<br />

Paris, le 09 novembre 2006 13


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Nous n’avons pas examiné la question fiscale. Je vous précise que la prescription porte<br />

sur trois ans. J’ignore quelle serait la taxe pour 400 m², pendant trois ans, mais la somme réclamée<br />

serait, en définitive, très raisonnable, compte tenu <strong>des</strong> enjeux de cette opération. En tout état<br />

de cause, la problématique du permis de construire fait l’objet d’une prescription. L’unique élément<br />

qui n’a pas été prescrit concerne les relations entretenues avec le copropriétaire, au sujet<br />

d’une partie <strong>des</strong> locaux, sur lesquels nous avons construit cette mezzanine.<br />

Murielle QUILLIVIC<br />

Compte tenu de la trésorerie dégagée pour l’achat d’un Siège social, comment pouvez-vous<br />

envisager l’acquisition d’un nouveau centre de distribution ? Il semble que l’intégralité<br />

de la trésorerie soit nécessaire pour le Siège. L’acquisition d’un nouveau centre ne fait peut-être<br />

finalement pas partie de vos futurs projets, dans la mesure où il coûterait vraisemblablement<br />

plus cher.<br />

J’estime pourtant que l’ensemble <strong>des</strong> conditions requises ne se trouvaient pas<br />

dans le centre de distribution actuel, dans la mesure où il s’agissait certainement d’un achat<br />

« au rabais ». Avez-vous évalué le prix d’achat d’un centre adapté à notre activité ? J’imagine<br />

que les salariés y ont réfléchi, dès qu’ils ont compris qu’un déménagement était envisagé.<br />

La trésorerie dégagée servira-t-elle à l’achat d’un nouveau bâtiment ?<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Il est impossible de préjuger, dans l’immédiat, de l’utilisation <strong>des</strong> actifs de la <strong>RMN</strong><br />

dans un ou deux ans. Néanmoins, le scénario choisi actuellement consiste à souligner<br />

l’impossibilité d’acquérir le Siège et le centre de distribution. Par conséquent, si un choix devait<br />

s’imposer, l’acquisition d’un Siège semblerait préférable.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Un Siège social a une valeur très importante, en termes de climat social, car il nous permettrait<br />

de regrouper, dans un même lieu, plusieurs centaines de collaborateurs.<br />

Murielle QUILLIVIC<br />

J’imagine qu’à terme, le loyer annuel sera plus onéreux. Il est vraiment nécessaire de connaître<br />

les projets que vous envisagez pour le site de Noisiel. Compte tenu <strong>des</strong> difficultés financières<br />

de la <strong>RMN</strong>, la situation ne s’améliorera pas. Puisque vous ne pouvez pas non plus préjuger<br />

de la situation, dans deux ou trois ans, nous nous inquiétons pour les salariés qui s’y trouvent<br />

et qui ont envie de savoir s’ils déménageront en grande banlieue. Le loyer s’élevant<br />

à 130 000 euros, nous devrons régler au total 290 000 euros hors charges. J’imagine que la <strong>RMN</strong><br />

souhaite trouver une solution moins coûteuse.<br />

Paris, le 09 novembre 2006 14


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Que préconisez-vous ?<br />

Murielle QUILLIVIC<br />

Je l’ignore. Je souhaite simplement que vous apportiez aux salariés <strong>des</strong> garanties, en particulier<br />

contre la sous-traitance.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Je tiens à vous préciser que je suis obligé de lever la séance à 11 heures. Il faudrait en tenir compte,<br />

afin d’être en mesure de débattre <strong>des</strong> points suivants.<br />

La question de Madame Quillivic reviendrait à dire qu’une personne, qui rencontre <strong>des</strong> difficultés<br />

à réunir la somme nécessaire pour acquérir une maison, est capable d’acheter une voiture.<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

Il suffit de prendre les transports en commun. C’est une réponse, au moins.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Vous avez bien compris qu’il s’agissait d’une métaphore. En effet, les enjeux financiers<br />

de l’acquisition d’un Siège social sont complètement différents de ceux d’un centre logistique.<br />

Je vous répète, pour la troisième fois, que les opportunités saisies par une Direction d’entreprise<br />

sont la preuve et la meilleure garantie d’une gestion saine perdurant toutes les activités.<br />

Etre propriétaire de quatre murs n’offre pas une meilleure garantie.<br />

Joël MOURNETAS<br />

Il semble que le projet, tel que vous nous le présentez, ne montre la valeur que du terrain. Le coût<br />

