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Zone Botanique Temporaire - Glassbox

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GLASSBOX « hors_sol » (épiphyte)<br />

Stéphane Despax, Sabrina Issa et Émilie Schalck.<br />

Avec<br />

La Cité internationale Universitaire de Paris<br />

Présente<br />

<strong>Zone</strong> <strong>Botanique</strong> <strong>Temporaire</strong><br />

Stéphane Despax, Sabrina Issa et Émilie Schalck - glassbox.smart@gmail.com - www.glassbox.fr


ZBT, <strong>Zone</strong> botanique temporaire (ZBT)<br />

vernissage samedi 12 juin à partir de 18h<br />

dans le Parc de la Cité internationale du 12 juin au 4 juillet 2010.<br />

de 16h à 20h le jeudi, vendredi, samedi et dimanche.<br />

Dont « week-end à la cité »: 26/27 juin 2010<br />

AVEC: Nicolas Bralet, Catherine Contour, Émilie Maltaverne, Vincent Mauger,<br />

Agnès Rosse, Aurélie Slonina.<br />

Vernissage 12 juin: David Christoffel, Nicolas Bralet.<br />

Cellule critique les 27 et 28 juin: Radio 108, radio sans fuite.<br />

<strong>Glassbox</strong> sans les murs n’est pas une résidence d’artistes comme les autres : pour ce collectif en<br />

résidence au Théâtre de la cité internationale, il s’agit avant tout d’inviter d’autres artistes à<br />

intervenir en écho au site de la Cité Internationale : ses allées, ses paysages, ses habitants, ses<br />

usages et usagers. Avec <strong>Zone</strong> <strong>Botanique</strong> <strong>Temporaire</strong>, les artistes sont invités à se concentrer sur<br />

l'environnement végétal et animal. Le but premier est d’exposer le vivant à une époque où le mot<br />

climat est égal au mot catastrophe, où la nature est scientifiquement contrôlée et intellectualisée<br />

« pour nous sauver ». Nous vous invitons à visiter un jardin hors-sol afin de vivre une expérience<br />

non climatique mais botanique, à regarder les éléments à leurs propres échelles et leurs<br />

temporalités. Où le vivant est en train de se faire, grâce et par le regard d'artistes.<br />

L’exposition sera donc constituée d’une dizaine de propositions, sorte de fenêtres-paysage qui<br />

seront disséminées sur le site de la cité, et dont l'activation donnera lieu à des performances et<br />

des concerts. Un des intérêts majeurs de cette « exposition du vivant, » c’est bien sûr que les<br />

œuvres ne sont surtout pas figées, mais évoluent avec le temps, poussent, croissent, et<br />

dépérissent, et que le spectateur peut venir les voir et revoir et accompagner ainsi les variations de<br />

l’air, de la lumière, de la nature et plus particulièrement des plantes.<br />

Accès libre<br />

Théâtre de la Cité internationale (Parc de la cité)<br />

17, boulevard Jourdan > 75014 Paris<br />

Stéphane Despax, Sabrina Issa et Émilie Schalck - glassbox.smart@gmail.com - www.glassbox.fr


EVENEMENT ASSOCIES<br />

En résidence à la cité:<br />

Dans le cadre du programme des artistes invités, <strong>Glassbox</strong> invite Nicolas Bralet à réaliser<br />

plusieurs projets au sein de la Cité internationale universitaire de Paris, et en particulier pour cette<br />

une installation dans les jardins de la Cité ainsi qu'une série de concerts et performances.<br />

du 01/05 au 11/06: Nicolas Bralet en résidence<br />

Ouverture d'atelier: 29 et 30 mai 2010.<br />

VERNISSAGE de ZBT : « Fiction scientifique »<br />

18h00 au Salon Honnorat dans la Maison Internationale.<br />

• 18h00: Performance vidéo-projetée: « Cela aura des conséquences » David Christoffel<br />

• 18h30: Concert Nicolas Bralet<br />

• 19h00: Vernissage au bar du Théâtre et performance concert de Nicolas Bralet sur son installation.<br />

