26.06.2013 Views

Philippe Durandeau

Philippe Durandeau

Philippe Durandeau

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

54<br />

GASTRONOMIE<br />

<strong>Philippe</strong> <strong>Durandeau</strong><br />

sort de sa Réserve<br />

<strong>Philippe</strong> <strong>Durandeau</strong><br />

Grand défenseur du homard bleu, le chef<br />

français du Loti est un amoureux des produits<br />

de saison.<br />

<strong>Philippe</strong> <strong>Durandeau</strong> officie dans une drôle de<br />

«réserve». Au cœur d’un lodge façon genevois,<br />

au milieu d’un splendide parc qui semble filer<br />

vers le lac, bordé par un bâtiment couleur<br />

terracotta avec suites et chambres décorées<br />

dans les tons cuir et chocolat. Ce palace vraiment<br />

à part – qui a misé sur un service très<br />

proche du client – lui va comme un gant car il<br />

peut y exercer tout son talent de cuisinier, aidé<br />

en cela par un personnel en cuisine comme en<br />

salle qui lui est entièrement dévoué.<br />

Chef d’une brigade aux aguets, ce jeune chef<br />

fougueux de 44 ans, opiniâtre et créatif, veut<br />

imposer une griffe quasi marine dans ce restaurant<br />

habillé d’une tente que l’on croirait<br />

plantée dans la savane africaine. Des poissons<br />

venus de la côte atlantique, de Bretagne ou de<br />

Vendée, comme le saint-pierre du Guilvinec,<br />

le bar de ligne de l’île d’Yeu, le cabillaud du port<br />

de Hanstholm ou encore la lotte de Roscoff.<br />

Grillés, en croûte de sel ou rôtis, ils sont tous<br />

préparés dans la cuisine luxueuse aux reflets<br />

bleutés, montée sur mesure par la «Chaudro -<br />

nnerie de l’Isère». Non loin, se cache un vivier<br />

(fierté du chef) qui voit passer chaque semaine<br />

une soixantaine de homards bleus. <strong>Philippe</strong><br />

<strong>Durandeau</strong> aime les servir en risotto, camaroli<br />

et vieux parmesan. Une distinction appréciée<br />

par la clientèle fidèle, venue se régaler le matin<br />

ou le soir, quand elle ne choisit pas le potimarron<br />

en soupe crémeuse et raviole de chèvre ou<br />

les saints jacques d’Erquy, rôties avec des en -<br />

dives et des agrumes. Patrick Roure, le pâtissier<br />

tout aussi créatif, s’amuse à jouer avec les notes<br />

chocolatées et la barbe à papa.


56<br />

«Curieux», «naturel», «sociable», «attentif»,<br />

les qualificatifs fusent quand son entourage<br />

parle de cet homme pressé, toujours sur la<br />

brèche et qui n’hésite pas à prendre sa voiture<br />

pour foncer à Milan pour faire le marché des<br />

meilleurs légumes du moment. Parcourir<br />

300 kilomètres pour dénicher le meilleur<br />

piment d’Italie, voilà où il place son goût de<br />

l’excellence!<br />

Inscrit dans le peloton de tête des cuisiniers<br />

français installés en Suisse, <strong>Philippe</strong> <strong>Durandeau</strong>,<br />

