Écologie appliquée

ECOLOGIE ECOLOGIE APPLIQUEE
APPLIQUEE
Par Dr Marcel Ayité BAGLO
Professeur Assistant à Université d’Abomey d’Abomey-calavi calavi
Directeur Général de l’Administration Territoriale
(DGAT/MDGLAAT)

C’est quoi l’ÉCOLOGIE
Les premiers concepts écologiques
ont été énoncés depuis près de deux
siècles par LAMARCK puis VON
HUMBOLDT
HUMBOLDT, HUMBOLDT
HUMBOLDT, , mais c’est au célèbre
biologiste allemand HAECKEL que
revient en 1866, la création du terme
ECOLOGIE
ECOLOGIE, , qui signifie
étymologiquement
l’habitat », ,
« science de

ECOLOGIE: science globale des relations des organismes avec
leur monde extérieur environnant dans lequel nous incluons au
sens large toutes les conditions d’existence.
(HAECKEL Ernst, 1866.)
Il précise que l’ECOLOGIE est la science des rapports des
organismes avec le monde extérieur, dans lequel nous
pouvons reconnaître d’une façon plus large, les facteurs
de la lutte pour l’existence
l’existence.
Ces facteurs sont :
de nature inorganique : les caractéristiques physiques
(facteurs climatiques
climatiques: lumière, température,humidité
etc etc.) et chimiques de l’habitat (aliments non organiques)
organiques).
de nature organique : ici conditions d’existence recouvre,
l’ensemble des relations des organismes les uns avec les
autres, relations soit favorables ou défavorables.
défavorables

ECOLOGIE = la science qui étudie les conditions d’existence des
êtres vivants et les interactions de toutes sorte qui existent
entre ces être vivants d’une part, et entre ces êtres vivants et
leur milieu d’autre part part.
Les 5 niveaux d’organisation de l’ÉCOLOGIE sont sont:
1. 1. les organismes ;
2. les populations et les peuplements ;
3. les biocénoses et les écosystèmes ;
4. les paysages ;
5. toute la biosphère biosphère.

Écologie factorielle ou Autoécologie = étude
des actions des facteurs écologiques sur les
êtres vivants et les réactions de ceux ceux-ci ci;
Démoécologie
Démoécologie= étude du niveau
d’organisation au sein des populations
populations;
Biocoenotique
Biocoenotique= niveau d’organisation au
sein des communautés
communautés;
Synécologie
Synécologie= étude de la structure et du
fonctionnement des écosystèmes
écosystèmes;
Écologie globale= globale étude de la structure et du
fonctionnement à l’échelle de la Biosphère

Dans son évolution, l’écologie a développé des
relations avec toutes les sciences, entre autre,
la génétique , la biogéographie, la
paléontologie, la médecine, l’éthologie,
l’économie, la chimie, etc etc.
C’est en utilisant les connaissances et les
méthodes de nombreuses autres sciences que
l’écologie, grâce à son approche globale des
processus, a permis de mieux comprendre la
« LOGIQUE DU VIVANT ».
Science de synthèse, l’écologie est par
essence une science au service de l’homme

La BIOSPHERE = la région de la planète dans
laquelle la vie est possible en permanence et
qui renferme l’ensemble des êtres vivants vivants.
Ramade, 2003
La biosphère est caractérisée par son faible
développement vertical vertical.
Toute l’énergie disponible dans la biosphère
est d’origine solaire en dehors des faibles
quantités qui proviennent de la chaleur
interne du globe globe. C’est à partir de cette
énergie que tous les êtres vivants fabriquent
leur matière organique.
organique

ECOSYSTEME
ECOSYSTEME=système
=système biologique formé par deux
éléments indissociables
indissociables:la la biocénose et le biotope. biotope
La BIOCENOSE est l’ensemble des organismes qui
peuplent un milieu bien délimité comme un étang ou une
forêt forêt.
Le BIOTOPE est une étendue plus ou moins bien
délimitée renfermant des ressources suffisantes pour
assurer le maintien de la vie et qui peut être inorganique
ou
ou organique
organique.
organique
organique.
L’écosystème
L’ écosystème est un système c.a.d. un ensemble
d’éléments en interactions les uns avec les autres,
formant un tout cohérent et ordonné.
ordonné
Les écosystèmes sont doués de la capacité d’autorégulation
et sont capables dans certaines limites, de résister à des
modifications plus ou moins importantes
importantes.

