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Dossier <strong>pédagogique</strong><br />
<strong>CCSTI</strong> <strong>La</strong> <strong>Rotonde</strong> - Éco<strong>le</strong> nationa<strong>le</strong> supérieure des mines de Saint-Éti<strong>en</strong>ne<br />
158 cours Fauriel 42023 Saint-Éti<strong>en</strong>ne cedex 2 - Fax : 04 77 42 00 00<br />
Guillaume DESBROSSE - 04 77 49 97 04<br />
1
SOMMAIRE<br />
Petite histoire des métaux…………………………………………...p. 3<br />
Voyage au c<strong>en</strong>tre du métal…………………………………………..p. 4<br />
Pour découvrir l’atome et la liaison métallique.<br />
Le chant du métal……………………………………………………….p. 5<br />
Pour découvrir <strong>le</strong> son et la musique à travers <strong>le</strong>s métaux.<br />
<strong>La</strong> chimie des métaux………………………………………………...p. 8<br />
Un peu de chimie à travers la corrosion et <strong>le</strong> principe de l’é<strong>le</strong>ctrolyse.<br />
Les métaux sont des conducteurs………………………………..p. 11<br />
… d’é<strong>le</strong>ctricité et de cha<strong>le</strong>ur.<br />
Les comportem<strong>en</strong>ts mécaniques des métaux………………..p. 13<br />
Ou comm<strong>en</strong>t torturer <strong>le</strong>s métaux.<br />
L’aimantation…………………………………………………………...p. 14<br />
Un point sur <strong>le</strong> magnétisme et la notion de pô<strong>le</strong>s.<br />
<strong>La</strong> mise <strong>en</strong> forme des métaux……………………………………..p. 16<br />
Petite visite <strong>en</strong> usine métallurgique.<br />
Contacts…………………………………………………………………...p. 17<br />
Bibliographie……………………………………………………………..p. 18<br />
Li<strong>en</strong>s Internet…………………………………………………………...p. 19<br />
2
Petite histoire des métaux<br />
<strong>La</strong> première r<strong>en</strong>contre <strong>en</strong>tre l’homme et <strong>le</strong> métal est sans<br />
doute un hasard. C’est probab<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t <strong>en</strong> cherchant des ga<strong>le</strong>ts<br />
pour ses parures, qu’il aura été intrigué par une pierre<br />
différ<strong>en</strong>tes des autres par son aspect ou au toucher. Pépite<br />
d’or ou minerai de cuivre, il aura constaté qu’<strong>en</strong> martelant ces<br />
pierres, il pouvait <strong>en</strong> modifier la forme. C’était la naissance des<br />
premiers bijoux.<br />
Vers 6000 ans avant J-C, l’homme comm<strong>en</strong>ce a martelé <strong>le</strong><br />
cuivre natif pour lui donner la forme désirée comme des per<strong>le</strong>s<br />
où des poinçons pour <strong>le</strong> cuir. Ses techniques de travail du<br />
cuivre se répand<strong>en</strong>t <strong>en</strong> s’améliorant pour dev<strong>en</strong>ir des outils<br />
pour couper par exemp<strong>le</strong> et pour atteindre l’Europe vers 2500<br />
avant J-C. Cette période où l’homme s’intéresse beaucoup à ce<br />
métal s’appel<strong>le</strong> l’âge du cuivre.<br />
Vers 1800 avant J-C, l’homme crée un nouveau métal <strong>en</strong> ajoutant de l’étain au cuivre : <strong>le</strong><br />
bronze. Ainsi, il s’offre la possibilité de produire de nouveaux objets tels que des éping<strong>le</strong>s ou des<br />
brace<strong>le</strong>ts mais aussi de nouvel<strong>le</strong>s armes tel<strong>le</strong>s que des haches, des poignards ou des épées puis<br />
des cuirasses, des casques et des boucliers.<br />
Le premier fer utilisé pour crée des per<strong>le</strong>s ou des outils fut <strong>le</strong> fer natif prov<strong>en</strong>ant de météorites.<br />
P<strong>en</strong>dant <strong>le</strong> Moy<strong>en</strong>-Âge, la métallurgie du Fer évolue peu et c’est après la R<strong>en</strong>aissance que <strong>le</strong>s<br />
découvertes se succèd<strong>en</strong>t rapidem<strong>en</strong>t comme l’inv<strong>en</strong>tion des laminoirs et des marteaux pilons, la<br />
fusion…<br />
Enceinte de fusion<br />
inductive, creuset<br />
froid pouvant<br />
cont<strong>en</strong>ir quelques<br />
kilogrammes<br />
d'alliage.<br />
Objets celtes <strong>en</strong> bronze trouvés <strong>en</strong><br />
France et à l'ouest de l'Al<strong>le</strong>magne<br />
datant de l'âge du bronze (III ème<br />
millénaire).<br />
En Ang<strong>le</strong>terre, à partir du XVIII ème sièc<strong>le</strong>, des maîtres de forges produisir<strong>en</strong>t<br />
de l’acier <strong>en</strong> petite quantité. Celui-ci a subi beaucoup d’amélioration et c’est<br />
aujourd’hui <strong>le</strong> métal <strong>le</strong> plus utilisé.<br />
Au XIX ème sièc<strong>le</strong>, de nouvel<strong>le</strong>s méthodes de fabrication donne des métaux<br />
plus purs. On essaie alors d’ajouter de nouveaux élém<strong>en</strong>ts. On découvrira, par<br />
exemp<strong>le</strong>, que l’ajout de tungstène r<strong>en</strong>d l’acier plus dur, ils seront utilisés pour<br />
la fabrication des outils. L’ajout de chrome et de nickel r<strong>en</strong>dra <strong>le</strong>s aciers<br />
inoxydab<strong>le</strong>s.<br />
A la fin du XIX ème et au début du XX ème sièc<strong>le</strong>, la découverte de l’aciérie<br />
é<strong>le</strong>ctrique et la technique du creuset permet d’élaborer des alliages de plus <strong>en</strong><br />
plus comp<strong>le</strong>xes. Les compositions se précis<strong>en</strong>t, aidées par <strong>le</strong> développem<strong>en</strong>t de<br />
l’analyse chimique, des analyses de propriétés et <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> au microscope<br />
é<strong>le</strong>ctronique, de la spectrométrie...<br />
HÉPHAÏSTOS, dieu du feu<br />
et de la métallurgie<br />
Fils d'Héra, Héphaïstos ( ou Vulcain chez <strong>le</strong>s latins ) est<br />
<strong>le</strong> dieu du feu, des métaux et est <strong>le</strong> forgeron des dieux.<br />
Les volcans lui serv<strong>en</strong>t d’atelier. Il fabrique des bijoux,<br />
des automates, des armes. Ainsi, il forge <strong>le</strong> bouclier<br />
d’Achil<strong>le</strong> et deux servantes d’or qui l’aid<strong>en</strong>t à marcher<br />
ainsi qu’un trône <strong>en</strong> or qui immobilise celui qui s’y assoit.<br />
Il pr<strong>en</strong>d part à la guerre de Troie <strong>en</strong> combattant avec<br />
<strong>le</strong> feu. Il tue Clytios, <strong>le</strong> Géant, avec une barre de fer<br />
rougie. L’une de ses plus bel<strong>le</strong> création fut Pandore, la<br />
première femme.<br />
Héphaïstos<br />
forgeant<br />
l’armure<br />
d’Achil<strong>le</strong><br />
3
Voyage au c<strong>en</strong>tre du métal<br />
L’élém<strong>en</strong>t de base du métal : l’atome<br />
Grains dans un métal<br />
Les métaux sont formés de grains. Si on regarde <strong>en</strong>core de plus près un<br />
grain de métal, on peut apercevoir <strong>le</strong>s atomes qui <strong>le</strong> constitu<strong>en</strong>t.<br />
Un atome est constitué d’un<br />
noyau d<strong>en</strong>se infinim<strong>en</strong>t petit et<br />
un ou plusieurs é<strong>le</strong>ctrons qui<br />
évolu<strong>en</strong>t autour du noyau de<br />
manière aléatoire à des distances<br />
définies.<br />
Entre <strong>le</strong>s deux, il y a du vide.<br />
Un atome a une tail<strong>le</strong> de l'ordre de 10 -10 m, soit un<br />
dixième de millionième de millimètre !<br />
Un atome est donc très petit : par exemp<strong>le</strong>, il y a onze<br />
milliards de milliards d'atomes de fer dans un milligramme<br />
de fer !<br />
<strong>La</strong> liaison métallique<br />
Photos prise<br />
avec l’un des<br />
plus grand<br />
agrandissem<strong>en</strong>t<br />
que l’homme<br />
puisse faire. On<br />
observe <strong>le</strong>s<br />
plans d’atomes.<br />
<strong>La</strong> surface de r<strong>en</strong>contre <strong>en</strong>tre chaque grain d’un métal s’appel<strong>le</strong> <strong>le</strong><br />
joint de grains.<br />
Les joints de grains jou<strong>en</strong>t un rô<strong>le</strong> important dans un grand nombre<br />
de propriétés des métaux et des alliages. Leur structure particulière<br />
<strong>le</strong>ur permet de «piéger» des atomes d'impuretés dont la prés<strong>en</strong>ce<br />
affecte <strong>le</strong>ur résistance mécanique :il la r<strong>en</strong>force, ou, au<br />
contraire, la fragilise.<br />
À chaud, <strong>le</strong>s joints de grains peuv<strong>en</strong>t permettre aux grains de glisser<br />
<strong>le</strong>s uns par rapport aux autres. Lorsque <strong>le</strong>s grains sont très petits,<br />
