Thermomètre 21 - LABOITEACOM
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Juin 2012 • n° <strong>21</strong><br />
La température du Centre Hospitalier Peltzer - La Tourelle de Verviers<br />
La médecine nucléaire :<br />
la technologie au service de l’humain
2 <strong>Thermomètre</strong> <strong>21</strong><br />
Edito<br />
Ce numéro <strong>21</strong> de votre <strong>Thermomètre</strong> est à l’image de la<br />
médecine du <strong>21</strong> e siècle et de la vision médicale du CHPLT :<br />
humanisme et haute technologie sont les deux valeurs<br />
centrales qui garantissent des soins pour tous dans le respect<br />
de chacun, en utilisant toute la technicité disponible<br />
au service des soins.<br />
Les possibilités croissantes des sciences médicales imposent depuis quelques<br />
années des réflexions éthiques. Ces réflexions ont lieu au sein de notre<br />
Comité d’éthique qui regroupe des acteurs hospitaliers, mais également extra<br />
hospitaliers, tant médicaux que non-médicaux.<br />
En tant qu’Institution hospitalière de référence dans l’est de la Belgique, le<br />
CHPLT prend en charge l’humain de la naissance (et même avant) à la fin de<br />
vie. C’est dans ce cadre que nous avons le plaisir de mettre au service des<br />
couples une consultation de fertilité.<br />
La collaboration avec les autres institutions de l’est de la Belgique existe<br />
depuis de nombreuses années, elle s’est vue renforcée par la mise en place<br />
d’une Clinique du Sein commune avec Malmedy et Eupen, en attendant<br />
Saint-Vith. Cette structure de collaboration met à la disposition des patientes<br />
une prise en charge conciliant qualité irréprochable, conforme aux standards<br />
scientifiques les plus exigeants, et réelle proximité.<br />
Quel meilleur exemple de lien entre technologie et humanisme que la médecine<br />
nucléaire ? La technologie fait appel à des produits radioactifs présentant<br />
des normes de qualité très strictes et humanisme par le contact permanent<br />
entre le corps médical et les patients, sans oublier le travail en équipe qui<br />
associe médecins, technologues et secrétariat. La médecine nucléaire a aussi<br />
cette particularité de proposer des outils diagnostics et une série de traitements<br />
curatifs avec, là aussi, des normes de qualité d’un très haut niveau.<br />
Le CHPLT, c’est aussi un service de Dermatologie qui propose maintenant,<br />
grâce à la photothérapie et à la puvathérapie, des traitements uniques dans<br />
l’arrondissement de Verviers.<br />
La technologie dans une institution hospitalière, c’est encore le support de<br />
la téléphonie dont les développements, tant qualitatif que quantitatif, ont été<br />
impressionnants ces dernières années.<br />
À côté de tous ces moyens techniques de<br />
pointe, il reste des mesures simples, mais indispensables,<br />
à mettre en oeuvre pour des soins<br />
de qualité. L’hygiène des mains fait partie des<br />
mesures de lutte contre les infections nosocomiales.<br />
Les campagnes de sensibilisation de<br />
tous les acteurs de soins sont donc indispensables<br />
et l’équipe d’hygiène du CHPLT oeuvre<br />
depuis quelques années à une sensibilisation<br />
de tous les acteurs de l’Institution, et ce, avec<br />
des résultats concrets comme nous le verrons<br />
dans ce numéro.<br />
Au nom de toute l’équipe de rédaction, je vous<br />
souhaite de bonnes vacances et peux vous<br />
assurer que le CHPLT continuera à mettre, malgré<br />
les difficultés financières actuelles, toute<br />
son énergie au service des patients.<br />
Dr Eric Brohon,<br />
Directeur<br />
médical<br />
du CHPLT
Le Comité d’éthique du CHPLT<br />
Le comité éthique est composé de médecins,<br />
de membres du personnel de l’Institution<br />
non médecins et de juristes.<br />
Le Comité éthique (CE) dans une Institution<br />
hospitalière comme le CHPLT a<br />
différents rôles. Il est notamment sollicité<br />
dans la validation des études expérimentales.<br />
En effet, dans le contexte<br />
d’investigation clinique sur l’être humain,<br />
l’éthique tente de concilier deux principes<br />
fondamentaux : le droit et la liberté de<br />
la recherche, d’une part, le respect et la<br />
protection de l’autonomie de la personne,<br />
d’autre part. Tout projet de recherche dans<br />
le domaine des soins de santé doit être<br />
soumis à l’évaluation d’un ou plusieurs<br />
Comités d’éthique dont la mission essentielle<br />
est la protection du patient.<br />
Les progrès rapides des sciences médicales<br />
et biologiques comme la transplantation<br />
d’organes, la maîtrise de la reproduction<br />
ou encore la promesse d’une<br />
maîtrise de l’hérédité ont imposé que<br />
l’on s’interroge régulièrement sur les<br />
implications éthiques de ces progrès. Le<br />
besoin toujours croissant d’essais médicamenteux,<br />
la nécessité de faire appel à de<br />
plus en plus de volontaires pour des expériences<br />
thérapeutiques ou physiologiques<br />
nouvelles font courir le risque d’abus et<br />
créent donc le besoin de règles faisant<br />
l’objet du plus large consensus possible<br />
selon la loi d’Helsinki.<br />
Il y a un premier contrôle de l’entièreté<br />
d’une étude une fois qu’elle est soumise<br />
au CE, à savoir sur l’existence d’une assurance,<br />
des consentements éclairés en<br />
deux voire trois langues... Bien entendu,<br />
chaque étude doit être soumise au CE<br />
accompagnée d’un questionnaire sur<br />
l’étude en question par son investigateur.<br />
Ensuite, l’étude est soumise à deux lecteurs<br />
qui ne sont pas dans la même discipline<br />
que celle présentée (par exemple,<br />
une étude en oncologie est soumise à un<br />
médecin qui n’est pas oncologue) pour<br />
ainsi vérifier la faisabilité de l’étude et le<br />
contenu du consentement.<br />
Il existe également une procédure de soumission<br />
d’un dossier pour les travaux de<br />
fin d’études (TFE).<br />
Les séances des CE se font à «porte<br />
ouverte» et sont également accessibles<br />
à tous les membres de l’hôpital. Le CE<br />
est à disposition des professionnels de<br />
la santé et peut donc à ce titre recevoir<br />
et débattre de toute question d’ordre<br />
éthique ou de conscience professionnelle<br />
<strong>Thermomètre</strong> <strong>21</strong><br />
L’éthique peut se définir comme discipline philosophique pratique (action) et normative (règles) dans<br />
un milieu naturel et humain qui étudie les principes du bien et du mal dans la conduite de l’homme.<br />
Elle se donne pour but d’indiquer comment les êtres humains doivent se comporter, agir et être,<br />
entre eux et envers ce qui les entoure.<br />
Le Comité d’éthique est composé de :<br />
Docteur Hassan REZAEI KALANTARI<br />
Président, Oncologue<br />
Docteur Anette BRETZ<br />
Médecin spécialiste,<br />
Radiothérapeute<br />
