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Boulsa- Bukina Faso - Alliance Missionnaire Internationale

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<strong>Alliance</strong> <strong>Missionnaire</strong><br />

<strong>Internationale</strong><br />

féVRIER 2011<br />

43e De gauche à droite: Abdou, Ganiou, Némata et Isabelle qui est assise<br />

Pour le plein Evangile<br />

en terre de mission<br />

Numéro 2


L’équipe de l’AMI vous adresse de tout<br />

cœur ses vœux de bénédiction. Nous<br />

aimerions que le message du Psaume 91:<br />

1-6 «Celui qui demeure sous l’abri du Très-<br />

Haut repose à l’ombre du Tout- Puissant.<br />

Je dis à l’Eternel : Mon refuge et ma forteresse,<br />

Mon Dieu en qui je me confie ! Car<br />

c’est lui qui te délivre du filet de l’oiseleur,<br />

de la peste et de ses ravages. Il te couvrira<br />

de ses plumes, et tu trouveras un refuge<br />

sous ses ailes; Sa fidélité est un bouclier et<br />

une cuirasse. Tu ne craindras ni les terreurs<br />

de la nuit, ni la flèche qui vole de jour. Ni<br />

la peste qui marche dans les ténèbres, ni la<br />

contagion qui frappe en plein midi » soit<br />

une parole pour nous tous.<br />

Les événements de tous genres se succèdent<br />

à une vitesse incroyable. Mais nous<br />

voulons nous savoir sous la protection du<br />

Divin Maître qui sera à nos côtés pour nous<br />

rassurer. Jamais sa fidélité ne faillîra. Il<br />

aura toujours le dernier mot.<br />

Dieu veut que nous soyons productifs pour<br />

Sa gloire. Il y a dans nos vies le secours de<br />

Dieu, un temps de restauration, mais il y a<br />

également un temps de construction et ensuite<br />

un temps que nous devrons conquérir<br />

pour lui.<br />

Nos décisions détermineront la direction<br />

de nos vies qui façonneront notre destinée.<br />

Aussi longtemps qu’il nous donnera<br />

la grâce de vivre ici-bas, puissions-nous<br />

accomplir de grandes choses pour notre<br />

Dieu.<br />

La Bible contient de nombreuses promesses<br />

destinées à l’humanité en général, et à<br />

ceux qui placent leur confiance en Dieu en<br />

particulier. Voici quelques promesses de<br />

Dieu pour nous durant cette nouvelle année<br />

2011:<br />

Genèse 28: 15 Voici, je suis avec toi, je te<br />

garderai partout où tu iras, et je te ramènerai<br />

dans ce pays ; car je ne t’abandonnerai<br />

point, que je n’aie exécuté ce que je te dis.<br />

Editorial<br />

Exode 4: 1 Va donc, je serai avec ta<br />

bouche, et je t’enseignerai ce que tu auras<br />

à dire.<br />

Exode 15: 26 Il dit : «Si tu écoutes attentivement<br />

la voix de l’Éternel, ton Dieu,<br />

si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu<br />

prêtes l’oreille à ses commandements, et si<br />

tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai<br />

d’aucune des maladies dont j’ai frappé<br />

les Égyptiens; car je suis l’Éternel, qui te<br />

guérit ».<br />

Deut 28: 7 L’Éternel te donnera la victoire<br />

sur tes ennemis qui s’élèveront contre<br />

toi ; ils sortiront contre toi par un seul chemin,<br />

et ils s’enfuiront devant toi par sept<br />

chemins.<br />

Deut 33: 27 Le Dieu d’éternité est un<br />

refuge, Et sous ses bras éternels est une retraite.<br />

Devant toi il a chassé l’ennemi, Et il<br />

a dit : Extermine.<br />

1 Samuel 2: 9 Il gardera les pas de ses<br />

bien-aimés. Mais les méchants seront anéantis<br />

dans les ténèbres; Car l’homme ne<br />

triomphera point par la force.<br />

2 Chroniques 15: 2 et Azaria alla audevant<br />