<strong>des</strong> travaux représente la moitié du prix de vente.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Cette question incombe au futur propriétaire.<br />

Joël MOURNETAS<br />

Comment réagirez-vous face à une vente peu intéressante pour la <strong>RMN</strong> ?<br />

Paris, le 09 novembre 2006 15


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

Vous présentez ce projet comme une excellente opportunité de vendre un local inadapté<br />

à notre activité. Or nous y restons toujours. Cette situation est réellement contradictoire.<br />

Par ailleurs, Monsieur Debande nous indique qu’il n’a reçu aucun dossier d’externalisation,<br />

en matière d’organisation logistique. En tout état de cause, vous avez déjà eu ce dossier. Il faut<br />

arrêter de se mentir. Quelle est la part d’externalisation de transport assurée par FDL ? Je reste<br />

persuadé que la réponse entraînera quelques surprises. L’externalisation existe déjà !<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Je peux vous confirmer qu’effectivement, notre métier n’est pas le transport.<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Le principe même de la logique opportuniste est justement de ne pas vendre, si le prix n’est pas<br />

intéressant.<br />

Joël MOURNETAS<br />

Il est contradictoire de vendre un site, tout en y restant ensuite.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Il faut comprendre que certains sujets complexes ne disposent pas de la même temporalité.<br />

Face à une opportunité, nous nous trouvons dans une situation de court terme.<br />

Même s’il est reproché à la Direction de ne pas toujours réfléchir, nous devons étudier<br />

intelligemment l’organisation logistique, ce qui nécessite un délai supérieur à quelques semaines.<br />

Comme je l’ai déjà indiqué aujourd'hui à trois reprises, cette opération devrait nous permettre<br />

d’optimiser l’organisation logistique, ce qui ne sera pas possible si j’attends, au préalable, le futur<br />

schéma.<br />

Joël MOURNETAS<br />

Vous n’êtes pourtant pas certain de vendre.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Nous tenons compte de la potentialité de cette opportunité. Nous attendons néanmoins<br />

la progression de l’opération.<br />

Paris, le 09 novembre 2006 16


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

Je vous ai interrogé sur l’avis <strong>des</strong> domaines, ainsi que sur les Sièges sociaux <strong>des</strong> autres EPIC<br />

du Ministère.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Cette question est hors sujet.<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

Non, je ne partage pas votre opinion. Vous souhaitez toujours sortir du giron de la Culture.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Je vous confirme que cette question ne peut être intégrée à l’étude de l’opération.<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

Je prends note de votre refus de répondre.<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

J’ignore la réponse.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Je vous propose de poser une dernière série de question, car je serais désolé de ne pas avoir le temps<br />

de discuter du second point.<br />

Joël MOURNETAS<br />

Connaissez-vous les entrepôts de la Caisse <strong>des</strong> Monuments Historiques ? Comment procèdent-ils ?<br />

Nathalie POLETTI<br />

Malgré toutes les difficultés évoquées sur les conditions de travail, maintiendrez-vous<br />

la même situation, si finalement, la vente n’aboutissait pas, ou, au contraire, réaliserez-vous<br />

les travaux de mise aux normes nécessaires ?<br />

Etes-vous déjà en contact avec un acheteur potentiel ? J’imagine qu’une étude a déjà été réalisée<br />

à ce sujet.<br />

Paris, le 09 novembre 2006 17


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

Par ailleurs, envisagez-vous, même si nous devenons locataires, un déménagement du centre<br />

de Noisiel, en même temps que celui du Siège ?<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Les domaines<br />

Les domaines ont été saisis. Ils disposent donc d’un délai d’un mois pour émettre un avis.<br />

La logistique de la Caisse <strong>des</strong> Monuments Historiques<br />

J’ignore comment s’organise la logistique de cette caisse. J’imagine néanmoins<br />

que les collaborateurs qui s’occupent de la logistique connaissent son fonctionnement.<br />

La procédure de vente<br />

Nous procédons par consultation d’offres publiées dans la presse. Une dizaine de dossiers<br />

ont d’ailleurs été distribués. Nous disposerons ensuite d’une ouverture <strong>des</strong> prix.<br />

