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BOST - Légion d'honneur en Beaujolais - Free

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LÄgion d’Honneur <strong>en</strong> <strong>Beaujolais</strong><br />

Biographie de<br />

Francisque (FranÄois) Charles <strong>BOST</strong><br />

(1874-1944)<br />

Source : Plaquette ÅditÅe Ç l’occasion de la remise de la croix de la LÅgion d’honneur<br />

Plaquette aimablem<strong>en</strong>t prÑtÅe par Mr Clausel adjoint au maire de Villefranche sur SaÖne<br />

ComplÅtÅe par le comitÅ histoire et Patrimoine de la Ville de Limas<br />

- NÄ Å Villefranche sur SaÇne le 25 mai 1874,<br />

- Chevalier de la LÄgion d’Honneur le 19 juillet 1932,<br />

- Docteur <strong>en</strong> mÄdecine et pharmacie,<br />

- PrÄsid<strong>en</strong>t du syndicat de pharmaci<strong>en</strong>s de Lyon et du RhÇne,<br />

- Vice prÄsid<strong>en</strong>t du conseil d’administration des hospices civils,<br />

- DÄcÄdÄ le 8 mai 1944.<br />

Si vous possÄdez des r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts supplÄm<strong>en</strong>taires sur ce LÄgionnaire, merci de<br />

bi<strong>en</strong> vouloir nous les transmettre Å : leg.hon.beaujolais@free.fr nous mettrons Å jour<br />

sa biographie.<br />

Page 1 sur 15 Ädition : 25/04/2007


LÄgion d’Honneur <strong>en</strong> <strong>Beaujolais</strong> Francisque <strong>BOST</strong><br />

Sommaire<br />

JOURNAL OFFICIEL.......................................................................................................................................................2<br />

REMISE DE DÑCORATION ...........................................................................................................................................3<br />

DISCOURS DE MONSIEUR GEORGES FOULC.......................................................................................................4<br />

DISCOURS DE MONSIEUR LE DOCTEUR BŒUF.................................................................................................7<br />

DISCOURS DE MONSIEUR PONSOT .......................................................................................................................8<br />

DISCOURS DE MONSIEUR CHOUFFET,..................................................................................................................9<br />

DISCOURS DE MONSIEUR LE PREFET SURCHAMP ........................................................................................ 10<br />

DISCOURS DE MONSIEUR JOHANNES AURAY .............................................................................................. 12<br />

DISCOURS DE MONSIEUR <strong>BOST</strong>........................................................................................................................... 14<br />

ONT PRIS PART A LA MANIFESTATION :......................................................................................................... 15<br />

SÑANCE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE DU 28 JUILLET 1932............................................................... 15<br />

JOURNAL OFFICIEL<br />

MinistÄre de la santÅ Publique<br />

LEGION D'HONNEUR<br />

Le PrÄsid<strong>en</strong>t de la RÄpublique FranÜaise;<br />

Sur le rapport du Ministre de la SantÄ publique,<br />

Vu les lois des 25 juillet 1873, 28 janvier 1897, 26 juillet 1912, 13 juillet 1923, 20 fÄvrier I925, 5<br />

juillet I928 et 3I dÄcembre I929 sur les rÄcomp<strong>en</strong>ses nationales ;<br />

Vu la dÄclaration du Conseil de l'ordre national de la LÄgion d'Honneur <strong>en</strong> date du 7 juillet I932,<br />

portant que les promotions et nominations du prÄs<strong>en</strong>t dÄcret sont faites <strong>en</strong> conformitÄ des lois,<br />

dÄcrets et ráglem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> vigueur,<br />

DÄcráte :<br />

ARTICLE PREMIER. - Est promu ou nommÄ dans l'ordre national de la LÄgion d'Honneur :<br />

Au grade de Chevalier,<br />

M. <strong>BOST</strong> (FranÇois-Charles), pharmaci<strong>en</strong> Å Villefranche-sur-SaÇne (RhÇne), docteur <strong>en</strong> mÄdecine ;<br />

4I ans et demi de services militaires, de pratique mÄdicale et pharmaceutique.<br />

Fait Å Paris le 8 juillet 1932.<br />

Page 2 sur 15 Ädition : 25/04/2007<br />

Albert LEBRUN.<br />

Par le PrÄsid<strong>en</strong>t de la RÄpublique,<br />

Le Ministre de la SantÄ publique,<br />

Justin GODART.


REMISE DE DÉCORATION<br />

LÄgion d’Honneur <strong>en</strong> <strong>Beaujolais</strong> Francisque <strong>BOST</strong><br />

Le dix-neuf juillet mil neuf c<strong>en</strong>t tr<strong>en</strong>te-deux, les amis du Docteur Bost se sont rÄunis Å l'HÇtel de<br />

l'Europe, Å Villefranche-<strong>en</strong>-<strong>Beaujolais</strong>, pour fàter sa nomination dans l'ordre de la LÄgion d'Honneur.<br />

La remise de l'insigne a ÄtÄ faite par Monsieur Georges Foulc au cours de cette rÄunion.<br />

Monsieur J`. Surchamp, PrÄfet de la Haute-Savoie, anci<strong>en</strong> Sous-prÄfet de Villefranche, ouvre la<br />

sÄance <strong>en</strong> ces termes :<br />

Puisqu'aujourd'hui une cÄrÄmonie est organisÄe pour remettre Å notre ami Monsieur le Docteur Bost<br />

les insignes de la LÅgion d'Honneur, Monsieur Georges Foulc, parrain du nouveau lÄgionnaire va<br />

prÄsider Å cette cÄrÄmonie pour laquelle nous sommes rÄunis et Å laquelle nous applaudissons tous<br />

d'avance.<br />

Monsieur Georges Foulc prononce alors la formule consacrÄe :<br />

FranÜois Bost, au nom du PrÄsid<strong>en</strong>t de la RÄpublique et <strong>en</strong> vertu des pouvoirs qui m'ont ÄtÄ confÄrÄs,<br />

je vous fais Chevalier de la LÄgion d'Honneur.<br />

Et au milieu des acclamations de tous les membres prÄs<strong>en</strong>ts, il Äpingle les insignes sur la poitrine du<br />

Docteur Bost et lui donne l'accolade. Lorsque les applaudissem<strong>en</strong>ts eur<strong>en</strong>t cessÄ et que tous les<br />

assistants fur<strong>en</strong>t assis, M. Georges Foulc prononÜa le discours suivant :<br />

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LÄgion d’Honneur <strong>en</strong> <strong>Beaujolais</strong> Francisque <strong>BOST</strong><br />

DISCOURS DE MONSIEUR GEORGES FOULC<br />

Mon cher Bost,<br />

Dans son rÄc<strong>en</strong>t ouvrage le Livre de ma vie, la comtesse de Noailles Äcrit cette phrase orgueilleuse :<br />

â Je suis inutile, mais je suis indisp<strong>en</strong>sable ä. Tout Å l'heure, au mom<strong>en</strong>t oã j'Äpinglais sur votre<br />

poitrine la croix de la LÄgion d'Honneur, je p<strong>en</strong>sais que j'aurais pu, toutes proportions gardÄes,<br />

m'appliquer les paroles de l'illustre poÄtesse, <strong>en</strong> <strong>en</strong> r<strong>en</strong>versant toutefois les termes, et dire : â Je<br />

suis indisp<strong>en</strong>sable, mais je suis inutile ä.<br />

Les statuts de l'ordre exigeai<strong>en</strong>t que les insignes vous fuss<strong>en</strong>t remis par un parrain de votre choix.<br />