d’Asa et lui dit : Écoutez-moi, Asa,<br />

et tout Juda et Benjamin ! L’Éternel est<br />

avec vous quand vous êtes avec lui; si vous<br />

le cherchez, vous le trouverez; mais si vous<br />

l’abandonnez, il vous abandonnera.<br />

2 Chroniques 16: 9 Car l’Éternel étend<br />

ses regards sur toute la terre, pour soutenir<br />

ceux dont le cœur est tout entier à lui. Tu as<br />

agi en insensé dans cette affaire, car dès à<br />

présent tu auras des guerres.<br />

Ps 91: 15 Il m’invoquera, et je lui<br />

répondrai; Je serai avec lui dans la détresse,<br />

Je le délivrerai et je le glorifierai.<br />

Pour notre vie, nous pouvons prendre les<br />

promesses du Fidèle. Dieu est toujours le<br />

même. Il est fidèle, puissant et bon. Il est<br />

vivant, Il est présent à chaque instant. Il<br />

est dit dans la Parole au Psaume 117: Sa<br />

fidélité dure à toujours.<br />

Jean Zida


Départs vers la Patrie Céleste<br />

Mardi 11 janvier, après une rencontre à Koudougou dans le cadre de l’alphabétisation, le<br />

pasteur Joany Bazémo, coordonnateur de l’AMI et notre frère Karim Koumbem, agent et<br />

collaborateur de l’AMI Ouaga. étaient sur le chemin de retour pour Ouagadougou. Leur<br />

véhicule a quitté la route et fini sa course dans une maisonnette située au bord de la voie.<br />

Le frère Karim qui était au volant ainsi que le pasteur Joany Bazémo assis à l’avant ont<br />

été tués sur le coup.<br />

Le pasteur Jacob Badolo qui était à l’arrière du véhicule a été grièvement blessé. Il a été<br />

évacué à l’hôpital de Koudougou. Merci de prier pour lui.<br />

Le pasteur Bazémo était un homme jovial, soucieux de ses collègues, plein d’initiatives,<br />

compatissant. Une vie d’engagement, de consécration et de sacrifice. Il était serviable et<br />

toujours disponible pour son prochain.<br />

Nous disons à Dieu notre reconnaissance de nous l’avoir donné pendant plusieurs années.<br />

Nos pensées et nos prières vont à sa chère épouse Pascaline et leurs enfants.<br />

Qu’ils reçoivent la consolation de Dieu pour chacun d’eux.<br />

Nos prières vont également pour l’épouse et les enfants de notre collègue Karim, agent<br />

travailleur, homme de paix.<br />

Nous leur disons au revoir.<br />

Pour l’AMI, Jean Zida<br />

Nous vous laissons relire son témoignage paru en 2003<br />

Le pasteur Joany Bazémo est le coordonnateur<br />

de l’AMI au Burkina <strong>Faso</strong>. Vous le<br />

connaissez, entre autres, par ses articles sur<br />

le travail de l’AMI. Mais son témoignage<br />

est particulièrement touchant et, à notre<br />

demande, il vous le raconte. Humblement,<br />

il ne cache pas sa rébellion quant à l’appel<br />

de Dieu, ses craintes et ses luttes, mais il<br />

exprime aussi sa joie d’avoir enfin obéi.<br />

Tu seras pasteur<br />

Je suis d’origine burkinabé. Mon père et ma<br />

mère se convertirent très jeunes. Quand ils<br />

se marièrent, ils n’eurent pas d’enfants pendant<br />

plusieurs années. Or, en Afrique, à cette<br />

époque, un couple sans enfant était méprisé.<br />

Ma mère pleura beaucoup. On l’appelait «la stérile». Ses larmes tombaient dans le mortier<br />

lorsqu’elle pilait le mil. La famille païenne conseillait à mon père de prendre une autre<br />

femme et aussi de faire des sacrifices pour avoir un enfant. Mais ils refusaient et priaient.<br />

Au bout de 5 ans, je suis né. La famille dit alors à mes parents d’aller faire des sacrifices<br />

au dieu de la rivière et de m’appeler «rivière». Mais ils répondirent que, eux, avaient de-