Aussi étudierons-nous les meilleures candidatures.<br />

Je ne suis donc pas encore en contact direct avec <strong>des</strong> éventuels acquéreurs. La procédure<br />

se déroulera, quoi qu’il en soit, devant le notaire.<br />

La temporalité du déménagement<br />

Je ne peux répondre, dans l’immédiat, à cette question.<br />

Nathalie POLETTI<br />

Il est nécessaire d’attendre d’avoir réalisé la vente <strong>des</strong> deux sites pour acheter le Siège.<br />

Or, compte tenu <strong>des</strong> conditions requises, le déménagement ne sera certainement pas rapide.<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Nous devons, en réalité, d’abord trouver un immeuble et obtenir l’accord du Conseil<br />

d’Administration. Nous ne pourrons connaître la temporalité qu’à ce moment-là. Pour l’instant,<br />

une réponse serait trop prématurée.<br />

II. Information et consultation sur les conséquences économiques<br />

La consultation sur les conséquences économiques n’a pas eu lieu, compte tenu de la position de la<br />

Direction rappelée en début de séance, en déclaration préalable.<br />

III. Information et consultation sur les conséquences sociales<br />

. La consultation sur les conséquences économiques n’a pas eu lieu, compte tenu de la position de<br />

la Direction rappelée en début de séance, en déclaration préalable.<br />

Paris, le 09 novembre 2006 18


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

IV. Information sur la vente de l’immeuble d’habitation, situé<br />

10 bis, rue du Pré aux clercs – 75007 Paris<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Un certain nombre d’éléments, ainsi que la résolution du Conseil d’Administration,<br />

qui fait également partie de la résolution complémentaire, vous ont été expliqués.<br />

Avez-vous <strong>des</strong> questions ?<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

Je remarque l’absence de l’historique. Or il faudrait le préciser, puisqu’il s’agit d’une donation.<br />

Par ailleurs, un certain nombre de conditions étaient stipulées, en particulier sur le jardin.<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Ces conditions seront reprises dans le Règlement de copropriété.<br />

Nathalie POLETTI<br />

Que signifie la phrase qui indique que « son rendement est structurellement faible » ?<br />

Avez-vous étudié les autres moyens d’augmenter ce rendement ? Le cas échéant, pourquoi n’ont-ils<br />

pas été retenus ?<br />

Murielle QUILLIVIC<br />

Combien existe-t-il de salariés de la <strong>RMN</strong> qui sont locataires dans cet immeuble ?<br />

Quelles seront les répercussions sur leur situation ?<br />

Karine-Hélène PARAVEL<br />

Parmi les trois notes de cession étudiées, il existe une cession par appartement. Avez-vous réalisé<br />

une étude à ce sujet. Ne pouvez-vous pas proposer aux locataires actuels de devenir propriétaires<br />

de leur propre appartement ?<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

C’est une mesure obligatoire.<br />

Paris, le 09 novembre 2006 19


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

Joël MOURNETAS<br />

Il est pourtant indiqué que trois mo<strong>des</strong> de cession ont été étudiés. Or nous ignorons<br />

lequel a été retenu.<br />

Caroline DUBAIL<br />

En tant que Présidente de la Commission Logement, je souhaiterais connaître la raison<br />

pour laquelle le rendement est structurellement faible.<br />

Pourquoi la valeur locative n’est-elle pas en corrélation avec la valeur de cession.<br />

Par ailleurs, vous indiquez qu’il n’existe aucune conséquence économique et sociale<br />

pour l’Etablissement. Je souhaiterais donc connaître le montant rétrocédé par la <strong>RMN</strong><br />

à la Commission.<br />

Joël MOURNETAS<br />

Pourquoi n’avez-vous apporté aucune précision chiffrée sur ce rendement ? Nous souhaiterions<br />

connaître le réel rendement sur une année.<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

Je souhaiterais que vous me confirmiez que nous nous orientons bien actuellement vers une vente<br />

« à la découpe ».<br />

Par ailleurs, je pose la même question depuis plusieurs mois, sur la communication<br />

d’une information prioritaire, en matière de vacance <strong>des</strong> logements de la <strong>RMN</strong>. Dans ce cadre,<br />

je souhaiterais savoir si les salariés seraient informés, dans le cas où les locataires n’étaient pas<br />

intéressés par l’acquisition de leur logement.<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Le jardin<br />

Une clause stipule effectivement que le jardin ne doit faire l’objet d’aucune modification.<br />