cette propriété peut <strong>en</strong>traîner la superplasticité, c'est-à-dire la<br />
possibilité de très grandes déformations plastiques, ce qui permet la<br />
mise <strong>en</strong> forme de certains alliages (d'aluminium ou de titane).<br />
<strong>La</strong> cohésion des métaux est assurée par des liaisons chimiques fortes.<br />
Dans un métal, <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctrons périphériques des atomes sont<br />
complètem<strong>en</strong>t délocalisés et se trouv<strong>en</strong>t partagés <strong>en</strong>tre<br />
tous <strong>le</strong>s atomes de la structure. Les structures<br />
métalliques sont caractérisées par une t<strong>en</strong>dance à<br />
la compacité maxima<strong>le</strong>.<br />
Dans <strong>le</strong> cas des métaux purs, constitués d'une seu<strong>le</strong><br />
sorte d'atomes, <strong>le</strong>s structures cristallines <strong>le</strong>s plus compactes<br />
sont obt<strong>en</strong>ues grâce à <strong>le</strong>ur ag<strong>en</strong>cem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> réseaux. Dans <strong>le</strong>s métaux, on<br />
trouve trois des sept types de réseaux cristallins qui exist<strong>en</strong>t dans la nature :<br />
<strong>le</strong> cubique à faces c<strong>en</strong>trées, l'hexagonal et <strong>le</strong> cubique c<strong>en</strong>tré.<br />
4
Le son est une vibration :<br />
l’objet qui émet <strong>le</strong> son se<br />
déforme, puis repr<strong>en</strong>d sa<br />
forme, etc… et transmet<br />
cette vibration à l’air qui<br />
l’<strong>en</strong>toure.<br />
Cette déformation n’est<br />
pas forcém<strong>en</strong>t visib<strong>le</strong> : par<br />
exemp<strong>le</strong>, quand on tape<br />
sur un clou avec un<br />
marteau, on ne voit pas la<br />
déformation du clou.<br />
Fréqu<strong>en</strong>ce = nombre de déformations<br />
<strong>en</strong> une seconde exprimée <strong>en</strong> Hertz<br />
(Hz).<br />
1 Hz = 1 vibration / seconde.<br />
Les sons ne sont audib<strong>le</strong>s que lorsque<br />
la fréqu<strong>en</strong>ce se situe <strong>en</strong>viron <strong>en</strong>tre<br />
20 et 20000 Hz.<br />
Plus la fréqu<strong>en</strong>ce est é<strong>le</strong>vée (vibrations<br />
rapides), plus <strong>le</strong> son est aigu.<br />
Le chant du métal<br />
Maint<strong>en</strong>ir une lamel<strong>le</strong> <strong>en</strong> métal grâce à un étau.<br />
Appuyer sur l’extrémité de la lamel<strong>le</strong> afin de la faire vibrer.<br />
Faire varier la longueur de la partie vibrante de la lamel<strong>le</strong>.<br />
<strong>La</strong> fréqu<strong>en</strong>ce varie <strong>en</strong> fonction de la longueur de la partie<br />
vibrante de la lame. Plus la lame est courte, plus el<strong>le</strong> vibre<br />
rapidem<strong>en</strong>t donc plus la fréqu<strong>en</strong>ce est é<strong>le</strong>vée et <strong>le</strong> son est<br />
aigu et inversem<strong>en</strong>t.<br />
L’oreil<strong>le</strong> externe<br />
(pavillon + conduit auditif)<br />
canalise <strong>le</strong>s vibrations de<br />
l’air. Le tympan <strong>le</strong>s capte<br />
et se déforme sous <strong>le</strong>ur<br />
effets. L’oreil<strong>le</strong> moy<strong>en</strong>ne<br />
t r a n s m e t a l o r s l e s<br />
vibrations du tympan à<br />
l’oreil<strong>le</strong> interne grâce à la<br />
chaîne d’osse<strong>le</strong>ts (marteau,<br />
<strong>en</strong>clume, étrier) qu’el<strong>le</strong><br />
conti<strong>en</strong>t. Cette dernière<br />
comporte des cellu<strong>le</strong>s<br />
ciliées qui sont s<strong>en</strong>sib<strong>le</strong>s<br />
aux vibrations : el<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s amplifi<strong>en</strong>t, <strong>le</strong>s sé<strong>le</strong>ctionn<strong>en</strong>t par<br />
fréqu<strong>en</strong>ce puis el<strong>le</strong>s <strong>en</strong>voi<strong>en</strong>t au cerveau des impulsions<br />
é<strong>le</strong>ctriques qui provoqu<strong>en</strong>t la s<strong>en</strong>sation sonore.<br />
Attacher un objet <strong>en</strong> métal au milieu d’une ficel<strong>le</strong>.<br />
Le cogner contre une tab<strong>le</strong> <strong>en</strong> <strong>le</strong> t<strong>en</strong>ant par la ficel<strong>le</strong> et écouter.<br />
Enrou<strong>le</strong>r chaque bout de la ficel<strong>le</strong> autour d’un index.<br />
Mettre ces doigts dans <strong>le</strong>s oreil<strong>le</strong>s et cogner de nouveau l’objet.<br />
On <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d alors un son beaucoup plus amplifié car <strong>le</strong>s<br />
vibrations du métal se propag<strong>en</strong>t <strong>le</strong> long de la ficel<strong>le</strong> et arriv<strong>en</strong>t<br />
directem<strong>en</strong>t au niveau du tympan. Les oreil<strong>le</strong>s étant bouchées,<br />
on <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d uniquem<strong>en</strong>t <strong>le</strong> son produit par la vibration du métal.<br />
Int<strong>en</strong>sité = f o r c e d u s o n ,<br />
proportionnel<strong>le</strong> à l’amplitude des<br />
vibrations exprimée <strong>en</strong> décibel (dB).<br />
Il s’agit <strong>en</strong> quelque sorte du « volume »<br />
du son.<br />
Niveau 0 dB : bruit <strong>le</strong> plus faib<strong>le</strong> qu’une<br />
oreil<strong>le</strong> peut percevoir.<br />
Niveau 120 dB : bruit provoquant une<br />
s<strong>en</strong>sation douloureuse.<br />
5
Le métal peut vibrer très<br />
faci<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t et donc produire des<br />
sons. Ces sons peuv<strong>en</strong>t être<br />
agréab<strong>le</strong>s, on obti<strong>en</strong>t de la<br />
musique ou provoquer des<br />
s<strong>en</strong>sations auditives gênantes et<br />
désagréab<strong>le</strong>s ou nocives, on<br />
obti<strong>en</strong>t du bruit.<br />
Casque anti-bruit<br />
utilisé pour la<br />
protection individuel<strong>le</strong><br />
des personnes<br />
exposées<br />
Mettre une cloche dans un<br />
carton. Secouer <strong>le</strong> carton<br />
et écouter.<br />
Les dangers du son métallique <strong>en</strong> industrie<br />
L’exposition prolongée à des niveaux de bruit int<strong>en</strong>se peut<br />
conduire à la surdité, dite de perception, qui est<br />
irréversib<strong>le</strong>. <strong>La</strong> chirurgie n’est actuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t d’aucun secours<br />
et l’appareillage par des prothèses é<strong>le</strong>ctronique n’est pas<br />
toujours efficace. En France, plus de 2 millions de personnes<br />
serai<strong>en</strong>t exposées de manière prolongée à des bruits<br />
int<strong>en</strong>ses, dépassant 85 dB (A) sur <strong>le</strong>ur lieu de travail. Un<br />
certain nombre d’<strong>en</strong>tre el<strong>le</strong>s sera atteint de surdité<br />
irréversib<strong>le</strong>.<br />
Les métiers du métal sont, <strong>en</strong> général, <strong>le</strong>s plus touchés<br />
par <strong>le</strong> bruit : la chaudronnerie – la forge – la tô<strong>le</strong>rie…<br />
Les industriels doiv<strong>en</strong>t pr<strong>en</strong>dre des mesures afin de<br />
diminuer considérab<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t <strong>le</strong>s nuisances sonores dues aux<br />
vibrations du métal.<br />
Comm<strong>en</strong>t réduire <strong>le</strong> risque ?<br />
- <strong>La</strong> surveillance médica<strong>le</strong>.<br />
- <strong>La</strong> réduction du bruit des machines <strong>en</strong> <strong>le</strong>s fabriquant avec<br />
de nouveaux matériaux comme <strong>le</strong>s tô<strong>le</strong>s amorties qui<br />
réduis<strong>en</strong>t <strong>le</strong>s vibrations sonores.<br />
- Le choix de la technologie, certaines technologies sont<br />
moins bruyantes que d’autres.<br />
- L’iso<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t phonique des machines bruyantes et<br />
automatiques dans un <strong>en</strong>coffrem<strong>en</strong>t<br />
- Les écrans acoustiques qui absorbe <strong>le</strong>s sons.<br />
- <strong>La</strong> protection individuel<strong>le</strong> pour former un obstac<strong>le</strong> à l’accès<br />
des ondes sonores dans l’appareil auditif. Il existe des<br />
casques anti-bruits ou des bouchons d’oreil<strong>le</strong>s.<br />
Mettre une même cloche<br />
dans un second carton<br />
dont <strong>le</strong>s bords auront été<br />
recouvert de boîtes d’œufs.<br />
