Philippe Durandeau
Philippe Durandeau
Philippe Durandeau
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GASTRONOMIE<br />
<strong>Philippe</strong> <strong>Durandeau</strong><br />
sort de sa Réserve<br />
<strong>Philippe</strong> <strong>Durandeau</strong><br />
Grand défenseur du homard bleu, le chef<br />
français du Loti est un amoureux des produits<br />
de saison.<br />
<strong>Philippe</strong> <strong>Durandeau</strong> officie dans une drôle de<br />
«réserve». Au cœur d’un lodge façon genevois,<br />
au milieu d’un splendide parc qui semble filer<br />
vers le lac, bordé par un bâtiment couleur<br />
terracotta avec suites et chambres décorées<br />
dans les tons cuir et chocolat. Ce palace vraiment<br />
à part – qui a misé sur un service très<br />
proche du client – lui va comme un gant car il<br />
peut y exercer tout son talent de cuisinier, aidé<br />
en cela par un personnel en cuisine comme en<br />
salle qui lui est entièrement dévoué.<br />
Chef d’une brigade aux aguets, ce jeune chef<br />
fougueux de 44 ans, opiniâtre et créatif, veut<br />
imposer une griffe quasi marine dans ce restaurant<br />
habillé d’une tente que l’on croirait<br />
plantée dans la savane africaine. Des poissons<br />
venus de la côte atlantique, de Bretagne ou de<br />
Vendée, comme le saint-pierre du Guilvinec,<br />
le bar de ligne de l’île d’Yeu, le cabillaud du port<br />
de Hanstholm ou encore la lotte de Roscoff.<br />
Grillés, en croûte de sel ou rôtis, ils sont tous<br />
préparés dans la cuisine luxueuse aux reflets<br />
bleutés, montée sur mesure par la «Chaudro -<br />
nnerie de l’Isère». Non loin, se cache un vivier<br />
(fierté du chef) qui voit passer chaque semaine<br />
une soixantaine de homards bleus. <strong>Philippe</strong><br />
<strong>Durandeau</strong> aime les servir en risotto, camaroli<br />
et vieux parmesan. Une distinction appréciée<br />
par la clientèle fidèle, venue se régaler le matin<br />
ou le soir, quand elle ne choisit pas le potimarron<br />
en soupe crémeuse et raviole de chèvre ou<br />
les saints jacques d’Erquy, rôties avec des en -<br />
dives et des agrumes. Patrick Roure, le pâtissier<br />
tout aussi créatif, s’amuse à jouer avec les notes<br />
chocolatées et la barbe à papa.
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«Curieux», «naturel», «sociable», «attentif»,<br />
les qualificatifs fusent quand son entourage<br />
parle de cet homme pressé, toujours sur la<br />
brèche et qui n’hésite pas à prendre sa voiture<br />
pour foncer à Milan pour faire le marché des<br />
meilleurs légumes du moment. Parcourir<br />
300 kilomètres pour dénicher le meilleur<br />
piment d’Italie, voilà où il place son goût de<br />
l’excellence!<br />
Inscrit dans le peloton de tête des cuisiniers<br />
français installés en Suisse, <strong>Philippe</strong> <strong>Durandeau</strong>,<br />
entouré de son second, Alexandre Deluca (cinq<br />
ans avec lui), et de ses sous-chefs, Laurent<br />
Worsniak (venu du Beau-Rivage de Lausanne)<br />
et Emmanuel Horclois, donne à aimer une cuisine<br />
saine, dégraissée, exaltant les meilleurs<br />
produits, viandes, poissons, crustacés, légumes<br />
et herbes, achetés chez les meilleurs producteurs.<br />
Formé dans deux écoles de cuisine, l’une<br />
à Poitiers, l’autre à Thonon, ce natif de Lorraine<br />
tient les rênes des cuisines de La Réserve<br />
depuis dix ans. On lui doit d’avoir vadrouillé<br />
dans trois grandes maisons : le Parc des Eaux-<br />