Vous m'aviez fait le trás grand honneur, dont je resterai fier, de me confier la douce mission de<br />

vous consacrer officiellem<strong>en</strong>t chevalier de la LÄgion d'Honneur ; je dev<strong>en</strong>ais de ce fait<br />

mom<strong>en</strong>tanÄm<strong>en</strong>t indisp<strong>en</strong>sable.<br />

Mon inutilitÄ est cep<strong>en</strong>dant manifeste. Si tant de nouveaux lÄgionnaires choisiss<strong>en</strong>t des parrains<br />

Ämin<strong>en</strong>ts, illustres, appelÄs Å donner plus d'Äclat Å la dÄcoration et quelquefois màme Å la justifier<br />

et Å la cautionner, vous avez justem<strong>en</strong>t choisi le moins autorisÄ. C'est qu'<strong>en</strong> effet vous n'avez besoin<br />

d'aucun parrainage, la distinction qui vi<strong>en</strong>t de vous àtre confÄrÄe vous Ätant strictem<strong>en</strong>t due pour<br />

votre labeur, votre sci<strong>en</strong>ce, votre dÄvouem<strong>en</strong>t, votre bontÄ discráte et votre s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t trás ÄlevÄ<br />

de l'amitiÄ et du devoir social. Vos qualitÄs, tout le monde ici les connaåt et les admire. Vous seul,<br />

dans votre modestie souv<strong>en</strong>t si jolim<strong>en</strong>t candide, vous seul les ignorez. C'est pour vous que je me<br />

dois de les rappeler comme d'autres le feront aprás moi et mieux que moi tout Å l'heure.<br />

Et tout d'abord Ävoquons la mÄmoire de cet humble ouvrier teinturier, votre Páre, qui au prix des<br />

plus durs sacrifices eut l'intellig<strong>en</strong>ce et le courage de vous faire faire des Ätudes dont lui-màme<br />

avait ÄtÄ privÄ et grçce auxquelles vous avez pu dev<strong>en</strong>ir l'homme que nous fàtons aujourd'hui. A lui,<br />

vous devez la plus sére et la plus dÄlicate de vos qualitÄs : le dÄvouem<strong>en</strong>t et la bontÄ pour ceux qui<br />

pein<strong>en</strong>t et qui souffr<strong>en</strong>t. De lui, vous avez hÄritÄ aussi votre goét du labeur inlassable et votre<br />

robuste et simple bon s<strong>en</strong>s tirÄ des sources profondes de ce peuple de France qui sait Å la fois ràver<br />

et rÄaliser.<br />

Faut-il ÄnumÄrer les titres universitaires que vous avez su conquÄrir et accumuler comme <strong>en</strong> vous<br />

jouant et dont la liste remplit d'admiration et d'effroi ceux qui <strong>en</strong> connaiss<strong>en</strong>t les difficultÄs et la<br />

valeur ? Successivem<strong>en</strong>t prÄparateur titulaire de pharmacologie, laurÄat de la SociÄtÄ de Pharmacie,<br />

laurÄat de la FacultÄ de MÄdecine, chef de Laboratoire de Clinique mÄdicale Å l'HÇtel Dieu de Lyon,<br />

chef de travaux de chimie organique et de toxicologie Å la FacultÄ de MÄdecine, Docteur <strong>en</strong><br />

Pharmacie, Docteur es-sci<strong>en</strong>ces, Docteur <strong>en</strong> MÄdecine, vous portez tous ces titres avec une<br />

souriante simplicitÄ qui fait de vous le contraire d'un pontife. Et de ce patrimoine de sci<strong>en</strong>ce que<br />

vous ne cessez d'augm<strong>en</strong>ter grçce Å votre remarquable esprit de recherche et d'analyse, vous faites<br />

l'emploi le plus noble, le plus ÄlevÄ, le plus bi<strong>en</strong>faisant et le plus discrátem<strong>en</strong>t dÄsintÄressÄ <strong>en</strong> le<br />

mettant sans tràve au service des malheureux qui souffr<strong>en</strong>t et que vous t<strong>en</strong>tez de guÄrir, vous qui<br />

àtes savant et que vous savez consoler, vous qui redoutez l'Äloqu<strong>en</strong>ce.<br />

Vous prodiguez votre dÄvouem<strong>en</strong>t et vos conseils dans de nombreux organismes qui ont pour mission<br />

de prÄserver et d'amÄliorer la santÄ publique. Commission sanitaire, Commission cantonale<br />

d'Assistance, Commission administrative de l'HÇpital de Villefranche, SociÄtÄs de Secours mutuels,<br />

Caisse d'Assurance Sociale sollicit<strong>en</strong>t une part considÄrable de votre activitÄ et de votre s<strong>en</strong>s de<br />

l'organisation, et vous leur apportez une collaboration sans rÄserve et une ardeur gÄnÄreuse et<br />

bi<strong>en</strong>faisante. Votre indulg<strong>en</strong>ce native, votre amour de justice sociale, la rectitude de votre jugem<strong>en</strong>t<br />

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LÄgion d’Honneur <strong>en</strong> <strong>Beaujolais</strong> Francisque <strong>BOST</strong><br />

devai<strong>en</strong>t aussi vous appeler Ç juger des conflits sociaux et vous fÉtes l'un des PrÄsid<strong>en</strong>ts du Conseil<br />

des Prud'hommes.<br />

La Chambre de Commerce avait aussi besoin de vous, et lorsqu'il y a deux ans et demi les Älecteurs<br />

consulaires vous ont dÄsignÄ pour faire partie de notre Compagnie, ils ont non seulem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du<br />

consacrer la carriÑre particuliÑrem<strong>en</strong>t heureuse d'un commerÖant avisÄ, mais ils ont voulu nous faire<br />

profiter de l'expÄri<strong>en</strong>ce et des conseils d'un homme qui, connaissant tant de choses et tant de<br />

milieux, est l'honneur de notre CitÄ. J'Äprouve une lÄgitime fiertÄ Ç avoir ÄtÄ l'un des promoteurs<br />

de votre <strong>en</strong>trÄe parmi nous et vous dirai demain, au milieu de nos collÑgues de la Chambre de<br />

Commerce, toute notre reconnaissance pour votre collaboration qui nous est prÄcieuse.<br />

Et voici imparfaitem<strong>en</strong>t Äcrite une noble et belle carriÑre qui justifie amplem<strong>en</strong>t la distinction qui<br />

vous a ÄtÄ dÄcernÄe. Votre exist<strong>en</strong>ce admirable de droiture et de labeur, votre sci<strong>en</strong>ce mise au<br />

service des plus humbles, votre dÄvouem<strong>en</strong>t acquis Ç tout ce qui est utile et bi<strong>en</strong>faisant, tels sont les<br />

titres que le Gouvernem<strong>en</strong>t de la RÄpublique a voulu reconnaÜtre.<br />