Docteur Georges CORNET<br />
Responsable investigations cliniques,<br />
Néphrologue<br />
Docteur Benoît DARON<br />
Médecin spécialiste, Pédiatre<br />
Docteur Bernard FEYTMANS<br />
Médecin spécialiste,<br />
Gastroentérologue<br />
Docteur Muriel FROIDCOEUR<br />
Médecin spécialiste, Pneumologue<br />
Docteur Philippe LOUSBERG<br />
Médecin spécialiste, Cardiologue<br />
Docteur Gaëtan VANSTRAELEN<br />
Médecin spécialiste, Hématologue<br />
Docteur Murielle SCHREIDEN<br />
Médecin généraliste externe - SMAV<br />
Madame Véronique HUBERTY<br />
Pharmacien Biologiste<br />
Madame Mariannick BERNARD<br />
Pharmacien hospitalier<br />
vis-à-vis d’une situation vécue. Malheureusement,<br />
jusqu’à ce jour, le CE n’a été<br />
que trop rarement sollicité pour des sujets<br />
épineux et délicats d’ordre éthique.<br />
Le Comité d’éthique entend resté disponible<br />
pour tous les services hospitaliers.<br />
Il peut recevoir, discuter et fournir une<br />
réponse et/ou une suggestion en rapport<br />
avec une situation délicate et/ou une prise<br />
de conscience.<br />
La présence d’un juriste dans le groupe,<br />
Maître Dandenne, permet de répondre à<br />
un grand nombre de questions et d’interrogations<br />
légales et juridiques. L’Ordre<br />
des médecins est sollicité pour certaines<br />
questions spécifiques ne pouvant pas<br />
être arbitrées par le Comité d’éthique de<br />
l’Institution.<br />
En moyenne par an, une vingtaine<br />
d’études cliniques sont reçues et 4 à 5<br />
TFE sont évalués.<br />
Le Comité d’éthique se réunit tous les 2<br />
mois. Le mandat des membres du Comité<br />
d’éthique (CE) est de 4 ans. Le terme de<br />
cette mandature est septembre 2015.<br />
Par ailleurs, le Comité d’éthique peut être<br />
convoqué en dehors de ses sessions habituelles<br />
pour toute question d’éthique qui<br />
nécessiterait une réponse urgente.<br />
Monsieur Michel COLSON<br />
Infirmier, EMSP - Soins Palliatifs<br />
Madame Sonia BAGGEN<br />
Infirmière de référence, centre L’Olivier<br />
Maître André DANDENNE<br />
Juriste, Avocat<br />
Madame Anne GOEBELS<br />
Invitée, Assistante sociale<br />
Madame Myriam WYZEN<br />
Secrétaire administrative<br />
Vous pouvez contacter le Comité d’éthique pour obtenir le guide dans le cadre de la constitution d’un dossier de soumission de<br />
recherche clinique ou TFE en vue de son évaluation par le Comité d’éthique ou pour connaître la date des réunions au cours desquelles<br />
vous pourrez leur soumettre vos questions.<br />
Numéros utiles > Secrétariat : myriam.wyzen@chplt.be - 087/<strong>21</strong>.26.10 - Président : hassan.kalantari@chplt.be - 087/<strong>21</strong>.<strong>21</strong>.28<br />
Enfin, merci de noter que le CE fait appel à toute personne intéressée par une collaboration à ses travaux.<br />
3
4 <strong>Thermomètre</strong> <strong>21</strong><br />
La Clinique du Sein du CHPLT s’élargit<br />
La Clinique du Sein du CHPLT s’élargit : évolution vers une Clinique du Sein de l’Est, avec l’Hôpital d’Eupen.<br />
L’équipement<br />
des institutions<br />
hospitalières de<br />
l’arrondissement<br />
et ce haut recrutement<br />
de patients ont permis l’apparition et<br />
le maintien d’équipes médicales offrant<br />
des soins complets en hémato-oncologie<br />
et radiothérapie dans notre région, tout au<br />
long du trajet de soins.<br />
Depuis le début des années 90, des collaborations<br />
dans les domaines de l’oncologie<br />
et de la radiothérapie se sont développées<br />
entre le CHPLT et les hôpitaux d’Eupen, de<br />
Malmédy et de Saint-Vith. Un oncologue<br />
médical consulte de manière hebdomadaire<br />
à Malmédy et à Saint-Vith. Les radiothérapeutes<br />
du CHPLT consultent à Eupen<br />
et Malmédy, et participent également aux<br />
CMO dans ces hôpitaux.<br />
Ce type de collaborations entre institutions<br />
hospitalières, ayant parfois des cultures<br />
et stratégies différentes, sont particulièrement<br />
importantes sur un territoire dont<br />
les spécificités démographiques et géographiques<br />
impliquent une stratégie particulière<br />
en termes d’accessibilité des soins.<br />
Sur cette base, et étant donné les normes<br />
d’agrément actuellement requises pour<br />
les Cliniques du Sein en Belgique, une<br />
convention de collaboration concrète a vu<br />
le jour, spécifiquement dédiée à la prise<br />
en charge du cancer du sein dans l’Est de<br />
la Belgique.<br />
Le maintien de soins oncologiques complets<br />
dans notre région de l’Est de la Belgique,<br />
et le maintien de l’agrément de la<br />
clinique du sein du CHPLT, passe par la<br />
nécessité de renforcer les collaborations<br />
avec certaines institutions de l’arrondissement<br />
tels que les hôpitaux d’Eupen, de<br />
Malmédy et de Saint-Vith, pour répondre<br />
aux normes qualitatives et quantitatives<br />
(minimum 150 cas par an) imposées aux<br />
L’arrondissement administratif de Verviers présente la particularité de couvrir deux<br />
communautés : francophone et germanophone. Par ailleurs, l’arrondissement,<br />
particulièrement étendu, offre un recrutement important de patients.<br />
Cliniques du Sein belges et harmoniser la<br />
prise en charge de nos patientes.<br />
Le but de cette collaboration inter-hospitalière<br />
est de créer une Clinique du sein<br />
selon les prescriptions légales en termes<br />
de qualité précisées par l’AR du 26 avril<br />
2007, fixant les normes d’agrément, et<br />
selon les recommandations de la Société<br />
Européenne de Mastologie (EUSOMA)<br />
publiées le 25 mai 2000.<br />
L’objectif est de créer une clinique du sein<br />
multisite, tout en conservant une coordination<br />
centralisée.<br />
L’agrément et la coordination de la Clinique<br />
du Sein étant assurés par le CHPLT,<br />
l’équipe médicale du CHPLT travaille en<br />
étroite collaboration avec les collègues<br />
d’Eupen depuis fin novembre 2011, pour<br />
garantir aux patientes des soins en cancérologie<br />
mammaire de qualité et ce, si<br />
nécessaire, en langue allemande.<br />
Les hôpitaux de Malmedy et de Saint-<br />
Vith pourraient également dans le futur<br />
se joindre à cette collaboration concrète,<br />
le but étant d’évoluer à terme vers une<br />
«Clinique du Sein de l’Est» regroupant<br />
quatre hôpitaux partenaires.<br />
En pratique<br />
Juste après le diagnostic sénologique, le<br />
dossier de chaque patiente est présenté<br />
en pré-opératoire à la CMO d’oncologie<br />
sénologique, qui a lieu en salle de réunion<br />
de radiothérapie au CHPLT chaque mardi<br />
dès 12h.<br />
Le médecin traitant de la patiente est<br />
convié à cette réunion via le secrétariat<br />
de l’hôpital d’origine de la patiente.<br />
Les patientes sont traitées dans leur<br />
hôpital d’origine, sauf exigence particulière<br />
de la patiente ou participation à des<br />
protocoles d’études cliniques validés par<br />