entouré de son second, Alexandre Deluca (cinq<br />

ans avec lui), et de ses sous-chefs, Laurent<br />

Worsniak (venu du Beau-Rivage de Lausanne)<br />

et Emmanuel Horclois, donne à aimer une cuisine<br />

saine, dégraissée, exaltant les meilleurs<br />

produits, viandes, poissons, crustacés, légumes<br />

et herbes, achetés chez les meilleurs producteurs.<br />

Formé dans deux écoles de cuisine, l’une<br />

à Poitiers, l’autre à Thonon, ce natif de Lorraine<br />

tient les rênes des cuisines de La Réserve<br />

depuis dix ans. On lui doit d’avoir vadrouillé<br />

dans trois grandes maisons : le Parc des Eaux-<br />

Vives où il fut chef, le Grand Hôtel de Divonne<br />

où il fut le sous-chef de Jean-Marc Delacourt<br />

et Le Fer à Cheval à Megève où il fut le chef de<br />

cuisine. Un beau parcours qui s’est affiné dans<br />

cette Réserve où il n’a pas fini de surprendre.<br />

Mais La Réserve renferme quelques trésors. Il<br />

faut la vivre pour comprendre ce qui s’y passe.<br />

On entendrait un lion rugir et l’on croirait<br />

apercevoir le pas d’un éléphant sur la tendre<br />

pelouse qui semble se dérouler jusqu’au lac.<br />

Une vaste entrée marquée par l’empreinte des<br />

fauves, des suites dans les tons cuir et chocolat<br />

ouvertes sur de larges terrasses de plain-pied<br />

avec le parc et la piscine, un bar aux accents<br />

coloniaux avec ses grands fauteuils clubs, un<br />

immense spa «La Prairie» comprenant un<br />

grande piscine.<br />

Et bien sûr, en dehors du restaurant Le Loti, il<br />

faut compter sur cette perle d’orient, le Tsé<br />

Fung, dont il supervise aussi la cuisine…<br />

La Réserve - Restaurant Le Loti<br />

301, Route de Lausanne - 1293 Bellevue - Genève<br />

Tél.: 0041 - 22 959 59 59<br />

www.lareserve.ch<br />

Gilles Brochard


GASTRONOMIE<br />

Restaurant Obeirut<br />

Authenticité, tradition et saveurs<br />

Nathalie & Carlos Mirza<br />

Au cœur de la ville de Lausanne, le restaurant<br />

Obeirut a ouvert ses portes en novembre dernier<br />

pour offrir à une clientèle exigeante une<br />

cuisine libanaise authentique. L’atmos phère<br />

est élégante et contemporaine. Les mets simplement<br />

succulents et réalisés dans la pure<br />

tradition.<br />

Imaginée et dirigée par Carlos Mirza et son<br />

épouse, l’enseigne est animée par des chefs<br />

libanais réputés pour leur cuisine délicate et<br />

ayant officié auprès d’adresses parisiennes de<br />

renom.<br />

Les saveurs orientales invitent les gourmets à<br />

un voyage dans le temps. Le décor a été imaginé<br />

par l’architecte d’intérieur Michel Genillod,<br />

en collaboration avec Nathalie Mirza. Un espace<br />

traiteur et d’épicerie fine, ainsi qu’une terrasse<br />

de 130 m2 complètent l’offre exclusive de<br />

restauration du Obeirut.<br />

Carlos Mirza l’énonce spontanément: «Le projet<br />

me tenait à cœur depuis longtemps. Ma mère<br />

avait ouvert en 1974 le premier restaurant libanais<br />

à Paris, le Yildizar. J’ai grandi avec cet amour<br />

pour la cuisine et l’hospitalité libanaise pour<br />

son esprit festif».<br />

La variété des mets s’harmonise avec le large<br />

éventail d’épices et de miels qui proviennent<br />

directement du Liban, le pays du soleil. Des<br />

viandes grillées façon lahmé méchouié, le<br />

hommos (purée de pois chiches), le moutabbal<br />

(purée d’aubergines), le vrai tabboulé typique,<br />

les Warak énab (feuilles de vigne farcies), les<br />

sambousek bel jebnéh (rissoles au fromage),<br />

le chawarma bel lahmé (viande marinée rôtie<br />

à la broche), le kibbeh nayé (agneau cru servi<br />

comme un tartare) et, enfin, les desserts<br />

onctueux incitent à la tentation.<br />

Obeirut<br />

Bellefontaine 2, 1003 Lausanne<br />

Tél.: +41 (0)21 349 10 10<br />

www.obeirut.com<br />

Chantal-Anne Jacot<br />

57


58<br />

GASTRONOMIE<br />

Serge Labrosse<br />

Au Buffet de la Gare des Eaux-Vives<br />

Serge Labrosse<br />

Une étoile Michelin et un 16 décerné par le<br />

guide GaultMillau, ce passionné des bons<br />

produits entraîne sa clientèle sur les rails de<br />

la bonne humeur et des bons produits.<br />

Serge Labrosse est un chef heureux à Genève.<br />

Il fait partie de ce cénacle très prisé des chefs<br />

français installés en Suisse. Une franche<br />

camaraderie les réunit au sein des «Goutatoo»,<br />

leur association épicurienne, autour d’une<br />

table ou d’un voyage.<br />

Installé depuis maintenant dix ans au Buffet<br />

de la gare des Eaux-Vives, Serge Labrosse est<br />

un des gardiens du temple de la cuisine sensorielle,<br />

sensuelle, un brin sophistiquée, sans<br />

cesse en recherche de trouvailles, de détails et<br />

de saveurs.<br />

Comme <strong>Philippe</strong> Audonnet, <strong>Philippe</strong> <strong>Durandeau</strong><br />

