Syndrome de Binder
Syndrome de Binder
Syndrome de Binder
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Importance médico-légale<br />
Nous <strong>de</strong>vons à nos patients <strong>de</strong>s traitements<br />
«consciencieux et conformes aux données actuelles<br />
<strong>de</strong> la science» et une information claire et compréhensible<br />
comprenant les «risques habituels et exceptionnels».<br />
Après avoir relevé <strong>de</strong>s signes mineurs<br />
d’une malformation, il faut les exposer au patient<br />
car la malformation constitue un facteur <strong>de</strong> risque.<br />
Cela permet <strong>de</strong> modifier un projet thérapeutique et<br />
éventuellement d’en fixer les limites, annonçant une<br />
reprise orthodontico-chirurgicale en toute fin <strong>de</strong><br />
croissance. Tout ceci <strong>de</strong>vra être mentionné dans le<br />
consentement éclairé signé par le praticien et le<br />
patient ou son représentant légal.<br />
Gran<strong>de</strong>s lignes du traitement<br />
<strong>de</strong>s malformations<br />
L’ODF est une <strong>de</strong>s composantes <strong>de</strong> la prise en charge<br />
pluridisciplinaire <strong>de</strong>s malformations faciales. Par<br />
ailleurs, leur plan thérapeutique n’est pas univoque<br />
d’autant que leur expression est variable. Nous ne<br />
faisons pas <strong>de</strong> compromis a priori considérant que le<br />
patient présentant une malformation <strong>de</strong>vra avoir le<br />
même résultat à terme que le patient sans la malformation.<br />
L’orthodontiste intervient en collabora-<br />
L’Orthodontie Bioprogressive - décembre 2009<br />
<strong>Syndrome</strong>s malformatifs<br />
à expression faible :<br />
un piège pour l’orthodontiste<br />
C. PAULUS<br />
Conférence présentée le 15 décembre 2008, à Lyon<br />
Voir apparaître au décours d’un traitement en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> croissance une asymétrie ou une<br />
récidive ou même <strong>de</strong>voir noter une action orthopédique insuffisante est une déconvenue<br />
qu’il vaut mieux prévoir afin <strong>de</strong> pouvoir informer le patient et ses parents. Les syndromes<br />
malformatifs <strong>de</strong> l’extrémité céphalique ne sont pas toujours très visibles dès le plus jeune<br />
âge. Il est nécessaire <strong>de</strong> connaître leur tableau clinique complet pour que l’œil puisse être<br />
attiré par un élément clinique faisant suspecter une telle anomalie. Cela permet <strong>de</strong> rester<br />
vigilant et <strong>de</strong> dépister les cas à expression faible. Durant la croissance, les signes sont parfois<br />
minimes. L’anomalie s’exprime lors <strong>de</strong> la poussée <strong>de</strong> croissance finale et dégra<strong>de</strong> le<br />
résultat orthodontique obtenu.<br />
tion avec le chirurgien maxillo-facial, le chirurgien<strong>de</strong>ntiste,<br />
l’ORL afin d’assurer <strong>de</strong>s fonctions orofaciales<br />
normales favorisant la croissance et pour<br />
assurer à terme une harmonie faciale fonctionnelle<br />
et esthétique. Ainsi le traitement ne sera pas continu<br />
mais parfois ponctuel et n’épuisera pas le potentiel<br />
d’adhésion du patient.<br />
<strong>Syndrome</strong>s otomandibulaires<br />
dont le syndrome <strong>de</strong> Gol<strong>de</strong>nhar<br />
Ces syndromes sont connus sous le nom <strong>de</strong> «microsomie<br />
hémifaciale» bien que les éléments cliniques<br />
puissent se développer <strong>de</strong> façon bilatérale. Les<br />
patients atteints présentent en fonction <strong>de</strong> l’expression<br />
clinique du syndrome une asymétrie faciale<br />
