1 Vœux du Maire à la population Samedi 9 janvier ... - Courcouronnes

Mes chers amis,
Vœux du Maire à la population
Samedi 9 janvier 2010 – 17h
Gymnase Colette Besson
Vous venez d’entendre successivement
- le quartet de jazz mené par Julien Le Bot,
- le spectacle de rue « Mawataka » avec les jeunes du lycée Georges
Brassens de Courcouronnes encadrés par le brillant Etienne Williame, leur
professeur que les Lissois ont déjà la chance de connaître puisque c’est lui
qui a monté le projet iakatapé au Collège Rosa Luxemburg de Lisses.
Je crois qu’on peut applaudir la grande qualité de leurs prestations, prestation qui,
pour le groupe de jazz continuera après mon discours.
Vous venez également de voir notre traditionnel diaporama de l’année 2009, préparé
par le Service Communication.
Il mérite également vos applaudissements pour la qualité du travail fourni, tant pour
cette cérémonie que tout au long de l’année avec notamment cet Hebdo que tant de
villes nous envient.
** Mesdames, Messieurs, Chers collègues, Chers amis, vous avez déjà pu le
constater, cette cérémonie des Vœux 2010 va s’avérer singulièrement différente des
précédentes.
Plusieurs raisons à cela, dont la première est sous nos yeux, ou plutôt tout autour de
nous : ce nouveau gymnase Colette Besson que nous allons inaugurer dans
quelques instants.
La seconde raison est la signature le 16 décembre dernier de la convention avec
l’ANRU pour le Projet de Rénovation Urbaine du Canal. Cette date figurera un jour
dans les récits d’histoire de notre commune ; c’est pourquoi, exceptionnellement
cette année, je ne remettrai la médaille de la Ville qu’aux personnalités et habitants
qui œuvrent à la transformation de nos quartiers.
En effet, j’y reviendrai plus tard, je remettrai la médaille de la Ville à Messieurs les
Préfet et Préfet délégué à l’égalité des chances pour leur soutien sans faille à la ville
de Courcouronnes afin de sauter une à une, pendant 5 ans, les haies d’un parcours
nous ayant menés à cette date enneigée du 16 décembre 2009, qui venait couronner
tant d’efforts.
Je remettrai également la médaille aux habitants, co-présidents des conseils de
quartiers qui vont nous aider tout au long de l’année 2010 à concerter avec les
habitants sur « la ville du futur », le thème de notre carte de vœux et de notre
exposition. Je profite de l’occasion pour remercier chaleureusement tous les
services municipaux qui ont œuvré pour nous offrir cette si belle cérémonie, dans
cette merveilleuse enceinte sportive.
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Troisième raison, vous n’êtes pas sans savoir que des élections régionales
vont se dérouler les 14 et 21 mars prochains. Etant a priori candidat à ces élections,
je dois me soumettre aux règles plus strictes de communication en période préélectorale.
Quatrième et dernière raison, j’ai pris le pari avec mes collaborateurs que le discours
de cette année ne dépasserait pas les 30 min… alors tous à vos chronos, mais
uniquement après l’inauguration du gymnase !
Pour ce faire, je vais demander à Mademoiselle Stéphanie Noguès, fille de Jean-
Paul Noguès et de Colette Besson, de monter sur scène à mes côtés ainsi que
Joséane Adélaïde, qu’on ne présente plus.
J’appelle également les financeurs de ce nouveau gymnase à venir me rejoindre,
Manuel Valls pour la Communauté d’Agglomération et pour la Région Ile de France,
Nathalie Koscisuko-Morizet, Secrétaire d’Etat à la Prospective et au Développement
de l’économie numérique.
A savoir sur l’équipement du gymnase :
• Surface totale de 3 514 mètres carrés
• Salle multisports de 1 000 mètres carrés
• Salle pour les sports de pieds et poings de 200 mètres carrés
• Stand de tir de 500 mètres carrés, de niveau régional avec 30 postes de tir
• Vestiaires de 200 mètres carrés
• Mur d’escalade de 24m de long et de 9m de haut
• Un tapis de sprint pour la pratique indoor de l’athlétisme
• Tribune de 250 places à laquelle pourra se rajouter une tribune télescopique
de 200 places
Pour résumer, les sports possibles dans ce nouvel équipement sont l’ESCALADE, le
TIR, la BOXE, le VOLLEY-BALL, le BADMINTON, le FUTSAL, la GYMNASTIQUE
RYTHMIQUE et l’ATHLETISME.
