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Juin / juillet 2010 - Volume 47 No 3 - Ordre des dentistes du Québec

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DOSSIER<br />

Les bases biologiques<br />

de la dépendance<br />

au tabac : comprendre<br />

pour lutter plus<br />

efficacement<br />

| PAGE 7<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

Envois dE publications canadiEnnEs - numéro dE convEntion 40064801 - 625, boul. rEné-lévEsquE ouEst, 15 e étagE, montréal (québEc) h3b 1r2 DE L’ORDRE DES DENTISTES DU QUÉBEC | VOLUME <strong>47</strong> no 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong><br />

Le D r jean-Paul<br />

Lussier reçoit<br />

le Prix<br />

Hommage<br />

<strong>2010</strong><br />

| PAGE 20<br />

Entrée en vigueur <strong>des</strong><br />

nouvelles exigences fédérales<br />

relatives aux rési<strong>du</strong>s<br />

d’amalgame dentaire<br />

normes à respecter<br />

par les cliniques dentaires<br />

concernant les dispositifs<br />

antirefoulement<br />

| PAGE 22<br />

Rapport <strong>des</strong> résultats<br />

<strong>du</strong> mo<strong>du</strong>le sur la santé<br />

buccodentaire de l’Enquête<br />

canadienne sur les mesures<br />

de la santé 2007-2009<br />

| PAGE 24


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autorisé : Banque Nationale <strong>du</strong> Canada.


DE L’ORDRE DES DENTISTES DU QUÉBEC<br />

Publication officielle<br />

de l’ordre <strong>des</strong><br />

<strong>dentistes</strong> <strong>du</strong> <strong>Québec</strong><br />

Les opinions exprimées dans le Journal sont<br />

uniquement celles <strong>des</strong> auteurs. Le fait, pour un<br />

annonceur, de présenter ses pro<strong>du</strong>its ou ses<br />

services dans le Journal de l’<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong><br />

<strong>du</strong> <strong>Québec</strong> ne signifie pas qu’ils sont endossés par<br />

l’<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> <strong>du</strong> <strong>Québec</strong>.<br />

Éditeur<br />

<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> <strong>du</strong> <strong>Québec</strong><br />

rÉdactrice en chef<br />

Carole Erdelyon<br />

rÉdacteur scientifique<br />

D r André Prévost<br />

rÉdactrice<br />

Nataly Rainville<br />

coordonnatrice de la pro<strong>du</strong>ction<br />

et publicitÉ<br />

Johanne Erdelyon<br />

conception graphique et mise en pages<br />

Bronx Communications<br />

impression<br />

Imprimerie F.L. Chicoine<br />

pro<strong>du</strong>ction<br />

Direction <strong>des</strong> affaires publiques<br />

et <strong>des</strong> communications<br />

tirage<br />

5 300 exemplaires n Publié 6 fois l’an<br />

abonnement<br />

Taxes incluses<br />

<strong>Québec</strong> / Canada 68,57 $<br />

À l’étranger 80,00 $<br />

L’unité 10,00 $<br />

Envois de publications canadiennes<br />

Numéro de convention 40064801<br />

Tout changement d’adresse doit être signalé<br />

à l’adresse suivante :<br />

ORDRE DEs DENTIsTEs Du QuéBEC<br />

625, boul. René-Lévesque Ouest, 15e étage<br />

Montréal (<strong>Québec</strong>) H3B 1R2<br />

TéLéPHONE : 514 875-8511<br />

TéLéCOPIEuR : 514 875-9049<br />

COuRRIEL : journal@odq.qc.ca<br />

PORT DE RETOuR GARANTI<br />

dÉpÔt lÉgal<br />

Bibliothèque nationale n IssN : 1718-1569<br />

© COPYRIGHT 1981<br />

membre<br />

MOT DE LA PRÉSIDENTE<br />

| PAGE 5<br />

DOSSIER<br />

Les bases biologiques<br />

de la dépendance<br />

au tabac : comprendre<br />

pour lutter plus<br />

efficacement<br />

| PAGE 7<br />

PRIX HOMMAGE<br />

Le D r Jean-Paul<br />

Lussier reçoit<br />

le Prix Hommage<br />

<strong>2010</strong><br />

| PAGE 20<br />

L’ORDRE VOUS INFORME<br />

Entrée en vigueur <strong>des</strong> nouvelles<br />

exigences fédérales relatives<br />

aux rési<strong>du</strong>s d’amalgame dentaire<br />

<strong>No</strong>rmes à respecter par les cliniques<br />

dentaires concernant les dispositifs<br />

antirefoulement<br />

| PAGE 22<br />

Rapport annuel 2009-<strong>2010</strong><br />

Membres exerçant en société :<br />

l’<strong>Ordre</strong> vous a enten<strong>du</strong>s!<br />

Élections aux postes d’administrateur<br />

Cotisation<br />

et déclaration<br />

annuelle<br />

Guide pratique <strong>des</strong><br />

<strong>2010</strong>-2011<br />

Un guide<br />

indispensable<br />

| PAGE 23<br />

SOINS<br />

DENTAIRES<br />

TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR<br />

POUR UNE BOUCHE EN SANTÉ<br />

Prévention et hygiène<br />

Alimentation<br />

Caries<br />

Maladies <strong>des</strong> gencives<br />

Mauvaise haleine<br />

Blanchiment<br />

Orthodontie<br />

Prothèses<br />

EN PARTENARIAT AVEC<br />

SOMMAIRE<br />

STATISTIQUES<br />

Rapport <strong>des</strong> résultats <strong>du</strong> mo<strong>du</strong>le sur<br />

la santé buccodentaire de l’Enquête<br />

canadienne sur les mesures de la santé<br />

2007-2009<br />

| PAGE 24<br />

FONDATION ODQ<br />

Bourses et subventions <strong>2010</strong>-2011<br />

| PAGE 26<br />

FORMATION CONTINUE<br />

Programme de formation dentaire<br />

continue <strong>2010</strong>-2011<br />

| PAGE 28<br />

AU TABLEAU<br />

| PAGE 32<br />

LU POUR VOUS<br />

| PAGE 34<br />

ENTRE NOUS<br />

François Martel :<br />

dentiste et champion<br />

<strong>du</strong> monde <strong>du</strong> 800 m!<br />

| PAGE 36<br />

NOUVELLES EN BREF<br />

Félicitations aux nouveaux <strong>dentistes</strong>!<br />

Dentachrome fait un don à la Faculté<br />

de médecine dentaire de l’Université Laval<br />

| PAGE 38<br />

Un dentiste québécois reçu Diplomate<br />

de l’American Board of Pediatric Dentistry<br />

Gala-bénéfice de l’Association<br />

<strong>des</strong> orthodontistes <strong>du</strong> <strong>Québec</strong><br />

| PAGE 39<br />

SECTION ANGLAISE<br />

| PAGE 41<br />

PETITES ANNONCES<br />

| PAGE 46<br />

À L’AGENDA<br />

| PAGE 50<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 3 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong><br />

9,95$


MOT DE LA PRÉSIDENTE<br />

C<br />

hères collègues, chers collègues,<br />

En lisant ce mot, plusieurs d’entre<br />

vous reconnaîtront que le sujet dont<br />

il traite revêt un caractère quasi<br />

historique, rien de moins! En effet,<br />

je suis heureuse de vous informer que<br />

le chantier de modernisation <strong>du</strong> cadre réglementaire<br />

régissant nos rapports professionnels<br />

avec les hygiénistes et les assistantes dentaires<br />

est pratiquement terminé.<br />

nos travaux ayant trait au fond <strong>du</strong> dossier<br />

sont en effet achevés. Les avocats de l’Office<br />

<strong>des</strong> professions s’en saisiront au cours <strong>des</strong><br />

prochaines semaines en vue de rédiger les<br />

textes législatifs requis. Ces projets de textes<br />

seront ensuite publiés aux fins de consultation<br />

publique l’automne prochain et, si tout se<br />

déroule comme prévu, ils seront adoptés par<br />

le gouvernement d’ici à la fin de cette année.<br />

quels sont les faits saillants de ce dossier<br />

et quels seront ses impacts dans vos cabinets?<br />

D’entrée de jeu, je vous rassure : l’équipe<br />

dentaire, comme nous la connaissons<br />

aujourd’hui, demeure intacte. Voilà une<br />

excellente nouvelle, surtout pour nos patients<br />

qui bénéficient, au sein de nos cabinets,<br />

d’une prise en charge intégrée et globale de<br />

leur santé buccodentaire. nous convenons<br />

tous que la contribution <strong>des</strong> hygiénistes à<br />

ce chapitre est essentielle.<br />

Vous serez aussi heureux d’apprendre<br />

que les mécanismes de « surveillance » prévus<br />

actuellement au Règlement concernant certains<br />

actes qui peuvent être posés par les hygiénistes<br />

dentaires, seront assouplis de façon substantielle.<br />

L’application de ces nouvelles modalités<br />

reflétera certaines pratiques en cours. Leur effet<br />

sur l’organisation <strong>du</strong> travail aura relativement<br />

peu d’impact par rapport à la situation vécue<br />

aujourd’hui en cabinet. il faut souligner par<br />

ailleurs que la valorisation accrue <strong>des</strong> compétences<br />

<strong>des</strong> hygiénistes dentaires ouvrira, pour<br />

toute l’équipe, de nouvelles possibilités quant<br />

à l’offre de soins dentaires.<br />

Autre bonne nouvelle : les assistantes<br />

dentaires qui détiennent un diplôme délivré<br />

par le ministère de l’é<strong>du</strong>cation <strong>du</strong> québec<br />

seront légalement autorisées à poser plus<br />

d’une dizaine d’actes en bouche, dont la<br />

prise de radiographies et la pose de scellants.<br />

Les conditions d’encadrement de ces actes<br />

délégués seront strictes et requerront<br />

notamment votre présence en tout temps.<br />

Les assistantes n’ayant pas de diplôme <strong>du</strong><br />

Ministère pourront soit continuer à accomplir<br />

les tâches d’assistance à la chaise, soit s’inscrire<br />

au programme d’évaluation de leurs acquis<br />

offert par les centres de formation professionnelle.<br />

Les assistantes qui satisferont aux exigences<br />

auront droit au même diplôme et aux<br />

mêmes privilèges que leurs collègues titulaires<br />

d’un diplôme d’étu<strong>des</strong> professionnelles. Le<br />

diplôme d’étu<strong>des</strong> professionnelles en assistance<br />

dentaire sera enfin reconnu à sa juste valeur.<br />

Au cours <strong>des</strong> prochaines semaines, nous<br />

vous communiquerons de l’information plus<br />

détaillée en lien avec ce dossier. D’ici là,<br />

sachez que l’Office <strong>des</strong> professions se montre<br />

très satisfait <strong>des</strong> travaux accomplis, une<br />

condition déterminante de succès d’une<br />

démarche entreprise il y a plus de… 10 ans.<br />

je vous souhaite un bel été!<br />

La présidente,<br />

DIANE<br />

LEGAULT<br />

DiAnE LEGAuLt, DMD, MbA<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 5 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong><br />

POUR M’éCRiRE :<br />

DiAnE.LEgAULt@ODq.qC.CA


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Un grand nombre de fumeurs désire s’arrêter, y<br />

compris parmi les jeunes et les récents fumeurs.<br />

Hélas, la plupart <strong>des</strong> tentatives d’abstinence<br />

se soldent par un échec, alors que les pro<strong>du</strong>its<br />

de remplacement nicotinique (RN) sont en vente<br />

libre et largement utilisés. La dépendance au tabac<br />

résulte de l’activation <strong>du</strong> circuit cérébral de la<br />

récompense, dont la nicotine est la principale<br />

responsable par sa fixation aux récepteurs nicotiniques<br />

nACh α4β2. L’assuétude tabagique est un<br />

comportement complexe. D’une part, elle est<br />

pharmacologique par le biais de la nicotine, dont<br />

l’usage active le circuit de la récompense et dont<br />

le sevrage provoque le manque. En même temps,<br />

elle est psychologique et comportementale. Elle<br />

s’exprime par une envie de fumer caractérisée par<br />

un besoin irrésistible ou même une pulsion. Le<br />

degré de dépendance à la nicotine d’un fumeur<br />

s’évalue à l’aide <strong>du</strong> test de Fagerström, dont il existe<br />

une version abrégée en deux questions. Le « conseil<br />

minimal » à l’arrêt est également constitué de deux<br />

questions. L’utilisation de l’un et de l’autre, peu<br />

chronophage, est tout à fait adaptée aux consultations<br />

dentaires. Les <strong>dentistes</strong>, <strong>du</strong> fait <strong>des</strong> stigmates<br />

ou <strong>des</strong> pathologies in<strong>du</strong>its par le tabagisme présents<br />

ARTICLE SCIENTIFIQUE DOSSIER<br />

Les bases biologiques<br />

de la dépendance au tabac :<br />

comprendre<br />

pour lutter plus<br />

efficacement<br />

D r R. A. MOntEiL, DCD, M. Sc., DE<br />

Professeur émérite, Université et CHU de nice<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

RÉSUMÉ<br />

sur tous les tissus de la bouche, occupent une place<br />

privilégiée pour aborder avec leurs patients le<br />

problème <strong>du</strong> tabagisme. Les ai<strong>des</strong> téléphoniques<br />

représentent un relais intéressant pour le praticien,<br />

lors d’une réponse positive au conseil minimal,<br />

et efficace pour le patient. Parmi les prises en<br />

charge non médicamenteuses, les psychothérapies<br />

cognitives et comportementales (TCC) ont prouvé<br />

leur intérêt en association avec le RN. Le RN vise<br />

à fournir aux fumeurs la quantité de nicotine<br />

suffisante pour supprimer ou <strong>du</strong> moins ré<strong>du</strong>ire<br />

le besoin, le manque et les troubles <strong>du</strong> syndrome<br />

de sevrage. Il s’adresse à ceux dont les résultats<br />

au test de Fagerström sont supérieurs à 4. Le choix<br />

<strong>du</strong>(s) vecteur(s) dépend de la quantité de nicotine<br />

absorbée, de la façon de fumer et de la tolérance.<br />

Les molécules psycho-actives, en particulier celles<br />

de seconde génération qui altèrent le fonctionnement<br />

<strong>des</strong> récepteurs nicotiniques, conviennent<br />

aux fumeurs les plus dépendants, réserve faite <strong>des</strong><br />

manifestations secondaires indé sirables graves qui<br />

ont été signalées. La découverte de l’action d’autres<br />

composants <strong>du</strong> tabac sur les monoamines oxydases<br />

ouvre une nouvelle voie pour lutter contre<br />

l’assuétude tabagique.<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 7 | VOLUME <strong>47</strong> nO jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 7 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong><br />

| VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong><br />

LES BASES BIOLOGIQUES DE LA DÉPENDANCE AU TABAC : COMPRENDRE POUR LUTTER PLUS EFFICACEMENT


LES BASES BIOLOGIQUES DE LA DÉPENDANCE AU TABAC : COMPRENDRE POUR LUTTER PLUS EFFICACEMENT<br />

DOSSIER<br />

Alors qu’environ 70 % à 80 % <strong>des</strong> fumeurs expriment le désir de s’arrêter, moins de 5 % y parviennent s’ils ne sont<br />

pas aidés dans leur effort; chez les jeunes, fumeurs récents, les échecs atteignent 92 % à un an. Ainsi, bien que les<br />

traitements de remplacement nicotinique (RN) soient très largement utilisés, en particulier en auto-prescription,<br />

cette difficulté à réussir d’arrêter de fumer persiste. L’objectif <strong>du</strong> présent article est d’analyser les différents<br />

aspects de l’assuétude tabagique pour en comprendre les mécanismes afin de lutter plus efficacement 5, 18, 55b .<br />

LA FUMÉE DU TABAC<br />

Dans les pays occidentaux, la cigarette est de très loin<br />

la forme de consommation <strong>du</strong> tabac la plus importante.<br />

Pour cette raison, la presque totalité <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> sur le<br />

tabagisme la concerne. La fumée résulte de la combustion<br />

<strong>du</strong> tabac lui-même, <strong>du</strong> papier dans le cas de la<br />

cigarette et de nombreux additifs. Ces derniers sont <strong>des</strong><br />

adjuvants d’aromatisation, d’humidification, de combustion<br />

et de fabrication. On distingue trois types de fumée.<br />

La fumée primaire correspondant à la bouffée aspirée;<br />

la fumée secondaire matérialisée par les volutes<br />

s’échappant <strong>du</strong> cône de combustion ou braise; et la<br />

fumée ambiante ou environnementale. Cette dernière est<br />

constituée de la fumée primaire expirée et de la fumée<br />

secondaire, donnant l’atmosphère « enfumée » caractéristique<br />

<strong>des</strong> lieux clos. Du fait de sa température inférieure,<br />

la fumée secondaire présente une concentration<br />

supérieure en certain composants, dont le benzopyrène<br />

et l’oxyde de carbone. Le tabagisme passif résulte de<br />

l’absorption involontaire de la fumée environnementale<br />

par les non-fumeurs, mais les fumeurs eux-mêmes y sont<br />

exposés 42 .<br />

La fumée passe par deux phases successives. initialement,<br />

elle se présente sous la forme d’un aérosol<br />

constitué de gouttelettes de goudron en suspension dans<br />

un gaz. Dans cet aérosol, environ 4 000 substances<br />

chimiques différentes ont été identifiées; certaines sont<br />

ajoutées, par exemple pour faciliter la pénétration<br />

transépithéliale de la nicotine. De nombreuses sont<br />

toxiques, 69 sont <strong>des</strong> carcinogènes. néanmoins, parmi<br />

toutes ces substances, seules quelques dizaines sont<br />

présentes à <strong>des</strong> doses pharmacologiquement actives.<br />

Secondairement, l’aérosol évolue pour adopter une<br />

phase purement gazeuse, avec un mélange où l’on<br />

retrouve, en particulier, <strong>du</strong> monoxyde de carbone (CO)<br />

et de la nicotine. Le CO possède vingt fois l’affinité de<br />

l’oxygène pour l’hémoglobine. il en résulte que la<br />

carboxyhémoglobine est très stable, empêchant la<br />

fixation de l’oxygène, donc son transport et l’oxygénation<br />

normale de tous les organes. Le taux de CO maximum<br />

pouvant être libéré, indiqué sur les paquets de cigarettes<br />

ven<strong>du</strong>s au Canada, est de 33 mg par cigarette; à la date<br />

<strong>du</strong> 30 septembre 2002, il a été limité à 10 mg par<br />

cigarette en Europe. Le principal principe actif <strong>du</strong> tabac<br />

fumé est la nicotine. Présente dans les microgouttes <strong>des</strong><br />

goudrons, elle est ensuite libérée dans la phase gazeuse.<br />

Au Canada, la quantité de nicotine maximale pouvant<br />

être libérée, indiquée sur les paquets de cigarettes, est de<br />

2,2 mg par cigarette; en Europe, elle a été limitée à 1 mg<br />

à la même date que le CO. Mais, il demeure une grande<br />

ambiguïté entre ce que les cigarettes contiennent effectivement,<br />

ce qu’elles peuvent libérer dans les conditions<br />

expérimentales <strong>des</strong> machines à fumer et ce qu’un fumeur<br />

peut en obtenir 54, 93, 99, 100 .<br />

LA NICOTINE<br />

La nicotine (C 10 H 14 n 2 ) ne représente que 10 % <strong>du</strong> poids<br />

sec de Nicotiana tabacum, espèce la plus manufacturée,<br />

dont elle est le principal alcaloïde, de 90 % à 95 %. Son<br />

caractère lipophile est déterminant pour la pénétration<br />

intracellulaire, mais celle-ci est dépendante <strong>du</strong> pH.<br />

À pH physiologique (7,4), environ 31 % traversent les<br />

membranes cellulaires et la pénétration augmente en<br />

milieu basique. Ces propriétés sont à l’origine <strong>du</strong> timbre<br />

transdermique et permettent l’absorption partielle au<br />

niveau de la muqueuse buccale 13, 73 .<br />

Les toxicologues qualifient la cigarette de « seringue<br />

à nicotine ». Lors <strong>du</strong> tabagisme, l’administration de<br />

nicotine se fait par le système veineux pulmonaire, à<br />

l’interface épithélium alvéolaire-capillaires. On estime<br />

que 80 % à 90 % de la nicotine inhalée est absorbée<br />

à ce niveau. Par cette voie, le cerveau est atteint par la<br />

nicotine en 9 à 19 secon<strong>des</strong>; c’est-à-dire plus rapidement<br />

que par une injection intraveineuse. Selon les personnes<br />

et les étu<strong>des</strong>, fumer une cigarette pro<strong>du</strong>it un pic de<br />

nicotinémie de l’ordre de 5 à 40 ng/ml. La décroissance<br />

<strong>du</strong> taux plasmatique s’effectue en 20 à 30 minutes.<br />

Une redistribution tissulaire totale intervient alors,<br />

avec une prépondérance musculaire squelettique.<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 8 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong>