Vives où il fut chef, le Grand Hôtel de Divonne<br />
où il fut le sous-chef de Jean-Marc Delacourt<br />
et Le Fer à Cheval à Megève où il fut le chef de<br />
cuisine. Un beau parcours qui s’est affiné dans<br />
cette Réserve où il n’a pas fini de surprendre.<br />
Mais La Réserve renferme quelques trésors. Il<br />
faut la vivre pour comprendre ce qui s’y passe.<br />
On entendrait un lion rugir et l’on croirait<br />
apercevoir le pas d’un éléphant sur la tendre<br />
pelouse qui semble se dérouler jusqu’au lac.<br />
Une vaste entrée marquée par l’empreinte des<br />
fauves, des suites dans les tons cuir et chocolat<br />
ouvertes sur de larges terrasses de plain-pied<br />
avec le parc et la piscine, un bar aux accents<br />
coloniaux avec ses grands fauteuils clubs, un<br />
immense spa «La Prairie» comprenant un<br />
grande piscine.<br />
Et bien sûr, en dehors du restaurant Le Loti, il<br />
faut compter sur cette perle d’orient, le Tsé<br />
Fung, dont il supervise aussi la cuisine…<br />
La Réserve - Restaurant Le Loti<br />
301, Route de Lausanne - 1293 Bellevue - Genève<br />
Tél.: 0041 - 22 959 59 59<br />
www.lareserve.ch<br />
Gilles Brochard
GASTRONOMIE<br />
Restaurant Obeirut<br />
Authenticité, tradition et saveurs<br />
Nathalie & Carlos Mirza<br />
Au cœur de la ville de Lausanne, le restaurant<br />
Obeirut a ouvert ses portes en novembre dernier<br />
pour offrir à une clientèle exigeante une<br />
cuisine libanaise authentique. L’atmos phère<br />
est élégante et contemporaine. Les mets simplement<br />
succulents et réalisés dans la pure<br />
tradition.<br />
Imaginée et dirigée par Carlos Mirza et son<br />
épouse, l’enseigne est animée par des chefs<br />
libanais réputés pour leur cuisine délicate et<br />
ayant officié auprès d’adresses parisiennes de<br />
renom.<br />
Les saveurs orientales invitent les gourmets à<br />
un voyage dans le temps. Le décor a été imaginé<br />
par l’architecte d’intérieur Michel Genillod,<br />
en collaboration avec Nathalie Mirza. Un espace<br />
traiteur et d’épicerie fine, ainsi qu’une terrasse<br />
de 130 m2 complètent l’offre exclusive de<br />
restauration du Obeirut.<br />
Carlos Mirza l’énonce spontanément: «Le projet<br />
me tenait à cœur depuis longtemps. Ma mère<br />
avait ouvert en 1974 le premier restaurant libanais<br />
à Paris, le Yildizar. J’ai grandi avec cet amour<br />
pour la cuisine et l’hospitalité libanaise pour<br />
son esprit festif».<br />
La variété des mets s’harmonise avec le large<br />
éventail d’épices et de miels qui proviennent<br />
directement du Liban, le pays du soleil. Des<br />
viandes grillées façon lahmé méchouié, le<br />
hommos (purée de pois chiches), le moutabbal<br />
(purée d’aubergines), le vrai tabboulé typique,<br />
les Warak énab (feuilles de vigne farcies), les<br />
sambousek bel jebnéh (rissoles au fromage),<br />
le chawarma bel lahmé (viande marinée rôtie<br />
à la broche), le kibbeh nayé (agneau cru servi<br />
comme un tartare) et, enfin, les desserts<br />
onctueux incitent à la tentation.<br />
Obeirut<br />
Bellefontaine 2, 1003 Lausanne<br />
Tél.: +41 (0)21 349 10 10<br />
www.obeirut.com<br />
Chantal-Anne Jacot<br />
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GASTRONOMIE<br />
Serge Labrosse<br />
Au Buffet de la Gare des Eaux-Vives<br />
Serge Labrosse<br />
Une étoile Michelin et un 16 décerné par le<br />
guide GaultMillau, ce passionné des bons<br />
