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Producteurs de semences du Québec - Fédération des producteurs ...

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Mission réussie pour les <strong>semences</strong><br />

Avril 2013<br />

Le 17 février <strong>de</strong>rnier, un groupe <strong>de</strong> 41 personnes formé <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>cteurs, <strong>de</strong> conditionneurs et <strong>de</strong> marchands <strong>de</strong><br />

<strong>semences</strong> se sont envolées pour la France pour une mission <strong>de</strong> 10 jours. La France est le premier pays européen<br />

pro<strong>du</strong>cteur <strong>de</strong> <strong>semences</strong> et est le <strong>de</strong>uxième exportateur mondial, mais le premier en semence <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s cultures.<br />

Après analyse, la filière française n'est pas si différente <strong>de</strong> la filière québécoise, car elle rencontre sensiblement les<br />

mêmes défis. Il faut intéresser la relève agricole, respecter les réglementations et les normes environnementales,<br />

négocier les conditions <strong>de</strong>s contrats <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction, améliorer les ren<strong>de</strong>ments...<br />

Toutefois, la France comporte <strong>de</strong>s caractéristiques<br />

très différentes. Par exemple : tout le<br />

conditionnement est réalisé par les marchands alors<br />

qu'au <strong>Québec</strong> c’est plus d'une cinquantaine<br />

d'entreprises qui le font pour eux ou à contrat. Chez<br />

nous, il y a encore <strong>de</strong>s <strong>semences</strong> qui sont pro<strong>du</strong>ites<br />

sans contrat alors qu’en France toute la pro<strong>du</strong>ction<br />

est contractualisée.<br />

Pour ce qui est <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction, comme le<br />

démontrent les statistiques, au <strong>Québec</strong> c’est le soya<br />

<strong>de</strong> semence qui prime alors qu’en France c’est le blé<br />

tendre qui vient en première position, puis ensuite<br />

c’est le maïs/sorgho. Comme les OGM sont interdits<br />

en France, la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> <strong>semences</strong> <strong>de</strong> maïs non-<br />

OGM leur confère une niche <strong>de</strong> marchés intéressante.<br />

Toutefois, ce marché est fragile, car si les OGM<br />

venaient qu'à être permis en France, il est fort<br />

probable que les compagnies semencières auraient<br />

moins d'intérêts à faire pro<strong>du</strong>ire <strong>de</strong> la semence <strong>de</strong><br />

maïs en France. Fort dynamique, la filière <strong>du</strong> maïs <strong>de</strong> semence a développé une politique d’attribution <strong>de</strong>s superficies<br />

qui est basée sur l’historique <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> l’agriculteur multiplicateur et un cahier <strong>de</strong>s charges a été adopté. Les<br />

céréales d'automne occupent une place très importante en France alors qu’ici il y en a très peu, mais qu’il y a peut-être<br />

un marché à développer en ce sens chez nous si les techniques le permettent. Les ren<strong>de</strong>ments <strong>de</strong>s céréales d’automne<br />

peuvent atteindre plus <strong>de</strong> 7 tonnes/hectare, ce qui est intéressant pour le pro<strong>du</strong>cteur. Le blé hybri<strong>de</strong> est déjà présent<br />

toutefois, il n’a pas été possible <strong>de</strong> connaître les superficies en culture.<br />

France<br />

<strong>Québec</strong><br />

Canada<br />

<strong>Pro<strong>du</strong>cteurs</strong> <strong>de</strong> <strong>semences</strong> <strong>du</strong> <strong>Québec</strong><br />

Le groupe en visite au Laboratoire <strong>de</strong> la FNAMS. On y vali<strong>de</strong> les<br />

échantillons reçus afin <strong>de</strong> faire le paiement aux pro<strong>du</strong>cteurs pour<br />

plusieurs variétés <strong>de</strong> <strong>semences</strong>, dont les potagères.<br />

PORTRAIT DE LA PRODUCTION EN FRANCE ET CELLE D’ICI<br />

17 000 pro<strong>du</strong>cteurs<br />

343 610 hectares<br />

Principales pro<strong>du</strong>ctions : blé tendre, maïs/sorgho, potagère, orge, blé <strong>du</strong>r,<br />