«Les erreurs écologiques » ont de nos
jours des conséquences imprévus et
souvent catastrophiques :
Naufrage du torrey torrey-canyon canyon avec
déversement en quelques jours de plus de
117 .000 000 tonnes de pétrole brut. brut
Le drame de FLORENCE (Italie) 1966 avec
dégradation de de nombreuses toiles , fresques
et ouvrages précieux précieux.
L’écologie est alors devenue une science majeure de grande
importance dont les acquis sont mis en œuvre dans les sociétés
soucieux de promouvoir un développent durable durable.

Les trois dernières décennies ont été marquées
par le développement de l’écologie appliquée
qui concerne plusieurs secteurs de l’activité
humaine, en particulier ceux liés à relatifs à
l’aménagement de l’espace et ceux liés à
l’utilisation rationnelle et à la conservation de
la nature et de ses ressources
« il n’y aura pas de Développement Durable sans
application des grandes lois écologiques à l’économie et aux
autres activités humaines ».
L’ECOLOGIE s’est affirmée comme la pierre angulaire de
toutes les sciences de l’Environnement

LES LES FACTEURS FACTEURS FACTEURS FACTEURS ECOLOGIQUES ECOLOGIQUES ET
ET ET ET
LEURS LEURS INFLUENCES INFLUENCES SUR SUR LES
LES
ÊTRES ÊTRES VIVANTS VIVANTS. VIVANTS VIVANTS.
VIVANTS

QUELQUES DEFINITIONS
Facteur écologique = tout élément du milieu
susceptible d’agir directement ou
indirectement sur les êtres vivants, au
moins durant une partie de leur cycle de
développement
développement.
développement
développement.
2 types de facteurs écologiques :
facteurs biotiques
facteurs abiotiques

FACTEURS ABIOTIQUES = l’ensemble des conditions physico-
chimiques du milieu (facteurs climatiques, édaphiques et les
caractéristiques
aquatiques)
aquatiques);
physico physico-chimiques
chimiques de les organismes
FACTEURS BIOTIQUES
BIOTIQUES= l’ensemble des interactions qui se
réalisent entre les individus de la même espèce ou d’espèces
différents
différents;ce ce sont des facteurs comme, la prédation, la
compétition, la
la symbiose etc etc. etc etc.
UN FACTEUR ECOLOGIQUE joue le rôle de FACTEUR LIMITANT
lorsqu’il est absent ou réduit au dessous d’un seuil critique ou
lorsqu’il excède le niveau maximum tolérable (la trop forte
teneur de l’eau de mer en phosphate peut constituer un
facteur limitant et influencer le développement du plancton
et donc la productivité du milieu) milieu).

Chaque être vivant présente vis à vis des
divers facteurs écologiques des limites de
tolérance entre lesquelles se situe son
OPTIMUM ECOLOGIQUE.
ECOLOGIQUE
Une espèce capable de supporter des
variations importantes de l’intensité des
facteurs écologiques est dite EURYECE , dans
le cas contraire elle est STENOECE
(eurytherme, sténohaline, euryhalines,
sténotherme) : on parle alors de VALENCE
ECOLOGIQUE

LOI DU MINIMUM
La manifestation de tout processus écologique est
conditionnée dans sa rapidité et son ampleur par la
présence des facteurs les plus faiblement représentés
dans le milieu milieu.
Ex: Ex le
le rendement d’une récolte dépend
uniquement de de l’élément nutritif qui est
présent dans le milieu en moindre quantité quantité.
Liebig 1840 trouvait déjà que la croissance
d’un végétal n’est possible que dans la mesure
où tous les éléments indispensables pour
l’assurer sont présents en quantités
suffisantes dans les sols .

LOI DE LA TOLERANCE
Pour tout facteur de l’environnement existe un domaine
de valeurs ou gradient (intervalle de tolérance) dans
lequel tout processus écologique sous la dépendance de ce
facteur pourra s’effectuer normalement
normalement.
C’est seulement à l’intérieur de cet intervalle qu’en
conséquence, la
la vie
vie de de tel ou
ou de de tel organisme, l’apparition
de telle ou telle biocénose, seront possibles. possibles On parle ici
d’INTERVALLE DE TOLERANCE
A l’intérieur de l’intervalle de tolérance existe une valeur
optimale dénommée PREFERENDUM pour les quelles le
métabolisme des espèces ou de la communauté considérée
s’effectue à une vitesse maximale.
maximale

INTERVALLE DE TOLERENCE = l’intervalle couvrant
les deux zones de tolérance et englobant la zone
optimale optimale.
a.) Les êtres vivants sont éliminés, ou leur effectifs
réduits lorsque l’intensité des facteurs écologiques est
proche des limites de de tolérance ou
ou les dépasse (les
flamands roses de la Camargue et les grands froids de
1956 1956).
b.) Des réactions fréquentes aux facteurs climatiques
sont la modification des cycles de développement,
l’hibernation, la migration, estivation etc…
etc

