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Folkert de Jong The Immortals - Galerie Dukan

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DOSSIER DE PRESSE<br />

MAI 2012<br />

<strong>Folkert</strong> <strong>de</strong> <strong>Jong</strong><br />

<strong>The</strong> <strong>Immortals</strong><br />

1 er septembre - 13 octobre 2012<br />

Vernissage : samedi 8 septembre 2012<br />

<strong>The</strong> <strong>Immortals</strong> (Mr and Mrs), 2012<br />

Styrofoam et mousse <strong>de</strong> polyuréthane<br />

pigmentée<br />

La galerie dukan hour<strong>de</strong>quin est heureuse <strong>de</strong> présenter <strong>The</strong> <strong>Immortals</strong><br />

(1 er septembre - 13 octobre 2012), la première exposition personnelle<br />

en France <strong>de</strong> l’artiste hollandais <strong>Folkert</strong> <strong>de</strong> <strong>Jong</strong> (1972).<br />

Cette exposition présentée à la galerie dukan hour<strong>de</strong>quin reprend<br />

l’ensemble <strong>de</strong> sculptures intitulé <strong>The</strong> <strong>Immortals</strong> réalisé par <strong>Folkert</strong> <strong>de</strong><br />

<strong>Jong</strong> pour le Mackintosh Museum/<strong>The</strong> Glasgow School of Art dans le<br />

cadre du Glasgow International Festival of Visual Art (20 avril - 7 mai<br />

2012).<br />

L’exposition à la galerie dukan hour<strong>de</strong>quin donne lieu à l’édition d’un<br />

livre d’artiste accompagné d’un texte <strong>de</strong> Sébastien Gokalp, conservateur<br />

du Patrimoine.<br />

« L’ensemble <strong>de</strong>s Immortels con<strong>de</strong>nse nombre <strong>de</strong>s thèmes <strong>de</strong> <strong>Folkert</strong><br />

<strong>de</strong> <strong>Jong</strong>. Invité par la Glasgow School of Art à exposer en avril 2012,<br />

il part <strong>de</strong>s créations du célèbre architecte et <strong>de</strong>signer Charles Rennie<br />

Mackintosh qui conçut le bâtiment. Son univers, associé au mouvement<br />

Arts & Crafts est marqué à la fois par la standardisation et la nostalgie<br />

du travail artisanal, associant techniques traditionnelles et technologie<br />

nouvelles <strong>de</strong> la fin du XIX ème siècle. Il met en scène Mackintosh et sa<br />

femme l’artiste Margaret Mac Donald Mackintosh, couple à la fois très<br />

mo<strong>de</strong>rne, travaillant tous les <strong>de</strong>ux dans un univers d’avant-gar<strong>de</strong> et<br />

en même temps très conservateur, en pleine société victorienne. La<br />

postérité retiendra d’ailleurs surtout le nom <strong>de</strong> Monsieur. Le titre <strong>de</strong><br />

l’œuvre est celui qu’ils donnèrent à leur groupe, appelé aussi the Four,<br />

incluant Herbert McNair et Frances, la sœur <strong>de</strong> Margaret. (…)<br />

Ces éléments sont ensuite présentés dans d’autres lieux, comme à la<br />

galerie dukan hour<strong>de</strong>quin à Paris : « baptisés » lors <strong>de</strong> leur première<br />

installation, ils développent leur vie ailleurs. Leur charge historique n’apparaît plus, du moins au premier abord,<br />

tant leur accoutrement semble ne rien <strong>de</strong>voir au passé.<br />

Irritants sont les ensembles <strong>de</strong> <strong>Folkert</strong> <strong>de</strong> <strong>Jong</strong> : grimaçants, à la fois joyeux et repoussants, sans que l’on sache<br />

trop s’il s’agit d’un délire <strong>de</strong> sale gosse ou d’une mise à l’épreuve <strong>de</strong>s règles <strong>de</strong> la statuaire. Ils sont d’emblée<br />

i<strong>de</strong>ntifiables par son matériau <strong>de</strong> prédilection, le Styrofoam (et sa variante, la mousse polyuréthane). Son<br />

apparence industrielle, ses couleurs vives, sa fabrication purement chimique situent l’œuvre dans le domaine<br />