Fermer <strong>le</strong> carton, <strong>le</strong><br />
secouer et écouter.<br />
Le son prov<strong>en</strong>ant<br />
du second carton<br />
est beaucoup<br />
moins é<strong>le</strong>vé car<br />
<strong>le</strong>s creux des<br />
boîtes d’œufs<br />
réfléchiss<strong>en</strong>t <strong>le</strong>s<br />
vibrations dans<br />
tous <strong>le</strong>s s<strong>en</strong>s et<br />
f i n i s s e n t p a r<br />
atténuer <strong>le</strong> son.<br />
6
Métallophone<br />
et autres percussions<br />
Un métallophone est un<br />
instrum<strong>en</strong>t de musique composé<br />
de douze lames <strong>en</strong> métal,<br />
maint<strong>en</strong>ues sur un support <strong>en</strong><br />
bois par des clous de façon à ce<br />
qu’el<strong>le</strong>s puiss<strong>en</strong>t vibrer. Ces<br />
Quelques exemp<strong>le</strong>s d’instrum<strong>en</strong>ts métalliques<br />
Cette particularité des métaux à vibrer faci<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, conduit à<br />
<strong>le</strong>s utiliser <strong>en</strong> tant qu’instrum<strong>en</strong>ts de musique. On produit alors<br />
des sons qui vont correspondre à des notes de musique et ne<br />
seront alors plus considérés comme du bruit.<br />
Les notes et <strong>le</strong>s sons produits vont varier <strong>en</strong> fonction de<br />
différ<strong>en</strong>ts paramètres :<br />
- la nature du métal utilisé : tous <strong>le</strong>s métaux ne vibr<strong>en</strong>t<br />
pas de la même façon.<br />
- l’épaisseur du métal : plus <strong>le</strong> métal qui vibre est<br />
épais, plus <strong>le</strong> son est aïgu. En effet, plus <strong>le</strong> métal est épais,<br />
plus il est rigide et quand on <strong>le</strong> fait vibrer, il va avoir t<strong>en</strong>dance<br />
à rev<strong>en</strong>ir à son point d’équilibre très vite donc il va oscil<strong>le</strong>r plus<br />
rapidem<strong>en</strong>t. S’il vibre plus vite, sa fréqu<strong>en</strong>ce est plus é<strong>le</strong>vée et<br />
<strong>le</strong> son est plus aïgu.<br />
- la longueur du métal : plus la partie métallique qui<br />
vibre est courte, plus <strong>le</strong> son est aigu.<br />
lames métalliques sont de différ<strong>en</strong>tes longueurs ce qui permet de jouer plusieurs notes de<br />
musique.<br />
Les élèves devront alors réfléchir au métal à utiliser et sous quel<strong>le</strong> forme, à la longueur des<br />
lames, au support…<br />
Il est aussi possib<strong>le</strong> de <strong>le</strong>ur faire réaliser <strong>le</strong>ur propre instrum<strong>en</strong>t de musique <strong>en</strong> utilisant toute<br />
sorte d’objets du quotidi<strong>en</strong> <strong>en</strong> métal.<br />
- Les bols tibétains : fabriqués par des forgerons nomades avec des alliages comp<strong>le</strong>xes de sept<br />
métaux (or, arg<strong>en</strong>t, nickel, cuivre, étain, fer et plomb).<br />
- Les flûtes thermiques : succession de tubes <strong>en</strong> inox de différ<strong>en</strong>tes longueurs. On fait passer de<br />
l’air chaud dans <strong>le</strong>s tubes. Celui-ci pousse l’air froid et ce déplacem<strong>en</strong>t d’air fait vibrer <strong>le</strong> métal qui<br />
produit alors un son. Le son produit dép<strong>en</strong>dant de la longueur du tube, on peut jouer sur ces<br />
longueur pour produire différ<strong>en</strong>tes notes.<br />
- Les cymba<strong>le</strong>s : alliage de différ<strong>en</strong>ts métaux, el<strong>le</strong> sont principa<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t composées de cuivre et de<br />
bronze. Le son produit dép<strong>en</strong>d de la matière et de la forme de la cymba<strong>le</strong>.<br />
- Les cuivres : dans un instrum<strong>en</strong>t <strong>en</strong> cuivre, <strong>le</strong> métal vibre mais pas de façon uniforme car <strong>le</strong>s<br />
propriétés physiques du métal chang<strong>en</strong>t selon la façon dont il est mis <strong>en</strong> forme. Le martelage du<br />
pavillon <strong>le</strong> r<strong>en</strong>d plus raide t<strong>en</strong>dit que <strong>le</strong> recuit <strong>le</strong> r<strong>en</strong>d plus ducti<strong>le</strong>. Le procédé de fabrication est<br />
donc très important pour la justesse d’un instrum<strong>en</strong>t.<br />
Les <strong>en</strong>fants peuv<strong>en</strong>t se familiariser avec <strong>le</strong>s<br />
différ<strong>en</strong>tes notes de musique <strong>en</strong> <strong>le</strong>ur faisant<br />
produire des sons sur des objets métalliques. Ils<br />
découvriront alors que <strong>le</strong>s sons ne sont pas <strong>le</strong>s<br />
même selon <strong>le</strong> métal, sa forme…<br />
Les <strong>en</strong>fants peuv<strong>en</strong>t éga<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t essayer de<br />
reconnaître certains bruitages et peuv<strong>en</strong>t même<br />
participer à l’élaboration de ceux-ci qui peuv<strong>en</strong>t<br />
correspondre à une histoire.<br />
7
<strong>La</strong> corrosion<br />
Les métaux, donneurs d’é<strong>le</strong>ctrons<br />
Les métaux peuv<strong>en</strong>t faci<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t céder <strong>le</strong>ur<br />
é<strong>le</strong>ctrons <strong>le</strong>s plus éloignée du noyau. Ce sont<br />
donc de bons réducteurs c’est à dire des<br />
donneurs d’é<strong>le</strong>ctrons. Lorsqu’ils ont perdu un<br />
ou plusieurs é<strong>le</strong>ctrons, ils formes des cations<br />
c’est à dire des ions chargés positivem<strong>en</strong>t.<br />
Le phénomène de corrosion est une<br />
dégradation d’un matériau métallique<br />
pouvant al<strong>le</strong>r jusqu’à sa destruction sous<br />
l’action du milieu ambiant. <strong>La</strong> corrosion est<br />
du à des mécanismes physiques (érosion,<br />
frottem<strong>en</strong>t…) ou chimiques (réaction<br />
d’oxydoréduction), la plus commune.<br />
Si un objet <strong>en</strong> métal est mis <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce<br />
d’eau et d’oxygène, il se produit alors une<br />
réaction d’oxydoréduction c’est à dire une<br />
oxydation et une réduction :<br />
L’oxydation :<br />
Le métal qui intervi<strong>en</strong>t dans la réaction<br />
donne des é<strong>le</strong>ctrons et devi<strong>en</strong>t un ion positif<br />
(cation).<br />
métal (M) —> cation + des é<strong>le</strong>ctrons<br />
Le métal étant <strong>le</strong> lieu où la réaction<br />
d’oxydation se produit, on dit qu’il est<br />
l’anode.<br />
<strong>La</strong> réduction :<br />
L’eau et l’oxygène réagiss<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre-eux<br />
grâce aux é<strong>le</strong>ctrons fournis par la réaction<br />
d’oxydation et il y a alors formation d’un<br />
oxyde négatif.<br />
H2O + O2 + é<strong>le</strong>ctrons —> ions hydroxyde<br />
Le mélange eau oxygène étant <strong>le</strong> lieu de<br />
la réaction de réduction, il s’agit de la<br />
cathode.<br />
L’ion métallique positif peut alors se<br />
combiner avec <strong>le</strong>s ions hydroxyde (négatif)<br />
pour former alors un oxyde métallique<br />
neutre c’est à dire du métal à l’état oxydé<br />
(attaqué par la corrosion).<br />
Ces deux réactions sont simultanées et<br />
aucune ne peut se produire sans que l’autre<br />
se produise aussi.<br />
<strong>La</strong> chimie des métaux<br />
Quelques exemp<strong>le</strong>s de corrosion<br />
L’oxydation du fer produit de l’oxyde de fer<br />
appelé rouil<strong>le</strong> (matériau poreux, perméab<strong>le</strong> à l’air).<br />
Cette propriété a pour conséqu<strong>en</strong>ce la possibilité<br />
d’une oxydation <strong>le</strong>nte mais tota<strong>le</strong> du fer.<br />
L’aluminium se ternit et <strong>le</strong> zinc se recouvre<br />
d’une pellicu<strong>le</strong> blanchâtre.<br />
Ils s’oxyd<strong>en</strong>t très faci<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t au contact du<br />
dioxygène mais la couche d’oxyde métallique<br />
formée est imperméab<strong>le</strong> au dioxygène et bloque<br />
alors <strong>le</strong> processus de corrosion.<br />
Le cuivre devi<strong>en</strong>t vert lorsqu’il est attaqué par<br />
la corrosion mais il y est très résistant. Il y a<br />
formation à la surface du métal de composés à la<br />
fois insolub<strong>le</strong>s, imperméab<strong>le</strong>s et très adhér<strong>en</strong>ts qui<br />
<strong>le</strong> protèg<strong>en</strong>t contre toute oxydation ultérieure,<br />
