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Communauté de Communes de Maizières-lès-Metz
N°1 • Avril 2003
édito
Le développement économique
ne se décrète pas du jour au
lendemain. Il faut des années,
voire des décennies, pour
concevoir un parc d’activités
cohérent, attractif, respectueux
de son environnement. Du
temps, il en faut également
pour convaincre des entreprises
de s’implanter et de créer
- ici et pas ailleurs - emplois et
richesses. Ainsi, ce que nous faisons
aujourd’hui en matière de
développement économique
n’aura de répercussions que
sous huit ou dix ans… Au minimum.
Et cela représente l’unique
moyen de maintenir voire
d’augmenter le nombre d’emplois
rive droite et rive gauche
et de consolider l’assise financière
de nos communes. Bien
entendu, la Communauté de
Communes de Maizières-lès-
Metz ne s’engage pas « bille en
tête » dans cette voie. C’est forte
d’une expérience de près de
trente années et animée de la
volonté de préserver notre cadre
de vie et de respecter les intérêts
des agriculteurs tout en
assurant correctement et sereinement
la croissance économique
de nos territoires qu’elle
souhaite aujourd’hui vous
convaincre de la justesse
de son analyse.
C’est pour cette raison que
diverscités économie a été créé.
Il s’agit d’un bulletin édité par
la Communauté de Communes
qui a pour but de vous expliquer
la situation dans laquelle
nous nous trouvons, de vous
rassurer sur l’avenir, de vous
convaincre du bien-fondé de
nos choix et de mettre en perspective
notre action dans une
logique de prospérité à long
terme. Pour que tous ensemble,
solidaires, nous nous engagions
sur la voie du progrès maîtrisé.
JEAN-MARIE BASSO,
PRÉSIDENT DE LA COMMUNAUTÉ DE
COMMUNES DE MAIZIÈRES-LÈS-METZ.
économie
Agir aujourd’hui
pour profiter demain
sommaire
Pour savoir…
■ L’histoire du développement
économique .....................................2
Pour voir…
■ Notre territoire en image......4
Pour aller plus loin…
■ Préparer l’avenir .....................6
Pour comprendre…
■ Questions/réponses................8

2
Ils ont dit…
Pour savoir…
SIMULEC, À LA POINTE DES TECHNOLOGIES
Un bassin de main-d’œuvre
important
Jean-Pierre Lucas, P-DG. « Pour créer mon entreprise en
1979, j’avais repéré trois endroits : La Ciotat, Saint-Nazaire
ou la Lorraine. C’est elle qui l’a emporté avec Ennery, une
zone d’activités bien située entre Metz et Thionville avec un
bassin de main-d’œuvre important. Simulec fabrique, en
effet, des circuits imprimés pour l’aéronautique et l’industrie
électronique militaire ; une fabrication qui met en œuvre les
techniques de la chimie, de l’imprimerie, de la mécanique, de
la plasturgie et de la photographie. Pour cela, il me fallait
une main-d’œuvre que je puisse former. J’ai choisi de recruter
des gens avec un diplôme (CAP, BEP, BTS…) ; une preuve
de leur capacité et de leur volonté d’apprendre. Au démarrage,
trois anciens sidérurgistes m’ont rejoint. Aujourd’hui
beaucoup de leurs enfants font partie de mes 200 salariés. »
L’HISTOIRE DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
▲ Le groupe Peugeot PSA,
implanté en 1979 avec 800 salariés,
en emploie aujourd’hui 4800
sur son site de Trémery.
Le terrain de football synthétique
de Trémery est une des réalisations
rendues possibles par les retombées
financières du dévelppoment
économique de nos territoires. ▼
Partie de rien il y a un quart
de siècle, la Communauté
de Communes de Maizièreslès-Metz
affiche aujourd’hui
plus de 12 000 emplois sur ses
parcs d’activités qui représentent
plus de 600 hectares.
La clé de ce succès :
avoir su anticiper.
Comment faire face au déclin
des activités traditionnelles ?
Quel avenir pour la Lorraine
? Apparues dans les années 70,
sur fond de crise pétrolière et de difficultés
de la sidérurgie, ces questions
obtiennent une réponse le
30 janvier 1975 avec la création du
District du Nord de l’Agglomération
messine devenu District de Maizières-lès-Metz.
Innovante, cette structure
intercommunale, l’une des premières
en Moselle, est alors bien dé-
AGCO, LEADER DU MACHINISME
« Un endroit idéal
Jean-Bernard Royez, directeur
des opérations Europe.
