Le psylle de l'Eucalyptus G. brimblecombei

contact. De plus, l’injection de produits systémiques dans les troncs d’arbres peut entrainer les attaques
d’insectes xylophages.
C’est pourquoi, dans les pays où le ravageur est signalé, tous les efforts sont orientés vers l’adoption de la lutte
biologique qui est basée sur l’introduction d’auxiliaires prédateurs et parasitoïdes des psylles appropriés tels que
Anthocoris nemoralis et Psyllaephagus bliteus qui pondent leurs œufs et parasitent les larves du psylle causant
ainsi leur mort.
En ce qui nous concerne, au moins 01 espèce prédatrice et 02 espèces parasitoïdes ont été décelées. Ces espèces
sont en cours de détermination ; il s’agit en premier lieu de savoir si ce sont des espèces déjà connues dans l’aire
d’origine de ce déprédateur (Australie) ou si ce sont des espèces autochtones. Par la suite, il faudrait étudier leur
dispersion géographique ainsi que leur impact sur le contrôle des niveaux de populations du déprédateur.
Dans tous les cas, il semblerait que les infestations au niveau de la forêt de Baïnem durant l’été 2012 ont été
moindres que celles de l’année précédente. L’année prochaine nous renseignera mieux sur le comportement et la
dynamique des populations de cet insecte.
Figure 1 : Arbres dénudés Figure 2 : Chute importante des feuilles
Fig. 3a Fig. 3b
Figure 3 : cocons renfermant des nymphes sur feuilles d’eucalyptus
Fumagine
Figure 4 : Présence de fumagine sur les feuilles
Cocons