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Échos des Communes

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10 Echos <strong>des</strong> <strong>Communes</strong> n° 65 23 avril 2013 <strong>Échos</strong> <strong>des</strong> <strong>Communes</strong><br />

Maison Familiale Rurale<br />

Quand la mode devient<br />

un mode… d’expression<br />

Les étudiantes et étudiants du BTS technico-commercial<br />

de la MFR de Grandchamp autour de Gwenaëlle Deschamps,<br />

Miss Bourgogne Prestige ont invité <strong>des</strong> créatrices pour<br />

un joli défi lé de mode à la Comédie du vin.<br />

Il a — peut-être — manqué d’un peu de monde, vendredi dernier à la Comédie<br />

du Vin, devenue comédie divine, le temps d’un défi lé organisé par les<br />

étudiantes et étudiants du BTS technico-commercial de la Maison Familiale<br />

Rurale de Grandchamp (Ruffey-les-Beaune), mais la soirée n’aura pas manqué<br />

de mode, les organisateurs ayant invité aux côtés <strong>des</strong> responsables de la boutique<br />

de prêt-à-porter Cheyenne d’Auxonne, <strong>des</strong> créatrices de caractère, aux<br />

Alexia : « Pour que les femmes<br />

se sentent uniques »<br />

Beaunoise d’origine, elle a fait carrière dans la chanson,<br />

pendant un quart de siècle à Paris, puis à Marseille avant de<br />

revenir à Beaune, sous le nom d’Alexia, comme créatrice<br />

de mode. Ouvrant le Vestibulier, avec ses amies<br />

de “La Fleur au Caddie“ et d’ “On dirait le Sud“, elle a installé<br />

ses créations “les Elfes et Elles“ il y a 24 jours<br />

au 24 faubourg Saint-Nicolas. Rencontre.<br />

EdC : A Beaune, on vous a connue<br />

sous un autre prénom. Aujourd’hui<br />

vous êtes Alexia. Pourquoi ?<br />

Alexia : En fait, c’est le nom de<br />

scène sous lequel j’ai fait de la<br />

chanson à Paris pendant 25 ans,<br />

puis à Marseille pendant 2 ans. Je<br />

l’ai gardé pour signer mes créations<br />

en “rentrant chez moi“.<br />

EdC : Comment devient-on créatrice<br />

de mode ?<br />

Alexia : On peut dire que je suis<br />

“passée“ de chanteuse à créatrice.<br />

Je réalisais moi-même mes tenues<br />

de scène depuis longtemps. Puis un<br />

jour il a fallu penser à arrêter de<br />

chanter, pour <strong>des</strong> tas de raisons.<br />

Je voulais bien, mais pas pour<br />

travailler enfermée. J’ai décidé<br />

de devenir créatrice de mode,<br />

j’ai conçu <strong>des</strong> vêtements que j’ai<br />

ensuite réalisés moi-même — et<br />

c’est toujours le cas — et qui sont<br />

<strong>des</strong> pièces uniques. J’ai ouvert une<br />

boutique à Marseille, mais la ville<br />

ne m’ayant pas plus, je suis revenue<br />

aux sources…<br />

EdC : En plusieurs étapes avant le<br />

faubourg Saint-Nicolas ?<br />

Alexia : Oui. J’ai d’abord fait les<br />

marchés pendant 3 ans, avec mes<br />

créations. Mais au milieu du prêtà-porter<br />

pas cher, il n’est pas facile<br />

d’émerger. Alors avec mon amie<br />

de “la Fleur au Caddie“ qui réalise<br />

<strong>des</strong> objets de déco — mobilier,<br />

lampes etc/ — à partir de “récup“,<br />

j’ai ouvert le Vestibulier pour ma<br />

marque “les Elfes et Elles“ il y a<br />

18 mois à Ladoix-Serrigny. C’était<br />

bien et nos clientes venaient régulièrement.<br />

Mais on avait besoin,<br />

on a besoin d’attirer une clientèle<br />

nouvelle. Alors on a trouvé ce local<br />

libre du faubourg Saint-Nicolas et<br />

on s’est associée avec une fi lle dont<br />

on adorait les cosmétiques et produits<br />