ou Dominique Gauthier, il met en avant les<br />

produits de qualité, se bat pour défendre une<br />

certaine idée du goût, et reste très rigoriste<br />

dans ses cuissons, les alliances et les harmonies<br />

entre les poissons, les viandes, les légumes<br />

et les épices. Il n’est pas homme à transiger.<br />

Son atout? Il sait s’entourer de jeunes cuisiniers<br />

prêts à le suivre dans ses audaces et ses<br />

coups de foudre. Il n’est jamais seul dans sa<br />

cuisine et Yoann, son second, est un fidèle lieutenant.<br />

Ce Normand connaît parfaitement<br />

l’ambition de Serge, lequel ne cesse de répéter:<br />

«Faut que ça marche, alors on y met du


60<br />

croquant, du mœlleux, du doux, du fort.» Une<br />

recette qui joue sur la réflexion avec une part<br />

d’irrationnel, comme toujours. La présentation<br />

des entrées et des plats sur des ardoises,<br />

du verre ou de la porcelaine correspondant à<br />

l’idée qu’il se fait de la cuisine et du service, car<br />

son maître mot est l’élégance. Ce qui encourage<br />

la simplicité. Rien n’est superfétatoire.<br />

Quand il prépare son «chevreuil et foie gras<br />

façon d’une hure» il semble lui donner de la<br />

douceur avec une gelée d’airelles et un chutney<br />

de pommes raisins. Et quand il propose<br />

une poitrine de cochon de Bigorre, celle-ci a<br />

été cuite à basse température pendant 36 heures<br />

pour lui donner un fondant exceptionnel. Côté<br />

mer, Serge Labrosse aime cuisiner le sandre<br />

sauvage, le cabillaud l’étuvé, le bar de ligne<br />

rôti et les noix de saint-jacques d’Erquy avec<br />

une suave pommade d’avocat au citron vert.<br />

On vient dans sa taverne-buffet pour son menu<br />

«retour de chasse», sa truffe blanche d’Alba,<br />

son œuf bio en cuisson lente, son pain à la<br />

courge, la déclinaison de trois chocolats de la<br />

pâtissière Sabine de Rossa, et bien sûr pour ses<br />

300 références de vins dont une majorité de<br />

Suisse, bien rangés dans son caveau du soussol<br />

où il chouchoute avec la complicité de<br />

Sébastien Humbert (rôdé au Père Bise à<br />

Talloires, chez Veyrat et chez Bocuse à Lyon).<br />

Dès les beaux jours, rien de tel que de s’installer<br />

sur la terrasse «côté rails» à l’ombre des<br />

oliviers et des bambous, ou sur la terrasse<br />

côté sud, servi par l’équipe de Frédéric<br />

Levacher, qui pourrait se croire parfois à Saint-<br />

Barthélémy tellement le soleil fait danser les<br />

plats.<br />

Buffet de la Gare des Eaux-Vives<br />

Avenue de la Gare des Eaux-Vives, 1207 Genève<br />

Tél: +41 (0) 22 840 44 30<br />

www.lebuffetdelagare.ch<br />

www.goutatoo.skyrock.com<br />

Gilles Brochard


GASTRONOMIE<br />

Curiositas<br />

Un restaurant à découvrir<br />

Jean-François Schlemmer<br />

C’est au cœur du célèbre quartier des Bains<br />

que Jean-François Schlemmer nous présente<br />

son dernier-né.<br />

Cet établissement de 450m2 , dirigé par Stéphane<br />

Hisbergues, se niche entre les Musées d’Ethno -<br />

graphie, de Photographie et le Centre d’Art<br />

Contemporain, c’est donc tout naturellement<br />

que la décoration s’aventure vers la découverte<br />

et le voyage, pour nous entraîner dans<br />

un véritable cabinet de curiosités.<br />

Les murs turquoises mettent en valeur des<br />