d’aggravation progressive.<br />
Il existe une hypoplasie :<br />
– <strong>de</strong> la mandibule ;<br />
– <strong>de</strong> l’oreille externe et moyenne avec hypoacousie ;<br />
– <strong>de</strong>s tissus mous <strong>de</strong> la joue.<br />
Des appendices prétragiens, <strong>de</strong>s kystes <strong>de</strong>rmoï<strong>de</strong>s<br />
épibulbaires ou une macrostomie peuvent y être<br />
associés (fig. 1 et 2).<br />
Sur le plan radiologique, l’hypoplasie a été classée<br />
en trois sta<strong>de</strong>s2 . En cas d’expression clinique très<br />
Adresse <strong>de</strong> correspondance : Christian Paulus, 5 rue Chambovet, 69003 Lyon. E-mail : docteurpaulus@paulus-richard.com<br />
33
Paulus C.<br />
faible, une réduction <strong>de</strong> la hauteur du col du condyle<br />
ainsi qu’une encoche préangulaire prononcée et<br />
asymétrique doivent encore attirer l’attention.<br />
Dans certains cas, seuls <strong>de</strong> petits signes existent.<br />
L’évolution tardive conduira inexorablement vers<br />
une asymétrie faciale avec obliquité du plan occlusal<br />
dont le traitement sera orthodontico-chirurgical une<br />
fois la croissance terminée (fig. 3).<br />
Figure 1<br />
<strong>Syndrome</strong> <strong>de</strong> Gol<strong>de</strong>nhar avec aplasie <strong>de</strong> la branche montante,<br />
macrostomie (les commissures labiales dépassent latéralement<br />
l’aplomb <strong>de</strong>s pupilles) opérée, aplasie du pavillon<br />
<strong>de</strong> l’oreille, hypoplasie <strong>de</strong>s parties molles <strong>de</strong> la joue.<br />
34<br />
Figure 2<br />
Classification <strong>de</strong> Pruzanski :<br />
sta<strong>de</strong> I : hypoplasie du condyle ;<br />
sta<strong>de</strong> II : absence <strong>de</strong> condyle et hypoplasie<br />
<strong>de</strong> la branche montante ;<br />
sta<strong>de</strong> III : aplasie du condyle et <strong>de</strong> la<br />
branche montante.<br />
a<br />
Figure 3 a et b<br />
Microsomie hémifaciale à expression faible. Noter la<br />
macrostomie opérée et l’hypoplasie discrète <strong>de</strong> la branche<br />
montante.<br />
<strong>Syndrome</strong> <strong>de</strong><br />
Francheschetti/Treacher-Collins<br />
L’association bilatérale <strong>de</strong> fentes maxillo-zygomatique,<br />
temporo-zygomatique et fronto-zygomatique<br />
constitue ce syndrome également appelé «dysostose<br />
mandibulo-faciale». La transmission est génétique<br />
autosomique dominante1 avec une expressivité<br />
variable. Son inci<strong>de</strong>nce est estimée à 1/50 000 naissances.<br />
Il associe :<br />
– une hypoplasie du pavillon <strong>de</strong>s oreilles ;<br />
– une atrésie <strong>de</strong>s conduits auditifs externes ;<br />
– une anomalie <strong>de</strong>s osselets avec surdité <strong>de</strong> transmission<br />
;<br />
– une hypoplasie <strong>de</strong>s os malaires et zygomatiques<br />
avec obliquité antimongoloï<strong>de</strong> <strong>de</strong>s fentes palpébrales<br />
et un colobome <strong>de</strong> la paupière inférieure avec<br />
absence <strong>de</strong> cils du tiers externe ;<br />
– une hypoplasie mandibulaire <strong>de</strong>s ramus ;<br />
– une fente palatine.<br />
b<br />
L’Orthodontie Bioprogressive - décembre 2009
Ces malformations faciales sont bilatérales et asymétriques.<br />
Le syndrome complet réalise un faciès<br />
caractéristique d’expression variable en fonction <strong>de</strong><br />
la gravité <strong>de</strong>s défects osseux ou <strong>de</strong>s tissus mous<br />
(fig. 4 a à d).<br />
La mandibule est en rétrusion avec un menton<br />
a<br />
L’Orthodontie Bioprogressive - décembre 2009<br />
