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<strong>Dossier</strong><br />
<strong>de</strong> <strong>presse</strong>
Après<br />
une tournée<br />
mondiale et plus d’1,5 millions<br />
spectateurs, dont 700.000<br />
en France, ils reviennent à partir du<br />
19 octobre au Palais <strong>de</strong>s Congrès <strong>de</strong> Paris<br />
et en tournée dans toute la France.<br />
BHARATI, C’esT :<br />
80 personnes sur scène,<br />
plus <strong>de</strong> 100 personnes en tournée,<br />
600 représentations <strong>de</strong>puis 2005.<br />
France, Israël, Belgique, Suisse, Hollan<strong>de</strong>,<br />
Angleterre, Allemagne, Autriche,<br />
Pologne, République Tchèque,<br />
Italie, Maroc, Canada<br />
et l’ïle Maurice<br />
«Nous adorons les somptueux costumes, la<br />
musique hypnotisante et le show <strong>de</strong> danse<br />
à couper le souffle qui nous embarquent<br />
dans un voyage à travers l’In<strong>de</strong>.»<br />
Toronto Star<br />
«Ce formidable show musical nous offre<br />
un aperçu <strong>de</strong> l’infinie richesse <strong>de</strong>s cultures<br />
indiennes. Sur scène, c’est une explosion<br />
<strong>de</strong> mouvements, <strong>de</strong> couleurs et <strong>de</strong> sons<br />
avec <strong>de</strong>s acrobates, <strong>de</strong>s danseurs, <strong>de</strong>s<br />
musiciens, <strong>de</strong>s spécialistes <strong>de</strong>s arts<br />
martiaux, et <strong>de</strong>s chanteurs talentueux<br />
qui interprètent les titres du répertoire<br />
populaire du cinéma indien.»<br />
Version Fémina - janvier 2008<br />
«Des chorégraphies endiablées et variées<br />
mettant en scène <strong>de</strong>s danseuses sensuelles<br />
en saris colorés: <strong>de</strong>s décors somptueux<br />
et <strong>de</strong>s effets visuels dignes du cinéma ;<br />
<strong>de</strong>s chanteurs aux voix haut perchées et<br />
<strong>de</strong>s musiciens aux multiples instruments<br />
traditionnels.»<br />
JDD - janvier 2008
Il etait une fois l’in<strong>de</strong>...<br />
C’est à un merveilleux voyage, avec toute la diversité <strong>de</strong>s couleurs,<br />
<strong>de</strong>s senteurs et <strong>de</strong>s saveurs <strong>de</strong> l’In<strong>de</strong>, auquel ces <strong>de</strong>ux heures<br />
trente <strong>de</strong> spectacle vous invitent.<br />
Fresque gigantesque d’artistes, <strong>de</strong> 700 costumes<br />
magnifiques qui représentent les multiples couleurs<br />
régionales, <strong>de</strong> projections vidéo « grands<br />
formats » qui traversent les paysages <strong>de</strong> l’In<strong>de</strong>, <strong>de</strong><br />
décors riches en réalisme, <strong>de</strong> chants, <strong>de</strong> danses,<br />
<strong>de</strong> musiques, d’acrobates « yogis », et d’émotion …<br />
c’est une histoire qui vous emporte dans un tourbillon<br />
créatif, véritable kaléidoscope <strong>de</strong> l’In<strong>de</strong>.<br />
Plus qu’un spectacle musical, Bharati est une<br />
expérience originale qui mélange respect <strong>de</strong> la<br />
tradition et extravagance « Bollywoodienne »<br />
sous la conduite <strong>de</strong> sept chorégraphes aux talents<br />
reconnus. Ce cocktail prend toute sa saveur par<br />
la grâce <strong>de</strong> vingt chansons issues du répertoire<br />
populaire indien, <strong>de</strong> comédies « Bollywoodiennes »<br />
et d’oeuvres venues <strong>de</strong> l’In<strong>de</strong> du sud interprétées<br />
en Tamil. Danseuses ravissantes et sensuelles,<br />