611 pro<strong>du</strong>cteurs<br />

35 746 hectares<br />

fourragère<br />

Principales pro<strong>du</strong>ctions : soya, avoine, blé, orge<br />

3 539 pro<strong>du</strong>cteurs<br />

488 371 hectares<br />

Principales pro<strong>du</strong>ctions : blé, soya, orge, canola, luzerne, avoine, maïs, pois <strong>de</strong><br />

gran<strong>de</strong>s cultures<br />

<strong>Pro<strong>du</strong>cteurs</strong> <strong>de</strong> <strong>semences</strong> <strong>du</strong> <strong>Québec</strong> (PSQ) Avril 2013<br />

3800, boulevard Casavant Ouest - Saint-Hyacinthe (<strong>Québec</strong>) J2S 8E3<br />

Tél. : (450) 774-9154, poste 5205 - Téléc. : (450) 778-3797 - genevieveblain@upa.qc.ca


Tout comme au <strong>Québec</strong>, <strong>de</strong>s contrats <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction sont signés entre les parties impliquées et les prix sont<br />

conventionnés et ils font référence aux prix <strong>de</strong>s <strong>semences</strong> certifiées. Les références <strong>de</strong> prix utilisées par les<br />

organisations françaises permettent <strong>de</strong> connaître les prix à la récolte alors qu’au <strong>Québec</strong> les prix sont connus quelques<br />

mois après la récolte. Tous les contrats sont transmis au Groupement national interprofessionnel <strong>de</strong>s <strong>semences</strong> et<br />

plants (GNIS), ce qui permet au secteur d’analyser les contrats et <strong>de</strong> tenir <strong>de</strong>s statistiques.<br />

Il y a très peu d’entreposage à la ferme, car les <strong>semences</strong> notamment les céréales d’automne sont utilisées en <strong>semences</strong><br />

quelques semaines plus tard seulement, ce qui fait en sorte qu’elles sont entreposées pour une courte pério<strong>de</strong>. La<br />

majorité <strong>de</strong>s grains est livrée à la coopérative locale lors <strong>de</strong> la récolte. Les livraisons se font par variété et c'est le<br />

marchand (la Coop ou le négociant) qui déci<strong>de</strong> <strong>du</strong> moment <strong>de</strong> la livraison. Chez nous, les <strong>semences</strong> sont entreposées<br />

souvent plusieurs mois et les paiements arrivent donc eux aussi plus tard.<br />

Un pilier incontournable : La recherche et le transfert technologique sont au cœur <strong>de</strong>s préoccupations <strong>de</strong> l’ensemble<br />

<strong>de</strong>s organismes et <strong>de</strong> l’État. Ce sont <strong>de</strong>s sommes importantes qui sont investies annuellement. À elle seule, la<br />

<strong>Fédération</strong> nationale <strong>de</strong>s agriculteurs multiplicateurs <strong>de</strong> <strong>semences</strong> (FNAMS) réalise <strong>de</strong>s activités techniques sur la<br />

protection <strong>de</strong>s cultures avec un budget <strong>de</strong> 3 millions d’euros par an.<br />

Le désengagement <strong>de</strong> l'état <strong>de</strong> l'inspection <strong>de</strong>s <strong>semences</strong> est une préoccupation importante pour le secteur <strong>de</strong>s<br />

<strong>semences</strong> au Canada puisque l'Agence canadienne d’inspection <strong>de</strong>s Aliments (ACIA) se retirera progressivement <strong>de</strong><br />

l'inspection <strong>de</strong>s champs à compter <strong>de</strong> 2014. En France, c'est déjà chose faite <strong>de</strong>puis les années 80. C'est le GNIS au<br />

travers <strong>du</strong> Service officiel <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> la certification (SOC) qui a reçu le mandat <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong> contrôler la qualité et la<br />

certification <strong>de</strong>s <strong>semences</strong>. Pour les <strong>semences</strong> certifiées, les marchands sont impliqués dans l'inspection <strong>de</strong>s cultures<br />

sous la responsabilité <strong>du</strong> SOC. Pour les statuts élevés, le SOC utilise son personnel d’inspecteur. Un <strong>de</strong>s faits à noter,<br />

c’est que les coûts d’inspection sont répartis équitablement en ce sens qu’il n'en coûte pas plus cher <strong>de</strong> faire certifier un<br />

champ à 5 km que si le champ est à 100 km <strong>du</strong> point <strong>de</strong> service, et les coûts d’inspection sont payés par le marchand.<br />

