Presentation des projets
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Danseur : Félix<br />
Création scénographie et lumière : Marielle Agboton
Dans le monde manga<br />
Autre que de révéler une histoire, c’est la révélation d’un<br />
corps d’un personnage, d’un stéréotype qui est mis en jeu.<br />
L’univers manga est formE de polaritEs qui se mettent en<br />
tension. L’imaginaire et le rEel rythment les animes, les<br />
livres et la vie au Japon. C’est dans cette dynamique que la<br />
crEation MagnEtikE Evolue.<br />
Deux tendances se cotoient a travers le corps en mouvement<br />
:<br />
-L’image de la mode japonaise, l’image coloree de l’enfance.<br />
-La personne envahit par une societe de sur-consommation,<br />
la personne robotisee par les normes et les devoirs.<br />
Un magnetisme s’opere entre virtuel, pression et legerete,<br />
passion.<br />
Ce magnetisme est materialise par la bande VHS, archetype du<br />
film et de l’anime Japonaise. Ce medium est la porte d’entree<br />
vers une liberte, une revelation colorimetrique.<br />
Une danse d’energie contrastee.<br />
Danseuses : Caroline Garrain et Lisa Magnan<br />
Création sonore : Simon Steen<br />
Création scénographique et lumière : Aurélia Gonthier
IsHi<br />
Ga NagaReTe<br />
Ha Ga<br />
Le mikado est un jeu de bâtons<br />
à enlever exigeant habilité et<br />
concentration.<br />
Shizumu<br />
Danseurs : Solène Michel, Loïc Consalvo<br />
Création scénographie et lumière : Irène Tchernovtsan, Pierre Lebon<br />
Ko No<br />
Jeu de lignes, jeu de mains.<br />
Deux histoires, un moment. Celui qui fait vivre la scène, c’est celui qui y joue.<br />
Jeu de terrain et terrain de jeu.<br />
Vague allusion a la foret quand le temps est suspendu, quand le temps de la<br />
scène est celui de la mémoire, et quand l’espace mental est celui qui est dansé.<br />
La partie commence, le jour se lève sur la foret, l’histoire se révèle.
Panchira !<br />
[Ton slip !]<br />
Interroger les représentations de la femme dans la réalité japonaise et à travers le manga.<br />
Décalages,<br />
Passages entre ces deux représenatations.<br />
L’esthétique puérile est un fantasme pour les japonais.<br />
Réalité?<br />
Fiction?<br />
Gestuelle pré-pubère, cris de ravissement [Panchira !], postures enfantines, érotisme. L’ agrume<br />
est le symbole érotique dans le vocabulaire manga.Cette soumission culturelle à l’esthétique<br />
puérile est flagrante dans la rue. Tokyo, ses larges et multipliés passages piétons.<br />
Densité. Quotidienneté.<br />
Ambiguité, entre-deux.<br />
Qui est fiction?<br />
Qui est réalité?<br />
On en viendrait même à se demander si le fantasme ne serait pas partie prenante de la réalité<br />
japonaise...<br />
Danseurs : Elodie Allary et Bryan Eliason<br />
Création scénographie et lumière : Héloïse Thizy
Danseuses : Sacha Neel et Masami Taira<br />
Création scénographie et lumière : Johanna Daran<br />
HENKA<br />
«Je <strong>des</strong>sine.<br />
Je les forme, les façonne.<br />
Dociles.<br />
Dociles.<br />
Je leur dicte chaque mouvement.<br />
Elles veulent résister...»<br />
«Elle nous caresse, nous touche.<br />
Elle nous contraint, nous force.<br />
Elle continue avec acharnement.<br />
Elle ne sait pas ce qu'elle a fait de nous...<br />
On ne sait jusqu'où elle veut aller.»
JINSHIN<br />
"Le japon concentre sur lui, tous les risques de catastrophes naturelles. Ond dit que les Japonais ont intégré, l'idée que tout peut<br />
être détruit et qu'il faut dignement se résigner à reconstruire." Sayo Takeshima<br />
Jinshin se déroule dans une salle de classe japonaise, lieu commun de rassemblement où l'on apprend. Rigueur et mécanisme<br />
rythme une danse préparatoire au cataclysme. Jinshin, un état où deux mon<strong>des</strong> se confrontent et se rencontre sans se voir. Jinshin,<br />
à travers un jeu d'ombre et de lumière, est une naissance incertaine.<br />
Danseurs : Delphine Berdiel, Marius Delcourt<br />
Création scénographie et lumière : Sonia Haddon et Magali Seux
SQUARE REMEMBRANCE<br />
Un espace lisse et tramé entre rêve et éveil.<br />
Les rythmes de vie, les jeux du quotidien, l’espace de la page.<br />
Le corps, une ligne en mouvement dans un cadre donné.<br />
La recherche d’une echappatoire, par tous les moyens,<br />
La présence ténue d’un souvenir, une voix en sourdine,<br />
une radio allumée, oubliée dans une pièce vide.<br />
Danseurs :<br />
Création scénographie et lumière : Marine Goudoffre
ACHAR NEMENT<br />
Danseuse : Fanny Sage<br />
Création scénographie et lumière : Leila Fourgeaud
Voyage sur papier<br />
Lorsque, dans le Japon du XVIIIème siècle, les peintres <strong>des</strong>sinaient les vagues sur le<br />
point d’engloutir les barques <strong>des</strong> pêcheurs et donnaient naissance aux mangas, ils<br />
portaient le mouvement même de la mer sur rouleaux de toile et laissaient le regard<br />
inventer tout l’entour.<br />
Ce bref « voyage sur papier » déroule sous le pied <strong>des</strong> danseuses le papier qui <strong>des</strong>sine<br />
l’espace de la représentation. Mais cet espace sera zébré. Non par les éléments<br />
déchaînés mais par l’emprise de la case, comme un enclos à l’expression dans laquelle<br />
s’est enfermé le manga, où il a accepté de se compromettre faisant fi du mouvement<br />
même de la forme et de ce qui veut s’y exprimer.<br />
Suffit-il pour s’en évader de s’émouvoir ou d’entrer en fureur ?<br />
Danseuses : Amandine Doat et Grace Hazan-Verne<br />
Création scénographie et lumière : Florian Astor
A.venture V.irtuelle A.scentionnelle<br />
T.ranscendante A.ccrochant le<br />
R.éel<br />
A.venture V.irtuelle A.scentionnelle T.ranscendante A.ccrochant le R.éel<br />
L’Otaku, un être qui nous semble étrange, ne vit que pour une activité d’intérieur obsessionnelle, entre<br />
mangas, animés et/ou jeux vidéos. Il fuit face au stress que la société lui inflige et il se rassure dans le<br />
monde de l’enfance, le monde virtuel où il se crée une véritable communauté.<br />
A.V.A.T.A.R. raconte la rencontre d’un Otaku avec son double virtuel.<br />
Un univers fantastique.<br />
Entre télévisions aux écrans qui semblent ne rien nous raconter et <strong>des</strong> caddies de supermarché tuning.<br />
Une échappatoire.<br />
Une rencontre.<br />
Un soulagement.<br />
Un abandon.<br />
Une obsession et finalement un malaise réconfortant.<br />
Là où le monde virtuel rencontre le monde réel ; la question de la limite, de l’identité, de la<br />
consommation.<br />
Danseuses : Alizée Appelhans et Anna Crigorian<br />
Création scénographie et lumière : Emilie Albert et Seung Hee Lee<br />
Scénographes<br />
Albert Emilie<br />
Lee Seung Hee<br />
Danseurs<br />
Alizée Appelhans<br />
Anna Grigorian