A savoir sur le financement du gymnase :
• Coût total = 7,5 millions d’euros TTC subventionné à 30% par nos partenaires.
• Participation CAECE = 1 267 000 euros
• Participation Région IdF = 1 000 000 euros
Petit historique de la carrière de Colette Besson :
• Née le 7 avril 1946
• Débute l’athlétisme à l’âge de 16 ans
• Détient déjà à l’âge de 18 ans le 2 ème temps français sur le 200 mètres
• En 1967, championne de France du 400 mètres en courant à titre individuel
avec un temps de 54,02 secondes.
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• En 1968, aux Jeux Olympiques de Mexico, remporte la médaille d’or du 400
mètres en 52,03 secondes, battant ainsi l’ultra favorite de cette discipline, la
Britannique Lillian Board.
• En 1969, elle décroche deux records du monde, celui du 400 mètres avec un
temps de 51,7 secondes et celui 4X400 mètres.
• Nous a quitté le 9 août 2005 à la suite d’un cancer
Chers amis,
Je vais maintenant demander à ce que nous rejoignent sur scène les élus du Conseil
Municipal et du CME, ainsi que Monsieur le Préfet,
Monsieur le Préfet délégué à l’égalité des chances, Monsieur le Président du Conseil
Général de l’Essonne,
Messieurs les Sénateurs, Laurent Béteille et Serge Dassault,
Tous ensemble, je dis bien tous ensemble, nous portons une part dans le succès
remporté en 2009 par notre Ville de Courcouronnes dans l’obtention
de sa convention avec l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine.
Pour les nombreux Courcouronnais présents ce soir, je souhaite ici résumer par
quelques chiffres l’ampleur de ce projet de rénovation, projet que vous pouvez
découvrir ou redécouvrir à travers l’exposition et le film en 3D réalisé par le
dessinateur de nos Services Techniques, Géraud Vignalou et diffusé sur les
ordinateurs gracieusement mis à disposition par Valdemar De Sousa et sa société
MC Service :
• Un montant global de 69,9 millions d’euros TTC qui seront investis entre
2009 et 2013, dont seulement 18 millions à la charge de la commune,
• 663 logements qui seront réhabilités
• 1407 autres logements qui seront résidentialisés
• une seule opération de destruction, la barre Efidis
et ses 80 logements, tous reconstruits au Canal
• nous l’espérons, une Opération Public d’Amélioration de l’Habitat pour les
copropriétés
• des espaces publics requalifiés : mail Marchais Guesdon, l’actuel site propre
réaménagé.
• des équipements municipaux refaits à neuf : l’Espace Brel Brassens, les
écoles Brel et Gauguin ou encore l’Espace Jeunesse Michel Colucci
• une ligne 402 qui traversera de part en part le Canal au lieu de le contourner,
sur un site propre dédié et redessiné pour accueillir à terme un tramway sur
pneus.
Et la nouvelle est toute fraîche, la transformation de la 402 vient d’être retenue dans
le plan « Espoirs Banlieues » de Fadela Amara.
Voilà pour les chiffres et pour le descriptif des grands travaux à venir, qu’à
force de concertation, vous connaissez déjà pour la plupart.
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Mais à Courcouronnes, et c’est bien là l’originalité de notre dossier, bien qu’il ait fallu
ardemment convaincre, combattre même, nous avons toujours considéré que la
rénovation urbaine ne serait un succès que si elle reposait sur deux jambes bien
solides.
La première, je viens de la décrire : elle s’appuie sur un dossier urbain et
technique d’une grande qualité pour faire du Canal un quartier unifié et désenclavé
pleinement intégré dans le Centre Urbain de notre Agglomération qui aura lui aussi
un nouveau visage dans les 10 ans qui viennent à l’appui d’une part des projets de la
ville d’Evry et, d’autre part, de la construction d’un éco-quartier en lieu et place de
l’Hôpital.
La seconde jambe, nous la solidifions patiemment depuis quelques années ; elle
s’appuie sur une politique d’innovation sociale et de réussite éducative.