les Institutions partenaires. Le but de la<br />
collaboration est d’uniformiser la prise en<br />
charge des patientes à tous niveaux.<br />
Par ailleurs, le financement prévu par le<br />
Plan Cancer permet l’engagement de<br />
l’équipe paramédicale et psychosociale<br />
qui entoure la patiente (infirmière coordinatrice,<br />
psychologue, assistante sociale,<br />
data manager responsable des études<br />
cliniques).<br />
Ce financement est attribué à l’hôpital<br />
ou au groupement hospitalier où a lieu le<br />
premier traitement (soit la chirurgie dans<br />
90% des cas).<br />
Dans le cadre de l’accord, ce financement<br />
est réparti de manière équitable entre les<br />
deux Institutions partenaires, dans un<br />
but d’uniformiser également l’accompagnement<br />
infirmier et psychosocial des<br />
patientes, tout en leur permettant d’être<br />
suivies dans leur région culturelle et linguistique.<br />
L’idéal est donc que le médecin traitant<br />
avertisse la patiente en préopératoire que<br />
sa prise en charge oncologique globale<br />
devra idéalement rester centralisée par le<br />
réseau hospitalier dans lequel la patiente<br />
a été opérée (en cas de chimiothérapie<br />
post-opératoire par exemple).<br />
Avec ce réel projet médical de mise en<br />
commune des compétences, et la volonté<br />
institutionnelle d’atteindre les objectifs de<br />
proximité et de qualité des soins, il appartiendra<br />
aux autorités politiques respectives<br />
d’apporter leur soutien à ce projet avec une<br />
demande de dérogation à l’AR sur la Clinique<br />
du Sein pour un fonctionnement multisite<br />
avec coordination centralisée, basée<br />
sur « l’exception culturelle », la notion de<br />
fonctionnement dans le cadre d’un bassin<br />
de soins, tout en garantissant l’expertise et<br />
la formation continue des acteurs de cette<br />
collaboration en termes de prise en charge<br />
de la pathologie mammaire.<br />
Numéros utiles pour tout souhait de prise en charge de vos patientes atteintes d’un cancer du sein<br />
Au CHPLT : Mme Zahra Bouami, infirmière coordinatrice de la Clinique du sein 087/<strong>21</strong>.92.59<br />
A Eupen : Secrétariat Dr Baltus : 087/56.08.18 • Secrétariat Dr Jousten : 087/59. 93.13<br />
A Malmédy : Secrétariat Dr Taziaux 080/79.33.48<br />
Mmes Claudine Piront et Evelyne Goffard, Infirmières coordinatrices en Oncologie : 080/79.33.97
La fertilité...<br />
L’âge est un facteur limitant puisque la<br />
fertilité de la femme diminue à partir de<br />
30 ans et cette diminution s’intensifie<br />
au-delà de 35 ans. D’autre part, la fertilité<br />
d’un homme ou d’une femme normalement<br />
constitué est variable d’un<br />
moment à l’autre de leur vie (fatigue,<br />
stress, consommation de tabac, poids<br />
ou autres circonstances). Ceci explique<br />
la durée variable d’obtention d’une grossesse<br />
d’un couple à l’autre.<br />
Un couple sur six en moyenne consulte<br />
pour infertilité. L’équipe médicale du<br />
Centre de Procréation Médicalement<br />
Assitée (CPMA) de l’Université de Liège<br />
prend en charge tous les problèmes de<br />
reproduction : stérilités féminines et<br />
masculines, fausses couches à répétition.<br />
Sa philosophie est d’accueillir les<br />
patients, si possible en couple, et de<br />
leur offrir une prise en charge intégrée<br />
de l’ensemble des problèmes médicaux<br />
(il y en a plusieurs dans 60 % des cas)<br />
et émotionnels liés à la souffrance du<br />
manque d’enfant.<br />
Elle assure également la mise au point<br />
des problèmes de stérilité (y compris<br />
les aspects andrologiques) et effectue<br />
l’ensemble des traitements nécessaires.<br />
Depuis le 2 janvier 2012, le Dr Sophie<br />
Lorquet a repris l’activité du Professeur<br />
Dubois sur le site du CHPLT. Elle y assure<br />
une consultation spécialisée en fertilité.<br />
Cette consultation permet le plus sou-<br />
Numéros utiles > Rendez-vous : 087/<strong>21</strong>.22.36 ou 087/<strong>21</strong>.22.66.<br />
Evolution <strong>Thermomètre</strong> <strong>21</strong> 5<br />
La fertilité naturelle de l’espèce humaine n’est pas de 100 %. En moyenne, un couple fertile<br />
ayant des rapports sexuels réguliers et complets a une chance sur cinq de faire débuter une<br />
grossesse lors de chaque cycle.<br />
vent d’établir un premier contact avec le<br />
centre ainsi que de débuter l’exploration<br />
du couple infertile sur le même site.<br />
Dans le cas des couples déjà en traitement<br />
au Centre de Procréation Médicalement<br />
Assisté, cette consultation permet<br />
d’effectuer le bilan au terme des traitements,<br />
de les adapter en fonction des<br />
résultats et de réorienter les techniques<br />
utilisées si nécessaire.<br />
En pratique<br />
Cette consultation a lieu le vendredi<br />
après-midi à la polyclinique du CHPLT.
6 <strong>Thermomètre</strong> <strong>21</strong><br />
La Médecine Nucléaire au CHPLT :<br />
dynamisme et professionnalisme<br />
« Il est facile de trouver une aiguille<br />
dans une botte de foin si l’aiguille est radioactive… »<br />
Cet adage s’applique parfaitement à la<br />
médecine nucléaire : en marquant une<br />
molécule à un traceur radioactif on la rend<br />
très facilement détectable dans l’organisme.<br />
C’est cet aspect fonctionnel qui<br />
caractérise la médecine nucléaire.<br />
En effet, le principe de la médecine<br />
nucléaire est simple : un radio élément<br />
est fixé sur une molécule : c’est ce qu’on<br />
appelle un radiotraceur. Ce radiotraceur<br />
va permettre d’étudier l’activité métabolique<br />
dans l’organe cible. Ainsi, lorsqu’on<br />
réalise des scintigraphies osseuses, un<br />
diphosphonate marqué à du Technétium-99<br />
est injecté : celui-ci va se fixer au<br />
niveau des zones de formation osseuse,<br />
permettant d’obtenir des images - non<br />
pas anatomiques - mais fonctionnelles.<br />
Le technétium-99 est le principal radioélément<br />
utilisé pour les marquages. Il<br />
émet des rayonnements gammas qui<br />
sont détectés par les caméras scintigraphiques.<br />
Contrairement à bien des idées<br />
reçues, la réalisation d’une scintigraphie<br />
n’est pas très irradiante pour le patient. De<br />
manière générale, la quantité moyenne de<br />
rayonnements ionisants est comparable à<br />
celle produite au cours d’un examen utilisant<br />
des rayons-X et inférieure à la quantité<br />
de radiations générées par un scanner.<br />
La dose d’irradiation est déterminée au<br />
départ ; elle n’augmente pas avec le<br />
nombre d’images nécessaires. En outre,<br />
la durée de vie de l’élément radioactif est<br />
très courte, allant de quelques secondes<br />
à quelques jours. Enfin, il est bon de<br />
savoir que la mise sur le marché d’un<br />
radio-pharmaceutique doit répondre aux<br />
mêmes contraintes qu’un médicament.
