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Bulletin AMCP n° 2 - Association Montfort Culture et Patrimoine

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8<br />

La Main verte<br />

Désherbage<br />

De nos jours, les mauvaises herbes ou adventices sont l’ennemi à exterminer par tous les moyens. Parmi<br />

ces derniers, les produits issus de la chimie de synthèse.<br />

Rappelons ici que les particuliers (13 millions de jardiniers en France) sont responsables de 25% de la<br />

quantité des produits phytosanitaires r<strong>et</strong>rouvés lors des analyses d’eau (alors que les particuliers ne<br />

représentent que 4% des achats !). Ceci sans compter ce que les collectivités de tout bord font pour le<br />

« confort » de leurs administrés.<br />

Rappelons également que les couches profondes des nappes phréatiques, qui, il n’y a que dix ans, étaient<br />

réputées inaccessibles aux produits phytosanitaires le sont (ce qui veut dire qu’il n’y a plus, ou presque,<br />

de réserves d’eau naturelle non souillée en France).<br />

Il existe de nombreuses méthodes qui perm<strong>et</strong>tent de vivre avec les « mauvaises » herbes.<br />

La première étant de ne pas y toucher outre mesure, ou bien de les utiliser comme éléments décoratifs à<br />

faible entr<strong>et</strong>ien si ce n’est un ou deux fauchages par an.<br />

La seconde de désherber à la main ou à la bin<strong>et</strong>te, au couteau, <strong>et</strong>c., ou bien par une autre méthode<br />

physique tel le désherbage par la chaleur : le feu ou l’eau chaude. Dans le premier cas, n’oublions pas la<br />

dépense en combustible <strong>et</strong> la pollution qui s’y rattache, dans le second cas l’utilisation d’eau, produit<br />

devenu rare (même en Normandie).<br />

Autre possibilité, la prévention de la pousse des adventices par la mise en place d’un paillage ou mulch.<br />

Ceci consiste à étaler sur la terre réchauffée <strong>et</strong> encore humide une couche d’environ cinq centimètres<br />

d’épaisseur de compost grossier, paille, feuilles mortes, paill<strong>et</strong>tes de lin ou coques de cacao (en<br />

Normandie la saison idéale pour la technique de paillage se situe en juin).<br />

Enfin, les méthodes chimiques. Des produits sont disponibles dans les magasins de jardinage qui sont<br />

dits « écologiquement acceptables ». Ces produits sont des toxiques puissants, comme le sel de table ou<br />

chlorure de sodium (dose mortelle : 1 milligramme par kilogramme de poids vif, soit 262,5 grammes pour<br />

un être humain de 70 kilogrammes), mais présentent les particularités suivantes : ils sont biodégradables<br />

<strong>et</strong> ne s’accumulent pas dans l’environnement, ni dans la chaîne alimentaire.<br />

Les produits acceptables sont le chlorate de soude, le sulfamate d’ammonium <strong>et</strong> enfin les purins d’ortie<br />

ou de prêle à forte concentration.<br />

Le chlorate de soude est un désherbant total à réserver aux zones non cultivées (allées, parquages, cours,<br />

<strong>et</strong>c.). Il se transforme en chlorure de sodium, sel de cuisine, au contact avec le sol <strong>et</strong> tue les plantes par<br />

empoisonnement au sel.<br />

Le sulfamate d’ammonium est utile pour la destruction du lierre <strong>et</strong> des broussailles ainsi que pour la<br />

dévitalisation des souches. Ce composé est entièrement biodégradable.<br />

Enfin, les purins d’ortie <strong>et</strong> de prêle, qui, à faible dose, sont d’excellents protecteurs contre les maladies<br />

<strong>et</strong> les insectes (nous y reviendrons dans un prochain article), sont, à forte dose, toxiques. Ces produits<br />

naturels sont entièrement biodégradables.<br />

Références : Agence Régionale de l’Environnement de Haute-Normandie AREHN.<br />

Inventaire faune-flore (partie I) :lieu dit ‘p<strong>et</strong>it Ber’ <strong>et</strong> base d’icelui<br />

TYPE VÉGÉTAL<br />

PLANTES BASSES Anémone des bois, Anemone nemorosa<br />

Ficaire, Ranunculus ficaria<br />

Gaill<strong>et</strong> gratteron, Galium aparine<br />

Viol<strong>et</strong>te des bois, Viola reichenbachiana<br />

Huit espèces de plantes basses à déterminer dès que des fleurs seront là.<br />

ARBUSTES Houx, Ilex aquifolium<br />

Fragon, Buxus sempervirens<br />

MOUSSES Deux espèces de mousse à déterminer<br />

ARBRES Bouleau commun, B<strong>et</strong>ula pendula<br />

Chêne rouvre, Quercus robur<br />

Hêtre, Fagus sylvatica<br />

Ludovic Laignel <strong>et</strong> Emmanuel Mauger<br />

A s s o c i a t i o n M o n t f o r t C u l t u r e e t P a t r i m o i n e – Mairie, 3 rue Saint Pierre ; 27290 <strong>Montfort</strong> sur Risle<br />

Mèl : amcp@montfort-sur-risle.com - Site intern<strong>et</strong> : www.montfort-sur-risle.com

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