vitrines exposant les objets les plus insolites<br />

et étranges, mais aussi de ravissantes et exotiques<br />

collections de papillons, de coquillages<br />

ou de boutons d’un autre temps. Dépaysement<br />

assuré, on va de découvertes en surprises et<br />

tombe très vite sous le charme des lieux. Cet<br />

ancien espace industriel se divise entre le bar<br />

central, le restaurant et un coin canapés; le sol<br />

en béton et les lampes sont d’origine mais ont<br />

été retravaillés pour développer un esprit<br />

chaleureux et confortable.<br />

C’est dans cette ambiance originale que le chef<br />

Frédéric Barré, un ancien de la Cantine des<br />

Commerçants et qui a secondé Serge Labrosse<br />

au Buffet de la Gare des Eaux-Vives, propose<br />

des petits-déjeuners ou des déjeuners singuliers,<br />

des apéritifs pour découvrir des curiosités<br />

culinaires ou des dîners offrant une cuisine<br />

inventive ou plus classique ; chacun fera son<br />

choix et y trouvera son bonheur. Carpaccio de<br />

Saint-Jacques en robe de Serrano ou Curiosités<br />

autour du chocolat ou de la pêche, de quoi se<br />

régaler dans un univers peuplé de bizarreries<br />

et sous l’œil amusé du sympathique squelette<br />

exposé au fumoir. L’occasion aussi de se laisser<br />

tenter par un cocktail préparé avec passion par<br />

Jo le barman poète.<br />

Natacha Borri<br />

Café Restaurant Curiositas Genève –<br />

Rue des Vieux-Grenadiers 8/10 - rez SIP - 1205 Genève<br />

Tél. +41 (0)22 321 30 37<br />

www.curiositas.ch<br />

61


62<br />

GASTRONOMIE<br />

Dominique Gauthier<br />

L’étoile du Beau Rivage de Genève<br />

Dominique Gauthier<br />

Après le Guide GaultMillau, le Michelin<br />

couronne le chef du «Chat Botté».<br />

Après dix-huit ans de bons et loyaux services<br />

au restaurant «Le Chat Botté» à l’hôtel Beau<br />

Rivage de Genève, Dominique Gauthier, à la<br />

tête d’une des plus belles cuisines du canton,<br />

est enfin récompensé par une première étoile.<br />

Il fait partie des trois chefs à Genève reconnus<br />

cette année par le Michelin dans la même catégorie,<br />

et des huit dans toute la Suisse.<br />

Au-delà de cette course aux étoiles, c’est tout<br />

le talent, toute la générosité de la cuisine de ce<br />

chef de 42 ans qui sont reconnus, sans oublier<br />

son équipe fidèle, à commencer par Pascal<br />

Brault, le directeur de salle, compagnon de<br />

route depuis le début. Quelques mois après<br />

la récompense suprême du GaultMillau,<br />

Dominique Gauthier peut être heureux, comme<br />

s’il avait gagné son pari. Un pari gastronomique,<br />

lui qui avoue que sa plus grande<br />

récompense ce sont ses clients, ceux qui tous<br />

les jours dégustent ses créations. Et dans le<br />

peloton de tête, citons sa grenouille de Vallorbe,<br />

gigotin et tempura, mousseline de pousses<br />

d’épinards; son foie gras de canard troussé et<br />

poêlé en tranche épaisse, olives noires confites;<br />

et sa langoustine du Cap en kadaïf, vinaigrette<br />

aux agrumes, chiffonnade de basilic. Trois<br />

valeurs sûres, qu’il appelle volontiers dans sa<br />

carte «Les Préférés de nos hôtes». La façon de<br />

préparer ses grenouilles lui est venue lors d’un<br />

séjour à la montagne en 2005, au bord d’un lac;<br />