« Notre société a été
créée en 1990 avec l’achat
de Massey Ferguson et
Fendt, deux marques prestigieuses
du machinisme agricole.
L’installation à Ennery résulte
d’une décision stratégique prise
en 1994/1995 : quitter Athis-
Mons, en région parisienne,
et Eschwege, en
Allemagne, pour
créer un seul magasin
principal
Une longueur d’avance
cidée à trouver des entreprises qui
prendront le relais. Fort de onze
communes et d’un peu plus de
16 000 habitants, le District devient
le support du Schéma Directeur
d’Aménagement et d’Urbanisation
(SDAU) voulu par l’État, parce que
sa situation géographique, au carrefour
des axes autoroutiers
Nord/Sud (A31) et Est/Ouest (A4),
est tout simplement exceptionnelle.
À cette époque, le schéma prévoit
de développer un pôle économique

AGRICOLE
»
de pièces détachées à un endroit
géographique idéal pour livrer,
dans des standards de grandes
performances, tous nos clients en
Europe. Après diverses études, le
site d’Ennery s’est imposé : au
cœur de nos deux marchés principaux,
idéalement situé pour le
transport par route (une commande
peut être prise jusqu’à 18 h
pour une livraison dans toute l’Europe
le lendemain avant 8h), dédié
à la logistique et proposant des
terrains disponibles pour des extensions
futures. »
sur la rive droite (entre Ennery et
Flévy) ainsi qu’un centre commercial,
un centre hospitalier et une
université sur la rive gauche (autour
de Semécourt).
Intuition
Les premiers effets de la restructuration
ne se font pas attendre. En
1979, la SMAE s’implante à Trémery
avec 800 salariés. Elle est encore aujourd’hui
la plus grosse entreprise
du secteur. De son côté, la Chambre
de Commerce et d’Industrie de la
Moselle suit son intuition et crée
une centaine d’emplois avec Garolor.
Parallèlement, le District rejoint
le Syndicat mixte du Nord-Métropole
Lorraine, une structure plus grande
qui devient le premier opérateur
des parcs d’activités. Ses membres :
le Conseil Général, la Chambre de
Commerce, le District de Metz et le
Syndicat de la zone d’activités Ste-
Agathe et Basse-Ham. Ce système
fonctionne jusqu’en 1986/1987, années
à partir desquelles le Conseil
Général demande au District de
prendre le relais du Syndicat mixte.
Il reçoit aussitôt les pleines compétences
du développement économique
de son territoire à une exception
près, le périmètre initial, qui
reste géré par le Syndicat mixte. En
revanche, toutes les extensions futures
relèvent désormais de sa compétence.
Vigilance
Une nouvelle étape, déterminante,
est franchie à la fin des années 70
PSA PEUGEOT-CITROËN, PREMIER EMPLOYEUR SUR LA ZONE
« Depuis 1998, 1000 personnes
nous ont rejoints »
Michel Carrat, responsable communication. « Depuis la création
de l’usine de la SMAE à Trémery, en 1979, nous sommes toujours
les premiers employeurs sur la zone et l’un des plus gros
sites industriels en Lorraine. En 1980, la SMAE comptait
800 salariés. Aujourd’hui, après avoir franchi le cap des 2 500
(1983) et des 3 600 (1989), nous sommes, intérimaires compris,
4 800 salariés ! Aujourd’hui, nous sommes également la première
usine mondiale de fabrication de moteurs diesel. Cette
année, le lancement de nos deux nouveaux moteurs diesel
HDI, pour lesquels nous construisons un bâtiment de
40 000 m 2 , devrait nous permettre de poursuivre, suivant l’évolution
des marchés automobiles, notre programme d’embauches.
Depuis 1998, 1 000 personnes nous ont rejoints grâce au
succès du moteur Diesel HDI et des véhicules du groupe ».
et au début des années 80 lorsque
le District décide d’amplifier sa
politique de développement économique
en créant des parcs d’activités
: la Fontaine-des-Saints sur
la rive droite, le lotissement des
Forges et Val Euromoselle Nord et
Sud sur la rive gauche. Ce choix lui
permet d’amplifier sa politique de
développement économique et
d’offrir un prix de vente attractif,
tout en restant vigilant. Son assemblée
communautaire agrée en
effet toute entreprise qui souhaite
Viviane Toussaint, directrice
générale du CAPEM (Comité
d’Aménagement, de Promotion
et d’Expansion de la Moselle),
nous donne son point de vue
sur l’intérêt économique de notre
territoire. « Proches des autoroutes
avec de belles surfaces et des possibilités
d’embranchement ferroviaire,
les deux parcs d’activités des
Forges et d’Ennery nous ont toujours
paru être des zones intéressantes
pour le développement de
l’industrie. Il y a dix ou douze ans,
nous avons senti que la Moselle,
avec cette zone d’Ennery, disposait
d’une situation exceptionnelle
s’implanter ; un atout pour refuser
une entreprise source de nuisances.