<strong>de</strong> l’artificiel. Ce polystyrène extrudé utilisé dans le bâtiment pour l’isolation thermique et à Hollywood pour<br />

la construction <strong>de</strong> décors <strong>de</strong> cinéma réunit <strong>de</strong>s qualités opposées. Très facilement taillable, sa fragilité n’est<br />

qu’apparente : en effet, sa composition chimique en fait un matériau imputrescible, avec une durée <strong>de</strong> vie bien<br />

supérieure à celle du bois par exemple. Alors qu’une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s sculptures en bronze sont fondues à<br />

partir <strong>de</strong> formes réalisées en polystyrène, <strong>de</strong> <strong>Jong</strong> a toujours évité cette étape sacralisante caractéristique <strong>de</strong> l’art<br />

officiel. Le Styrofoam est créé lors <strong>de</strong> la Secon<strong>de</strong> Guerre mondiale par la société américaine Dow Chemical, qui<br />

produira l’agent orange utilisé lors <strong>de</strong> la guerre du Vietnam ; le polystyrène est vendu en Europe par l’IG Farben,<br />

qui à la même époque produit le gaz létal Zyklon B. Cette mousse est ainsi liée <strong>de</strong> manière invisible à <strong>de</strong>ux pages<br />

ignobles <strong>de</strong> l’Histoire. L’œuvre entière est sous-tendue par ce type <strong>de</strong> contradictions assumées, temporaire et<br />

joyeuse en apparence, éternelle et liée à la <strong>de</strong>struction en réalité.<br />

Les couleurs vives du Styrofoam, notamment le bleu ciel, le rose layette et l’ocre signent les premières figures <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> <strong>Jong</strong>. En 2007, il réalise <strong>de</strong>ux ensembles importants, Les Saltimbanques d’après Picasso et Chronic : Handma<strong>de</strong><br />

Nightmares in Red, Yellow and Blue, d’après Mondrian. Ces regards sur l’art mo<strong>de</strong>rne marquent l’introduction <strong>de</strong><br />

nouvelles couleurs dans les ensembles. Par la suite, il pigmente les mousses <strong>de</strong> teintes fluorescentes, les recouvre<br />

<strong>de</strong> noir ou les asperge <strong>de</strong> peinture. Ces associations criar<strong>de</strong>s renvoient à l’expressionnisme allemand, aux figures<br />

polychromes baroques, mais aussi aux affiches publicitaires, dont <strong>de</strong> <strong>Jong</strong> recherche la force visuelle. Il reprend,<br />

à un siècle <strong>de</strong> distance, les essais <strong>de</strong> Picasso qui colle et peint <strong>de</strong>s objets trouvés et manufacturés en 1914 pour<br />

galerie dukan hour<strong>de</strong>quin - 24 rue Pastourelle - 75003 Paris France<br />

www.dukanhour<strong>de</strong>quin.com - info@dukanhour<strong>de</strong>quin.com - +33 (0)9 81 33 49 95


éaliser son Verre d’absinthe. Il part à contresens <strong>de</strong> l’impératif mo<strong>de</strong>rniste <strong>de</strong> pureté <strong>de</strong>s principes, mélange et<br />

bricole peinture et sculpture, à tel point que l’impact visuel est autant dû aux formes qu’aux couleurs. Avec Les<br />

Immortels, la surenchère chromatique flagrante contredit les formes (en particulier sur les moulages <strong>de</strong>s visages),<br />

à la fois hommage aux toiles <strong>de</strong> Fernand Leger et kaléidoscope issu d’une boite <strong>de</strong> Lego. (…)<br />