Il est, en outre, interdit d’abattre <strong>des</strong> arbres. Cette clause figurera, par conséquent, dans le règlement<br />

de copropriété. La <strong>RMN</strong> s’engage à respecter scrupuleusement les clauses <strong>des</strong> dons et <strong>des</strong> legs,<br />

afin de garantir la confiance <strong>des</strong> futurs donateurs.<br />

Par ailleurs, le legs prouve que le bien est aliénable, alors que l’ensemble <strong>des</strong> autres immeubles<br />

ne le sont pas. Aucune autre cession d’immeuble n’est donc envisageable.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Cette information rassurera Madame Dubail.<br />

Paris, le 09 novembre 2006 20


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

Le rendement structurellement faible<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Cet immeuble haut-de-gamme est très beau. Agrémenté d’un jardin, il se situe dans un endroit<br />

très calme. Il dispose, en outre, d’une bonne situation géographique, puisqu’il se trouve derrière<br />

le quartier de Saint-Germain. En d’autres termes, il s’agit d’un « petit bijou ».<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

Le loyer est, en outre, relativement faible.<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Ce « petit bijou » a été évalué par notre expert à 14 000 euros par m², ce qui signifie<br />

qu’un appartement de 100 m² vaudrait 1 400 000 euros. Il faudrait donc, pour obtenir un rendement<br />

locatif satisfaisant, fixer le loyer à 60 euros par m². Or le marché locatif est inélastique. Il est,<br />

en effet, impossible de louer un appartement, même s’il est considéré comme exceptionnel,<br />

à ce tarif, alors qu’il est possible de trouver un acquéreur pour la vente.<br />

Murielle QUILLIVIC<br />

Le coût d’une location dans le 7 ème arrondissement est pourtant très élevé.<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Par conséquent, quel que soit le montant du loyer payé actuellement, le prix du marché<br />

(30 euros environ par m²) offrirait un rendement inférieur de moitié à ce qui peut être obtenu<br />

en tant que propriétaire. C’est pourquoi la vente de l’immeuble paraît plus pertinente.<br />

Murielle QUILLIVIC<br />

Le prix moyen du m² dans le 7 ème arrondissement est supérieur à 30 euros, même en location !<br />

Nelly ELLASI<br />

C’est le prix d’un studio dans le quartier de La Villette.<br />

Murielle QUILLIVIC<br />

Il s’agit tout de même du 7 ème arrondissement. A combien les loyers actuels s’élèvent-ils ?<br />

Paris, le 09 novembre 2006 21


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Si vous consultez un site, comme seloger.com, vous constaterez que le prix moyen<br />

du 7 ème arrondissement s’élève à 28 euros par m².<br />

Murielle QUILLIVIC<br />

C’est impossible.<br />

A combien les loyers actuels s’élèvent-ils ?<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Je ne peux vous répondre dans l’immédiat.<br />

Murielle QUILLIVIC<br />

Il aurait paru légitime de connaître ces éléments.<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Par ailleurs, il ne s’agit pas d’un critère de choix, puisque la location ne nous offrira pas<br />

un rendement structurellement satisfaisant.<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

Certes, la vente facilite les relations entre les différents locataires, mais l’argument de l’élasticité<br />

<strong>des</strong> loyers n’est pas valable, puisque la situation émane d’une volonté délibérée. Nous connaissons<br />

tous les personnes qui vivent dans cet immeuble. A l’époque, les loyers étaient plus qu’abordables.<br />

Nelly ELLASI<br />

Pour lever tout tabou sur ce sujet, le <strong>Comité</strong> d’Entreprise, à la demande du Conseil<br />

d’Administration, a été associé à un groupe de travail. J’imagine donc que la plupart <strong>des</strong> membres<br />

du <strong>Comité</strong> d’Entreprise connaît parfaitement les niveaux de loyer pratiqués délibérément<br />

et maintenus, à la demande <strong>des</strong> Tutelles.<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Je ne souhaite pas, que ce soit pour le centre de Noisiel que de l’immeuble situé rue du Pré<br />

aux clercs, faire le procès <strong>des</strong> précédentes gestions.<br />

En cas de sous-évaluation d’un bail, nous procédons à une remise à niveau<br />

et ce, quelque soit le locataire concerné, conformément aux dispositions légales. Nous appliquons<br />

Paris, le 09 novembre 2006 22


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

la loi, car ces immeubles ont été donnés en legs à la <strong>RMN</strong>. Les autres legs (Magnin et Hébert)<br />

servent aux <strong>Musées</strong> Magnin de Dijon et Hébert à Paris. Le surplus doit nous permettre d’acquérir<br />