La nicotine persiste dans les tissus qui la larguent<br />

progressivement 6, 7, 10, 13, 55a, 61 .<br />

Le tabagisme est en relation avec l’activation <strong>du</strong><br />

circuit cérébral de la récompense déclenchée par la<br />

libération de dopamine, créant une sensation de plaisir.<br />

Distribués sur les voies dopaminergiques, deux types de<br />

récepteurs sont présents : les récepteurs muscariniques<br />

et les récepteurs nicotiniques. La molécule de nicotine,<br />

moins flexible que la molécule d’acéthylcholine, se<br />

lie aux seuls récepteurs nicotiniques centraux (nACh),<br />

constitués de deux ou trois sous-unités 4 et de trois<br />

sous-unités β2, possédant la plus grande affinité pour<br />

la nicotine. Par sa fixation sur les récepteurs nACh α4β2,<br />

la nicotine a un effet agoniste de neurotransmetteur<br />

cholinergique qui, entraînant l’ouverture <strong>du</strong> canal<br />

ionique associé, in<strong>du</strong>it une libération de dopamine dans<br />

le circuit de la récompense. Simultanément, le canal<br />

ionique devient transitoirement réfractaire à tout neurotransmetteur.<br />

Entre les cigarettes, les récepteurs restent<br />

désensibilisés tant que le taux plasmatique de nicotine<br />

est au-<strong>des</strong>sus d’un seuil. Sous ce seuil, ils se resensibilisent,<br />

offrant un grand nombre de sites actifs inoccupés.<br />

Cette nouvelle disponibilité <strong>des</strong> sites récepteurs est à<br />

l’origine <strong>du</strong> syndrome de manque ressenti par les<br />

fumeurs, en particulier le matin, mais l’exposition<br />

chronique à la nicotine entraîne une désensibilisation<br />

<strong>des</strong> récepteurs, compensée par l’augmentation de leur<br />

nombre. Ainsi, chez les fumeurs réguliers, l’augmentation<br />

<strong>des</strong> récepteurs nicotiniques constitue un phénomène<br />

de neuro-adaptation <strong>des</strong>tiné à compenser leur désensibilisation<br />

4, 6, 70, 73, 74, 88, 92 .<br />

Cependant, les propriétés de la nicotine ne sont pas<br />

seules en cause, car la dépendance au tabac est plus<br />

importante qu’à la nicotine seule. il semble que ce soit<br />

l’inhibition <strong>des</strong> monoamines oxydases cérébrales A et b,<br />

surtout A, par d’autres composants <strong>du</strong> tabac, qui rende<br />

la nicotine addictogène par un effet de mo<strong>du</strong>lateur de<br />

l’humeur. C’est ce qui expliquerait certains échecs <strong>du</strong><br />

Rn, même bien con<strong>du</strong>it 34, 67, 76, 95 .<br />

Deux mo<strong>des</strong> d’auto-administration de la nicotine, en<br />

fonction <strong>du</strong> type de fumeur, sont décrits. D’une part,<br />

l’auto-titration où le fumeur se procure une concentration<br />

plasmatique basale de nicotine, par une consommation<br />

régulière au cours de la journée. D’autre part, l’effet<br />

bolus où le fumeur recherche <strong>des</strong> pics de nicotine, qu’il<br />

atteint par une consommation discontinue mais pouvant<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 9 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong><br />

DOSSIER<br />

nécessiter plusieurs cigarettes successives. C’est pour<br />

cela que les utilisateurs de cigarettes libérant moins de<br />

nicotine en fument plus, pour répondre à leur besoin. La<br />

demi-vie plasmatique de la nicotine est de deux heures.<br />

Le tabagisme diurne, qui <strong>du</strong>re approximativement huit<br />

heures, correspond à quatre demi-vies. La nuit, <strong>du</strong> fait de<br />

l’abstinence, les récepteurs se resensibilisent, l’effet de la<br />

nicotine s’estompe progressivement, ce qui explique le<br />

besoin impérieux de fumer le matin <strong>des</strong> gros tabagiques<br />

et la signification particulière de la <strong>du</strong>rée supportable<br />

avant la première cigarette. La nicotine est principalement<br />

métabolisée dans le foie, sous l’action <strong>du</strong> cytochrome<br />

P450-2A6. Les homozygotes pour le gène<br />

correspondant, ayant un pouvoir de dégradation de la<br />

nicotine majoré, tolèrent mieux un tabagisme important;<br />

ce qui n’est pas sans conséquence sur la consommation<br />

et le sevrage. Le principal métabolite de la nicotine<br />

est la cotinine, dont le dosage est un marqueur de la<br />

quantité fumée plus précis que le test de Fagerström.<br />

La formation de la nitrosamine 4-(methylnitrosamino)-<br />

1-(3-pyridyl)-1-butanone (nnK), précurseur d’un<br />

carcinogène <strong>du</strong> poumon, a aussi été décelée en faible<br />

quantité 9, 45, 73, 74, 85, 106 .<br />

trois paramètres seraient influencés par et/ou ont<br />

une influence sur le tabagisme : l’anxiété et le stress, les<br />

performances ainsi que le poids. L’anxiété et le stress<br />

accroissent le désir de fumer, mais le mécanisme par<br />

lequel le tabac les ré<strong>du</strong>it reste incertain. L’action de la<br />

nicotine sur la vigilance, l’apprentissage et la mémoire<br />

chez l’homme n’est pas univoque. globalement, ces<br />

activités sont altérées chez les fumeurs chroniques. De<br />

plus, chez ceux-ci, la privation de nicotine pro<strong>du</strong>it une<br />

ré<strong>du</strong>ction de la vigilance et de la mémoire, réversible par<br />

le tabac ou la nicotine. À l’opposé, chez le non-fumeur<br />

et le fumeur non privé, la nicotine accroît certaines<br />

formes <strong>des</strong> capacités sensorielles, de l’attention sélective<br />

et de la cognition. Cependant, à ce jour, il n’existe pas de<br />

démonstration de l’amélioration de l’apprentissage ainsi<br />

que <strong>des</strong> capacités de raisonnement et de résolution de<br />

problèmes. En se fixant sur les récepteurs cérébraux, la<br />

nicotine in<strong>du</strong>it <strong>des</strong> troubles <strong>du</strong> sommeil : fragmentation,<br />

insomnie et somnolence diurne. Enfin, les non-fumeurs<br />

pèsent en moyenne de 3 à 4 kg de plus que les fumeurs<br />

et, à l’arrêt <strong>du</strong> tabagisme, le gain de poids est <strong>du</strong> même<br />

ordre 46, <strong>47</strong>, 107 .<br />

LES BASES BIOLOGIQUES DE LA DÉPENDANCE AU TABAC : COMPRENDRE POUR LUTTER PLUS EFFICACEMENT


LES BASES BIOLOGIQUES DE LA DÉPENDANCE AU TABAC : COMPRENDRE POUR LUTTER PLUS EFFICACEMENT<br />

DOSSIER<br />

PEUT-ON PARLER DE DÉPENDANCE<br />

POUR LE TABAGISME?<br />

Selon le Diagnostic and Statistical Manual of Mental<br />

Disorders, DSM-IV et le DSM-IV-TR, une dépendance est<br />

présente lorsque trois ou plus <strong>des</strong> sept critères suivants<br />

sont présents chez une personne :<br />

n tolérance : besoin d’accroître les doses pour un<br />

même effet / diminution <strong>des</strong> effets à dose constante;<br />

n syndrome de sevrage à l’arrêt (le syndrome de sevrage<br />

est défini par la suite);<br />

n la substance est prise en plus grande quantité<br />

que prévu;<br />

n désir persistant / échec de la ré<strong>du</strong>ction ou <strong>du</strong> contrôle<br />

de l’usage de la substance;<br />

n temps important passé à se procurer ou à utiliser<br />

la substance, au détriment d’autres activités :<br />

professionnelles ou loisirs;<br />

n continuer à utiliser la substance en dépit de<br />

la connaissance <strong>des</strong> risques pour sa santé.<br />

La classification internationale <strong>des</strong> maladies (iCD-10),<br />

pour définir le syndrome de dépendance, ajoute le désir<br />

compulsif. Ainsi, pour le tabac, il existe bien une dépendance<br />

répondant aux critères définis pour les drogues;<br />

elle est même supérieure à celles in<strong>du</strong>ites par l’alcool,<br />

les amphétamines et le cannabis 33a, 35, 81 .<br />

En pratique, le degré de dépendance d’un fumeur<br />

s’évalue à l’aide <strong>du</strong> test de Fagerström, constitué de six<br />

questions. Sur la toile, de nombreux sites proposent <strong>des</strong><br />

tests automatisés avec calcul <strong>du</strong> score (info-tabac.ca;<br />

tabacstop.be; tabac-info-service.fr; stop-tabac.ch). il<br />

existe un test de Fagerström abrégé, plus rapide, composé<br />

de deux questions, tout à fait adapté aux consultations<br />

dentaires : guide de l’ODq, Intervenir auprès <strong>des</strong><br />

fumeurs, page 19, ou encore sur la toile aux adresses<br />

déjà citées. Cette évaluation permet d’expliquer aux<br />

fumeurs le niveau de leur dépendance et de les orienter<br />

vers le(s) traitement(s) le(s) plus adapté(s) en nature et<br />

en quantité. Dans une certaine mesure, il existe un lien<br />

entre la sévérité de la dépendance et l’importance <strong>du</strong><br />

syndrome de sevrage 27, 28, 29, 44, 52, 63, 83, 84, 103, 104, 105 .<br />

LE SYNDROME DE SEVRAGE<br />

il existe un syndrome de sevrage lorsque l’arrêt brutal,<br />

après plusieurs mois de consommation d’une substance<br />

potentiellement in<strong>du</strong>ctrice de dépendance, est suivi d’au<br />

moins quatre <strong>des</strong> signes suivants : humeur dysphorique<br />

ou dépressive, insomnie, irritabilité, frustration-colère,<br />

anxiété, difficulté de concentration, fébrilité, diminution<br />

<strong>du</strong> rythme cardiaque, augmentation de l’appétit ou prise<br />

de poids. La perturbation <strong>du</strong> sommeil est caractéristique :<br />

augmentation <strong>du</strong> nombre et de la <strong>du</strong>rée <strong>des</strong> réveils. Pour<br />

le tabac, l’apparition <strong>des</strong> symptômes est liée au métabolisme<br />

de la nicotine, dont l’élimination complète intervient<br />

en trois à cinq jours 33a et b, 35, 63, 107 .<br />

Les traitements médicamenteux ont pour objectif de<br />

gommer chimiquement le syndrome de sevrage et les<br />

traitements non médicamenteux d’aider psychologiquement<br />

au sevrage. Des mesures pragmatiques sont susceptibles<br />

de faciliter cette démarche. La première <strong>des</strong> choses<br />

est de choisir un moment psychologique favorable pour<br />

arrêter et d’adopter un nouveau mode de vie, en particulier<br />

par la ré<strong>du</strong>ction de l’apport d’excitants, café et<br />

alcool. Dans les semaines qui précèdent la date choisie<br />

pour l’arrêt, le fumeur doit planifier ses journées de façon<br />

à substituer <strong>des</strong> activités agréables aux moments où il<br />

fume habituellement; ce qui est plus aisé en période de<br />

vacances. il doit chercher à éviter les lieux de rencontres<br />

avec <strong>des</strong> fumeurs : au travail, dans les cafés, les bars et<br />

les clubs. il lui faut éviter les situations qu’il associe à la<br />

cigarette : prendre un café, un thé, un alcool ou une<br />

boisson sucrée. L’envie de fumer <strong>du</strong>re de trois à cinq<br />

minutes. Pendant cette période cruciale, il est recommandé<br />

de tenter de détourner l’esprit <strong>du</strong> tabac en<br />

choisissant une action accaparante, en faisant <strong>des</strong><br />

exercices de respiration forcée ou simplement en buvant<br />

un verre d’eau, ou encore en s’engageant dans <strong>des</strong><br />

activités brèves mais agréables 15, 20, 78a, 87, 98, 104 .<br />

COMPLEXITÉ DE LA DÉPENDANCE<br />

AU TABAGISME<br />

La difficulté de mettre fin à l’assuétude tabagique vient<br />

de sa complexité. D’une part, elle est pharmacologique<br />

par le biais de la nicotine; mais, en même temps, elle<br />

est psychologique et comportementale. Les deux composantes<br />

sont imbriquées et même interactives. La prise<br />

de nicotine est aussi un comportement résultant d’un<br />

conditionnement. L’utilisateur apprend à l’associer à <strong>des</strong><br />

états de son humeur, à <strong>des</strong> situations et à <strong>des</strong> facteurs de<br />

l’environnement. il a été proposé que le conditionnement<br />

peut être également à l’origine de l’activation <strong>du</strong> circuit<br />

de la récompense, alors même que les récepteurs<br />

nicotiniques sont désensibilisés. Le conditionnement<br />

est un facteur majeur de rechute. C’est l’un <strong>des</strong> objectifs<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 10 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong>


<strong>du</strong> conseil et <strong>des</strong> psychothérapies cognitives et comportementales<br />

(tCC). L’envie de fumer est caractérisée par<br />

un besoin irrésistible ou même une pulsion*. Lors <strong>du</strong><br />

tabagisme, plusieurs situations peuvent exister. Dans une<br />

première situation, le geste de fumer est conscient et<br />

vécu positivement; il est alors caractérisé par le plaisir.<br />

Dans une deuxième situation, le geste est conscient,<br />

mais vécu négativement; fumer est employé comme un<br />

ré<strong>du</strong>cteur de la tension relative à un problème ou à une<br />

situation délicate. Enfin, troisième situation, le geste de<br />

fumer est inconscient et répétitif, c’est un automatisme<br />

et, à la limite, il peut revêtir un caractère compulsif. Pour<br />

faire comprendre à un fumeur sur quels aspects de son<br />

comportement il doit travailler pour réussir son sevrage,<br />

il est parfois intéressant d’utiliser le questionnaire de<br />

gilliard qui distingue quatre dominantes comportementales<br />

: la dépendance, la dimension sociale, la régulation<br />

<strong>des</strong> affects négatifs et l’hédonisme (geste). Sur la toile,<br />

il existe de nombreux sites qui mettent ce test en ligne,<br />

avec un bilan automatisé : www.info-tabac.ca,<br />

www.tabac-info-service.fr, www.stop-tabac.ch,<br />

www.tabacstop.be 8, 20, 38, 52, 103, 104, 105 .<br />

Des étu<strong>des</strong> ont montré que le degré d’anxiété et/ou de<br />

dépression est plus important chez les fumeurs que chez<br />

les non-fumeurs, et que le niveau d’anxiété est corrélé<br />

avec le nombre de cigarettes fumées. Leur détection<br />

est essentielle, d’autant que l’existence d’un contexte<br />

dépressif est un facteur d’échec ou de récidive. Les<br />

états anxio-dépressifs et les antécédents de dépression<br />

imposent une prise en charge préalable au remplacement<br />

nicotinique (Rn) afin d’éviter l’aggravation ou la survenue<br />

d’une dépression. Des échelles de détection de ces états<br />

sont disponibles sur la toile : www.medecine-et-sante.<br />

com/calculsettests/angoissedepression.html, ou encore<br />

www.tabac-net.aphp.fr/tab-soigner/ts-test/ts-testHAD.<br />

html. Par ailleurs, il existe une comorbidité psychiatrique<br />

spécifique de la dépendance tabagique : les personnes qui<br />

souffrent de troubles mentaux ont deux à trois fois plus<br />

de risques d’être dépendantes au tabac 16, 41, 63, 68, 79, 85, 111 .<br />

L’ARRÊT DU TABAGISME :<br />

LES STADES DE MATURATION<br />

L’arrêt <strong>du</strong> tabagisme ne se fait pas en un jour. La question<br />

se pose pendant <strong>des</strong> mois, <strong>des</strong> années, avec <strong>des</strong> alternances<br />