danseurs agiles débordant <strong>de</strong> brio, chorégraphies<br />
mélangeant tradition et mo<strong>de</strong>rnisme, orchestre<br />
virtuose, chanteurs et chanteuses aux voix <strong>de</strong><br />
cristal… tout illustre la parfaite harmonie entre<br />
rythmes, chants et gestuelles classiques.<br />
L’exubérance, la richesse <strong>de</strong>s sonorités, la variété<br />
<strong>de</strong>s couleurs, les facettes multiples <strong>de</strong>s traditions, les<br />
particularismes géographiques, ethniques ou sociaux<br />
en constituent aujourd’hui l’âme et le ciment. Au<br />
fil <strong>de</strong>s siècles, cette diversité a soudé <strong>de</strong>s Etats à la<br />
personnalité différente en fédérant leurs valeurs<br />
autour d’une Nation, L’In<strong>de</strong>.<br />
Bharati porte aussi un regard sur l’Homme, partagé<br />
entre le respect <strong>de</strong> ses traditions, son intégration<br />
à la vie mo<strong>de</strong>rne et la protection <strong>de</strong> ses racines.<br />
Quelle que soit son origine, ces principes vivent<br />
en lui toute sa vie secrètement, consciemment ou<br />
non.<br />
Bharati décline cette vérité première au fil <strong>de</strong>s<br />
tableaux à travers le coeur <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux héros aussi<br />
différents que proches l’un <strong>de</strong> l’autre, enfin réunis<br />
par l’Amour et les Valeurs communes <strong>de</strong> leur<br />
pays qu’ils nomment « Mère In<strong>de</strong> - Bharat Ma ».<br />
Après une tournée mondiale, plus d’un million et<br />
<strong>de</strong>mi <strong>de</strong> spectacteurs, Bharati est <strong>de</strong>venu sept ans<br />
après sa création, une légen<strong>de</strong>, un modèle copié<br />
mais jamais égalé.<br />
C’est l’In<strong>de</strong> comme vous ne l’avez jamais vécue !
harati... l’histoire<br />
Si « Bharati » apparaît à première vue comme une simple histoire<br />
d’amour, c’est surtout la peinture d’une société, émergeant dans<br />
le chaos et la confusion, prise dans le conflit entre le mon<strong>de</strong><br />
traditionnel et le mon<strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rne, et qui tente <strong>de</strong> les<br />
réconcilier dans le respect <strong>de</strong> chacun.<br />
Bharati est aussi le nom <strong>de</strong> l’héroïne <strong>de</strong><br />
ce spectacle et c’est à travers elle que l’on<br />
découvre les valeurs <strong>de</strong> l’In<strong>de</strong> (Bharat). Elle<br />
personnifie les profon<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> la civilisation<br />
et tous les trésors qui se cachent dans ce vaste<br />
pays. Métaphore <strong>de</strong> toute une nation, elle<br />
représente aussi les valeurs féminines traditionnelles<br />
<strong>de</strong> la culture indienne, ainsi que la<br />
grâce et la sagesse.<br />
Siddharta, jeune ingénieur né en In<strong>de</strong> mais<br />
qui a grandi aux Etats-Unis, arrive à Varanasi<br />
(Bénarès) pour son travail. Il fait partie<br />
d’une équipe chargée <strong>de</strong> l’aménagement et <strong>de</strong><br />
l’épuration <strong>de</strong>s eaux du Gange. Bien qu’à son<br />
arrivée il adopte un comportement cynique<br />
et porte un regard très occi<strong>de</strong>ntal sur ce qui<br />
l’entoure, il se rend compte rapi<strong>de</strong>ment qu’il<br />
y a comme un vi<strong>de</strong> dans sa vie… Mais que lui<br />
manque-t-il ? Ça, il l’ignore encore…<br />
À Varanasi même, Siddharta rencontre une<br />
jeune fille mystérieuse, Bharati, une orpheline<br />