le foie gras, il y a trois ans, et les langoustines,<br />

il y a cinq ans lorsqu’il élaborait sa première<br />

carte de chef. Il faudrait ajouter également son<br />

extraordinaire bonbon à la truffe noire du<br />

Vaucluse, bien souvent réclamé par ses plus<br />

fidèles clients.<br />

Chaque saison, Dominique Gauthier concocte<br />

des confitures cinq étoiles, un foie gras cuit au<br />

torchon, une sélection d’huiles d’olive du<br />

Moulin de Calanquet et une huile de noix de<br />

Guérande notamment, vendus en ligne sur<br />

le site web de l’hôtel. Et s’il aime cuisiner<br />

l’entrecôte de bison ou le filet de chevreuil rôti,<br />

il soigne la cuisson du bar de ligne de l’île<br />

d’Yeu «croustillant sur peau», ou la féra du<br />

Léman, «poisson très fin et très goûteux», comme<br />

il le confie dans le livre de recette Poissons de<br />

nos lacs (éditions Favre) qui vient d’être publié.<br />

Son credo? «Les saisons rythment mes idées»,<br />

s’exclame-t-il.<br />

Le Chat Botté à l’Hôtel Beau Rivage<br />

13, quai du Mont-Blanc, 1201 Genève<br />

Tél : +41 (0) 22 716 66 66<br />

www.beau-rivage.ch<br />

Gilles Brochard


64<br />

GASTRONOMIE<br />

L’InterContinental Genève<br />

Le paradis urbain<br />

Le printemps s’est installé. L’été approche.<br />

L’envie de se prélasser et d’abandonner la<br />

cité trépidante durant quelques heures se fait<br />

sentir. L’InterContinental, situé à deux pas<br />

du cœur de Genève et dirigé par Michel<br />

Perret, propose au poolside et au Woods une<br />

palette de plaisirs synonymes de bien-être,<br />

calme et volupté.<br />

Journée de travail harassante, chaleur étouffante?<br />

Le moment est venu de filer à l’Inter -<br />

Continental rejoindre des amis, un(e)<br />

amoureux (se), des proches pour profiter de<br />

relaxation et détente. Le poolside est un havre<br />

de paix où le temps semble s’arrêter pour marquer<br />

des heures, des minutes et des secondes<br />

de bonheur.<br />

L’azur de la piscine, le confort des transats,<br />

l’aisance des fauteuils lounge, la douceur<br />

réconfortante du soleil ou celle reposante de<br />

l’ombre sous les parasols sont une invitation<br />

à la tentation à en perdre la raison en semaine<br />

ou le week-end, désormais jusqu’à 23 heures.<br />

Le Chef Didier Quesnel attise la gourmandise<br />

en proposant à midi, le soir ou pour une invitation<br />

privée une cuisine méditerranéenne<br />

délicate et alléchante ainsi que de savoureux<br />

mezzés libanais. Tous ces plats sont accompagnés<br />

de nectars frais ou de cocktails étonnants<br />

et colorés… sans oublier la possibilité de fumer<br />

une traditionnelle shisha parfumée aux fruits<br />

les plus enivrants.<br />

En exclusivité, un espace VIP magique – les<br />

love seats – est réservé pour celles et ceux qui<br />

préfèrent l’exclusivité. Légèrement en retrait<br />

de la piscine, il accueille les romantiques ou<br />

les personnes aimant l’intimité. Un service<br />

personnalisé les attend : serviettes de bain<br />

changées toutes les deux heures, linges rafraîchissants,<br />

lecture, séance de cinéma avec DVD<br />

portable, une bouteille de champagne rosé<br />

ultra brut et tant d’autres surprises qui incitent<br />

au rêve et à l’accomplissement de tous les<br />

désirs.<br />

Chantal-Anne Jacot