quel<strong>le</strong> que soit l'agressivité du milieu ambiant.<br />
Comm<strong>en</strong>t protéger <strong>le</strong>s métaux de la<br />
corrosion ?<br />
– choisir <strong>le</strong> matériau métallique <strong>le</strong> plus adapté et<br />
résistant dans <strong>le</strong> milieu considéré.<br />
– appliquer un revêtem<strong>en</strong>t protecteur (métallique<br />
ou organique: peinture, matière plastique) ou<br />
modifier la surface du matériau (phosphatation,<br />
chromage , oxydation).<br />
– agir sur <strong>le</strong> milieu par l'utilisation d'inhibiteurs de<br />
corrosion (organiques ou minéraux).<br />
– utiliser des méthodes é<strong>le</strong>ctriques consistant à imposer<br />
un petit courant (anodique ou cathodique,<br />
selon <strong>le</strong> cas) au système, ce qui empêche ou atténue<br />
considérab<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t la vitesse de corrosion du<br />
métal.<br />
8
Maternel<strong>le</strong><br />
Primaire<br />
En faisant bouillir l’eau, on<br />
élimine toute trace d’oxygène dans<br />
cel<strong>le</strong>-ci et on place sur l’eau de<br />
l’hui<strong>le</strong> pour empêche l’oxygène de<br />
passer dans l’eau du verre. <strong>La</strong><br />
réaction de réduction ne peut alors<br />
pas se produire et <strong>le</strong> métal ne se<br />
corrode pas.<br />
Il <strong>en</strong> est de même lorsqu’on<br />
supprime <strong>le</strong> facteur « eau ». En<br />
effet, si l’humidité ambiante<br />
desc<strong>en</strong>d <strong>en</strong> dessous de 50 à 60 %,<br />
il se produit un blocage de la<br />
corrosion, ou au moins un<br />
ra<strong>le</strong>ntissem<strong>en</strong>t de cel<strong>le</strong>-ci.<br />
Collège<br />
Les <strong>en</strong>fants dessin<strong>en</strong>t sur un<br />
couverc<strong>le</strong> <strong>en</strong> fer <strong>le</strong> dessin de <strong>le</strong>ur<br />
choix avec un morceau de<br />
beurre. Ils vers<strong>en</strong>t <strong>en</strong>suite du jus<br />
de citron dans <strong>le</strong> couverc<strong>le</strong>.<br />
Après une journée, ils vid<strong>en</strong>t <strong>le</strong><br />
jus et nettoi<strong>en</strong>t <strong>le</strong> beurre. Là où il<br />
n’y a pas de beurre, <strong>le</strong> métal a<br />
noirci (<strong>le</strong> jus de citron a attaqué<br />
<strong>le</strong> métal par son acidité). Là où il<br />
y avait <strong>le</strong> beurre (dessin), <strong>le</strong><br />
métal est intact car il a été<br />
protégé par celui-ci.<br />
Le fer peut se corroder sans qu’il y ait formation de rouil<strong>le</strong>. <strong>La</strong> réaction se produisant est une<br />
réaction d’oxydoréduction faisant interv<strong>en</strong>ir un acide.<br />
Le dégagem<strong>en</strong>t de gaz et sa nature ainsi que la dissolution du morceau de fer s’explique par <strong>le</strong>s<br />
équations suivantes :<br />
L’oxydation : Fe —> Fe 2+ + 2e -<br />
<strong>La</strong> réduction : 2H + + 2e - —> H2<br />
9
L’é<strong>le</strong>ctrolyse<br />
C’est une réaction d’oxydoréduction non naturel<strong>le</strong> qui<br />
ne peut se produire que grâce à l’énergie fournit par un<br />
générateur.<br />
- L’é<strong>le</strong>ctrolyte est la solution qui doit subir l’é<strong>le</strong>ctrolyse,<br />
el<strong>le</strong> conti<strong>en</strong>t <strong>le</strong>s ions métalliques.<br />
- L’é<strong>le</strong>ctrolyseur est <strong>le</strong> récipi<strong>en</strong>t où il va avoir lieu<br />
l’é<strong>le</strong>ctrolyse.<br />
- Les deux é<strong>le</strong>ctrodes : l’anode et la cathode (<strong>en</strong><br />
pr<strong>en</strong>ant des é<strong>le</strong>ctrodes <strong>en</strong> graphites, el<strong>le</strong>s<br />
n’intervi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t pas dans la réaction).<br />
• l’anode est branchée sur <strong>le</strong> + du générateur de courant<br />
• la cathode est branchée sur - du générateur<br />
À la cathode, il se produit une réaction de réduction : des é<strong>le</strong>ctrons arriv<strong>en</strong>t du circuit extérieur et<br />
sont captés par <strong>le</strong>s ions métalliques (cations). Ceux-ci sont donc réduits et on obti<strong>en</strong>t un dépôt de<br />
métal sur cette é<strong>le</strong>ctrode. <strong>La</strong> réaction se produisant est donc l’inverse de cel<strong>le</strong> de la corrosion :<br />
ions métalliques + é<strong>le</strong>ctrons —> métal<br />
À l’anode, il se produit une réaction d’oxydation : des é<strong>le</strong>ctrons s’<strong>en</strong> vont du circuit extérieur. L’eau<br />
subit une oxydation.<br />
eau —> dioxygène + ions positifs + 2 é<strong>le</strong>ctrons<br />
Si l’anode est <strong>en</strong> métal, el<strong>le</strong> subit el<strong>le</strong>-même une réduction : métal —> cation + é<strong>le</strong>ctrons .<br />
Collège<br />
À l’anode : l’eau a produit du<br />
dioxygène, des ions H + et cède des<br />
é<strong>le</strong>ctrons.<br />
À la cathode : <strong>le</strong>s ions métalliques<br />
cuivre ont pris des é<strong>le</strong>ctrons pour dev<strong>en</strong>ir<br />
du métal cuivre.<br />
L’é<strong>le</strong>ctrolyse dans la métallurgie<br />
- pour purifier <strong>le</strong>s métaux : <strong>le</strong> métal à purifier est<br />
l’anode. Celui-ci subit une réaction d’oxydation et<br />
produit alors des ions métalliques qui <strong>en</strong>tr<strong>en</strong>t <strong>en</strong><br />
solution dans l’é<strong>le</strong>ctrolyte. Ces ions métalliques sont<br />
<strong>en</strong>suite réduits par réduction et on obti<strong>en</strong>t un dépôt<br />
de ce métal sur la cathode. Le métal qui se dépose<br />
est généra<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t beaucoup plus pur que celui qui<br />
passe <strong>en</strong> solution.<br />
- pour protéger et décorer des objets : l’objet est la<br />
cathode. Cette technique consiste à déposer un<br />
métal sur l’objet : anodisation de l’aluminium,<br />
chromatage, galvanisation, nickelage, plaquage à<br />
l’arg<strong>en</strong>t.<br />
- pour restaurer des objets anci<strong>en</strong>s : l’objet est la<br />
cathode.<br />
- Pour récupérer des objets précieux ou des métaux<br />
lourds.<br />
10
Les propriétés conductrices des métaux<br />
<strong>La</strong> conductivité é<strong>le</strong>ctrique<br />
Les métaux sont tous de très bons conducteurs<br />
car <strong>le</strong>urs é<strong>le</strong>ctrons libres » peuv<strong>en</strong>t se déplacer<br />
faci<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t. Lorsqu’il ne sont soumis à aucun<br />
courant é<strong>le</strong>ctrique, <strong>le</strong> déplacem<strong>en</strong>t des é<strong>le</strong>ctrons<br />
se fait de manière tout à fait aléatoire et<br />
désordonné. Par contre, si l’on fait passer un<br />
courant é<strong>le</strong>ctrique, <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctrons libres se<br />
déplac<strong>en</strong>t de la borne - à la borne +.<br />
Un métal sans influ<strong>en</strong>ce<br />
é<strong>le</strong>ctrique extérieure<br />
Collège<br />
Un métal avec influ<strong>en</strong>ce<br />
é<strong>le</strong>ctrique extérieure<br />
<strong>La</strong> conductivité é<strong>le</strong>ctrique indique la<br />
facilité avec laquel<strong>le</strong> des charges<br />
é<strong>le</strong>ctriques peuv<strong>en</strong>t se déplacer dans<br />
un conducteur. El<strong>le</strong> est variab<strong>le</strong> d'un<br />
corps à l'autre. Du point de vue<br />
é<strong>le</strong>ctrique, on distingue deux grandes<br />
classes de corps : <strong>le</strong>s conducteurs qui<br />
laisse passer <strong>le</strong> courant et <strong>le</strong>s isolants<br />
qui n’ont pas cette propriété.<br />
<strong>La</strong> très bonne conductivité des métaux<br />
explique qu’ils soi<strong>en</strong>t utilisés pour la<br />
fabrication des fils é<strong>le</strong>ctriques. Pour<br />
l’alim<strong>en</strong>tation de la vil<strong>le</strong>, <strong>le</strong> métal utilisé est<br />
l’aluminium bi<strong>en</strong> qu’il soit moins bon<br />
conducteur que <strong>le</strong> cuivre. Ces fils métalliques<br />
qui transport<strong>en</strong>t l’é<strong>le</strong>ctricité sont recouverts<br />
de plastique qui est une matière isolante afin<br />
d’éviter <strong>le</strong>s chocs é<strong>le</strong>ctriques. Le cuivre, lui,<br />
est utilisé dans <strong>le</strong>s appareils é<strong>le</strong>ctriques au<br />