Le CT-Scanner : collaboration entre Médecine Nucléaire et Radiologie<br />
Les substances injectées ne sont pas<br />
toxiques, sont indolores et ne provoquent<br />
pas d’allergie. Il n’y a pas de contre-indications<br />
aux scintigraphies excepté la grossesse<br />
et l’allaitement. Précisons enfin que<br />
la technique est sans danger.<br />
Le service de Médecine Nucléaire du<br />
CHPLT est équipé de trois caméras. La<br />
première est un modèle hybride dans<br />
lequel est installé un scanner 2 barrettes<br />
permettant de faire de la « fusion<br />
d’images ». Les deux autres sont des<br />
caméras deux têtes dont une tout récemment<br />
installée, de haute technologie<br />
« up gradable », c’est-à-dire pouvant<br />
être équipée a posteriori, dans un avenir<br />
proche, d’un scanner 16 barrettes. Cet<br />
équipement permet de réaliser une très<br />
grande variété d’examens en rapport avec<br />
de nombreuses disciplines : oncologie,<br />
pathologies ostéo-articulaires, thyroïdologie,<br />
endocrinologie, cardiologie, néphrologie,<br />
pédiatrie…<br />
Le Service est situé au niveau -1, juste à<br />
côté de la Radiologie. L’équipe est consti-<br />
tuée de trois médecins nucléaristes, de<br />
quatre technologues formés spécifiquement<br />
et de trois secrétaires. Les rendez-vous<br />
peuvent être pris tous les jours<br />
ouvrables de 8h à 17h sans interruption.<br />
Les examens sont - comme les examens<br />
radiologiques - transmis sur le système<br />
d’archivage de l’Institution et peuvent être<br />
consultés à n’importe quel moment.<br />
La très grande diversité des examens<br />
de médecine nucléaire et les avancées<br />
technologiques de l’imagerie médicale<br />
au sens large amènent souvent à collaborer<br />
avec les confrères hospitaliers : les<br />
radiologues pour la lecture des images<br />
scintigraphiques fusionnées aux images<br />
radiologiques (SPECT-CT), les cardiologues<br />
pour les tomoscintigraphies myocardiques,<br />
les chirurgiens pour les ganglions<br />
sentinelles dans les cancers mammaires<br />
ou les mélanomes…<br />
Les possibilités de la médecine nucléaire<br />
ne s’appliquent pas qu’au diagnostic, ils<br />
s’appliquent également à la thérapeutique<br />
par le biais de l’iode 131 utilisé avec beau-<br />
<strong>Thermomètre</strong> <strong>21</strong><br />
coup de succès dans les cancers thyroïdiens<br />
: c’est la radiothérapie métabolique.<br />
Le CHPLT est par ailleurs le seul hôpital<br />
de l’Est de la Belgique à être équipé de<br />
chambres d’hospitalisation spécifiquement<br />
dédiées à ces traitements.<br />
L’iode 131 à plus faibles doses permet<br />
également un traitement efficace et non<br />
invasif de certaines formes d’hyperthyroïdies.<br />
Par ailleurs, chaque semaine, au<br />
sein du Service, des consultations de<br />
thyroïdologie sont organisées (mise au<br />
point d’hypo ou d’hyperthyroïdie, mise<br />
au point de goitre nodulaire...). A l’issue<br />
de celles-ci, une attitude thérapeutique<br />
est proposée.<br />
D’autres traceurs sont également disponibles<br />
comme le Samarium (Quadramet)<br />
utilisé dans le traitement palliatif et antalgique<br />
des métastases osseuses du cancer<br />
de la prostate ou du sein.<br />
7
8 <strong>Thermomètre</strong> <strong>21</strong><br />
Accueil et secrétariat<br />
Les examens réalisés en médecine nucléaire au CHPLT<br />
Impossible de passer en revue dans cette publication l’ensemble des examens scintigraphiques qui sont réalisés au CHPLT. Voici donc<br />
quelques-uns des aspects parmi les plus intéressants à connaître. Pour tous les autres examens, les professionnels du Service sont<br />
à votre disposition tous les jours ouvrables.<br />
Les explorations osseuses<br />
• Scintigraphie osseuse en 3 temps ou dynamique<br />
• Scintigraphie osseuse du corps entier<br />
• Tomoscintigraphie et images de fusion (SPECT-CT)<br />
Les explorations cardiologiques<br />
• Epreuves d’effort<br />
• Tomoscintigraphie post effort<br />
• Tomoscintigraphie de repos<br />
• Gated spect<br />
Les explorations thyroïdiennes<br />
• Consultation<br />
• Scintigraphie au Tc99<br />
• Scintigraphie à l’Iode 123<br />
• Hyperthyroïdie et doses thérapeutiques d’Iode 131<br />
• Cancer thyroïdien et doses ablatives d’Iode 131<br />
Les explorations rénales<br />
• Scintigraphie fonctionnelle au MAG 3 (+DTPA)<br />
• Scintigraphie morphologique (DMSA)<br />
• Cystographies directe et indirecte<br />
Les explorations digestives<br />
• Recherche d’un reflux gastro-oesophagien<br />
• Etude de la vidange gastrique pour les solides<br />
• Recherche malabsorption des sels biliaires<br />
• Diverticule de Meckel<br />
• Recherche d’un saignement digestif<br />
• Scintigraphie des voies biliaires<br />
Les explorations neurologiques<br />
• Scintigraphie cérébrale de perfusion<br />
• DAT-SCAN<br />
Les explorations diverses<br />
• Scintigraphie pulmonaire ventilation/perfusion<br />
• Scintigraphie des parathyroïdes<br />
• Scintigraphie des surrénales<br />
• OCTREOSCAN<br />
• LEUKOSCAN<br />
• Lymphoscintigraphie<br />
La densitométrie osseuse<br />
Le traitement antalgique des métastases<br />
osseuses par Samarium (Quadramet)
<strong>Thermomètre</strong> <strong>21</strong><br />
Technique de pointe au CHPLT :<br />
le SPECT-CT, la fusion de l’imagerie fonctionnelle et de l’imagerie anatomique<br />
Première machine de ce genre en<br />
province de Liège, le SPECT-CT est<br />
installé dans le service de Médecine<br />
Nucléaire depuis mars 2008.<br />
Environ 1.000 SPECT-CT sont réalisés<br />
par an en Médecine Nucléaire.<br />
Rappelons qu’une caméra SPECT-<br />
CT fait partie des techniques d’imagerie<br />
hybride. En pratique, cela<br />
signifie que des modalités d’imagerie<br />
différentes - un SPECT (Single<br />
Photon Emission Computed Tomography)<br />
et un CT radiologique - sont<br />
assemblées en une seule structure<br />
fonctionnelle permettant donc<br />
d’acquérir en un seul passage, sans<br />
déplacer le patient, deux imageries<br />
complémentaires dans les mêmes<br />
conditions et de fusionner celles-ci.<br />
En effet, le SPECT (en français :<br />
tomographie computée à émission<br />
de photon unique) fournit<br />
une information fonctionnelle, ce<br />
qui explique la grande sensibilité<br />
de cette technique, tandis que le<br />
CT scanner apporte l’information<br />
anatomique et morphologique<br />
correspondante, donc une plus<br />
grande spécificité.<br />
Le CT scanner installé en Médecine<br />
Nucléaire est comparable à<br />
ceux utilisés classiquement en<br />
Radiologie. Il diffère de ceux-ci<br />
par son plus bas débit de rayons<br />
émis. De plus, les images radiologiques<br />
étant en général centrées<br />
sur le foyer hyperfixant, cela réduit<br />
le champ investigué et donc l’irradiation<br />
du patient.<br />
Une autre différence est qu’en<br />
principe aucun produit de contraste<br />
radiologique n’est jusqu’ici utilisé.<br />
Les images fusionnées sont lues<br />
en collaboration par le nucléariste<br />
et le radiologue présents dans<br />
le Service, de manière à pouvoir<br />
discuter de chaque cas individuellement.<br />
Un protocole unique<br />
est ensuite envoyé au médecin<br />
demandeur, ceci permet dans de<br />
nombreux cas d’obtenir un diagnostic<br />
plus rapide.<br />
Les CT réalisés en Médecine<br />
Nucléaire ne sont pour la plupart<br />
pas refaits en Radiologie.<br />
Ces CT sont soit prescrits par le<br />
nucléariste sur base des résultats<br />
de la scintigraphie, soit demandés<br />
d’emblée par le prescripteur. Ils<br />