produits entraîne sa clientèle sur les rails de<br />
la bonne humeur et des bons produits.<br />
Serge Labrosse est un chef heureux à Genève.<br />
Il fait partie de ce cénacle très prisé des chefs<br />
français installés en Suisse. Une franche<br />
camaraderie les réunit au sein des «Goutatoo»,<br />
leur association épicurienne, autour d’une<br />
table ou d’un voyage.<br />
Installé depuis maintenant dix ans au Buffet<br />
de la gare des Eaux-Vives, Serge Labrosse est<br />
un des gardiens du temple de la cuisine sensorielle,<br />
sensuelle, un brin sophistiquée, sans<br />
cesse en recherche de trouvailles, de détails et<br />
de saveurs.<br />
Comme <strong>Philippe</strong> Audonnet, <strong>Philippe</strong> <strong>Durandeau</strong><br />
ou Dominique Gauthier, il met en avant les<br />
produits de qualité, se bat pour défendre une<br />
certaine idée du goût, et reste très rigoriste<br />
dans ses cuissons, les alliances et les harmonies<br />
entre les poissons, les viandes, les légumes<br />
et les épices. Il n’est pas homme à transiger.<br />
Son atout? Il sait s’entourer de jeunes cuisiniers<br />
prêts à le suivre dans ses audaces et ses<br />
coups de foudre. Il n’est jamais seul dans sa<br />
cuisine et Yoann, son second, est un fidèle lieutenant.<br />
Ce Normand connaît parfaitement<br />
l’ambition de Serge, lequel ne cesse de répéter:<br />
«Faut que ça marche, alors on y met du
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croquant, du mœlleux, du doux, du fort.» Une<br />
recette qui joue sur la réflexion avec une part<br />
d’irrationnel, comme toujours. La présentation<br />
des entrées et des plats sur des ardoises,<br />
du verre ou de la porcelaine correspondant à<br />
l’idée qu’il se fait de la cuisine et du service, car<br />
son maître mot est l’élégance. Ce qui encourage<br />
la simplicité. Rien n’est superfétatoire.<br />
Quand il prépare son «chevreuil et foie gras<br />
façon d’une hure» il semble lui donner de la<br />
douceur avec une gelée d’airelles et un chutney<br />
de pommes raisins. Et quand il propose<br />
une poitrine de cochon de Bigorre, celle-ci a<br />
été cuite à basse température pendant 36 heures<br />
pour lui donner un fondant exceptionnel. Côté<br />
mer, Serge Labrosse aime cuisiner le sandre<br />
sauvage, le cabillaud l’étuvé, le bar de ligne<br />
rôti et les noix de saint-jacques d’Erquy avec<br />
une suave pommade d’avocat au citron vert.<br />
On vient dans sa taverne-buffet pour son menu<br />
«retour de chasse», sa truffe blanche d’Alba,<br />
son œuf bio en cuisson lente, son pain à la<br />
courge, la déclinaison de trois chocolats de la<br />
pâtissière Sabine de Rossa, et bien sûr pour ses<br />
300 références de vins dont une majorité de<br />
Suisse, bien rangés dans son caveau du soussol<br />
où il chouchoute avec la complicité de<br />
Sébastien Humbert (rôdé au Père Bise à<br />
Talloires, chez Veyrat et chez Bocuse à Lyon).<br />
Dès les beaux jours, rien de tel que de s’installer<br />
sur la terrasse «côté rails» à l’ombre des<br />
oliviers et des bambous, ou sur la terrasse<br />
côté sud, servi par l’équipe de Frédéric<br />
Levacher, qui pourrait se croire parfois à Saint-<br />
Barthélémy tellement le soleil fait danser les<br />
plats.<br />
Buffet de la Gare des Eaux-Vives<br />
Avenue de la Gare des Eaux-Vives, 1207 Genève<br />
Tél: +41 (0) 22 840 44 30<br />
www.lebuffetdelagare.ch<br />
www.goutatoo.skyrock.com<br />
Gilles Brochard
GASTRONOMIE<br />