26 et 27 juin, « week-end à la cité »:<br />

• Catherine Contour, 2 rendez-vous:14h30 et 17h00<br />

• Radio 108, Disposition de postes radio dans les arbres derrière la Maison Internationale sur<br />

la grande pelouse, réception de la radio pirate.<br />

Captation image de l'exposition: Adrien, Enna, Aniol Busquet i julia.<br />

LIENS<br />

www.glassbox.fr<br />

http://www.theatredelacite.com/<br />

http://www.ciup.fr/<br />

Catherine Contour http://maisoncontour.org<br />

Nicolas Bralet http://nicolasbralet.free.fr/<br />

Emilie maltaverne http://www.galerie-obadia.com/texts/bio_art_ext/80.htm<br />

Aurélie Slonina http://www.slonina.com/<br />

Vincent maugerwww.collectifr.fr/reseaux/vincent-mauger<br />

Agnes Rosse http://www.agnesrosse.com/<br />

David Christoffel http://www.dcdb.fr/<br />

Radio 108, radio sans fuite, http://sansfuites.free.fr/<br />

Stéphane Despax, Sabrina Issa et Émilie Schalck - glassbox.smart@gmail.com - www.glassbox.fr


Nicolas Bralet<br />

Né le 27 avril 1972 à Perpignan (66)<br />

Vit et travaille à Paris<br />

nicolasbralet@free.fr<br />

http://nicolasbralet.free.fr/<br />

Installation d'une cabane avec jets d'eau, face à la Maison Internationale et série de<br />

performances sur cette installation durant la durée de l'exposition.<br />

Vue de l'installation au Potager du Roi, Versailles, juin 2009.<br />

«Ce sont mes oreilles qui impulsent le démarrage de ma zone exploratoire. Je m’infiltre entre<br />

les choses et j’utilise l’intervalle pour composer les mouvements de mes trajectoires. Je pose<br />

des balises de diffusions et j’anime par le sonore. Si je devais construire un navire, son<br />

moteur fonctionnerait à l’énergie vibratile, à la friction ondulatoire propagatrice de sensations<br />

auditives. Les pistons actionnés par les transformations continues de la topologie, recevraient<br />

comme combustible le flux de gammes moléculaires chevauchant des trames d’élans<br />

météorologiques.<br />

J'entends, j’écoute...<br />

Alors s’étend la géographie flottantes de mes imaginerrances en culture. Le substrat en horssol<br />

draine le voyage, il est le véhicule transportant le voyage qui s’invente une terre aux pays<br />

du sans bord. »<br />

Nicolas Bralet<br />

Stéphane Despax, Sabrina Issa et Émilie Schalck - glassbox.smart@gmail.com - www.glassbox.fr


Catherine Contour<br />

http://maisoncontour.org<br />

Une aire -ou plage- avec mouches, Installation et performance les 26 et 27 juin 2010.<br />

Lors de ma première visite des lieux et en discutant avec Emilie et Sabrina, mon attention est captée par<br />

l’évocation de vestiges au sol d’une aire plate et circulaire qui serait la trace laissée par le passage, il y a<br />

quelques années, d'un chapiteau de cirque.<br />

Utiliser cette aire pour en faire une « aire de repos » en donnant au sol une texture naturelle et isolante de<br />

l’herbe environnante : sable, copeaux de bois (couleur claire pour attirer et évoquer la plage ou une surface<br />

accueillante), enterrer un petit bol d’eau au centre ou y planter quelques graines de fleurs, diffuser depuis le<br />

grand arbre le plus proche une pièce sonore* sur les mouches dont les zig-zags zézayants renvoient aux<br />

heures chaudes de la sieste. Réhabilitation d’un insecte souvent rejeté qui joue un rôle essentiel dans le<br />

cycle du vivant.<br />

*Pièce réalisée par Catherine Contour et Patrick Najean avec les Bzz Bzz Singers, trio vocal vrombissant<br />

créé en 2008 avec Catherine Contour, Mickaël Phelippeau et Virginie Thomas.<br />

Offrir cette aire aux passants et résidents pour y inventer des modes d’occupation temporaire, terrain de<br />

jeux, de pratiques diverses comme la sieste, d’agora... comme un mandala, un périmètre de rencontres à<br />

cultiver.<br />

L’art du repos comme performance<br />

Dans le « week-end à la Cité » du 26-27 juin, proposer une initiation à la pratique de sieste courte à<br />

expérimenter pour se convaincre de ses bienfaits.<br />

2 rendez-vous : à 14h30 et à 17h où chacun apporte ses éléments de confort (coussin, tapis de sol,<br />

couverture...). Par cet apprentissage, agir tout en se reposant et en laissant les choses se faire. Cultiver ce<br />

que les chinois nomment le wu wei.<br />

Profiter de cette opportunité en offrant dans le même temps aux passants la surprise de découvrir, un peu<br />

comme on rencontre dans un jardin une fleur à l’instant intense de sa maturité, une « oeuvre vivante<br />