L’innovation sociale à Courcouronnes, c’est le premier Atelier Santé Ville de
l’Essonne ouvert en 2006 et qui permet d’engager des actions efficaces de
prévention en matière de santé, et ce au plus près des situations problématiques.
L’innovation sociale à Courcouronnes, ce sont aussi :
- les jardins familiaux ouverts en 2009,
- l’aide au loyer pour les plus fragiles d’entre nous,
- ces chantiers écoles qui permettent à nos jeunes de se former.
Quant à la veille et à la réussite éducatives, les dispositifs mis en place sur la ville
sont désormais cités en exemple à travers le pays, nous valant ainsi de fréquentes
visites ministérielles ou encore l’intérêt de chercheurs, d’étudiants et enfin des
médias.
Je rappelle que nous sommes seulement 6 villes en France, dont 2 en Ile de France
à avoir mis en place le « busing », qu’à Courcouronnes nous avons re-baptisé
l’Ecolien.
S’il s’agit certes d’une méthode américaine, elle a été adaptée à nos spécificités
locales et force est de reconnaître qu’aujourd’hui ça marche, tant du point de vue des
résultats scolaires qu’en terme de mixité. Courcouronnes a aussi été la première ville
à mettre en place un « Bus des parents » pour aller à la rencontre des pères et des
mères qui, pour différentes raisons, ne franchiront jamais la porte d’institutions
publiques mais qui n’en éprouvent pas moins une forme de détresse face à l’échec
scolaire de leurs enfants, face à la difficulté d’être parent de nos jours.
C’est ainsi qu’à Courcouronnes nous concevons l’avenir du quartier du Canal, pas
seulement sous l’angle de la rénovation urbaine mais aussi et avant tout avec de
l’attention et du respect donné à l’humain.
Je ne tirerais aucune fierté à passer au journal de 20h pour expliquer que la
rénovation de tout un quartier passe par le dynamitage de plusieurs tours ou barres
d’immeubles. Non pas que ce ne soit pas nécessaire ici ou là, mais l’enjeu primordial
pour l’avenir de notre cohésion sociale est bien de s’occuper des habitants
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qui logent dans cet habitat, aujourd’hui si facilement décrié après avoir été encensé
il y a encore moins de 30 ans.
Depuis 2003, grâce à la volonté de Jean-Louis Borloo, l’ANRU a réalisé un travail
phénoménal dont nous commençons aujourd’hui à récolter les fruits. Rien qu’en
Centre Essonne, l’ANRU accompagne la métamorphose de quartiers entiers à
Corbeil-Essonnes, Courcouronnes, Evry, Grigny ou encore Ris Orangis. Donc oui
l’ANRU est un outil efficace ; mais il n’est pas suffisant.
Au lendemain des émeutes de 2005, l’Etat avait apporté une première réponse par la
création en mars 2006 de l’ACSE, l’Agence Nationale pour la Cohésion Sociale et
l’Egalité des Chances, dont j’ai la lourde charge et l’honneur de représenter les
Maires de France au sein de son Conseil d’Administration.
Aujourd’hui, avec notamment la gestion des CUCS (Contrats Urbains de Cohésion
Sociale) et du FIPD (Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance),
l’ACSE s’occupe d’une large part de la politique de la ville en France.
Pour autant elle n’a pas encore acquis dans son domaine de compétence, la
légitimité et la crédibilité de l’ANRU. Alors que tous les rapports d’évaluation pointent
la nécessité d’équilibrer la politique de rénovation urbaine avec un volet social
puissant, l’ACSE doit être en mesure de proposer une nouvelle stratégie à l’Etat, Etat
qui veut refondre dans les prochains mois la délicate question de la géographie
prioritaire.
Le plan « Espoirs Banlieues » de Fadela Amara, dont notre territoire et
Courcouronnes en particulier bénéficient notamment à travers le financement du
Tram/Train Evry Massy, de la 402 que j’évoquais tout à l’heure, offre aux élus une
palette d’outils pour mettre en place de nouvelles expériences sur le terrain en
matière d’emploi, d’insertion, de transport ou encore d’éducation.