n’augmentent le temps total de<br />
l’examen que de quelques minutes.<br />
L’expérience actuelle la plus étoffée<br />
en cette technique concerne<br />
les pathologies ostéo-articulaires<br />
bénignes ou malignes (environ 90<br />
à 95% des CT réalisés).<br />
En recherche et suivi de métastases<br />
osseuses, cette technologie<br />
permet d’emblée de poser un diagnostic<br />
correct (métastases versus<br />
lésions bénignes, arthrose ou fracture)<br />
évitant de devoir réaliser les<br />
examens complémentaires dans<br />
un second temps et de générer<br />
une perte de temps, d’une part, et<br />
beaucoup de stress pour le patient,<br />
d’autre part.<br />
Concernant l’exploration des<br />
syndromes douloureux d’origine<br />
arthrosique ou rhumatologique en<br />
général, là aussi l’imagerie hybride<br />
est intéressante améliorant significativement<br />
la sensibilité et la spécificité<br />
de détection des lésions.<br />
Par exemple, il est plus facile pour<br />
le radiologue d’interpréter un scanner<br />
à la recherche de microfractures<br />
quand il est guidé par le spot<br />
scintigraphique d’hyperactivité<br />
osseuse.<br />
Ceci est loin d’être le seul domaine<br />
où cette machine hybride permet<br />
une amélioration significative du<br />
diagnostic, citons par exemple la<br />
recherche et la localisation des<br />
tumeurs neuroendocrines, des<br />
adénomes parathyroïdiens, des<br />
lésions infectieuses, des ganglions<br />
sentinelles …<br />
Acquisition d’images de haute définition<br />
9
10 <strong>Thermomètre</strong> <strong>21</strong><br />
La prise en charge des cancers thyroïdiens au CHPLT :<br />
une pratique unique dans l’Est de la Belgique.<br />
Le CHPLT peut assurer la prise en charge<br />
complète des cancers thyroïdiens. En<br />
effet, une fois l’indication chirurgicale de<br />
thyroïdectomie totale posée, si l’anatomopathologie<br />
démontre au sein de la thyroïde<br />
un carcinome papillaire ou folliculaire bien<br />
à moyennement différencié d’au moins<br />
1 cm de diamètre ou des lésions semblables<br />
plus petites mais multifocales, il<br />
est nécessaire de compléter la chirurgie<br />
par une radiothérapie métabolique. Cette<br />
radiothérapie est aussi un moyen de traiter<br />
les métastases.<br />
L’administration se fait le plus souvent<br />
par voie orale sous forme d’une gélule<br />
de 100 mCi d’Iode 131. Ce traitement est<br />
destiné à éradiquer tout tissu thyroïdien<br />
résiduel facilitant le suivi et permettant<br />
par la même occasion de réaliser un bilan<br />
d’extension initial.<br />
Pour des raisons de radioprotection, il est<br />
nécessaire pour ce traitement d’hospitaliser<br />
les patients pour une durée d’environ<br />
trois jours en isolement spécifique.<br />
Le traitement en hospitalisation et la consultation<br />
Le CHPLT dispose au C1 de deux<br />
chambres dédiées à la radiothérapie<br />
métabolique.<br />
Ces chambres sont en apparence tout à<br />
fait semblables aux autres chambres privées.<br />
La différence est que leurs parois<br />
sont blindées (pour arrêter les rayonnements)<br />
et surtout que les WC dont elles<br />
disposent sont reliés à une cuve permettant<br />
la collecte et le stockage des excréments,<br />
lesquels sont relâchés dans les<br />
égouts une fois que la radioactivité aura<br />
totalement décru.<br />
Au cours des trois jours d’hospitalisation,<br />
le patient ne reçoit évidemment pas de<br />
visite et ne sort pas de sa chambre.<br />
A la fin des trois jours, le nucléariste vérifie<br />
à l’aide d’un instrument de mesure<br />
spécifique que la radioactivité résiduelle<br />
est suffisamment basse pour permettre<br />
le retour à domicile, ceci sous réserve de<br />
l’observance de consignes de radioprotection<br />
(essentiellement éviter les contacts<br />
prolongés et rapprochés avec l’entourage<br />
pendant une semaine voire quinze jours<br />
pour les femmes enceintes et les bébés).<br />
Une scintigraphie du corps entier « postdose<br />
» sera réalisée environ quinze jours<br />
plus tard permettant un premier bilan<br />
d’extension.<br />
Dans l’Est de la Belgique, le CHPLT est<br />
la seule Institution à disposer de telles<br />
chambres aménagées pour la radiothérapie<br />
métabolique.<br />
Ces deux chambres modernes ont été<br />
conçues selon les règles de radioprotection<br />
réglementaires et mises en service<br />
depuis avril 2001.<br />
Les trois médecins nucléaristes du CHPLT<br />
possèdent l’autorisation d’utilisation de<br />
la radioactivité à des fins thérapeutiques<br />
pour les pathologies néoplasiques. Ceci<br />
leur permet de traiter les patients de la<br />
région, même si le suivi de ceux-ci n’est<br />
pas nécessairement assuré au CHPLT.
Les explorations cardiaques<br />
Tests à l’effort<br />
Toutes les semaines, un cardiologue, le<br />
Dr P. Michel réalise au sein même du<br />
Service des épreuves d’effort (vélo, persantine<br />
ou dobutamine) à la demande de<br />
médecins généralistes ou spécialistes.<br />
Durant ce test, un monitoring de la tension<br />
artérielle et un enregistrement ECG<br />
sont réalisés et interprétés. A l’issue de<br />
celui-ci, un traceur technétié, le MIBI, est<br />
injecté au patient.<br />
Ensuite, l’exploration se poursuit par<br />
la réalisation d’images tomoscintigraphiques<br />
étudiant la perfusion et la fonction<br />
cardiaque.<br />
Tomoscintigraphie<br />
myocardique post-effort<br />
Le MIBI (méthoxy-isobutil-isonytril) se<br />
fixe au niveau des parois myocardiques<br />
de manière proportionnelle au flux sanguin<br />
régional.<br />
Les principales indications de cet examen<br />
sont :<br />
• Établir le diagnostic initial de maladie<br />
coronarienne et sélectionner les<br />
patients chez qui des procédures invasives<br />
telles que la coronarographie sont<br />
nécessaires.<br />
• Localiser et démontrer l’ischémie,<br />
c’est-à-dire les répercussions hémodynamiques<br />
d’un rétrécissement précédemment<br />
documenté (CT-scan ou coronarographie)<br />
d’une artère coronaire et<br />
ainsi déterminer si un bénéfice peut être<br />
attendu d’une correction de ce rétrécissement<br />
par dilatation ou par pontage.<br />
• Établir le risque d’accidents cardiaques<br />
chez des patients présentant des facteurs<br />
de risque, en particulier avant une<br />
intervention chirurgicale.<br />
• De réaliser le suivi de patients coronariens<br />
connus et d’évaluer à court ou<br />
moyen terme les conséquences d’un<br />
geste thérapeutique (pontage, angioplastie,<br />
thrombolyse...)<br />
<strong>Thermomètre</strong> <strong>21</strong><br />
Tomoscintigraphie<br />
myocardique au repos<br />
11<br />
Lorsqu’un défect de perfusion est détecté<br />
sur les images scintigraphiques réalisées<br />
après effort, un examen de repos est<br />
systématiquement programmé. Ainsi,<br />
un défect « réversible », c’est-à-dire une<br />
anomalie de perfusion en post effort et<br />
qui se normalise au repos, permettra de<br />
détecter une ischémie. A contrario, un<br />
défect « non réversible » (présent au<br />
repos comme à l’effort) permettra de<br />
déceler une nécrose myocardique.<br />
Gated-spect<br />
Scintigraphie après test d’effort<br />
La synchronisation de la réalisation<br />
d’images tomographiques à l’enregistrement<br />
ECG permet d’étudier la cinétique<br />
des parois myocardiques et de calculer<br />
une fraction d’éjection ainsi que les<br />
volumes télésystolique et télédiastolique.<br />
On obtient donc ainsi des informations sur<br />
la fonction myocardique.