Curiositas<br />
Un restaurant à découvrir<br />
Jean-François Schlemmer<br />
C’est au cœur du célèbre quartier des Bains<br />
que Jean-François Schlemmer nous présente<br />
son dernier-né.<br />
Cet établissement de 450m2 , dirigé par Stéphane<br />
Hisbergues, se niche entre les Musées d’Ethno -<br />
graphie, de Photographie et le Centre d’Art<br />
Contemporain, c’est donc tout naturellement<br />
que la décoration s’aventure vers la découverte<br />
et le voyage, pour nous entraîner dans<br />
un véritable cabinet de curiosités.<br />
Les murs turquoises mettent en valeur des<br />
vitrines exposant les objets les plus insolites<br />
et étranges, mais aussi de ravissantes et exotiques<br />
collections de papillons, de coquillages<br />
ou de boutons d’un autre temps. Dépaysement<br />
assuré, on va de découvertes en surprises et<br />
tombe très vite sous le charme des lieux. Cet<br />
ancien espace industriel se divise entre le bar<br />
central, le restaurant et un coin canapés; le sol<br />
en béton et les lampes sont d’origine mais ont<br />
été retravaillés pour développer un esprit<br />
chaleureux et confortable.<br />
C’est dans cette ambiance originale que le chef<br />
Frédéric Barré, un ancien de la Cantine des<br />
Commerçants et qui a secondé Serge Labrosse<br />
au Buffet de la Gare des Eaux-Vives, propose<br />
des petits-déjeuners ou des déjeuners singuliers,<br />
des apéritifs pour découvrir des curiosités<br />
culinaires ou des dîners offrant une cuisine<br />
inventive ou plus classique ; chacun fera son<br />
choix et y trouvera son bonheur. Carpaccio de<br />
Saint-Jacques en robe de Serrano ou Curiosités<br />
autour du chocolat ou de la pêche, de quoi se<br />
régaler dans un univers peuplé de bizarreries<br />
et sous l’œil amusé du sympathique squelette<br />
exposé au fumoir. L’occasion aussi de se laisser<br />
tenter par un cocktail préparé avec passion par<br />
Jo le barman poète.<br />
Natacha Borri<br />
Café Restaurant Curiositas Genève –<br />
Rue des Vieux-Grenadiers 8/10 - rez SIP - 1205 Genève<br />
Tél. +41 (0)22 321 30 37<br />
www.curiositas.ch<br />
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GASTRONOMIE<br />
Dominique Gauthier<br />
L’étoile du Beau Rivage de Genève<br />
Dominique Gauthier<br />
Après le Guide GaultMillau, le Michelin<br />
couronne le chef du «Chat Botté».<br />
Après dix-huit ans de bons et loyaux services<br />
au restaurant «Le Chat Botté» à l’hôtel Beau<br />
Rivage de Genève, Dominique Gauthier, à la<br />
tête d’une des plus belles cuisines du canton,<br />
est enfin récompensé par une première étoile.<br />
Il fait partie des trois chefs à Genève reconnus<br />
cette année par le Michelin dans la même catégorie,<br />
et des huit dans toute la Suisse.<br />
Au-delà de cette course aux étoiles, c’est tout<br />
le talent, toute la générosité de la cuisine de ce<br />
chef de 42 ans qui sont reconnus, sans oublier<br />
son équipe fidèle, à commencer par Pascal<br />
Brault, le directeur de salle, compagnon de<br />
route depuis le début. Quelques mois après<br />
la récompense suprême du GaultMillau,<br />
Dominique Gauthier peut être heureux, comme<br />
s’il avait gagné son pari. Un pari gastronomique,<br />
lui qui avoue que sa plus grande<br />
récompense ce sont ses clients, ceux qui tous<br />
les jours dégustent ses créations. Et dans le<br />
peloton de tête, citons sa grenouille de Vallorbe,<br />
gigotin et tempura, mousseline de pousses<br />