Il est un autre titre qui Ächappe aux discriminations officielles et que nous tous ici voulons<br />

proclamer, c'est la valeur rare de votre amitiÄ qui n'est faite ni de faciles complaisances, ni<br />

d'hÄsitation Ç vous prononcer de peur de dÄplaire, ni de superficielles dÄmonstrations. Votre cœur<br />

est d'or, mon cher Bost, votre amitiÄ est solide et ne trahit point. La jalousie ou la mÄdisance ne<br />

sont jamais <strong>en</strong>trÄs dans votre àme. Aussi, vieux, comme vous dites, nous vous aimons bi<strong>en</strong> et nous<br />

sommes heureux aujourd'hui.<br />

Mais notre bonheur doit nous r<strong>en</strong>dre justes et nous devons dire hautem<strong>en</strong>t que si vous âtes ce que<br />

vous âtes, si vous pouvez prodiguer vos bi<strong>en</strong>faits, votre activitÄ, vos conseils, si, <strong>en</strong> un mot, vous<br />

pouvez âtre l'homme utile Ç la SociÄtÄ qui est aujourd'hui rÄcomp<strong>en</strong>sÄ, vous le devez pour une large<br />

part Ç Madame Bost.<br />

Gràce Ç votre admirable Äpouse qui, du matin au soir, avec un courage et une Änergie inlassables,<br />

s'associe Ç vos travaux, met la gràce et le charme dans l'austÄritÄ de votre sci<strong>en</strong>ce et de vos<br />

occupations, vous pouvez distraire au profit de la collectivitÄ une part importante de votre activitÄ.<br />

Veuillez, Madame, accepter l'expression respectueuse de notre reconnaissance et soyez fiÑre de la<br />

dÄcoration de votre mari, car elle est un peu votre œuvre. Soyez fier, vous aussi, mon cher Bost,<br />

comme nous le sommes pour vous, car nous sommes certains que vous âtes de ceux qui honoreront la<br />

LÄgion d'Honneur.<br />

AprÄs cet Åloge trÄs applaudi du Docteur Bost, Monsieur Georges Foulc se lÄve Ç nouveau et,<br />

remettant au lÅgionnaire un bronze, s'exprima ainsi :<br />

Et maint<strong>en</strong>ant, mon cher Bost, vos amis, c'est-Å-dire tous ceux qui vous connaiss<strong>en</strong>t et dans<br />

n'importe quel lieu et n'importe quel milieu qu'ils ai<strong>en</strong>t appris Å vous connaåtre, vos amis ont voulu<br />

concrÄtiser la joie que leur cause cette belle journÄe, et ils m'ont chargÄ de vous offrir ce bronze<br />

<strong>en</strong> souv<strong>en</strong>ir de notre amitiÄ. Ce bronze, qui reprÄs<strong>en</strong>te Samson brisant ses chaånes,, a comme<br />

exergue : Nil Virtuti invium, ce qui, <strong>en</strong> bon franÜais, veut dire :â Ri<strong>en</strong> n'est impossible au courageä,<br />

et <strong>en</strong> bon caladois :â T'<strong>en</strong> fais pas fils, on les aura ä.<br />

Nous avons choisi cet objet parce que nous y avons vu un symbole du courage auquel j'ai fait allusion<br />

tout Å l'heure, courage de Monsieur votre Páre qui avait brisÄ les chaånes qui risquai<strong>en</strong>t de vous<br />

attacher durant toute votre vie Å l'ignorance, courage que vous avez dÄployÄ durant toute votre vie<br />

de travail, courage avec lequel votre Äpouse vous assiste.<br />

Monsieur FoulÅ remet <strong>en</strong>suite Ç Madame Bost une corbeille de roses rouges et lui dit:<br />

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LÄgion d’Honneur <strong>en</strong> <strong>Beaujolais</strong> Francisque <strong>BOST</strong><br />

Madame je vous ai dit tout Ç l'heure que vous Ätiez pour une large part dans la LÄgion d'Honneur de<br />

votre mari, permettez-moi de vous offrir ces roses dont le rouge vous rappellera le ruban de votre<br />

mari et l'ardeur de l'affection qui vous a unis et qui fait le bonheur de votre foyer.<br />

Enfin, puisque l'ardeur gÄnÄreuse de la souscription nous le permet, nous vous promettons que d'ici<br />

quelque temps les paroles qui se prononc<strong>en</strong>t aujourd'hui, celles que vous avez dÄjÇ <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dues et<br />

celles qui vont âtre dites seront rÄunies <strong>en</strong> une plaquette que nous nous ferons le plaisir de vous<br />

offrir ainsi qu'Ç Madame Bost et que nous distribuerons Ç tous les souscripteurs dont le nom sera<br />

reproduit dans ce prÄcieux docum<strong>en</strong>t.<br />

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LÄgion d’Honneur <strong>en</strong> <strong>Beaujolais</strong> Francisque <strong>BOST</strong><br />

DISCOURS DE MONSIEUR LE DOCTEUR BŒUF<br />

Mon cher Ami,<br />

Aux paroles Äloqu<strong>en</strong>tes, Älogieuses et si vraies que nous v<strong>en</strong>ons d'<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre, que pourrait-on bi<strong>en</strong><br />

ajouter? Que dire qui n'ait ÄtÄ dit dÄjÅ, et comm<strong>en</strong>t le dire pour le dire mieux ? Aussi, quelques<br />

mots me suffiront.<br />

Ayant l'honneur de parler au nom des mÄdecins de Villefranche, et aussi, <strong>en</strong> particulier, au nom du<br />

corps mÄdical hospitalier dont je suis, hÄlas, le doy<strong>en</strong>, je suis heureux de vous offrir, Å l'occasion de<br />

votre nomination dans la LÄgion d'Honneur, mes bi<strong>en</strong> vives, bi<strong>en</strong> sincáres et bi<strong>en</strong> affectueuses<br />

fÄlicitations. Je devrais plutÇt fÄliciter le corps des LÄgionnaires auquel vous apportez dÄjÅ<br />

l'<strong>en</strong>richissem<strong>en</strong>t de votre prÄs<strong>en</strong>ce, car on ne saurait avec plus de raison et Å plus juste titre<br />

prononcer le dignus intrare.<br />

C'est qu'<strong>en</strong> effet, et vous le savez tous, Messieurs, l'ami que nous fàtons aujourd'hui n'est pas<br />

seulem<strong>en</strong>t un pharmaci<strong>en</strong> âarrivÄä, un mÄdecin de valeur ; c'est aussi un homme charmant, cultivÄ,<br />

affable, d'une urbanitÄ et d'une courtoisie parfaites, ce qu'on appelle au s<strong>en</strong>s latin du mot, et dans<br />

tous les s<strong>en</strong>s d'ailleurs, un âhonnàte hommeä. C'est un ami sér, un homme bi<strong>en</strong>faisant ; je le connais<br />

depuis plus de tr<strong>en</strong>te ans, et je ne l'ai jamais vu que dÄvouÄ Å tous, charitable et gÄnÄreux ; c'est<br />

<strong>en</strong>core un travailleur obstinÄ, un savant, un homme de sci<strong>en</strong>ce, un vrai, non pas de ceux qui s'Äcaill<strong>en</strong>t<br />

parc qu'ils sont <strong>en</strong> carton-pçte, ni màme de ceux qui jett<strong>en</strong>t des Ätincelles et qui parfois, au lieu<br />

d'Äclairer, Äblouiss<strong>en</strong>t, ni de ceux qui sont creux et sonore: mais de ceux qui, <strong>en</strong> màme temps que<br />

modestes, sont ÄprouvÄs et solides, et qu'on apprÄcie d'autant plus, que plus on les Ätudie et les met<br />