éphémère » : un ensemble de corps allongés au sol dans un cercle discrètement rehaussé par une pièce<br />

sonore. Surgissement proposé à l’interprétation de chacun à partir des images nombreuses et diverses qu’il<br />

convoque : de la plage aux manifestations non-violentes en passant par les représentations de dormeurs.<br />

Des films : évocations d’autres plages en d’autres jardins<br />

Des films, des immersions en jardins où les frontières se brouillent, où s’inventent par greffes et croisements<br />

des hybridations entre végétal, animal et humain. Dans une dimension de temps Kairos qui englobe à la fois<br />

la dilatation, la suspension, le ralentissement extrême et la fulgurance, le saisissement, le jaillissement.<br />

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Emilie maltaverne<br />

http://www.galerie-obadia.com/texts/bio_art_ext/80.htm<br />

Les filles de l'air de Paris, installation dans le parc face à la Maison Internationale.<br />

Les filles de l'air de Paris, vue préparatoire.<br />

« Pièces ouvertes »<br />

« SLF ;JAQ SFDJS », ainsi elle s’exprime, reprenant la voix du scaphandrier dans Abyss au moment ou il perd<br />

conscience devant les créatures des profondeurs. Ce message illisible est reproduit en pâte à modeler sur le mur de<br />

l’exposition faisant face aux autres pièces. Il y a là, principalement sortie des profondeurs surréelles, un poulpe noir en<br />

wall-drawing , une corde de pendu rose, une flaque d’encre noire, une araignée dont le corps est une chaise de Robin<br />

Day régulièrement percée et dont les pattes sont des tiges de métal brut puis encore d’autres structures zoomorphiques<br />

jouant de la dualité entre une armature squelettique solide et des renflements mous en plastique,résine ou moquette.<br />

L’illisibilité du message emblématique et itéré dans la salle peut nous conduire à plusieurs pistes d’interrogations<br />

concernant le jeune travail d’Emilie M.<br />

Deuxième hypothèse (ou 2 e jet) : « SLF ; JAQ SFDJS » désordre linguistique qui inscrit en pâte à modeler questionne<br />

un cas limite de la sculpture. Je retiendrais « SF » et « DJ », ou comment mixer une science-fiction de la sculpture ;Elle<br />

(hypothétique) pourrait dire : « j’habite un épisode de l’histoire dit postmoderne » puis (encore hypothétique) « mon<br />

temps présent est celui du sub-réel ».<br />

Troisième hypothèse (ou comment confirmer l’effet d’annonce de la seconde) :nous avons postmoderne et subréel. Il<br />

s’agit d’y aller « mollo avec le destroy » comme le dit Jean-Pierre Bacri dans un fameux film de Cédric Klapisch (2). Le<br />

post moderne où aucune relève au sens de l’aufhenbung de Hegel ne peut voir le jour mais seule une verwindung au<br />

sens heideggérien peut se remettre de la modernité (3) est un temps humain ressenti comme sub-réel. Il s’agit de vivre<br />

en dessous du réel moderne pour en fissurer l’aspect compact et introduire dans son histoire une nouvelle réalité qui<br />

sera contemporaine sans pour autant être inscrite dans la continuité historique moderne. À partir de là les références du<br />

travail d’Emilie M ne sont pas des allusions à des histoires de l’art modernes ou contemporaines (elle les balaient par<br />

son verbe sans s’y attacher réellement) mais plutôt des ajointements filamenteux dans un répertoire de formes où le<br />

surréalisme plastique pointe légèrement.<br />

Comme elle le dit (hypothèse de conclusion) : « les pièces sont ouvertes « en cela que leur jeu consiste avec humour à<br />

habiter une post-histoire de l’art qui est sa force coercitive et suréalisante, à la manière dont le « bernard l’hermite »<br />

habite un espace qui n’est pas le sien. Cette figure souvent répétée chez Emilie M montre l’espace vacant qu’ il s’agit de<br />

sub-réaliser pour faire œuvre sans l’histoire.<br />

Benoît Maire, juin 2003, Nice.<br />

1-Abyss, film de James Cameron<br />

2-Peut-être, film de Cédric klapisch<br />

3-Gianni Vatimo dans la fin de la modernité insiste bien : la verwindung désigne la manière dont on se remet d’une maladie et qui<br />

demande en premier lieu de l’accepter. Gianni Vatimo, la fin de la modernité, nihilisme et herméneutique dans la culture postmoderne,<br />