Des modifications morphologiques provisoires
et non héréditaires traduisant la plasticité
phénotypique de l’espèce apparaissent
lorsque les facteurs climatiques changent
changent.
Ces changements sont des accommodats
accommodats.
d) d) A l’intérieur d’une même espèce, il
il peut se
se
former des populations ayant des
caractéristiques morphologiques ou
physiologiques différents et par conséquent
des limites de tolérance différentes vis à vis
des divers facteurs écologiques
écologiques;

VALENCE ECOLOGIQUE
La valence de toute espèce vivante sera d’autant plus
grande que le gradient des facteurs de l’environnement
dans lequel son développement est possible est plus
étendu étendu.
Cette notion s’applique aussi bien aux espèces qu’à des
entités biocénotiques plus étendues (peuplements ou
communautés)

ADAPTATION AUX FACTEURS
ECOLOGIQUES
Les individus,les populations et les communautés d’êtres vivants ne
subissent pas de façon passive l’influence des facteurs de
l’environnement
l’environnement. Ils présentent à des degrés divers une plasticité
écologique leur permettant de s’adapter aux fluctuations
temporelles et ou spatiales des facteurs limitants dans les milieux
auxquels ils
ils sont inféodés inféodés.
inféodés inféodés.
La variabilité de l’environnement implique l’aptitude pour chaque
organisme à s’adapter à un gradient de température, de
luminosité,de n’importe quel autre facteur écologique
écologique.
L’adaptation physiologique à une variation du milieu ambiant,
encore dénommée acclimatation, constitue la première expression
de la plasticité écologique des espèces

SELECTION NATURELLE ET
ADAPTATION ECOLOGIQUE
L’ACCOMODAT est l’étape indiquant un degré
plus intense d’adaptation des êtres vivants à
un gradient des facteurs de l’environnement
l’environnement.
L’ L’accommodation
accommodation correspond à une modification
phénotypique résultant de l’action des facteurs
écologiques sur la croissance des organismes.
organismes
L’apparition d’ÉCOTYPE
’ÉCOTYPE représente la forme
d’adaptation la plus parfaite des populations d’une
espèce donnée aux conditions écologiques locales. locales
Les espèces qui n’arrivent pas à s’adapter soit
migrent ou disparaissent.
disparaissent

CLASSIFICATION DES FACTEURS
ECOLOGIQUES
L’étude des mécanismes d’action des facteurs
écologiques, encore dénommée écologie factorielle,
constitue une étape indispensable pour la compréhension
du comportement et des réactions propres aux
organismes, aux populations et aux communautés dans
les biotopes auxquels ils
ils sont inféodés inféodés.
inféodés inféodés.
Il existe plusieurs modalités de classifications des facteurs
écologiques
Facteurs abiotiques et biotiques; biotiques
Facteurs dépendants et indépendants de la densité; densité
la classification spatiale des facteurs écologiques;
écologiques
la classification fonction du « temps »

L’ACTION L’ACTION L’ACTION L’ACTION L’ACTION L’ACTION L’ACTION DES DES PRINCIPAUX
PRINCIPAUX
FACTEURS FACTEURS LIMITANTS LIMITANTS LIMITANTS LIMITANTS
LIMITANTS

LA PHOTOPERIODE
La photopériode joue un grand rôle dans
l’écologie des êtres vivants vivants.
Au cours du cycle nycthéméral, alternent une
période d’obscurité : SCOTOPHASE (période
nocturne) et une période d’éclairement:
d’éclairement
PHOTOPHASE (période de de la
la journée) journée). journée) journée). Leur
durée relative détermine la photopériode. photopériode Elle
varie selon la latitude et les saisons saisons.

ACTION DE LA PHOTOPÉRIODE CHEZ
LES VÉGÉTAUX
La photopériode joue un rôle essentiel dans la
plupart des écosystèmes, car elle contrôle la
germination des végétaux,l’entrée en dormance et la
reprise d’activité de l’apex des rameaux, leur
croissance, la
la chute automnale des feuilles des
arbres caducifoliés,et enfin la floraison floraison.
On distingue les arbres de jours courts=
nyctipériodiques et dont la floraison nécessite que la
scotophase soit prédominante (blé d’hiver, certaines
variétés de canne à sucre)

Des plantes de jours longs ou
héméropériodiques qui exigent une
photophase prépondérante (betteraves,
épinard etc.)
Les plantes photoapériodiques sont
celles dont la floraison n’est pas
contrôlée par la photopériode. C’est
généralement le cas de la plupart des
espèces tropicales

Action de la photopériode chez les
animaux
La photopériode joue aussi un rôle très
important dans l’écologie des espèces
animales.
En milieu marin, la migration verticale du
zooplancton est contrôlée par la photopériode.
L’activité journalière, l’alimentation, le repos
diurne ou nocturne chez les vertébrés
terrestres ,selon l’espèce sont déterminés par
les heures de lever et de coucher du soleil ainsi
que par la durée de la photopériode.