niveau des circuits imprimés car il coûte<br />
beaucoup plus cher.<br />
Maternel<strong>le</strong><br />
Primaire<br />
L’instituteur ou l’élève (selon <strong>le</strong> niveau) peut<br />
fabriquer un testeur à matériaux <strong>en</strong> réalisant un<br />
circuit é<strong>le</strong>ctrique simp<strong>le</strong> (pi<strong>le</strong> et ampou<strong>le</strong>). Les<br />
<strong>en</strong>fants test<strong>en</strong>t <strong>le</strong>ur matériaux et <strong>le</strong>s class<strong>en</strong>t <strong>en</strong><br />
fonction de <strong>le</strong>ur conductivité : si la lampe<br />
s’allume, <strong>le</strong> matériaux laisse passer l’é<strong>le</strong>ctricité ;<br />
si el<strong>le</strong> ne s’allume pas, <strong>le</strong> matériau est isolant.<br />
Ils peuv<strong>en</strong>t par la suite fabriquer un circuit<br />
é<strong>le</strong>ctrique sans utiliser de fils é<strong>le</strong>ctriques. Le but<br />
est de faire fonctionner une ampou<strong>le</strong> grâce à une<br />
pi<strong>le</strong>, sans faire toucher directem<strong>en</strong>t l’ampou<strong>le</strong> sur<br />
la pi<strong>le</strong>. Pour cela, on relie l’ampou<strong>le</strong> à la pi<strong>le</strong> grâce<br />
à des objets conducteurs.<br />
Les matériaux se comport<strong>en</strong>t de différ<strong>en</strong>tes manières au passage du courant é<strong>le</strong>ctrique. Grâce à<br />
cette expéri<strong>en</strong>ce, <strong>le</strong>s élèves pourront classer des matériaux suivant <strong>le</strong>ur résistance é<strong>le</strong>ctrique.<br />
Ils effectu<strong>en</strong>t un montage série avec une pi<strong>le</strong>, une ampou<strong>le</strong>. Le circuit est fermé grâce à<br />
l’échantillon à tester (fer, acier, inox, laiton, cuivre, bois, plastique…). Si la lampe est allumée, <strong>le</strong><br />
matériau est conducteur sinon il est isolant.<br />
Cette première classification effectuée, on peut classer <strong>le</strong>s métaux (<strong>le</strong>s seuls conducteurs) par<br />
conductivité croissante. Pour cela, il faut utiliser des lames de mêmes dim<strong>en</strong>sions. Deux méthodes<br />
sont possib<strong>le</strong>s : soit on branche un ampèremètre <strong>en</strong> série sur <strong>le</strong> circuit simp<strong>le</strong> et dans ce cas, <strong>le</strong><br />
métal <strong>le</strong> plus conducteur est celui pour <strong>le</strong>quel l’int<strong>en</strong>sité mesurée est maxima<strong>le</strong>. Soit on branche un<br />
ohmmètre aux bornes de la lame (<strong>en</strong> parallè<strong>le</strong>) et dans ce cas, <strong>le</strong> métal <strong>le</strong> plus conducteur est<br />
celui qui a la plus faib<strong>le</strong> résistance.<br />
11
<strong>La</strong> conductivité thermique<br />
Les métaux sont connus pour <strong>le</strong>ur conductivité thermique<br />
très importante. Cel<strong>le</strong>-ci provi<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core une fois de la<br />
possibilité pour <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctrons de circu<strong>le</strong>r librem<strong>en</strong>t dans <strong>le</strong><br />
métal. En effet, si <strong>le</strong> métal est chauffé <strong>en</strong> un point, la<br />
délocalisation des é<strong>le</strong>ctrons permet un transfert de l'énergie<br />
thermique par <strong>le</strong>ur agitation. D'où une propagation de la<br />
cha<strong>le</strong>ur dans tout <strong>le</strong> métal provoquant ainsi une élévation de<br />
la température du solide dans sa totalité.<br />
Si on arrête de chauffer l’extrémité de l’objet métallique,<br />
sa température diminuera progressivem<strong>en</strong>t jusqu’à atteindre<br />
la température de l’air ambiant.<br />
Maternel<strong>le</strong><br />
Les bouchons de liège<br />
permett<strong>en</strong>t de t<strong>en</strong>ir<br />
<strong>le</strong>s fourchettes <strong>en</strong><br />
métal sans <strong>le</strong>s<br />
toucher directem<strong>en</strong>t.<br />
Les <strong>en</strong>fants touch<strong>en</strong>t<br />
rapidem<strong>en</strong>t <strong>le</strong>s<br />
fourchettes pour<br />
observer qu’el<strong>le</strong>s sont<br />
à t e m p é r a t u r e<br />
Des punaises sont collées à la cire à des distances<br />
éga<strong>le</strong>s sur des tiges de fer et de cuivre de même<br />
diamètre. L'extrémité de chacune des deux tiges<br />
est <strong>en</strong>suite placée dans la flamme d'une bougie.<br />
On observe que <strong>le</strong>s punaises sur <strong>le</strong> cuivre tomb<strong>en</strong>t<br />
plus rapidem<strong>en</strong>t que sur <strong>le</strong> fer : <strong>le</strong> cuivre est<br />
meil<strong>le</strong>ur conducteur que <strong>le</strong> fer.<br />
Question exist<strong>en</strong>tiel<strong>le</strong><br />
pourquoi <strong>le</strong>s cassero<strong>le</strong>s<br />
sont-el<strong>le</strong>s <strong>en</strong> métal avec un<br />
manche <strong>en</strong> plastique ?<br />
Le métal d’une cassero<strong>le</strong><br />
absorbe efficacem<strong>en</strong>t la cha<strong>le</strong>ur<br />
des flammes et la restitue<br />
aussitôt aux alim<strong>en</strong>ts. Le<br />
plastique est un isolant<br />
thermique qui nous protège de<br />
cette cha<strong>le</strong>ur.<br />
ambiante puis ils mett<strong>en</strong>t une fourchette dans chaque bol. Après quelques minutes, ils touch<strong>en</strong>t de<br />
nouveau <strong>le</strong>s fourchettes. Ils s’apercevront qu’el<strong>le</strong>s sont dev<strong>en</strong>ues soit plus froides, soit plus chaudes,<br />
même aux <strong>en</strong>droits qui ne trempai<strong>en</strong>t pas dans <strong>le</strong>s bols.<br />
Primaire<br />
Collège<br />
Primaire<br />
Collège<br />
Les métaux se dilat<strong>en</strong>t<br />
D'une manière généra<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s métaux<br />
subiss<strong>en</strong>t un allongem<strong>en</strong>t sous l'effet de la<br />
cha<strong>le</strong>ur ; c'est la dilatation. À l'opposé, ils<br />
subiss<strong>en</strong>t un raccourcissem<strong>en</strong>t sous l'effet du<br />
froid ; il s'agit de la contraction. Les métaux<br />
ne réagiss<strong>en</strong>t pas tous de la même façon<br />
sous une même température, car ils ont des<br />
coeffici<strong>en</strong>ts thermiques différ<strong>en</strong>ts. Par exemp<strong>le</strong>,<br />
l'aluminium peut se dilater <strong>en</strong>viron deux<br />
fois plus que l'acier sous une même variation<br />
Pour cette expéri<strong>en</strong>ce, il faut mettre au point un dispositif simp<strong>le</strong>. Sur un quart de disque <strong>en</strong><br />
bois, on note une graduation sur <strong>le</strong> bord du cerc<strong>le</strong>. Puis on fixe un clou tordu à l’équerre de façon à<br />
ce que la pointe du clou serv<strong>en</strong>t de flèche pour indiquer la graduation et quel<strong>le</strong> soit à 0 au départ<br />
de l’expéri<strong>en</strong>ce. On fixe la tige métallique de façon à ce que son extrémité vi<strong>en</strong>ne juste au contact<br />
du clou. On allume <strong>en</strong>suite la source de cha<strong>le</strong>ur sous la tige métallique. Au bout de quelques<br />
secondes, la tige s’allonge et fait pivoter <strong>le</strong> clou sur l’écran. En testant plusieurs métaux, on<br />
s’aperçoit qu’ils ne se dilat<strong>en</strong>t pas de la même façon : ceux qui font monter l’aiguil<strong>le</strong> <strong>le</strong> plus haut<br />
sont ceux qui se dilat<strong>en</strong>t <strong>le</strong> plus.<br />
12
Les comportem<strong>en</strong>ts mécaniques des métaux<br />
Les propriétés de résistance<br />
- <strong>La</strong> dureté : résistance d’un métal ou d’un<br />
alliage à la pénétration d’un corps dur. Pour<br />
réaliser ce test, on appuie sur la surface polie<br />
du métal un objet sur <strong>le</strong>quel est exercée une<br />
pression connue. Ce procédé laisse une empreinte<br />
sur <strong>le</strong> métal dont <strong>le</strong>s dim<strong>en</strong>sions sont<br />
significatives de la dureté.<br />
- <strong>La</strong> ténacité et la résili<strong>en</strong>ce :capacité<br />
d’un matériau à résister à la rupture sous<br />
l’effet d’un choc. Pour déterminer la ténacité<br />
d’un métal, on effectue un essai de traction. Il<br />
permet de mesurer simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t un grand<br />
nombre de caractéristiques mécaniques et de<br />
