Perles 2010 - Site Web du Dr Marc GIRARD
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Citation : « Tout cela est certes reproché par certains et sera reproché au moins par<br />
ceux qui “n’y croyaient pas” à l’époque. On les comprend bien aujourd’hui, mais bien<br />
souvent il ne connaissent pas vraiment le virus grippal, et ignorait jusqu’à son<br />
potentiel meurtrier bien fréquent. Personne, honnêtement, ne pouvait justifier sur les<br />
faits acquis par la science, jusqu’en novembre 2009, que cette grippe pandémique<br />
tuerait moins que la grippe saisonnière. »<br />
Auteurs : JY Nau et A Flahault<br />
Source : http://blog.slate.fr/h1n1/, 11/01/10<br />
Déclaration de liens d’intérêts (Art. L.4113-13 <strong>du</strong> Code de la santé publique) :<br />
néant<br />
Commentaire (13/01/<strong>2010</strong>) : Quant au potentiel <strong>du</strong> virus sur la syntaxe 12 …<br />
Pour résumer le propos de Nau et Flahault, ceux qui ont eu raison contre « la<br />
science » n’étaient que des voyants « malhonnêtes ». Et si c’était l’inverse : que<br />
d’aucuns ont eu d’emblée raison contre une science détournée par des « experts »<br />
douteux – assez douteux, par exemple, pour ne jamais respecter les exigences<br />
pourtant bénignes de l’Art. L.4113-13 <strong>du</strong> Code de la santé publique (cf. ma récente<br />
interview sur le sujet) ?<br />
En tout état de cause, par quel sortilège (nous en sommes à discuter voyance…)<br />
était-il impossible de fonder des prévisions épidémiques « sur les faits acquis »<br />
quand on nous a ressassé que c’était un jeu d’enfant de développer un vaccin en<br />
deux temps trois mouvements, grâce justement aux « faits acquis » (et même si<br />
c’était en violation flagrante de la réglementation pharmaceutique) ?<br />
Chez les politiques (ou assimilés), on avait déjà eu le « mentir de bonne foi » ; avec<br />
les experts, on aura désormais : « on a eu raison d’avoir tort ».<br />
Avec, dans les deux cas, la même sourcilleuse exigence d’intégrité intellectuelle…<br />
12 Sans viser l’exhaustivité : « 1,5 milliards d’euro (…) Sans jamais se voir contre-carrer (…) Et tant<br />
qu’on ne disposer pas de ces données », etc. Cela nous arrive à tous ponctuellement, mais au-delà<br />
d’une certaine fréquence, cela ne fait pas très sérieux – surtout quand on entend poser sa crédibilité<br />
sur une affiliation universitaire ou des responsabilités éditoriales dans un journal autrefois éminent :<br />
« ce qui se conçoit bien (…) »<br />
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