<strong>Syndrome</strong>s malformatifs à expression faible : un piège pour l’orthodontiste<br />
osseux fuyant et une brièveté <strong>de</strong>s ramus ainsi qu’une<br />
encoche préangulaire très marquée (fig. 5).<br />
Les fonctions orofaciales sont affectées par la malformation<br />
et la ventilation est essentiellement orale.<br />
La prise en charge <strong>de</strong>vra être pluridisciplinaire avec<br />
le chirurgien cranio-maxillo-facial et l’ORL.<br />
c d<br />
Figure 4 a à d<br />
<strong>Syndrome</strong> <strong>de</strong> Francheschetti aux signes évi<strong>de</strong>nts à connaître : colobomes <strong>de</strong>s paupières inférieures, hypoplasie zygomatomalo-mandibulaire,<br />
encoches préangulaires majeures bilatérales.<br />
a b<br />
c<br />
Figure 5 a à c<br />
<strong>Syndrome</strong>s <strong>de</strong> Francheschetti moins complets, noter<br />
l’obliquité <strong>de</strong>s fentes palpébrales, l’anomalie palpébrale,<br />
l’encoche préangulaire.<br />
b<br />
35
Paulus C.<br />
Séquence <strong>de</strong> Robin<br />
Ce syndrome décrit en 1923 4 associe à la naissance :<br />
– glossoptose ;<br />
– microrétrognathisme (fig. 6) ;<br />
– détresse respiratoire avec ou sans fente palatine.<br />
Il est présent chez 1 nouveau-né sur 8 000.<br />
Certains nécessitent un séjour en réanimation néonatale<br />
durant les premières semaines <strong>de</strong> la vie avec<br />
parfois une trachéotomie ou une distraction mandibulaire<br />
précoce.<br />
Tout patient ayant une fente palatine <strong>de</strong>vra être<br />
examiné à la recherche <strong>de</strong> signes en faveur <strong>de</strong> la<br />
séquence <strong>de</strong> Robin. Également, tout patient ayant<br />
été traité pour une fente palatine durant son plus<br />
jeune âge est susceptible <strong>de</strong> présenter une séquence<br />
<strong>de</strong> Robin.<br />
La microrétromandibulie est due à une microramie et<br />
une microcorpie (fig. 7 a à c). Il persiste fréquemment<br />
durant la croissance une apnée du sommeil qui doit<br />
36<br />
a<br />
b<br />
Figure 7 a à c<br />
Séquence <strong>de</strong> Robin avec rétromaxillie et rétromandibulie<br />
aggravées par une VNI pour apnée du sommeil.<br />
Figure 6<br />
Microrétrognathisme et glossoptose à la naissance<br />
nécessitant un séjour en réanimation néonatale.<br />
être suspectée, diagnostiquée et traitée. Le traitement<br />
instauré est fréquemment la ventilation non<br />
invasive en premier lieu (fig. 8) qui gênera le traitement<br />
ODF et aggravera la rétromaxillie.<br />
L’Orthodontie Bioprogressive - décembre 2009<br />
c
L’occlusion <strong>de</strong>ntaire se fait fréquemment en classe II<br />
d’Angle. Les analyses céphalométriques permettent<br />
cependant <strong>de</strong> relever une rétromaxillie avec une<br />
rétromandibulie. Il en résulte un encombrement<br />
<strong>de</strong>ntaire.<br />
Esthétiquement, il existe une birétrochéilie qui<br />
confirme la birétromaxillie radiologique.<br />
Les traitements orthopédiques <strong>de</strong> la rétromandibulie<br />
sont efficaces. Les extractions <strong>de</strong> prémolaires au<br />
maxillaire auront un effet néfaste en aggravant la<br />
rétromaxillie et ses conséquences fonctionnelles et<br />
esthétiques. Un traitement orthodontico-chirurgical<br />
doit être envisagé dès le départ.<br />
Dysplasie ecto<strong>de</strong>rmique<br />
La dysplasie ecto<strong>de</strong>rmique anhydrotique est une<br />
maladie héréditaire5 affectant les structures d’origine<br />
ecto<strong>de</strong>rmique (cheveux, ongles, peau et <strong>de</strong>nts).<br />
L’inci<strong>de</strong>nce est <strong>de</strong> 1/100 000 naissances.<br />