Burkina <strong>Faso</strong><br />

mandé un enfant à Dieu, et qu’ils lui donneraient<br />

un nom selon le Dieu de Jésus. Ils<br />

m’appelèrent Joany.<br />

A l’âge de 7 ans, j’ai eu le grand privilège<br />

d’être inscrit dans une école d’un village<br />

voisin, à 7 km. J’avais 11 ans, quand, un<br />

jour, sur le chemin de l’école, j’entendis<br />

une voix me dire: « Joany, quel que soit le<br />

diplôme que tu obtiendras, sache que tu seras<br />

pasteur.»<br />

La flamme s’éteint<br />

A la fin de mes études à l’école primaire,<br />

à Koudougou, je fus affecté dans un collège<br />

secondaire (CEG) loin de chez moi,<br />

à Banfora. C’était la première fois que je<br />

m’éloignais de mes parents, mais Dieu<br />

avait préparé quelqu’un qui allait jouer<br />

leur rôle pour mon éducation spirituelle en<br />

la personne de Jérémie Koudougou*. Ainsi<br />

j’ai pu continuer à grandir spirituellement<br />

pendant cette période.<br />

Après avoir obtenu le Brevet d’études du<br />

premier cycle et l’entrée en seconde, je fus<br />

affecté dans le plus grand lycée à Ouagadougou<br />

pour étudier jusqu’en terminale.<br />

N’ayant ni la présence de mes parents,<br />

ni celle d’un Jérémie Koudougou, je me<br />

mis à fréquenter de mauvais camarades.<br />

J’allais toujours à l’église, mais par obligation,<br />

pour plaire à ma famille; ma flamme<br />

intérieure diminua jusqu’à s’éteindre. Si le<br />

Seigneur n’était pas venu à mon secours, je<br />

sais qu’aujourd’hui je ne serais plus de ce<br />

monde. J’ai réalisé le verset : «Il ne brisera<br />

pas le roseau cassé, Il n’éteindra point le<br />

lumignon qui fume» (Mat. 12/20).<br />

Le fils aîné<br />

J’étais préoccupé par le fait que j’étais<br />

l’aîné de la famille. Or, en Afrique, le fils<br />

aîné doit prendre en charge sa famille.<br />

J’avais donc l’obligation de travailler pour<br />

aider mes frères et sœurs qui n’avaient pas<br />

eu comme moi le privilège d’aller à l’école.<br />

En effet, après moi, 7 enfants étaient nés. En<br />

1984, j’ai donc préparé plusieurs concours.<br />

Lors du premier, alors que je m’apprêtais à<br />

écrire mon texte, j’entendis une voix retentir<br />

à mes oreilles : « Et l’appel de Dieu? »<br />

C’était dit avec une telle autorité que, saisi,<br />

je me mis à trembler. Je demandai pardon<br />

au Seigneur. Cependant, j’essayais de Lui<br />

démontrer l’importance pour moi d’aider<br />

ma famille, étant le fils aîné. J’ai commencé<br />

à négocier avec Lui en lui proposant que je<br />

travaille dans le domaine de la santé, ce qui<br />

me permettrait en même temps d’annoncer<br />

l’Évangile. Mais les trois concours que j’ai<br />

passés se soldèrent par trois échecs.<br />

A force de voir les portes se fermer, la pensée<br />

du suicide me gagna. «Cette fois-ci, si<br />

j’échoue, je me suicide» dis-je, alors que<br />

j’essayais encore une fois de concourir.<br />

J’échouai. Mais au lieu de me suicider, une<br />

paix extraordinaire descendit en moi.<br />

C’est alors que Dieu mit sur mon chemin<br />

le pasteur Marc Dipama, qui allait devenir<br />

un père pour moi, et il me «repêcha»<br />

spirituellement. Mais ma misère matérielle<br />

subsistait.<br />

En fuite<br />

Un jour, au mois d’avril 1985, pendant que<br />

j’étais assis, réfléchissant sur mon état piteux,<br />

j’entendis quelqu’un me dire : «Joany,<br />

cherche à sonder les Écritures au lieu de<br />

chercher le monde qui passe.» Je crus qu’un<br />

de mes amis, connaissant ma situation, me<br />

donnait ce conseil. Je me levai, regardai,<br />

il n’y avait personne aux alentours. J’allai<br />

raconter cet événement au pasteur Dipama<br />

qui me conseilla de répondre à l’appel de<br />

Dieu.<br />

Refusant toujours d’être pasteur, je trouvai<br />

*Jérémie Koudougou, aujourd’hui marié à une française, est ingénieur-enseignant dans un collège technique.<br />