Réservation des abonnements pour la saison<br />

et autres informations: +41 (0)22 919 39 39<br />

www.intercontinental-geneva.ch<br />

Ouverture: tous les jours,<br />

de mi-mai à mi-septembre<br />

Bassin: de 09h00 à 19h00<br />

Restaurant & Lounge: jusqu’à 23h00<br />

65


66<br />

Restaurant Woods<br />

Une nouvelle carte aux saveurs estivales a été<br />

imaginée par le Chef Didier Quesnel. Son<br />

inventivité originale offre des mets subtils.<br />

Vive les asperges vertes qui épousent en farandoles<br />

variées les blanches, les légumes du<br />

marché teintés de vitamines, les champignons<br />

– morilles, girolles et mousserons des<br />

prés – échappés des sous-bois pour chatouiller<br />

le palais tout en finesse!<br />

Poissons et crustacés se jalousent avec audace.<br />

Le choix est infini entre un Saint-Pierre, un turbot,<br />

un cabillaud, un loup, une langoustine,<br />

un homard, des gambas… Les desserts sont<br />

incontournables. Impossibles de détourner le<br />

regard d’une crème brûlée caramélisée, d’une<br />

douceur à la rhubarbe rose, à la fraise, aux<br />

framboises, au citron ou aux fruits exotiques.<br />

Le dimanche, quelle joie de s’échapper de la<br />

cité en prenant le temps de goûter à la diversité<br />

des mets sucrés et salés du traditionnel<br />

brunch! Un vrai régal pour les yeux et les<br />

papilles. La terrasse accueillante et généreuse<br />

attend ses convives pour le déjeuner et le dîner.<br />

«De toutes les passions, la seule vraiment<br />

respectable me parait être la gourmandise»<br />

écrivait Guy de Maupassant. Comme il avait<br />

raison!<br />

Restaurant Woods: +41 (0)22 919 33 33<br />

Ouvert toute l’année, 7 jours sur 7<br />

Brunch du dimanche: 12h00-15h00<br />

InterContinental Genève<br />

7-9, chemin du Petit-Saconnex<br />

1209 Genève, Suisse<br />

Tél.: +41 (0)22 919 39 39<br />

www.intercontinental-geneva.ch<br />

Chantal-Anne Jacot


GASTRONOMIE<br />

L’Albert 1 er<br />

Au cœur de Chamonix<br />

C’est à l’aplomb de montagnes et de glaciers<br />

majestueux que se love le «hameau Albert<br />

1er». Un siècle de l’histoire d’une famille propriétaire<br />

où la petite pension, celle du chemin<br />

de fer, de l’origine est devenue le<br />

charmant hameau d’aujourd’hui, estampillé<br />

Relais & Châteaux avec son ensemble de chalets<br />

aux pieds de la maison mère.<br />

Nous sommes dans une station huppée, mais<br />

c’est en toute convivialité que nous étions présents<br />

pour l’ouverture de la saison qui profitait<br />

de l’occasion pour le lancement du livre des<br />

deux chefs: Pierre Carrier et son gendre Pierre<br />

Maillet. Le binôme présentait ce livre de recettes<br />

et d’images autour du Mont Blanc. Un hommage<br />

à la cuisine de terroir et à l’architecture de montagne.<br />

Ce livre concocté par les deux «Pierre»<br />

est non seulement un bel objet, mais il est aussi<br />

savoureux et représentatif de la haute cuisine<br />

proposée au restaurant gastronomique. Avec<br />

ses deux étoiles, l’Albert 1er dispose d’une salle<br />

à la décoration récemment rénovée dans une<br />

ambiance élégante et feutrée. La cuisine française<br />

subtilement modernisée, où s’exprime<br />

l’influence du Mont-Blanc et du Piémont italien<br />

tout proche, est de haute facture car les chefs<br />