d’épinards; son foie gras de canard troussé et<br />
poêlé en tranche épaisse, olives noires confites;<br />
et sa langoustine du Cap en kadaïf, vinaigrette<br />
aux agrumes, chiffonnade de basilic. Trois<br />
valeurs sûres, qu’il appelle volontiers dans sa<br />
carte «Les Préférés de nos hôtes». La façon de<br />
préparer ses grenouilles lui est venue lors d’un<br />
séjour à la montagne en 2005, au bord d’un lac;<br />
le foie gras, il y a trois ans, et les langoustines,<br />
il y a cinq ans lorsqu’il élaborait sa première<br />
carte de chef. Il faudrait ajouter également son<br />
extraordinaire bonbon à la truffe noire du<br />
Vaucluse, bien souvent réclamé par ses plus<br />
fidèles clients.<br />
Chaque saison, Dominique Gauthier concocte<br />
des confitures cinq étoiles, un foie gras cuit au<br />
torchon, une sélection d’huiles d’olive du<br />
Moulin de Calanquet et une huile de noix de<br />
Guérande notamment, vendus en ligne sur<br />
le site web de l’hôtel. Et s’il aime cuisiner<br />
l’entrecôte de bison ou le filet de chevreuil rôti,<br />
il soigne la cuisson du bar de ligne de l’île<br />
d’Yeu «croustillant sur peau», ou la féra du<br />
Léman, «poisson très fin et très goûteux», comme<br />
il le confie dans le livre de recette Poissons de<br />
nos lacs (éditions Favre) qui vient d’être publié.<br />
Son credo? «Les saisons rythment mes idées»,<br />
s’exclame-t-il.<br />
Le Chat Botté à l’Hôtel Beau Rivage<br />
13, quai du Mont-Blanc, 1201 Genève<br />
Tél : +41 (0) 22 716 66 66<br />
www.beau-rivage.ch<br />
Gilles Brochard
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GASTRONOMIE<br />
L’InterContinental Genève<br />
Le paradis urbain<br />
Le printemps s’est installé. L’été approche.<br />
L’envie de se prélasser et d’abandonner la<br />
cité trépidante durant quelques heures se fait<br />
sentir. L’InterContinental, situé à deux pas<br />
du cœur de Genève et dirigé par Michel<br />
Perret, propose au poolside et au Woods une<br />
palette de plaisirs synonymes de bien-être,<br />
calme et volupté.<br />
Journée de travail harassante, chaleur étouffante?<br />
Le moment est venu de filer à l’Inter -<br />
Continental rejoindre des amis, un(e)<br />
amoureux (se), des proches pour profiter de<br />
relaxation et détente. Le poolside est un havre<br />
de paix où le temps semble s’arrêter pour marquer<br />
des heures, des minutes et des secondes<br />
de bonheur.<br />
L’azur de la piscine, le confort des transats,<br />
l’aisance des fauteuils lounge, la douceur<br />
réconfortante du soleil ou celle reposante de<br />
l’ombre sous les parasols sont une invitation<br />
à la tentation à en perdre la raison en semaine<br />
ou le week-end, désormais jusqu’à 23 heures.<br />
Le Chef Didier Quesnel attise la gourmandise<br />
en proposant à midi, le soir ou pour une invitation<br />
privée une cuisine méditerranéenne<br />
délicate et alléchante ainsi que de savoureux<br />
mezzés libanais. Tous ces plats sont accompagnés<br />
de nectars frais ou de cocktails étonnants<br />
et colorés… sans oublier la possibilité de fumer<br />
une traditionnelle shisha parfumée aux fruits<br />
les plus enivrants.<br />
En exclusivité, un espace VIP magique – les<br />
love seats – est réservé pour celles et ceux qui<br />
préfèrent l’exclusivité. Légèrement en retrait<br />
de la piscine, il accueille les romantiques ou<br />
les personnes aimant l’intimité. Un service<br />
personnalisé les attend : serviettes de bain<br />