12 <strong>Thermomètre</strong> <strong>21</strong><br />
Mesure de la densité osseuse : DEXA et recherche d’ostéoporose<br />
Le service de Médecine Nucléaire dispose<br />
d’un appareil d’absorptiométrie<br />
radiologique à double énergie (DEXA) qui<br />
permet de mesurer la densité minérale<br />
osseuse (DMO) et ainsi de réaliser le diagnostic<br />
de l’ostéoporose et d’en assurer<br />
le suivi.<br />
L’examen est rapide (plus ou moins 15<br />
minutes) et comprend en routine deux<br />
mesures. La première au niveau de la<br />
colonne lombaire et la deuxième au niveau<br />
du col fémoral. Il est réalisé quotidiennement<br />
sur rendez-vous. Il ne nécessite<br />
aucune injection. Seule une grossesse<br />
constitue une contre-indication.<br />
La technique consiste à émettre des<br />
rayons X en direction d’un os, que celuici<br />
absorbe en partie. On mesure alors ce<br />
qui reste du rayonnement après sa traversée<br />
de l’os, ce qui renseigne sur sa<br />
densité. L’irradiation est très faible, dix<br />
fois moindre que pour une radiographie<br />
pulmonaire. Notez que les radiographies<br />
classiques ne sont pas utiles au diagnostic<br />
d’ostéoporose, sauf pour confirmer un<br />
tassement de la colonne vertébrale.<br />
L’ostéoporose est une maladie caractérisée<br />
par une fragilité excessive du sque-<br />
Le dépistage de l’ostéoporose<br />
lette, due à une diminution de la masse<br />
osseuse et à l’altération de la microarchitecture<br />
osseuse.<br />
C’est une maladie fréquente chez les<br />
femmes après la ménopause car la<br />
masse osseuse diminue avec l’âge et<br />
avec la carence en hormones féminines<br />
(œstrogènes). Elle touche moins souvent<br />
les hommes que les femmes et exceptionnellement<br />
les enfants.<br />
Il s’agit d’un facteur de risque important<br />
de fractures osseuses (en particulier du<br />
col du fémur).<br />
L’ostéoporose est un enjeu majeur de<br />
santé publique, puisqu’on estime à 200<br />
millions le nombre de personnes souffrant<br />
de cette pathologie dans le monde<br />
et que 30 % des femmes ménopausées<br />
en Europe et aux États-Unis ont de l’ostéoporose.<br />
Selon l’OMS, l’ostéoporose est définie<br />
comme une valeur de DMO inférieure<br />
à 2,5 écart type de la valeur moyenne<br />
observée dans une population jeune et<br />
en bonne santé (T score inférieur à 2,5).<br />
Entre -2.5 et -1 déviations standard, on<br />
parle d’ostéopénie.<br />
Plus récemment, l’OMS a mis au point<br />
un algorithme : le FRAX (Fracture Risk<br />
Assessment Tool) qui permet d’évaluer<br />
plus correctement le risque individuel<br />
de fracture chez les patients ostéoporotiques.<br />
Actuellement, le remboursement des thérapeutiques<br />
spécifiques de l’ostéoporose<br />
(Diphosphonates, Denosumab, Raloxifène)<br />
est conditionné à la démonstration<br />
d’une ostéoporose par examen DEXA.<br />
L’examen en lui-même n’est cependant<br />
actuellement remboursé par l’INAMI que<br />
dans certaines conditions bien précises.<br />
Ce remboursement est également lié à<br />
la détermination du FRAX. Ce paramètre<br />
est calculé systématiquement chez tous<br />
les patients.<br />
Outre la détermination de la densité<br />
osseuse, l’appareil d’absorptiométrie permet<br />
en mesure total body l’évaluation de<br />
la masse corporelle totale et de ses composantes<br />
masse grasse, masse maigre et<br />
masse osseuse.<br />
Cette mesure peut être utile chez les<br />
patients obèses, notamment dans le<br />
cadre d’une chirurgie bariatrique et chez<br />
les patients anorexiques.<br />
La Médecine Nucléaire<br />
en 10 chiffres clés<br />
• 3 gammacaméras dont 1 Spect CT<br />
• 1 appareil de mesure de densitométrie<br />
osseuse<br />
• 3 médecins<br />
• 4 technologues<br />
• 6.800 examens réalisés en 2011<br />
• 2.000 densitométries osseuses en 2011<br />
• 3.500 scintigraphies osseuses en 2011<br />
• 1.200 CT réalisés en 2011 en Médecine<br />
Nucléaire<br />
+ de 1.000 consultations de thyroïdologie<br />
par an<br />
+ 50 traitements à l’iode 131/dose ablative/an<br />
Numéros utiles > Médecine Nucléaire - prise de rendez-vous et secrétariat : 087/<strong>21</strong>.24.86.
Dr Claudia Marquez Da Costa<br />
Ceci est rendu possible grâce à l’application<br />
topique préalable d’une crème<br />
photosensibilisante à base de méthyl<br />
aminolévulinate (Metvix®), un précurseur<br />
des porphyrines. L’accumulation<br />
de cette substance se fait de manière<br />
élective par les cellules tumorales ou<br />
à renouvellement rapide. Trois heures<br />
après l’application du Metvix®, le tissu<br />
cible est exposé durant 9 minutes à une<br />
source lumineuse dont la longueur d’onde<br />
(630nm) permet d’activer le méthyl aminolévulinate.<br />
Cette activation entraine<br />
la production de dérivés toxiques de<br />
l’oxygène (oxygène singulet et radicaux<br />
hydroxyles), qui entrainent à leur tour la<br />
mort des cellules photosensibilisées. Ce<br />
traitement est actuellement remboursé<br />
en Belgique dans 2 indications avec, au<br />
préalable, soumission au médecin conseil<br />
d’un rapport circonstancié par le médecin<br />
spécialiste en dermatologie :<br />
• les kératoses actiniques non hyperkératosiques<br />
et non pigmentées du visage<br />
et du cuir chevelu;<br />
• les carcinomes basocellulaires superficiels<br />
et/ou nodulaires.<br />
Le traitement des kératoses actiniques<br />
se fait en 2 séances, celui des carcinomes<br />
basocellulaires en 3. L’intervalle<br />
entre 2 séances est de 2 semaines. Les<br />
effets secondaires sont mineurs : douleur<br />
(variable et interindividuelle, propor-<br />
<strong>Thermomètre</strong> <strong>21</strong><br />
Utilisés depuis 25 ans, les ultraviolets B à spectre étroit ont la préférence des dermatologues.<br />
En effet, l’effet thérapeutique de cette<br />
émission spectrale ne s’accompagne pas<br />
de l’effet érythématogène des UVA. De<br />
plus, ils peuvent être utilisés en présence<br />
de contre-indications à la PUVAthérapie<br />
La PUVAthérapie générale<br />
La PUVAthérapie est une technique de photochimiothérapie<br />
qui consiste à administrer par voie orale un agent<br />
photosensibilisant de la famille des psoralènes (P), puis<br />
à irradier la zone à traiter avec des ultraviolets A (UVA).<br />
Utilisée depuis près de 40 ans pour<br />
traiter diverses formes de psoriasis,<br />
cette modalité thérapeutique a vu<br />
progressivement ses indications -<br />
dont plusieurs remboursées - s’élargir<br />
à d’autres dermatoses chroniques :<br />
lymphomes, parapsoriasis, lichen plan,<br />
dermatite atopique, vitiligo, pelade…<br />
Elle est devenue incontournable pour<br />
tout service de dermatologie soucieux<br />
de proposer à ses patients une prise en<br />
charge optimale de ces nombreuses<br />
pathologies communes.<br />
La photothérapie UVB à spectre étroit<br />
telles que la grossesse, l’insuffisance<br />
rénale ou l’insuffisance hépatique. Enfin,<br />
toutes les données actuelles de la littérature<br />
scientifique s’accordent sur le fait<br />
que le risque carcinogène des UVB à<br />
La photothérapie dynamique (PTD) est une nouvelle alternative thérapeutique non invasive<br />
destinée à détruire par la lumière des cellules pathologiques de la peau.<br />
13<br />
Un bilan préthérapeutique a pour but<br />
de sélectionner de façon stricte les<br />
patients et de les informer sur les<br />
contraintes du traitement, en particulier<br />
le fait que les séances seront<br />
répétées 3 fois par semaine. Chez les<br />
sujets ayant reçu plus de 150 séances,<br />
une surveillance annuelle sera réalisée<br />
durant 15 ans, afin de s’assurer de l’absence<br />
d’apparition de lésions cutanées<br />
précancéreuses. Ces patients seront<br />
également éduqués au dépistage de<br />
telles lésions.<br />
spectre étroit est moindre que celui de<br />
la PUVAthérapie. Cette modalité thérapeutique<br />
tend à détrôner la PUVAthérapie<br />
dans plusieurs indications.<br />
La photothérapie dynamique en dermatologie<br />
Numéros utiles > Rendez-vous : 087/<strong>21</strong>.22.36 ou 087/<strong>21</strong>.22.66.<br />
tionnelle à la surface traitée), érythème<br />
et plus rarement vésicules et croûtes,<br />
hyper- ou hypo-pigmentation résiduelle<br />
et transitoire.<br />
En conclusion, la PTD est un traitement<br />
non invasif de certaines tumeurs cutanées,<br />
pratiqué en ambulatoire. La technique<br />
est particulièrement intéressante<br />
dans la prise en charge de lésions multiples,<br />
de grande taille, sur des sites à<br />
fort préjudice esthétique, ou chez des<br />
patients difficilement opérables. Bien<br />
tolérée, cosmétiquement très attractive<br />
et permettant une discrimination entre<br />
tissu tumoral et sain, cette technique est<br />
promise à un bel avenir.