Elle associe donc à <strong>de</strong>s <strong>de</strong>grés divers :<br />
– hypohydrose, anhydrose ;<br />
– hypotrichose ;<br />
– hypodontie, anodontie par absence <strong>de</strong> développement<br />
<strong>de</strong>s germes <strong>de</strong>ntaires.<br />
Freire-Maia et Pinheiro distinguent <strong>de</strong>ux formes cliniques.<br />
Il existe :<br />
– d’une part, l’association hypohydrose-hypotrichose-hypodontie,<br />
donc avec atteinte <strong>de</strong>s glan<strong>de</strong>s sudoripares<br />
constituant le syndrome Christ-Siemens-<br />
Touraine, maladie héréditaire liée à l’X ;<br />
Figure 9<br />
Dysplasie ecto<strong>de</strong>rmique avec cheveux fins, peau sèche, pauvreté <strong>de</strong>s cils et<br />
sourcils.<br />
L’Orthodontie Bioprogressive - décembre 2009<br />
<strong>Syndrome</strong>s malformatifs à expression faible : un piège pour l’orthodontiste<br />
Figure 8<br />
Masque <strong>de</strong> ventilation non invasive en place. L’appui permanent<br />
nocturne exerce une action orthopédique néfaste.<br />
Un propulseur mandibulaire est préférable s’il est efficace,<br />
ce qui doit être démontré par une polysomnographie<br />
avec et sans propulseur.<br />
– d’autre part, le syndrome <strong>de</strong> Claston, autosomique<br />
dominant, avec hypodontie, hypotrichose, dysonychose<br />
sans atteinte <strong>de</strong>s glan<strong>de</strong>s sudoripares.<br />
L’expression clinique est variable. Sur le plan <strong>de</strong>ntaire,<br />
elle va <strong>de</strong> la simple anomalie <strong>de</strong> forme <strong>de</strong>ntaire<br />
avec <strong>de</strong>nts pointues à l’anodontie complète.<br />
L’œil sera attiré par ces anomalies <strong>de</strong> forme faisant<br />
rechercher les autres signes, en particulier la peau<br />
fine et sèche, l’absence <strong>de</strong> cils et <strong>de</strong> sourcils, les cheveux<br />
fins (fig. 9) et les <strong>de</strong>nts pointues dans le cadre<br />
d’une hypodontie (fig. 10).<br />
Après information, le traitement <strong>de</strong>vra tenir compte<br />
<strong>de</strong>s anomalies <strong>de</strong> croissance et <strong>de</strong> fonctions qu’entraîne<br />
l’hypodontie plus ou moins importante.<br />
Figure 10<br />
Signes <strong>de</strong>ntaires avec hypodontie et anomalies<br />
<strong>de</strong> forme en <strong>de</strong>nture lactéale et<br />
définitive.<br />
37
Paulus C.<br />
<strong>Syndrome</strong> <strong>de</strong> Bin<strong>de</strong>r<br />
Il s’agit d’une synostose3 voméro-prémaxillaire<br />
affectant la base du crâne et le chondro-ethmoï<strong>de</strong>.<br />
La croissance sagittale <strong>de</strong> l’étage moyen <strong>de</strong> la face<br />
est gênée avec une évolution vers la classe III par<br />
rétromaxillie. Les traitements orthopédiques sont<br />
moins efficaces et il existe un fort risque <strong>de</strong> récidive<br />
durant la poussée <strong>de</strong> croissance finale, ce qui doit<br />
être exposé au patient et à sa famille (fig. 11).<br />
Les signes cliniques sont représentés par :<br />
– la platitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’étage moyen <strong>de</strong> la face ;<br />
Figure 11<br />
<strong>Syndrome</strong> <strong>de</strong> Bin<strong>de</strong>r avec platitu<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
l’étage moyen <strong>de</strong> la face, angle nasolabial<br />
creusé, pointe du nez peu soutenue, hypoplasie<br />
<strong>de</strong>s os propres du nez.<br />
Conclusion<br />
Dans la pratique quotidienne, certains petits signes<br />
doivent attirer l’œil du praticien. Il faut gar<strong>de</strong>r en<br />
