Magazine N°35 - Officiel Karate Magazine

maximum de chances de réussir. Pour cela,
on s’entraîne le plus souvent possible lorsque
mon emploi du temps le permet.
C’est un projet atypique pour une
Secrétaire d’État en fonction…
Oui bien sûr, ça n’est pas habituel. Ces retrouvailles
avec tous les «anciens» pour l’émission
Stade 2 ont été un réel moment d’émotion.
Les images sont très fortes. Le karaté dépasse
largement les fonctions des unes ou des autres.
Ce n’est pas notre critère de jugement.
Comme avant, nous travaillons dans le but
commun de faire du mieux possible sur les tatamis
de Coubertin début mars prochain.l
Chantal Jouanno, nous vous remercions de
nous avoir accueilli avant votre entraînement.
Rendez-vous en mars pour les championnats
de France à Paris.
Avec Serge
Chouraqui sur le
péron de l’Élysée.
VÉRONiQUE MESNiL DE ViDO
Véronique Mesnil De Vido est une amie d’enfance de Chantal Jouanno. Elles se rencontrent dans le club
de karaté de Vernon, se suivent plus tard dans l’équipe de France espoir et au SIK à Paris, et se retrouvent
aujourd’hui pour la préparation des prochains championnats de France 2010.
Racontez-nous votre
rencontre avec Chantal
Jouanno
J’avais 12 ans, elle un
peu moins. Je me
souviens que son papa
nous entraînait dans le
club. Il était l’assistant
du professeur
principal. On restait
même après les cours
pour travailler. Nous
sommes resté 8 ans à
Vernon ensemble.
Vous débutez
rapidement les
compétitions?
On a démarré les
compétitions ensemble,
si ma mémoire est
bonne, dans la saison
1982/1983. Chantal
avait déjà commencé en
individuel. À l’époque,
on participait en
combats et en kata,
en individuel
et par équipe.
Et pourquoi le SIK plus
tard ?
Parce que c’était le
meilleur club! Chantal
était à Paris et moi
toujours à Vernon, je
faisais les voyages.
Nous rêvions de faire
équipe avec Léna Pyrée
alors nous l’avons
rejoint.
Vous étiez ensemble en
équipe de France
«espoirs»?
Oui et nous en sommes
partie pratiquement
ensemble aussi. Nous
nous sommes
concentrées sur le SIK
avec Serge Chouraqui.
Plus tard, lorsque
Chantal Jouanno arrête
le karaté et fait la
carrière que l’on
connait, vous gardez le
contact ?
J’avais toujours des
nouvelles par son frère
ou au téléphone. Je me
souviens qu’elle m’a
appelé pour mon
mariage. Nous n’avons
jamais rompu le
contact.
Avez-vous un souvenir
de votre période à
Vernon ?
Un souvenir amusant:
le week-end, avec
Karine Berkouk, notre
co-équipière à cette
époque, nous nous
entraînions dans
l’usine de son père.
Pour nous échauffer
nous faisions parfois
des courses de
transpalettes! (rires).
Puis son papa arrivait
pour nous entraîner.
Et au SIK?
Je me souviens qu’une
année nous avions
composé une équipe
combat, en
championnats de
France, je crois. Karine
a bien mené son match
mais Chantal et moi,
moins habituées au
kumité, avons été
toutes les deux
disqualifiées pour
cause de «contact».
Serge (Chouraqui)
PHOTO : D.R.
n’était pas très content
de cette prestation
en combats..
Vous la trouvez
changée depuis vos
retrouvailles?
Pas du tout. Elle est
restée la même.
Et j’ai toujours de
l’admiration pour sa
ponctualité. Elle a
toujours été comme ça,
c’est appréciable
lorsqu’on doit
s’entraîner en équipe.
Je dois dire que tout au
long de ces années, il
n’y a jamais eu de
dispute entre nous.
C’est une amie sincère
et fidèle.
JANVIER 2010 27