Tous deux sont membres du comité AMI en France


l’excuse que mon père allait certainement<br />

s’opposer à mon appel, j’en étais persuadé,<br />

car j’avais l’obligation de travailler pour<br />

aider ma famille. Le pasteur Dipama me<br />

conduisit lui-même en vélomoteur jusqu’à<br />

la maison de mes parents à 125 km de Ouagadougou.<br />

Je dois dire que mon père, cultivateur,<br />

servait aussi le Seigneur par pénurie<br />

de pasteurs dans son village.<br />

Je lui expliquai donc que le Seigneur<br />

m’appelait et qu’il me faudrait aller à<br />

l’école biblique. Je n’avais pas fini de parler<br />

qu’il leva les bras au ciel, louant Dieu. Il<br />

se souvenait comment j’étais né et, puisque<br />

Dieu m’appelait, je devais partir!<br />

Je compris donc que je ne pouvais plus refuser<br />

l’appel de Dieu et m’en retournai tout<br />

triste. Essayant encore de reculer, je dis<br />

au pasteur Dipama que j’aimerais, avant<br />

de partir à l’école biblique, aller travailler<br />

quelque temps en Côte d’Ivoire. Il me donna<br />

son accord. En moi, j’avais le plan de ne<br />

plus revenir au Burkina.<br />

Le meilleur choix<br />

J’arrivai en Abidjan un vendredi. Le dimanche<br />

soir, alors que j’étais couché sur<br />

ma natte, je vis, au-dessus de moi, un ciel<br />

rouge sang. Des noms de personnages importants<br />

y étaient inscrits. Et une voix se<br />

fit entendre: «Joany, regarde où sont ces<br />

gens.» Puis, je vis un ciel d’une blancheur<br />

extraordinaire (lorsque je vis la neige plus<br />

tard, je reconnus la même couleur). Une<br />

Le 9 janvier 2011 à la zone 1, photo prise par<br />

Pouswendé Zida<br />

lumière éblouissante irradiait, et je me<br />

trouvais au centre. Et le Seigneur me dit :<br />

«Voilà ta place». Je me mis à pleurer et je<br />

m’humiliai profondément. J’eus envie de<br />

retourner le plus vite possible au Burkina.<br />

Mais quelques jours après, je renonçai à ma<br />

décision. Je changeai de ville pour avoir la<br />

paix et partis à Divo. C’est là, qu’un jour,<br />

pendant que je méditais, j’entendis une<br />

voix chuchoter à mon oreille droite: «Si<br />

quelqu’un aspire à la charge d’évêque, il<br />

désire une œuvre excellente.» Cette douce<br />

voix résonna très fort dans mon cœur. Elle<br />

me convainquit que le meilleur choix était<br />

le service de Dieu. Ces paroles provoquèrent,<br />

non seulement une paix intense en<br />

moi, mais elles me donnèrent un réel désir<br />

d’entrer à l’école biblique. C’est ainsi que<br />

je revins au Burkina <strong>Faso</strong>.<br />

Pascaline<br />

Là se place l’épisode de mon mariage.<br />

Toutes les portes du travail s’étant fermées<br />

devant moi, j’étais pauvre. Je n’avais qu’un<br />

pantalon et une chemise de rechange. De<br />

plus, j’allais être pasteur. Et tout le monde<br />

savait que les pasteurs souffrent par manque<br />

d’argent. Quelle jeune fille accepterait de<br />

m’épouser ? Mon pasteur me dit : « Joany,<br />

demande à Dieu la femme qu’il te faut. »<br />

Je suivis son conseil. Et, pendant que je<br />

priais, j’eus la vision de Pascaline. Elle<br />

était devant moi et marchait. Je ne la connaissais<br />

que pour l’avoir vue à l’Oasis des<br />

enfants. Cette vision se renouvela une autre<br />

fois. Alors, je lui fis ma demande en<br />

mariage en lui disant : «Je te demande de<br />

réfléchir huit jours, avant de me donner ta<br />

réponse. Je suis appelé par le Seigneur. Tu<br />

sais que ce n’est pas une vie facile. Alors,<br />

réfléchis bien.»<br />

Pascaline était une belle jeune fille, étudiante,<br />

convoitée par d’autres jeunes gens.<br />

Huit jours après, elle me donna sa réponse :