édition du seuil, paris 1987.<br />

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Aurélie Slonina<br />

Née en 1970 à Suresnes (92)<br />

Vit et travaille à Paris<br />

aurelie@slonina.com<br />

http://www.slonina.com/<br />

Labyrinthe d'orties, installation labyrinthe d'ortie dans le parc de la Maison Internationale.<br />

Après la fin de l'exposition et jusqu'à septembre 2010 il est laissé au temps et aux intempéries<br />

l'opportunité de travailler l'installation.<br />

MAUVAISES HERBES, Parc culturel de Rentilly, 2009.<br />

Mauvaises herbes + terreaux + feutre géotextile + paillage, 16 x 12 m .<br />

Réaliser un labyrinthe d'ortie crée une tension entre la maîtrise (le tracé du labyrinthe) et la perte de contrôle<br />

(les orties) de l’homme sur la nature. L’ortie représente la nature sauvage, indésirable, l’ennemi végétal. Lui<br />

donner la forme d’un labyrinthe est, dans un premier temps, la maîtriser et la dominer. Dans un second<br />

temps, au moment de s’engager dans le labyrinthe, le sentiment de maîtrise s’efface au profit de<br />

l’appréhension du contact avec l’ortie.<br />

Nous sommes amusés et effrayés à la fois, à l’idée de nous engager dans le labyrinthe-ortie. Le désir de<br />

jouer doit surmonter la peur de se faire piquer. On joue à se faire peur. L’insouciance laisse place à une<br />

certaine conscience. La conscience de la réalité.<br />

L’ortie est l’une des plus fidèles représentantes de nos friches urbaines. Elle résiste à la pollution, aux<br />

piétinements. Réaliser un labyrinthe de jardin avec des orties c’est également redonner une place de choix à<br />

l’ortie, la reconsidérer.<br />

Aurélie slonina<br />

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Vincent Mauger<br />

Né le 24 octobre 1976<br />

Vit et travaille à coté de Nantes<br />

vincent.mauger@gmail.com<br />

www.collectifr.fr/reseaux/vincent-mauger<br />

Sans titre, installation sur le toit de la Maison du Cambodge.<br />

Proposition d'installation, sur le bâtiment de la Maison du Cambodge.<br />

Des outils pour un nulle part<br />

Les agencements plastiques de Vincent Mauger développent des fictions comme l’on déploie des espaces.<br />

Les installations de l’artiste ne sont pas des images arrêtées, elles véhiculent. <strong>Zone</strong>s d’autonomie<br />

temporaires, ces sans titres procèdent par glissements, déplacements, tels des matrices ou des surfaces de<br />

projections. Edifice constitué de boulettes de papier, objets en bois à l’armature héliotrope, aplat<br />

confectionné à partir de briques, ils constituent autant de topographies manufacturées.<br />

Une des caractéristiques de la pratique de Vincent Mauger réside dans l’équivalence que celui-ci induit entre<br />

conception formelle et réalisation technique, usage d’un matériau simple et jeu avec l’espace d’exposition. A<br />

la fois architecte, maçon ou menuisier, l’artiste aime à osciller entre dessin et mise en volumes, de la même<br />

façon que l’on représenterait des endroits d’une virtualité, feinte ou concrète. Entre high tech et gros œuvre,<br />

il manie l’artifice et l’artefact avec plaisir, à l’exemple de ses vidéos, véritablement « construites » à partir de<br />

maquettes. A l’aune d’une modélisation interlope, ses pièces élaborent une cosa mentale neutre et<br />

impersonnelle. Le travail in situ s’apparente ainsi à des mises en échelle successives de paysages<br />

translatés, reformulés, dans lesquels le spectateur entre, au sens littéral comme au figuré. Le crayonné tient<br />

lieu de relief, les découpes rappellent le trait de la palette graphique, le rapport « analogue » s’appréhende<br />

ici tel que le décrit l’écrivain René Daumal. Des rêveries qui font du spectateur placé en face des œuvres de<br />

Vincent Mauger, un promeneur solitaire.<br />

Frédéric Emprou, 2007.<br />

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Agnes Rosse<br />

http://www.agnesrosse.com/<br />

Les arbres sont des filles, installation dans le parc de la Cité internationale.<br />