<strong>des</strong> œuvres d’art. Ils n’ont donc pas été légués pour être transformés, notamment en logement<br />

social.<br />

Le respect <strong>des</strong> clauses <strong>des</strong> donateurs consiste à disposer d’immeubles offrant un rendement<br />

qui permette aux musées concernés de bénéficier de la mise en place de moyens souhaitée<br />

par les donateurs.<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

Il s’agit d’une nouvelle procédure.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Il est effectivement possible d’examiner la situation sous <strong>des</strong> angles différents.<br />

Toutefois, je vous signale que j’ignore personnellement qui habite dans cet immeuble. Ce débat<br />

ne me concerne pas.<br />

En tout état de cause, je favoriserai naturellement les intérêts collectifs de l’Etablissement,<br />

malgré la légitimité de certains intérêts particuliers exprimés. C’est d’ailleurs dans ce cadre<br />

que nous avons tenu un Conseil d’Administration et mis en place un levier supplémentaire,<br />

afin de convaincre les Tutelles d’acquérir un Siège social.<br />

L’augmentation du rendement<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Notre objectif est certes l’augmentation du rendement de chaque immeuble. Mais cet immeuble<br />

présente, de par sa nature, un rendement trop faible. Même si nous ne souhaitions pas acquérir<br />

un Siège social, il serait préférable d’acheter <strong>des</strong> SICAV de trésorerie que d’en rester propriétaire.<br />

Les trois mo<strong>des</strong> de cession<br />

Nous avons effectivement choisi la vente par appartement, dans la mesure où cette solution<br />

nous semblait le meilleur moyen de vendre. En maximisant la valeur de cession, nous maximisons<br />

la trésorerie dédiée à l’achat du Siège. Cela nous permet également de traiter éventuellement<br />

certaines situations individuelles que nous ne pourrions pas examiner si nous étions en contact<br />

avec un marchand de bien.<br />

Le montant de la rétrocession<br />

Je vous transmettrai le montant de la rétrocession pour la Commission Logement.<br />

Le droit de préemption<br />

Chaque locataire pourra bénéficier de ce droit. En l’occurrence, un salarié de la <strong>RMN</strong> a été informé<br />

du vote transmis par le Conseil d’Administration.<br />

Paris, le 09 novembre 2006 23


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

Par ailleurs, une priorité d’achat pourra être mise en place pour les autres salariés de la <strong>RMN</strong>,<br />

sans aucun problème. Les prix d’achat devront néanmoins respecter ce qui est attendue<br />

dans la résolution, à savoir 10 000 euros par m².<br />

Nelly ELLASI<br />

Il existe un écart manifeste entre l’objectif annoncé (14 000 euros par m²) et la présence<br />

de locataires vivant dans <strong>des</strong> appartements dont le bail a été réinitialisé. L’exercice du droit<br />

de préemption implique une diminution de – 30 %.<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Le prix du marché est observé dès la fin du bail.<br />

Nelly ELLASI<br />

Il faut attendre la fin <strong>des</strong> baux. Nous n’obtiendrons, par conséquent, le bénéfice de la trésorerie<br />

qu’au bout de 6 ou 7 ans.<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Aujourd'hui, nous ne pouvons définir une temporalité précise de la cession de l’immeuble.<br />

Nous connaissons les dates d’échéance de chaque bail. Il est possible, dans certains cas, de discuter<br />

avec les locataires. L’objectif étant d’acquérir un Siège social, il nous faut maximiser le fruit<br />

de la vente. Je vous rappelle, en outre, que le taux d’intérêt s’élève à 2 %. Aussi, même sur six ans,<br />

n’arriverons-nous jamais à 30 %.<br />

Nelly ELLASI<br />

La <strong>RMN</strong> confiera-t-elle cette vente au cabinet Loiselet ?<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Non, la <strong>RMN</strong> devrait normalement traiter cette vente directement.<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

Cette solution est préférable.<br />

Les baux se terminent-ils dans sept ans ?<br />

Paris, le 09 novembre 2006 24


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Un bail, conforme à la loi de 1989, dure six ans.<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

Les personnes qui viennent de signer pourront donc y rester pendant six ans.<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Elles peuvent effectivement y rester pendant six ans.<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

