PROMENADE DES SOURCES – Avin – Moxhe - Hannut

Hannut Tourisme Promotion vous propose
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La promenade des Sources
Promenade pédestre ou VTT au travers des villages d'Avin et de Moxhe
Longueur: 12,8 km (variante courte: 11,3 km)
« Clairlieu »
La randonnée associe deux villages sis sur les versants d'une rivière sinueuse, la Méhaigne. Les deux
bourgades sont séparées par cet important cours d'eau dont les alluvions ont donné naissance à des
prairies humides régulièrement inondées. Nous sillonnerons les rives ombragées et les terrasses
verdoyantes de ces localités.
Départ : place d'Avin.
La place du village d'Avin, longée par le Mohéry et bordée par les anciennes écoles, est l'endroit le
mieux indiqué pour débuter notre périple.
Laissons à notre droite l’entrée de l'imprimerie Daxhelet pour nous engager tout droit dans la rue de
Taizé (à notre gauche se dressent les anciennes écoles) et le "tour des Pierrailles", où le Mohéry prend
sa source.
1. La station de pompage (km. 0,300)
A cet endroit, les champs sont jonchés de débris de silex correspondant à
l'affleurement de l'étage sénonien (crétacé supérieur). Nous passons à proximité
d'une des seules stations de pompage de la région, preuve que le sous-sol avinois
regorge d'une eau d'excellente qualité. Cette station fut construite en 1973, avec un
contrat qui fixait la quantité maximum d’eau à pomper annuellement. Au début, ce
contrat fut respecté. Mais au cours des années, la quantité pompée n’a fait
qu’augmenter, au grand désespoir des riverains du Mohéry. Ainsi, la fontaine située
au croisement de la rue des Limonadiers et de la rue du Mohéry, qui fournissait une

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eau potable très fraîche, s’est arrêtée. Par après, le captage augmentant toujours, le
débit du ruisseau a fortement diminué, à tel point que l’on croirait qu’il n’ya plus de
pente!
Dirigeons-nous (à gauche) vers le village par la rue de la Forge, pour prendre ensuite par la droite la rue
des Limonadiers.
Cette rue évoque la présence d'une ancienne limonaderie, active jusque dans les années
1980. Au passage, nous découvrons la Chapelle de la Croix.
Au prochain croisement, à notre gauche, la rue du Canivet nous conduit agréablement vers le hameau
d'Atrive. Après environ 500 m., prendre un sentier à gauche, qui nous amène à l'emplacement de
l'ancienne église d'Atrive.
Atrive faisait partie du Comté de Namur. Le Seigneur d'Atrive était un des 12 pairs
qui, avec le comte, siégeaient au tribunal suprême du Comté de Namur. Il possédait
dans son fief une Haute Cour de Justice et portait le titre de Chevalier. C'est en
1612, à la suite d'un procès, qu'Avin et Atrive furent réunis en une paroisse
autonome portant le nom d'Avin – assez curieusement, puisque Avin était en fait la
composante la moins importante…
120 m. plus loin le sentier aboutit à la rue d'Atrive, que nous empruntons à notre droite. Nous passons
devant la Chapelle d'Atrive, dédiée à Notre-Dame du Bon Secours, une chapelle construite en 1938.
2. Le petit pont de la Solive (km 3)
Après la chapelle, dans le premier virage (à droite) naît le sentier de la Solive. Ce sentier aboutit à un
petit pont sur la Méhaigne, pont que nous empruntons pour atteindre le hameau de Moxheron à la rue
des Wérihets.
La dénomination "Wérihets" pourrait être une variante du terme "Wérisseau", qui
désignait un endroit où, jadis, les habitants avaient le droit de faire paître les
troupeaux. Ce toponyme se retrouve également à Wansin et à Marilles sous la forme
"Warichet". On connaît également les formes "Werisseau" et "Werissel".
Poursuivons notre randonnée par le thiers qui nous dirige sur notre droite vers la rue du Curé. On y
rencontrera successivement une source d'eau, un calvaire et, enfin, l'église paroissiale de Moxhe.
3. L'église de Moxhe (km 4)
Reconstruite (en briques et pierre calcaire) en 1859, elle comporte trois nefs avec des
colonnes toscanes, et est parée d'un riche mobilier, dont une chaire de vérité avec des
hauts-relief, et de cinq belles statues en bois polychrome. Elle est dédiée à St Gangulphe
martyr, un patronyme peu courant en Belgique. Ce saint vécut au 8 e siècle. Ce valeureux
chevalier connut la fortune des armes, mais aussi quelqu'infortune conjugale – il fut
occis par un rival.
Nous continuons notre chemin en longeant un haut mur, le mur d'enceinte du Château de Moxhe. Du
coin de la rue, par la barrière, on n'a qu'une vue tronquée de ce château, qui reste propriété privée.
4. Le château de Moxhe (km 4,300)