qu’un certain Domraja avait trouvé abandonnée<br />
près <strong>de</strong>s Ghats (Les Marches) du Gange.<br />
Domraja est l’homme qui a tout pouvoir dans<br />
cette ville car il est le Détenteur du feu sacré<br />
(essentiel à toute cérémonie funéraire).<br />
Il a donc recueilli cette enfant et l’a élevée<br />
comme sa propre fille dans la tradition Brahmine.<br />
Comme tout père possessif et protecteur<br />
envers sa fille, il est très suspicieux <strong>de</strong><br />
tout jeune homme à l’approche <strong>de</strong> Bharati.<br />
Quant à Bharati, elle se révèle très secrète et<br />
semble difficile à approcher…<br />
Elle apparaît à Siddharta sous différents personnages<br />
puis disparaît, l’attirant vers lui,<br />
l’invitant sans toute fois jamais le laisser réellement<br />
s’approcher ni totalement se révéler.<br />
Elle est Bharati, elle est l’In<strong>de</strong> : secrète et<br />
fascinante
Siddharta rencontre également un Sutradhar<br />
(Conteur), un personnage coloré et plein d’humour<br />
qui <strong>de</strong>vient non seulement son gui<strong>de</strong> spirituel mais<br />
aussi son ami, son professeur, son confi<strong>de</strong>nt…<br />
À l’instar <strong>de</strong> tous les contes traditionnels orientaux,<br />
le Sutradhar est seul à prendre la parole dans le spectacle.<br />
Il exprime les émotions, nous fait mieux comprendre<br />
l’intrigue, illustre par ses propos les subtilités<br />
<strong>de</strong> la tradition indienne.<br />
Tous les autres personnages utilisent la danse ou le<br />
mime comme moyen d’expression. Le Sutradhar, un<br />
brin clownesque, un brin malicieux, est en fait un narrateur,<br />
un bateleur qui entraîne son public dans une<br />
folle histoire. Il établit également le lien avec le public<br />
en cherchant toujours d’une manière ou d’une autre à<br />
le faire participer.<br />
Bharati, par sa personnalité, brise le cynisme et le septicisme<br />
<strong>de</strong> Siddharta. Il tombe éperdument amoureux<br />
d’elle et à travers elle, <strong>de</strong> toutes les facettes <strong>de</strong> l’In<strong>de</strong>.<br />
Une In<strong>de</strong> où le vieux mon<strong>de</strong> et le nouveau mon<strong>de</strong>,<br />
le mon<strong>de</strong> traditionnel et le mon<strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rne, se rencontrent<br />
et coexistent. Une In<strong>de</strong> en perpétuelle transformation<br />
qui sait protéger les valeurs passées. Une<br />
In<strong>de</strong> prête à embrasser ce que ce mon<strong>de</strong> a à offrir <strong>de</strong><br />
plus mo<strong>de</strong>rne sans perdre ni son i<strong>de</strong>ntité ni les acquis<br />
d’une civilisation très ancienne. Une In<strong>de</strong> qui existe<br />
dans le chaos et qui célèbre, comme valeur créatrice,<br />
ce désordre organisé. « Bharati - Il était une fois<br />
l’In<strong>de</strong> » raconte donc l’histoire d’un jeune homme<br />
qui revient dans son pays d’origine et qui finit par<br />
clarifier son propre rapport à la vie, à l’amour, aux<br />
autres…<br />
Grâce à ce voyage, il fait renaître un<br />
passé enfoui en lui, retrouvant<br />
ainsi ses racines. Bien souvent,<br />
nous ne commençons à nous<br />
connaître qu’à la lumière <strong>de</strong><br />
l’observation <strong>de</strong>s autres, dès<br />
lors, nous pouvons poser<br />
un regard juste sur notre<br />
propre culture.<br />
En fait, le voyage proposé<br />
à travers la culture<br />
indienne est un voyage<br />
à travers soi-même.