En France, avant l’adoption <strong>de</strong> la Loi sur les<br />

obtentions végétales et les <strong>semences</strong> <strong>de</strong> fermes<br />

en décembre 2011, il n’était pas possible<br />

d’utiliser <strong>de</strong>s <strong>semences</strong> <strong>de</strong> ferme <strong>de</strong> variétés<br />

protégées par un Certificat d’Obtention Végétale<br />

français (COV). Toutefois, c’est maintenant<br />

possible <strong>de</strong> le faire pour les variétés qui ont été<br />

i<strong>de</strong>ntifiées. Le blé tendre est l’une <strong>de</strong> ces variétés.<br />

Une Contribution Volontaire Obligatoire (CVO) a<br />

été mise en place afin <strong>de</strong> financer la recherche et<br />

notamment pour financer les besoins signifiés par<br />

l'in<strong>du</strong>strie. Les pro<strong>du</strong>cteurs qui utilisent <strong>de</strong>s<br />

<strong>semences</strong> certifiées, se font rembourser la CVO<br />

puisque les frais <strong>de</strong> recherche sont déjà inclus<br />

dans leur prix d’achat <strong>de</strong> <strong>semences</strong>. Jusqu’à<br />

maintenant, le seul accord qui est survenu à la<br />

suite <strong>de</strong> l’adoption <strong>de</strong> la Loi touche le blé tendre,<br />

d’autres accords pourraient voir le jour dans les<br />

prochaines années. Le système <strong>de</strong>s COV est utilisé<br />

dans 86 pays et permet ainsi l’accès aux<br />

ressources génétiques. Le Canada n'est pas<br />

signataire <strong>de</strong> l’Union internationale pour la<br />

Martin Provencher, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> PSQ et Luc Moutour, prési<strong>de</strong>nt<br />

<strong>de</strong>s conditionneurs en discussion avec Jean-Noël Dhennin, prési<strong>de</strong>nt<br />

<strong>de</strong> la FNAMS<br />

protection <strong>de</strong>s obtentions végétales (UPOV). Ce qui fait en sorte que les pro<strong>du</strong>cteurs qui utilisent leurs <strong>semences</strong> <strong>de</strong><br />

ferme n'ont pas <strong>de</strong> royauté à remettre aux obtenteurs s’ils utilisent une semence <strong>de</strong> ferme si le brevet n’est pas expiré.<br />

Les participants ont apprécié leur voyage, car les Français ont été généreux <strong>de</strong> leur temps et <strong>de</strong>s informations<br />

transmises. Certains pro<strong>du</strong>cteurs rencontrés ne faisaient que <strong>de</strong> petites superficies, mais malgré cela, ils étaient très<br />

fiers d’être partie prenante <strong>de</strong> la filière <strong>de</strong>s <strong>semences</strong> et <strong>de</strong> leurs réalisations.<br />

Voici quelques commentaires recueillis auprès <strong>de</strong>s participants :<br />

- L’agriculture française est une fierté nationale qui se reflète chez les pro<strong>du</strong>cteurs <strong>de</strong> <strong>semences</strong>. Il note<br />

également que l’étroite collaboration présente entre tous les intervenants français (pro<strong>du</strong>cteurs,<br />

conditionneurs, marchands, recherche…) est remarquable et serait souhaitable pour la filière québécoise.<br />

- La structure française qui s’est mise en place pour pallier au désengagement <strong>de</strong> l’état est impressionnante afin<br />

<strong>de</strong> financer la recherche, le développement <strong>de</strong> variétés et l’amélioration <strong>de</strong>s techniques <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction (régie<br />