Å l'Äpreuve<br />

Avec ces qualitÄs, mon cher Ami, vous Ätiez sér de rÄussir ; aujourd’hui toutes les portes vous sont<br />

ouvertes, partout on fait appel Å votre expÄri<strong>en</strong>ce on recherche votre collaboration. Et vous suffisez<br />

Å tout, secondÄ, il est vrai sout<strong>en</strong>u par une prÄs<strong>en</strong>ce conjugale assidue et continuelle, par une<br />

collaboration singuliárem<strong>en</strong>t compÄt<strong>en</strong>te et prÄcieuse <strong>en</strong>tre toutes, Å laquelle il n'est que juste de<br />

r<strong>en</strong>dre, <strong>en</strong> passant, un discret hommage. Heureux hommes, combi<strong>en</strong> nous devons souv<strong>en</strong>t, je devrais<br />

dire toujours peut-àtre, Å ces assistantes Å ces affections, Å ces t<strong>en</strong>dresses fÄminines, et comme il<br />

est juste de rÄpÄter aprás les juristes, mais dans un tout autre s<strong>en</strong>s :â Pour tout le bi<strong>en</strong> qui se fait<br />

dans le monde, chercher la femmeä.<br />

Quoi qu'il <strong>en</strong> soit, mon cher Ami, le ruban de la LÄgion d'Honneur est v<strong>en</strong>u justem<strong>en</strong>t consacrer vos<br />

travaux, rÄcomp<strong>en</strong>ser votre dÄvouem<strong>en</strong>t et couronner votre carriáre. Tous ici, nous applaudissons au<br />

choix du ministre de l'Hygiáne, et d'un seul cœur nous vous disons : C'est justice, bravo !<br />

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LÄgion d’Honneur <strong>en</strong> <strong>Beaujolais</strong> Francisque <strong>BOST</strong><br />

DISCOURS DE MONSIEUR PONSOT<br />

PRÉSIDENT DU SYNDICAT DES PHARMACIENS DU RHÖNE<br />

Madame, Messieurs, cher Confráre,<br />

Le Syndicat des Pharmaci<strong>en</strong>s de Lyon et du RhÇne est dans la joie. Un des si<strong>en</strong>s vi<strong>en</strong>t de recevoir la<br />

juste rÄcomp<strong>en</strong>se qui rÄjouit ses amis, et tous ceux qui connaiss<strong>en</strong>t la valeur de l'homme de sci<strong>en</strong>ce<br />

et le dÄvouem<strong>en</strong>t dÄsintÄressÄ du pratici<strong>en</strong>.<br />

Je vous rÄpáte les paroles de votre distinguÄ PrÄsid<strong>en</strong>t de la Chambre de Commerce de Villefranche,<br />

Monsieur Foulc, dans l'aimable lettre d'invitation qu'il nous a adressÄe, et dont nous le remercions<br />

bi<strong>en</strong> sincárem<strong>en</strong>t.<br />

Mon cher Camarade, vous avez forcÄ l'admiration de tous ceux qui vous <strong>en</strong>tour<strong>en</strong>t et vous avez<br />

montrÄ ce que peut àtre un pharmaci<strong>en</strong> digne de ce nom. Pour la profession toute <strong>en</strong>tiáre, je vous <strong>en</strong><br />

remercie, et permettez-moi, comme PrÄsid<strong>en</strong>t du Syndicat des Pharmaci<strong>en</strong>s de Lyon et du RhÇne, de<br />

m'associer Å la fiertÄ que vous avez de porter cette dÄcoration dont l'Äclat rejaillit sur toute la<br />

pharmacie.<br />

Recevez les fÄlicitations bi<strong>en</strong> sincáres de tous vos confráres et plus particuliárem<strong>en</strong>t de tous vos<br />

camarades de la Chambre Syndicale qui travaill<strong>en</strong>t avec vous pour une pharmacie toujours plus belle<br />

et plus noble. Nos s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>ts de gratitude iront aussi vers tous vos amis de Villefranche qui ont<br />

p<strong>en</strong>sÄ Å nous associer Å cette belle fàte, et plus particuliárem<strong>en</strong>t Å Monsieur Foulc, que nous avons<br />

eu le plaisir de connaåtre comme PrÄsid<strong>en</strong>t du Conseil dÄpartem<strong>en</strong>tal des Assurances sociales.<br />

Je me rappelle toujours avec quel tact et quelle mesure il put, grçce Å' son autoritÄ, concilier les<br />

intÄràts souv<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> diverg<strong>en</strong>ts des caisses primaires et de notre Syndicat. ;<br />

Merci Å tous, et je láve mon verre Å la santÄ du Docteur Bost, pharmaci<strong>en</strong> de 1 áre classe, chevalier<br />

de la LÅgion d'Honneur.<br />

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LÄgion d’Honneur <strong>en</strong> <strong>Beaujolais</strong> Francisque <strong>BOST</strong><br />

DISCOURS DE MONSIEUR CHOUFFET,<br />

DÉPUTÉ-MAIRE DE VILLEFRANCHE<br />

Mesdames, Messieurs, mon cher Docteur et Ami,<br />

C'est au nom de l'AssemblÄe municipale tout <strong>en</strong>tiáre, c'est aussi au nom de nos collágues de la<br />

Commission administrative des Hospices, ainsi que de ceux de la Commission d'Assistance, que je suis<br />

v<strong>en</strong>u ici, au sein de vos amis, vous manifester la joie profonde que tous, sans exception, nous avons<br />

ress<strong>en</strong>tie et ÄprouvÄe lorsque nous avons appris que vous v<strong>en</strong>iez d'àtre promu dans l'Ordre de la<br />

LÄgion d'Honneur.<br />

L'attribution de cette haute distinction a, <strong>en</strong> l'occurr<strong>en</strong>ce, quelque chose de tout Å fait particulier ;<br />

un article que j'ai lu dans les journaux de ces derniers jours traduisait l'ass<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t gÄnÄral ; dans<br />

toutes les classes de la sociÄtÄ de notre ville, ce fut une joie certaine et marquÄe lorsqu'on apprit<br />

que vous v<strong>en</strong>iez d'àtre rÄcomp<strong>en</strong>sÄ. Et ceci, mon cher Docteur, c'est votre fiertÄ, c'est votre<br />

honneur que de pouvoir dire que vous possÄdez des amis sincáres dans toutes les classes sociales.<br />

Je vous ai exprimÄ, tout Å l'heure, toute la joie non dissimulÄe que tous nous avons ÄprouvÄe ; je<br />

regrette, pour ma part, que cette distinction, que vous avez tant mÄritÄe, ne vous ait pas ÄtÄ<br />

attribuÄe plus tÇt. Elle est le couronnem<strong>en</strong>t d'une vie ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t remplie de dÄvouem<strong>en</strong>t vis-Åvis<br />

des humbles. Vous avez, <strong>en</strong> effet, mon cher Ami, considÄrÄ comme un devoir de mettre vos<br />

qualitÄs de savant et d'homme de sci<strong>en</strong>ce Å la disposition de tous, pauvres ou riches. Et c'est un<br />

grand honneur, mon cher Docteur, que de voir autour de vous, ce soir, dans cette salle, tous ceux qui<br />

y sont v<strong>en</strong>us vous apporter leur sympathie et qui reprÄs<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t les diverses classes sociales de notre<br />

citÄ.<br />

Quant Å vous, cháre Madame Bost, je veux, sans aucune rÄserve, me permettre de vous associer<br />