A Courcouronnes, là encore sans tabou aucun, nous avons mis en œuvre les outils
du plan « Espoirs Banlieues ». Et nous continuerons à travailler ainsi, avec tous,
sans sectarisme. Car il serait trop facile de brocarder le bilan du Plan de Fadéla
Amara sans dire qu’il revient avant tout à l’initiative locale de s’en emparer sans
dogmatisme.
En 2010, nous poursuivrons donc cette politique d’innovation et d’expérimentation,
notamment sur les questions liées à la jeunesse.
Le travail réalisé par Martin Hirsch, auquel j’ai été associé en tant que co-président
de la commission logement-insertion sociale, propose là aussi un catalogue de
mesures adaptées aux problèmes bien spécifiques de certains territoires.
D’où parfois l’emballement médiatique, par exemple sur la proposition de financer
des projets de groupes d’élèves ayant fait montre d’une assiduité retrouvée.
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Si à Courcouronnes on ne retiendra évidemment pas cette proposition, qui a
finalement assez légitimement fait polémique, nous n’hésiterons cependant pas à
mettre en œuvre une bonne part des recommandations du « Livre vert pour la
Jeunesse ».
Vous l’aurez compris, j’ai beau être passionné par les dossiers d’aménagement du
territoire, d’urbanisme et de transport, je développe aussi un intérêt certain pour les
politiques sociales et éducatives menées dans notre pays. Car dans des villes
comme les nôtres, il n’y a que cela qui vaille.
A l’appui des expérimentations et innovations mises en place à Courcouronnes,
aujourd’hui véritable ville laboratoire, je me forge peu à peu des convictions quant à
la manière d’appréhender l’humain et son immense complexité.
D’ailleurs, au delà des clivages traditionnels, dont nous n’avons que faire ici, même
si en période de campagne électorale chacun retrouve ses petits,
la pragmatisme nécessaire à la gestion de nos collectivités m’amène à penser que,
finalement, la doctrine se fabrique en marchant, s’enrichit et évolue chaque jour.
Ainsi, l’hyper proximité, l’expérimentation et la responsabilisation sont à mon sens les
axes vers lesquels nous devrons tendre pour être efficaces.
** Mes chers amis, après ces nécessaires développements autour du grand projet
urbain et social que nous entamons au Canal, il est temps pour moi de vous détailler
en quoi nous irons vers la ville du futur en 2010, comme l’indique notre carte de
vœux.
Depuis plusieurs semaines, et je le redis à ceux présents aujourd’hui, sans que l’âme
courcouronnaise ne soit vendue à qui que ce soit, je reçois tous les promoteurs qui
sont prêts à imaginer et concevoir, avec nous, le Courcouronnes des 30 prochaines
années.
Notre territoire est la résultante de l’esprit visionnaire d’un Président de la
République, Charles de Gaulle, qui pour mieux organiser la région parisienne avait
chargé Paul Delouvrier de mettre en œuvre un réseau de 5 Villes Nouvelles autour
de la capitale.
40 ans plus tard, un autre Président de la République s’intéresse à
l’aménagement de la Région Capitale.
Certes sous un angle différent que son prédécesseur puisque l’idée centrale du
Grand Paris de Nicolas Sarkozy est de renforcer la capitale dans la compétition que
se livrent les grandes métropoles mondiales.
C’est à la fois le grand mérite de cette vision, que de replacer Paris dans son
contexte de concurrence internationale, mais aussi son grand défaut car les
problématiques du quotidien de millions de franciliens, en particulier ceux de la
grande couronne, ne sont pas suffisamment prises en compte dans cette vision un
rien centralisatrice.
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Vision qui, à ce jour, est doublement limitée. Limitée à un seul système de transport
et limitée à un tracé excluant quasiment toute la seconde couronne, dont nous
faisons partie et précisément là où les habitants éprouvent déjà les plus grandes
difficultés à se déplacer, sur la route comme sur le rail, étant moi-même usager des
RER D et C 2 à 3 fois par semaine, je ne suis pas trop mal placé pour en parler.
Il convient donc, rapidement, de revenir à une vision à la fois globale et concrète de
ce projet majeur du Grand Paris.
Pour cela, nous devons réintégrer dans les discussions les 10 équipes d’architectes
qui ont déjà formulé des premières esquisses ambitieuses.
Personnellement, j’ai toujours eu une préférence pour les travaux de l’équipe d’Yves
Lion et ses 20 métropoles, qui prennent en compte le défi de la densité dans
l’aménagement urbain de la grande couronne.