<strong>de</strong> culture). Il faudrait absolument imaginer et mettre en place une structure semblable ici afin d’assurer la<br />

survie <strong>du</strong> marché <strong>de</strong>s céréales.<br />

- La France a une filière dynamique qui priorise la recherche et le développement <strong>de</strong>s variétés. Cette structure<br />

permet <strong>de</strong> garantir la qualité <strong>de</strong>s <strong>semences</strong>, favoriser la diffusion <strong>de</strong>s nouvelles variétés et <strong>de</strong> développement<br />

<strong>de</strong>s marchés.<br />

<strong>Pro<strong>du</strong>cteurs</strong> <strong>de</strong> <strong>semences</strong> <strong>du</strong> <strong>Québec</strong> (PSQ) Avril 2013<br />

3800, boulevard Casavant Ouest - Saint-Hyacinthe (<strong>Québec</strong>) J2S 8E3<br />

Tél. : (450) 774-9154, poste 5205 - Téléc. : (450) 778-3797 - genevieveblain@upa.qc.ca


Ce fut une mission bien remplie qui a permis aux participants <strong>de</strong> faire germer l'idée <strong>de</strong> consoli<strong>de</strong>r la filière <strong>de</strong>s <strong>semences</strong><br />

autour d'objectifs communs qui permettront assurément à la filière québécoise <strong>de</strong> se développer. Pour ce qui est <strong>de</strong>s<br />

relations avec la filière française, certaines personnes rencontrées ont émis le désir <strong>de</strong> venir visiter le <strong>Québec</strong>. Il est<br />

donc fort possible que nous recevions nos homologues français dans un avenir rapproché, ce qui permettra <strong>de</strong><br />

continuer les échanges et <strong>de</strong> peut-être développer <strong>de</strong>s partenariats. Tous nos remerciements au comité organisateur,<br />

à la gui<strong>de</strong> madame Brigitte Comtois ainsi que le personnel engagé pour les différentes visites. Merci également aux<br />

organisations qui ont accepté <strong>de</strong> s’impliquer dans ce projet : l’Association <strong>de</strong>s conditionneurs <strong>de</strong> <strong>semences</strong> pédigrées<br />

<strong>du</strong> <strong>Québec</strong> et l’Association <strong>de</strong>s marchands <strong>de</strong> <strong>semences</strong> <strong>du</strong> <strong>Québec</strong>.<br />

Les défis <strong>de</strong> la filière <strong>de</strong>s <strong>semences</strong> françaises<br />

Des normes phytosanitaires <strong>de</strong> plus en plus contraignantes : Les organisations françaises ont comme préoccupation<br />

constante <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its phytosanitaires pour remplacer ceux qui ne sont plus autorisés par le gouvernement<br />

et aussi <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s façons <strong>de</strong> faire pour ré<strong>du</strong>ire l’émission <strong>de</strong> poussière par les pro<strong>du</strong>its appliqués sur les <strong>semences</strong>.<br />

Il y a aussi les coûts <strong>de</strong> <strong>de</strong>struction <strong>de</strong>s <strong>semences</strong> traitées qui sont importants et qui préoccupent l’in<strong>du</strong>strie <strong>de</strong>s<br />

<strong>semences</strong>.<br />

Des attentes sociétales et politiques à rencontrer : Alors que la population mondiale augmente, les organisations<br />

françaises rencontrées veulent développer la pro<strong>du</strong>ction afin <strong>de</strong> répondre à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> grandissante en <strong>de</strong>nrées<br />

alimentaires. Toutefois, pour y arriver, elles doivent composer avec <strong>de</strong>s attentes très différentes <strong>de</strong> la société et <strong>de</strong>s<br />

politiciens, ce qui n’est pas toujours évi<strong>de</strong>nt.<br />

FÉDÉRATION NATIONALE DES AGRICULTEURS<br />

MULTIPLICATEURS DE SEMENCES (FNAMS)<br />

Leurs rôles :<br />

Les organisations rencontrées<br />

Défendre les intérêts <strong>de</strong>s agriculteurs multiplicateurs <strong>de</strong><br />

<strong>semences</strong>, être une référence technique et un<br />

observatoire économique et animer la structure <strong>de</strong> la<br />

<strong>Fédération</strong><br />

Leurs préoccupations :<br />

I<strong>de</strong>ntifier <strong>de</strong>s techniques et trouver <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its<br />

homologués afin <strong>de</strong> permettre aux pro<strong>du</strong>cteurs <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>meurer compétitifs et efficaces<br />