: « je devrais m’arrêter… / il faut que j’arrête! »,<br />

ARTICLE SCIENTIFIQUE DOSSIER<br />

* Le besoin disparaît aussitôt après la satisfaction, alors que la pulsion possède un caractère permanent.<br />

ou à d’autres moments, « pourquoi devrais-je arrêter? /<br />

au point où j’en suis, pourquoi arrêter? ». Une maturation<br />

<strong>du</strong> problème intervient et progressivement, la<br />

décision est prise : « je vais m’arrêter », « mais… plus<br />

tard ». néanmoins, cette prise de décision, bien que<br />

floue, in<strong>du</strong>it une déculpabilisation chez le fumeur.<br />

Finalement, un jour vient où la date est réellement fixée :<br />

« j’arrête le… / j’arrête pendant les vacances ». Mais<br />

alors, une angoisse apparaît et progresse. Ces différents<br />

états d’esprit ont été codifiés dans la théorie d’évolution<br />

<strong>du</strong> changement comportemental : le modèle transthéorique<br />

de Prochaska. Pour le tabagisme, il en a été<br />

tiré un parcours théorique comprenant cinq sta<strong>des</strong>.<br />

Le premier stade correspond à la non-motivation (préintention<br />

/ pré-contemplation) : fumeur consonnant,<br />

c’est-à-dire non décidé à s’arrêter. Le deuxième stade est<br />

celui de l’espérance (contemplation) : fumeur dissonant,<br />

parfois ambivalent, chez qui existe un vrai désir de<br />

s’arrêter, mais pas immédiatement. Le troisième stade<br />

constitue la préparation : fumeur décidé à s’arrêter dans<br />

les 30 jours ou ayant fait au moins une tentative dans<br />

les 12 derniers mois. Le quatrième stade est le moment<br />

de l’action : le fumeur s’arrête ou ne fume plus depuis<br />

moins de six mois. Au cinquième stade, le fumeur ayant<br />

arrêté depuis plus de six mois, il s’agit de maintenir le<br />

résultat obtenu. La progression dans ce parcours est loin<br />

d’être linéaire. Au stade préparatoire, la probabilité de<br />

revenir en arrière est supérieure à celle d’arrêter. Mais ce<br />

barrage franchi, le stade de l’action atteint, la probabilité<br />

de passer à un arrêt <strong>du</strong>rable (plus de six mois, ce qui ne<br />

veut pas dire définitif) est supérieure à celle de revenir en<br />

arrière. Une fois non-fumeur de longue <strong>du</strong>rée, la probabilité<br />

de le rester est très élevée 2, 20, 15, 24, 55c et d, 88, 90, 91 .<br />

Des facteurs favorables à l’arrêt <strong>du</strong> tabagisme ont été<br />

identifiés : un niveau d’é<strong>du</strong>cation supérieur, un haut<br />

niveau socio-économique, une faible consommation,<br />

l’absence d’un entourage de fumeurs, une faible<br />

consom mation d’alcool, un début tardif, une <strong>du</strong>rée <strong>du</strong><br />

tabagisme brève, un délai important entre l’éveil et la<br />

première cigarette et, surtout, une forte motivation à<br />

l’arrêt. Mais la connaissance <strong>des</strong> effets néfastes <strong>du</strong> tabac<br />

sur la santé ne semble pas jouer de rôle, car la maladie<br />

est loin dans le temps et elle est pour l’autre. Des<br />

pério<strong>des</strong> comme les vacances sont plus propices à<br />

l’arrêt. Certaines situations rendent le sevrage tabagique<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 11 | VOLUME <strong>47</strong> nO jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 11 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong><br />

| VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong><br />

LES BASES BIOLOGIQUES DE LA DÉPENDANCE AU TABAC : COMPRENDRE POUR LUTTER PLUS EFFICACEMENT


LES BASES BIOLOGIQUES DE LA DÉPENDANCE AU TABAC : COMPRENDRE POUR LUTTER PLUS EFFICACEMENT<br />

DOSSIER<br />

illusoire, inadapté ou même contre-indiqué. il s’agit<br />

d’abord <strong>des</strong> situations de stress socio-psychologique<br />

telles que le deuil, le chômage, l’anxiété et la dépression.<br />

Plus importants encore sont les états de co-dépendance :<br />

alcoolisme, cannabis, drogues <strong>du</strong>res ou l’existence de<br />

pathologies psychiatriques sévères comme les psychoses<br />

(schizophrénie). Les fumeurs ont une dépendance à<br />

l’alcool plus importante que les non-fumeurs, mais il<br />

n’existe pas de règles pour la chronologie <strong>des</strong> sevrages 36,<br />

40, 55b, 65 .<br />

LA LUTTE CONTRE LE TABAGISME :<br />

STRATÉGIE ET BONNES PRATIQUES<br />

Du point de vue de la santé publique, la lutte contre<br />

le tabagisme repose sur quatre piliers. Le premier est<br />

constitué par <strong>des</strong> actions de politique générale : législation,<br />

en particulier sur la publicité, étiquetage et contenu,<br />

taxation ainsi que <strong>des</strong> campagnes d’information <strong>du</strong><br />

public et de motivation <strong>des</strong> personnels de santé. Le<br />

deuxième, le « conseil minimal », concerne tous les<br />

professionnels de santé. grâce à cette action de masse,<br />

chaque fumeur devrait être sensibilisé indivi<strong>du</strong>ellement.<br />

Les deux autres piliers sont, d’une part, la prise en charge<br />

médicamenteuse, avec la prescription de substituts<br />

nicotiniques ou, éventuellement, de molécules<br />

psycho-actives et, d’autre part, les prises en charge<br />

non médicamenteuses 1, 15, 53, 55b, 59, 82, 108 .<br />

Le « conseil minimal », peu chronophage, doit être<br />

prodigué par tous les professionnels de santé dans<br />

l’exercice de leurs activités. il est constitué de deux<br />

questions : 1) Fumez-vous? Si la réponse est oui,<br />

2) Désirez-vous arrêter? Si la réponse est encore oui,<br />

une brochure d’information est donnée. Cette approche<br />

minimaliste apporte <strong>des</strong> résultats directs, 2 % à 5 %<br />

d’arrêts soutenus sur un an, soit plus <strong>du</strong> double <strong>des</strong> arrêts<br />

spontanés. En outre, elle prépare aux prises en charge<br />

complexes. Lorsque le conseil minimal est suivi d’une<br />

évaluation par <strong>des</strong> tests et d’un conseil personnalisé,<br />

le taux d’arrêt à 12 mois atteint 10 %. Chez le ou la<br />

patient(e) peu ou non dépendant(e), test de Fagerström<br />

inférieur à 4, un sevrage sans aide médicamenteuse ou<br />

avec automédication est souvent possible. Pour les<br />

fumeurs (euses) moyennement dépendant(e)s, test de<br />

Fagerström à 5 ou 6, l’aide de professionnels de santé<br />

formés est souhaitable pour le soutien et la prescription<br />

d’un Rn adapté. Pour les personnes fortement<br />

dépendant(e)s, une aide médicale pour un bilan et<br />

la prise en charge sont nécessaires. Le bilan concerne<br />

les paramètres biologiques, psychologiques, environnementaux<br />

et sociaux, ainsi que l’existence de traitements<br />

médicamenteux et/ou psychologiques susceptibles<br />

d’influer sur le tabagisme. Enfin, le recours aux spécialistes<br />

<strong>du</strong> tabagisme est réservé aux dépendances les plus<br />

sévères, aux patients ayant fait sans succès plusieurs<br />

tentatives de sevrage aidées et lors <strong>des</strong> associations avec<br />

d’autres con<strong>du</strong>ites addictives ou avec une comorbidité<br />

anxiodépressive 1, 33b, 71, 98 .<br />

La diversité <strong>des</strong> situations fait qu’il n’existe pas de<br />

« méthode » unique, applicable à tous. Ce mot doit être<br />

banni, car il entretient l’idée chez les fumeurs, et même<br />

chez certains thérapeutes, qu’il pourrait exister une<br />

solution miracle. néanmoins, il existe un consensus sur<br />

un schéma de con<strong>du</strong>ite à tenir en cinq points, que les<br />

anglophones appellent les « 5 A » : Ask / interroger,<br />

Advise / conseiller l’arrêt, Assess / évaluer la motivation,<br />

Assist / aider par <strong>des</strong> moyens validés, et Arrange / assurer<br />

un suivi. Avant d’entreprendre un protocole de sevrage,<br />

quel qu’il soit, il est indispensable que la motivation à<br />

s’arrêter soit réelle; seulement 10 % à 20 % <strong>des</strong> fumeurs<br />

sont aux sta<strong>des</strong> 3 (préparation) ou 4 (action). En cas<br />

de doute, les chances de réussite à l’arrêt <strong>du</strong> tabagisme<br />

doivent être évaluées par l’échelle q-MAt de Lagrue<br />

et Légeron (www.addica.org/page23267.asp) ou par<br />

le test de Demaria et grimaldi (http://tabac-net.aphp.fr/<br />

tab-soigner/ts-test/ts-testDiMaria.html), disponibles sur<br />

la toile 20, 21, 22, 65, 66, 108 .<br />

L’engagement de la profession dentaire dans la lutte<br />

contre le tabagisme est actuellement tout à fait insuffisant,<br />

d’autant que les stigmates et/ou les pathologies<br />

buccales majorés ou provoqués par le tabagisme sont<br />

<strong>des</strong> signes cliniques d’appel. Leur présence impose<br />

l’information et le conseil au patient. Cette approche<br />

est très bien acceptée, sinon souhaitée par les fumeurs.<br />

Les <strong>dentistes</strong> doivent pratiquer le conseil minimal pour<br />

tous leurs patients, même en l’absence de manifestations<br />

évidentes de tabagisme. Pour les fumeurs manifestant le<br />

désir de s’arrêter, la communication d’un numéro d’aide<br />

téléphonique est recommandée; pour le Canada :<br />

1 888 853-6666; pour la belgique : 0 800 111 00; pour<br />

la France : 0 825 309 310. il est tout à fait souhaitable<br />

que les <strong>dentistes</strong> utilisent aussi le test de Fagerström en<br />

deux questions pour orienter le patient vers le traitement<br />

le plus adapté. Une prise en charge plus large <strong>du</strong> tabagisme<br />

<strong>des</strong> patients par les chirurgiens-<strong>dentistes</strong> a prouvé<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 12 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong>


son efficacité : arrêt <strong>du</strong> tabagisme à trois mois à 15,5 %<br />

contre 4,3 % pour le groupe contrôle, à six mois à<br />

18,8 % contre 4,6 %. Malheureusement, il a été montré<br />

que les fumeurs anciens, les plus exposés, en particulier,<br />

au risque de cancer, consultent moins que les autres<br />

personnes 25, 26, 39, 56, 80, 83, 84 .<br />

L’ARRÊT DU TABAGISME : PRISES EN<br />

CHARGE NON MÉDICAMENTEUSES<br />

Les prises en charge non médicamenteuses reconnues<br />

comprennent : les interventions brèves <strong>du</strong> type conseil<br />

minimal, le conseil par téléphone, les psychothérapies<br />

cognitives et comportementales (tCC), les entretiens<br />

motivationnels indivi<strong>du</strong>els, l’é<strong>du</strong>cation et le conseil<br />

personnalisés, les groupes de travail ainsi que le matériel<br />

d’auto-motivation. il n’existe pas de molécule pour<br />

renforcer la motivation, c’est d’abord à ce niveau que ces<br />

prises en charge interviennent. Les ai<strong>des</strong> par téléphone<br />

ont démontré leur efficacité dans de nombreux pays;<br />

avec <strong>des</strong> entretiens d’une vingtaine de minutes, 29 %<br />

d’abstinence à trois mois ont été rapportés. Les tCC<br />

travaillent sur le conditionnement et sur l’apprentissage<br />

de stratégies cognitives et de stratégies comportementales.<br />

Elles sont <strong>des</strong>tinées à aider à faire face aux situations<br />

à hauts risques, aux envies de fumer et aux faux<br />

pas. Elles sont aussi utiles pour gérer les pensées négatives<br />

ou l’anxiété liées au sevrage et pour stimuler le<br />

sentiment d’efficacité personnelle <strong>du</strong> patient. Elles<br />

peuvent être employées en première intention pour tout<br />

fumeur désireux de s’arrêter. il est souhaitable de les<br />

employer lors <strong>des</strong> trois phases de l’arrêt <strong>du</strong> tabac : la<br />

préparation, le sevrage et la prévention de la rechute.<br />

Mais les tCC nécessitent <strong>du</strong> temps. Leur association au<br />

Rn améliore sensiblement les résultats de celui-ci et<br />

l’allongement de leur <strong>du</strong>rée de trois à six mois double<br />

leur efficacité. Les groupes de travail donnent de<br />

meilleurs résultats que l’auto-motivation. Les entretiens<br />

motivationnels sont particulièrement utiles dans la phase<br />

de préparation et dans le suivi, afin de soutenir le patient<br />

dans sa démarche. Lors de l’initiation à l’arrêt, la technique<br />

aversive d’inhalation rapide de la fumée a été<br />

proposée, mais elle est déconseillée en raison <strong>des</strong> effets<br />

indésirables potentiels chez les patients présentant <strong>des</strong><br />

pathologies organiques 1, 8, 32, 55c, 62, 72, 97, 110 .<br />

De nombreux autres « moyens » ont été proposés pour<br />

le sevrage tabagique : l’acupuncture, l’homéopathie, la<br />

mésothérapie, l’hypnose, etc. Aucun d’entre eux n’a reçu<br />

ARTICLE SCIENTIFIQUE DOSSIER<br />

une validation scientifique; ils ne doivent donc pas être<br />

recommandés. néanmoins, pour un fumeur, le fait de<br />

croire en un « moyen » peut être un élément pour<br />

renforcer sa motivation. À l’opposé, l’échec de ce « moyen »<br />

ou même l’importance <strong>des</strong> troubles à l’arrêt entraînent<br />

une démotivation, souvent pour une longue période 1, 64 .<br />

L’ARRÊT DE TABAGISME : PRINCIPE<br />

DU REMPLACEMENT NICOTINIQUE (RN)<br />

L’intérêt majeur <strong>du</strong> Rn (la terminologie de substitution<br />

nicotinique est employée en Europe), qui doit toujours<br />

être présent à l’esprit lorsque se pose un problème de<br />

prescription, est qu’il n’expose pas les patients aux<br />

carcinogènes et autres substances toxiques contenues<br />

dans le tabac. Une méta-analyse portant sur 132 travaux<br />

a montré que le Rn accroît les chances de succès de<br />

50 % à 70 %. Certaines étu<strong>des</strong> mettent en évidence le<br />

rôle constant de l’accompagnement psychologique,<br />

même s’il est parfois mo<strong>des</strong>te. Des cas où <strong>des</strong> ex-fumeurs<br />

continuent à utiliser le Rn ont été rapportés, mais rares<br />

sont les véritables dépendances 32, 62, 64, 101 .<br />

En raison de la courte demi-vie de la nicotine, le<br />

fumeur doit adapter sa consommation pour maintenir<br />

le taux qui lui est indispensable et sous lequel réapparaît<br />

le besoin irrésistible de reprendre une cigarette. Ainsi,<br />

le consommateur d’un paquet par jour inhale au moins<br />

200 bouffées, bénéficiant <strong>du</strong> même nombre de renforcements.<br />

La nicotinémie <strong>du</strong> fumeur augmente au cours<br />

de la journée et peut atteindre plus de 50 ng/ml. Fumer<br />

une cigarette in<strong>du</strong>it une concentration plasmatique<br />

de l’ordre de 20 à 40 ng en 10 minutes seulement,<br />

ce que ne permet aucun type de Rn. Une concentration<br />

plasmatique basale est obtenue en 10 minutes avec<br />

le pulvérisateur nasal, en 20 avec les gommes ou<br />

l’inhalateur, enfin en deux à quatre heures avec les<br />

timbres. Mais, le « seuil de manque », environ 25 ng/ml,<br />

requiert plus de temps 6, 7, 50, 55a, 61, 78, 94 .<br />

Lors <strong>du</strong> sevrage, la ré<strong>du</strong>ction de l’activité <strong>du</strong> circuit<br />

cérébral de la récompense représente une barrière. En<br />

théorie, le traitement de la dépendance pharmacologique<br />

repose sur la notion essentielle : fournir au sujet la<br />

quantité de nicotine suffisante pour supprimer ou, <strong>du</strong><br />

moins, ré<strong>du</strong>ire suffisamment pour les rendre supportables<br />

le besoin irrésistible de fumer, le manque et les troubles<br />

<strong>du</strong> syndrome de sevrage. Ainsi, le Rn doit être proposé à<br />

tous les fumeurs dépendants dont les résultats au test de<br />

Fagerström sont supérieurs à 4. Cependant, le bon usage<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 13 | VOLUME <strong>47</strong> nO jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 13 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong><br />

| VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong><br />

LES BASES BIOLOGIQUES DE LA DÉPENDANCE AU TABAC : COMPRENDRE POUR LUTTER PLUS EFFICACEMENT


LES BASES BIOLOGIQUES DE LA DÉPENDANCE AU TABAC : COMPRENDRE POUR LUTTER PLUS EFFICACEMENT<br />

DOSSIER<br />

<strong>du</strong> Rn n’est jamais simple et peut être insuffisant, ce<br />

qui explique un grand nombre d’échecs. Les meilleurs<br />

résultats sont obtenus avec un apport initial en nicotine<br />

représentant 80 % de la consommation journalière.<br />

En fonction <strong>des</strong> symptômes observés les premiers jours,<br />

les doses doivent ensuite être adaptées. Le questionnaire<br />

de Fagerström permet une évaluation de la quantité<br />

nécessaire. On peut aussi considérer qu’une cigarette<br />

censée libérer 1 mg de nicotine offre un apport de l’ordre<br />

de 0,8 mg. Mais cette approximation est contestable,<br />

car la quantité de nicotine absorbée est variable et<br />

dépend de la façon de fumer. En cas de doute sur les<br />

réponses <strong>du</strong> fumeur, le recours au dosage de la cotinine<br />

ou encore <strong>du</strong> CO s’impose 2, 48, 63, 64, 87, 89 .<br />

Les patients qui présentent <strong>des</strong> antécédents cardiovasculaires<br />