La trésorerie de certaines ventes ne pourra donc être perçue que dans six ans.<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Elle sera perçue en fonction de chaque durée de bail.<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

Quand pourrons-nous acquérir le Siège social ?<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Je ne peux en tirer aucune conclusion.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Je vous propose de poser une dernière série de question avant de lever la séance.<br />

Murielle QUILLIVIC<br />

Les baux ont-ils été renouvelés avec le même loyer ? Un renouvellement de bail est, en effet,<br />

l’occasion de réactualiser un loyer.<br />

Par ailleurs, le nouveau propriétaire <strong>des</strong> appartements pourra-t-il les augmenter ?<br />

Faïza FONTANA<br />

Les salariés de la <strong>RMN</strong>, qui expriment leur intérêt pour l’acquisition d’un appartement,<br />

bénéficierons-ils d’un prix attractif ?<br />

Paris, le 09 novembre 2006 25


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

Karine-Hélène PARAVEL<br />

Le legs avait pour objectif de faire fonctionner le musée Magnin et le musée Hébert.<br />

Par conséquent, si nous le vendons pour acquérir un Siège social, nous ne serons plus en conformité<br />

avec les clauses du legs.<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

Nous ne touchons pas au jardin.<br />

Joël MOURNETAS<br />

Il est hypocrite d’affirmer que cette trésorerie sera consacrée à l’acquisition d’un Siège social,<br />

sans même connaître la date de cette acquisition.<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

La question portant sur les sièges sociaux <strong>des</strong> EPIC de la Culture n’était pas anodine.<br />

Dans la mesure où un montage financier sera effectué, dans le cadre de l’acquisition d’un Siège<br />

social, vous intéressez-vous aux procédures employées par les autres établissements publics<br />

qui relèvent de la Culture et du budget ? Ne pouvons-nous pas justement émettre <strong>des</strong> arguments<br />

qui nous permettraient d’obtenir <strong>des</strong> crédits d’acquisition pour un Siège social. Je ne comprendrais<br />

pas, en réalité, la raison pour laquelle nous nous passerions de financements octroyés par l’Etat.<br />

Le traitement doit être égal pour l’ensemble <strong>des</strong> établissements.<br />

Joël MOURNETAS<br />

Quel est le syndic qui assure la gestion de cet immeuble ?<br />

Par ailleurs, comment sera justement assurée la gestion <strong>des</strong> frais liés à l’immeuble,<br />

alors que les appartements seront vendus progressivement ?<br />

Caroline DUBAIL<br />

Pourriez-vous me transmettre votre réponse sur la rétrocession par écrit ?<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Avant de répondre à ces questions, je souhaite vous en poser une. Etes-vous favorables<br />

à l’acquisition d’un Siège social.<br />

Paris, le 09 novembre 2006 26


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

Merce<strong>des</strong> RICOUX<br />

Nous y sommes favorables, mais pas au détriment du patrimoine actuel.<br />

Joël MOURNETAS<br />

Cette acquisition ne sera positive que si elle n’est pas réalisée n’importe comment.<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

La <strong>RMN</strong> aurait dû acquérir un Siège social depuis longtemps. Néanmoins, j’estime que se défaire<br />

de certains biens immobiliers nous conduit à nous découvrir, par rapport à l’avenir.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Le Siège sera un nouvel investissement qui aura, sans doute, plus de valeur<br />

que tout autre patrimoine.<br />

Nelly ELLASI<br />

Je vous rappelle que ce sont les représentants <strong>des</strong> salariés qui ont demandé au Conseil<br />

d’Administration que le profit de toutes les cessions de patrimoine soit en recettes affectées.<br />

Vous auriez été, en effet, capables de les dépenser pour d’autres projets.<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

La réévaluation <strong>des</strong> loyers<br />

Le renouvellement de certains baux a fait l’objet d’une réévaluation, conformément à la procédure<br />

habituelle. En cas de désaccord <strong>des</strong> locataires, nous avons soumis les dossiers correspondants<br />

au Juge qui nous a d’ailleurs donné raison. Aussi le processus de réévaluation <strong>des</strong> loyers s’est-il<br />

déroulé selon les dispositions légales. Aucun dossier n’a été privilégié.<br />

Par ailleurs, les appartements seront vendus vi<strong>des</strong>, afin de maximiser leur valeur. La question<br />

du loyer n’est donc pas soulevée dans ce cas. Je ne peux suspendre un bail existant<br />

pour le réévaluer. En revanche, si je trouve un acquéreur et si le locataire ne recourt pas à son droit<br />

de préemption, le bail pourra prendre fin.<br />

Nathalie POLETTI<br />

Relogerez-vous les salariés ailleurs ?<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Je suis prêt à tout imaginer.<br />