Chez les anatidés, de même que chez de
nombreuses autres espèces d’oiseaux,le
développement testiculaire, auquel est associé
celui du plumage nuptial, est conditionné par
un réflexe oculo oculo-hypothalamo
hypothalamo-hypophysaire,
hypophysaire,
lequel est initié par l’allongement de la durée
du jour pendant la période hivernale.
Les migrations animales sont aussi sous la
dépendance de la photopériode: ex la
migration des oiseaux vers le sud en automne.
Le décalage horaire et la perturbation du
rythme nycthéméral est aussi remarquable
chez l’espèce humaine et se manifeste par la
perturbation de son horloge biologique.

L’ACTION DE LA TEMPERATURE
La température représente un facteur limitant de toute
première importance car elle contrôle l’ensemble des
phénomènes métaboliques et conditionne la répartition
de la totalité des espèces et des communautés d’êtres
vivants dans la biosphère.
- On distingue les espèces sténothermes et les espèces
eurythermes.
- La phénologie est l’ensemble des observations qui se
rapportent à l’action de la température sur la date des
phénomènes biologiques. Ces observations sont
particulièrement précises chez les végétaux:(floraison,)
- On parle de quiescence quand, au cours de leur cycle
vital les êtres vivants, en particulier les invertébrés,
subissent des arrêts de développement (chez les
jeunes) ou d’activités (chez l’adulte) par suite d’une
exposition à une phase de gel ou de chaleur excessive.

La chaleur détermine aussi chez certaines
espèces d’invertébrés, la vitesse de
reproduction.
Les espèces dites HOMODYNAMES sont
celles dont le nombre de générations
annuelles est fonction de la température
et de la localisation géographique:ex
pour la mouche des fruits, on observe dix
(10) générations par an en Afrique de
l’ouest contre 2 à 3 seulement dans le
sud de la France.
Les espèces HETERODYNAMES sont celles
qui présentent un nombre constant de
générations quelles que soient les
conditions climatiques.

L’adaptation morphologique à la
température.
Chez les vertébrés des adaptations
morphologiques permettent de résister au
froid:plumage ou fourrure épaisse, isolants
avec une forte couche de graisse sous sous-cutanée cutanée
(phoques)
Par ailleurs,les mammifères des zones froides
présentent une tendance à la réduction de la
longueur des appendices: queue, oreille,cou,
pattes etc. ainsi qu’une forme plus trapue (le
renard polaire, le renard d’Europe, et le
fennec. On parle ici de la règle d’Allen qui du
reste peut s’observer chez l’espèce humaine si
l’on considère les Esquimaux du Canada et les
Masaï du Kenya, ou les bantou et les peuls

Comme la règle d’Allen d’Allen, , il existe d’autres
règles dites écologiques qui établissent sur
une base statistique, les relations qui existent
entre les facteurs du milieu et les
caractéristiques morphologiques de certaines
espèces. Il s’agit de la règle ou loi de
Bergmann qui stipule que chez les
homéothermes, les espèces de grande taille
se rencontrent sous climats froids et celle de
petite taille sous climats chauds.
La règle de la fourrure qui stipule que chez les
mammifères de régions froides, la fourrure est
plus épaisse que chez ceux des régions
chaudes et son épaisseur augmente avec la
taille de l’animal

L’ACCLIMATATION est l’ensemble des
phénomènes physiologiques qui
permettent de lutter contre les
températures défavorables. La lutte
contre les basses températures met en
jeu un phénomène d’acclimatation
progressive qui abaisse peu à peu la
température à laquelle, tous les liquides
de l’organisme sont pris en glace.

L’action de la pluviométrie et de
l’hygrométrie
La pluviométrie
pluviométrie: : elle constitue un facteur
écologique d’importance
fondamentale,non seulement pour le
fonctionnement et la répartition des
écosystèmes terrestres, mais aussi ,pour
certains écosystèmes limniques tels que
les mares, les lacs, lagunes saumâtres.
En régions tropicales, l’alternance saison
des pluies saisons sèches joue un rôle
régulateur des activités biologiques
comparables à celui des fluctuations
thermiques en zone tempérée.