Le Grand Paris ne peut être exclusivement de l’initiative du Président ou du
Gouvernement. Nous aussi, élus locaux, devons nous saisir de ce débat pour
nourrir des projets dans nos territoires.
Je suis convaincu qu’il s’agit là du rôle premier des agglomérations. Celle de Plaine
Commune, au nord de Paris, a déjà engagé un travail plus fin avec certaines des 10
équipes d’architectes sélectionnées.
Nous aussi au sud de Paris, nous devons sortir des sentiers battus. Nos transports,
nos routes, nos logements ne peuvent uniquement être le fruit d’appels d’offres
encore trop technocratiques et de règles d’urbanisme encore trop soumises au diktat
du zonage.
L’agglomération d’Evry se doit de retrouver le souffle d’un nouveau projet de territoire
fondateur pour les prochaines décennies.
Depuis bientôt deux ans, nous nous y employons avec Manuel Valls. Avec l’adhésion
à Paris Métropole il y a quelques mois, la visite de plusieurs architectes précités,
accompagnés de leurs équipes, et prochainement la signature d’une convention
innovante de partenariat avec la Ville de Paris, les jalons de notre ambition
s’inscrivent désormais dans l’espace de la métropole francilienne.
Nous devons cependant aller plus loin, sortir de nos frontières et imaginer le Centre
Essonne au sein du Grand Paris.
Pour cela, il existe des instances de préfiguration où nous pouvons d’ores et déjà
avancer ; je pense notamment à l’Agence d’Urbanisme Centre Essonne Seine Orge
présidée par Michel Berson mais aussi au SMITEC où de fructueuses discussions
ont eu lieu ces dernières semaines avec nos amis du Val d’Orge.
Je continue également à penser que notre avenir est indissociable de celui de
Corbeil-Essonnes. C’est pourquoi je salue la volonté de Manuel Valls et de Jean-
Pierre Bechter de mettre en place une Entente entre nos deux agglomérations.
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Hopital Sud Francilien, Maison de l’Emploi, GIP Centre Essonne, avec Serge
Dassault des premières pierres, parfois dans la douleur, avaient été posées.
Je suis convaincu que nous pouvons aller plus loin encore.
*** Mes chers amis, comme je le dis quasi quotidiennement à mes collaborateurs, il
ne faut jamais rien s’interdire ! A Courcouronnes en tout cas, on s’y refuse.
Franchement, pourquoi un territoire comme le nôtre, à 35 kilomètres de Paris, classé
en Zone urbaine sensible avec les difficultés sociales qu’il connaît, n’aurait-il pas le
droit, le devoir même, d’être plus ambitieux qu’ailleurs, plus volontariste, plus
créatif ?
- Alors, pourquoi s’interdire de construire du logement haut de gamme au Canal ?
- Pourquoi s’interdire de concevoir des résidences en affrontant ouvertement le
sujet de la densité, à l’appui notamment de la création du futur éco-quartier ?
- Pourquoi s’interdire de penser une urbanisation intelligente des futurs délaissés
de l’ex-RN 446, non pas en créant un nouveau quartier qui hypothétiquement
viendrait recoller nos deux pôles, mais en agrandissant ceux existants en respectant,
bien sûr, leur typologie ?
- Pourquoi s’interdire, enfin, de rêver à la réalisation, un jour, d’une couverture des
12 voies de l’autoroute qui éventrent notre agglomération, et plus particulièrement
notre commune ?
A l’instar des pères fondateurs de la Ville Nouvelle qui avaient développé une réelle
vision de la ville du futur avec les paradigmes de leur époque, aujourd’hui le Maire de
Courcouronnes avec tous les élus de la ville et les membres de l’Atelier d’Urbanisme
ont une idée précise du futur de leur commune.