changées toutes les deux heures, linges rafraîchissants,<br />
lecture, séance de cinéma avec DVD<br />
portable, une bouteille de champagne rosé<br />
ultra brut et tant d’autres surprises qui incitent<br />
au rêve et à l’accomplissement de tous les<br />
désirs.<br />
Chantal-Anne Jacot
Réservation des abonnements pour la saison<br />
et autres informations: +41 (0)22 919 39 39<br />
www.intercontinental-geneva.ch<br />
Ouverture: tous les jours,<br />
de mi-mai à mi-septembre<br />
Bassin: de 09h00 à 19h00<br />
Restaurant & Lounge: jusqu’à 23h00<br />
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Restaurant Woods<br />
Une nouvelle carte aux saveurs estivales a été<br />
imaginée par le Chef Didier Quesnel. Son<br />
inventivité originale offre des mets subtils.<br />
Vive les asperges vertes qui épousent en farandoles<br />
variées les blanches, les légumes du<br />
marché teintés de vitamines, les champignons<br />
– morilles, girolles et mousserons des<br />
prés – échappés des sous-bois pour chatouiller<br />
le palais tout en finesse!<br />
Poissons et crustacés se jalousent avec audace.<br />
Le choix est infini entre un Saint-Pierre, un turbot,<br />
un cabillaud, un loup, une langoustine,<br />
un homard, des gambas… Les desserts sont<br />
incontournables. Impossibles de détourner le<br />
regard d’une crème brûlée caramélisée, d’une<br />
douceur à la rhubarbe rose, à la fraise, aux<br />
framboises, au citron ou aux fruits exotiques.<br />
Le dimanche, quelle joie de s’échapper de la<br />
cité en prenant le temps de goûter à la diversité<br />
des mets sucrés et salés du traditionnel<br />
brunch! Un vrai régal pour les yeux et les<br />
papilles. La terrasse accueillante et généreuse<br />
attend ses convives pour le déjeuner et le dîner.<br />
«De toutes les passions, la seule vraiment<br />
respectable me parait être la gourmandise»<br />
écrivait Guy de Maupassant. Comme il avait<br />
raison!<br />
Restaurant Woods: +41 (0)22 919 33 33<br />
Ouvert toute l’année, 7 jours sur 7<br />
Brunch du dimanche: 12h00-15h00<br />
InterContinental Genève<br />
7-9, chemin du Petit-Saconnex<br />
1209 Genève, Suisse<br />
Tél.: +41 (0)22 919 39 39<br />
www.intercontinental-geneva.ch<br />
Chantal-Anne Jacot
GASTRONOMIE<br />
L’Albert 1 er<br />
Au cœur de Chamonix<br />
C’est à l’aplomb de montagnes et de glaciers<br />
majestueux que se love le «hameau Albert<br />
1er». Un siècle de l’histoire d’une famille propriétaire<br />
où la petite pension, celle du chemin<br />
de fer, de l’origine est devenue le<br />
charmant hameau d’aujourd’hui, estampillé<br />
Relais & Châteaux avec son ensemble de chalets<br />
aux pieds de la maison mère.<br />
Nous sommes dans une station huppée, mais<br />
c’est en toute convivialité que nous étions présents<br />
pour l’ouverture de la saison qui profitait<br />
de l’occasion pour le lancement du livre des<br />
deux chefs: Pierre Carrier et son gendre Pierre<br />
Maillet. Le binôme présentait ce livre de recettes<br />
et d’images autour du Mont Blanc. Un hommage<br />
à la cuisine de terroir et à l’architecture de montagne.<br />
Ce livre concocté par les deux «Pierre»<br />
est non seulement un bel objet, mais il est aussi<br />
savoureux et représentatif de la haute cuisine<br />
proposée au restaurant gastronomique. Avec<br />
ses deux étoiles, l’Albert 1er dispose d’une salle<br />
à la décoration récemment rénovée dans une<br />
ambiance élégante et feutrée. La cuisine française<br />