L’ L’hygrométrie
hygrométrie désigne la teneur en vapeur d’eau de
l’atmosphère.
Elle Elle joue un rôle très important dans l’écologie des
organismes terrestres.
L’interrelation entre évapotranspiration et température
exerce une influence déterminante dans la distribution
géographique des espèces et communautés végétales.
Les adaptations aux conditions hydriques sont diverses et
variées:
-les les modifications morphologiques ayant pour rôle
de limiter la perte d’eau par évaporation;
-La La géométrie générale de la plante;
-Le Le système racinaire souvent très développé chez les
plantes désertiques.
Les animaux présentent diverses formes d’adaptation aux
conditions hydriques.

L’action du vent , la neige et le feu
- Le vent constitue un facteur écologique
limitant. Il modifie la température et
l’humidité, il a un pouvoir desséchant car
augmentant l’évaporation. C’est un agent
de dispersion des animaux et des
végétaux. Le vent a aussi un effet
mécanique sur les végétaux en leur
imprimant des formes particulières
appelées anémomorphoses
anémomorphoses; ; le plus
caractéristique est celle dites en
« drapeau »

La neige est aussi un facteur écologique important;
elle protège le sol et les êtres vivants du froid.
Le feu constitue aussi un facteur écologique
important, qu’il soit naturel ou d’origine anthropique.
Dans la nature,les facteurs écologiques, en particulier
ceux relatifs au climat n’agissent jamais de façon
isolée, mais simultanément .
Alors, seule la combinaison de l’ensemble des valeurs
des facteurs climatiques aux intensités individuelles
qui leur sont propres dans un biotope donné permet
de comprendre non seulement les réponses à la fois
des individus et des populations, mais aussi et surtout
la nature des communautés phyto et zoocenœtiques
qui le peuple

LES FACTEURS HYDROLOGIQUES
HYDROLOGIQUES.
Le milieu aquatique présente u ensemble de
singularités quant à la nature des facteurs
écologiques qui le caractérisent.
Ce sont la densité de l’eau,les courants, la
lumière constituent des facteurs écologiques
qui influencent le milieu aquatique.
Les conditions physico physico-chimiques
chimiques
(conductivité, salinité, gaz dissouts, pH,)
constituent des facteurs limitants en milieu
aquatique. Comme en milieu terrestre, c’est
l’action combinée de ces facteurs qui influence
le fonctionnement des écosystèmes
aquatiques.

LES FACTEURS BIOTIQUES
Les facteurs biotiques caractérisent l’ensemble
des influences qu’exercent les êtres vivants
entre eux et sur leur milieu.
Facteurs physico physico-chimiques chimiques d’origine
biotique: biotique:ce ce sont les influences des êtres
vivants sur la composition chimique de leur
biotope:l’oxygène, la sécrétion de substances
chimiques toxiques, l’action des vers de terre
etc.
Facteurs trophiques de nature biotique: les
sels minéraux, base de la photosynthèse et les
facteurs alimentaires propres aux animaux
(intrinsèques et extrinsèques).

Les facteurs intraspécifiques: ils
concernent les interactions qui s’opèrent
au sein d’une population donnée. Ces
actions sont dépendant de la densité,
comme la compétition, le déplacement
etc.
Les facteurs interspécifiques concernent
les interactions qui s’exercent entre
population d’espèces différentes: ici on a
les facteurs liés à ,la compétition
interspécifique, à la prédation, au
parasitisme.

POPULATIONS, PEUPLEMENTS
ET FACTEURS ECOLOGIQUES
Population
Population= = un groupe d’individus
appartenant à la même espèce et occupant le
même biotope.
Une population est une entité écologique
possédant ses caractéristiques propres.
Peuplement
Peuplement=ensemble Peuplement
Peuplement=ensemble =ensemble d’individus
appartenants à des espèces différentes d’un
même groupe systématique que l’on rencontre
dans un écosystème déterminé. (peuplements
d’ongulés d’une savane soudanienne: parc du
W du Niger)
Les peuplements encore appelé communautés
sont caractérisés par leur composition
spécifique.

Dans une communauté coexistent des
espèces entre lesquelles s’établissent des
interactions nombreuses. Si l’on
considère un couple de deux espèces A et
B, il est possible de définir huit
interactions possibles: neutralisme,
compétition,amensalisme,parasitisme,
prédation, commensalisme, coopération
et mutualisme.
Les trois interactions les plus importantes
sont: la compétition, la prédation et le
mutualisme (DAJOZ 1996)

La compétition
Il y a compétition lorsque des individus
appartenant à la même espèce ou à des
espèces différentes recherchent et
exploitent la même ressource qui est
présente en quantité limitée. Les
ressources recherchées peuvent être un
abri, un site de nidification etc.
La notion de compétition interspécifique
est indissociable de la notion de niche
écologique et du principe d’exclusion
compétitive.