la musique indienne<br />
et ses instruments<br />
LA musIque IndIenne<br />
De nos jours, la musique occi<strong>de</strong>ntale est influencée par la musique du mon<strong>de</strong>,<br />
ce qui a permis <strong>de</strong> mélanger les rythmes et obtenir une harmonie dans les<br />
mélodies musicales et les ornementations. Dans cette production, les éléments<br />
du mon<strong>de</strong> occi<strong>de</strong>ntal reste l’enveloppe et non le contenu. Si les chants ont trouvé<br />
leurs origines dans les films <strong>de</strong> Bollywood, la musique a été réarrangée et adaptée<br />
en accord avec la tendance <strong>de</strong> la musique ethnique mondiale. Plus <strong>de</strong> cinquante<br />
musiciens, et une gran<strong>de</strong> variété d’instruments ont participé à la ban<strong>de</strong> son<br />
d’expositions.<br />
La musique en In<strong>de</strong> offre une représentation proportionnelle <strong>de</strong>s traditions<br />
islamiques, hindoues et occi<strong>de</strong>ntales. Ceci explique la composition intéressante<br />
<strong>de</strong> musiciens venant <strong>de</strong> diverses régions linguistiques, culturelles et religieuses. À<br />
cela s’ajoute l’influence <strong>de</strong> musiciens israéliens, rendant le spectacle encore plus<br />
unique par sa variété et sa diversité culturelle. Ainsi, Bharati, même à travers sa<br />
création musicale, est symbole d’une harmonie et d’une magie propre au concept<br />
syncrétique que l’on retrouve dans les différentes facettes <strong>de</strong> l’In<strong>de</strong>.<br />
LA musIque eT Les InsTRumenTs IndIens<br />
La musique Hindustani est la musique <strong>de</strong> l’In<strong>de</strong> du Nord, la musique<br />
Carnatique est la musique <strong>de</strong> l’In<strong>de</strong> du Sud. Leurs origines sont les mêmes<br />
et remontent aux temps védiques, il y a plus <strong>de</strong> 2000 ans, mais le style est<br />
différent. La musique Hindustani a été influencée par l’Islam, venant du Nord<br />
par le Pakistan et la Perse.<br />
En revanche, la musique Carnatique, dans son champ d’application est beaucoup<br />
plus liée à la danse indienne : Bharata Natyam, Kuchipudi et Kathakali...<br />
Dans les <strong>de</strong>ux cas, quand on parle <strong>de</strong> musique classique indienne, qu’elle soit liée<br />
à la danse, au chant ou purement instrumentale, il s’agit plus d’une expérience<br />
« mystique » qu’un simple passe-temps pour l’auditeur indien. Le but n’est pas<br />
d’atteindre une quelconque extase religieuse, mais <strong>de</strong> faire ressentir à l’auditeur<br />
les vibrations du mon<strong>de</strong>, <strong>de</strong> le mettre en symbiose avec l’univers qui l’entoure ou<br />
<strong>de</strong> réguler les passions. Dans le cas <strong>de</strong> la danse, cette musique permet d’illustrer<br />
les textes sacrés.<br />
Les InsTRumenTs <strong>de</strong> musIque<br />
La voix est considérée en In<strong>de</strong> comme un instrument <strong>de</strong> musique. Souvent, les<br />
paroles sont tout à fait superflues.<br />
Le chanteur montre sa virtuosité sur une seule voyelle ou chante « sa ré ga ma<br />
pa dha ni sa », c’est-à-dire les notes chantées. Si c’est le rythme qui importe, il<br />
utilise <strong>de</strong>s co<strong>de</strong>s rythmiques en guise <strong>de</strong> parole. Les virtuoses utilisent <strong>de</strong>s figures<br />
<strong>de</strong> style communes au chant classique européen : port <strong>de</strong> voix, longues tenues,<br />
vocalises rapi<strong>de</strong>s. Mais d’autres figures <strong>de</strong> style sont tout à fait spécifiques à la<br />
musique indienne et peuvent paraître étranges à l’auditeur novice : modulations<br />
très rapi<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la voix donnant une impression <strong>de</strong> « chevrotement », glissements à<br />
partir d’une note produisant ainsi le même effet qu’un instrument à cor<strong>de</strong>s. Cette<br />
<strong>de</strong>rnière technique montre à quel point la voix <strong>de</strong>vient un instrument <strong>de</strong> musique.