« Depuis plusieurs années, je me constitue une banque de données personnelles : dessins, images<br />

découpées, vidéo, photographie, objets, matériaux… pour mieux comprendre les humains, les animaux, les<br />

végétaux. Je tisse des liens entre eux, les faisant tous contribuer à mes convictions poétiques du monde<br />

dans lequel je vis, qui me reçoit chez lui.<br />

J’utilise la réalité qui m’entoure pour coller au présent, adhérer au monde et l’honorer à ma manière avec<br />

l’engagement d’un artiste et d’un poète. »<br />

« Il s'agit de différentes parures à clipper dans les<br />

arbres. (pagnes d'images peintes, colliers et<br />

bracelets, gode ceintures...) Il suffit de repérer une<br />

forme de hanches, un entre cuisse, un poignet, des<br />

doigts ou des chevilles dans la structure même de<br />

l'arbre pour y installer ses accessoires.<br />

Ces objets sont fabriqués en bois, métal, papier,<br />

céramique, cordes...Ils sont faits pour rester dehors<br />

Ils sont faciles à installer, faciles à enlever. Leur<br />

hauteur déterminera leur sécurité. Ils peuvent aussi<br />

avoir deux positions : l'une sans surveillance, en<br />

hauteur, l'autre avec surveillance, donc beaucoup<br />

plus accessible... à suivre... »<br />

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CELLULE CRITIQUE<br />

La cellule critique intervient ici spécifiquement sur le « week-end à la cité » en coproduction<br />

entre la Théâtre de la cité internationale et <strong>Glassbox</strong>. Un espace dédié proche<br />

du bar, des performances, une retransmission radio, des podcast et vidéos ponctueront<br />

l'espace du site et seront synonymes d'une force de proposition alchimique le temps de<br />

l'exposition.<br />

Vernissage 12 juin 2010: David Christoffel (Performance vidéo-projectée)<br />

Week-end 26 et 27 juin: Radio 108, speakerine Liza Gabry, Cécile Pasquier, Térence Menier...<br />

La cellule critique est constituée de théoriciens, écrivains, poètes ou artistes et s'inscrit dans une<br />

relation aux propriétés réflexives au sein de <strong>Glassbox</strong>.<br />

Une démarche réflexive en science consiste en une prise de conscience et en un examen<br />

approfondi de sa propre démarche scientifique. Le chercheur doit réaliser qu'il s'inscrit lui-même<br />

dans des traditions culturelles,dans des cadres sociaux,...Il s'agit de sortir des "mécanismes<br />

d'explications" qui donnent l'illusion de comprendre son objet d'analyse de façon transparente.<br />

Pour une bonne "réflexivité", le chercheur doit comprendre son habitus et ses cadres sociaux et<br />

objectiver sa relation à l'objet (pourquoi ça l'intéresse,etc.). Cette réflexion doit être réalisée à deux<br />

reprises: lors de l'élaboration du terrain et lors de l'interprétation des données.<br />

Les interventions « textes, performances, dans des médias aussi divers que la vidéo, l'internet ou<br />

la radio (podcast, stream)... » seront visibles au sein des évènements organisés dans l'année par<br />

<strong>Glassbox</strong> et lors de la parution d'une revue électronique (trois fois par an) ainsi que dans une<br />

sortie papier.<br />

Que ce soit de l'écrit ou d'autres médias, les acteurs critiques sont invités à nous donner leur point<br />

de vue sur l'actualité et à faire lien avec les différents partenaires de <strong>Glassbox</strong>.<br />

La cellule propose des articles sur les artistes et expositions concoctées par le collectif mais<br />

également une réflexion sur le monde de l'art dans une dimension prospective. Cet espace sera<br />

laissé comme un regard ouvert et critique sur notre façon d'écrire le monde contemporain.<br />

David Christoffel<br />

« Cela aura des conséquences », performance vidéo-projetée.<br />

Né le 30 août 1976 à Tours,<br />

vit et travaille à Clichy<br />

http://www.dcdb.fr/<br />

Radio 108, radio Sans fuite<br />

Mobile de radiodiffusion auto-(contre)-productive, détourne les codes et transgresse les ondes, pour<br />

réaliser une série de fuites radiophoniques.<br />

http://sansfuites.free.fr/<br />

Intervention dans les arbres le long de la grande pelouse face à la Maison Internationnale..<br />

Avec: Speakerine Liza Gabry, Cécile Pasquier, Térence Menier, Mathieu Hugy...<br />

Stéphane Despax, Sabrina Issa et Émilie Schalck - glassbox.smart@gmail.com - www.glassbox.fr

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