La compétition intraspécifique peut se
manifester de diverses façons:
1- le comportement territorial qui
consiste à défendre une certaine surface
contre les incursions des autres individus
de la même espèce;
2- le maintien d’une hiérarchie sociale
fréquent chez les mammifères;
3- la compétition intraspécifique pour
l’alimentation augmente avec la densité
et sa conséquence la plus fréquente est
la diminution du taux de croissance de la
population.

La compétition interspécifique se produit
le plus souvent entre espèces voisines
appartenant à un même niveau
trophique, mais peut aussi exister entre
espèces éloignées.
Chez les végétaux, elle se termine
rarement par l’élimination d’une espèce
mais le plus souvent par un équilibre
entre les deux espèces.
La compétition chez les vertébrés comme
chez les invertébrés aboutit souvent à la
séparation des niches écologiques.

La niche écologique
La niche écologique est la place et la
spécialisation fonctionnelle d’une espèce à
l’intérieur d’un peuplement.
La niche écologique, c’est la profession de
l’espèce alors que l’habitat en est
l’adresse.
Dans tout écosystème, de nombreuses
espèces se rencontrent dans un
macrohabitat mais occupent des
microhabitats très voisins.
Dans le cadre de la compétition
intraspécifique, l’espèce étend sa niche

PREDATION ET PREDATEURS
On appelle prédateur, tout organisme libre qui se
nourrit au dépend d’un autre: les herbivores sont
des prédateurs des végétaux.
L’influence des prédateurs sur les proies permet
de contrôler la population ce ces dernières:
contrôle des ravageurs des plantes par leur
prédateurs dans la lutte biologique;
L’influence des proies sur le prédateurs : devant
l’abondance de la proie, les prédateurs peuvent
réagir en modifiant leur comportement de
capture et en montrant une préférence pour une
proie qui varie avec une abondance relative.
Lorsque la proie favorite devient rare,le prédateur
modifie son comportement et se concentre sur
une proie.

Le mutualisme
Le mutualisme est une interaction dans
laquelle les deux partenaires trouvent un
avantage; celui celui-ci ci pouvant être la
protection, l’apport de nutriments, la
dispersion, la pollinisation, etc.
Les interactions peuvent associer deux ou
plusieurs espèces; l’association obligatoire
et indissoluble entre deux espèces est une
forme de mutualisme à qui l’on réserve le
nom de SYMBI0SE ex dispersion des
fruits et des graines par les mammifères
et les oiseaux est un phénomène surtout
répandu dans les forêts tropicales

Les autres interactions
L’ amensalisme est une interaction dans
laquelle une espèce est éliminée par une
autre qui sécrète des substances toxiques.
Dans les interactions entre végétaux on
parle d’ALLELOPATHIE;l’amensalisme est
aussi connu sous le nom d’antagonisme ou
d’antibiose
Le commensalisme se dit des interactions
entre une espèce commensale qui en tire
bénéfice et une espèce hôte qui n’en tire
ni bénéfice ni nuisance

La coopération apparaît lorsque deux
espèces forment une association qui
n’est pas indispensable puisque
chacune peut vivre isolément. La
coopération comme le mutualisme
procure des avantages aux deux
espèces. La nidification collective des
sternes ou les hérons est une forme
de coopération qui leur permet de se
défendre plus efficacement contre les
prédateurs.

EN CONCLUSION QUE
DIRE?

Écologie
C'est la science qui étudie l'habitat des êtres
vivants vivants, , les relations entre ceux ceux-ci ci et leur milieu et
enfin les rapports entre les êtres vivants euxmêmes
mêmes.
C'est C'est la science de la biosphère et des
écosystèmes
C'est une science qui est incontournable pour une
bonne compréhension des conséquences graves des
atteintes de l'environnement d'aujourd'hui
d'aujourd'hui.
Par extension le même mot désigne une idéologie idéologie, ,
un " "écologisme
écologisme" " ou une politique orientée par la
défense du milieu naturel, la protection du cadre de
vie et de l'environnement