Surtout, cette politique permet
d’améliorer les services à la
population. Les retombées économiques
de ce développement
(liées à la taxe professionnelle collectée
auprès des entreprises)
sont considérables pour les communes
du District. Équipements
sportifs de qualité, salles polyvalentes,
maisons d’accueils pour
personnes âgées… tout devient
désormais possible. ■
CAPEM
« Une concurrence
territoriale rude »
pour accueillir des activités de logistique.
Cette vocation s’est clairement
dessinée. Aujourd’hui, malheureusement,
tous les terrains ont
été vendus alors que la logistique
reste le produit par excellence et
que nous sommes dans une logique
de concurrence territoriale.
Comme nous n’avons plus de parcelles,
nous avons perdu des projets,
qui sont allés à Atton. Il en est
de même d’un investisseur anglais
qui souhaite installer des bases logistiques
de 150 ha sur Ennery.
Pour lui, c’est le site idéal mais il se
rend à l’évidence et prospecte en
Meurthe-et-Moselle. » ■
3

4
Pour voir…
CARTOGRAPHIE
Une localisation stratégiq
La Communauté de Communes de Maizières-lès-Metz a la chance de disposer
d’un vaste territoire dont la taille permet de concilier deux atouts majeurs :
d’un côté, des espaces de vie paisibles, verts, à taille humaine ; de l’autre,
une situation géographique hors du commun qui en fait l’Eldorado mosellan
des entreprises en quête de localisation stratégique. Gros plan.
Chiffres clés
LISTE DES COMMUNES
Nom des communes Population 1999 Superficie (ha)
Antilly 107 475
Argancy 1 103 1 145
Ay-sur-Moselle 1 525 469
Chailly-lès-Ennery 272 729
Charly-Oradour 621 677
Ennery 1 758 724
Fèves 860 480
Flévy 494 1 158
Maizières-lès-Metz 9 344 882
Malroy 339 354
Norroy-le-Veneur 900 845
Plesnois 707 311
Semécourt 874 230
Trémery 1 146 753
Total 20 050 9 232
• Plus de 12 000 emplois ont été créés
sur nos parcs d’activités en moins de 30 ans.
• 25% des emplois des parcs d’activités de notre territoire
sont occupés par des habitants de la Communauté
de Communes de Maizières-lès-Metz.
• Les parcs d’activités de la Communauté de Communes ne représentent que 7 à 8 %
de la superficie totale de son territoire (9 232 hectares). Ils ne totalisent que 600 hectares
(dont seulement 75 % effectivement occupés par des entreprises).
• Le projet actuel de la Communauté de Communes ne prévoit un engagement que sur 200
à 250 hectares supplémentaires. Celui-ci maintiendrait l’emprise des parcs d’activité à moins de 10%
de superficie totale de notre territoire, ce qui est encore largement à l’avantage des espaces agricoles
et résidentiels.

ue et recherchée
5

6
Pour aller plus loin…
Préparer l’avenir
Base du développement territorial, un nouveau schéma d’aménagement
et de développement du sillon mosellan est aujourd’hui
en préparation * . Une étape clé à laquelle la Communauté de
Communes de Maizières-lès-Metz entend participer activement.
« Nous sommes aujourd’hui
à un moment clé où il
faut pouvoir capitaliser
et ancrer dans le temps les résultats
obtenus les années précédentes
», affirme d’emblée Fabrice
Genter, directeur de Dumur Immobilier,
commercialisateur du
pôle Euromoselle (Eurotransit, Val
Euromoselle Nord et Val Euromoselle
Sud). « Cela sera possible seulement
s’il y a un accroissement et
une diversité des entreprises présentes
», poursuit-il. Aujourd’hui,
le pôle Euromoselle est à ce titre
un succès. La Communauté de
Communes a réussi à faire venir
des entreprises de tailles différentes
(PME-PMI, entreprises nationales,
voire internationales) et qui
appartiennent à des filières variées,
sources de savoir-faire et
d’emplois à tous les niveaux de
qualification. On trouve ainsi des
entreprises de négoce, de produits
industriels, d’agroalimentaire, de
préparation et de diffusion de produits
issus de différentes filières -
ampoules électriques (GE Lighting),
produits alimentaires (Aldi),
pompes pour l’eau (ITT Flyght),
produits de jardinage (Cater-
pillar), produits pharmaceutiques
(Cerp Lorraine…).