<strong>en</strong>tiárem<strong>en</strong>t Å cette manifestation. Je vous ai connue, Madame, <strong>en</strong> des circonstances qui me<br />

rappell<strong>en</strong>t de bi<strong>en</strong> pÄnibles mom<strong>en</strong>ts, mais qui m'ont fourni l'occasion de remarquer l'affection si<br />

sincáre et les li<strong>en</strong>s de vÄritable amitiÄ et de sympathie qui vous uniss<strong>en</strong>t l'un Å l'autre. Et c'est<br />

pourquoi, ici, je veux que vous, qui avez ÄtÄ pour votre mari la plus prÄcieuse des collaboratrices,<br />

vous partagiez sans rÄserve„ sa joie et son honneur. Soyez fiáre de lui comme il peut àtre fier de<br />

vous.<br />

Je le dis bi<strong>en</strong> haut, si une distinction a ÄtÄ mÄritÄe dans notre ville et qui honore l'Ordre de la<br />

LÄgion d'Honneur, c'est celle de notre ami le Docteur Bost.<br />

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LÄgion d’Honneur <strong>en</strong> <strong>Beaujolais</strong> Francisque <strong>BOST</strong><br />

DISCOURS DE MONSIEUR LE PREFET SURCHAMP<br />

Mon cher Docteur,<br />

Quelle joie est la mi<strong>en</strong>ne d'assister Å cette belle, Å cette Ämouvante manifestation, toute de chaude<br />

sympathie, qui groupe <strong>en</strong> nombre vos amis de Villefranche autour de vous et de Madame Bost. Elle<br />

rassemble, <strong>en</strong> effet, l'Älite, permettez-moi ce mot, de vos amis ; du moins de ceux que la distance<br />

autant que leur affection fidále dÄsignai<strong>en</strong>t pour pr<strong>en</strong>dre part Å cette rÄunion toute de cordialitÄ et<br />

de satisfaction heureuse vraim<strong>en</strong>t ress<strong>en</strong>ties Å l'occasion de votre nomination comme Chevalier de la<br />

LÄgion d'Honneur. Ce m'est, <strong>en</strong> effet, un fort agrÄable priviláge que celui qui m'Ächoit, non pas<br />

comme vi<strong>en</strong>t de le dire Monsieur le PrÄsid<strong>en</strong>t, comme PrÄfet, mais bi<strong>en</strong> comme Sous-prÄfet de<br />

Villefranche, de participer Å cette rÄunion. Et ce sera l'un des meilleurs et aussi, je veux le<br />

souligner, l'un des plus touchants et des derniers souv<strong>en</strong>irs de mon sÄjour dans cette ville, que celui<br />

de cette cÄrÄmonie au cours de laquelle j'aurai pu traduire Å mon tour, d'une parole trop malhabile,<br />

mais combi<strong>en</strong> vibrante de sincÄritÄ joyeuse, les s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>ts de tous ceux qui, rÄunis ici, veul<strong>en</strong>t vous<br />

tÄmoigner une fois de plus leur affectueuse amitiÄ. Et aussi je ti<strong>en</strong>s Å exprimer les s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>ts de<br />

gratitude de l'Administration prÄfectorale pour votre gÄnÄreuse, votre bi<strong>en</strong>faisante collaboration,<br />

pour votre incessante, pour votre infinim<strong>en</strong>t dÄlicate et discráte action dont ont bÄnÄficiÄ tant de<br />

g<strong>en</strong>s qui aujourd'hui se souvi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t avec Ämotion que le Docteur Bost est un de ceux qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t<br />

d'àtre justem<strong>en</strong>t honorÄs dans notre citÄ. Nous ne pouvons pas les dÄnombrer, ils sont trop ; mais<br />

ceux qui sont ici prÄs<strong>en</strong>ts reprÄs<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t la masse innombrable des abs<strong>en</strong>ts.<br />

Parler du Docteur Bost ici, dans cette ville, dans la rÄgion, Äquivaut Å Ävoquer immÄdiatem<strong>en</strong>t un<br />

bi<strong>en</strong>fait, un acte de sollicitude toute spontanÄe, un geste de solidaritÄ vraie, un service r<strong>en</strong>du, avec<br />

un touchant empressem<strong>en</strong>t, le souv<strong>en</strong>ir toujours prÄs<strong>en</strong>t d'une longue exist<strong>en</strong>ce dominÄe par le<br />

constant souci de donner mieux que des consolations ou mieux que des espoirs ; mais de rÄaliser pour<br />

un àtre atteint dans ses œuvres physiques ou morales tout le rÄconfort nÄcessaire et le rÄconfort<br />

immÄdiat qui ne vi<strong>en</strong>t pas seulem<strong>en</strong>t d'un diagnostic prÄcis, mais mieux <strong>en</strong>core, de la parole qui<br />

rassure et qui est inspirÄe par la sympathie la plus sincáre parce qu'elle est dictÄe par le cœur et<br />

par la sci<strong>en</strong>ce. De la sci<strong>en</strong>ce, mon cher Docteur, par votre bontÄ, par votre inÄpuisable don de<br />

r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t dans le domaine de la gÄnÄrositÄ individuelle et sociale, vous avez fait, durant plus de<br />

quarante-et-un ans, proclame aujourd'hui le Journal Officiel qui a <strong>en</strong>registrÄ votre promotion comme<br />

Chevalier de la LÅgion d'Honneur, vous avez fait l'application la plus largem<strong>en</strong>t dÄsintÄressÄe<br />

comme la plus dÄlicatem<strong>en</strong>t et la plus gÄnÄreusem<strong>en</strong>t humaine.<br />

Ils ont, tous ceux qui vous connaiss<strong>en</strong>t et tous ceux qui vous aim<strong>en</strong>t, applaudi d'un cœur <strong>en</strong>thousiaste<br />

et reconnaissant Å la haute rÄcomp<strong>en</strong>se que vous a valu votre mÄrite fait de discrÄtion voulue dans<br />

l'exercice incessant du plus louable comme du plus noble des dÄsintÄressem<strong>en</strong>ts.<br />

Pour nous, pour vos amis qui, depuis longtemps, depuis toujours, vous estimons et vous aimons sans<br />

avoir jamais voulu discerner peut-àtre toutes les raisons profondes et multiples qui nous <strong>en</strong>traån<strong>en</strong>t<br />

dans votre orbite tout de douceur, d'apaisem<strong>en</strong>t, de lumiáre sereine et rayonnante, nous att<strong>en</strong>dions<br />

avec quelque impati<strong>en</strong>ce que soit <strong>en</strong>fin reconnu publiquem<strong>en</strong>t l'Äclat que vous avez voulu, je le sais,<br />

voilÄ, de votre exist<strong>en</strong>ce de labeur et de bontÄ.<br />

Aujourd'hui, grçce Å Monsieur Justin Godart, ministre de la SantÄ, qui eét ÄtÄ heureux de pouvoir<br />

prÄsider cette fàte et qui vous ti<strong>en</strong>t <strong>en</strong> particuliáre estime (il m'a chargÄ de vous le redire<br />

aujourd'hui tout spÄcialem<strong>en</strong>t), sachant votre dÄvouem<strong>en</strong>t qui ne connaåt pas de limites puisque vous<br />