: angine de poitrine, infarctus récent, angor<br />

instable / Prinzmetal, troubles sévères <strong>du</strong> rythme, HtA,<br />

AVC récent, doivent faire l’objet d’une évaluation avant<br />

la mise en place d’un Rn. Des données récentes plaident<br />

pour une utilisation plus souple <strong>du</strong> Rn, y compris<br />

quelques jours après la phase aiguë d’un syndrome<br />

coronarien. il y a contre-indication en cas d’allergie à<br />

l’une <strong>des</strong> molécules de substitution ou aux molécules<br />

psycho-actives, lorsque leur emploi est jugé nécessaire.<br />

Le Rn ne doit pas être employé chez les femmes enceintes,<br />

en particulier les trois derniers mois; il a été montré<br />

que la nicotine altère l’irrigation placentaire, traverse le<br />

placenta, s’accumule dans le liquide amniotique, passe la<br />

barrière hémato-encéphalique et interfère avec la formation<br />

<strong>des</strong> récepteurs nicotiniques. Cependant, la nicotine<br />

seule <strong>du</strong> Rn évite la toxicité <strong>des</strong> autres composants <strong>du</strong><br />

tabac. L’une <strong>des</strong> formes d’aide psychologique et/ou<br />

une tCC doivent être choisies en première intention.<br />

En cas d’échec, pour les femmes enceintes décidées à<br />

s’arrêter, il est souhaitable d’installer le Rn le plus tôt<br />

possible. Seule une faible quantité de nicotine est excrétée<br />

dans le lait. Cependant, le Rn lors de l’allaitement<br />

maternel reste controversé 3b, 7, 8, 14, 23, 69, 75, 89 .<br />

LE REMPLACEMENT NICOTINIQUE :<br />

QUEL(S) VECTEUR(S) CHOISIR<br />

L’objet de ce chapitre et <strong>du</strong> suivant n’est pas de faire une<br />

revue exhaustive à visée thérapeutique, mais de souligner<br />

les caractéristiques importantes <strong>des</strong> différentes molécules<br />

disponibles pour mieux cerner les limites de leurs indications.<br />

Les méta-analyses d’essais cliniques pertinents ont<br />

montré que seuls sept traitements médicamenteux ont<br />

prouvé leur efficacité dans le sevrage tabagique.<br />

D’une part, il existe cinq formes galéniques de<br />

substitution nico tinique : les timbres transdermiques,<br />

les gommes à mâcher, les comprimés ou pastilles,<br />

l’inhalateur et le pulvérisateur nasal. Seuls sont ven<strong>du</strong>s<br />

au Canada, sans ordonnance : les timbres, les gommes,<br />

les pastilles et l’inhalateur. D’autre part, deux molécules<br />

psycho-actives sont reconnues efficaces, mais ne peuvent<br />

être obtenues que sur ordonnance : le bupropion et la<br />

varénicline 3b, 77, 98, 101 .<br />

Pour choisir le vecteur de Rn le plus adapté, il est<br />

important d’identifier non seulement la quantité de<br />

nicotine nécessaire, mais aussi la forme <strong>du</strong> tabagisme,<br />

auto-titration ou bolus, sans négliger le temps nécessaire<br />

pour atteindre la concentration plasmatique adéquate<br />

en fonction <strong>du</strong> vecteur. Un Rn insuffisant est une cause<br />

fréquente d’échec, caractérisé par l’apparition d’une<br />

ou de plusieurs composantes <strong>du</strong> syndrome de sevrage.<br />

Lorsque la dépendance est très importante, certains<br />

thérapeutes proposent d’augmenter la posologie : ils<br />

recommandent <strong>des</strong> doses initiales de 30 à 50 mg/jour,<br />

par exemple en ajoutant un second timbre ou en<br />

associant timbre et gommes ou timbre et pastilles.<br />

Mais l’association de plusieurs vecteurs, même pour<br />

combattre le besoin irrésistible ponctuel de fumer et<br />

suivre la demande au cours de la journée, est loin de<br />

faire l’unanimité. Dans ces situations, il faut surveiller<br />

l’apparition <strong>des</strong> symptômes de surdosage : bouche<br />

pâteuse, diarrhée, palpitations et insomnie. Ceux-ci<br />

peuvent aussi apparaître chez les patients qui continuent<br />

à fumer pendant les traitements. bien que les laboratoires<br />

proposent <strong>des</strong> recommandations universelles, il n’existe<br />

pas de <strong>du</strong>rée standard de traitement. Elle doit être<br />

adaptée pour faire face à la permanence et à l’importance<br />

de l’envie de fumer <strong>du</strong> patient. il a été proposé d’arrêter<br />

progressivement la substitution en changeant pour<br />

<strong>des</strong> vecteurs de moins en moins chargés en nicotine,<br />

mais il n’y a pas de preuve de l’intérêt de cette<br />

démarche 12, 19, 50, 58, 64, 77, 101 .<br />

L’utilisation de la chique comme Rn, très fortement<br />

soutenue par l’in<strong>du</strong>strie <strong>du</strong> tabac, est controversée en<br />

raison <strong>des</strong> carcinogènes contenus, de la déglutition <strong>des</strong><br />

composants et <strong>du</strong> risque de création d’une dépendance<br />

chez les jeunes non-fumeurs. Concernant la cigarette<br />

électronique nouvellement proposée, la Food and Drug<br />

Administration (FDA) vient de publier une mise en<br />

garde 10, 49, 60, 101, 102 .<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 14 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong>


Les timbres transdermiques<br />

L’emploi <strong>des</strong> timbres transdermiques est recommandé<br />

en présence de scores de 7 et plus au test de Fagerström.<br />

C’est un vecteur à libération prolongée et constante;<br />

le pic plasmatique est atteint en deux à quatre heures.<br />

il n’est donc pas adapté pour faire face au besoin irrésistible<br />

ponctuel de fumer. il existe <strong>des</strong> timbres délivrant,<br />

sur 24 heures, 7 mg, 14 mg ou 21 mg de nicotine, et<br />

<strong>des</strong> timbres en délivrant, sur 16 heures, 5 mg, 10 mg<br />

ou 15 mg. Les timbres élaborés pour être portés pendant<br />

16 heures sur 24 sont <strong>des</strong>tinés à éviter les insomnies.<br />

Le choix <strong>du</strong> timbre doit être adapté au tabagisme pour<br />

éviter les sous-dosages. Les patients doivent vouloir<br />

cesser de fumer et être avertis de le faire dès le début<br />

<strong>du</strong> traitement. La <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> traitement ne doit pas<br />

excéder trois mois. Pour une efficacité optimale, il est<br />

souhaitable de poser le timbre en peau saine et glabre.<br />

Parmi les effets secondaires indésirables fréquents<br />

viennent en première place les irritations cutanées,<br />

apparaissant avec plus ou moins d’intensité dans<br />

30 % à 50 % <strong>des</strong> cas et nécessitant de changer de zone<br />

d’application. L’insomnie, les nausées et les vertiges<br />

viennent ensuite. Les contre-indications générales<br />

sont celles indiquées dans le chapitre « Principe <strong>du</strong><br />

remplacement nicotinique » 3b, 77, 78b, 94, 109b .<br />

Les gommes à mâcher<br />

Les gommes à mâcher conviennent lors de scores de 4 à<br />

6 au test de Fagerström. Ce sont <strong>des</strong> vecteurs à libération<br />

rapide, avec absorption de la nicotine au niveau de la<br />

muqueuse, permettant aussi de lutter contre le besoin<br />

irrésistible ponctuel de fumer et d’éviter la prise de poids<br />

par les grignotages. Les gommes sont dosées à 2 mg et<br />

à 4 mg. Elles doivent être gardées en bouche pendant<br />

20 à 30 minutes. La mastication doit être intermittente,<br />

toutes les minutes, avec <strong>des</strong> pério<strong>des</strong> passives d’insertion<br />

gingivo-jugale, tout en évitant de déglutir et de boire,<br />

en particulier <strong>des</strong> liqui<strong>des</strong> à pH acide. Mais même en<br />

mastiquant selon les recommandations, l’extraction de<br />

la nicotine est au maximum de 70 % et la déglutition,<br />

inévitable. En utilisation continue, le rythme et la <strong>du</strong>rée<br />

recommandés sont d’une à deux gommes par heure,<br />

avec un maximum de 10 à 15 par jour, pendant 15 jours.<br />

Parmi les effets secondaires indésirables spécifiques,<br />

on rapporte <strong>des</strong> gingivites, <strong>des</strong> glossites, <strong>des</strong> stomatites<br />

et même <strong>des</strong> ulcérations buccales. La déglutition<br />

provoque <strong>des</strong> hoquets, <strong>des</strong> nausées et de la dyspepsie.<br />

ARTICLE SCIENTIFIQUE DOSSIER<br />

Comme les autres gommes, <strong>du</strong> fait de l’adhérence,<br />

elles peuvent être à l’origine de problèmes en présence<br />

de restaurations dentaires et de prothèses. De plus,<br />

les gommes à mâcher sont contre-indiquées chez<br />

les personnes ayant <strong>des</strong> pathologies de l’articulation<br />

temporo-mandibulaire. En raison <strong>des</strong> contraintes<br />

d’utilisation, <strong>du</strong> mauvais goût <strong>des</strong> présentations non<br />

aromatisées, <strong>des</strong> manifestations buccales indésirables<br />

et <strong>des</strong> épigastralgies, beaucoup de fumeurs les abandonnent<br />

rapidement : seulement 45 % <strong>des</strong> utilisateurs<br />

continuent au-delà d’une semaine. Les contre-indications<br />

générales sont celles indiquées dans le chapitre « Principe<br />

<strong>du</strong> remplacement nicotinique » 3b, 7, 15, 77, 78, 94, 109b .<br />

Les pastilles<br />

Les pastilles à sucer conviennent aux fumeurs avec un<br />

score faible au test de Fagerström, inférieur à 4, et chez<br />

les personnes qui fument leur première cigarette plus de<br />

30 minutes après leur réveil. Formes à libération rapide,<br />

elles permettent aussi de contrôler les envies ponc tuelles<br />

de fumer. Elles fondent en 20 à 30 minutes; il est<br />

recommandé de les déplacer régulièrement dans<br />

la bouche. Elles sont dosées à 2 et à 4 mg. La prescription<br />

est d’une à deux pastilles par heure, ou quand<br />

apparaît une envie de fumer incontrôlable. Pendant les<br />

six premières semaines, il est recommandé d’utiliser au<br />

moins six pastilles par jour, avec un maximum de 15.<br />

La <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> traitement recommandée est de 12 semaines.<br />

L’absorption s’effectue au niveau <strong>des</strong> muqueuses<br />

buccales. néanmoins, comme pour la gomme, une<br />

fraction de la nicotine est déglutie. Les effets indésirables<br />

les plus fréquents sont les nausées, les brûlures gastroœsophagiennes,<br />

les irritations de la bouche et de la<br />

gorge, les céphalées, les flatulences et les diarrhées.<br />

Les pastilles aromatisées ne sont pas sucrées, mais<br />

contiennent de l’aspartame. Les contre-indications<br />

générales sont celles mentionnées dans le chapitre<br />

« Principe <strong>du</strong> remplacement nicotinique » 3b, 78b, 109b .<br />

L’inhalateur<br />

L’inhalateur est une sorte de fume-cigarette constitué<br />

d’un embout buccal dans lequel on insère <strong>des</strong> cartouches<br />

poreuses imprégnées de nicotine. il n’est indiqué que<br />

lorsque le score au test de Fagerström est faible, inférieur<br />

à 4. La concentration plasmatique maximale est atteinte<br />

15 minutes après 20 minutes d’inhalations forcées. Par sa<br />

forme et son utilisation, c’est un mode d’administration<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 15 | VOLUME <strong>47</strong> nO jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 15 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong><br />

| VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong><br />

LES BASES BIOLOGIQUES DE LA DÉPENDANCE AU TABAC : COMPRENDRE POUR LUTTER PLUS EFFICACEMENT


LES BASES BIOLOGIQUES DE LA DÉPENDANCE AU TABAC : COMPRENDRE POUR LUTTER PLUS EFFICACEMENT<br />

DOSSIER<br />

de la nicotine intéressant chez les patients où la composante<br />

gestuelle <strong>du</strong> tabagisme est importante. La nicotine<br />

est libérée sous forme de vapeur dont la quantité varie<br />

en fonction de la température ambiante. L’absorption<br />

se fait au niveau de la muqueuse orale (36 %), mais<br />

elle est également œsophagienne et gastrique pour le<br />

même pourcentage. Les cartouches sont dosées à 10 mg;<br />

selon l’utilisation, environ 4 mg de nicotine sont libérés,<br />

permettant jusqu’à 500 bouffées. La posologie est<br />

de 6 à 12 cartouches par jour, avec <strong>des</strong> inhalations<br />

continues (20 minutes). La <strong>du</strong>rée recommandée est<br />

de trois mois, suivie d’une diminution gra<strong>du</strong>elle sur<br />

6 à 12 semaines. Les manifestations indésirables locales<br />

les plus fréquentes sont : de la toux, <strong>des</strong> irritations <strong>des</strong><br />

stomatites, <strong>des</strong> irritations de la gorge, <strong>des</strong> pharyngites,<br />

<strong>des</strong> rhinites, mais aussi <strong>des</strong> céphalées, de la dyspepsie<br />

et <strong>des</strong> nausées. Les contre-indications générales sont<br />

celles mentionnées dans le chapitre « Principe <strong>du</strong><br />

remplacement nicotinique » 3b, 77, 78b, 109b .<br />

Le pulvérisateur nasal<br />

Le pulvérisateur nasal est un vecteur permettant une<br />

action particulièrement rapide de la nicotine, <strong>du</strong> fait de<br />

la voie d’administration. La muqueuse nasale étant<br />

extrê mement vascularisée, le pic plasmatique est atteint en<br />

5 à 10 minutes. Les irritations <strong>des</strong> muqueuses nasales et<br />

de la gorge sont communes. Les contre-indications générales<br />

sont celles mentionnées dans le chapitre « Principe<br />

<strong>du</strong> remplacement nicotinique ». Ce vecteur n’est pas<br />

commer cialisé dans tous les pays, en particulier au Canada 77 .<br />

L’ARRÊT DE TABAGISME :<br />

LES MOLÉCULES PSYCHO-ACTIVES<br />

La première molécule psycho-active <strong>des</strong>tinée au traitement<br />

<strong>du</strong> tabagisme est apparue sur le marché au début<br />

<strong>des</strong> années 2000. Cette nouvelle approche thérapeutique<br />

a apporté de grands espoirs pour les fumeurs dont la<br />

dépendance est importante ou très importante.<br />

Le bupropion<br />

Le chlorhydrate de bupropion est un bloqueur faible de la<br />

recapture neuronale de la noradrénaline, de la sérotonine<br />

et de la dopamine. On suppose qu’il interfère avec le<br />

circuit de la récompense, mais son mécanisme d’action<br />

précis dans l’aide à l’arrêt <strong>du</strong> tabac demeure mal connu.<br />

initialement commercialisé, dans certains pays, comme<br />

antidépresseur, il a une action variable sur l’humeur aux<br />

doses recommandées dans le sevrage tabagique. il est<br />

indiqué chez les fumeurs ayant une dépendance modérée<br />

ou forte, motivés à l’arrêt <strong>du</strong> tabagisme. Le soutien à la<br />

motivation <strong>du</strong> fumeur est tout à fait souhaitable. Le pic<br />

plasmatique est atteint en trois heures et sa demi-vie<br />

est de 21 heures. La posologie usuelle est un comprimé<br />

de 150 mg par jour pendant six jours; puis un comprimé<br />

de 150 mg matin et soir (300 mg par jour), pendant sept<br />

à neuf semaines. Le début <strong>du</strong> traitement se fait avant<br />

l’arrêt <strong>du</strong> tabac. L’arrêt total <strong>du</strong> tabac doit être décidé<br />

entre le 7 e et le 14 e jour de traitement. L’effet indésirable<br />

le plus redouté est la survenue de crises convulsives,<br />

risque dose dépendant; un respect strict de la posologie<br />

quotidienne est indispensable, avec au minimum huit<br />

heures entre deux prises. Du fait <strong>du</strong> risque suicidaire<br />

associé aux antidépresseurs, il est aussi contre-indiqué<br />

chez les adolescents et les jeunes a<strong>du</strong>ltes. Les effets<br />

secondaires indésirables plus fréquents sont : l’insomnie,<br />

la sécheresse de la bouche, les céphalées et les troubles<br />

de la concentration ou <strong>des</strong> sensations vertigineuses.<br />

Plus rare mais plus grave, <strong>des</strong> épiso<strong>des</strong> psychotiques<br />

ou maniaques ont été signalés. L’usage <strong>du</strong> bupropion<br />

est déconseillé chez les femmes enceintes et allaitantes.<br />

Les contre-indications sont multiples : troubles<br />

convulsifs, tumeurs <strong>du</strong> SnC, sevrage d’alcool ou de<br />

benzodiazépine et iMAO en cours, anorexie, boulimie,<br />

trouble bipolaire, insuffisance hépatique sévère.<br />

Le bénéfice de son association avec un Rn ne semble<br />

pas évident 2, 3c, 15, 37, 57, 77, 86a, 109c .<br />

La varénicline<br />

La varénicline est apparue plus récemment, environ<br />

10 ans après le bupropion sur lequel elle a rapidement<br />

pris le pas dans les ventes, initialement grâce à une<br />

publicité massive sur ses propriétés. Son mode d’action<br />

est différent. Elle possède une affinité sélective et plus<br />

grande que la nicotine pour les récepteurs nicotiniques<br />

nACh α4β2, dont elle est un agoniste partiel et un<br />

antagoniste. Sa propriété d’agoniste partiel in<strong>du</strong>it un<br />

largage faible mais constant de dopamine, ré<strong>du</strong>isant les<br />

symptômes de sevrage. En tant qu’antagoniste dont la<br />

demi-vie est plus longue que celle de la nicotine, elle<br />

tend à bloquer le circuit de la récompense et ainsi ré<strong>du</strong>it<br />

le besoin impérieux de fumer. Elle est indiquée chez<br />

les fumeurs dont la dépendance est forte ou très forte.<br />

Le pic plasmatique est atteint en trois à quatre heures et<br />

la demi-vie est de 24 heures. L’excrétion se fait à 92 %<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 16 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong>


dans les urines, avec peu de modifications de la molécule.<br />

Le protocole recommande de commencer le<br />

traitement une à deux semaines avant l’arrêt, selon la<br />

posologie suivante : jours 1 à 3, un comprimé dosé à<br />

0,5 mg par jour; puis, pendant les jours 4 à 7, deux<br />

comprimés à 0,5 mg par jour, un le matin et un le soir;<br />

enfin, <strong>du</strong> 8 e jour à la fin <strong>du</strong> traitement, généralement<br />

la 12 e semaine, deux comprimés dosés à 1 mg par jour,<br />

un le matin et un le soir. De nombreuses manifestations<br />

indésirables ont été rapportées : nausées, céphalées,<br />

insomnies et rêves étranges, sensations vertigineuses,<br />

réactions cutanées et œdème de la face, de la bouche<br />

et de la gorge. Mais, surtout, dès novembre 2007,<br />

la FDA a émis une information et une mise en garde<br />

sur la possibilité d’apparition de symptômes neuropsychiatriques<br />

sévères : agitation, agressivité, violence,<br />

humeur dépressive, idées suicidaires, hallucinations.<br />

Cette molécule n’est pas recommandée avant 18 ans<br />

et il n’existe pas d’étude fiable chez la femme<br />

enceinte 3a, 17, 30, 31, 43, 51, 86b, 109a .<br />

CONCLUSIONS<br />

Pour le tabac, il existe bien une dépendance répondant<br />

aux critères définis pour les drogues, dont la nicotine<br />

est la principale responsable. La difficulté à mettre fin<br />

à l’assuétude tabagique réside dans sa complexité :<br />

la composante pharmacodynamique est imbriquée avec<br />

une composante psychologique et comportementale.<br />

beaucoup d’échecs aux tentatives d’arrêt <strong>du</strong> tabagisme<br />

s’expliquent par une motivation défaillante et <strong>des</strong><br />

traitements médicamenteux inadaptés, en particulier<br />

<strong>des</strong> Rn sous-dosés ou d’une <strong>du</strong>rée insuffisante. Pour<br />

augmenter les chances de succès, les prises en charge<br />

doivent être globales et s’adresser aux deux composantes<br />

<strong>du</strong> tabagisme. Le choix <strong>du</strong> traitement médicamenteux<br />

doit tenir compte de la consommation et de la façon<br />

de fumer : auto-titration ou bolus. Enfin, il faut garder<br />

présent à l’esprit que l’arrêt <strong>du</strong> tabagisme intervient<br />

rarement à l’issue de la première tentative et que chaque<br />

échec est un pas vers un arrêt définitif.<br />

DEMANDE DE TIRÉS À PART<br />

Professeur R. A. MOntEiL<br />

Université de nice Sophia – Antipolis<br />

Laboratoire de pathobiologie orale<br />

33, avenue Ratti, 06000, nice, France<br />

monteil@unice.fr<br />

ARTICLE SCIENTIFIQUE DOSSIER<br />

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jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 17 | VOLUME <strong>47</strong> nO jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 17 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong><br />

| VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong><br />

LES BASES BIOLOGIQUES DE LA DÉPENDANCE AU TABAC : COMPRENDRE POUR LUTTER PLUS EFFICACEMENT


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| VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong><br />