Les éléments que l’écologie étudie
Milieu
A B
habitats
Êtres
vivants

Biosphère
C'est la partie de l'espace terrestre qui renferme
l'ensemble des êtres vivants et dans laquelle la vie
est possible en permanence
permanence. . Il s'agit d'une tranche
de 35 km maximum d'épaisseur
Elle peut se subdiviser en trois grandes régions :
La lithosphère : est la couche externe du globe
terrestre terrestre. C'est le milieu solide constitué par l'ensemble
des continents émergés émergés. émergés émergés. Quelques mètres d'épaisseur
d'épaisseur.
d'épaisseur
d'épaisseur.
L'hydrosphère : c'est la partie liquide de la croûte
terrestre terrestre. Elle correspond aux mers, aux océans et aux
cours d'eau qui couvrent les 7/10 10 de la surface de la
planète planète.
L'atmosphère : est la couche gazeuse qui enveloppe
l'ensemble
d'épaisseur
d'épaisseur.
de notre planète. planète 25 km maximum

La La biosphère est caractérisée par une
grande diversité des milieux qui la
constituent et des êtres vivants qui
l'habitent ainsi qu'une répartition
irrégulière des êtres vivants vivants. . Cela est
perceptible notamment à travers les
biomes continentaux (forêts tropicales,
forêts sèches, savanes, déserts, milieux
méditerranéens...)
Les Les limites des espaces occupés par les
hommes, c'est à dire la surface des terres
émergées habitables représente 26 26,3% de
la superficie de la planète.
planète

Biocénoses
Le terme biocénose peut être appliqué à
l’ensemble des espèces qui peuplent un
milieu bien délimité dans l’espace. Ces
diverses espèces ne sont pas
indépendantes les une des autres. Elles
ont entre elles des relations multiples et
elles forment un ensemble relativement
stable et autonome.
La biocénose est alors un ensemble d’êtres
vivants rassemblés par l’attraction qu’exerce
sur eux les divers facteurs du milieu .Ce
groupement est déterminé par une
composition spécifique déterminée par
l’existence de phénomène d’interdépendance (
compétition, symbiose, prédation etc.) et
occupe un espace bien déterminé appelé
BIOTOPE

Délimitation des biocénoses
Étant donné que les végétaux
servent souvent d’habitat pour les
espèces animales et qu’ils sont
plus faciles à inventorier que les
animaux ou les micro micro-organismes,
micro micro-organismes,
organismes,
les limites des biocénoses se sont
toujours calquées sur celles de la
végétation.

Structure trophique des
biocénoses
Une chaîne alimentaire est une suite
d’organismes dans laquelle les uns
mangent ceux qui les précèdent avant
d’être mangés par ceux qui les suivent.
Il existe deux types de chaînes
alimentaires:
-celle celle qui commence par les végétaux
vivants consommée par les herbivores:
système herbivore;
- celle qui commence par la matière
organique morte (animale ou végétale) et
consommée par les détritivores: le
système Saprophage.
La notion d structure trophique fait appel à

Les facteurs qui règlent la diversité spécifique
des biocénoses
Influence de la productivité;
Influence de la compétition et de la
prédation,
Influence du climat: ( la diversité
spécifique diminue lorsque les
variations des températures moyennes
mensuelles augmentent.)
Influence de l’hétérogénéité du milieu;
Influence de la surface

Écosystème
L'écosystème L'écosystème est un milieu relativement
homogène et stable dans lequel l'ensemble
des êtres vivants entretiennent des relations
alimentaires et territoriales entre eux même
et avec le milieu milieu.
Ce milieu qui englobe l'ensemble des conditions
physico physico-chimiques
physico physico-chimiques
chimiques qui qui y y règnent règnent constitue constitue le le Biotope Biotope. Biotope Biotope.
Par contre l'ensemble des êtres vivants dans ce milieu
forme la biocénose (ou communauté des êtres
vivants vivants).
).
Biotope Biotope et biocénose sont intimement liés et
exercent l'un sur l'autre une interaction
permanente. D'où la relation de TRANSLEY
(1935): Eco système = Biotope + Biocénose

L'écosystème
L'écosystème est l'unité de base
écologique
écologique. Il peut avoir différentes
tailles, exemples exemples: un champ, un cours
d'eau, une forêt, une partie d'un continent
(on parle alors de biome). biome)
C'est C'est au niveau des écosystèmes que
s'exercent les actions et
et l'influence de
de
l'homme pouvant entraîner des
modifications plus ou moins
favorables
milieu milieu.
à la vie et l'équilibre du

des des écosystèmes
écosystèmes

ECOSYSTEME
L’écosystème peut avoir différentes tailles:
un champ, un cours d’eau, une forêt, une
partie d’un continent
Lac artificiel à Douala au
Cameroun
Montagne rocheuse au Bénin