Les CoR<strong>de</strong>s<br />
Le santoor : Instrument d’In<strong>de</strong> du Nord, originaire<br />
du Cachemire. Il possè<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 100 cor<strong>de</strong>s tendues<br />
sur un rectangle creux et frappées avec <strong>de</strong>ux petits<br />
maillets faits <strong>de</strong> noix.<br />
Le sarangi : Instrument à cor<strong>de</strong>s frottées par un arc,<br />
le sarangi a 3 ou 4 cor<strong>de</strong>s principales et 35 à 40<br />
cor<strong>de</strong>s résonnantes! Son nom dérive d’un expression<br />
signifiant « 100 couleurs ». Il se joue en faisant glisser<br />
le dos <strong>de</strong>s ongles le long <strong>de</strong>s cor<strong>de</strong>s en boyau. C’est<br />
instrument d’accompagnement du chant et peut être<br />
aussi un instrument soliste. La difficulté que présente<br />
sa maîtrise font que les sarangiyas (joueur <strong>de</strong> sarangis)<br />
se font rares.<br />
Le sarod : Cet instrument très ancien – on en a<br />
retrouvé <strong>de</strong>s représentations datant du 1er siècle <strong>de</strong><br />
notre ère - est construit d’une seule pièce <strong>de</strong> tek, sa<br />
caisse <strong>de</strong> résonnance est recouverte <strong>de</strong> peau et ses<br />
10 cor<strong>de</strong>s métalliques sont grattées à l’ai<strong>de</strong> d’un plectrum<br />
en noix <strong>de</strong> coco. Il possè<strong>de</strong> aussi 15 cor<strong>de</strong>s<br />
sympathiques mais n’a pas <strong>de</strong> frettes. Il a évolué au<br />
fil <strong>de</strong>s siècles pour atteindre sa forme actuelle. Le son<br />
du sarod est plus chaud que celui du sitar.<br />
Harmornium : instrument <strong>de</strong> musique à clavier et à<br />
soufflerie, l’harmonium a été inventé en France au<br />
XIXe siècle puis importé en In<strong>de</strong>. Toutefois l’harmonium<br />
à pédales disparaît rapi<strong>de</strong>ment car inadapté à la<br />
culture sociale puisqu’on s’assoit par terre en In<strong>de</strong>, et<br />
à la culture musicale (pas d’accord harmonique dans<br />
la musique indienne). Les pédales sont remplacées<br />
par un soufflet (similaire à celui <strong>de</strong> accordéon) et<br />
l’instrument fut posé par terre, le musicien l’actionnant<br />
<strong>de</strong> la main gauche tandis qu’il joue la mélodie<br />
<strong>de</strong> la droite. C’est un instrument encore très employé<br />
dans beaucoup <strong>de</strong> genres <strong>de</strong> musique hindoustanie,<br />
en particulier dans les chants qawwalîs et les bhajans,<br />
ainsi que dans beaucoup d’églises ou d’écoles<br />
ou d’ashrams. L’harmonium est en passe <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir<br />
un instrument «majeur» puisque c’est lui qui donne le<br />
ton aux autres, dans les petits ensembles. D’un simple<br />
d’accompagnement, il a remplacé le sarangi, car juste<br />
et proche <strong>de</strong>s inflexions <strong>de</strong> la voix.<br />
Le sitar : Le plus connu <strong>de</strong>s instruments à cor<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />
l’In<strong>de</strong>, dérivé <strong>de</strong> la veena et popularisé en Occi<strong>de</strong>nt<br />
par Ravi Shankar et les Beatles (album Sergent Pepper),<br />
il est utilisé <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 700 ans. Par rapport<br />
à la veena, le sitar a <strong>de</strong>s frettes mobiles et <strong>de</strong>s cor<strong>de</strong>s<br />
