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Deauville Asie 2012 – Dossier de presse - Le Public Système Cinéma

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LE JURY<br />

ELIA SULEIMAN PRÉSIDENT!<br />

Comme chaque année, un Jury composé <strong>de</strong> personnalités issues du mon<strong>de</strong><br />

artistique décernera le Lotus du Meilleur Film et le Lotus du Jury, parmi neuf<br />

longs métrages en compétition au Festival du Film Asiatique <strong>de</strong> <strong>Deauville</strong>.<br />

Après Amos GITAÏ en 2011, la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> ce jury <strong>2012</strong> sera confiée au<br />

réalisateur, scénariste et comédien Elia SULEIMAN.<br />

©Marcel Hartmann<br />

Elia Suleiman est né à Nazareth le 28 juillet 1960. C’est à New York, où il vit <strong>de</strong><br />

1981 à 1993, qu’il réalise ses <strong>de</strong>ux premiers courts métrages dont un essai<br />

cinématographique très remarqué, Introduction à la fin d'un argument (1990).<br />

A partir d’archives d’émissions TV, le montage met en exergue les stéréotypes<br />

qu’utilisent le cinéma et les médias occi<strong>de</strong>ntaux pour représenter le mon<strong>de</strong><br />

arabe.<br />

Deux ans plus tard, il rencontre le producteur tunisien Ahmed Attia qui porte le<br />

projet d’un film collectif, La Guerre du Golfe... et après ? Elia Suleiman réalise<br />

l’un <strong>de</strong>s segments du film, Hommage par assassinat : « Un journal critique<br />

autour <strong>de</strong> la première guerre du Golfe, une nuit à New York. » En 1994, il est<br />

chargé par la Commission européenne <strong>de</strong> créer un département « cinéma et<br />

médias » à l'université <strong>de</strong> BirZeit à Jérusalem. Il ne renonce pas à la réalisation<br />

pour autant et tourne en 1996 son premier long métrage <strong>de</strong> fiction, Chronique<br />

d'une disparition.<br />

Suleiman joue ici son propre rôle et impose avec une discrétion savamment<br />

composée, la silhouette d’un personnage en observation, en recherche, dans<br />

l’attente qu’une image survienne et bouscule clichés et poncifs qui « polluent »<br />

les médias… <strong>Le</strong> film obtient le Prix du Meilleur Premier Film à la Mostra <strong>de</strong><br />

Venise. Une comman<strong>de</strong> d’Arte le ramène ensuite à Jérusalem, Nazareth et<br />

Ramallah. Dans Rêve arabe (1998), « le réalisateur médite sur la manière <strong>de</strong><br />

sauvegar<strong>de</strong>r une esthétique et une créativité dans un territoire miné par le<br />

désespoir et le fascisme au quotidien… ». Il répond ensuite à une autre<br />

comman<strong>de</strong>, celle <strong>de</strong> l’Autorité Nationale Palestinienne pour le Projet Bethléem<br />

2000, <strong>de</strong>stiné à célébrer l'entrée <strong>de</strong> cette ville dans le nouveau millénaire :<br />

Cyber Palestine, sorte <strong>de</strong> « parabole <strong>de</strong> notre temps, dans laquelle Marie et<br />

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