<strong>le</strong>s relier au comportem<strong>en</strong>t du métal. Il est<br />
effectué sur un barreau métallique<br />
(éprouvette). Une extrémité est maint<strong>en</strong>ue<br />
fixe et un effort de traction est exercé suivant<br />
l’axe de l’éprouvette jusqu’à la rupture.<br />
Pour déterminer la résili<strong>en</strong>ce du métal, on<br />
effectue des essais de choc <strong>en</strong> laissant tomber<br />
une charge sur une éprouvette comportant<br />
une <strong>en</strong>tail<strong>le</strong> transversa<strong>le</strong>.<br />
Les propriétés de mise <strong>en</strong> forme<br />
Élasticité et plasticité<br />
On utilise des lames de différ<strong>en</strong>ts métaux (de même<br />
tail<strong>le</strong>). Sur chaque lame, on perce un trou à 5 mm d’une des<br />
extrémités puis on fait un repère au feutre à 2 cm à l’autre<br />
extrémité pour que <strong>le</strong>s lames soi<strong>en</strong>t toutes fixées de la même<br />
manière sur l’étau.<br />
Une fois la lame positionnée à l’horizonta<strong>le</strong> <strong>en</strong>tre <strong>le</strong>s deux<br />
mâchoires de l’étau, on instal<strong>le</strong> grâce à un fil de fer, une<br />
masse marquée. <strong>La</strong> lame se déforme alors. On réalise<br />
l’expéri<strong>en</strong>ce <strong>en</strong> appliquant différ<strong>en</strong>tes masses <strong>en</strong><br />
comm<strong>en</strong>çant par une masse faib<strong>le</strong> et <strong>en</strong> augm<strong>en</strong>tant au fur et<br />
à mesure.<br />
Si la lame revi<strong>en</strong>t à sa position initia<strong>le</strong>, el<strong>le</strong> est alors restée<br />
dans son domaine élastique.<br />
Si el<strong>le</strong> est déformée et qu’el<strong>le</strong> ne revi<strong>en</strong>t pas dans sa<br />
position initia<strong>le</strong>, el<strong>le</strong> est dans son domaine plastique.<br />
Pour chaque échantillon , on<br />
doit trouver une masse pour<br />
laquel<strong>le</strong> on atteint <strong>le</strong> domaine<br />
plastique.<br />
On peut éga<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t mesurer<br />
la distance de courbure selon la<br />
charge appliquée.<br />
L’essai de dureté a pour principe qu’un<br />
échantillon qui <strong>en</strong> raye un autre et qui n’est<br />
pas rayé lui-même est <strong>le</strong> plus dur des deux. Il<br />
faut donc essayer de ranger par ordre de<br />
dureté différ<strong>en</strong>ts métaux. Pour cela, on essaie<br />
de faire une rayure à la surface d’un métal<br />
(M1) à l’aide d’un autre métal (M2). Si la<br />
rayure est plus que superficiel<strong>le</strong> sur M1, alors<br />
M2 est plus dure que M1 et M1 ne pourra pas<br />
rayer M2.<br />
Les essais pourront être fait avec de l’acier,<br />
inox, cuivre, laiton, aluminium…<br />
Les échantillons sont donc testés deux par<br />
deux. Pour <strong>le</strong>s deux premiers échantillons, on<br />
peut par exemp<strong>le</strong> placer <strong>le</strong> plus dur à gauche<br />
et l’autre à droite. Puis on teste <strong>le</strong>s autres<br />
échantillons <strong>en</strong> <strong>le</strong>s plaçant à chaque fois à <strong>le</strong>ur<br />
place par rapport aux autres métaux déjà<br />
placés.<br />
- <strong>La</strong> malléabilité : facilité<br />
avec laquel<strong>le</strong> un matériau se<br />
laisse façonner, ét<strong>en</strong>dre et<br />
aplatir <strong>en</strong> feuil<strong>le</strong> mince sous un<br />
effort de compression (forgeage,<br />
martè<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, laminage).<br />
L’aluminium est très malléab<strong>le</strong><br />
ainsi que l’or, <strong>le</strong> fer blanc et <strong>le</strong><br />
plomb contrairem<strong>en</strong>t à l’acier. <strong>La</strong><br />
malléabilité accroît généra<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t<br />
avec la température.<br />
- <strong>La</strong> ductilité ou plasticité :<br />
un métal ducti<strong>le</strong> est un métal qui<br />
peut subir une déformation sans<br />
se rompre, mais qui ne revi<strong>en</strong>t<br />
pas à sa forme de départ.<br />
- <strong>La</strong> fragilité : un métal<br />
fragi<strong>le</strong> est un métal qui se rompt<br />
au lieu de se déformer.<br />
- L’élasticité : il s’agit de la<br />
propriété qu’ont <strong>le</strong>s matériaux de<br />
se déformer sous l’action de<br />
forces extérieures et de rev<strong>en</strong>ir à<br />
<strong>le</strong>ur forme de départ dès que<br />
cesse cette action.<br />
13
Le champ magnétique<br />
C’est une région de l’espace où se<br />
crée une force magnétique. Il comporte<br />
des lignes de champ qui traduis<strong>en</strong>t<br />
l’importance de la force magnétique<br />
aux différ<strong>en</strong>ts points du champ.<br />
Le champ magnétique terrestre est<br />
produit par des courants é<strong>le</strong>ctriques.<br />
Une théorie sur la production de ces<br />
courants veut que profondém<strong>en</strong>t au<br />
cœur de la terre, <strong>le</strong> magma <strong>en</strong> fusion<br />
monte, se refroidit et replonge. Ensuite<br />
tout <strong>le</strong> phénomène se répète. On p<strong>en</strong>se<br />
qu'à l'intérieur de ces masses de<br />
magma montantes et tombantes la<br />
rotation de la terre crée une géométrie<br />
organisée de courants é<strong>le</strong>ctriques<br />
circulaires, appelés tourbillons.<br />
L'intérieur de la planète, <strong>en</strong> fait, agirait<br />
comme une dynamo géante.<br />
Le magnétisme au microscope<br />
Les métaux comme <strong>le</strong> fer et l'acier, sont<br />
faits d'atomes qui se comport<strong>en</strong>t comme des<br />
aimants microscopiques, avec deux pô<strong>le</strong>s. On<br />
<strong>le</strong>s appel<strong>le</strong> des domaines. En temps normal,<br />
<strong>le</strong>s domaines d'une tige de fer, par exemp<strong>le</strong>,<br />
sont ori<strong>en</strong>tés dans toutes <strong>le</strong>s directions.<br />
Mais si on approche un aimant, <strong>le</strong>s<br />
domaines de la tige s'ori<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t tous dans la<br />
même direction. Et la pièce est aimantée c’est<br />
à dire qu’el<strong>le</strong> acquiert un côté Nord et un côté<br />
Sud.<br />
Dans <strong>le</strong> cas du fer, <strong>le</strong>s domaines se<br />
mélang<strong>en</strong>t à nouveau dès qu'on éloigne<br />
l'aimant, pas dans <strong>le</strong> cas de l'acier. Celui-ci<br />
demeure aimanté ; il devi<strong>en</strong>t un aimant<br />
perman<strong>en</strong>t.<br />
L’aimantation<br />
Les différ<strong>en</strong>ts types d’aimants<br />
- Les aimants naturels : roches de magnétite<br />
qu’on trouve dans <strong>le</strong>s couches rocheuses où il existe<br />
des gisem<strong>en</strong>ts de fer. Son magnétisme est du à sa<br />
structure moléculaire.<br />
Les aimants peuv<strong>en</strong>t être fabriqués <strong>en</strong> plaçant un<br />
matériau magnétique, comme <strong>le</strong> fer ou l'acier, dans un<br />
champ magnétique puissant :<br />
- Les aimants temporaires : <strong>le</strong>s matériaux sont<br />
magnétisés très faci<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t, même dans un champ<br />
magnétique faib<strong>le</strong> mais dès qu'on <strong>en</strong>lève <strong>le</strong> champ, <strong>le</strong><br />
magnétisme disparaît. On se sert notamm<strong>en</strong>t pour la<br />
fabrication des téléphones et des moteurs é<strong>le</strong>ctriques.<br />
- Les aimants perman<strong>en</strong>ts : d'autres sortes<br />
d'alliages font d'excel<strong>le</strong>nts aimants perman<strong>en</strong>ts. Ce<br />
sont des aimants qui ont été soumis à un champ<br />
magnétique et qui garde <strong>le</strong>ur magnétisme même<br />
lorsqu’on <strong>en</strong>lève <strong>le</strong> champ.<br />
- <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctroaimants : utilisés quand a besoin<br />
d'aimants réel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t puissants. Pour <strong>le</strong>s fabriquer, on<br />
plaçe un noyau métallique (alliage de fer) à l'intérieur<br />
d'une bobine de fil porteuse d'un courant é<strong>le</strong>ctrique. En<br />
passant dans la bobine, l'é<strong>le</strong>ctricité produit un champ<br />
magnétique dont la puissance dép<strong>en</strong>d de l'int<strong>en</strong>sité du<br />
courant é<strong>le</strong>ctrique et du nombre d'<strong>en</strong>rou<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t de fil,<br />