- Qu’il s’agisse du secteur Jean Zay au Centre, où l’Atelier d’Urbanisme, composé
d’habitants etbrillamment animé par Bernard Letodé, a imaginé une ambitieuse
restructuration du quartier avec des espaces publics requalifiés et de nouvelles
unités de logements,
- Qu’il s’agisse du Canal, où les emprises libérées par l’hôpital doivent permettre
d’imaginer la ville éco-durable de demain en lien avec Evry de l’autre côté de la voie
du RER D,
- Qu’il s’agisse du Canal encore, où l’espace constitué par la station service, le
restaurant et l’hôtel Star pourrait laisser place à une véritable entrée de ville
pour constituer un front urbain de qualité
à proximité de notre belle place de l’Orme à Martin,
- Qu’il s’agisse du Canal toujours, où la parcelle dite Sercib fait actuellement l’objet
d’études très intéressantes pour y implanter une locomotive commerciale et terminer
ainsi la place Copernic,
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- Qu’il s’agisse enfin du secteur de la ferme du Bois Briard, que nous allons
valoriser à la hauteur de son positionnement historique et géographique, c’est à dire
au cœur de notre agglomération, cœur qui sera situé en 2017 à 2mn de la gare
d’Evry et à 25 mn seulement du nœud ferroviaire de Massy et son TGV, grâce au
tram-train,
Bref, comme vous pourrez le voir dans l’exposition, à Courcouronnes en 2010 on va
résolument se mettre en mouvement vers la ville du futur, à l’appui, comme il est de
coutume chez nous depuis 2001, d’une concertation réelle et sans faille de tous les
instants avec nos habitants car rien ne se fera sans votre accord, à l’image de notre
projet de centre ville en 2004, qui sur 400 participants avait récolté l’unanimité sauf
une abstention, après des années de polémique avant 2001 faute de discussion et
d’ouverture.
*** 2010 verra également, bien évidemment, la poursuite de la mise en œuvre de nos
engagements pris devant les Courcouronnais en mars 2008.
Yves Berman et Michèle Paris travailleront tout au long de l’année à deux projets qui
nous tiennent à cœur,
- la construction du pôle seniors au Centre
- et la mise en place d’un service municipal,
distinct du CCAS, entièrement dédié à nos seniors.
Toujours sous la houlette d’Yves, Mireille Tetegan continuera le travail de
renouvellement d’agrément CAF de l’Espace Brel Brassens, municipalisé en
septembre dernier, et Bich Ha Do-Phuong travaillera au développement des
solidarités actives en étroite liaison avec les Restos du Cœur, en même temps que
nous continuerons à lutter contre l’isolement, l’un des fléaux de notre société.
Roger Gaillard et François-Joseph Roux suivront de très près la mise en œuvre de la
première Académie des Arts Urbains,ouverte à Courcouronnes depuis le 5 janvier,
dont vous avez beaucoup entendu parler,et dont les cours débuteront le 18 janvier
prochain à la ferme des Mathurines.
Un projet dont je suis très fier et qui permettra, avec des tarifs défiant la concurrence
des cours parisiens, à nos jeunes talents de bénéficier d’un accompagnement
artistique mais aussi professionnel grâce au parrainage d’intervenants pédagogiques
prestigieux tels que Bruno Berbérès, Vincent Baguian ou encore Armande Altai.
J’en profite pour remercier les tout aussi prestigieux soutiens de cette Académie, la
Fondation France Télévisions et l’Assemblée Nationale.
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L’agenda culturel de Roger et François-Joseph ne s’arrêtera pas là ; en 2010 ils
superviseront la définition du projet de salle des fêtes dont Courcouronnes
bénéficiera enfin dans quelques années grâce au soutien de notre Agglomération, et
bien sûr Festiville, cette fête d’un genre nouveau, au plus près des habitants.
Et avec Mélanie Berlin, nous poursuivrons le délicat travail de jumelage autour des
trois pistes à l’étude, l’une au Québec, l’autre en Norvège et la dernière au Gabon.
Corinne Bourgeois, Abdel Machri et Muriel Desailly ont également un programme
chargé en 2010 avec la pérennisation des actions de la Réussite Educative, le
développement des repas bio dans les cantines scolaires, le suivi de l’Ecolien et les
premières réflexions à mener autour de la restructuration des écoles Brel, Gauguin et
Van Gogh sans oublier la crèche/halte-garderie Françoise Dolto.
Jean Saheb, désormais à la retraite, continuera à encadrer et gérer le marché forain
de la place de l’Orme à Martin dont le succès a dépassé toutes nos espérances, à tel
point que nous l’avons étendu sur toute la surface de la place, mais également celui
du centre qui peine un peu, il faut le reconnaître !
