Un Violon d'or pour Louise Arsenault - La Voix acadienne

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Marcia enMan La fin de semaine qui vient de passer a été pas mal mouvementée un peu partout à l’Île. Du côté de Rustico, il y avait le Rendez-vous Rustico 2009 qui a débuté le vendredi 24 juillet. Le moment fort de la fin de semaine a été le spectacle de Lennie Gallant qui avait lieu Événements au Centre Expo-Festival Le Cabaret Soirée cabaret acadienne 21 h à 23 h • le 5 août : Albert et Mona Arsenault avec Jim et Robert • le 7 août : Karine Gallant et invités Prix d’entrée : 12 $ (taxes incluses) (adulte seulement) Souper-spectacle - Une Fois d’Même - Squelette dans la garette Tous les mercredis et jeudis du 8 juillet au 27 août (sauf le 15 juillet et les 5 et 12 août) Prix du billet : 27,50 $ plus taxes 12,50 $ (enfants 12 ans et moins) Vous êtes demandés d'arriver à 18 h 30 Pour réserver vos billets pour le souper-spectalce ou pour plus de renseignements : 902-854-3300 Abram-Village Spectacle de Lennie Gallant Le 17 août 12• La Voix acadienne - Le 29 juillet 2009 artS Et CUltUrE Lennie Gallant a fait salle comble lors du rendez-vous rustico 2009 dans l’église Saint-Augustin à guichet fermé. Pour la 15 e fois pendant le Rendez-vous, l’artiste préféré de plusieurs offrait un concert qui a mis en valeur ses compositions exceptionnelles qui touchent le cœur et l’âme. Il faut noter que Lennie s’ap- prête à lancer un 2 e album en français d’ici un mois. Il vient tout juste de sortir un album en anglais, «If We Had A Fire», Le curé Frank Jay a procédé à la bénédiction du drapeau tout juste avant que les deux jeunes, Samantha Gallant et Katelyn Gill, fassent le lever. et celui-ci était disponible aux acheteurs pendant la soirée. Cette année, le spectacle était un peu différent puisque l’on avait Mario Robichaud qui a ouvert le spectacle pour Lennie. Mario est interprète-au- teur-compositeur natif de Néguac au Nouveau-Brunswick mais habite depuis un certain temps à Mont-Carmel. Quelques activités programmées pour le samedi ont été remises en raison de la tempé- rature. Par exemple, la cons- truction de châteaux de sable à la plage de Rustico-Nord aura lieu plus tard. Selon Arthur Buote, l’un des organisateurs de la fin de semaine, «le cercle des artistes qui était une nouveau- té cette année a été un grand succès». Le dimanche a débuté avec la messe du festival à l’église Saint-Augustin. Suivant la cé- rémonie, les gens se sont ren- contrés en plein air pour le lever du drapeau national acadien. Un historien de la région de Rustico, Pie Édouard Blanchard, a souligné le fait que le drapeau acadien a 125 ans cette année et a très bien expliqué en français et en anglais comment le drapeau avait été adopté et que c’était ici à l’Île lors de la Deuxième Conven- tion nationale des Acadiens Édouard Blanchard a offert un compte rendu de l'histoire de l'adoption du drapeau il y a 125 ans passé. CONCOURS Lennie Gallant fait fureur comme toujours. qui avait lieu à Miscouche que le drapeau avait été choisi. Le père Frank Jay a procédé à la bénédiction du drapeau et deux jeunes dames, Samantha Gallant et Katelyn Gill du nouveau groupe de Jeunesse Acadienne de la région de Rustico, ont eu l’honneur de faire le lever du drapeau national des Acadiens pendant que la foule chantait l’hymne national, l’Ave Maris Stella. Plusieurs autres activités avaient lieu pendant la journée, telles que des sessions de pho- Lyette Sancoucy, tisserande qui démontrait son art lors de la démonstration à la Banque des Fermiers. tos dans la Maison Doucet où