La volonté <strong>de</strong> communiquer est un <strong>de</strong>s principaux moteurs <strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>Jong</strong>, qui vise à ouvrir son art sur d’autres<br />

domaines et à l’intégrer dans la vie. Il n’hésite pas pour cela à employer <strong>de</strong>s couleurs séduisantes, traiter <strong>de</strong><br />

thèmes excitants, caricaturer les expressions et s’inspirer d’arts plus populaires comme le théâtre et le cinéma.<br />

(...) Ses personnages sont toujours posés au sol, sans socle, évoluent sur le même terrain que le visiteur. Des<br />

relations théâtrales s’installent, entre les protagonistes et avec le visiteur. L’expressivité <strong>de</strong>s visages aux sourires<br />

d’hommes ivres, les pupilles ou les <strong>de</strong>nts souvent rehaussées <strong>de</strong> couleurs ou <strong>de</strong> matériaux scintillants ajoutent<br />

au sentiment d’être agressé, rejoignant Antonin Artaud pour qui « tout ce qui agit est une cruauté. » De <strong>Jong</strong><br />

a d’ailleurs commencé par réaliser <strong>de</strong>s performances avant <strong>de</strong> passer à la sculpture, mimant <strong>de</strong>s évènements<br />

historiques ou <strong>de</strong>s scènes fantasques trouvées sur les premiers sites Internet <strong>de</strong>s années 1990. Il réalise encore <strong>de</strong>s<br />

performances lors <strong>de</strong> l’ouverture <strong>de</strong> ses expositions et produit actuellement les décors et costumes <strong>de</strong> la troupe<br />

<strong>de</strong> théâtre new-yorkaise <strong>The</strong> Wooster Group. De <strong>Jong</strong> prend là encore le contre-pied <strong>de</strong>s normes mo<strong>de</strong>rnistes,<br />

associant théâtralité, spectaculaire et mauvais goût consommé.<br />

Pourtant, <strong>de</strong>rrière ce premier abord gore, ses œuvres traitent systématiquement d’évènements historiques<br />

ou <strong>de</strong> chefs-d’œuvre d’histoire <strong>de</strong> l’art. Il s’interroge sur le pouvoir, la réputation, l’exploitation ou la moralité,<br />

et la capacité qu’a l’être humain à s’autodétruire. L’histoire <strong>de</strong> la sculpture est celle <strong>de</strong> la commémoration, du<br />

monument, réalisé pour marquer un évènement historique (gran<strong>de</strong> bataille) ou un personnage célèbre (statue<br />

du roi, d’un dignitaire religieux). De fait, <strong>de</strong> <strong>Jong</strong> s’attache à ne jamais traiter <strong>de</strong> sujet gratuitement, et trouve<br />

dans le contexte la raison d’être <strong>de</strong> son œuvre. Il se documente longuement, et part <strong>de</strong> stéréotypes type imagerie<br />

d’Epinal, d’une culture partagée par l’ensemble <strong>de</strong>s spectateurs, pour ensuite les amener à réfléchir sur la manière<br />

nous sommes influencés quotidiennement par la publicité, la télévision, etc.<br />

Cette volonté <strong>de</strong> réaliser une œuvre « universellement » compréhensible se double d’une distance avec la scène<br />

artistique hollandaise contemporaine. (…)<br />

De <strong>Jong</strong> évolue dans un mon<strong>de</strong> interconnecté, qui pour une gran<strong>de</strong> partie partage les mêmes références,<br />

cinématographiques, télévisuelles ou artistiques et qui partage nombre <strong>de</strong> problématiques. Son esthétique<br />

grimaçante évoque l’œuvre <strong>de</strong>s frères Chapman, <strong>de</strong> Gelitin ou Paul McCarthy, l’auteur du Ketchup cube. Charles<br />

Saatchi, qui possè<strong>de</strong> plusieurs <strong>de</strong> ses œuvres, y retrouve les mêmes préoccupations que celles <strong>de</strong>s Young British<br />

Artists. L’artiste semble finalement autant lié au mon<strong>de</strong> anglo-saxon (la plupart <strong>de</strong> ses expositions se sont tenues<br />

aux Etats-Unis) qu’aux Pays-Bas (une rétrospective <strong>de</strong> dix ans <strong>de</strong> travail s’est tenue au Groninger Museum en<br />