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La plus belle vue du château est celle que l'on découvre depuis la route Hannut-
Namur, quelques centaines de mètres après le pont sur la Méhaigne. Le Château de
Moxhe, à l’angle de la Route de Namur et de la Rue du Curé, domine la Méhaigne. Il
est ceinturé de murs, et le site est fort bien entretenu. La construction du Château a
débuté en 1829. Avant cette date, il existait déjà un manoir au même endroit.
Suivons la route Namur-Hannut vers la gauche sur une vingtaine de mètres pour la traverser (attention
aux voitures !) et nous diriger vers la rue des Campagnes qui démarre près d'un abribus (route à
circulation locale). Nous remontons cette rue, nous passons devant un bosquet à main droite et, tout de
suite après ce bosquet, nous nous engageons (à droite) sur un chemin bétonné. Nous nous arrêtons un
instant pour contempler une des tombes romaines de la région, ainsi qu'une partie de l'ancienne
chaussée romaine Bavay-Cologne.
La tombe romaine, située à l'extrémité du village de Villers-le-Peuplier, est appelée
"Tombe de l'Empereur", non parce qu'elle aurait un quelconque rapport avec un
empereur romain, mais parce que l'empereur Charles-Quint se serait arrêté à une
auberge toute proche. Le curieux découvrira d'ailleurs, dans le mur d'une habitation
longeant la chaussée, une enseigne où il lira "A la Couronne d'Empire – on y loge à
pied et à cheval – 1759".
Cette tombe romaine fut fouillée en 1873 par le comte de Looz, mais elle ne recelait plus
qu'une douzaine de cruches et de vases funéraires en terre cuite datant de la 1 e moitié
du 2 e siècle: tout au long des siècles, les pillards avaient abondamment visité les lieux
(une sépulture de 1,60 m. sur 1,25 m.).
Nous reprenons la route sur le chemin bétonné. Après environ 500 m., nous empruntons le premier
chemin sur notre droite, ainsi que le chemin suivant (aussi sur notre droite) pour monter vers le
cimetière de Moxhe. Redescendons vers la vallée par un chemin escarpé en face du cimetière puis (à
droite) par la rue Del Gotch, qui nous ramène vers la route Namur-Hannut. Une cinquantaine de mètres
avant cette grand-route, nous découvrons une ferme blanche.
5. La Ferme Hobé (Km 6)
Ancienne ferme fortifiée construite en carré,la Ferme Hobé est flanquée d’une tour
cylindrique en silex.
Cette ferme fait face à un espace légèrement surélevé, qui n'est autre que l'emplacement
de l'ancienne église de Moxhe et de l'ancien cimetière.
Arrivés à la grand-route, nous la longeons vers la droite (en direction de Hannut) sur une cinquantaine
de mètres. Nous la retraversons par le passage piétonnier (faisons quand même attention à la
circulation) et nous engageons dans la rue du Tombeu.
Le toponyme "Tombeu" est à mettre en rapport avec un cimetière mérovingien découvert
en 1874. Quelques sépultures y furent exhumées fortuitement lors de l'établissement
d'une briqueterie. Il s'agissait de tombes en terre libre, dont le mobilier comprenait
notamment une fibule discoïde en or datée du 7 e siècle.
A quelques centaines de mètres de la grand-route, sur la droite, se trouvent l'école communale, puis la
maison de village de Moxhe.
6. La Grange (km 6,500)

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La dénomination de la maison de village découle logiquement de son affectation
d'origine: il s'agissait d'une ancienne grange, transformée par des bénévoles moxhois
dans les années 1970. C'est par excellence le centre de la vie associative dans le village.
Après une forte descente, nous aboutissons dans la rue Marcel Royer.
Cette rue conserve le souvenir d'un soldat habitant Moxhe mort au combat le 10 mai
1940, premier jour de l'invasion allemande.
Au bas de la descente, empruntons la rue Marcel Royer (à droite) jusqu'au prochain carrefour, et
engageons-nous (à gauche) dans la rue Basse-Chaussée.
Prenant naissance à Noville-sur-Méhaigne, la Basse-Chaussée rejoint la Chaussée
romaine à Braives. Elle relie depuis le Moyen-Age les villages tout le long de la
Méhaigne.
Suivons la rue principale sur environ 500 m., puis descendons (à gauche) par la rue des Cotteheustins,
tout droit vers le hameau de Moxheron et la chapelle Saint-Sauveur.
7. La Chapelle Saint-Sauveur (km 7,500)
Adossée à un mur de ferme, cette chapelle a une origine votive. Le propriétaire de la
ferme qui se trouve à proximité avait fait le vœu de bâtir une chapelle à St Sauveur s’il
récupérait son attelage de chevaux qui s’était enfui. Aux retrouvailles, il ne manqua pas
d’exécuter son vœu. L'autel de la chapelle St Sauveur porte la date du 22 mars 1700, il
pourrait provenir de l'ancienne église de Moxheron.
La chapelle fait l'objet d'une dévotion particulière: chaque lundi de Pâques a lieu une
bénédiction de chevaux, et, depuis l'après-guerre, de véhicules motorisés.
Nous suivons, à droite de l'oratoire, la ruelle montante dénommée "Les Havées" sur environ 200 m.
Nous reprenons (à gauche près d’une cabine électrique) la Basse-Chaussée qui, un peu plus loin, se
transforme en chemin de terre.
Après environ 800 m., le promeneur a le choix entre un parcours long et une
variante courte.
Parcours long
Nous poursuivons notre promenade le long de la Basse-Chaussée sur environ 1 km. Passé un calvaire,
nous prenons le premier chemin à gauche (le chemin des Mésanges). Au passage, notre regard se porte
sur la ferme de la Tour (ou ferme Cordonnier) avec sa tour d'angle à deux pans. C'est ensuite par le
quartier de la Waloppe (à gauche) que nous nous dirigeons vers la Méhaigne, que nous retraversons. Au
premier carrefour nous nous dirigeons(à gauche) vers Avin par la rue du Roua. De part et d'autre de
cette longue route bétonnée, nous découvrons des étangs, ainsi que le château de Looz (à gauche de
notre route) et l'emplacement de l'ancien château de Diest (à droite).
8. Le château de Looz (km 11,800)
Il se dresse magnifiquement au bout de la rue des Limonadiers et de la ruelle des
Mottes, au milieu d'un grand parc avec étangs. Les Jésuites l'occupèrent jusqu'à la