subtilement modernisée, où s’exprime<br />
l’influence du Mont-Blanc et du Piémont italien<br />
tout proche, est de haute facture car les chefs<br />
font la part belle aux produits nobles et laissent<br />
parler leur inventivité pour mettre les goûts<br />
et les saveurs en fête au cœur de l’assiette. Il<br />
faut goûter le plat phare de la maison: la<br />
Canette «perle de la Dombes» laquée au miel<br />
de bourgeons de sapin, navets confits et serpolet.<br />
Ce plat date d’une vingtaine d’années<br />
et est cher à Pierre Carrier car c’est un souvenir<br />
d’enfance.<br />
En feuilletant l’ouvrage, édité chez Glénat, les<br />
amoureux de la montagne comme les gourmands<br />
trouveront leur bonheur car au delà de<br />
la famille on sent bien que l’histoire des Carrier<br />
se joue aussi autour des amis de la région. Sur les<br />
pistes, sur les cimes et aux fourneaux, une histoire<br />
de montagne savoureuse, à déguster sans<br />
modération avec vue sur les pentes neigeuses.<br />
Éditions Glénat / 208 pages, 45€<br />
Hameau Albert 1er<br />
119 Impasse du Montenvers, 74400 Chamonix<br />
Tél.: +33 (0) 450 53 05 09<br />
www.hameaualbert.fr<br />
Véronique André<br />
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GASTRONOMIE<br />
Domaines Ott<br />
Une histoire de famille<br />
La notoriété des Domaines Ott est l’aboutissement<br />
des efforts constants et des soins<br />
exigeants prodigués par quatre générations<br />
de vignerons talentueux. Ces vins de Provence,<br />
qu’ils soient rosés, blancs ou rouges, ont pour<br />
vertus premières la puissance, la finesse et<br />
la régularité.<br />
En 1912, Marcel Ott acquière le Château de<br />
Selle et applique trois idées directrices: Respect<br />
absolu de la nature, vin de qualité, production<br />
d’un vrai rosé. En 1936, le Clos Mireille devient<br />
sa propriété et sera le théâtre de la création du<br />
fameux Blanc de Blancs, 20 ans plus tard vient<br />
le tour du Château Romassan. Aujourd’hui les<br />
Domaines d’Ott se déclinent en deux appellations:<br />
A.O.C. Côtes de Provence et A.O.C<br />
Bandol, trois domaines et trois couleurs. Selon<br />
leur position géographique, les vins des différents<br />
domaines seront influencés par le sol,<br />
l’ensoleillement ou la proximité de la mer.
L’encépage composé de Cabernet Sauvignon,<br />
de Cinsault, de Grenache et de Syrah est particulièrement<br />
soigné, harmonieux et parfois<br />
atypique; il reflète tout le talent et l’expérience<br />
de 100 ans de passion pour le vignoble provençal.<br />
Le schéma de vinification est précis<br />
afin d’apporté toute la régularité qualitative<br />
nécessaire à un vin de cette réputation.<br />
Complexes, élégants, ronds ou nerveux c’est<br />
à présent 700 000 bouteilles de vin des<br />
Domaines Ott qui sont dégustées chaque<br />
année sur les tables les meilleures tables du<br />
monde.<br />
Ott fait partie du groupe champenois Louis<br />
Roederer distribué en Suisse par Maison<br />
Marques et Domaines S.A., et assoit ainsi sa<br />
réputation, étend son influence et fait rayonner<br />
le soleil de Provence aux quatre coins du monde.<br />
Il est distribué par MMD Suisse.<br />
Natacha Borri<br />
Domaines Ott<br />
Clos Mireille<br />
Route du Fort de Brégançon<br />
83250 La Londe-les-Maures- France<br />
Tél.: +33(0)4 94 01 53 53<br />
www.domaines-ott.com<br />
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