2009).<br />

Les ensembles <strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>Jong</strong>, pour éclatants qu’ils soient, dégagent toujours une mélancolie, difficile à définir. (…)<br />

L’énergie carnavalesque est souvent marquée par la déchéance, la dégradation. La mort rô<strong>de</strong> dans ces visages<br />

figés, goudronnés, et l’utilisation <strong>de</strong> matériaux contemporains contraste avec la nostalgie <strong>de</strong>s sujets, puisés<br />

dans le passé. Les temps s’entrechoquent, <strong>de</strong> manière affirmée et totale avec l’emploi du moulage, technique<br />

ancienne anachronique. De <strong>Jong</strong> affirme récemment l’importance grandissante <strong>de</strong> la dimension métaphysique<br />

<strong>de</strong> son œuvre, comme si la forte matérialité <strong>de</strong> son œuvre lui permettait paradoxalement un regard très distant<br />

et silencieux sur ce mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> surconsommation hyperconnecté.<br />

Tous ces paradoxes font <strong>de</strong> l’œuvre <strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>Jong</strong> une source <strong>de</strong> réflexion permanente : irritante et séduisante,<br />

irrévérencieuse et cultivée, vulgaire et raffinée, entre le tintamarre <strong>de</strong>s statues trash et angoisse silencieuse,<br />

entre mépris <strong>de</strong>s matériaux et jouissance <strong>de</strong> leur emploi. »<br />

Sébastien Gokalp, Extrait du texte «Le théâtre du grotesque», Avril 2012<br />

galerie dukan hour<strong>de</strong>quin - 24 rue Pastourelle - 75003 Paris France<br />

www.dukanhour<strong>de</strong>quin.com - info@dukanhour<strong>de</strong>quin.com - +33 (0)9 81 33 49 95


BIOGRAPHIE<br />

<strong>Folkert</strong> <strong>de</strong> <strong>Jong</strong> est né en 1972 à Egmond aan Zee aux Pays Bas. Il vit et travaille à Amsterdam.<br />

Après avoir étudié à l’Académie d’Arts Visuels AHK (Aca<strong>de</strong>mie voor Beel<strong>de</strong>n<strong>de</strong> Vorming), <strong>Folkert</strong> <strong>de</strong> <strong>Jong</strong> entre<br />

en rési<strong>de</strong>nce à la Rijksaka<strong>de</strong>mie van beel<strong>de</strong>n<strong>de</strong> kunsten <strong>de</strong> 1996 à 1998. Parmi les nombreux prix qu’il obtient, il<br />

reçoit notamment en 2003 le Prix <strong>de</strong> Rome pour la sculpture organisé par la Rijksaka<strong>de</strong>mie.<br />

Depuis le début <strong>de</strong>s années 2000, <strong>Folkert</strong> <strong>de</strong> <strong>Jong</strong> participe à un grand nombre d’expositions personnelles et<br />

collectives à travers le mon<strong>de</strong> : <strong>The</strong> <strong>Immortals</strong> (exposition personnelle), Glasgow International Festival of Visual<br />

Art, Mackintosh Museum/<strong>The</strong> Glasgow School of Art, Glasgow, 2012 ; <strong>The</strong> Best of Times, <strong>The</strong> Worst of Times -<br />

Rebirth and Apocalypse in Contemporary Art, <strong>The</strong> First Kiev International Biennale - Arsenale 2012, Kiev, 2012 ;<br />

Triennale Beaufort 04, Belgique, 2012 ; Shape of Things to Come : New Sculpture, <strong>The</strong> Saatchi Gallery, Londres,<br />

2011 ; <strong>The</strong> October Issue, Louise Blouin Foundation, Londres, 2011 ; 17 ème Biennale <strong>de</strong> Sydney, 2010 ; Hareng<br />