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LÄgion d’Honneur <strong>en</strong> <strong>Beaujolais</strong> Francisque <strong>BOST</strong><br />

dÄpassez souv<strong>en</strong>t la possibilitÄ de vos propres forces physiques, nous affirmons Ç cette minute le<br />

lÄgitime orgueil de notre amitiÄ satisfaite et reconnaissante ; et je suis certain de traduire ici le<br />

s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t de vous tous, Messieurs, <strong>en</strong> disant notre joie et notre gratitude Ç Monsieur Justin Godart<br />

pour le geste qu'il vi<strong>en</strong>t d'accomplir.<br />

L'un des meilleurs artisans de la bi<strong>en</strong>faisance sociale <strong>en</strong> notre ville, comme l'un des plus<br />

remarquables de ses fils, a reÖu la consÄcration de son tal<strong>en</strong>t et de ses exceptionnelles qualitÄs de<br />

cœur.<br />

Qu'il me soit permis, Madame, de vous associer dans ce tribut de gratitude ; nul n'ignore ici la part<br />

de collaboration qui vous revi<strong>en</strong>t dans le gÄnÄreux dÄsintÄressem<strong>en</strong>t dont votre foyer comme votre<br />

maison sont le c<strong>en</strong>tre inÄpuisablem<strong>en</strong>t actif. Pour donner tant de collaboration fidÑle, dÄvouÄe,<br />

infinim<strong>en</strong>t utile Ç la collectivitÄ comme Ç l'Administration, le Docteur Bost a trouvÄ <strong>en</strong> vous le plus<br />

charmant comme le plus prÄcieux des auxiliaires.<br />

Puisqu'il faut que tous les toasts se termin<strong>en</strong>t, <strong>en</strong>core que j'aie insuffisamm<strong>en</strong>t soulignÄ les mÄrites<br />

de votre mari et ceux non moins certains de votre gràce souriante, empressÄe Ç soulager les misÑres<br />

et les souffrances qui sont supportÄes plus aisÄm<strong>en</strong>t quand un de vous a passÄ prÑs de ceux qui<br />

vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t vous demander aide et assistance, je voudrais d'abord <strong>en</strong> levant mon verre qu'un seul<br />

s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t nous anime et que ce soit surtout et <strong>en</strong>core l'affection, la reconnaissance fidÑle et<br />

pleinem<strong>en</strong>t satisfaite qui seule a inspirÄ cette rÄunion, dont je veux tout particuliÑrem<strong>en</strong>t remercier<br />

Monsieur Georges Foulc, l'animateur incomparable, que nous proclamions ; je voudrais <strong>en</strong>fin que vous<br />

vous unissiez Ç ma voix, vous tous qui âtes ici, qui reprÄs<strong>en</strong>tez le trÑs grand nombre d'abs<strong>en</strong>ts dont<br />

j'ai parlÄ tout Ç l'heure pour lancer d'un mâme cœur un vivat affectueux <strong>en</strong> l'honneur de Monsieur le<br />

Docteur Bost, Chevalier de la LÅgion d'Honneur.<br />

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LÄgion d’Honneur <strong>en</strong> <strong>Beaujolais</strong> Francisque <strong>BOST</strong><br />

AprÄs ces discours, Monsieur Georges Foulc donne <strong>en</strong> ces termes la parole Ç Monsieur Johannes<br />

Auray :<br />

Puisque c'est aujourd'hui la fÉte de l'amitiÅ, nous ne pouvons mieux faire que de la clÑturer <strong>en</strong><br />

donnant la parole Ç Monsieur Johannes Auray, publiciste Ç Lyon, qui va parler au nom des amis<br />

personnels de Monsieur le Docteur Bost.<br />

DISCOURS DE MONSIEUR JOHANNES AURAY<br />

Monsieur le PrÄfet, Madame Bost, mon vieux Francisque,<br />

SollicitÄ, Å la derniáre minute, par de sympathiques camarades d'origine caladoise Å dire <strong>en</strong>core<br />

quelques mots <strong>en</strong> l'honneur du hÄros de cette sol<strong>en</strong>nitÄ, j'hÄsite... Ne voulant pas rÄpÄter, ni<br />

dÄformer ce qui a ÄtÄ dit et fort au cours de ce vÄritable tournoi oratoire, je me trouve dans une<br />

situation infÄrieure trás embarrassante. Enfin, me rappelant qu'un vrai gone de Villefranche ne doit<br />

pas connaåtre la âpanneä, je m'exÄcute <strong>en</strong> sollicitant toute votre indulg<strong>en</strong>ce.<br />

Oui, mon vieux Francisque, tes nombreux et sincáres amis de toujours sont fiers de toi. Ils<br />

applaudiss<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core Å la haute et flatteuse distinction dont tu vi<strong>en</strong>s d'àtre l'objet. On t'a tressÄ<br />

des couronnes de fleurs que tu as bi<strong>en</strong> mÄritÄes. Toutes les variÄtÄs ont ÄtÄ apportÄes et màme<br />

rangÄes avec art sur ces longues tables. Seules, la p<strong>en</strong>sÄe et l'immortelle n'ont pas trouvÄ place dans<br />

ce merveilleux bouquet...<br />

Mon cher ami, ton vieux copain ne les a pas oubliÄes !<br />

En arrivant de Lyon, tout Å l'heure, je les ai mises dans ta boåte aux lettres. Que la premiáre fleur,<br />

par son allÄgorie, te soit garant que nous avons p<strong>en</strong>sÄ sans cesse Å toi, au cours de ta vie de travail,<br />

certains que tu ferais un jour honneur Å ton pays natal. Pour la seconde, l'immortelle, c'est l'image<br />

de la durÄe des s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>ts de respect et d'amitiÄ avec lesquels nous sommes tes dÄvouÄs et<br />

affectionnÄs serviteurs.<br />

Dois-je passer sous sil<strong>en</strong>ce les fÄlicitations sincáres et chaleureuses que tu as reÜues des dÄshÄritÄs<br />

de la vie, des malheureux qui ne peuv<strong>en</strong>t assister Å cette magnifique manifestation ? Non ! Et je suis<br />

heureux de t'adresser <strong>en</strong>core, <strong>en</strong> leur nom, un cordial merci pour tout ce que tu as fait pour eux.<br />

Oui, j'ai r<strong>en</strong>contrÄ ces jours-ci, dans cette allÄe du 160 de la rue Nationale, dans ton laboratoire oã<br />

quelquefois deux heures, trois heures et màme quatre heures du matin t'ont surpris <strong>en</strong> plein travail,<br />

de pauvres g<strong>en</strong>s, que tu avais soignÄs, v<strong>en</strong>ir te complim<strong>en</strong>ter.<br />