dont l’ordre est inversé. Il possè<strong>de</strong> 20 frettes et 6 ou 7<br />
cor<strong>de</strong>s à jouer. Les cor<strong>de</strong>s sont grattées à l’ai<strong>de</strong> d’un<br />
plectrum.<br />
La tampura : La tampura est l’instrument qui maintient<br />
en bourdon constant la tonique dans toute la musique<br />
indienne. Elle possè<strong>de</strong> 4 à 6 cor<strong>de</strong>s. Son rôle est fondamental<br />
pour la constitution <strong>de</strong> l’atmosphère sonore<br />
d’un raga. La répétition régulière <strong>de</strong> microtons définit<br />
le champ où va s’opérer l’improvisation du soliste.<br />
La veena : Ancien instrument qui a donné naissance<br />
au sitar et au sarod. La famille <strong>de</strong>s veenas comprend<br />
plusieurs instruments comme la rudra veena ou la<br />
veena carnatique (bin).<br />
Le violon : introduit en In<strong>de</strong> il y a près <strong>de</strong> 450 ans,<br />
il a été vite adopté par les musiciens Indiens. Le violon<br />
s’avère tout à fait adapté aux nuances et à l’éclat<br />
<strong>de</strong> la musique indienne avec la possibilité d’utiliser les<br />
microtons. Il est surtout utilisé en In<strong>de</strong> du Sud.<br />
Les InsTRumenTs à venT<br />
Le shehnai : Instrument à anche double qui s’apparente<br />
au hautbois, il a longtemps été considéré, à<br />
l’image du sarangi, comme un instrument d’importance<br />
mineure dans la musique indienne. Instrument<br />
<strong>de</strong> fêtes ou d’annonce <strong>de</strong> moments <strong>de</strong> fête, il a gagné<br />
ses lettres <strong>de</strong> noblesse en montrant qu’il était capable<br />
<strong>de</strong> produire toutes les nuances délicates <strong>de</strong> la musique<br />
indienne. Le jeu du shehnai se caractérise par l’emploi<br />
<strong>de</strong> glissandos entre les notes, <strong>de</strong> longues tenues sur un<br />
seul souffle, <strong>de</strong> modulations rapi<strong>de</strong>s sur une note, <strong>de</strong><br />
vocalises virtuoses. L’emploi <strong>de</strong> plusieurs shehnai dans<br />
un ensemble est également possible.<br />
La flûte (bansouri) : Généralement traversière et en<br />
bambou, la flûte est <strong>de</strong>venue un instrument soliste<br />
que récemment par quelques grands interprètes. Sa<br />
sonorité mielleuse et cotonneuse donne un caractère<br />
très intime aux ragas.<br />
Les peRCussIons<br />
Le mridangam : Tambour horizontal et biface,<br />
d’après la mythologie, il a été créé par Shiva. C’est un<br />
instrument d’accompagnement, surtout utilisé dans<br />
l’In<strong>de</strong> du Sud.<br />
La pakhawaj : Equivalent du mridangam pour l’In<strong>de</strong><br />
du Nord. Le côté droit est accordé sur la tonique.<br />
Les tablas : Percussions <strong>de</strong> la musique Indienne par<br />
Excellence, ils accompagnent la musique chantée ou<br />
jouée particulièrement en In<strong>de</strong> du Nord. Composés<br />
<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux petits tambours, dont celui <strong>de</strong> droite est<br />
accordé sur la dominante ou la sous-dominante et<br />
celui <strong>de</strong> gauche sur la tonique, il se frappe aussi<br />
bien avec la paume <strong>de</strong> la main qu’avec les bouts <strong>de</strong>s<br />
doigts, créant une gran<strong>de</strong> variation dans les sons.<br />
Les passages solistes réclament une très gran<strong>de</strong><br />
virtuosité.