Jean travaillera aussi à mes côtés au respect des engagements pris par le promoteur
du centre commercial Thorigny pour l’implantation d’une brasserie, j’y tiens, de
même que nous ferons tout pour relancer une dynamique commerciale dans
l’enceinte du centre.
Joséane Adélaïde et Alain Assilaméhou, eux, ne se contenteront pas de ce nouveau
gymnase Colette Besson et travailleront dès les prochaines semaines au format du
gymnase qui viendra remplacer Jean Zay, cette fois sur le site du Lac où nous
comptons développer un véritable complexe sportif, moderne, accessible et sécurisé,
sans oublier le terrain de foot synthétique qui naîtra à l’été prochain au Grand Chêne.
2010 verra également, et enfin, la définition d’un projet précis pour le site de sports
de raquette. Le calme, la patience, et peut-être un peu la ténacité du jeune Maire
fougueux que certains voient toujours en moi ont parfois du bon ; après tout ça ne
fait que 7 années qu’on en parle !...
Laurence Héquet et Zohra Issad vont, quant à elles, lancer prochainement une large
concertation pour repenser notre politique jeunesse. Service civil volontaire, insertion
professionnelle, permis de conduire, jobs d’été, reconstruction de Colucci… tous les
chantiers doivent être ouverts pour mieux répondre aux attentes des jeunes
Courcouronnais.
Isabelle Vespa et Irène Snaidero continueront à veiller de près aux problématiques,
parfois difficiles dans notre commune, du logement et de l’habitat avec cette année la
relance de la Gestion Urbaine de Proximité, dont nous signerons nos nouveaux
engagements le 22 janvier prochain.
En complément, avec la ville d’Evry, dans les semaines qui viennent, nous allons
apporter aux habitants du Canal et des Pyramides un vrai plus dans leur vie
quotidienne. En effet, les parkings souterrains d’une grande partie des bailleurs va
enfin être mutualisée et confiée à un gestionnaire unique qui aura pour mission de
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les sécuriser et de les rendre à nouveau attractif pour les habitants mais aussi les
salariés du quartier.
Isabelle, avec les élus et services de l’Agglomération, suivra scrupuleusement le
respect des engagements pris par l’exploitant du chauffage urbain pour que les
habitants bénéficient de tarifs maîtrisés comme ce fut le cas en 2009 et comme cela
doit le rester jusqu’en 2011.
Martial Lemaire, François Pouliquen et Patrick Palluau ne chômeront pas non plus
cette année.
La révision du Plan Local d’Urbanisme, qui fera l’objet de négociations serrées avec
la direction de l’hôpital Sud Francilien, le transfert de la compétence déchets à
l’Agglo, les projets de développement du CITD de Vert-le-Grand… autant de
dossiers d’importance et de haute vigilance pour notre commune.
Henri Catalifaut et André Varon continueront à veiller sur la sécurité des
Courcouronnais. Sécurité des biens et des personnes avec Henri qui mesure chaque
jour l’utilité d’un système de vidéosurveillance désormais complet. Pour l’exemple,
rien qu’en 2009, ce sont 36 affaires qui ont été résolues grâce aux caméras
installées ! Quant à la délinquance générale, elle baisse encore en 2009 de 18%
grâce à la motivation sans faille et au professionnalisme reconnu des 22 agents
travaillant au sein de la Police Municipale.
Sécurité routière avec André qui cette année engagera notre commune dans des
actions fortes, dans le cadre de la semaine de la Prévention routière, de même que
nous allons installer des panneaux indiquant la vitesse des automobilistes sur
certaines axes de la ville.
Jean Caron, Marine Halleux et Freddy N’Sondé… voilà des élus qui n’auront pas la
partie facile cette année. Inutile de vous le cacher, comme pour toutes les
collectivités, notre Budget 2010 est difficile à boucler. D’ailleurs, nous ne le voterons
que le 25 mars afin de nous donner le temps d’explorer toutes les solutions
permettant d’aller au bout de nos ambitions sans pour autant alourdir la pression
fiscale des habitants.
Alain Assilaméhou, Karima Gourri, Lily de Sousa, Abdel Machri, Marine Halleux,
Muriel Desailly et François Pouliquen poursuivront l’animation de la démocratie
locale tout au long des prochains mois avec pour cette année une nouveauté, le
Conseil de la Rénovation Urbaine, nouvelle instance de concertation avec les
habitants du Canal pour le suivi du projet ANRU.
