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Modus Scribendi, numéro 4 - Collège Jean-de-Brébeuf

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LE MODUS SCRIBENDI...NUMÉRO DE FIN D’ANNÉE BRÉBEUF<br />

2 e secondaire : le point tournant<br />

Charles Hébert<br />

La <strong>de</strong>uxième année du secondaire a été<br />

pour plusieurs assez importante par rapport à<br />

leur parcours à <strong>Brébeuf</strong>. C’est là que se sont<br />

développées les habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> travail adéquates<br />

ainsi que l’esprit <strong>de</strong> groupe qui nous unit<br />

aujourd’hui. Malgré les quelques membres que<br />

nous avons perdus à la fin <strong>de</strong> l’année, c’est,<br />

pour plusieurs, à partir <strong>de</strong> ce moment que notre<br />

vie à <strong>Brébeuf</strong> a changé.<br />

Les éléments clés<br />

En 1 re secondaire, la charge <strong>de</strong> travail était<br />

plutôt petite et le niveau <strong>de</strong>s évaluations aussi<br />

bas, année d’adaptation oblige, ce qui nous a<br />

permis <strong>de</strong> nous en tirer sans trop <strong>de</strong> difficultés.<br />

Par contre, arrivés en 2, le niveau était bien plus<br />

relevé, qu’on parle <strong>de</strong> <strong>de</strong>voirs ou d’évaluations.<br />

Cela nous a forcés à nous adapter et nous a<br />

permis à la longue <strong>de</strong> pouvoir travailler<br />

beaucoup plus.<br />

C’est à partir <strong>de</strong> là, aussi, que nous avons<br />

commencé à niaiser ensemble. Par exemple, à<br />

un certain moment, en 202, il était coutume <strong>de</strong><br />

se lancer toutes les formes possibles <strong>de</strong><br />

nourriture pendant les cours <strong>de</strong> sciences (les<br />

ficellos étaient par contre privilégiés). Des liens<br />

se sont ainsi formés, et le plaisir s’est accentué<br />

avec le temps, pour atteindre son apogée en<br />

secondaire 4.<br />

Un exemple du plaisir qui s’est développé à<br />

l’école est la semaine du carnaval. C’est en<br />

secondaire 2 que nous nous sommes donnés<br />

corps et âme pour la première fois dans cette<br />

compétition, ce qui a gran<strong>de</strong>ment contribué à<br />

l’unité du niveau. Bien que la classe 201, menée<br />

par M. Michon ait eu le vent dans les voiles tout<br />

le long <strong>de</strong> la semaine, la 202, menée par Mme<br />

Pronovost, a fini par gagner.<br />

Cette année-là, aux Olympia<strong>de</strong>s, est apparue<br />

notre tendance à nous trouver un thème pour<br />

cette compétition, en nous déguisant tous,<br />

ayant ainsi l’air assez farfelus <strong>de</strong>vant le reste du<br />

niveau. En effet, plusieurs d’entre nous étaient<br />

arrivés avec <strong>de</strong>s chapeaux, <strong>de</strong>s ban<strong>de</strong>roles ou<br />

<strong>de</strong>s drapeaux à l’effigie du Québec ou du<br />

Canada.<br />

Pour la première fois dans l’histoire du <strong>Collège</strong>,<br />

un dîner <strong>de</strong> classe avec du McDonald’s avait été<br />

organisé par <strong>de</strong>s élèves. Bien sûr, il était<br />

organisé par la meilleure classe, la 202 !<br />

Malheureusement, plusieurs élèves nous ont<br />

quittés, incapables <strong>de</strong> maintenir le rythme, ou<br />

<strong>de</strong> s’habituer aux valeurs <strong>de</strong> l’école. Nicolas<br />

Goulet, Arnaud Voyer, Jiachen Liang, Simon<br />

Centoni, Alexandre Algora et bien d’autres…<br />

Et un mot <strong>de</strong> Denis Lakine<br />

Année d’initiation algébrique, <strong>de</strong> consolidation<br />

latine et <strong>de</strong> projets historiques (merci Mme<br />

Pronovost pour votre passion), mais aussi année<br />

<strong>de</strong> « enfin chez soi » et <strong>de</strong> nouvelles péripéties<br />

dans nos amitiés brébeuviennes, la 2 e<br />

secondaire reste une étape importante lors <strong>de</strong><br />

notre passage à <strong>Brébeuf</strong>. Certains disent, ou du<br />

moins nous disaient en première, qu’il s’agit <strong>de</strong><br />

l’année la plus difficile <strong>de</strong> TOUTE notre<br />

scolarité… si l’on fait abstraction <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers 24<br />

mois et avec un peu <strong>de</strong> recul, il est vrai qu’elle<br />

fut parfois laborieuse et intense, mais toujours<br />

dans le bon sens du terme!<br />

Après tout, la 2 e secondaire c’est enfin vivre<br />

pour vrai l’expérience <strong>Brébeuf</strong>, l’acquisition du<br />

« savoir-faire » à cet effet ayant été complétée<br />

en 1 re secondaire. C’est respirer <strong>de</strong> cette

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