et la polarité dép<strong>en</strong>d de la direction du flux. Au passage<br />
du courant, <strong>le</strong> noyau se comporte comme un aimant,<br />
mais <strong>en</strong> coupant <strong>le</strong> courant, <strong>le</strong>s propriétés magnétiques<br />
disparaiss<strong>en</strong>t.<br />
- Les supraconducteurs : <strong>le</strong>s plus puissants, ils<br />
n'ont pas besoin de noyau métallique, mais sont<br />
fabriqués à partir de bobines de fil <strong>en</strong> alliages<br />
métalliques spéciaux qui devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t des<br />
supraconducteurs une fois refroidis à des températures<br />
très basses.<br />
14
Notion de pô<strong>le</strong>s<br />
Les propriétés magnétiques des aimants sont<br />
conc<strong>en</strong>trées <strong>en</strong> des points précis : extrémités des<br />
barreaux ou points régulièrem<strong>en</strong>t espacés à la<br />
périphérie des aimants ronds.<br />
Au niveau atomique, tous <strong>le</strong>s domaines étant<br />
ori<strong>en</strong>tés parallè<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t selon <strong>le</strong> champ<br />
magnétique terrestre, un côté étant attiré par <strong>le</strong><br />
Nord magnétique (au pô<strong>le</strong> nord de l'aimant),<br />
l’autre côté représ<strong>en</strong>te donc <strong>le</strong> pô<strong>le</strong> sud de<br />
l’aimant.<br />
Lorsqu'on sectionne un aimant <strong>en</strong> plusieurs<br />
morceaux, chaque morceau est à nouveau<br />
pourvu d'un coup<strong>le</strong> Nord - Sud de pô<strong>le</strong>s.<br />
Lorsque l'on approche deux aimants l'un de<br />
l'autre, il peut se produire deux réactions : soit<br />
<strong>le</strong>s aimants s'attir<strong>en</strong>t, soit ils se repouss<strong>en</strong>t. Si on<br />
approche deux pô<strong>le</strong>s id<strong>en</strong>tiques, <strong>le</strong>s aimants se<br />
repouss<strong>en</strong>t alors que deux pô<strong>le</strong>s opposés<br />
s’attir<strong>en</strong>t.<br />
Primaire<br />
Il s’agit de faire une course ou un parcours avec<br />
des petites voitures. Les <strong>en</strong>fants construise de<br />
petite voiture avec des boîtes d’allumettes par<br />
exemp<strong>le</strong> et ils mett<strong>en</strong>t à l’intérieur un aimant. Ils<br />
ont <strong>en</strong>suite chacun un aimant <strong>en</strong> main et il<br />
doiv<strong>en</strong>t faire avancer <strong>le</strong>ur voiture non pas <strong>en</strong> la<br />
touchant mais <strong>en</strong> utilisant <strong>le</strong>s propriétés des<br />
aimants. Il est judicieux d’utiliser des aimants<br />
dont <strong>le</strong>s pô<strong>le</strong>s sont marqués pour que <strong>le</strong>s<br />
<strong>en</strong>fants se r<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> compte que <strong>le</strong>s aimants<br />
s’attir<strong>en</strong>t quand on prés<strong>en</strong>te deux pô<strong>le</strong> opposés et<br />
qu’il se repouss<strong>en</strong>t quand on prés<strong>en</strong>te deux<br />
mêmes pô<strong>le</strong>s.<br />
Maternel<strong>le</strong><br />
Primaire<br />
Mettre différ<strong>en</strong>ts matériaux (bois, plastique,<br />
fer, acier, aluminium…) dans une boîte. Les<br />
<strong>en</strong>fants ont chacun une canne à pêche avec<br />
<strong>en</strong> guise d’hameçon un aimant et il doiv<strong>en</strong>t<br />
essayer d’attraper <strong>le</strong>s différ<strong>en</strong>ts objets. Il<br />
se r<strong>en</strong>dront vite<br />
compte que seuls<br />
l e s o b j e t s<br />
cont<strong>en</strong>ant du fer<br />
peuv<strong>en</strong>t être<br />
attrapés.<br />
Collège<br />
Pour fabriquer un é<strong>le</strong>ctroaimant, il faut<br />
<strong>en</strong>rou<strong>le</strong>r un fil é<strong>le</strong>ctrique ou fil de cuivre<br />
autour d’un barreau <strong>en</strong> acier ou <strong>en</strong> fer doux.<br />
On relie <strong>en</strong>suite <strong>le</strong> fil au borne d’une pi<strong>le</strong> de<br />
9 V. Les élèves peuv<strong>en</strong>t alors remarquer<br />
que <strong>le</strong> barreau se comporte comme un<br />
aimant <strong>en</strong> attirant <strong>le</strong>s objets cont<strong>en</strong>ant du<br />
fer.<br />
15
<strong>La</strong> fonderie<br />
Mise <strong>en</strong> forme des métaux<br />
On cou<strong>le</strong> un métal ou un alliage <strong>en</strong> fusion<br />
dans un mou<strong>le</strong>, pour obt<strong>en</strong>ir après solidification<br />
une pièce dont <strong>le</strong>s formes reproduis<strong>en</strong>t cel<strong>le</strong>s<br />
du mou<strong>le</strong>.<br />
<strong>La</strong> fusion des alliages peut être réalisée par<br />
des résistances transmettant <strong>le</strong>ur cha<strong>le</strong>ur par<br />
conduction ou rayonnem<strong>en</strong>t ou par des bobines<br />
induisant des courants é<strong>le</strong>ctriques dans l'alliage<br />
à fondre. Pour <strong>le</strong>s alliages non ferreux, dont la<br />
température de fusion est modérée, on utilise<br />
aussi <strong>le</strong>s fours à combustib<strong>le</strong>.<br />
On utilise aussi la propriété de fusion du<br />
métal dans nos circuits é<strong>le</strong>ctriques : <strong>le</strong>s<br />
fusib<strong>le</strong>s. Les premiers fusib<strong>le</strong>s étai<strong>en</strong>t des fils<br />
de plomb qui avait pour but de fondre lorsque<br />
l’int<strong>en</strong>sité du courant dev<strong>en</strong>ait trop forte dans<br />
<strong>le</strong> circuit. De nos jours, ce sont des fils très<br />
fins protégés dans des gaines <strong>en</strong> verre.<br />
Le forgeage<br />
Le métal est chauffé à une température<br />
pouvant al<strong>le</strong>r jusqu’à 1500°C, température où<br />
la consistance du métal devi<strong>en</strong>t cel<strong>le</strong> de la pâte<br />
à mode<strong>le</strong>r et où sa cou<strong>le</strong>ur est souv<strong>en</strong>t jauneorangée<br />
puis il est déformé sous l’effet de<br />
grandes pressions pour passer d’une forme de<br />
lingot ou de barre à des pièces plus évoluées<br />
très résistante.<br />
Les techniques de forgeages, auparavant<br />
manuel<strong>le</strong>s (<strong>en</strong>clume, t<strong>en</strong>ail<strong>le</strong>, marteau) se sont<br />
aujourd’hui mécanisées (presses, pilons).<br />
Les différ<strong>en</strong>ts types de forgeage<br />
- Le forgeage par estampage ou<br />
matriçage : <strong>le</strong>s pièces sont pressées <strong>en</strong>tre<br />
deux blocs portant <strong>en</strong> creux la forme exacte<br />
du produit à réaliser.<br />
- Le forgeage par extrusion : à température<br />
ambiante, on contraint <strong>le</strong> matériau à remplir<br />
complètem<strong>en</strong>t la forme <strong>en</strong> creux d'une matrice<br />
grâce à une très forte pression exercée sur un<br />
poinçon.<br />
- Le forgeage libre, la plus anci<strong>en</strong>ne des<br />
techniques de forgeage, permet d'obt<strong>en</strong>ir à<br />
chaud des ébauches ou des pièces mécaniques<br />
brutes dont la forme est atteinte au terme de<br />
plusieurs transformations successives.<br />
- Le forgeage par laminage : à chaud ou à<br />
froid, on passe une pièce de métal <strong>en</strong>tre deux<br />
cylindres qui tourn<strong>en</strong>t <strong>en</strong> s<strong>en</strong>s inverse. Cette<br />
déformation est caractérisée par un<br />
amincissem<strong>en</strong>t et un allongem<strong>en</strong>t de la pièce.<br />
Collège<br />
L’usinage des pièces<br />
Donner une forme<br />
souhaitée à un<br />
mou<strong>le</strong> <strong>en</strong> inox.<br />
Faire fondre de<br />
l’étain dans ce<br />
mou<strong>le</strong> grâce à un<br />
fer à souder.<br />
Plonger <strong>en</strong>suite <strong>le</strong><br />
mou<strong>le</strong> dans l’eau<br />
p o u r l e<br />
refroidissem<strong>en</strong>t et<br />
démou<strong>le</strong>r.<br />
C’est la mise <strong>en</strong> forme d’une pièce métallique<br />
par <strong>en</strong>lèvem<strong>en</strong>t de matière. Il concerne la plupart<br />
des objets métalliques d'utilisation courante.<br />
Des techniques d'usinage spécia<strong>le</strong>s sont mises<br />
<strong>en</strong> œuvre, <strong>en</strong> particulier lorsqu'il s'agit de<br />
façonner des pièces de grande dureté ou d'opérer<br />
avec une extrême précision :<br />
- l'usinage chimique : on élimine <strong>le</strong> matériau <strong>en</strong><br />