font la part belle aux produits nobles et laissent<br />

parler leur inventivité pour mettre les goûts<br />

et les saveurs en fête au cœur de l’assiette. Il<br />

faut goûter le plat phare de la maison: la<br />

Canette «perle de la Dombes» laquée au miel<br />

de bourgeons de sapin, navets confits et serpolet.<br />

Ce plat date d’une vingtaine d’années<br />

et est cher à Pierre Carrier car c’est un souvenir<br />

d’enfance.<br />

En feuilletant l’ouvrage, édité chez Glénat, les<br />

amoureux de la montagne comme les gourmands<br />

trouveront leur bonheur car au delà de<br />

la famille on sent bien que l’histoire des Carrier<br />

se joue aussi autour des amis de la région. Sur les<br />

pistes, sur les cimes et aux fourneaux, une histoire<br />

de montagne savoureuse, à déguster sans<br />

modération avec vue sur les pentes neigeuses.<br />

Éditions Glénat / 208 pages, 45€<br />

Hameau Albert 1er<br />

119 Impasse du Montenvers, 74400 Chamonix<br />

Tél.: +33 (0) 450 53 05 09<br />

www.hameaualbert.fr<br />

Véronique André<br />

67


68<br />

GASTRONOMIE<br />

Domaines Ott<br />

Une histoire de famille<br />

La notoriété des Domaines Ott est l’aboutissement<br />

des efforts constants et des soins<br />

exigeants prodigués par quatre générations<br />

de vignerons talentueux. Ces vins de Provence,<br />

qu’ils soient rosés, blancs ou rouges, ont pour<br />

vertus premières la puissance, la finesse et<br />

la régularité.<br />

En 1912, Marcel Ott acquière le Château de<br />

Selle et applique trois idées directrices: Respect<br />

absolu de la nature, vin de qualité, production<br />

d’un vrai rosé. En 1936, le Clos Mireille devient<br />

sa propriété et sera le théâtre de la création du<br />

fameux Blanc de Blancs, 20 ans plus tard vient<br />

le tour du Château Romassan. Aujourd’hui les<br />

Domaines d’Ott se déclinent en deux appellations:<br />

A.O.C. Côtes de Provence et A.O.C<br />

Bandol, trois domaines et trois couleurs. Selon<br />

leur position géographique, les vins des différents<br />

domaines seront influencés par le sol,<br />

l’ensoleillement ou la proximité de la mer.


L’encépage composé de Cabernet Sauvignon,<br />

de Cinsault, de Grenache et de Syrah est particulièrement<br />

soigné, harmonieux et parfois<br />

atypique; il reflète tout le talent et l’expérience<br />

de 100 ans de passion pour le vignoble provençal.<br />

Le schéma de vinification est précis<br />

afin d’apporté toute la régularité qualitative<br />

nécessaire à un vin de cette réputation.<br />

Complexes, élégants, ronds ou nerveux c’est<br />

à présent 700 000 bouteilles de vin des<br />

Domaines Ott qui sont dégustées chaque<br />

année sur les tables les meilleures tables du<br />

monde.<br />

Ott fait partie du groupe champenois Louis<br />

Roederer distribué en Suisse par Maison<br />

Marques et Domaines S.A., et assoit ainsi sa<br />

réputation, étend son influence et fait rayonner<br />

le soleil de Provence aux quatre coins du monde.<br />

Il est distribué par MMD Suisse.<br />

Natacha Borri<br />

Domaines Ott<br />

Clos Mireille<br />

Route du Fort de Brégançon<br />

83250 La Londe-les-Maures- France<br />

Tél.: +33(0)4 94 01 53 53<br />

www.domaines-ott.com<br />

69

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!