LES BASES BIOLOGIQUES DE LA DÉPENDANCE AU TABAC : COMPRENDRE POUR LUTTER PLUS EFFICACEMENT


RécipiendaiRe d u<br />

Prix Hommage <strong>2010</strong><br />

Do c t e u r Je a n -Pa u l lu s s i e r


Le D r Jean-Paul Lussier<br />

reçoit le Prix Hommage <strong>2010</strong><br />

Le 29 mai dernier, l’<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> a décerné son Prix Hommage <strong>2010</strong> au<br />

D r Jean-Paul Lussier. Le D r Lussier est reconnu par ses pairs pour sa contribution<br />

remarquable au développement de la profession. Doyen de la Faculté de médecine<br />

dentaire de l’université de Montréal pendant 17 ans et professeur émérite, le D r Lussier<br />

a consacré l’essentiel de sa carrière, échelonnée sur près de six décennies, à l’enseignement<br />

e la médecine dentaire et à l’évolution continue de la profession de dentiste.<br />

e Dr Lussier a obtenu un doctorat en chirurgie<br />

dentaire en 1942 et une maîtrise ès sciences en<br />

1952 de l’Université de Montréal, ainsi qu’un<br />

doctorat (Ph. D.) de la University of California en 1959.<br />

Diplômé de la Harvard business School (1974), il est<br />

également titulaire d’un doctorat honoris causa de<br />

l’Université Mcgill (1972) et de l’Université Laval (1995).<br />

En plus de remplir ses fonctions de doyen de la Faculté<br />

de médecine dentaire de l’Université de Montréal,<br />

le Dr Lussier s’est montré très actif au sein de nombreux<br />

organismes à vocation scientifique, dont le Conseil<br />

d’enseignement de l’Association dentaire canadienne, le<br />

Comité de recherche dentaire <strong>du</strong> Conseil national dentaire<br />

<strong>du</strong> Canada, le Conseil de la recherche médicale <strong>du</strong><br />

Canada, le Conseil de la recherche en santé <strong>du</strong> québec,<br />

l’Organisation mondiale de la santé et l’international<br />

Association of Dental Research.<br />

Le Dr Lussier a consacré plus de la moitié de sa longue<br />

carrière à <strong>des</strong> fonctions d’enseignement et d’administration<br />

à l’Université de Montréal, où il a notamment été professeur<br />

adjoint au Département de physiologie de la Faculté de<br />

médecine (1946-1952), professeur agrégé (1954-1958),<br />

vice-doyen et directeur <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> de la Faculté de chirurgie<br />

dentaire (1957-1962), professeur titulaire (1958-1983),<br />

directeur <strong>du</strong> Département de dentisterie préventive et<br />

communautaire de la Faculté de chirurgie dentaire<br />

(1965-1975) et doyen de la Faculté de chirurgie dentaire<br />

(1962-1979). il a également présidé la Commission <strong>des</strong><br />

sciences de la santé de 1979 à 1983.<br />

Par ailleurs, le Dr L<br />

Lussier a été cofondateur et président<br />

de l’Association <strong>des</strong> facultés dentaires <strong>du</strong> Canada, de<br />

l’Académie dentaire <strong>du</strong> québec et <strong>du</strong> Comité aviseur <strong>du</strong><br />

réseau thématique de recherche en santé buccodentaire<br />

<strong>du</strong> Fonds de la recherche en santé <strong>du</strong> québec. il a de plus<br />

été gouverneur <strong>du</strong> Collège <strong>des</strong> chirurgiens <strong>dentistes</strong> de<br />

la province de québec et chargé, par l’<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong><br />

PRIX HOMMAGE<br />

<strong>du</strong> québec, de l’organisation <strong>des</strong> états généraux de<br />

la profession dentaire <strong>du</strong> québec en 1991.<br />

À la fin <strong>des</strong> années 1990, il a été membre de la<br />

table de concertation sur la planification de l’effectif en<br />

médecine dentaire <strong>du</strong> québec et chargé d’enquête<br />

sur l’effectif professionnel de la spécialité de chirurgie<br />

buccale et maxillo-faciale <strong>du</strong> québec.<br />

Fellow de l’American College of Dentists, de<br />

l’international College of Dentists, <strong>du</strong> Royal College of<br />

Dentists of Canada, de l’Académie dentaire <strong>du</strong> québec et<br />

Fellow honoraire de l’Academy of Dentistry international,<br />

le D r Lussier a été honoré par l’American Academy of<br />

Dental Medicine (1957), l’Alpha Omega Fraternity (1962)<br />

et l’Académie Pierre Fauchard (1989). Membre honoraire<br />

de l’Association dentaire canadienne et de l’Association<br />

<strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> en santé communautaire <strong>du</strong> québec, il a reçu<br />

le Mérite <strong>du</strong> Conseil interprofessionnel <strong>du</strong> québec en 1996.<br />

En 2000, le Réseau de recherche en santé buccodentaire<br />

et osseuse a créé un prix en son honneur, le Prix jean-Paul-<br />

Lussier, afin de souligner l’apport remarquable d’un<br />

étudiant à l’évolution de la profession, au développement<br />

et à l’amélioration <strong>des</strong> soins en médecine buccodentaire.<br />

Au cours de sa carrière, le D r Lussier a pro<strong>du</strong>it près<br />

d’une centaine de rapports, d’articles, de mémoires et de<br />

présentations sur <strong>des</strong> sujets tels que les soins dentaires, la<br />

fluoration, la réforme <strong>du</strong> curriculum dentaire, la formation<br />

<strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> et la recherche.<br />

Rappelons que le Prix Hommage vise à reconnaître<br />

l’apport exceptionnel d’un membre au développement<br />

de la profession, en lien avec le mandat de promotion<br />

de la santé buccodentaire et de protection <strong>du</strong> public de<br />

l’<strong>Ordre</strong>. À titre de récipiendaire <strong>du</strong> Prix Hommage <strong>2010</strong>,<br />

le D r Lussier a reçu une œuvre d’art en verre soufflé qui<br />

évoque les différents matériaux utilisés en dentisterie, dont<br />

l’or, la porcelaine et le titane, et qui symbolise l’avenir<br />

et l’excellence.<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 21 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong>


L’ORDRE VOUS INFORME<br />

ENTRÉE EN vIgUEUR<br />

DES NOUvELLES<br />

ExIgENCES fÉDÉRaLES<br />

RELaTIvES aUx RÉSIDUS<br />

D’amaLgamE DENTaIRE<br />

Environnement Canada a annoncé le 8 mai dernier<br />

l’entrée en vigueur <strong>des</strong> nouvelles exigences fédérales<br />

relatives aux rési<strong>du</strong>s d’amalgame dentaire.<br />

Dans une lettre expédiée l’automne dernier, l’<strong>Ordre</strong><br />

<strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> informait tous ses membres de l’entrée<br />

en vigueur prochaine de ces exigences et de leur<br />

incidence sur leurs cabinets.<br />

Rappelons qu’en vertu de ces nouvelles exigences,<br />

les <strong>dentistes</strong> canadiens n’ayant pas encore adopté<br />

dans leur cabinet de pratiques exemplaires de<br />

gestion <strong>des</strong> rési<strong>du</strong>s d’amalgame sont tenus de mettre<br />

en œuvre un plan de prévention de la pollution<br />

à l’égard <strong>des</strong> rejets de mercure provenant de ces<br />

rési<strong>du</strong>s.<br />

Par ailleurs, les cabinets dentaires qui ne sont pas<br />

touchés par cette nouvelle réglementation en raison<br />

de la nature de leurs activités doivent remplir une<br />

déclaration de non-applicabilité. ils éviteront ainsi<br />

de recevoir <strong>des</strong> lettres de rappel.<br />

Pour prendre connaissance <strong>des</strong> nouvelles<br />

exigences, consultez le www.ec.gc.ca/mercure.<br />

Pour toute question relative aux pratiques<br />

exemplaires de gestion <strong>des</strong> amalgames dentaires,<br />

communiquez avec la Division de la ré<strong>du</strong>ction et<br />

de la gestion <strong>des</strong> déchets d’Environnement Canada,<br />

par téléphone au 819 934-6059 ou par courriel<br />

à l’adresse mercure@ec.gc.ca.<br />

NORmES à RESPECTER PaR<br />

LES CLINIQUES DENTaIRES<br />

CONCERNaNT LES DISPOSITIfS<br />

aNTIREfOULEmENT<br />

L’eau potable étant une ressource naturelle importante,<br />

la réglementation exige l’installation de dispositifs antirefoulement<br />

afin d’assurer sa protection. Au québec, deux co<strong>des</strong><br />

s’appliquent : le Code de construction 1 , qui établit <strong>des</strong> normes<br />

concernant les travaux de construction, et le Code de sécurité 2 ,<br />

qui vise les travaux d’entretien d’un bâtiment existant par son<br />

propriétaire.<br />

« Tout raccordement à un réseau d’alimentation en eau<br />

potable doit être protégé contre les dangers de contamination<br />

conformément aux normes CAN/CSA-B64.10 et<br />

CAN/CSA-B64.10.1. »<br />

Le propriétaire d’une clinique dentaire doit donc s’assurer<br />

que les dangers associés à une inversion de la direction de<br />

l’eau potable causée soit par un bris ou une baisse de pression<br />

<strong>du</strong> réseau d’aque<strong>du</strong>c, soit par une contre-pression <strong>des</strong><br />

équipements (pompes, vacuum, etc.) soient circonscrits.<br />

Le risque associé à un bâtiment qui abrite une clinique dentaire<br />

est considéré comme étant élevé. Le niveau de protection<br />

d’établissement à respecter doit donc être conséquent 3 .<br />

On trouve dans les cliniques dentaires <strong>des</strong> équipements<br />

spécifiques qui doivent respecter les règles de protection<br />

essentielles contre les refoulements. Comme l’exige la norme<br />

CAn/CSA-b64.10.1, ces dispositifs doivent être vérifiés<br />

annuellement.<br />

Pour trouver un spécialiste qui pourra cibler les risques de<br />

contamination et vous fournir l’information applicable à votre<br />

clinique, vous pouvez consulter la liste <strong>des</strong> vérificateurs de<br />

dispositifs antirefoulement au www.cmmtq.org > Autre ><br />

Accréditations > Vérificateurs de dispositifs antirefoulement.<br />

1 www.publications<strong>du</strong>quebec.gouv.qc.ca > Lois et règlements ><br />

Recueil <strong>des</strong> lois et <strong>des</strong> règlements <strong>du</strong> québec > Recherche ><br />

b-1.1,r.0.01.01 (Code de construction).<br />

2 www.publications<strong>du</strong>quebec.gouv.qc.ca > Lois et règlements ><br />

Recueil <strong>des</strong> lois et <strong>des</strong> règlements <strong>du</strong> québec > Recherche ><br />

b-1.1,r.0.01.01.1 (Code de sécurité).<br />

3 Pour consulter le tableau <strong>des</strong> risques liés aux établissements ou<br />

à la protection indivi<strong>du</strong>elle, visitez le www.rbq.gouv.qc.ca > Lois,<br />

règlements et co<strong>des</strong> > Code de construction – Code de sécurité ><br />

Chapitre plomberie > Dispositifs antirefoulement.<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 22 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong>


RaPPORT aNNUEL 2009-<strong>2010</strong><br />

TITRE<br />

TITRE<br />

RAPPORT ANNUEL 2009-<strong>2010</strong><br />

Rapport annuel Titre 2009-<strong>2010</strong> section<br />

1<br />

L’<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> a publié<br />

son rapport annuel pour l’année<br />

2009-<strong>2010</strong>. Cette publication<br />

trace un portrait <strong>des</strong> réalisations<br />

accomplies au cours de l’exercice<br />

ayant pris fin le 31 mars dernier.<br />

Pour en obtenir un exemplaire,<br />

adressez-vous au centre de documentation<br />

ou téléchargez la version<br />

PDF <strong>du</strong> rapport au www.odq.qc.ca.<br />

MEMBRES EXERçANT EN SOCIÉTÉ :<br />

L’ORDRE vOUS a ENTENDUS!<br />

nous désirons vous informer que nous avons pris bonne note de<br />

vos commentaires et suggestions et qu’un allègement sera apporté<br />

aux exigences liées aux déclarations annuelles, et ce, dès l’année<br />

prochaine. Si les frais annuels sont maintenus, la documentation<br />

à pro<strong>du</strong>ire sera moindre. nous vous tiendrons au courant <strong>des</strong><br />

modifications apportées au cours <strong>des</strong> prochains mois!<br />

De plus, le comité d’éthique et de déontologie se penchera<br />

sur les questions entourant le nom <strong>des</strong> sociétés d’exercice<br />

professionnel et l’utilisation <strong>du</strong> nom à titre d’outil publicitaire,<br />

en vue de formuler <strong>des</strong> recommandations au conseil<br />

d’administration, le cas échéant.<br />

ÉLECTIONS aUx POSTES<br />

D’aDmINISTRaTEUR<br />

Cet automne, <strong>des</strong> élections se tiendront afin de désigner<br />

<strong>des</strong> administrateurs pour la région de québec (deux postes),<br />

de Chaudière-Appalaches (un poste), de Montréal (six postes)<br />

et de Laval (un poste). Les avis d’élection seront envoyés<br />

aux membres le 31 août <strong>2010</strong>.<br />

Les candidats intéressés doivent soumettre leur candi dature<br />

au secrétaire de l’<strong>Ordre</strong> en lui faisant parvenir un bulletin de<br />

présentation au plus tard le 23 septembre <strong>2010</strong> à 18 h. Ce<br />

bulletin doit être rédigé selon la formule repro<strong>du</strong>ite à l’annexe i<br />

<strong>du</strong> Règlement sur <strong>des</strong> élections au conseil d’administration<br />

de l’<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> <strong>du</strong> québec, c. D-3, r. 7.1.<br />

La date de clôture <strong>du</strong> scrutin est fixée au dernier lundi<br />

d’octobre, soit le 25 octobre <strong>2010</strong> à 18 h.<br />

L’ORDRE VOUS INFORME<br />

RAPPEL<br />

COTISaTION ET<br />

DÉCLaRaTION aNNUELLE<br />

<strong>2010</strong>-2011<br />

Saviez-vous que vous pouvez faire votre déclaration<br />

annuelle par l’entremise <strong>du</strong> site internet de l’<strong>Ordre</strong>,<br />

au www.odq.qc.ca, et régler vos frais de cotisation<br />

en ligne au moyen d’une carte de crédit ViSA ou<br />

MasterCard? Vous n’avez qu’à entrer votre numéro<br />

de permis ainsi que le code d’identification inscrit<br />

sur votre carte de membre. Voilà une façon simple,<br />

rapide et sécuritaire de mettre à jour votre situation<br />

professionnelle au tableau de l’<strong>Ordre</strong>!<br />

nous vous rappelons que la cotisation annuelle<br />

de l’<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> <strong>du</strong> québec est payable le<br />

1 er <strong>juillet</strong> de chaque année. Une pénalité de 150 $ sera<br />

ajoutée au montant de la cotisation pour tout paiement<br />

reçu après cette date.<br />

UN gUIDE INDISPENSaBLE<br />

Guide pratique <strong>des</strong><br />

SOINS<br />

DENTAIRES<br />

TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR<br />

POUR UNE BOUCHE EN SANTÉ<br />

Prévention et hygiène<br />

EN PARTENARIAT AVEC<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 23 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong><br />

Alimentation<br />

Caries<br />

Maladies <strong>des</strong> gencives<br />

Mauvaise haleine<br />

Blanchiment<br />

Orthodontie<br />

Prothèses<br />

9,95$<br />

Comme annoncé dans<br />

Le fil <strong>du</strong> 26 mai dernier,<br />

le Guide pratique <strong>des</strong><br />

soins dentaires, publié<br />

par les éditions Protégez-<br />

Vous en collaboration<br />

avec l’<strong>Ordre</strong>, a été lancé<br />

le 1 er juin dernier dans<br />

le cadre <strong>du</strong> congrès<br />

conjoint <strong>des</strong> journées<br />

dentaires internationales<br />

<strong>du</strong> québec et de l’Association dentaire canadienne.<br />

La parution de ce guide pratique dont vous avez<br />

déjà reçu un exemplaire s’inscrit dans la mission<br />

de protection <strong>du</strong> public de l’<strong>Ordre</strong> et de promotion<br />

de l’importance d’une bonne santé buccodentaire<br />

auprès de la population <strong>du</strong> québec.<br />

Ce Guide pratique <strong>des</strong> soins dentaires est<br />

en vente en kiosque, en libraire et en pharmacie.<br />

Espérons que cet ouvrage de référence trouvera<br />

une place de choix dans la bibliothèque de<br />

nombreux foyers québécois!