Saur: Ensor and Contemporary Art, SMAK Gent, 2010 ; Circle of Trust: Selected Works 2001-2009 (exposition<br />

personnelle), Groninger Museum, Groningue, 2009 ; Mount Maslow (exposition personnelle), Hudson Valley<br />

Center for Contemporary Art, Etats-Unis, 2007 ; Gott Mitt Uns (exposition personnelle), Lever House, New York<br />

et Kunsthalle Winterhur, Suisse, 2006 ; Medusa’s First Move: <strong>The</strong> Council (exposition personnelle), Chisenhale<br />

Gallery, Londres, 2005.<br />

Ses œuvres sont présentes dans <strong>de</strong> prestigieuses collections internationales : Gemeentemuseum Den Haag, Pays-<br />

Bas ; Groninger Museum, Pays-Bas ; Hudson Valley Center for Contemporary Art, Etats-Unis ; <strong>The</strong> Dakis Joannou<br />

Collection, Athènes ; Los Angeles County Museum of Art, Los Angeles ; <strong>The</strong> Margulies Art Collection, Miami ;<br />

Musée <strong>de</strong>s Beaux-Arts <strong>de</strong> Montréal, Canada ; Museum Dhondt Dhaenens, Belgique ; Museum Het Domein, Pays-<br />

Bas ; Rabo Art Collection, Pays-Bas ; <strong>The</strong> Saatchi Collection, Londres.<br />

ACTUALITE A PARIS<br />

En parallèle <strong>de</strong> son exposition personnelle à la galerie dukan hour<strong>de</strong>quin en septembre prochain, <strong>Folkert</strong> <strong>de</strong><br />

<strong>Jong</strong> participe à une exposition collective à l’Institut Néerlandais (13 septembre - 4 novembre) qui propose une<br />

sélection d’œuvres <strong>de</strong> la collection Rabobank et expose une installation monumentale dans la vitrine <strong>de</strong> la Maison<br />

du Peuple à Clichy (1 er septembre - 30 septembre).<br />

galerie dukan hour<strong>de</strong>quin - 24 rue Pastourelle - 75003 Paris France<br />

www.dukanhour<strong>de</strong>quin.com - info@dukanhour<strong>de</strong>quin.com - +33 (0)9 81 33 49 95


<strong>Folkert</strong> <strong>de</strong> <strong>Jong</strong><br />

<strong>The</strong> <strong>Immortals</strong> (Mr and Mrs), 2012<br />

Styrofoam et mousse <strong>de</strong> polyuréthane pigmentée<br />

Courtesy <strong>de</strong> l’artiste et <strong>de</strong> la galerie dukan hour<strong>de</strong>quin, Paris<br />

Photo: Aatjan Ren<strong>de</strong>rs<br />

galerie dukan hour<strong>de</strong>quin - 24 rue Pastourelle - 75003 Paris France<br />

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<strong>Folkert</strong> <strong>de</strong> <strong>Jong</strong><br />

<strong>The</strong> <strong>Immortals</strong> (Black Madonna), 2012<br />

Styrofoam et mousse <strong>de</strong> polyuréthane pigmentée<br />

Courtesy <strong>de</strong> l’artiste et <strong>de</strong> la galerie dukan hour<strong>de</strong>quin, Paris<br />

Photo: Aatjan Ren<strong>de</strong>rs<br />

galerie dukan hour<strong>de</strong>quin - 24 rue Pastourelle - 75003 Paris France<br />

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<strong>Folkert</strong> <strong>de</strong> <strong>Jong</strong><br />

<strong>The</strong> <strong>Immortals</strong> (Trio), 2012<br />

Styrofoam et mousse <strong>de</strong> polyuréthane pigmentée<br />

Courtesy <strong>de</strong> l’artiste et <strong>de</strong> la galerie dukan hour<strong>de</strong>quin, Paris<br />

Photo: Aatjan Ren<strong>de</strong>rs<br />

galerie dukan hour<strong>de</strong>quin - 24 rue Pastourelle - 75003 Paris France<br />

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