Intéresser la relève à la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> <strong>semences</strong><br />

Assurer la rentabilité <strong>de</strong> leurs laboratoires qui assurent<br />

<strong>de</strong>s références fiables aux pro<strong>du</strong>cteurs et aux semenciers afin <strong>de</strong> permettre le paiement <strong>de</strong>s lots <strong>de</strong> plusieurs<br />

variétés <strong>de</strong> <strong>semences</strong>, dont les potagères<br />

Réaliser <strong>de</strong>s activités techniques sur la protection <strong>de</strong>s cultures<br />

Informer les ven<strong>de</strong>urs d’intrants afin qu’ils puissent transmettre les informations à leurs clients<br />

VILMORIN<br />

Semencier <strong>de</strong> légumes, d'arbres, <strong>de</strong> fleurs. Quatrième en importance<br />

toutes <strong>semences</strong> confon<strong>du</strong>es. Propriété <strong>de</strong> Limagrain qui est une<br />

coopérative.<br />

Leurs préoccupations :<br />

Développer <strong>de</strong>s <strong>semences</strong> qui répon<strong>de</strong>nt aux besoins <strong>de</strong>s<br />

jardiniers professionnels qui souhaitent avoir <strong>du</strong> ren<strong>de</strong>ment et<br />

<strong>de</strong> la qualité, <strong>de</strong>s jardiniers amateurs qui souhaitent <strong>de</strong>s<br />

variétés anciennes ou différentes, <strong>de</strong>s in<strong>du</strong>striels comme<br />

Bon<strong>du</strong>elle qui ont <strong>de</strong>s besoins très spécifiques et <strong>de</strong>s<br />

consommateurs qui cherchent <strong>de</strong>s aliments avec <strong>de</strong>s valeurs<br />

nutritives particulières<br />

Protéger leur propriété intellectuelle<br />

Martin Provencher, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> PSQ et Jean-Noël<br />

Dhennin, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la FNAMS<br />

Le groupe en visite chez Vilmorin<br />

<strong>Pro<strong>du</strong>cteurs</strong> <strong>de</strong> <strong>semences</strong> <strong>du</strong> <strong>Québec</strong> (PSQ) Avril 2013<br />

3800, boulevard Casavant Ouest - Saint-Hyacinthe (<strong>Québec</strong>) J2S 8E3<br />

Tél. : (450) 774-9154, poste 5205 - Téléc. : (450) 778-3797 - genevieveblain@upa.qc.ca


TERRENA<br />

Coopérative semencière <strong>de</strong> céréales, d'oléagineux, <strong>de</strong> maïs, <strong>de</strong> potagères et<br />

<strong>de</strong> fourragères.<br />

Leurs préoccupations :<br />

Mettre en marché <strong>de</strong>s <strong>semences</strong> qui présentent <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong><br />

poussières répondant aux normes, par exemple en utilisant <strong>de</strong>s<br />

polymères efficaces à moindre coût et par l'aspiration <strong>de</strong>s<br />

poussières<br />

Assurer la protection <strong>de</strong>s employés qui manipulent<br />

les pro<strong>du</strong>its<br />

Adapter leur façon <strong>de</strong> stocker les <strong>semences</strong>, il y a<br />

15 ans, il avait une quinzaine <strong>de</strong> variétés<br />

seulement alors que maintenant, il y en a plus <strong>de</strong><br />

140<br />

Améliorer la perception <strong>de</strong>s citoyens par rapport à<br />

l'agriculture écologiquement intensive (AEI) en<br />

faisant la promotion <strong>de</strong>s pratiques existantes et en<br />

développant <strong>de</strong>s projets novateurs. Pro<strong>du</strong>ire plus<br />

et mieux avec moins d'intrants non renouvelables<br />

GROUPE D’ÉTUDE ET DE CONTRÔLE DES VARIÉTÉS ET<br />

DES SEMENCES (GEVES)<br />

Leurs rôles :<br />

Le groupe en visite chez Terrena. Malheureusement, on ne<br />

Diffuser les variétés homologuées<br />

pouvait pas ramener <strong>de</strong> <strong>semences</strong> dans nos valises.<br />

