28.06.2013 Views

Anomalie en Mer Baltique - Ambre jaune - Free

Anomalie en Mer Baltique - Ambre jaune - Free

Anomalie en Mer Baltique - Ambre jaune - Free

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Cette analogie faite à l’ambre, par l’image, n’est pas une vue de l’esprit d’un<br />

observateur illuminé. NON. L’analogie visuelle est réelle et d’ailleurs un protocole<br />

d’étude sci<strong>en</strong>tifique des résines consiste justem<strong>en</strong>t à expliquer ces choses <strong>en</strong><br />

exposant les échantillons fossiles <strong>en</strong> lumière polarisée pour révéler les t<strong>en</strong>sions<br />

internes qui exist<strong>en</strong>t dans la matrice et qui racont<strong>en</strong>t (par concordance avec la<br />

pesanteur) parfaitem<strong>en</strong>t les étapes du scénario de la g<strong>en</strong>èse. Les échantillons<br />

d’ambre disposés sous certaines lumières démontr<strong>en</strong>t leurs positions originelles de<br />

formations ! Ce sujet a constitué la base d’étude d’un concours mondial de<br />

paléontologie consacré à l’ambre que j’ai remporté (La RECHERCHE N° 288 Juin<br />

1996 / LA RECHERCHE N° 298 Mai 1997). En examinant un ambre, <strong>en</strong> remettant<br />

les courbes de séparation des recouvrem<strong>en</strong>ts successifs vers le bas, il est possible<br />

de recouvrer les axes (intérieur, extérieur, bas et haut) qui explicit<strong>en</strong>t l’amas<br />

plastique malléable né dans la microscènose d’origine. La lecture taphonomique<br />

(position d’<strong>en</strong>fouissem<strong>en</strong>t et de dépôt) des corps surtout souples avant durcissem<strong>en</strong>t<br />

est une étude FORMIDABLE d’efficacité tant les paramètres invariables sont simples<br />

à exploiter.<br />

Bon, dit autrem<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> pr<strong>en</strong>ant une image simple, l’<strong>Anomalie</strong> balte ressemble<br />

à un gros bonbon qui aurait fondu au soleil. C’est comme si l’objet mou avait été<br />

marqué <strong>en</strong> surface, et, ce g<strong>en</strong>re de chose est tout sauf un artéfact né au gré du<br />

hasard. L’objet qui reste à interpréter est trop cohér<strong>en</strong>t (dans sa bizarrerie) pour être<br />

un artefact. L’objet est tangible. « Messieurs les incrédules et ricaneurs, rev<strong>en</strong>ez !<br />

C’est de la sci<strong>en</strong>ce. Et on va même vous expliquer la chose. »<br />

Les observations liminaires sembl<strong>en</strong>t révéler la prés<strong>en</strong>ce étrange d’une<br />

formation «effondrée», sorte d’escalier monum<strong>en</strong>tal latéralisé qui aurait huit marches<br />

(et qui pr<strong>en</strong>d l’appar<strong>en</strong>ce d’une pâte à gâteau qui déborde et coule du plat à la<br />

cuisson). L’escalier qui passerait (s’il <strong>en</strong> est) d’un étage à celui inférieur, si<br />

évidemm<strong>en</strong>t une structure <strong>en</strong> niveau est confirmée, est étrange et suscite moult<br />

réflexions contradictoires.<br />

La masse et le volume de l’<strong>Anomalie</strong> (par 85m de fond) impos<strong>en</strong>t le respect :<br />

11300 m 3 pour 240 m 2 au sol et empêche toute remontée (facile) à la surface. On se<br />

pose alors la question de l’emplacem<strong>en</strong>t, actuel et,… originel… On s’interroge sur le<br />

déplacem<strong>en</strong>t géologique possible d’une telle masse. Mais, IL FAUT surtout rester<br />

prud<strong>en</strong>t. Des évènem<strong>en</strong>ts certifiés millénaires (érosion l<strong>en</strong>te), se sont avéré êtres<br />

formés <strong>en</strong> quelques heures dans des cataclysmes hallucinants, comme les<br />

déversem<strong>en</strong>ts de réservoirs (rupture de barrages glaciers) qui peuv<strong>en</strong>t <strong>en</strong>g<strong>en</strong>drer<br />

des vagues d’un demi kilomètre de hauteur. Et, autre point, les objets TRES pesant<br />

peuv<strong>en</strong>t de déplacer à 30 km/h lors d’évènem<strong>en</strong>t certes rares, mais qui exist<strong>en</strong>t,<br />

comme la liquéfaction des sols (qui n’a été filmé qu’une seule fois à l’état naturel). La<br />

masse d’un objet ne doit surtout pas être reliée à un immobilisme, ce serait une<br />

erreur grave ! Des blocs erratiques (gros) peuv<strong>en</strong>t voyager de plusieurs dizaines de<br />

kilomètres dans un paysage ignoré des hommes ! Pour lire la nature, il faut garder<br />

l’esprit ouvert. L’anomalie balte aurait-elle voyagé ?

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!