«Mon père est pasteur, je sais donc ce qu’est<br />

la vie d’un serviteur de Dieu. Mais je suis<br />

d’accord de me marier avec toi, parce que<br />

c’est dans la volonté de Dieu. Je veux me<br />

consacrer et t’aider dans ton ministère.»<br />

Dieu avait répondu à ma prière! Malgré<br />

certaines oppositions, elle persévéra dans<br />

sa décision. Nous nous sommes mariés en<br />

1988.<br />

Il vous parle de son cheminement<br />

depuis l’école biblique, la direction que<br />

Dieu lui a fait prendre, sa formation<br />

auprès du pasteur Pawentaoré. Puis il<br />

laisse éclater sa joie d’être au service<br />

de Dieu.<br />

Les deux songes de Pascaline<br />

Après notre mariage, nous sommes allés,<br />

Pascaline et moi, à l’école biblique pour<br />

notre formation pastorale. La question pour<br />

moi était: «Où vais-je servir le Seigneur?»<br />

J’étais venu à Ouagadougou pour l’école,<br />

mais il n’était pas question pour moi d’y<br />

rester. Je pensais avoir des raisons valables<br />

pour en partir. J’envisageais d’aller dans<br />

la région de ma naissance. J’avais même<br />

choisi le village où je m’installerais!<br />

Cependant, à la fin de notre formation, le<br />

pasteur Marc Dipama vint m’informer<br />

qu’il avait parlé de nous au pasteur Pawentaoré<br />

et que celui-ci était d’accord pour que<br />

nous venions travailler dans son Église à<br />

Ouagadougou-Wemtenga. J’étais vraiment<br />

surpris et je n’ai pas accueilli cette information<br />

avec joie, tellement je craignais de<br />

rester à Ouagadougou. J’étais troublé et je<br />

ne voulais pas en parler franchement avec<br />

mon épouse.<br />

Mais le Seigneur sait comment nous diriger.<br />

Ce fut donc mon épouse qui, sans connaître<br />

la suggestion du pasteur Marc, m’a révélé<br />

deux songes qu’elle avait eus successivement,<br />

me demandant de l’aider à en trouver<br />

la signification. Dans le premier, elle<br />

me voyait sur l’estrade, assis avec les pasteurs<br />

de l’Église de Wemtenga, et dans le<br />

deuxième j’étais dans la cour de l’école de<br />

cette Église, en train de distribuer du pain<br />

à une foule. C’est là que j’ai compris que<br />

Dieu me voulait à Ouagadougou, et que je<br />

ne devais pas avoir peur de mes considérations<br />

humaines.<br />

C’est ainsi que depuis 1991, je suis pasteur<br />

à Wemtenga où je seconde le pasteur<br />

Pawentaoré.<br />

A l’école d’un serviteur<br />

Dieu avait un plan merveilleux pour mon<br />

ministère, et je l’ignorais. Lorsque je rencontrai<br />

le pasteur principal pour la première<br />

fois, je crois qu’il découvrit immédiatement<br />

ma crainte et mes lacunes. Et<br />

Dieu l’utilisa pour me combler de toutes<br />

les bénédictions. Avec le Pasteur Pawentaoré,<br />

ce fut toute une école. Il commença<br />

à m’apprendre à avoir confiance en moi<br />

et à me faire comprendre que j’étais utile.<br />

Il ne cessait de dire comment le pasteur<br />

Brisset l’avait aussi formé. Il ne regardait<br />

qu’au potentiel qui était en moi et non à<br />

mes défauts. Il était mon Paul et moi son<br />

Timothée.