Je vois <strong>en</strong>core cette femme çgÄe, bi<strong>en</strong> proprette, une rose Å la main, t'abordant : âMonsieur Bost,<br />

j'ai vu dans le journal que vous avez ÄtÄ nommÄ chevalier de la LÄgion d'Honneur, acceptez cette<br />

modeste fleur, je suis cont<strong>en</strong>te pour vous !ä, et avant màme que Francisque eét pu lui poser sur le<br />

front un baiser, plus discret que moi, elle avait disparu... Un autre, un vieil ouvrier teinturier, sortant<br />

de sa poche un petit complim<strong>en</strong>t : â Monsieur Bost, permettez-moi de vous saluer et de vous<br />

fÄliciter. Pour tout ce que vous avez fait pour la classe qui travaille, j'ai vu que la RÄpublique (sic)<br />

vous avait donnÄ quelque chose : la croix !.. ä.<br />

Croyez-vous, Messieurs, que ces scánes ne sont pas touchantes ?<br />

Monsieur Auray parle <strong>en</strong>suite de ceux qui, bi<strong>en</strong> mis, n'osai<strong>en</strong>t pas faire connaÖtre leur situation<br />

misÅrable, de cette Ü misÄre <strong>en</strong> habit noirá, et qui ont reàu de celui que nous fÉtons aujourd'hui,<br />

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LÄgion d’Honneur <strong>en</strong> <strong>Beaujolais</strong> Francisque <strong>BOST</strong><br />

avec des paroles rÅconfortantes, le baume nÅcessaire pour panser toutes leurs blessures, morales<br />

surtout.<br />

Pardon de blesser, Å mon tour, ta modestie, mon cher ami ; mais je te soignerai!_ Pour les bonnes<br />

actions, mon cœur s'Äpanche, il vibre, j'<strong>en</strong> suis certain, Å l'unisson du ti<strong>en</strong> et de celui de Madame<br />

Bost, ta digne compagne, qui est la bontÄ personnifiÄe.<br />

Monsieur Auray rappelle <strong>en</strong>suite l'origine de son vieil ami, travailleur infatigable; de ses par<strong>en</strong>ts si<br />

bons, si honorablem<strong>en</strong>t connus et Ç la mÅmoire desquels il adresse un souv<strong>en</strong>ir Åmu. En passant, il<br />

relate d'une faàon humoristique le baptÉme de Francisque Bost :<br />

C'Ätait <strong>en</strong> 1874... Il me semble <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre <strong>en</strong>core les cloches de Notre-Dame des Marais qui jetai<strong>en</strong>t<br />

dans les airs leur joyeux carillon. Elles saluai<strong>en</strong>t la sortie des personnes faisant cortáge Å l'ami<br />

Francisque qu'on v<strong>en</strong>ait de baptiser. J'Ätais derriáre la sage-femme qui portait le âfutur dÄcorÄ ä<br />

et, comme les autres gamins - plus grands que moi , je criais: â Aux dragÄes ! ä. Une pluie de ces<br />

bonbons s'abattit sur nous. Il n'y avait pas, Å cette Äpoque, d'arràtÄ municipal interdisant de<br />

ramasser les dragÄes màme dans les crottins ! J'<strong>en</strong> ramassai une bonne poignÄe dans un <strong>en</strong>droit peu<br />

hygiÄnique et les croquai Å belles d<strong>en</strong>ts. Elles Ätai<strong>en</strong>t excell<strong>en</strong>tes. Ce qui me fit dire : â ëa, c'est un<br />

bon gars, j'<strong>en</strong> ferai mon copain plus tard ä. A notre majoritÄ, j'ajoutai : â Ce sera quelqu'un! ä. Estce<br />

que je me suis trompÄ? Est-ce que la manifestation d'aujourd’hui ne me donne pas le droit de le<br />

rappeler Å cette brillante assistance?<br />

C'est avec joie que j'ai appris que le gouvernem<strong>en</strong>t de la RÄpublique avait soulignÄ d'un ruban rouge<br />

tous les actes de haute humanitÄ de notre ami, et j'approuve pleinem<strong>en</strong>t les paroles si justes<br />

prononcÄes tout Å l'heure par Monsieur Chouffet, dÄputÄ-maire de Villefranche : â On a peut-àtre<br />

trop att<strong>en</strong>du <strong>en</strong> haut-lieu pour ratifier le jugem<strong>en</strong>t que tous nos concitoy<strong>en</strong>s att<strong>en</strong>dai<strong>en</strong>t depuis si<br />

longtemps ! ä.<br />

Monsieur Auray termine <strong>en</strong> disant :<br />

Sans faire de politique, Francisque trouve le moy<strong>en</strong> de faire arborer au sommet de cet hÇtel le<br />

drapeau unissant toutes les couleurs. C'est un succás sans prÄcÄd<strong>en</strong>t, qui peut avoir une heureuse<br />

influ<strong>en</strong>ce sur la âmise <strong>en</strong> teinture ä des Äcrus et ram<strong>en</strong>er peut-àtre dans cette vieille Calade le<br />

travail mom<strong>en</strong>tanÄm<strong>en</strong>t disparu (Rires).<br />

J'<strong>en</strong> ai fini. Ma mission est terminÄe. J'ai acquittÄ, je crois, la dette de ce pÄtillant vin <strong>d'honneur</strong>.<br />

Mais avant de quitter cette salle, je ti<strong>en</strong>s Å remercier du fond du cœur Monsieur le PrÄfet de la<br />

Haute-Savoie pour avoir appuyÄ la demande lÄgitime de ceux qui sont interv<strong>en</strong>us <strong>en</strong> faveur de<br />

Francisque, l'ami de tous, dont on ne compte plus les actes mÄritoires.<br />

En agissant ainsi, Monsieur le PrÄfet, vous avez fait un acte de justice qui vous donne droit Å la<br />

sympathique reconnaissance de tous les Caladois.<br />

Je láve ma coupe Å la santÄ de Madame Bost, l'admirable Äpouse de notre ami, dont l'amabilitÄ, le<br />

courage et l'Änergie sont connus ; Å mon vieil ami Francisque qui, comme le disait tout Å l'heure<br />

Monsieur Foulc, organisateur de cette belle rÄunion, est un de ceux" âqui' honoreront la LÄgion<br />

d'Honneurä.<br />

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LÄgion d’Honneur <strong>en</strong> <strong>Beaujolais</strong> Francisque <strong>BOST</strong><br />

