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Le saviez-vous?<br />
<strong>On</strong> <strong>cultive</strong> <strong>des</strong> <strong>bananes</strong> <strong>en</strong> <strong>Islande</strong><br />
C’est une blague, n’est-ce pas?<br />
Bon, nous conv<strong>en</strong>ons que la plupart <strong>des</strong> g<strong>en</strong>s n’associ<strong>en</strong>t pas l’<strong>Islande</strong> à la banane, puisque ce<br />
pays jouxte l’extrémité sud du cercle arctique. La chaleur est propice à la bananiculture – et <strong>en</strong><br />
<strong>Islande</strong> il fait froid, n’est-ce pas?<br />
Roches chau<strong>des</strong><br />
C’est exact. Mais l’<strong>Islande</strong> se situe à un <strong>en</strong>droit appelé « point chaud islandais », sur la dorsale<br />
médio-atlantique –ligne qui sépare la plaque tectonique eurasi<strong>en</strong>ne de celle de l’Amérique du<br />
Nord. Ces deux plaques tectoniques s’éloign<strong>en</strong>t l<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>t l’une de l’autre. Ce mouvem<strong>en</strong>t<br />
libère de la chaleur prov<strong>en</strong>ant du manteau terrestre – ce qui parfois donne un effet<br />
spectaculaire, comme lorsque le volcan Eyjafjallajökull (allez-y, vous pouvez le prononcer) qui<br />
lors de son éruption, <strong>en</strong> 2010, a provoqué le chaos pour les voyageurs aéri<strong>en</strong>s. D’habitude la<br />
chaleur provi<strong>en</strong>t <strong>des</strong> geysers (geyser est un mot islandais!), <strong>des</strong> sources chau<strong>des</strong> et du<br />
rayonnem<strong>en</strong>t constant qui réchauffe le sol.<br />
Chauffage bon marché<br />
Les Islandais utilis<strong>en</strong>t cette chaleur naturelle prov<strong>en</strong>ant <strong>des</strong> profondeurs de la Terre pour<br />
chauffer leur eau et leur foyer. L’énergie géothermique ne coûte pas cher, et depuis les années<br />
1920 les Islandais l’utilis<strong>en</strong>t aussi pour chauffer les serres où ils <strong>cultive</strong>nt <strong>des</strong> fruits, <strong>des</strong> légumes<br />
et <strong>des</strong> fleurs.<br />
Y compris <strong>des</strong> <strong>bananes</strong>.<br />
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Bananes dans une serre <strong>en</strong> <strong>Islande</strong><br />
Photo Alistair Lockyer<br />
Visite d’une serre à <strong>bananes</strong> à Hveragerði, <strong>Islande</strong><br />
Traduction française du texte islandais de l’<strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t vidéo<br />
Le Bananahus a été construit <strong>en</strong> 1950 pour produire <strong>des</strong> <strong>bananes</strong>. Maint<strong>en</strong>ant il abrite <strong>en</strong>viron<br />
une c<strong>en</strong>taine d’espèces de plantes tropicales, dont <strong>des</strong> palmiers, cactus et plants fruitiers. Ceuxci<br />
inclu<strong>en</strong>t <strong>des</strong> orangers, citronniers, figuiers, caféiers et, bi<strong>en</strong> sûr, <strong>des</strong> bananiers.<br />
Les fleurs cultivées dans le Bananahus serv<strong>en</strong>t à <strong>en</strong>seigner l’art de la composition florale.<br />
Les <strong>bananes</strong> ne pouss<strong>en</strong>t pas dans <strong>des</strong> arbres; elles sont produites par <strong>des</strong> plantes herbacées.<br />
Chaque plante porte un fruit une seule fois; on la coupe après la récolte. Il faut att<strong>en</strong>dre à peu<br />
près deux ans pour que la nouvelle plante porte fruit. Chacune donne <strong>en</strong>viron 120 <strong>bananes</strong>.<br />
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