STATISTIQUES<br />

Rapport <strong>des</strong> résultats <strong>du</strong><br />

mo<strong>du</strong>le sur la santé buccodentaire<br />

de l’Enquête canadienne sur<br />

les mesures de la santé 2007-2009<br />

Dans le cadre de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS),<br />

Statistique Canada a recueilli <strong>des</strong> données auprès d’environ 6 000 personnes<br />

issues de 15 communautés sélectionnées au hasard partout au Canada<br />

entre mars 2007 et février 2009. L’ECMS a été conçue pour recueillir<br />

<strong>des</strong> renseignements clés sur la santé <strong>des</strong> Canadiens.<br />

Un volet sur la santé buccodentaire a<br />

été ajouté à l’ECMS, notamment pour<br />

permettre d’évaluer le lien qui existe<br />

entre la santé buccodentaire et <strong>des</strong> problèmes<br />

de santé importants, comme le diabète et les<br />

maladies respiratoires et cardiovasculaires.<br />

Les données obtenues grâce au volet sur la<br />

santé buccodentaire de l’ECMS montrent que,<br />

dans l’ensemble, les Canadiens ont une très<br />

bonne santé buccodentaire. En effet :<br />

n trois Canadiens sur quatre consultent un<br />

professionnel <strong>des</strong> soins dentaires une fois<br />

par année;<br />

n parmi les Canadiens qui ont leurs dents<br />

naturelles, deux personnes sur trois n’ont<br />

pas besoin de traitement dentaire.<br />

Mais l’étude souligne que <strong>des</strong> progrès restent<br />

à faire. Les résultats de l’enquête révèlent en<br />

effet que 17 % <strong>des</strong> Canadiens ont déclaré ne<br />

pas avoir pris de rendez-vous avec un<br />

dentiste au cours <strong>des</strong> 12 derniers mois en<br />

raison <strong>des</strong> coûts. Pour la même raison, 16 %<br />

<strong>des</strong> répondants ont indiqué qu’ils n’avaient<br />

pas obtenu tous les traitements qui leur<br />

avaient été recommandés au cours de la<br />

dernière année.<br />

Voici quelques autres faits saillants tirés<br />

<strong>des</strong> résultats de l’ECMS :<br />

n 57 % <strong>des</strong> enfants de 6 à 11 ans ont<br />

ou ont déjà eu une carie;<br />

n 59 % <strong>des</strong> adolescents de 12 à 19 ans<br />

ont ou ont déjà eu une carie;<br />

n le nombre moyen de dents affectées par<br />

la carie chez les enfants de 6 à 11 ans et<br />

les adolescents de 12 à 19 ans est de 2,5;<br />

n 6 % <strong>des</strong> a<strong>du</strong>ltes canadiens n’ont plus<br />

de dents naturelles;<br />

n même si la carie est presque entièrement<br />

évitable, 96 % <strong>des</strong> a<strong>du</strong>ltes en ont déjà<br />

eue au moins une;<br />

n 21 % <strong>des</strong> a<strong>du</strong>ltes ayant leurs dents<br />

naturelles ont ou ont déjà eu une maladie<br />

parodontale modérée ou grave.<br />

Pour obtenir <strong>des</strong> résultats plus détaillés,<br />

veuillez télécharger le sommaire (24 pages)<br />

ou le rapport technique (126 pages) <strong>du</strong><br />

rapport <strong>des</strong> résultats <strong>du</strong> volet sur la santé<br />

buccodentaire de l’Enquête canadienne<br />

sur les mesures de la santé 2007-2009.<br />

Ces documents sont offerts gratuitement au<br />

www.fptdwg.ca/francais/f-dossiers.html.<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 24 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong>


Docteur,<br />

vos placements<br />

devraient être : ...<br />

Voulez-vous obtenir <strong>des</strong> conseils en matière de placements d’une<br />

personne que vous ne comprenez pas ou qui ne comprend pas vos<br />

besoins uniques en tant que dentiste ? Est-ce bien sage de payer trop<br />

cher pour investir ou de ne pas avoir accès à de nouveaux outils au<br />

fur et à mesure que vos besoins changent en termes de placements ?<br />

Avec le Programme de placement <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> <strong>du</strong> Canada, vous<br />

bénéficiez de l’expérience de conseillers agréés qui comprennent<br />

réellement les <strong>dentistes</strong> et qui expliquent clairement comment<br />

bâtir un patrimoine en utilisant <strong>des</strong> fonds de placement dont les<br />

honoraires de gestion sont étonnamment modiques.<br />

De plus, vous aurez la possibilité de faire fructifier vos placements<br />

davantage en utilisant <strong>des</strong> outils novateurs, notamment un service<br />

de courtage en ligne et un service de gestion de patrimoine privé.<br />

Pour obtenir <strong>des</strong> conseils en planification de placement qui<br />

sont tout à fait évidents, téléphonez-nous dès aujourd’hui pour<br />

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1 877 293-9455, poste 5021<br />

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Le Programme de placement <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> <strong>du</strong> Canada est un avantage membre de l’ADC.<br />

L E S D E N T I S T E S E N P R E M I E R<br />

10-208 04/10


FONDATION<br />

Bourses et subventions <strong>2010</strong>-2011<br />

La Fondation a procédé à la remise <strong>des</strong> bourses et subventions pour l’année <strong>2010</strong>-2011.<br />

trois subventions de recherche d’un montant de 8 000 $ ont été consenties à <strong>des</strong> chercheurs<br />

alors que quatre étudiants ont obtenu chacun une bourse d’étu<strong>des</strong> de 3 000 $. La Fondation<br />

et le Réseau de recherche en santé buccodentaire et osseuse sont fiers de soutenir la recherche en santé<br />

buccodentaire et de promouvoir l’intérêt et l’avancement <strong>des</strong> connaissances en médecine dentaire.<br />

LES RÉCIPIENDAIRES<br />

SUBvENTIONS DE RECHERCHE<br />

n D r Daniel Grenier, Université Laval<br />

Effet de la glabridine et de la licochalcone A,<br />

deux composantes de la réglisse, sur les propriétés<br />

d’adhérence de pathogènes buccaux.<br />

n D re Janet E. Henderson, Université Mcgill<br />

Assessment of a Tissue Engineering Strategy<br />

for Alveolar Bone Reconstruction.<br />

n D re Elham Emami, Université de Montréal<br />

The Rural Oral Health Research Study.<br />

LES RÉCIPIENDAIRES<br />

BOURSES D’ÉTUDES<br />

n M me Laetitia Sabatier, Université Mcgill<br />

The role of fibronectin in assembly and homeostasis<br />

of microfibrils.<br />

n M. Guoruey Wong, Université de Montréal<br />

Genetic and Molecular Determinants of Adolescent<br />

Idiopathic Scoliosis (AIS): Role of Osteopontin<br />

and Mechanotrans<strong>du</strong>ction in Initiation of AIS<br />

and Progression of Spinal Deformities.<br />

n M me Ola Maria, Université Mcgill<br />

Identification of salivary progenitor cells<br />

in human bone marrow.<br />

n M. Chan Gao, Université Mcgill<br />

Preclinical Assessment of a Tissue Engineering Strategy<br />

for Bone Regeneration.<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 26 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong>


<strong>No</strong>us vous aidons à traiter vos paiements<br />

en toute tranquillité d’esprit.<br />

Fiable et<br />

sans tracas<br />

Le service de traitement <strong>des</strong> paiements <strong>des</strong> Services aux commerçants TD<br />

vous offre la fiabilité et le soutien dont votre entreprise a besoin pour<br />

continuer à bien fonctionner. Comme il est le seul service de traitement<br />

<strong>des</strong> paiements qui vous est offert directement par une grande institution<br />

financière, nous comprenons l’importance qu’il a pour votre entreprise.<br />

En fait, seuls les Services aux commerçants TD vous offrent une garantie<br />

de service dans un délai de quatre heures, 7 jours sur 7, dans la plupart<br />

<strong>des</strong> grands centres 1 . Cet engagement est renforcé par la présence de<br />

plus de 250 techniciens répartis partout au pays et par une ligne<br />

d’assistance technique accessible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Constatez<br />

par vous-même les raisons pour lesquelles <strong>des</strong> détaillants de toutes<br />

tailles nous confient le traitement de leurs paiements.<br />

Composez le 1-866-446-8889,<br />

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1. Disponible 7 jours sur 7 (à l’exception <strong>du</strong> jour de <strong>No</strong>ël et <strong>du</strong> <strong>No</strong>uvel An) dans la plupart <strong>des</strong> principaux centres si les Services aux commerçants TD reçoivent l’appel téléphonique avant 16 h, HE, les jours de semaine, et avant<br />

14 h, HE, les fins de semaine.


FORMATION CONTINUE<br />

Programme de formation<br />

dentaire continue <strong>2010</strong>-2011<br />

CURRICULUM VITæ – D r ANDRÉ PHANEUF<br />

Le D r André Phaneuf a obtenu un doctorat en médecine dentaire (DMD) de l’Université de<br />

Montréal (1974), une maîtrise en droit de la santé (LL. M.) de l’Université de Sherbrooke (1995)<br />

et un Fellow de l’American College of Dentists (2009). il terminera sous peu une maîtrise en<br />

bioéthique (M. A.) à l’Université de Montréal. il a été en pratique privée de 1974 à 2000<br />

et depuis, il est directeur <strong>des</strong> cliniques à la Faculté de médecine dentaire de l’Université de<br />

Montréal ainsi que chargé de cours au premier et au deuxième cycle. il a été membre <strong>du</strong> comité<br />

de discipline (1988-1995) et président <strong>du</strong> comité de révision (1995-2004) de l’<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong><br />

<strong>du</strong> québec (ODq). il est examinateur en chef de l’examen d’équivalence de l’ODq, membre <strong>du</strong> comité d’éthique de<br />

la recherche de l’école Polytechnique de Montréal et membre <strong>du</strong> comité d’éthique de l’ODq. il agit à titre d’expert<br />

auprès de diverses instances.<br />

CURRICULUM VITæ – D re NATHALIE MORIN<br />

La D re nathalie Morin a obtenu un DMD de l’Université de Montréal en 1990. Elle a ensuite<br />

pratiqué la dentisterie générale pour le Service dentaire <strong>des</strong> Forces canadiennes ainsi qu’en<br />

bureau privé. De 2002 à 2004, elle a suivi un programme de maîtrise en santé dentaire publique<br />

au national institute of Dental and Craniofacial Research à bethesda, au Maryland. De retour au<br />

Canada, elle a continué de pratiquer la dentisterie générale et a été fortement impliquée dans<br />

l’élaboration et l’implantation, à travers le Canada, <strong>du</strong> système de dossiers dentaires électroniques<br />

<strong>des</strong> Forces canadiennes. En 2008, elle a été nommée au poste de directrice adjointe <strong>des</strong> services<br />

professionnels à l’<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> <strong>du</strong> québec et, depuis octobre 2009, elle y occupe le poste de directrice <strong>des</strong><br />

services professionnels. Elle travaille aussi à la Faculté de médecine dentaire de l’Université Mcgill comme assistante<br />

professeure clinique dans le domaine de la cariologie dentaire.<br />

CURRICULUM VITæ – D r YVES AYOTTE<br />

Le D r Yves Ayotte a obtenu son doctorat en chirurgie dentaire (DDS) de l’Université de Montréal<br />

en 1970. il a pratiqué au sein <strong>des</strong> Forces canadiennes jusqu’en 1998. Clinicien pendant<br />

25 années, il a touché à presque toutes les facettes de la pratique, y compris la restauration sur<br />

implants ostéo-intégrés. En parallèle, il a pris part pendant 20 années à la gestion de cliniques<br />

et d’unités dentaires, et à la gestion de programmes. Au sein <strong>du</strong> Service dentaire <strong>des</strong> Forces<br />

canadiennes, il a participé à plusieurs formations, tant sur la pratique professionnelle que sur<br />

la gestion et l’administration. À sa retraite en 1998, il commandait la Première unité dentaire<br />

regroupant tous les services dentaires en garnison au Canada.<br />

Par la suite, il a été sélectionné pour le poste de directeur <strong>des</strong> services professionnels à la Direction générale <strong>des</strong><br />

services de santé <strong>des</strong> Premières nations et inuits à Santé Canada, avant de postuler pour devenir directeur <strong>des</strong><br />

services professionnels à l’<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> <strong>du</strong> québec en avril 2005. Le D r Ayotte a ensuite été impliqué de près<br />

dans la gestion de l’inspection professionnelle avant de céder son poste à la D re nathalie Morin en octobre 2009.<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 28 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong>


L’INSPECTION PROFESSIONNELLE<br />

Cette présentation vise à expliquer la raison d’être de l’inspection<br />

professionnelle, comment elle s’insère parmi les nombreuses tâches<br />

de l’<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> et, surtout, comment sa mission première<br />

consiste à aider les <strong>dentistes</strong>. Elle abordera les bases légales de<br />

l’inspection professionnelle, le programme d’inspection, l’équipe<br />

qui la réalise, le protocole suivi, les champs de pratique visés ainsi<br />

que les problèmes qu’elle soulève et les solutions possibles.<br />

La présentation se veut le déclencheur d’une discussion<br />

qui permettra aux <strong>dentistes</strong> de bien comprendre l’objectif de<br />

l’inspection professionnelle de même que ses difficultés et ses<br />

limites. Elle se veut aussi une occasion de proposer <strong>des</strong> pistes<br />

d’action pour parfaire le programme.<br />

À la fin de la présentation et de la période de questions,<br />

les membres devraient comprendre toute la mécanique de<br />

l’inspection, le cheminement que le programme a parcouru et<br />

les orientations qui permettraient d’être plus près <strong>des</strong> membres<br />

de la profession tout en assurant la protection <strong>du</strong> public. En effet,<br />

la protection <strong>du</strong> public passe par une collaboration harmonieuse<br />

entre l’<strong>Ordre</strong> et ses membres.<br />

INSPECTION PROfESSIONNELLE ET TENUE DE DOSSIERS<br />

D rs nAtHALiE MOrin, YvEs AYOttE, AnDré PHAnEuF<br />

FORMATION CONTINUE<br />

LA TENUE DE DOSSIERS<br />

Cette présentation a pour but de faire le point sur<br />

le dossier dentaire selon une approche axée sur<br />

la réalité de la pratique moderne de la dentisterie<br />

et sur ses multiples exigences médicolégales. Dans<br />

un premier temps, il y sera brièvement question de<br />

la nécessité <strong>du</strong> dossier, de ses fondements légaux<br />

et de sa force probante devant les tribunaux.<br />

La présentation abordera ensuite les principes<br />

généraux concernant la tenue <strong>du</strong> dossier, notamment<br />

son contenu, ses modifications, sa propriété,<br />

son accès et sa confidentialité. Le dossier informatisé<br />

et ses exigences spécifiques seront aussi traités.<br />

La deuxième partie de la présentation abordera,<br />

à l’aide d’exemples, les aspects techniques <strong>du</strong><br />

dossier et ses applications pratiques afin d’aider<br />

les <strong>dentistes</strong> à gérer leurs dossiers patients de façon<br />

optimale, en tenant compte <strong>des</strong> contraintes <strong>du</strong><br />

bureau et <strong>des</strong> obligations se rattachant au dossier,<br />

notamment celles liées à l’inspection professionnelle.<br />

RESPOnSAbLE téLéPHOnE DAtE LiEU ViLLE<br />

nORD-SUD D r Dominic-Mathieu 418 968-9777 10-11 septembre Hôtel <strong>des</strong> Sept-Îles<br />

(deux demi-journées) Duret <strong>2010</strong> gouverneurs<br />

EStRiE M me Pauline Lacroix 819 578-7007 24 septembre <strong>2010</strong> Hôtel Delta (à confirmer) Sherbrooke<br />

Abitibi– D r jean-Sébastien 819 762-2125 1 er octobre <strong>2010</strong> Hôtel L’Escale Val-d’Or<br />

téMiSCAMingUE Charrette<br />

MAURiCiE D r guy boisclair 819 693-3945 15 octobre <strong>2010</strong> Hôtel gouverneur trois-Rivières<br />

OUtAOUAiS D re Chantal Chiasson 819 595-8383 29 octobre <strong>2010</strong> Château Cartier gatineau<br />

MOntRéAL M me Francine Desgagné 514 328-1551 12 novembre <strong>2010</strong> Le nouvel Hôtel Montréal<br />

HAUt- D r Yvan théorêt 450 377-9800 3 décembre <strong>2010</strong> Hôtel Valleyfield<br />

SAint-LAUREnt Plaza Valleyfield<br />

LAUREntiDES D re isabelle Fortin 450 227-<strong>47</strong>44 14 janvier 2011 Hôtel <strong>du</strong> Sainte-Adèle<br />

Mont-gabriel<br />

LAVAL M me Claudine Darveau 514 434-0735 28 janvier 2011 Palace de Laval Laval<br />

MOntREAL D r nahabed Mazloumian 514 300-0575 11 février 2011 Hôpital général juif Montréal<br />

DEntAL CLUb – D re nelly Chafai (amphithéâtre block)<br />

MOUnt-ROYAL drnellychafai@hotmail.com<br />

DEntAL SOCiEtY<br />

SAgUEnAY– D re julie gauthier 418 668-3484 25 février 2011 Hôtel Le Montagnais Chicoutimi<br />

LAC-SAint-jEAn<br />

VALLéE-DU- D r Marc boisvert 514 253-2348 11 mars 2011 Hostellerie beloeil<br />

RiCHELiEU Rive-gauche<br />

YAMASKA D r Alexandre Caron 450 375-7774 18 mars 2011 Hôtel Le Castel granby<br />

qUébEC M me Anna bilodeau 418 656-6060 8 avril 2011 Hôtel Plaza québec<br />

LAnAUDiÈRE D re Amélie Prévost 450 589-9899 29 avril 2011 Château joliette joliette<br />

www.sdlanaudiere.com<br />

Cet horaire est sujet à changement. nous vous invitons à consulter le site Web de l’<strong>Ordre</strong> pour confirmer l’horaire en tout temps.<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 29 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong>


FORMATION CONTINUE<br />

CURRICULUM VITæ – D re SOPHIE LABELLE<br />

La D re Sophie Labelle détient un b. Sc. en biologie de l’Université <strong>du</strong> québec à Montréal, obtenu<br />

en 1989, et un DMD obtenu à l’Université de Montréal en 1994. En 1999, elle a été certifiée<br />