DISCOURS DE MONSIEUR <strong>BOST</strong><br />

Monsieur le PrÄfet, Monsieur le Maire, Mon cher Parrain, Mes bons Amis,<br />

Je vis <strong>en</strong> ce mom<strong>en</strong>t une heure dÄlicieuse, mais je suis incapable d'extÄrioriser mes s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>ts. Et<br />

pourtant que de choses Å dire, que de remerciem<strong>en</strong>ts Å faire car je sais bi<strong>en</strong> que cette LÅgion<br />

d'Honneur n'est pas due Å mon mÄrite personnel, mais le rÄsultat des nombreux concours qui m'ont<br />

aidÄ Å m<strong>en</strong>er Å bi<strong>en</strong> ma tçche.<br />

Aussi, Monsieur le PrÄfet, comm<strong>en</strong>t vous remercier, vous toujours pràt Å aplanir les difficultÄs avec<br />

l'Administration supÄrieure, ne mÄnageant ni votre temps ni votre peine pour nous aider, pour nous<br />

sout<strong>en</strong>ir. Certes, nous nous rÄjouissons de votre avancem<strong>en</strong>t si mÄritÄ, et c'est avec un serrem<strong>en</strong>t<br />

de cœur que nous vous verrons partir, mais, sachez-le bi<strong>en</strong>, vous laissez <strong>en</strong> Calade des amis chers qui<br />

p<strong>en</strong>seront toujours Å vous.<br />

Et vous, Monsieur le Maire, auquel je dois associer le Conseil Municipal <strong>en</strong> <strong>en</strong>tier, merci de la<br />

sollicitude que vous apportez Å l'HÇpital, merci de votre prÄcieuse aide.<br />

Cher Parrain et Ami, comm<strong>en</strong>t vous remercier d'une amitiÄ si agissante ! Sans doute vous avez voulu<br />

reporter sur moi une amitiÄ anci<strong>en</strong>ne, Å laquelle j'Ätais si fier et respectueux, celle de votre cher<br />

páre disparu.<br />

Je n'aurais garde d'oublier le corps mÄdical hospitalier, dont le dÄvouem<strong>en</strong>t et la sci<strong>en</strong>ce sont<br />

hautem<strong>en</strong>t apprÄciÄs par tous les habitants de notre citÄ.<br />

Que mesdames les religieuses hospitaliáres trouv<strong>en</strong>t ici mes s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>ts de profonde estime et<br />

d'admiration.<br />

Mes remerciem<strong>en</strong>ts vont Ägalem<strong>en</strong>t Å tout le personnel hospitalier et, sa modestie dét-elle <strong>en</strong><br />

souffrir, une m<strong>en</strong>tion spÄciale Å mon ami Ducruix pour avoir dirigÄ mes premiers pas dans une<br />

administration souv<strong>en</strong>t difficile.<br />

Et vous, mes chers collágues de l'Administration, que vous dirai-je? Je vous dois tout, cette croix<br />

est la vÇtre.<br />

Merci mes chers Amis, v<strong>en</strong>us si nombreux Å cette fàte de l'amitiÄ dont je s<strong>en</strong>s tout le prix car,<br />

lorsque les tempes blanchiss<strong>en</strong>t, les amitiÄs devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t plus cháres <strong>en</strong>core, plus douces, plus<br />

savoureuses, comme les fruits de l'arriáre saison, gardez-moi cette amitiÄ comme je conserve la<br />

vÇtre, et merci <strong>en</strong>core du souv<strong>en</strong>ir inoubliable que je vous dois.<br />

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LÄgion d’Honneur <strong>en</strong> <strong>Beaujolais</strong> Francisque <strong>BOST</strong><br />

ONT PRIS PART A LA MANIFESTATION :<br />

MM. PAUL ARNAUD • J. AURAY • JOSEPH BALLOFFET • BEHR ANTOINE BEROUJON •<br />

DOCTEUR BESANëON • BICHET • ETIENNE BIFFAUT DOCTEUR BEUF • J. BONIN • DOCTEUR<br />

BONNAUD • A. BONNAUD DOCTEUR BONNET • BONTHOUX • BOSSE-PLATIERE • BOURGEON<br />

AUGUSTE BOUROZ • J. BREYSSE • J. BRIDE • BRULEY PìRE BRULEY FILS • BUCHET • CAILLOT •<br />

CERNIAUT • J. CHANRION • DOCTEUR CHARVET • CHOUFFET • ANTOINE COMBET • DOCTEUR<br />

CONDAMIN COUTURIER • J. CL. CURIS • MLLE DELABORDE • MM. DENARD J. DESCHAMPS •<br />

LOUIS DESCHIZEAUX • ALEXANDRE DESSAIGNE DOCTEUR DODERO • DU BUAT • DOCTEUR<br />

DUBUIS • DOCTEUR DUCROUX • DUCRUIX • ANDRÑ DUGELAY • CHARLES DUPUIS • DOCTEUR<br />

H. DUPUY LÑON FOILLIARD • GEORGES FOULC • ANTOINE GACHON GALLICE • GARAND •<br />

DOCTEUR J. GAUTHIER • MICHEL GEORGES J. GEORGES • PH. GIVRY . J. GODART • FRANëOIS<br />

GOURLAND J. GUILLERMET DOCTEUR HAU • HUOT • JAMBON • LACROIX FILS HENRI<br />

LAFONT • RICHARD LAFONT • JOSEPH LAROCHE • B. J. LATOUR P. LEFAURE • JOANNES<br />

LEGROS • LONGERON • DOCTEUR MEUNIER E. MEUNIER • MINOT • PIERRE MOREAU • LOUIS<br />

MOREL • F. MUZELLE BENOîT MYARD • NETTER • NICOLAS PìRE • NICOLAS FILS • PASSERAT<br />

PERRADOTTE • PHILIPPE • PIERREMOND J. • ERNEST PLANCHE • J. F. POLLET H. POLY JEAN<br />

POMMIER • DOCTEUR FRANëOIS PONSOT • P. PUGEAT JEAN QUANTIN • MARCEL RAFFIN •<br />

RICHETTA • ROCHE • RUET SADOT • PH. SAVIGNY • JEAN SOLY • JEAN STIVAL • J.<br />

SURCHAMP • SYLVESTRE • DENIS TARLET • L. THOZET • VICARD.<br />

SÉANCE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE DU 28 JUILLET 1932<br />

Le mercredi vingt juillet mil neuf c<strong>en</strong>t tr<strong>en</strong>te-deux au dÅbut de la sÅance de la Chambre de<br />

Commerce, Monsieur Georges Foulc, PrÅsid<strong>en</strong>t, a adressÅ, au nom de ses collÄgues, ses bi<strong>en</strong>s<br />

cordiales fÅlicitations au Docteur Francisque Bost membre de la Compagnie depuis le mois de janvier<br />

mil neuf c<strong>en</strong>t tr<strong>en</strong>te. Il a retracÅ sa prÅcieuse collaboration aux travaux de la Chambre de<br />

Commerce et principalem<strong>en</strong>t Ç la prÅsid<strong>en</strong>ce de la Commission des affaires locales.<br />

AprÄs la sÅance un dÅjeuner intime a ÅtÅ offert au nouveau lÅgionnaire et un objet d'art lui a ÅtÅ<br />

remis <strong>en</strong> souv<strong>en</strong>ir et <strong>en</strong> gage de l'amitiÅ de ses collÄgues de la Chambre de Commerce.<br />

Avai<strong>en</strong>t pris part Ç cette manifestation :<br />

MM.<br />

- J.Surchamp, PrÅfet de la Haute-Savoie,<br />

- B<strong>en</strong>oÜt Mulsant, PrÅsid<strong>en</strong>t honoraire de la Chambre de Commerce,<br />

- Georges Foulc, PrÅsid<strong>en</strong>t,<br />

- F. Fougerat et Font, vice-prÅsid<strong>en</strong>ts,<br />

- Toinon, secrÅtaire,<br />

- P. Lacroix, trÅsorier;<br />

- Germain Bonnet, Geay, Mangin, Michon, Minguet, Muraton, Ennemond Ullard, Juli<strong>en</strong> Hullard,<br />

membres de la Chambre de Commerce.<br />

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