PRODUCTION INTERNATIONALE<br />
Spectacle conçu et créé<br />
par Gashash Deshe<br />
D’après une histoire écrite<br />
par Kamlesh Pan<strong>de</strong>y<br />
Scripte<br />
Gashash Deshe<br />
Adaptation en français<br />
Shirili Deshe<br />
Sandrine Boyenval<br />
Gashash Deshe<br />
Production internationale<br />
Producteurs<br />
Subrata Roy Sahara, Gashash Deshe<br />
Productrice exécutive<br />
Anat Bernstein Reich (A & G Partners)<br />
Chorégraphie et direction artistique<br />
Jojo Khan<br />
Mise en scène<br />
Shirili Deshe, Roni Sinai<br />
Direction musicale<br />
Prakash Peters, Sajjad Ali Chandwani<br />
Chorégraphies additionnelles<br />
Pravin Shelar, Reshma Shaikh (Munni)<br />
Remo D’Souza, Raju Sundaram<br />
Ganesh Acharya, Mangesh Nikam<br />
Réalisation vidéo<br />
Omri Taub, Gashash Deshe<br />
Conception <strong>de</strong>s décors<br />
Alexan<strong>de</strong>r (Sacha) Lisiyansky<br />
Clau<strong>de</strong> Pascault - Vu Intégral<br />
Création <strong>de</strong>s toiles <strong>de</strong> décors<br />
Ulrich Kehrer<br />
Création <strong>de</strong>s costumes<br />
Arjun Bhasin, Santhi Sree, Bipin Tana<br />
Conception lumières<br />
René Kraus, Dieter Brömsen<br />
Conception son<br />
Markus Meixner<br />
Postproduction, <strong>de</strong>sign & animation<br />
Shortcut Playground Films<br />
Maîtres <strong>de</strong> ballet<br />
Reshma Shaikh (Munni), Pravin Shelar<br />
Copyright I.T.S (Europe) S.A. 2011<br />
Retrouvez Bharati sur www.bharatitheshow.com<br />
PRODUCTION FRANcAISE<br />
PRODUCTEURS<br />
LES 2 BELGES PRODUCTIONS<br />
38, Boulevard Bonne Nouvelle<br />
75010 Paris<br />
RELATIONS PRESSE<br />
Pas Com1 – Grégory Quiquemelle<br />
Tel : 01 43 27 37 99<br />
Mob : 06 18 56 10 36<br />
gregquiquemelle@orange.fr<br />
BOOKING ET INFOS TOURNÉE<br />
BOOK YOUR SHOW<br />
info@bookyourshow.fr<br />
Bureau <strong>de</strong> <strong>presse</strong> Sébastien d’Assigny<br />
Sébastien d’Assigny & Fanny Mallard<br />
Tel : 01 42 88 79 79<br />
sda<strong>presse</strong>@gmail.com
DATES DE REPRESENTATIONS 2012<br />
Du 19 au 21 octobre : PALAIS DES CONGRES DE PARIS<br />
23 octobre : ZENITH <strong>de</strong> CLERMONT<br />
24 octobre : ZENITH <strong>de</strong> MONTPELLIER<br />
25 octobre : ZENITH <strong>de</strong> TOULON<br />
26 octobre : NIKAIA <strong>de</strong> NICE<br />
27 octobre : DOME <strong>de</strong> MARSEILLE<br />
30 octobre : ZENITH <strong>de</strong> NANTES<br />
02 novembre : ZENITH <strong>de</strong> LILLE<br />
03 novembre : ZENITH <strong>de</strong> ROUEN<br />
04 novembre : WEX <strong>de</strong> MARCHE (Belgique)<br />
06 novembre : FOREST NATIONAL <strong>de</strong> BRUXELLES (Belgique)<br />
8 novembre : ZENITH <strong>de</strong> STRASBOURG<br />
9 novembre : ZENITH <strong>de</strong> DIJON<br />
10 novembre : ZENITH <strong>de</strong> NANCY<br />
13 et 14 novembre : ARENA <strong>de</strong> GENÈVE<br />
15 novembre : ARCADIUM <strong>de</strong> ANNECY<br />
16 novembre : SUMMUM <strong>de</strong> GRENOBLE<br />
17 et 18 novembre : HALLE TONY GARNIER <strong>de</strong> LYON<br />
20 novembre : ZENITH <strong>de</strong> TOULOUSE<br />
21 novembre : PATINOIRE <strong>de</strong> BORDEAUX<br />
23 au 25 novembre : PALAIS DES CONGRÈS DE PARIS<br />
Photos : ITS - Laurent Speller (vu intégral) – xdr<br />
Design dossier : anju.maheo@gmail.com