les gens pouvaient se déguiser en costumes acadiens traditionnels. D’ailleurs, il y avait une démonstration et une exposition de produits locaux et artisanaux sur le deuxième étage de la Banque des fermiers. Des démonstrations de potier, de tisserande et de tricoteuse ont encouragé les visiteurs à en apprendre plus sur ces métiers. Le jeune groupe de Jeu- nesse Acadienne a même dé- coré des instruments et des masques pour le tintamarre. Rowen Gallant et Adeline Paradis-Hautcoeur était hôte et hôtesse à la Maison Doucet lors de la journée du dimanche. Les gens pouvaient s'habiller dans des costumes traditionnels acadiens pour se faire poser. H Les Francofolies de Charlottetown vous offrent la possibilité de gagner deux passes pour la fin de semaine des Francofolies, une chambre à l'hotel rodd de Charlottetown pour le samedi soir ainsi que deux t-shirts des Francofolies. Pour gagner vous devez répondre à la question suivante : Où ce trouve le site du festival les Francofolies de Charlottetown cette année? Téléphonez à Lucie au (902) 436-6005 avec votre réponse ou envoyez votre réponse par courriel à secretariat@lavoixacadienne.com. N'oubliez pas d'inclure votre nom et numéro de téléphone afin qu'on puisse vous joindre si vous gagnez!
artS Et CUltUrE Louise Arsenault, une femme en or... DoMinique Millette Lors du Jamboree atlantique des violoneux du 24 au 26 juillet, c’est Louise Arsenault qui a reçu le prix du Violon d’or. Connue pour sa participation à Barachois, Les Girls, Durty Nellies et aujourd’hui Gadelle, la violoneuse joue depuis un très jeune âge. Enseignante du violon et de la guitare, elle chante, danse et joue de l’harmonica. En 2004, elle a rempor- té le prix d’artiste francophone de l’année aux PEI Music Awards. Le journaliste Stephen Pedersen du Chronicle Herald de Halifax l’a déjà décrite DoMinique Millette Le Jamboree atlantique des violoneux a battu la pluie du samedi et attiré les foules toute la fin de semaine durant sa 22 e édition. Déjà, l’événement faisait salle comble dès vendredi soir. Pas moins de 16 violoneux étaient présents au jam d’ouverture le 24 juillet. Il y avait aussi cinq guitares et deux claviers. Les danseurs locaux ne se sont pas privés de bouger les pieds. La musique était si contagieuse que même Sandy Arsenault, qui assurait le ser- vice au Centre Expo-Festival Louise Arsenault. comme son violon comme étant «un des meilleurs violoneux du monde». Le prix du Violon d’or est décerné à un individu qui a fait pendant l’ouverture, n’a pu s’empêcher de venir danser. «On grandit», a noté la pré- sidente du comité organisateur du Jamboree, Colette Aucoin. «On est très contents». Cette année, le comité a ajouté deux nouveaux ateliers qui ont attiré beaucoup d’attention : un sur la composition de mélodies, et l’autre sur la danse traditionnelle. Le jamboree a aussi attiré des roulottes de campeurs de partout – même d’aussi loin que San Francisco. Susan et Ben Abarca sont venus en touristes à l’Île et en Nouvelle-Écosse il y a deux ans et ont été séduits par la musique. Ils sont donc une contribution remarquable envers la préservation du violon et de la musique traditionnelle dans la région et / ou à l’extérieur de la communauté. «Passionnée, rythmée, éner- gisée, endiablée, douée; ce ne sont que quelques mots pour décrire l’artiste à l’honneur», a signalé Caroline Arsenault, animatrice au Jamboree, au moment de la présentation. «Je suis vraiment touchée d’avoir reçu le Violon d’or», a déclaré Mme Arsenault. «C’est drôle comment les choses arrivent dans la vie. Ma mère, mon père m’appuyaient