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Révolution française, puis il changea à plusieurs reprises de propriétaire jusqu'au
moment où il fut cédé au comte de Looz-Corswarem, dont les descendants en sont
toujours actuellement propriétaires. Les dépendances datent de 1776. Le château
lui-même a été restauré à différentes reprises.
9. L'ancien château de Diest (km 11,800)
Le château de Diest, aujourd'hui disparu, se trouvait au fond d'un parc relié à la rue
des Limonadiers par une drève. Les bâtiments que l'on peut voir sont en fait les
écuries de ce château.
Remontant la ruelle des Mottes , nous arrivons près du cimetière d'Avin,
10. Le cimetière d'Avin (km 12,300)
Le cimetière d'Avin comprend plusieurs monuments funéraires remarquables, dont
deux chapelles, l'une de style néo-gothique, l'autre néo-classique, qui attestent la
présence de familles importantes sur le territoire d'Avin.
Au coin du cimetière, nous nous engageons (à droite) par un chemin bétonné vers le bel ensemble
architectural autour de l'église d'Avin.
11. L'église d'Avin et ses alentours (km 12,600)
Dédiée à St Etienne, l'église actuelle remplace une ancienne église édifiée en 1756
par les Jésuites. De style néo-gothique, elle a été construite en 1906. C'est un long
vaisseau avec bas-côtés et transept. Sa tour désaxée à étage polygonal est flanquée
d'une tourelle. A l'intérieur, de nombreuses boiseries datant pour la plupart de la 2 e
moitié du 19 e siècle et du tout début du 20 e , un chemin de croix composé de quatorze
peintures, des fonts baptismaux en pierre avec couvercle en laiton de 1910 et
plusieurs statues de différentes époques.
Le presbytère, à droite de l'église, est protégé par des murailles surmontées de
barrières. Il fut construit en même temps que la nouvelle église et avec les mêmes
matériaux.
Situé à gauche de l'église, le bâtiment aujourd'hui dénommé "Clairlieu", est daté de
1904. C'était à l'origine un couvent avec dispensaire. Par la suiteil a hébergé une
école catholique, puis a été affecté pendant quelques années au noviciat des Pères
Croisiers du couvent de Hannut. Cette construction en carré se caractérise par des
jeux symétriques de portes et de fenêtres en façade.
C'est enfin par le petit sentier longeant (par la gauche) l'église d'Avin que nous retrouvons la place
d'Avin, notre lieu de départ.
Variante courte
Nous quittons la Basse-Chaussée (1 er chemin à gauche). Environ 250 m. plus bas, sur la droite, un
sentier herbeux nous amène à une rue asphaltée paisible dénommée "Sentier de la Meunerie" que nous
empruntons (à gauche).

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Le sentier de la Meunerie doit son nom à un ancien moulin à eau, aujourd'hui propriété
privée, qui a conservé sa roue à aubes en parfait état de fonctionnement.
Nous continuons tout droit et rejoignons ainsi la Chapelle Saint-Sauveur, que nous laissons sur notre
gauche pour descendre, par la rue des Wérihets, vers le pont de la Solive. Nous retraversons la
Méhaigne puis, au bout du sentier, nous prenons à droite vers le cimetière d'Avin par la ruelle des
Mottes. Au cimetière d'Avin (point N° 10) reprend (à gauche) le parcours commun vers la fin de notre
promenade.
Cette promenade a été réalisée grâce au Comité de « La Grange » à Moxhe et au Comité des « Cavaliers
d’Avin ».
Les illustrations ont été dessinées par Madame Jeanine MUNTEN de l’Atelier Garance.
Le plan a été établi par Monsieur Auguste DEPREZ.