14 <strong>Thermomètre</strong> <strong>21</strong><br />
Faisons plus ample connaissance<br />
Ghislain Thelen<br />
Dans notre dernier numéro, nous avons introduit une nouvelle rubrique destinée<br />
à faire plus ample connaissance avec notre personnel. Cette rubrique est en effet<br />
l’occasion de mettre en avant celles et ceux qui mettent leurs compétences au service<br />
de l’Institution.<br />
Le CHPLT à votre service<br />
Dans ce numéro <strong>21</strong> du <strong>Thermomètre</strong>,<br />
nous sommes allés à la rencontre de<br />
Ghislain Thelen, ingénieur de formation<br />
et responsable du département Biomédical<br />
du CHPLT. A ce titre, il a notamment<br />
en charge la maintenance des applications<br />
électroniques dédiées aux soins des<br />
patients et au diagnostic, mais aussi plus<br />
largement de toute l’électronique (téléphonie,<br />
appel infirmières…).<br />
Au cours de ces dernières années, Ghislain<br />
Thelen a vu différentes technologies<br />
évoluer de manière assez exceptionnelle.<br />
C’est évidemment le cas des technologies<br />
liées à la téléphonie. Au CHPLT, la centrale<br />
téléphonique générale se compose<br />
en réalité de trois centrales. La principale<br />
se trouve rue du Parc ; elle gère tous<br />
les bâtiments de la rue. La seconde est<br />
située rue Hauzeur de Simony, elle prend<br />
en charge tous les bâtiments de la rue,<br />
en ce compris le nouveau Bloc Médico<br />
Technique. La troisième est située sur le<br />
site de la clinique Peltzer.<br />
Quelques chiffres illustrent bien l’importance<br />
de la téléphonie au sein de<br />
l’Institution :<br />
• Au CHPLT, 1.800 numéros sont attribués,<br />
en ce compris les 450 postes attribués<br />
aux patients hospitalisés.<br />
• Le coût mensuel moyen de la facture<br />
celui par qui passent<br />
toutes vos communications.<br />
de téléphonie au CHPLT est d’environ<br />
10.000 euros TVA comprise!<br />
Chaque centrale a la possibilité de gérer<br />
jusqu’à 30 communications simultanées<br />
vers l’extérieur. Autant dire que les nouvelles<br />
technologies permettent d’éviter<br />
tout risque d’encombrement des lignes.<br />
Les centrales modernes sont en effet<br />
devenues de plus en plus performantes<br />
et extrêmement fiables.<br />
Un exemple de l’intensité de certains flux :<br />
le service de Radiologie reçoit, au niveau<br />
des rendez-vous, environ 300 appels par<br />
jour! La Radiologie reçoit environ, mensuellement,<br />
4.785 appels. Vers la prise de<br />
rendez-vous, hors Radiologie, ce sont pas<br />
moins de 9.624 appels qui sont reçus par<br />
mois.<br />
Au niveau de la centrale générale, celle-là<br />
même qui gère tous les appels venant de<br />
l’extérieur, adressés au numéro général<br />
087/<strong>21</strong>.<strong>21</strong>.11, ce sont trois opérateurs qui<br />
sont nécessaires en journée pour assurer<br />
leur réception. En soirée, les nuits et les<br />
week-ends, un seul opérateur est en poste.<br />
La centrale offre un grand nombre de<br />
possibilités :<br />
• Intégration de différents messages<br />
d’accueil.<br />
• Déviations des appels internes et<br />
externes vers une messagerie.<br />
• Consultation d’un annuaire interne.<br />
• Utilisation de numéros abrégés vers des<br />
numéros usuels.<br />
• Enregistrement d’une base personnalisée<br />
de contacts pour chaque utilisateur.<br />
• …<br />
Sur la centrale, un système est en relation<br />
avec l’AS400 (ordinateur central) qui permet<br />
d’attribuer des numéros de téléphone<br />
aux patients. Exemple : si le patient est<br />
amené à changer de chambre au cours de<br />
son séjour, son numéro attribué le suivra.<br />
Il reçoit en fait deux numéros :<br />
1. Un numéro d’appel à communiquer.<br />
2. Un code qui lui permet d’émettre des<br />
communications.<br />
C’est son code qui permettra au service<br />
Facturation d’effectuer le décompte du<br />
flux en rapport avec son numéro.<br />
Dès la sortie du patient, son numéro est<br />
automatiquement désactivé.<br />
Pour éviter de mauvaises surprises au<br />
patient, mais aussi à l’Institution, le système<br />
plafonne les appels à un montant<br />
de 50 euros. Une somme éventuellement<br />
renouvelable si le patient en fait la<br />
demande.<br />
Quelques chiffres (sur un mois de référence,<br />
février 2012) :<br />
• Appels sortants : 55.489, soit 1.528<br />
heures, dont 11.067 établis via le<br />
numéro général 087/<strong>21</strong>.<strong>21</strong>.11.<br />
• Appels entrants : 204.770, soit 4.510<br />
heures, dont <strong>21</strong>.203 passent par le poste<br />
opérateur.<br />
• Appels internes : 126.575, soit 2.239<br />
heures de communication.<br />
Les installations électriques sont véritablement<br />
impressionnantes au CHPLT.<br />
L’Institution possède en fait trois<br />
réseaux électriques:<br />
1. Le réseau normal non secouru identifié<br />
par des prises de couleur blanche.<br />
2. Le réseau secouru, activé en cas de
panne côté distributeur. Des groupes<br />
électrogènes prennent alors le relais.<br />
Ce réseau est identifié par des prises<br />
de couleur verte. Exemple : en cas de<br />
panne sur le réseau du distributeur, les<br />
ascenseurs (17 répartis sur les deux<br />
sites) peuvent être immobilisés pendant<br />
quelques secondes. Ce sont des<br />
groupes électrogènes qui prennent le<br />
relais quasi immédiatement. Il y a 5<br />
groupes électrogènes dans l’Institution<br />
(3 Tourelle - 2 Peltzer).<br />
Retour sur événements<br />
Depuis 2004, une campagne nationale d’hygiène des mains a permis d’améliorer<br />
considérablement la prise en compte de cette importante problématique.<br />
La maîtrise des infections nosocomiales<br />
dans les hôpitaux belges par le biais de<br />
l’hygiène des mains constitue, depuis plusieurs<br />
années, une priorité absolue pour<br />
les autorités fédérales. Une hygiène des<br />
mains correcte engendre une baisse du<br />
nombre d’infections hospitalières. Une<br />
bonne hygiène des mains sauve donc des<br />
vies ! Chaque année, depuis 2004, une<br />
journée nationale consacrée à l’hygiène<br />
des mains est organisée. Le CHPLT s’y<br />
inscrit pleinement. Elle est l’occasion de<br />
rappeler l’importance de ce geste dans<br />
la vie quotidienne de chacun, professionnel<br />
de la santé ou non! Ce 5 mai dernier,<br />
la campagne 2012 était dirigée au<br />
CHPLT vers les membres du personnel,<br />
mais aussi vers le grand public. Il faut<br />
dire qu’au CHPLT, l’hygiène des mains<br />
est une préoccupation majeure. Depuis<br />