mémoire ces syndromes et les suspecter <strong>de</strong>vant un<br />
traitement qui se prolonge.<br />
Bibliographie<br />
1. E<strong>de</strong>ry P. Le syndrome <strong>de</strong> Francheschetti-Klein.<br />
Encyclopédie Orphanet; septembre 2002.<br />
2. Gleizal A, Comiti S, Caquant L, Béziat JL. Étu<strong>de</strong> épidémiologique<br />
et clinique <strong>de</strong>s macrostomies. À propos d’une<br />
série <strong>de</strong> dix observations, Ann Chir Plast 2001;51;3:217-222.<br />
3. Levy JP, Princ G. Pathologie maxillo-faciale et stomatologie.<br />
Paris : Masson ; 2004.<br />
38<br />
– la columelle courte, le nez petit et peu soutenu ;<br />
– l’angle nasolabial creusé (fig. 11).<br />
Dans les antécé<strong>de</strong>nts, on note parfois une rhinoplastie<br />
d’augmentation et l’examen clinique relève l’hypoplasie<br />
<strong>de</strong> l’ENA et <strong>de</strong> la cloison cartilagineuse ainsi<br />
que <strong>de</strong>s os propres du nez. L’examen radiologique<br />
confirme cette hypoplasie et l’analyse céphalométrique<br />
confirme la tendance à la classe III.<br />
Ces éléments doivent faire partie du consentement<br />
éclairé constituant <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> risque. La prise en<br />
charge orthodontico-chirurgicale en fin <strong>de</strong> croissance<br />
doit être envisagée (fig. 12).<br />
Figure 12<br />
Patiente <strong>de</strong> 20 ans présentant une récidive <strong>de</strong> classe III après traitement<br />
ODF en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> croissance (gauche) ; après traitement orthodonticochirurgical<br />
(orthodontiste Dr Christian Demange) et greffe osseuse sousnasale<br />
(centre), après rhinoplastie (droite).<br />
Il est clair qu’il aurait mieux valu reconnaître un syndrome<br />
à expression faible avant le début du traitement,<br />
mais ce n’est pas toujours possible.<br />
■<br />
4. Solla F. La distraction mandibulaire dans le traitement <strong>de</strong><br />
la séquence <strong>de</strong> Robin. Mémoire Université Clau<strong>de</strong> Bernard<br />
pour le DU <strong>de</strong> chirurgie plastique <strong>de</strong> la face. Lyon, 2008.<br />
5. Soubeyrand S, Nicolas J, Labbé D, Riscala S, Olive L,<br />
Compère J-F, Bénateau H. La dysplasie ecto<strong>de</strong>rmique anhydrotique<br />
: présentation <strong>de</strong> quatre observations. Rev<br />
Stomatol Chir Maxillofac 2005;106;6:328-333<br />
L’Orthodontie Bioprogressive - décembre 2009
Glossaire<br />
Anhydrose : absence <strong>de</strong> sudation.<br />
Anti-mongoloï<strong>de</strong> : direction <strong>de</strong> la fente palpébrale vers le bas et en <strong>de</strong>hors.<br />
Colobome palpébral : défect palpébral congénital résultant d’un défaut d’accord <strong>de</strong> bourgeon. Il réalise<br />
une encoche du bord libre <strong>de</strong> la paupière inférieure avec absence <strong>de</strong> tarse à ce<br />
niveau.<br />
Dermoï<strong>de</strong> épibulbaire : ectopie cutanée sur la conjonctive.<br />
Dysonychose : anomalie <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s ongles.<br />
Glossoptose : chute <strong>de</strong> la langue en arrière par rétromandibulie.<br />
Hypotrichose : réduction <strong>de</strong> la pilosité.<br />
Hypohydrose : diminution <strong>de</strong> la sudation.<br />
Macrostomie : augmentation <strong>de</strong> la distance intercommissurale.<br />
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L’Orthodontie Bioprogressive - décembre 2009<br />
<strong>Syndrome</strong>s malformatifs à expression faible : un piège pour l’orthodontiste<br />
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