alimentaires sous la marque<br />

“On dirait le sud“ et on a transféré<br />

le Vestibulier.<br />

EdC : Quel est le style de vos créations<br />

?<br />

Alexia : Moi qui suis toujours en<br />

pantalon et gilet sur un pull, je réalise<br />

<strong>des</strong> créations qui… ne me ressemblent<br />

pas, et qui sont à l’opposé<br />

de ce que je suis, dans un style hyper<br />

féminin, très années 30 à 50 revisitées,<br />

pour que les femmes soient<br />

tout à la fois belles et à l’aise en<br />

styles aussi affi rmés<br />

qu’ils sont différents,<br />

Anne Houdot, Alexia<br />

Beaucoup de mode dans un seul défi lé…<br />

Goujon et Pascale Saunier. Présentées par <strong>des</strong> mannequins étudiantes et professionnelles,<br />

autour de la belle Gwenaëlle Deschamps, élue Miss Bourgogne<br />

Prestige à Mervans à l’automne dernier, les pièces semblaient avoir été créées<br />

pour les fi lles qui les portaient, sur <strong>des</strong> musiques modernes et marquées. Le<br />

public s’est donc régalé de ces présentations, comme il a apprécié le verre<br />

de bienvenue servi par les équipes de Marcel Fortier de la Comédie du Vin.<br />

Les étudiants qui ont organisé cette manifestation pour fi nancer leur formation,<br />

sont à féliciter pour avoir mis sur… pieds (dans de beaux escarpins… escarpés)<br />

une belle soirée.<br />

Alexia, sur scène entre ses mannequins au défi lé MFR<br />

les portant. Pour qu’elles se sentent<br />

ce qu’elles sont : uniques. J’aime<br />

mélanger les matières, j’aime faire<br />

chanter les couleurs, j’aime mixer<br />

les genres, classique avec une<br />

touche de fantaisie, ou l’inverse…<br />

Quand j’ai créé, je deviens petite<br />

main, et je réalise chaque modèle.<br />

Parce que j’aime ça, mais aussi<br />

parce que faire réaliser coûte cher<br />

et que je n’en ai pas encore les<br />

moyens.<br />

EdC : Est-ce qu’il est diffi cile de se<br />

faire connaître ?<br />

Alexia : Je ne dirai pas “diffi cile“.<br />

Mais ce n’est pas simple. Avec<br />

Céline, on a pris l’habitude de<br />

faire un défi lé de mode par an. Il<br />

y avait 100 personnes au premier,<br />

il y a 2 ans, et plus de 250 au dernier,<br />

en mars sur le thème “Tango<br />

pour cintre et tournevis”. On va<br />

poursuivre. Et au faubourg Saint-<br />

Nicolas, on va créer régulièrement<br />

<strong>des</strong> animations, comme “l’assas-<br />

sin habite au 24“ que nous avons<br />

développé pour le festival du fi lm<br />

policier, en offrant 20 % de réduction<br />

aux clientèles qui trouvaient<br />

les empreintes qu’on avait laissées<br />

sur certaines étiquettes. Avec nos<br />

produits de qualité et nos brassages<br />

d’idées, on va poursuivre ce<br />

type de propositions qu’on ne voit<br />

pas ailleurs, dégustations de thés,<br />

présentations de mobilier, soirées<br />

lectures etc., pour faire venir les<br />

clientes au Vestibulier. Et pour combattre<br />

l’idée, trop souvent répandue<br />

— en tout cas qu’on entend régulièrement<br />

— qu’on ne peut pas se garer<br />

au faubourg Saint-Nicolas. Les<br />

parkings de l’école et <strong>des</strong> Buttes,<br />

sur le boulevard sont à moins de<br />

100 mètres. Le samedi, quand les<br />

gens se garent place Madeleine<br />

pour se rendre au marché, ça leur<br />

fait bien plus loin. Il faut faire venir<br />

les gens au faubourg Saint-Nicolas.<br />

Je suis sûre qu’on va y arriver…

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