2004, un comité d’hygiène a été mis en<br />
3. Le réseau dit «No Break», ininterrompu,<br />
inauguré en même temps que le bloc<br />
médico-technique. Ce dernier réseau<br />
est identifié par des prises de couleur<br />
rouge. Sont greffées sur ce réseau<br />
«No Break» des applications comme<br />
les monitorings de blocs opératoires<br />
ou de soins intensifs, les «appels infirmières»,<br />
les automates d’analyse du<br />
sang du laboratoire... Autant d’applications<br />
essentielles ne pouvant évidemment<br />
pas être interrompues pour des<br />
questions de sécurité assez évidentes.<br />
Bon à savoir<br />
Numéro utile > Ghislain Thelen : 087/<strong>21</strong>.22.96 - ghislain.thelen@chplt.be<br />
L’hygiène des mains au CHPLT :<br />
une préoccupation majeure!<br />
place. Il est dirigé par le Dr Jean-Luc<br />
Strivay (médecin hygiéniste). Sur le terrain,<br />
une équipe opérationnelle composée<br />
des Drs Dominique Collard (biologiste) et<br />
Philippe Michel (médecin hygiéniste), de<br />
Catherine Henrioulle et Sylvie Pereira<br />
(infirmières hygiénistes) assurent la gestion<br />
des problèmes épidémiologiques, la<br />
gestion des épidémies, la gestion courante<br />
des questions, mais aussi les relations<br />
extérieures (maisons de repos…)<br />
et la gestion des campagnes internes<br />
(vaccination contre la grippe, campagne<br />
nationale sur l’hygiène des mains…). Le<br />
comité d’hygiène est également chargé<br />
de faire appliquer les recommandations<br />
du Conseil International de la Santé. Si les<br />
résultats des actions menées en faveur<br />
d’une meilleure hygiène des mains au<br />
CHPLT donnent de vrais résultats, il reste<br />
cependant un bémol : la sensibilisation<br />
<strong>Thermomètre</strong> <strong>21</strong><br />
15<br />
Si l’on estime la puissance moyenne<br />
d’une habitation classique à 15 kW, sur le<br />
site Peltzer, la puissance générée est de<br />
1.000 kW, soit l’équivalent de 66 maisons.<br />
Sur le site Tourelle, elle est de 6.400 kw,<br />
soit l’équivalent de la puissance générée<br />
par 426 foyers classiques.<br />
des médecins. En effet, toutes les autres<br />
catégories de personnel ont bien intégré<br />
les gestes à faire dans leur pratique.<br />
Au niveau national, l’observance est d’un<br />
peu plus de 60 % en 2010 (49 % en<br />
2004). Au CHPLT, en 2010, l’observance<br />
était de 59 % (contre 34 % en 2004). L’objectif<br />
interne pour 2020 est d’atteindre<br />
les 80 % d’observance en cette matière.<br />
L’on peut en tout cas dire que tout a été<br />
mis en oeuvre au CHPLT pour permettre à<br />
toutes les catégories de personnel d’intégrer<br />
l’hygiène des mains dans sa pratique,<br />
grâce notamment à la généralisation de<br />
solutions hydroalcooliques dans tous les<br />
services. À ce jour, le comité d’hygiène<br />
collabore avec une quarantaine de personnes<br />
qui sont autant de relais issus de<br />
tous les services que compte l’Institution.
16 <strong>Thermomètre</strong> <strong>21</strong><br />
« Make every day World No tobacco Day »<br />
Journée Mondiale Sans Tabac - 31 mai 2012<br />
Bien que le tabagisme constitue l’un des<br />
plus importants facteurs de risque de nombreuses<br />
pathologies telles que le cancer,<br />
les affections pulmonaires et les maladies<br />
cardiovasculaires, il reste une habitude de<br />
vie très répandue. La Journée Mondiale<br />
Sans Tabac a pour objectif, chaque année,<br />
de sensibiliser le public aux dangers liés<br />
au tabagisme, mais aussi de lui proposer<br />
des solutions pour arrêter de fumer. C’est<br />
pour cette raison que le 31 mai dernier,<br />
Bienvenue<br />
M me Mélanie<br />
MALMEDIER<br />
en tant que psychologue<br />
au sein du Service de<br />
Revalidation<br />
M me Marie<br />
CHABOT<br />
en tant que psychologue<br />
au sein de la Clinique de<br />
la Douleur<br />
M me Christiane<br />
LEPEE<br />
en tant qu’Infirmière<br />
Chef de Service<br />
M me Béatrice<br />
DANDRIFOSSE<br />
en tant qu’Infirmière<br />
Chef de Service<br />
le Centre d’Aide aux Fumeurs du CHPLT,<br />
membre du réseau Hôpitaux Sans Tabac, a<br />
invité tous les fumeurs, patients, visiteurs<br />
et collègues, à réaliser un parcours santé<br />
lors duquel ils ont pu évaluer leur dépendance<br />
tabagique, mesurer leur taux de CO<br />
expiré, calculer le coût de leur tabagisme,<br />
mais aussi recevoir des informations et<br />
conseils personnalisés sur les diverses<br />
méthodes qui existent pour se débarrasser<br />
définitivement de l’envie de fumer.<br />
Pour une prise de rendez-vous : 087/<strong>21</strong>.23.26<br />
Pour plus d’informations : Laurie Chitussi (Psychologue-Tabacologue) : 087/<strong>21</strong>.93.71<br />
Catherine Jongen (Infirmière-Tabacologue) : 087/<strong>21</strong>.92.99<br />
Bon à savoir<br />
Dr Vincent<br />
BOURS<br />
en tant que médecin spécialiste<br />
en génétique<br />
Dr Marvyn<br />
SOOKNUNDEN<br />
en tant que médecin assistant<br />
en chirurgie<br />
M me Christiane<br />
RENSONNET<br />
en tant qu’Infirmière en chef<br />
du Programme de soins pour le<br />
patient gériatrique<br />
M me Christine<br />
ORTMANN<br />
en tant qu’Infirmière en chef du<br />
Service de Chirurgie générale<br />
Retour sur événements<br />
En complément de cette journée, il est<br />
bon de rappeler que le Centre d’Aide aux<br />
Fumeurs propose des consultations permettant<br />
de bénéficier d’un accompagnement<br />
personnalisé en vue d’arrêter de<br />
fumer ou d’apprendre à mieux gérer son<br />
tabagisme. Ces consultations peuvent être<br />
intégralement remboursées auprès de la<br />
mutuelle à raison de maximum 8 séances<br />
sur une durée de 2 ans.<br />
M me Bernadette<br />
DIMBLON<br />
en tant qu’Infirmière en chef<br />
du Service d’Endocrinologie<br />
M. Jean-Michel<br />
FELLMANN<br />
en tant qu’Infirmier en chef<br />
du Service de Cardiologie<br />
Dr Françoise<br />
RINKEN<br />
en tant que médecin<br />
assistant en Hématooncologie<br />
Le Dr Jean-Christophe Philips, qui travaille au CHPLT depuis de nombreuses années en diabétologie (consultations),<br />
a brillamment passé et réussi son doctorat en Sciences Médicales le 29 février 2012 et nous l’en félicitons.<br />
Ont collaboré : E. Brohon - éditeur responsable - Edition : P. François (Boiteacom) - A. Barbeaux - C. Betz - L. Chitussi - C. De Barsy - A. Heeren - C. Henrioulle - B. Leclercq - S. Lorquet - Ph. Magermans - C. Marques Da Costa -<br />
M. Muller - S. Pereira - H. Rezaei Kalantari - G. Thelen - M. Wyzen