Zone aménagée pour le
Maraîchage

Centre ville de Bamako au
Mali
ECOSYSTEME
Centre ville de Bamako au
Mali

Un écosystème est système, donc un ensemble
d’éléments en interactions les uns avec les autres
formant un tout cohérent et ordonné.
Malgré leur immuabilité apparente, les écosystèmes
sont en perpétuelle évolution: le cycle de la matière
et le flux d’énergie les traversent sans arrêt; à
l’intérieur des biocénoses, des organismes meurent
et naissent sans arrêt;
Malgré cette intense activité, l’équilibre dynamique
réalisée, fait que la structure et la physionomie des
communautés ne varient pas sensiblement même
sur la durée. Cependant, une perturbation d’origine
externe, brutale ou progressive (action de l’homme
) peut rompre cet équilibre dynamique et la
remarquable stabilité des écosystèmes.

Développement et évolution des
écosystèmes
Sous l’effet des facteurs
écologiques, les écosystèmes
peuvent évoluer de diverses
façons.
Notion de succession: la
la
succession est le phénomène
caractérisé par une évolution des
communautés vivantes dans un
sens progressif ou régressif dans
un biotope donné sous l’effet de la
variation d’un ou de plusieurs
facteurs écologiques;

Successions autogéniques et
allogéniques
Successions autogéniques
proviennent d’un processus
biotique s’exerçant à l’intérieur de
l’écosystème. Elle résulte du
développement d’une communauté
sur un biotope initialement
perturbé et de son évolution au
cours du temps vers un
écosystème dont la structure et les
peuplements sont de plus en plus
complexes , on nomme de ce fait
SERIE PROGRESSIVE
PROGRESSIVE, , l’ensemble des
divers stades successifs que comporte
cette succession.

Les successions allogéniques
résultent de l’influence de facteurs
perturbateurs d’origine extérieure à
l’écosystème. Dans les milieux
continentaux, ces derniers peuvent être
des incendies,l’exploitation abusive des
systèmes par l’homme etc.
La succession allogénique engendre
souvent des biocénoses instables et
peuvent même parfois aboutir à la
destruction totale de l’écosystème.
On parle ici de SERIE REGRESSIVE avec
des stades évolutifs présentant des
peuplements de plus en plus appauvris

Environnement
L'eau, l'atmosphère l'atmosphère et le le sol ou toute combinaison de l'un
ou de l'autre ou, d'une manière générale, le milieu
ambiant avec lequel les espèces vivantes entretiennent
des relations dynamiques
dynamiques.
concept concept de milieu ambiant est une reconnaissance que
l'environnement est aussi constitué d'éléments «
humains ». Il désigne en effet l'ensemble des objets
matériels, matériels, des des êtres êtres vivants, vivants, des des ressources ressources et et des
des
systèmes physiques, chimiques, biologiques, sociaux,
économiques et culturels culturels, , où les éléments sont en état
constant d'interdépendance les uns par rapport aux
autres.
L'environnement L'environnement réfère donc à une notion globale; il
comprend les écosystèmes, les populations humaines et
l'ensemble de leurs composantes qui contribuent à la
qualité de la vie.

Le concept d'environnement est assez complexe et peut se
subdiviser en trois axes traduisant l'interaction entre
l'homme et son milieu: milieu
L'environnement physique
physique: Communément appelé le
milieu physique, il est caractérisé par les facteurs
abiotiques (climat, sol et eau) et les facteurs biotiques
(faune et flore). flore)
L'environnement social, économique et culturel: culturel il
est caractérisé par les facteurs anthropiques (société,
activités de l'homme)
L'environnement politique et juridique: juridique il est
caractérisé par les cadres institutionnels, législatifs et
réglementaires
réglementaires.
Dans le langage courant, on emploie le terme
environnement pour ce qui entoure la zone d'action du
projet projet, mais cette notion doit être prise dans son sens large
c'est à dire le secteur ou l'aménagement a une influence
directe
l'aval l'aval).
(la zone aménagée) ou indirecte (la périphérie,

Diversité biologique
Variété Variété et abondance des organismes vivants
de toute origine. Cela comprend la diversité
génétique au sein des espèces, la diversité des
espèces espèces et la la diversité diversité des des écosystèmes
écosystèmes, écosystèmes
écosystèmes, , qu'ils
qu'ils
soient terrestres, aquatiques ou marins.

D. D. Intraspécifique Intraspécifique Intraspécifique Intraspécifique Intraspécifique ou ou ou ou ou ou ou génétique
génétique

D. D. Interspécifique Interspécifique ou ou ou ou ou ou ou spécifique
spécifique
Mesurée par la
richesse des
espèces
EX: Arganeraie
compte 1000
espèces
reparties en
550 genres
groupés en 90
familles.