excès par dissolution chimique <strong>en</strong> plongeant la<br />
pièce à mettre <strong>en</strong> forme dans un bain acide ou<br />
basique après avoir protégé à l'aide d'un vernis<br />
<strong>le</strong>s parties à conserver intactes.<br />
- l'usinage par ultrasons : l'objet à façonner<br />
est attaqué par des grains d'abrasif mis <strong>en</strong><br />
mouvem<strong>en</strong>t par un outil animé de vibrations.<br />
- l'usinage par bombardem<strong>en</strong>t é<strong>le</strong>ctronique :<br />
on provoque l'évaporation sous vide de la matière<br />
<strong>en</strong> excès <strong>en</strong> soumettant loca<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t la pièce à<br />
l'impact d'un faisceau d'é<strong>le</strong>ctrons à grande<br />
vitesse.<br />
- l'usinage é<strong>le</strong>ctrolytique est une technique de<br />
façonnage de la plupart des métaux et alliages<br />
par dissolution anodique.<br />
- l'é<strong>le</strong>ctro-érosion est une méthode assez<br />
réc<strong>en</strong>te d'usinage par étincelage, est largem<strong>en</strong>t<br />
utilisée pour mettre <strong>en</strong> forme des matériaux<br />
conducteurs, et ce <strong>en</strong> dépit de la relative <strong>le</strong>nteur<br />
du procédé.<br />
16
• <strong>La</strong> <strong>Rotonde</strong> :<br />
Contacts<br />
Éco<strong>le</strong> Nationa<strong>le</strong> Supérieure des Mines de Saint-Éti<strong>en</strong>ne<br />
158 cours Fauriel 42023 Saint-Éti<strong>en</strong>ne cedex<br />
04 77 42 02 78<br />
• Cerc<strong>le</strong> d’Études des Métaux :<br />
Éco<strong>le</strong> Nationa<strong>le</strong> Supérieure des Mines de Saint-Éti<strong>en</strong>ne<br />
158 cours Fauriel 42023 Saint-Éti<strong>en</strong>ne cedex<br />
04 77 42 02 36<br />
• CETIM (C<strong>en</strong>tre Technique des Industries Mécaniques) :<br />
Gil<strong>le</strong>s ROUCHOUSE<br />
7 rue de la Presse<br />
BP 802, 42952 Saint-Éti<strong>en</strong>ne cedex 9<br />
04 77 79 40 79<br />
• Feursmétal :<br />
• Thiv<strong>en</strong>d :<br />
Catherine LAVISSE<br />
1 Bd Brissonette 42110 Feurs<br />
04 77 27 41 85<br />
ZI, BP 39, 42190 Charlieu<br />
04 77 60 13 99<br />
• Forges et mécaniques de la Loire :<br />
Julie MELEY<br />
48 Bd d’Auvergne 42500 Le Chambon-Feugerol<strong>le</strong>s<br />
04 77 40 53 70<br />
17
Bibliographie<br />
• Les maîtres de l’acier, l’histoire du fer dans <strong>le</strong>s Alpes<br />
Musée Dauphinois, Gr<strong>en</strong>ob<strong>le</strong>, 1996.<br />
Le Musée Dauphinois explore la production et la transformation du fer et de l’acier, avec pour<br />
principa<strong>le</strong> caractéristique de couvrir tout <strong>le</strong> champ historique (et préhistorique), depuis l’apparition<br />
du fer dans <strong>le</strong>s Alpes jusqu’aux aciers spéciaux fabriqués aujourd’hui.<br />
• Le moutard, Histoires… de métal<br />
Éditions du Moutard, Industries métallurgiques Rhône-Alpes, 1999.<br />
De fer, d’or ou d’aluminium, c’est toute une histoire. Ou plutôt des histoires qui racont<strong>en</strong>t la<br />
mine, l’énergie, <strong>le</strong>s techniques, <strong>le</strong>s transports et des fou<strong>le</strong>s d’objets : bijoux, montres, outils, monnaies,<br />
lunettes, cloches, couteaux...<br />
• Découvre l’univers du son et de la musique<br />
Gullivore, Éditions jeunes années, <strong>le</strong>s francas, 1993.<br />
Cette revue rassemb<strong>le</strong> toutes <strong>le</strong>s informations pour fabriquer des instrum<strong>en</strong>ts de bruitage ou de<br />
musique <strong>en</strong> métal et permettre de compr<strong>en</strong>dre <strong>le</strong> phénomène du son.<br />
• Le traitem<strong>en</strong>t des déchets : <strong>le</strong> métal<br />
V. Bonar / T. K<strong>en</strong>yon, Gamma, 1998<br />
Que devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>le</strong>s métaux que nous jetons chaque jour ?. Comm<strong>en</strong>t diminuer la quantité de ces<br />
déchets ?. Peux-tu réutiliser certains objets au lieu de <strong>le</strong>s jeter ?. Comm<strong>en</strong>t dois-tu <strong>le</strong>s trier pour<br />
<strong>le</strong>ur recyclage ?.<br />
• Créations <strong>en</strong> métal<br />
Marion Elliot, Hatier, Le livre-atelier, 2002<br />
Ce livre aborde un thème très actuel dans <strong>le</strong>s loisirs créatifs : <strong>le</strong> travail du métal à partir de minces<br />
feuil<strong>le</strong>s d'aluminium, de cuivre et de laiton, repr<strong>en</strong>ant <strong>le</strong>s bases traditionnel<strong>le</strong>s des techniques<br />
de ferblanterie : estampage, repoussage, martelage et patine. Les 48 premières pages offr<strong>en</strong>t une<br />
initiation abondamm<strong>en</strong>t illustrée, <strong>en</strong>richie d'une série de projets s'adressant aussi bi<strong>en</strong> aux débutants<br />
qu'aux amateurs plus confirmés. A la fin de l'ouvrage, se trouv<strong>en</strong>t des modè<strong>le</strong>s et <strong>le</strong> coffret<br />
conti<strong>en</strong>t des feuil<strong>le</strong>s de métal soup<strong>le</strong>s, du fil métallique et une sé<strong>le</strong>ction d'outils qui vous aideront à<br />
créer vos premiers chefs-d'oeuvre : panneau de porte, cadres, abat-jour, etc.<br />
• Voyage au monde du métal : inv<strong>en</strong>tions et av<strong>en</strong>tures<br />
Pierre Routhier, Belin, Regards sur la sci<strong>en</strong>ce, 1999.<br />
Dans un sty<strong>le</strong> clair et vivant, Pierre Routhier, géologue, nous fait parcourir quelque huit millénaires<br />
au cours desquels, à force d'observations méthodiques, d'ingéniosité et d'audace, <strong>le</strong>s hommes<br />
ont appris à tirer parti des richesses métallifères. Il retrace <strong>le</strong>s grandes étapes de cette conquête et<br />
s'attarde sur <strong>le</strong>s épisodes <strong>le</strong>s plus fameux.<br />
• L’étonnante histoire de l’or<br />
M.Hooper, Gallimard jeunesse, 2002.<br />
L’histoire de l’or nous est contée de façon imagée de son origine à son utilisation <strong>en</strong> passant par sa<br />
fonte, son exploitation, ses transformations… Un bel album à partir de 11 ans.<br />
18
Li<strong>en</strong>s Internet<br />
• www.sfc.fr:8000/Donnees/acc.htm : De nombreuses données industriels, économique et<br />
géographiques sur <strong>le</strong>s principaux métaux et alliages connus.<br />
• www.interalu.com/aluminium/alu.htm : pour tout savoir sur l’aluminium, de son histoire<br />
à sa production.<br />
• membres.lycos.fr/robinb/metallur.htm : ce site traite de la métallurgie : l’histoire des<br />
métaux, <strong>le</strong>urs propriétés, <strong>le</strong>ur structure, la sidérurgie, <strong>le</strong> soudage…<br />
• www.fondeursdefrance.org/index.html : pour tout connaître sur l’industrie des pièces<br />
métalliques moulées.<br />
• couteaux.free.fr/sommaire.php3 : site de r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts sur la forge et la coutel<strong>le</strong>rie.<br />
• christophe.b<strong>le</strong>ja.free.fr/cours/ch17/alliages.htm : structure atomique des métaux purs<br />
et des produits métallurgiques.<br />
• fr.<strong>en</strong>cyclopedia.yahoo.com/artic<strong>le</strong>s/do/do_4193_p0.html : propriétés chimiques et<br />
physique des métaux.<br />
• militaria.col<strong>le</strong>ctor.free.fr/Restauration/Restauration.htm : toutes <strong>le</strong>s informations nécessaires<br />
au nettoyage des métaux par é<strong>le</strong>ctrolyse.<br />
• www.ac-nancy-metz.fr/<strong>en</strong>seign/physique/CHIM/Jumber/METAUX/rsummetaux.<br />
htm : nombreuses données sur <strong>le</strong>s métaux, de <strong>le</strong>ur structure aux alliages <strong>en</strong> passant par <strong>le</strong>urs propriétés<br />
mécaniques et conductrices.<br />
• www.lrmh.fr/lrmh/w_publications/metal/indexmet.html : <strong>le</strong> métal dans <strong>le</strong>s monum<strong>en</strong>ts<br />
historiques<br />
• jamet.micro-video.fr/tecnet/materiau/metaux.idc : liste d’exposé sur <strong>le</strong> fer, <strong>le</strong> cuivre,<br />
<strong>le</strong>ur alliages…<br />
• www.ac-limoges.fr/b<strong>le</strong>ucl/mathLP/Chimiep/classif_oxydored.<strong>pdf</strong> : TP sur la classification<br />
é<strong>le</strong>ctrochimique des métaux.<br />
• www.tab<strong>le</strong>auperiodique.be/archi.htm : tab<strong>le</strong>au périodique des élém<strong>en</strong>ts et données sur<br />
<strong>le</strong>s propriétés de ceux-ci.<br />
19