Je découvre ma position<br />

Cependant un problème demeurait : je ne<br />

voulais pas que l’on sache que j’étais pasteur.<br />

Ainsi, quand on me demandait ce que je<br />

faisais, je répondais que j’étais enseignant.<br />

(Il est vrai que j’enseignais aussi à l’école<br />

primaire). Un jour je rencontrai Etienne, un<br />

de mes anciens camarades de promotion. Il<br />

me posa la fameuse question à laquelle je<br />

fis ma réponse habituelle. Quand je le quittai,<br />

je sentis la présence du Saint-Esprit<br />

comme jamais auparavant et j’entendis ces<br />

paroles : «Joany, que fais-tu? Ne sais-tu pas<br />

que tu occupes une place plus importante<br />

que les grands de ce monde? Ne sais-tu pas<br />

que par ton ministère des gens vont aller<br />

au ciel?»<br />

Immédiatement la honte et la fierté<br />

m’envahirent. Honte de mes paroles, fierté<br />

de découvrir la noblesse du ministère pastoral.<br />

J’eus envie de courir après Etienne et<br />

de lui dire : «Je suis pasteur!»<br />

Depuis ce jour, je suis non seulement heureux<br />

d’être pasteur, mais je le dis à qui<br />

veut l’entendre : «Je suis pasteur! Je suis<br />

ministre du Roi des rois! Serviteur du Dieu<br />

vivant!»<br />

La grâce du Seigneur<br />

Depuis que j’ai accepté de vivre mon<br />

ministère, le Seigneur ne cesse de me montrer<br />

sa grâce. Dès mon arrivée à l’Église de<br />

Wemtenga, on me confia le culte en français.<br />

Je vivais mon ministère avec joie,<br />

mais il n’y avait que 17 personnes au culte.<br />

Un jour, je m’enfermai dans l’église et y<br />

passai la nuit en prière, dans les larmes.<br />

Je suppliai le Seigneur d’approuver mon<br />

ministère, car je n’étais pas venu pour<br />

prêcher aux bancs vides.<br />

Le Seigneur entendit ma prière. Aujourd’hui,<br />

plus de 500 personnes assistent au culte en<br />

français!<br />

Mon travail à l’AMI<br />

Mon travail à l’AMI, je le fais parce que<br />

je sais que c’est la volonté de Dieu. C’est<br />

pourquoi je l’accomplis de tout mon cœur.<br />

Je l’accomplis aussi par reconnaissance de<br />

ce que le papa Brisset a fait pour le pasteur<br />

Pawentaoré qui, lui, le fait à son tour pour<br />

moi. Si papa Brisset ne s’était pas occupé<br />

du pasteur Pawentaoré, ne l’avait pas formé<br />

comme il l’a fait, celui-ci ne serait pas<br />

ce qu’il est aujourd’hui, ni moi non plus.<br />

D’autre part, le papa Brisset était venu en<br />

Afrique pour apporter la vie aux âmes.<br />

C’est la même motivation qui m’anime.<br />

J’ai honte d’avoir résisté si longtemps à<br />

l’appel de Dieu.<br />

Les hommes les plus heureux<br />

Je me dois à Dieu qui a répondu à la prière<br />

de mes parents, et qui, tout au long de ma<br />

rébellion ne m’a pas abandonné. C’est<br />

aussi à cause de Lui que je suis vivant<br />

aujourd’hui.<br />

Je me dois à ces hommes de Dieu qui, par<br />

leurs efforts, m’ont aidé à accepter son<br />

appel. Je comprends aujourd’hui que les<br />

hommes les plus heureux sont ceux qui investissent<br />

leur vie pour les autres.<br />

Je vous demande de prier pour moi, afin<br />

que je me laisse toujours conduire par le<br />

Seigneur pour faire son œuvre, de tout mon<br />

cœur.<br />

Joany Bazémo<br />

Ceux qui auront enseigné la justice à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à<br />

perpétuité. (Daniel 12/3b)