Néanmoins, conseils de quartiers, avec notamment les co-présidents habitants,
visites de quartiers mais aussi le Conseil Municipal des Enfants continueront de
faire vivre la démocratie de proximité à laquelle, vous le savez, je reste
profondément attaché, même s’il faut reconnaître l’échec de notre commission
consultative de la Jeunesse et du Comité des Sages, deux sujets sur lesquels nous
devrons nous repencher.
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Encore beaucoup de travail donc, pour vos élus, en cette nouvelle année, mais
également pour notre administration, menée de main de maître par Yves Nonin
et sa direction générale, administration que je remercie encore pour son
professionnalisme et son dévouement, notamment nos services techniques et
le service des sports que je ne peux que mettre à l’honneur en ce jour inaugural,en
même temps que je remercie tous nos partenaires, qui nous permettent d’agir au
quotidien,
- l’agglomération,
- les conseils généraux et régionaux,
- l’Etat, que l’on bouscule souvent, mais sans lequel on ne pourrait pas
grand chose,
- les bailleurs sociaux,
- toutes nos autorités religieuses, sans exception, pour les messages de
paix et de tolérance qu’elles prônent,
- notre Commissaire, sa hiérarchie et ses services,
- nos pompiers du SDIS Essonne,
- notre tissu associatif riche de son investissement et de sa mobilisation à
l’image de ces formidables journées en faveur du Téléthon il y a encore
quelques semaines.
- mes collaborateurs de Tice, du SMITEC, du GIP Centre Essonne et tous
les autres que je pourrais oublier en me risquant à une liste !
Encore une grande et longue année, OUI, faite de combats administratifs,
techniques, financiers, politiques, pour laquelle nous aurons à nouveau besoin de
votre soutien plein et entier.
Car même si la force et la volonté qui nous animent restent intactes,si mes racines
villes-nouvelliennes et l’amour que je porte à notre territoire est toujours aussi fort,
fusionnel parfois, avec tout ce que cela implique de difficultés pour les miens, c’est
bien à votre contact quotidien, parfois rude, parfois réconfortant, que je puise la
force de poursuivre cette aventure aussi riche, variée, enivrante, et épuisante
qu’imprévisible.
Le projet ANRU du Canal l’a démontré ; rappelons-nous que notre ville n’y était
pas éligible, qu’à trois reprises il a été rejeté purement et simplement.
La leçon à en retenir, c’est que, à l’heure du défaitisme, des idées noires, l’espoir
peut être incarné par un véritable volontarisme politique, politique au sens grec du
terme, dès lors qu’une dynamique portée par les habitants est prête à tout faire plier
sur son passage.
Oui, mes chers amis, quand on veut, on peut !
Alors, je pourrais, comme chaque année, conclure en remerciant mes plus proches
collaborateurs, bien qu’en 2009, ils auront eu, grâce à mes exploits cyclistes proches
du ridicule, trois mois de répit sans m’avoir sur le dos.
Allez, je les remercie quand même, ils le méritent profondément.
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Mais ce soir, à l’image des médailles que je vais décerner dans un instant, c’est
vous, les courcouronnais, que je veux remercier, pour tout, mais surtout pour
votre confiance. Merci !
Mes chers amis, il est temps pour moi, au nom de l’ensemble du Conseil Municipal,
de vous adresser tous nos vœux de bonheur, de santé et de réussite pour
cette année 2010.
Qu’elle vous apporte tout ce que vous êtes en droit d’en attendre.
Et si aujourd’hui, en ayant pris soin d’écouter vos remarques sur mes discours
habituellement trop longs, je n’ai pas abordé, à dessein, les sujets nationaux et
internationaux, bien que, comme de nombreuses personnes de ma famille politique,
je me sente orphelin du départ précipité de Philippe Séguin.
Qu’il me soit permis de souhaiter, à notre monde, à l’Europe, à la France et bien sûr
à Courcouronnes la paix et le meilleur, pour ses peuples, pour ses richesses
humaines, naturelles et culturelles.
Pari gagné ! moins de 30mn… Merci du fond du cœur !
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