Paris, le 09 novembre 2006 27


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Un tarif préférentiel pour les salariés<br />

Un tarif préférentiel n’est pas envisageable, dans la mesure où il serait assimilé à une prise illégale<br />

d’intérêt.<br />

Murielle QUILLIVIC<br />

Il existait pourtant un loyer spécial.<br />

Caroline DUBAIL<br />

Compte tenu du montant de l’abondement à la Commission Logement, je n’ai pas l’impression<br />

que cela suive les lois du marché.<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Je peux vous assurer, au contraire, que vous percevez bien 5 % <strong>des</strong> loyers.<br />

Le crédit d’acquisition<br />

Aujourd'hui, nos loyers sont financés par nos activités et par la subvention. Compte tenu<br />

de la transformation <strong>des</strong> loyers en actifs, il serait inopportun de demander un crédit d’acquisition.<br />

Le syndic et les frais de gestion de l’immeuble<br />

Le syndic de gestion est le cabinet Loiselet.<br />

Par ailleurs, les frais de gestion de l’immeuble figureront dans le Règlement de copropriété<br />

qui est actuellement en cours d’élaboration par le notaire.<br />

La vente du patrimoine<br />

Certes, nous nous découvrons tant que nous n’avons pas encore acquis de Siège social.<br />

Mais cela montre également aux Tutelles la volonté de l’Etablissement d’acquérir un Siège.<br />

En outre, la vente nous permet de dégager une trésorerie qui nous rend plus crédible, en matière<br />

d’engagement de fonds.<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

Les Tutelles sont-elles opposées à l’acquisition d’un Siège social ?<br />

Franck BEAUGENDRE<br />

Elles ne s’y opposent pas, mais elles attendent que la <strong>RMN</strong> leur soumette un projet d’acquisition<br />

conforme aux intérêts de la <strong>RMN</strong> et de l’Etat.<br />

Paris, le 09 novembre 2006 28


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Je vous propose de lever la séance.<br />

Nathalie POLETTI<br />

Deux consultations étaient prévues.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Nous ne procéderons à aucune consultation, dans la mesure où cette opération n’a pas<br />

de répercussion sur la marche générale économique et sociale de l’Entreprise. Les mêmes salariés<br />

réalisent les mêmes activités dans les mêmes locaux.<br />

Nathalie POLETTI<br />

Les salariés n’exercent pas tout à fait les mêmes activités.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

La vente ne change pas l’activité actuelle.<br />

Caroline DUBAIL<br />

Pourquoi la consultation figure-t-elle sur l’ordre du jour.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Nous sommes tenus, dans le cadre d’un <strong>CE</strong> extraordinaire, de reprendre in extenso l’ordre du jour,<br />

sans le modifier. Ceci ne signifie pas que la Direction y adhère ou que l’ordre du jour est fondé.<br />

En l’occurrence, je ne peux demander une consultation sur une opération qui ne change pas<br />

les conditions.<br />

Evelyne BOUKHANEF<br />

Il existera pourtant <strong>des</strong> conséquences économiques pour l’Etablissement.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Il s’agit d’une opération financière. Nous ne pouvons vous consulter que lorsqu’un projet impacte<br />

les activités. En revanche, l’acquisition d’un Siège social fera l’objet d’une consultation.<br />

Paris, le 09 novembre 2006 29


<strong>Comité</strong> d’Entreprise <strong>Réunion</strong> <strong>des</strong> <strong>Musées</strong> <strong>Nationaux</strong><br />

Caroline DUBAIL<br />

Le budget de la Commission changera pourtant.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Les mécanismes financiers ne seront pas altérés. Les modifications d’assiettes du <strong>CE</strong> ne font pas<br />

l’objet d’une consultation.<br />

Joël MOURNETAS<br />

En tout état de cause, la présentation de ce projet ne nous a pas convaincus, en termes d’acquisition<br />

d’un Siège social.<br />

Jean-Christophe DEBANDE<br />

Cela est bien regrettable.<br />

La séance est levée à 11 heures 05.<br />

Paris, le 09 novembre 2006 30

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