Burkina <strong>Faso</strong><br />

Suite des témoignages de l’Eglise de Godin<br />

Le pasteur Daniel Delma nous a<br />

fait découvrir le travail du pasteur<br />

Samuel Sawadogo.<br />

“Comme il avait pris goût à la prière enseigné<br />

par son père, le pasteur Samuel s’est mis<br />

à prier pour que Dieu le guide et glorifie son<br />

nom à travers le ministère qui l’attendait à Godin.<br />

Il a vu Dieu agir dans sa vie en approuvant<br />

son ministère par des guérisons. Les gens du<br />

village qui ne voulaient pas écouter l’évangile,<br />

ont commencé à s’y intéresser à cause de ce<br />

qu’ils voyaient.”<br />

Kaboré Palingwendé était fiévreuse et souffrait de vives douleurs.<br />

Elle fut amenée au dispensaire du village qui ne put rien<br />

faire pour elle. Elle fut alors évacuée à Koudougou au centre<br />

hospitalier. Son mari, Monsieur Nébié David, diacre de<br />

l’église locale de Godin, l’accompagna et dépensa plus de 150<br />

000 cfa pour la soigner, mais en vain, puisqu’on ne voyait aucune<br />

amélioration. Alors, il décida de s’adonner exclusivement<br />

à la prière. Les prières commencèrent dans l’église de Kouri et<br />

se poursuivirent à Godin. Pendant un certain temps, en plus du<br />

mal dont elle souffrait déjà, elle avait si mal au cœur qu’on ne<br />

donnait plus cher de sa vie. Un jour, elle dit à son mari : « Tu as<br />

fait tout ce que tu as pu pour me guérir. Sache que je suis à bout<br />

de forces et que je désire partir. Alors je t’en supplie, laissemoi<br />

m’en aller. » Mais son mari continua à prier pour elle et<br />

Dieu eut compassion d’eux et la rétablit complètement. Voici<br />

ce qu’elle m’a dit : « Ces trois années passées, j’étais incapable<br />

de porter même un seau d’eau, mais maintenant que Dieu m’a<br />

guérie, je peux fonctionner à nouveau. »<br />

Le pasteur Samuel et sa famille<br />

Nébié Lydie est une élève brillante qui fréquente la<br />

classe du CE1. Un jour pendant qu’elle se tenait debout<br />

près d’une barrique dans leur maison, elle tomba<br />

soudain à terre et eut des convulsions. Sa mère étant<br />

chrétienne courut avec elle directement à l’église pour<br />

qu’on prie pour elle. Après avoir prié durant cinq jours,<br />

elle fut guérie et se porte bien maintenant.


Burkina <strong>Faso</strong><br />

Suite des témoignages de l’Eglise de Godin<br />

Zongo Sophie se trouvait enceinte, constat fait en juillet 2009.<br />

Mais ce qui se passait dans son corps n’avait rien à voir avec<br />

une grossesse normale. Elle souffrait beaucoup et en janvier<br />

2010, son état était devenu si alarmant qu’il fallait la transporter<br />

à Koudougou dans un centre hospitalier. Etant donné<br />

la gravité de son état, son mari demanda au pasteur de prier<br />

pour qu’elle puisse arriver à temps à Koudougou. Après<br />

consultation, le médecin informa le mari qu’il fallait opérer<br />

sa femme d’urgence. Mais n’ayant pas les moyens pour payer<br />

l’opération, le mari retourna vers le pasteur. Le pasteur Samuel<br />

pria pour cette situation et Dieu lui révéla que l’opération<br />

n’aurait pas lieu. Le pasteur en informa le mari et jeûna et<br />

pria pendant sept jours. Au 13ème jour de l’hospitalisation, la<br />

femme fut admise dans la salle d’opération, alors que son mari<br />

se questionnait concernant la promesse que le pasteur avait<br />

reçue de Dieu. Mais avant que le chirurgien puisse commencer<br />

l’intervention, la femme expulsa quelque chose de gros de son<br />

corps, chose que le mari fut incapable de décrire. Le chirurgien<br />

dut alors admettre l’intervention de Dieu. Entre-temps, Sophie<br />

a pu retourner avec son mari à Godin et sa guérison miraculeuse<br />

a étonné plus d’une personne et elle est devenue un témoin<br />

vivant et puissant de la gloire de Dieu.<br />

Il y a trois ans, Monsieur Nébié Elie travaillait dans<br />

un kiosque. Un jour alors qu’il était à son poste, il<br />

s’écroula et fut transporté dans un centre de santé.<br />

Une fois de retour chez lui, lorsqu’il dormait, il sentit<br />

quelque chose peser lourdement sur lui, puis les nuits<br />

suivantes, il entendit des voix qui s’adressaient à lui.<br />

Lorsqu’il rapporta ces choses au centre de santé, les<br />

agents lui dirent que cela était certainement dû à la<br />

fatigue et au manque de sommeil. Alors qu’il se trouvait<br />

au bord de la dépression, il se rendit à une l’église<br />

pour demander la prière, mais aucune amélioration se<br />

manifesta. Son père l’invita alors à venir à l’église<br />

de Godin où l’on pria pour les malades. Il s’avéra<br />

qu’il souffrait d’une possession démoniaque. Après<br />

quelque temps, son état s’améliora, mais il décida<br />

de rester encore chez le pasteur jusqu’à sa complète<br />

guérison. Il a finalement pu rentrer chez lui où il travaille<br />

dans un petit commerce. Entre-temps, Elie s’est<br />

donné à Jésus et est devenu membre actif de l’église<br />

locale de Godin. Il est rempli du Saint-Esprit et prie<br />

avec le pasteur pour les malades. Il est également responsable<br />

du département des enfants.