Un enjeu social
« Le pôle Euromoselle est désormais
confronté à deux grands enjeux :
réussir à maintenir le niveau des
emplois et obtenir un nombre de bâtiments
suffisants pour permettre
aux entreprises présentes d’évoluer
et d’en accueillir d’autres », insiste
Fabrice Genter. Aujourd’hui, le pôle
Euromoselle n’est pas encore arrivé
à ce stade, ni sur les grands bâtiments
de distribution où il faudrait
créer au moins 200 000 m 2 supplémentaires
ni sur les PME-PMI. Le
chemin est bien amorcé mais il ne
faut pas trop tarder. En effet, dans
un contexte international peu favorable
aux projets industriels, les localisations
vont se raréfier et d’autres
villes en France ou d’autres

pays limitrophes (Benelux) vont en
profiter pour développer de nouveaux
sites. Souvenons-nous de la
mise en chantier de l’extension
d’Eurotransit (ZAC Fontaine-des-
Saints) préparée deux ans à l’avance,
sans quoi elle n’aurait jamais pu
accueillir Agco en 1996, une entreprise
aujourd’hui forte de 150 salariés
(33 à l’installation). « Un parc
d’activités, c’est vivant. S’il n’y a pas
de sang neuf, un bon entretien, une
diversification régulière qui s’adapte
aux nouveaux métiers, les zones périclitent.
» D’où l’importance de préparer
l’avenir en mettant en chantier
un nouveau site d’au moins 100
à 150 ha au Sud d’Eurotransit ; le
seul qui puisse être développé selon
les normes futures (plan paysager,
travail sur le bâti…). Situé à l’écart
des villages et des habitations, il est
également très proche de l’autoroute
et suffisamment relié aux autres
sites d’Euromoselle pour préparer
l’avenir du sillon mosellan et celui
de ses enfants. ■
* Il s’agit du SCOT : schéma de cohérence territoriale.
Témoignages
L’AVIS DE L’EXPERT
« Une attractivité consolidée »
Alain Plesiat est directeur des études à l’ACEIF,
un bureau d’études jurassien à qui la Communauté
de Communes a confié une analyse de son territoire.
« Le pôle Euromoselle reste aujourd’hui un parc très attractif ; c’est vraiment la grosse réussite
du sillon mosellan. Il faut dire que c’est une zone idéalement positionnée. D’une part, sur l’axe
Nord/Sud avec une très bonne accessibilité routière ; on est ici à une étape stratégique entre le
nord et le sud de l’Europe. D’autre part, dans une zone d’emplois dense (Metz, le sillon mosellan)
avec une main-d’œuvre qualifiée. Cependant, seul le développement appelle le développement.
Pour créer un développement endogène, il faut scotcher une entreprise leader et c’est cette entreprise
qui fait que votre parc a une image. C’est exactement ce que le District a réussi. Le groupe
PSA a servi de point d’ancrage et de reconnaissance du site et, dans la foulée, le District a dégagé
des possibilités d’accueil. Il a anticipé. »
L’AVIS DU MAIRE
De meilleurs services pour la population
Sylvain Paquet est maire de Chailly-lès-Ennery,
un petit village de 273 habitants, membre
de la Communauté de Communes de Maizières-lès-Metz.
« Sans la Communauté de Communes, nous n’aurions jamais réalisé l’assainissement de Chailly,
un investissement de 2 M€, ni pu refaire la mairie, l’école et le foyer. C’est comme si on disposait
de deux budgets. Nous avons un budget propre et une dotation de solidarité communautaire de
la Communauté de Communes. Cinq ou six fois supérieur au nôtre, ce budget nous permet surtout
d’offrir de meilleurs services à la population. C’est lui qui nous a permis de mettre en place une
garderie scolaire et une cantine à moindre coût et c’est encore lui qui nous permettra de faire,
d’ici deux ou trois ans, du petit locatif, un secteur actuellement en grand déficit. »
L’AVIS DES HABITANTS
«À5mn de mon travail ! »
Sylvie Massenat habite Fèves
et travaille chez Botanic,
comme responsable caisse-accueil.
« J’ai postulé chez Botanic dès son implantation, en octobre 2000.
Je voulais absolument rester dans les environs et ne pas avoir à faire
30 km tous les jours. J’ai toujours habité Fèves sauf deux ans où
nous sommes allés en Haute-Marne parce que mon mari ne trouvait
pas de travail ici. Nous sommes revenus en février 1999.