Protéger les droits <strong>de</strong>s sélectionneurs<br />

S'assurer que les <strong>semences</strong> pro<strong>du</strong>ites conservent leur pureté variétale et ne se désagrègent pas<br />

Leurs préoccupations :<br />

Désengagement <strong>de</strong> l'état qui fait en sorte que leur budget est en diminution et qu'ils doivent trouver <strong>de</strong>s<br />

partenaires privés et appliquer sur <strong>de</strong>s programmes afin <strong>de</strong> maintenir leurs activités<br />

Afin <strong>de</strong> répondre aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s sociétales, <strong>de</strong>s variétés anciennes et <strong>de</strong>s variétés qui sont rares doivent être<br />

conservées dans le catalogue, il y a quelques années, ces préoccupations n'étaient pas présentes<br />

GROUPEMENT NATIONAL INTERPROFESSIONNEL DES SEMENCES ET PLANTS (GNIS)<br />

Mis en place il y a une dizaine d'années, les interprofessions sont un lieu <strong>de</strong> concertation entre les différents<br />

intervenants. Au <strong>Québec</strong>, ce rôle a été donné aux tables filières. Pour le secteur <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s cultures, le groupe <strong>de</strong><br />

concertation <strong>du</strong> secteur <strong>de</strong>s grains joue ce rôle. En France, ces organisations sont très structurées et ce sont les<br />

interprofessions qui perçoivent les Contributions volontaires ren<strong>du</strong>es obligatoires par le gouvernement (CVO) alors<br />

qu'au <strong>Québec</strong> ce sont les offices <strong>de</strong> mises en marché ou les chambres <strong>de</strong> coordination qui le font avec l’autorisation <strong>de</strong><br />

la RMAAQ. Le GNIS a <strong>de</strong>s revenus <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 30 millions dont 70 % sont utilisés pour la certification <strong>de</strong>s champs par le<br />

Service officiel <strong>de</strong> contrôle et <strong>de</strong> certification (SOC).<br />

Leurs rôles :<br />

Assurer une concertation permanente entre les différentes familles professionnelles et entre l’interprofession<br />

et les pouvoirs publics<br />

Assister l’interprofession au niveau <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s économiques et statistiques, <strong>de</strong> la réglementation et <strong>de</strong> la<br />

formation<br />

Favoriser l’expansion <strong>du</strong> secteur <strong>semences</strong> et plants en France et au niveau international<br />

Organiser la pro<strong>du</strong>ction et la commercialisation sur les plans économiques et réglementaires<br />

Leurs préoccupations :<br />

Augmenter la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> semence<br />

Obtenir <strong>de</strong>s consensus entre les partenaires tout en répondant aux comman<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s politiciens et <strong>de</strong> la société<br />

Votre conseil d’administration 2013-2014 :<br />

Martin Provencher, prési<strong>de</strong>nt et directeur national (ACPS) Alain Brault, administrateur<br />

Éric Laflamme, 1 er vice-prési<strong>de</strong>nt André Lussier, administrateur<br />

André Roussel , 2 e vice-prési<strong>de</strong>nt Pierre Murray, administrateur<br />

Daniel Lanoie, observateur et directeur national (ACPS)<br />

Djiby Sall, observateur, coordonnateur <strong>du</strong> secteur <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s cultures et <strong>de</strong>s plantes fourragères (MAPAQ)<br />

Les coordonnées <strong>de</strong>s administrateurs sont disponibles au www.fpccq.qc.ca dans la section <strong>semences</strong>/Qui sommes-nous<br />

<strong>Pro<strong>du</strong>cteurs</strong> <strong>de</strong> <strong>semences</strong> <strong>du</strong> <strong>Québec</strong> (PSQ) Avril 2013<br />

3800, boulevard Casavant Ouest - Saint-Hyacinthe (<strong>Québec</strong>) J2S 8E3<br />

Tél. : (450) 774-9154, poste 5205 - Téléc. : (450) 778-3797 - genevieveblain@upa.qc.ca

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