<strong>Boulsa</strong>- <strong>Bukina</strong> <strong>Faso</strong><br />

Gloire soit rendue à notre Seigneur<br />

pour tous ses bienfaits. Nous sommes à<br />

quelques pas de la fin de l’année 2010 et<br />

nous voulons dire merci au Tout-Puissant<br />

pour nous avoir guidés et protégés<br />

tout au long de cette année 2010. Nous<br />

voudrions également vous remercier de<br />

nous avoir soutenus jour et nuit matériellement<br />

et moralement, ainsi que financièrement<br />

pour la survie de ce centre.<br />

Jehova vous le rendra en retour.<br />

Voici quelques nouvelles<br />

de nos petits:<br />

Diandé Karim qui est le doyen des enfants<br />

est toujours à la Cité et se porte<br />

bien, malgré qu’il devrait se trouver en<br />

famille vu son âge.<br />

Gaboambou Isabelle marche maintenant<br />

et se porte bien et sera replacée au<br />

mois de février.<br />

Sakandé Thomas est toujours à la Cité<br />

et sera replacé en janvier.<br />

Guitanga Olivier, dont le père depuis<br />

décembre 2009 n’a plus donné signe de<br />

vie, se porte bien mais doit rentrer en<br />

mars. Priez pour lui.<br />

Nemata, qui est internée après le décès<br />

de sa tante, se porte bien et doit aussi<br />

rentrer en 2011.<br />

Gueswendé est parti avec ses parents<br />

adoptifs le 6 décembre 2010 en<br />

France.<br />

10<br />

Zoudboko Mahamadi a été replacé en<br />

famille.<br />

Kobsa Mahamadi a également été replacé.<br />

Lankoandé Elise est rentrée chez ses<br />

parents.<br />

Ouimenga Nomwendé Fatimata est<br />

replacée, mais nous venons d’apprendre<br />

qu’elle est entre-temps décédée. Je ne<br />

sais pas ce qui a causé sa mort et je<br />

cherche en vain ses parent.<br />

Tagadem Salam se porte bien après<br />

une guérison de paludisme.<br />

Zidouemba Marietta et Habibou<br />

(sœurs jumelles) vont bien et marchent<br />

à quatre (4) pattes.<br />

Sinambou Moussa va bien mais a peur<br />

des étrangers.<br />

Nassouri Fadima qui a été gravement<br />

malade, a retrouvé sa santé par la grâce<br />

de Dieu.<br />

Yougbaré Abdoul Ganiou, dont son<br />

père est fidèle au rendez-vous, se porte<br />

bien et marche aussi très bien.<br />

Damiba Gisèle est très souriante et se<br />

porte en pleine forme.<br />

Ouédraogo Jean Baptiste qui, à<br />

chaque fois fait mine de pleurer, est en<br />

bonne santé.<br />

Youmani va bien et est un petit exemple.<br />

Lankoandé Reine aussi se porte à merveille.<br />

Les triplés (Tianwouri, Tani et Deboari)<br />

dont je vous avais envoyé les<br />

photos, vont bien sauf Tianwouri, qui<br />

est décédée.<br />

La directrice Mme Pauline Nana


Olivier<br />

Reine et Soumaïla<br />

dans les bras de Noëlie<br />

Fadima<br />

<strong>Boulsa</strong><br />

Tani et Deboari<br />

11<br />

<strong>Bukina</strong> <strong>Faso</strong><br />

Habibou et Marietta<br />

Youmani et Moussa<br />

Gisèle


Action adresse<br />

Une simple adresse peut porter beaucoup de fruits.<br />

Voulez-vous ajouter des fruits à ceux que vous portez déjà ? Une adresse peut vous le<br />

permettre. Comment ? En ajoutant une autre personne chrétienne aux amis de l’AMI.<br />

Elle pourra ainsi se joindre à tous ceux qui portent déjà des fruits pour l’avancement de<br />

l’Evangile en Afrique. Elle en portera elle-même, et votre fruit se multipliera. Contactez<br />

la personne d’abord, ou cherchez-la dans la prière. Intercédez pour que notre revue<br />

touche son cœur. Nous la lui ferons parvenir pendant 3 mois. Les règlements postaux<br />

nous donnent droit à l’envoi de quelques exemplaires, sans abonnement, pour la prospection.<br />

Ecrire en majuscule :<br />

Nom………………………….........................................Prénom……………………...........................................<br />

Rue……………………………...........................................................................................................................<br />

NP…….........,,,,…........Ville...................................................................... Pays……………………….............<br />

Merci de découper et renvoyer à l’AMI. CP. 24 – 1175 Lavigny (Suisse) ou par e-mail :<br />

amilavigny@gmail.com.<br />

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SUISSE <strong>Alliance</strong> <strong>Missionnaire</strong> <strong>Internationale</strong> CP 24 1175 LAVIGNY 021/808 55 23 Fax 021/808 78 55<br />

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