à titre d’instructrice en soins immédiats de réanimation par la Fondation <strong>des</strong> maladies <strong>du</strong> cœur<br />

<strong>du</strong> québec (FMCq).<br />

Depuis 2003, elle est maître-instructrice de la FMCq en soins immédiats de réanimation.<br />

Elle a ensuite obtenu une certification en tant que maître-instructrice en défibrillation (2004),<br />

en premiers secours (2007) et en anaphylaxie (2008) de la FMCq.<br />

En plus de sa pratique générale à Ville-émard, elle enseigne les urgences médicales en cabinet dentaire et<br />

la réanimation cardiorespiratoire à <strong>des</strong> membres de la profession dentaire.<br />

LES URGENCES MÉDICALES EN CABINET DENTAIRE<br />

Cette présentation permet aux participants de se familiariser<br />

avec les urgences médicales les plus susceptibles<br />

de survenir en milieu dentaire et de répondre efficacement<br />

à une urgence médicale, qu’il s’agisse par exemple de<br />

problèmes d’ordre cardiaque, glycémique ou allergique.<br />

Pour atteindre cet objectif, la présentation détaillera les<br />

différents types d’urgences médicales pour ensuite passer<br />

en revue les médicaments de la trousse d’urgence recom-<br />

URgENCES mÉDICaLES EN CaBINET DENTaIRE<br />

mandée par l’<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> <strong>du</strong> québec. Une attention<br />

particulière sera portée à la prévention de ces urgences<br />

médicales. De plus, <strong>des</strong> protocoles d’intervention lors<br />

d’urgences médicales seront suggérés afin d’aider l’équipe<br />

dentaire à bien gérer le stress associé à de telles situations.<br />

Des points particuliers seront abordés afin de souligner<br />

les embûches potentielles que réserve le milieu dentaire et<br />

d’assurer une bonne organisation en prévision d’une urgence.<br />

Dre sOPHiE LAbELLE<br />

rEsponsablE téléphonE datE liEu villE<br />

VALLéE- Dr Marc boisvert 514 253-2348 10 septembre <strong>2010</strong> Hostellerie beloeil<br />

DU-RiCHELiEU Rive-gauche<br />

LAUREntiDES Dre isabelle Fortin 450 227-<strong>47</strong>44 17 septembre <strong>2010</strong> Hôtel <strong>du</strong> Mont-gabriel Sainte-Adèle<br />

LAVAL Mme Claudine Darveau 514 434-0735 22 octobre <strong>2010</strong> Palace de Laval Laval<br />

SAgUEnAY– Dre LAC-SAint-jEAn<br />

julie gauthier 418 668-3484 29 octobre <strong>2010</strong> Hôtel Le Montagnais Chicoutimi<br />

qUébEC Mme Anna bilodeau 418 656-6060 12 novembre <strong>2010</strong> Hôtel Plaza québec<br />

MOntREAL Dr DEntAL CLUb –<br />

MOUnt-ROYAL<br />

DEntAL SOCiEtY<br />

nahabed Mazloumian 514 300-0575<br />

re D nelly Chafai<br />

drnellychafai@hotmail.com<br />

19 novembre <strong>2010</strong> Hôpital général juif<br />

(amphithéâtre block)<br />

Montréal<br />

YAMASKA Dr Alexandre Caron 450 375-7774 26 novembre <strong>2010</strong> Hôtel Le Castel granby<br />

EStRiE Mme Pauline Lacroix 819 578-7007 14 janvier 2011 Hôtel Delta (à confirmer) Sherbrooke<br />

MAURiCiE Dr guy boisclair 819 693-3945 11 février 2011 Hôtel gouverneur trois-Rivières<br />

Abitibi– Dr jean-Sébastien 819 762-2125 18 février 2011 Hôtel Le noranda RouyntéMiSCAMingUE<br />

Charrette noranda<br />

LAnAUDiÈRE Dre Amélie Prévost<br />

www.sdlanaudiere.com<br />

450 589-9899 25 mars 2011 Château joliette joliette<br />

OUtAOUAiS Dre Chantal Chiasson 819 595-8383 1er avril 2011 Château Cartier gatineau<br />

MOntRéAL Mme Francine Desgagné 514 328-1551 8 avril 2011 Le nouvel Hôtel Montréal<br />

nORD-SUD Dr Denis Roy 418 722-6050, 29 avril 2011<br />

poste 230<br />

Hôtel Rimouski Rimouski<br />

HAUt- Dr Yvan théorêt 450 377-9800 6 mai 2011 Hôtel Valleyfield<br />

SAint-LAUREnt Plaza Valleyfield<br />

Cet horaire est sujet à changement. nous vous invitons à consulter le site Web de l’<strong>Ordre</strong> pour confirmer l’horaire en tout temps.<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 30 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong>


CONFÉRENCE | GOLF<br />

La Formation dentaire continue<br />

de la Faculté de médecine dentaire<br />

remercie sincèrement tous<br />

ses partenaires et commanditaires<br />

<strong>du</strong> programme 2009-<strong>2010</strong><br />

LA CONNEXION ENTRE LES MALADIES PARODONTALES ET SYSTÉMIQUES :<br />

OÙ EN SOMMES-NOUS EN <strong>2010</strong> ? par ROBERT DURAND | D.M.D., M. SC., F.R.C.D. (C)<br />

... ET LE GOLF !<br />

VENDREDI 14 AOÛT <strong>2010</strong><br />

Tournoi de golf annuel<br />

de la Faculté de médecine dentaire<br />

de l’Université de Montréal<br />

Club de Golf Métropolitain<br />

9555, boul. <strong>du</strong> Golf, Anjou (<strong>Québec</strong>)<br />

www.golfmetropolitainanjou.com<br />

FORFAIT<br />

Golf-Conférence 250 $<br />

(brunch, souper et prix de présence inclus)<br />

Le programme <strong>2010</strong>-2011 de la FDC sera disponible dès le mois d’août<br />

Pour plus d’informations, visitez fdc-umontreal.ca<br />

D’ici là, l’équipe de la FDC vous souhaite un bel été !<br />

9 h à 11 h Conférence<br />

11 h à 12 h 30 Brunch<br />

12 h Départ simultané « Shotgun »<br />

19 h Souper<br />

Informations : 514 343-6<strong>47</strong>6 - info@fdc-umontreal.ca


AU TABLEAU<br />

LISTE DES<br />

NOUVEAUX<br />

PERMIS<br />

DéLiVRéS AU COURS<br />

DE LA PéRiODE DU<br />

1 er MARS AU 30 AVRiL <strong>2010</strong><br />

D r Mounaim Azmi<br />

D r Igor Birca<br />

D r Youssef Chmouni<br />

D r Bertrand Garcia<br />

D r Pierre Hayek<br />

D r José Roberto Santos Pereira<br />

D r Leandro Balvedi Savaris<br />

D re Stéphanie Anne Thériault<br />

1 3/16/10 10:48 AM Page 1<br />

Avis DE révOCAtiOn<br />

PREnEZ AViS que le 8 avril <strong>2010</strong>, le Conseil de discipline de l’<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> <strong>du</strong><br />

québec a ordonné la révocation <strong>du</strong> permis d’exercice <strong>du</strong> D r SERgE DUCHESnE, ayant<br />

son domicile professionnel au 2697, rue Maufils à québec. Le D r Duchesne a plaidé<br />

coupable devant le Conseil de discipline de l’<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> <strong>du</strong> québec à plusieurs<br />

infractions impliquant plusieurs patients.<br />

Le D r SERgE DUCHESnE était accusé d’avoir commis, entre février 2007 et février<br />

2009, <strong>des</strong> infractions à la loi et aux règlements de l’<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> <strong>du</strong> québec, tel<br />

qu’il appert <strong>des</strong> plaintes 14-07-01079, 14-08-01087, 14-09-01102 et 14-09-01105.<br />

Les actes reprochés au D r SERgE DUCHESnE comprenaient les suivants : avoir posé un<br />

diagnostic et établi un plan de traitement d’endodontie sans avoir une connaissance<br />

suffisante <strong>des</strong> faits; avoir procédé à <strong>des</strong> traitements de chirurgie buccale contraires aux<br />

normes scientifiques généralement reconnues en médecine dentaire; avoir omis d’observer<br />

les règles généralement reconnues d’hygiène et d’asepsie; avoir omis de respecter son<br />

devoir d’information auprès <strong>des</strong> patients; avoir fait défaut d’assurer les soins requis par<br />

l’état d’un patient; avoir réclamé <strong>des</strong> honoraires pour <strong>des</strong> actes professionnels non<br />

dispensés; avoir omis de consigner adéquatement <strong>des</strong> informations dans le dossier <strong>des</strong><br />

patients; et avoir fait défaut de répondre au syndic de l’<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> <strong>du</strong> québec.<br />

La décision <strong>du</strong> Conseil de discipline étant exécutoire nonobstant appel, le permis<br />

d’exercice <strong>du</strong> D r SERgE DUCHESnE a donc été révoqué à compter de la date de signification<br />

de la décision <strong>du</strong> Conseil de discipline à l’intimé, soit à compter <strong>du</strong> 9 avril <strong>2010</strong>.<br />

AViS est donc donné que le D r SERgE DUCHESnE est inhabile à exercer la profession<br />

de dentiste depuis le 9 avril <strong>2010</strong>.<br />

Le présent avis est donné en vertu de l’article 180 <strong>du</strong> Code <strong>des</strong> professions.<br />

M e France gauthier<br />

Secrétaire <strong>du</strong> conseil de discipline<br />

<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> <strong>du</strong> québec<br />

• Services conseils gestion et développement <strong>des</strong> affaires<br />

• Gestion <strong>des</strong> rappels et de l’horaire<br />

• Organisation et procé<strong>du</strong>res pour le département d’hygiène<br />

• Organisation et procé<strong>du</strong>res pour le département <strong>du</strong> secrétariat<br />

• Gestion <strong>des</strong> ressources humaines et recrutement<br />

• Diagnostic organisationnel et évaluation de l’achalandage<br />

• Gestion <strong>du</strong> changement et plan d’action<br />

2<strong>47</strong>3, boul. St-Martin Est, bureau 202, Laval (Qc)<br />

Tél. : 514.990.7306<br />

www.distinctiongroupeconseils.com<br />

Médi secours<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 32 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong><br />

Hélène Prieur, C.A.<br />

Natacha Barbeau, HD<br />

Thérèse Morin, Cert. R.H.<br />

Johanne Montpetit, Cert. R.H.<br />

V E N E Z N O U S V I S I T E R A U X J O U R N É E S D E N T A I R E S I N T E R N A T I O N A L E S D U Q U É B E C • K I O S Q U E S 1 6 2 2 À 1 6 2 4


emarquable.<br />

notre rigueur ?<br />

esthétique<br />

Aujourd’hui, il est impensable de fournir un travail sans que la composante esthétique prenne<br />

une place prépondérante dans l’élaboration de la prothèse fi nale. Les clients sont très<br />

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LU POUR VOUS<br />

CONE BEAM - TOMOGRAPHIE VOLUMIQUE<br />

PAR FAISCEAU CONIQUE EN CHIRURGIE<br />

DENTAIRE, ORALE ET MAXILLO-FACIALE<br />

Principes, diagnostic et plan de traitement<br />

Par Joachim E. ZöllEr, Jörg nEugEbauEr Et coautEurs<br />

quintessence international, 2009<br />

tra<strong>du</strong>it de l’anglais par nicolas Fougeront (iSbn 978-2-912550-69-9)<br />

e Pr j. E. Zöller, le Dr j. neugebauer et les coauteurs<br />

amorcent ce livre par un avant-propos qui insiste<br />

sur l’importance de la tomographie volumique<br />

par faisceau conique (tVFC) dans les diverses sphères<br />

de la dentisterie.<br />

Le Pr L<br />

Fouad Khoury, en préface, souligne également<br />

l’importance de l’utilisation de la tVFC. il fait ressortir<br />

la valeur <strong>du</strong> système gALiLEOS dans l’établissement<br />

d’un diagnostic 3D en radiologie dentaire.<br />

LE vOLUmE<br />

Ce volume sur la tVFC offre une compréhension détaillée<br />

de cette technique d’imagerie 3D et de ses applications<br />

dans les divers champs d’action de la dentisterie.<br />

La comparaison avec les autres techniques radiologiques<br />

fait valoir les avantages marqués de la tVFC <strong>du</strong> point<br />

de vue <strong>des</strong> images obtenues, <strong>des</strong> doses de rayons pro<strong>du</strong>ites<br />

et de la précision <strong>des</strong> mesures disponibles. Du profane à<br />

l’expert, toute personne <strong>du</strong> domaine dentaire peut y trouver<br />

son compte.<br />

La compréhension détaillée de la technique appliquée<br />

en tVFC fait que l’on démystifie ce genre d’appareil un peu<br />

impressionnant à première vue. il est facile de comprendre<br />

pourquoi, par les comparaisons soulevées, il est avantageux<br />

de s’orienter cliniquement vers la tVFC. La qualité d’imagerie<br />

ouvre également beaucoup de portes vers la recherche<br />

dans certains domaines encore inexplorés en dentisterie,<br />

surtout grâce à <strong>des</strong> mesures précises disponibles en 3D.<br />

Un bon survol, avec <strong>des</strong> exemples cliniques reliés<br />

au diagnostic, porte sur les points suivants : anomalies<br />

dentaires, dents incluses, lésions osseuses pathologiques,<br />

maladies parodontales, caries, diagnostic orthodontique,<br />

traumatologie, pathologies <strong>du</strong> sinus maxillaire et <strong>des</strong><br />

glan<strong>des</strong> salivaires, pathologies <strong>des</strong> AtM, malformations<br />

et syndromes cranio-faciaux.<br />

Le plan de traitement est un autre domaine important<br />

traité dans ce volume, notamment en ce qui concerne<br />

l’implantologie, la navigation peropératoire et la chirurgie<br />

orthognathique utilisant la tVFC.<br />

Cet ouvrage en langue française est donc une excellente<br />

exposition à la tVFC pour le dentiste qui pourra y voir une<br />

avenue indispensable à sa pratique dans un avenir rapproché.<br />

On peut comprendre également que les appareils pour<br />

tVFC seront de plus en plus abordables, de plus en plus<br />

performants et de moins en moins volumineux.<br />

Les systèmes de stockage <strong>des</strong> données et les logiciels de<br />

gestion étant d’une importance capitale, le livre aborde ce<br />

problème majeur. Les données colligées occupent beaucoup<br />

d’espace et, comme nous le savons, elles doivent être<br />

conservées au moins cinq ans après la dernière inscription<br />

au dossier <strong>du</strong> patient. Les instruments de stockage <strong>des</strong><br />

données doivent donc être très imposants et les ordinateurs<br />

qui les manipulent, très performants. L’accès aux données<br />

sur l’ordinateur adjacent à la chaise doit être facile et<br />

rapide tout en restant d’une extrême précision (mesures<br />

précises en 3D).<br />

En conclusion, ce volume est un excellent ouvrage<br />

de base pour tous ceux et celles qui veulent s’intéresser<br />

à la tVFC dans une perspective théorique et clinique.<br />

Claude H. Remise, DDS, M. Sc., professeur titulaire<br />

Chef <strong>du</strong> service d’orthodontie (Chairman)<br />

Département de santé buccale<br />

Faculté de médecine dentaire - Université de Montréal<br />

2900, boul. édouard-Montpetit<br />

Pavillon Roger-gaudry, Aile b-1, bureau A-106<br />

C.P. 6128, succ. Centre-Ville<br />

Montréal (québec) H3C 3j7<br />

remisec@videotron.ca<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 34 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong>


LU POUR VOUS<br />

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Fouad Khoury, en préface, souligne également<br />

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LE vOLUmE<br />

Ce volume sur la tVFC offre une compréhension détaillée<br />

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La comparaison avec les autres techniques radiologiques<br />

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impressionnant à première vue. il est facile de comprendre<br />

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Un bon survol, avec <strong>des</strong> exemples cliniques reliés<br />

au diagnostic, porte sur les points suivants : anomalies<br />

dentaires, dents incluses, lésions osseuses pathologiques,<br />

maladies parodontales, caries, diagnostic orthodontique,<br />

traumatologie, pathologies <strong>du</strong> sinus maxillaire et <strong>des</strong><br />

glan<strong>des</strong> salivaires, pathologies <strong>des</strong> AtM, malformations<br />

et syndromes cranio-faciaux.<br />

Le plan de traitement est un autre domaine important<br />

traité dans ce volume, notamment en ce qui concerne<br />

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tVFC seront de plus en plus abordables, de plus en plus<br />

performants et de moins en moins volumineux.<br />

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problème majeur. Les données colligées occupent beaucoup<br />

d’espace et, comme nous le savons, elles doivent être<br />

conservées au moins cinq ans après la dernière inscription<br />

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données doivent donc être très imposants et les ordinateurs<br />

qui les manipulent, très performants. L’accès aux données<br />

sur l’ordinateur adjacent à la chaise doit être facile et<br />

rapide tout en restant d’une extrême précision (mesures<br />

précises en 3D).<br />

En conclusion, ce volume est un excellent ouvrage<br />

de base pour tous ceux et celles qui veulent s’intéresser<br />

à la tVFC dans une perspective théorique et clinique.<br />

Claude H. Remise, DDS, M. Sc., professeur titulaire<br />

Chef <strong>du</strong> service d’orthodontie (Chairman)<br />

Département de santé buccale<br />

Faculté de médecine dentaire - Université de Montréal<br />

2900, boul. édouard-Montpetit<br />

Pavillon Roger-gaudry, Aile b-1, bureau A-106<br />

C.P. 6128, succ. Centre-Ville<br />

Montréal (québec) H3C 3j7<br />

remisec@videotron.ca<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 34 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong>


ENTRE NOUS<br />

FRANçOIS MARTEL<br />

Dentiste et<br />

champion <strong>du</strong><br />

monde <strong>du</strong> 800 m!<br />

Peu de gens peuvent se vanter de recevoir <strong>des</strong> traitements<br />

dentaires d’un champion <strong>du</strong> monde de course à pied!<br />

Les patients <strong>du</strong> D r François Martel, un membre de l’<strong>Ordre</strong><br />

qui pratique la dentisterie générale à Laval, sont toutefois<br />

<strong>du</strong> nombre.<br />

56 ans, le Dr Martel est un coureur émérite qui<br />

cumule les médailles et les records en course de<br />

demi-fond. Les courses de demi-fond comprennent<br />

les épreuves <strong>du</strong> 800 m, <strong>du</strong> 1 500 m, <strong>du</strong> mile, qui<br />