toujours. C’est un grand honneur pour le cadeau qu’ils m’ont donné – Le 22 e Jamboree atlantique concrétise les rêves d’avenir Debout au violon, Félix LeBlanc, du super groupe madelinot Suroît, mène la gigue durant la finale du Jamboree atlantique. revenus avec leur véhicule récréatif cette année pour un voyage complètement musical. «Nous avons assisté à un cei- lidh chaque soir depuis notre arrivée il y a une semaine, partout à l’Île, soit à Charlottetown, New Dominion, Orwell et Summerside», a expliqué Mme Abarca. «Nous nous amusons énormément». À l’affiche, on pouvait noter des noms connus tels que Félix LeBlanc et Richard Wood, en plus de Mélissa Gallant. Félix LeBlanc, du groupe légendaire madelinot Suroît, a déjà joué avec les grands noms de la musique québécoise tels que Robert Charlebois, Isabelle le cadeau de la musique. Si on n’avait pas de musique, ça serait un monde triste». La violoneuse explique que son parcours auprès des groupes dont elle a été membre a beaucoup enrichi ses capacités : «On s’améliore toujours, le temps qu’on est en groupe. On crée des arrangements ensemble, on se développe beaucoup, on avance dans la musique. Ça n’arrête jamais». «Cependant», précise-t-elle, «ma musique à moi, ça sera toujours pareil – le style de Louise». Le calendrier de Gadelle est bien rempli cet été, puisque le groupe se produira non seulement à Charlottetown mais Boulay et Laurence Jalbert. Voilà cinq ou six ans que le comité organisateur l’invite, et il ne pouvait venir à cause de conflits d’horaire. Cette année, il a tout fait pour assister au Jamboree comme artiste invité : sur scène le 25 juillet à Gaspé, qui fêtait son 475 e anniversaire, Félix LeBlanc a pris la route dès la fin du spectacle là-bas et est arrivé au Centre Expo-Festival à temps pour son numéro... sans avoir dormi de la nuit. «Je suis tellement content», a-t-il déclaré, en avouant sa fasci- nation pour la portée de l’influence d’Eddie Arsenault dans la région. « Eddie, c’est l’arbre, et les feuilles et bran- Le Centre Expo-Festival a effectué la coupure du crin de cheval, symbolisant les cordes de l’arc du violon, le vendredi soir : l’animatrice Caroline Arsenault, la présidente du festival Colette Aucoin, le député provincial Sonny Gallant, le représentant fédéral de la minis- tre Gail Shea, et le coprésident de l’Association touris- tique de la région Évangéline, Ron Caissie aussi aux États-Unis, notam- ment au Michigan, à Bangor et au Vermont, ainsi qu’au Cap- Breton. Gadelle fait égale- ment partie de la délégation officielle de l’Île en France, à Saint-Aubin-sur-Mer, à l’occasion de la Semaine acadienne là-bas. «Ça sera très spécial. On a hâte d’y aller», dit Mme Arsenault. Avec toutes ces cordes à son arc, que reste-t-il comme défi pour Louise Arsenault? «J’es- père que je vais faire mon pro- pre enregistrement un jour, avec des tounes traditionnelles, des valses et d’autres compositions. Ça serait une variété de musique». H Richard Wood. ches sont tous ses enfants. Elles poussent, les patates qu’il a plantées». De son côté, Richard Wood, originaire de l’Île, a joué avec Shania Twain ainsi que pour les Chieftains, et s’est produit à Carnegie Hall. «C’est toujours un honneur et un plaisir d’être ici», a-t-il souligné, ajoutant qu’il a commencé au Jamboree comme danseur alors qu’il était enfant pour ensuite se présenter au violon. La musique du Cap-Breton, comme celle de Winston Fitzgerald, et tout morceau plus rythmé, sont ce qu’il apprécie le plus, dit-il. H Le 29 juillet 2009 - La Voix acadienne •13
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