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Modus Scribendi, numéro 4 - Collège Jean-de-Brébeuf

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LE MODUS SCRIBENDI...NUMÉRO DE FIN D’ANNÉE BRÉBEUF<br />

4 e secondaire : la<br />

fraternité, l’apogée<br />

Assil Abda<br />

Toute l’année, semble-t-il, j’ai été<br />

l’auteur d’articles visant à remémorer et<br />

honorer les moments passés. N’en déplaise aux<br />

fidèles lecteurs, celui-ci ne fait nulle exception à<br />

la séquence qui se <strong>de</strong>ssine. Cependant, cette<br />

fois, je traiterai d’un passé on ne peut plus<br />

éloigné. Je parle d’un temps que les nouveaux<br />

arrivants ne peuvent pas connaître ; les<br />

Brébeuviens, en ce temps-là, <strong>de</strong>meuraient entre<br />

eux sans ces filles-là. Je parle <strong>de</strong> la quatrième<br />

secondaire, sans doute l’année la plus<br />

mémorable <strong>de</strong> toutes.<br />

Après un cursus <strong>de</strong> trois ans complété tous<br />

ensemble pour la plupart, un esprit <strong>de</strong><br />

fraternité s’ancrait <strong>de</strong> plus en plus<br />

profondément déjà au sein <strong>de</strong> la cohorte.<br />

D’ailleurs, même les nouveaux arrivés n’ont pas<br />

tardé à constater l’ampleur du lien qui unissait<br />

les membres <strong>de</strong> notre cohorte. De la 401 à la<br />

404, la meilleure <strong>de</strong> toute les classes pour ne<br />

rien vous cacher, chacune d’entres elles<br />

apparaissent avoir été composées à merveille :<br />

je ne me souviens pas avoir déjà entendu<br />

quelqu’un se plaindre <strong>de</strong> l’atmosphère <strong>de</strong> son<br />

foyer <strong>de</strong> quatrième secondaire. Ce sentiment<br />

<strong>de</strong> bien-être dans les foyers respectifs a<br />

contribué à créer un sentiment d’appartenance,<br />

dont vous constatez encore aujourd’hui la force<br />

à la lecture <strong>de</strong> mon affirmation concernant la<br />

suprématie <strong>de</strong> la 404.<br />

Un sentiment d’appartenance qui s’est<br />

également gran<strong>de</strong>ment manifesté lors du<br />

carnaval 2011, le carnaval le plus mémorable <strong>de</strong><br />

notre quinquennat en vertu <strong>de</strong> l’appartenance<br />

aux différents foyers et <strong>de</strong> la férocité <strong>de</strong> la lutte.<br />

Lutte qui s’est soldée par une victoire par un<br />

seul et unique point <strong>de</strong> la glorieuse 404. Qui<br />

pourrait oublier le fameux rallye <strong>de</strong> Monsieur<br />

Banos, la course <strong>de</strong> vélo sur glace ou le duel sur<br />

poutre, le concours <strong>de</strong> costume ou bien même<br />

la déconfiture <strong>de</strong>s professeurs aux mains <strong>de</strong>s<br />

élèves lors <strong>de</strong> la partie <strong>de</strong> ballon balai du jeudi<br />

midi. Quem nostrum arbitramini?<br />

Alors que je laisse aller ma plume, les myria<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong> souvenirs <strong>de</strong> cette année magique déferlent<br />

dans mon esprit. Des souvenirs <strong>de</strong> toutes les<br />

insignifiances facétieuses auxquelles nous nous<br />

sommes adonnés et <strong>de</strong> toutes les épreuves que<br />

nous avons traversées. Des chorales en cours<br />

d’anglais, aux épiso<strong>de</strong>s <strong>de</strong> capitaine Scarlette et<br />

aux monstres intergalactiques en cours <strong>de</strong><br />

science, en passant par la confection <strong>de</strong> pain, le<br />

volet cinématographie <strong>de</strong>s cours <strong>de</strong> français et<br />

d’histoire, aux débats farfelus en cours d’anglais<br />

(Smarties contre M&M ou cure-<strong>de</strong>nt contre<br />

coton-tige ou encore Édouard contre Jacob <strong>de</strong><br />

Twilight) et ceux du cours <strong>de</strong> français, sans<br />

omettre les olympia<strong>de</strong>s ou l’illustre concours <strong>de</strong><br />

slam et le blanc <strong>de</strong> mémoire du pauvre slameur<br />

sacrifié, qui ne s’en était pas si mal sorti<br />

finalement, ni même les mémorables cours<br />

d’histoire latine, qui prenaient littéralement vie<br />

<strong>de</strong>vant nos yeux; tous me reviennent tout d’un<br />

coup.<br />

Cette succession délectable d’évènements s’est<br />

soldée d’une façon symbolique : un examen <strong>de</strong><br />

latin. Un examen qui représentait la fin d’une<br />

époque, surtout pour notre cohorte qui aura<br />

été la <strong>de</strong>rnière à avoir suivi <strong>de</strong>s cours <strong>de</strong> latin<br />

obligatoire. À la suite <strong>de</strong> l’été, nous débuterions<br />

un nouveau chapitre, la cinquième secondaire,<br />

avec ses nouveautés, en espérant pouvoir<br />

préserver le mieux possible quelque chose <strong>de</strong><br />

sacré : notre fraternité, alors enracinée<br />

profondément dans la fondation <strong>de</strong> notre<br />

groupuscule, comme diraient certains.

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