Aujourd’hui, je suis à 5 minutes de mon travail ! C’est très pratique,
surtout, lorsque nous fermons à 19 h, je quitte alors seulement à
19h30-19h40. Cela me permet aussi de rentrer déjeuner au lieu d’avaler
un sandwich. C’est important de pouvoir travailler à proximité
de son domicile, surtout si après, on a des enfants. »
«Toujours du travail »
Frédéric Godfrin est chauffeur-livreur
à Ennery, une commune où il est né
et qu’il n’a jamais quittée.
« C’est une question de choix. J’aime mon village et je n’aime
pas faire trop de kilomètres. À Ennery, il y a toujours eu du travail.
J’ai été magasinier-cariste chez Kléber, chauffeur-livreur chez
Alloin, Continental Uniroyal, chauffeur international chez
Schubel… Depuis le 2 janvier, je travaille chez Gravelau, la messagerie.
À quoi ça sert d’aller faire une heure de route pour
gagner seulement un peu plus ? Ici, je suis à 3 minutes de mon
lieu de travail. Je suis toujours en avance. Ma femme, actuellement
en congé parental, travaille également à Ennery chez Aldi
et elle non plus n’aime pas rouler. »
7

Autres questions
à venir ?
■ B-Texte
LE JOURNAL
DE LA COMMUNAUTÉ
DE COMMUNES DE
MAIZIÈRES-LÈS-METZ.
N° 1 - AVRIL 2003
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : JEAN-MARIE BASSO - COMITÉ
DE RÉDACTION : JEAN-MARIE BASSO, PAUL MANUELLI,
FRÉDÉRICK GROSNICKEL, TEMA/presse - RÉDACTION : GAËL
CALVEZ, CHRISTELLE FÉNÉON - SECRÉTARIAT DE RÉDACTION,
MAQUETTE : AT COMMUNICATION - CONCEPTION ÉDITORIALE ET
GRAPHIQUE : TEMA/presse. 03 87 69 18 01 - PHOTOGRAPHIE :
ATC -FABRICATION : PIXEL IMAGE. 03 87 69 18 08 -
IMPRIMERIE : SOCOSPRINT - DÉPÔT LÉGAL : ÀPARUTION - ISSN :
EN COURS - TIRAGE : 9 000 EXEMPLAIRES.
Pour comprendre…
Pourquoi ne pas utiliser les friches
industrielles au lieu de créer
de nouveaux parcs d’activités ?
Il n’existe aujourd’hui plus aucun
site industriel disponible sur la
Communauté de Communes de
Maizières-lès-Metz. Les plus importantes
friches se situaient sur la
commune de Maizières, au passé
industriel plus ancien, mais toutes
sont depuis réoccupées. Au Sud,
c’est le lotissement des Forges, réservé
à l’industrie. Sur la partie
intermédiaire, située derrière la
gare SNCF, un projet d’urbanisation
est en cours : le Val Maidera
C
l’introduction d’exigen-
’est ces qualitatives à l’intérieur
de parcs d’activités
mais aussi dans les rapports qu’il
entretient avec son territoire environnant.
Depuis la création des
parcs d’activités, des solutions
QUESTIONS/RÉPONSES
(du premier nom de Maizières) où
une ZAC d’habitats doit prochainement
sortir de terre. Au Nord,
c’est Walibi Schtroumpfs. Quant à
la friche industrielle située dans la
vallée de la Moselle, au sud de l’autoroute,
aux Sablières, elle fait l’objet
d’un projet d’aménagement
porté par la Communauté de
Communes de Maizières, Woippy
et La Maxe. Dénommé Biopolis, ce
projet de plan d’eau s’étendra sur
plus de 800 ha. ■
Qu’appelle-t-on
un parc d’activités paysager ?
Exemple d’utilisation
de pierre de Jaumont
(un transformateur
d’insertion existent pour qu’entreprises
et riverains cohabitent
de bonne manière. En effet, on
évite désormais aux camions de
traverser les villages, ce qui par
ailleurs allongeait leur trajet,
mais on connecte les activités
près des pôles d’échange. Éloignées
des habitations, ces parcs
d’activités prennent en compte
plusieurs paramètres : des accès
corrects, un plan paysager, un
travail sur les bâtiments et les
couleurs (la pierre de Jaumont
par exemple), des espaces publics
pour les salariés, des services
communs… C’est tout sauf un
cadre de vie au rabais ! ■