équivaut à 1 610 m, et <strong>du</strong> 3 000 m.<br />

Chose étonnante, ce diplômé de l’Université de Montréal<br />

a amorcé sa carrière de coureur en disputant... <strong>des</strong> marathons!<br />

« Au début <strong>des</strong> années 1980, les marathons faisaient<br />

fureur. j’ai suivi la vague », explique François Martel.<br />

il courra <strong>des</strong> marathons pendant une quinzaine<br />

d’années, obtenant d’excellents résultats, puis il prendra<br />

part à <strong>des</strong> épreuves de type « ironman », <strong>des</strong> triathlons<br />

où les concurrents doivent enchaîner 3,8 km de natation,<br />

180 km de cyclisme et un marathon (42 km). il participera<br />

même, en 1995, au mythique ironman présenté à Hawaii!<br />

Au début de la quarantaine, le Dr Martel rencontre<br />

Daniel Mercier, un entraîneur qui lui fait passer <strong>des</strong> tests<br />

pour découvrir que ses capacités physiques, notamment<br />

sa musculature, sont typiques d’un coureur de demi-fond!<br />

« je venais tout juste de participer à un ironman, précise-t-il.<br />

Cette découverte a changé le cours de ma carrière de<br />

coureur! »<br />

Dès ses débuts en demi-fond, le Dr à<br />

Martel multiplie<br />

les succès. « En 1996, aux jeux mondiaux de la médecine<br />

présentés au Portugal, ma toute première compétition, j’ai<br />

remporté quatre médailles d’or et trois médailles d’argent »,<br />

ajoute-t-il. tout un départ! L’année suivante, aux Championnats<br />

canadiens <strong>des</strong> maîtres, il remporte l’or au 400 m,<br />

au 800 m et au 1 500 m.<br />

Un entraînement rigoureux<br />

Le D r Martel, qui s’entraîne six jours par semaine, participe<br />

chaque année à une dizaine de compétitions. il travaille<br />

actuellement avec François Pap, un entraîneur <strong>du</strong> club<br />

Fleur-de-Lys rattaché au Centre Claude-Robillard. Ce dernier<br />

lui a conçu un programme sur mesure qui comprend <strong>des</strong><br />

entraînements en intervalles, <strong>des</strong> exercices ciblés et <strong>des</strong><br />

entraînements sur piste.<br />

Un coureur de demi-fond doit ré<strong>du</strong>ire au minimum son<br />

pourcentage de gras corporel, c’est pourquoi le D r Martel<br />

surveille de près ce qu’il mange : « Par exemple, au 800 m,<br />

chaque kilo de trop ralentit le coureur de 1,5 seconde »,<br />

explique-t-il. Heureusement, une telle discipline n’exclut<br />

pas un verre de vin rouge à l’occasion, en raison de ses<br />

bienfaits sur la santé.<br />

Le D r Martel s’entraîne régulièrement avec Cindy new,<br />

une coureuse qui a notamment remporté le marathon<br />

de Montréal à deux reprises. il détient plusieurs records<br />

canadiens et deux médailles d’or de championnat <strong>du</strong><br />

monde dans la catégorie <strong>des</strong> 55-59 ans (voir l’encadré).<br />

En mars dernier, le D r Martel a participé aux Championnats<br />

<strong>du</strong> monde à Kamloops, en Colombie-britannique, présentés<br />

en salle. Pas de chance, après avoir été couronné champion<br />

<strong>du</strong> monde au 800 m, il a souffert de maux digestifs à la suite<br />

d’un repas pris au restaurant. il s’est malgré tout qualifié<br />

pour la finale <strong>du</strong> 1 500 m, terminant au quatrième rang.<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 36 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong>


Des moments inoubliables<br />

Cet incident de parcours n’a toutefois pas altéré sa passion<br />

pour son sport : « La course me permet de me réaliser : c’est<br />

une discipline dans laquelle je peux atteindre un niveau de<br />

performance élevé, précise ce père de deux fils âgés de 28<br />

et de 24 ans. De plus, il n’y a rien comme se trouver sur la<br />

plus haute marche <strong>du</strong> podium et entendre les premières notes<br />

de son hymne national. Ce sont <strong>des</strong> moments inoubliables. »<br />

Plusieurs patients suivent ses résultats de près, tout<br />

comme les membres de son équipe dentaire. « j’ai une<br />

équipe formidable, dit-il. Sylvie brunelle et Martine boivin,<br />

hygiénistes, Manon Dolan, assistante, et Louise babin,<br />

secrétaire, manifestent un vif intérêt pour mon parcours de<br />

coureur et attendent fébrilement les résultats de mes courses. »<br />

L’automne dernier, le D r Martel a reçu le trophée griffon<br />

d’Or dans la catégorie « Athlète par excellence ». Le gala<br />

<strong>du</strong> griffon d’Or vise à souligner les performances exceptionnelles<br />

de citoyens et d’organismes de terrebonne,<br />

où habite le D r Martel. En recevant son trophée, il a eu<br />

ces mots : « nos rêves doivent alimenter nos objectifs;<br />

nos objectifs, nourrir notre état d’âme; notre état d’âme,<br />

ENTRE NOUS<br />

dicter notre savoir-faire; et notre savoir-faire, s’accomplir<br />

jusqu’à l’apothéose! » Voilà de nobles convictions qui<br />

guident le D r Martel tant dans l’exercice de son sport<br />

que dans la pratique de la dentisterie.<br />

<br />

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<br />

Le livre <strong>des</strong> records de François Martel<br />

RECORDS CaNaDIENS<br />

Intérieur 800 m : 2 min 11 s<br />

1 500 m : 4 min 34,88 s<br />

Mile (1 610 m) : 4 min 55,57 s<br />

3 000 m : 9 min 55 s<br />

Extérieur 1 500 m : 4 min 26,84 s<br />

mÉDaILLES D’OR – CHamPIONNaTS DU mONDE<br />

Intérieur 800 m (mars <strong>2010</strong> à Kamloops,<br />

en Colombie-britannique) : 2 min 13,17 s<br />

Extérieur 800 m (août 2009 à Lahti, en Finlande) :<br />

2 min 09,17 s<br />

<br />

<br />

<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 37 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong>


NOUVELLES EN BREF<br />

félicitations aux nouveaux <strong>dentistes</strong>!<br />

Partenaire de longue date de la Faculté de médecine<br />

dentaire de l’Université Laval, le groupe<br />

Dentachrome a récemment bonifié son appui<br />

en faisant un don de 50 000 $ qui pourront être investis<br />

dans la réalisation <strong>des</strong> multiples projets de modernisation<br />

de la Faculté et dans le soutien à l’enseignement.<br />

Parmi ces projets, on compte le renouvellement <strong>des</strong><br />

unités dentaires, l’instauration de la radiologie numérique<br />

et l’informatisation <strong>des</strong> activités cliniques.<br />

Dans l’ordre habituel : M. Denis Thériault,<br />

président <strong>du</strong> Groupe Dentachrome, et<br />

le D r André Fournier, doyen de la Faculté.<br />

L ’<br />

<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> <strong>du</strong><br />

québec souhaite la<br />

bienvenue aux nouveaux<br />

<strong>dentistes</strong> qui ont obtenu une<br />

reconnaissance d’équivalence<br />

de diplôme et de formation.<br />

La cérémonie d’assermentation<br />

<strong>des</strong> nouveaux membres et de<br />

remise <strong>des</strong> permis d’exercice<br />

a eu lieu au siège social de<br />

l’<strong>Ordre</strong>, le 23 avril dernier.<br />

Dans l’ordre habituel, à l’avant :<br />

M e Caroline Daoust, directrice<br />

générale et secrétaire de l’<strong>Ordre</strong>,<br />

le D r José Roberto Santos Pereira<br />

et la D re Diane Legault, présidente<br />

de l’<strong>Ordre</strong>.<br />

À l’arrière : le D r Youssef Chmouni,<br />

le D r Leandro Balvedi Savaris,<br />

le D r Pierre Hayek et<br />

le D r Mounaim Azmi.<br />

Dentachrome fait un don à la faculté<br />

de médecine dentaire de l’Université Laval<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 38 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong>


Un dentiste québécois<br />

reçu Diplomate<br />

de l’american Board<br />

of Pediatric Dentistry<br />

D r Nabil Ouatik<br />

iplômé <strong>du</strong> programme<br />

de maîtrise en dentisterie<br />

pédiatrique de la<br />

Faculté de médecine dentaire<br />

de l’Université de Montréal<br />

et <strong>du</strong> CHU Sainte-justine,<br />

le Dr D<br />

nabil Ouatik a été admis<br />

le 30 octobre dernier comme<br />

Diplomate au sein de l’American<br />

board of Pediatric Dentistry.<br />

il est le premier dentiste québécois<br />

à obtenir cette certification.<br />

Félicitations!<br />

RENSEIGNEMENTS<br />

Dre Catherine jomphe, 450 449-9299<br />

Dr Luigi Di batista, 514 948-1101<br />

Dr george Papanastasoulis, 514 694-6944<br />

Dre Florence Morisson, 450 656-5016<br />

TOUJOURS À VOTRE SERVICE !<br />

André Tremblay, avocat<br />

Dès <strong>juillet</strong> <strong>2010</strong>, je me joindrai au cabinet d’avocats<br />

Cain Lamarre Casgrain Wells à Montréal.<br />

Ce dernier comprend 15 bureaux, reliés par vidéoconférence,<br />

dans 9 régions <strong>du</strong> <strong>Québec</strong>, et regroupe <strong>des</strong> avocats<br />

spécialisés dans tous les domaines <strong>du</strong> droit.<br />

CAIN LAMARRE CASGRAIN WELLS, S.E.N.C.R.L./AVOCATS<br />

630, boulevard René-Lévesque Ouest, bureau 2780<br />

Montréal (<strong>Québec</strong>) H3B 1S6<br />

Tél. : 514 393-4580 Téléc. : 514 393-9590<br />

clcw.ca info@clcw.ca<br />

gala-bénéfice de<br />

l’association <strong>des</strong> orthodontistes <strong>du</strong> <strong>Québec</strong><br />

Association <strong>des</strong> orthodontistes <strong>du</strong> québec vous<br />

convie à son deuxième gala-bénéfice au profit de<br />

la Fondation CHU Sainte-justine et de la Fondation<br />

de l’Hôpital de Montréal pour enfants. Cet événement aura<br />

lieu le 15 octobre dès 19 h à l’hôtel Crowne Plaza à Montréal.<br />

L’an dernier, le gala a permis de recueillir 92 000 $.<br />

Ce gala-bénéfice sera précédé par la conférence<br />

Welcome to the Team. A multidisciplinary approach to<br />

oral motor rehabilitation, prononcée par le Dr L’<br />

Warshawsky,<br />

orthodontiste, et par son équipe composée d’un parodontiste,<br />

d’un chirurgien maxillo-facial et d’un prosthodontiste.<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 39 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong>


29•30 octobre <strong>2010</strong> • October 29•30 <strong>2010</strong><br />

Centre Mont-Royal, Montréal<br />

Dix conférenciers de renommée internationale ont confirmé<br />

leur présence dont le réputé Dr Ashok Oommen qui donnera<br />

une conférence intitulée : « La santé est synonyme de richesse<br />

et vous êtes plus fortuné que vous ne le pensez ! »<br />

Ten internationally acclaimed speakers confirmed, with<br />

keynote speaker Dr Ashok Oommen : "Health is Wealth,<br />

you're richer than you think !”<br />

Exposants à ce jour / Exhibitors to date :<br />

3M Canada et /and IMTEC Canada, Aurum Classic, Citagenix, Le Groupe Dentachrome, Hu-Friedy,<br />

Kodak (Carestream Health), Oxymed, Salvin Dental, Sunstar Americas Inc (Canada)<br />

Pour plus d'information et pour vous inscrire, visitez notre site. For more information and to register, visit our website.<br />

www.congresdautomnemcgilludem.com


PRESIDENT’S MESSAGE<br />

Dear colleagues,<br />

Many of you will realize, as you read<br />

these words, that the subject of my<br />

editorial this time is almost a historic<br />

event! i am pleased to inform you<br />

that work to update the regulatory<br />

framework governing our professional relations<br />

with dental hygienists and dental assistants is<br />

nearly finished.<br />

Our work on the basics is now complete.<br />

next, legal staff at the Office <strong>des</strong> professions<br />

will draft the necessary statutes over the coming<br />

weeks. this draft legislation will then be<br />

published for public consultation purposes<br />

this fall and, if all goes as planned, adopted<br />

by the government before the end of the year.<br />

What are the highlights of this update and<br />

how will it affect your practice? Let me reassure<br />

you, first of all: the dental team, as we know it<br />

today, will remain intact. this is excellent news,<br />

especially for our patients who receive integrated<br />

and complete attention to their oral<br />

health in our offices. We all agree that dental<br />

hygienists make an essential contribution in<br />

this respect.<br />

You will also be pleased to learn that the<br />

supervision requirements now stipulated in the<br />

Regulation respecting certain acts that may be<br />

performed by dental hygienists will be considerably<br />

relaxed. their application will reflect<br />

certain practices already in effect. they will<br />

have little impact on the way work is currently<br />

organized in dental offices. i must emphasize,<br />

also, that the greater recognition of dental<br />

hygienists’ skills will open up new possibilities<br />

for the whole team in terms of the dental<br />

services that can be offered.<br />

More good news: dental assistants with a<br />

diploma from the Ministère de l’é<strong>du</strong>cation <strong>du</strong><br />

québec will be legally authorized to perform<br />

more than ten oral acts, including taking x-rays<br />

and applying sealants. these delegated acts will<br />

have to be closely supervised and will require<br />

your presence at all times.<br />

Dental assistants without a diploma from<br />

the Ministère can either continue to perform<br />

assistance tasks with patients or enrol in<br />

the program to evaluate their skills offered<br />

by continuing e<strong>du</strong>cation centres. Assistants<br />

who meet the requirements will be entitled<br />

to the same diploma and the same privileges<br />

as their colleagues with vocational diplomas.<br />

the professional diploma in dental assistance<br />

will finally be properly recognized.<br />

in the coming weeks, we will be sending<br />

you more detailed information regarding<br />

this update. in the meantime, you should know<br />

that the Office <strong>des</strong> professions is very satisfied<br />

with the work accomplished, key to the success<br />

of a process that actually began more than<br />

10 years ago!<br />

Enjoy your summer!<br />

DIANE<br />

LEGAULT<br />

DiAnE LEGAuLt, DMD, MbA<br />

President<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 41 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong><br />

tO COntACt ME:<br />

DiAnE.LEgAULt@ODq.qC.CA


NEWS FROM YOUR ORDER<br />

NEw fEDERaL<br />

REQUIREmENTS<br />

fOR DENTaL amaLgam<br />

waSTE TakE EffECT<br />

On May 8, Environment Canada implemented new<br />

federal requirements for dental amalgam waste. in<br />

a letter to all members last fall, the Order informed<br />

everyone that these requirements were coming and<br />

explained their impact on dental offices.<br />

Remember that according to these new requirements,<br />

Canadian dentists who have not yet adopted<br />

best practices for disposing of amalgam waste will<br />

be required to implement a pollution prevention<br />

plan for mercury releases from dental amalgam<br />

waste.<br />

Dental offices not affected by these new<br />

requirements because of the nature of their activities<br />

must complete a notification of non-Engagement,<br />

so that they will not receive reminder letters.<br />

to consult the new requirements, see<br />

www.ec.gc.ca/mercure.<br />

For any questions concerning best management<br />

practices for dental amalgam waste, contact<br />

the Environment Canada Waste Re<strong>du</strong>ction and<br />

Management Division, at 819 934-6059 or<br />

mercury@ec.gc.ca.<br />

STaNDaRDS fOR<br />

DENTaL CLINICS<br />

CONCERNINg BaCkfLOw<br />

PREvENTION DEvICES<br />

Since drinking water is an important natural resource, government<br />

regulations require that backflow prevention devices be<br />

installed to prevent contamination. in quebec, two co<strong>des</strong> apply:<br />

the Construction Code, 1 which sets standards concerning<br />

construction work, and the Safety Code, 2 concerning maintenance<br />

work on an existing building by its owner.<br />

“Any connection to a water supply system shall be protected<br />

from contamination hazards in accordance with standards<br />

CSA-B64.10-01 and CSA-B64.10.1-01.”<br />

the owner of a dental clinic must ensure that protection<br />

measures are in place to counter the hazards associated with<br />

a reversal of the flow of drinking water caused by breakage<br />

or a drop in pressure in the water main system, or because of<br />

back-pressure caused by equipment (pumps, vacuum, etc.).<br />

buildings housing a dental clinic are considered at high risk,<br />

and must be protected accordingly. 3<br />

Dental clinics have specific equipment that must meet<br />

essential backflow prevention requirements. As required in<br />

standard CAn/CSA-b64.10.1, these devices must be inspected<br />

annually.<br />

to find an expert who can determine the risk of contamination<br />

and tell you what information applies to your clinic,<br />

you can consult the list of backflow prevention device inspectors<br />

at www.cmmtq.org > Autre > Accréditations > Vérificateurs de<br />

dispositifs antirefoulement.<br />

1 www.publications<strong>du</strong>quebec.gouv.qc.ca/loisreglements.en.html ><br />

Laws and Regulations > Compilation of québec Laws and<br />

Regulations > Simple Search > b-1.1,r.0.01.01 (Construction Code).<br />

2 www.publications<strong>du</strong>quebec.gouv.qc.ca/loisreglements.en.html ><br />

Laws and Regulations > Compilation of québec Laws and<br />

Regulations > Simple Search > b-1.1,r.0.01.01.1 (Safety Code).<br />

3 to consult the table of risks associated with buildings or indivi<strong>du</strong>al<br />

protection, visit www.rbq.gouv.qc.ca > Lois, règlements et co<strong>des</strong> ><br />

Code de construction – Code de sécurité > Chapitre plomberie ><br />

Dispositifs antirefoulement.<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 42 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong>


2009-<strong>2010</strong> aNNUaL REPORT<br />

TITRE<br />

TITRE<br />

RAPPORT ANNUEL 2009-<strong>2010</strong><br />

Rapport annuel Titre 2009-<strong>2010</strong> section<br />

1<br />

NEWS FROM YOUR ORDER<br />

the ODq has just published<br />

its 2009-<strong>2010</strong> annual report,<br />

outlining our major accomplishments<br />

over the period ending<br />

March 31 of this year. to obtain<br />

a copy, contact the documentation<br />

centre or download the<br />

PDF version of the report from<br />

our Website, www.odq.qc.ca.<br />

MEMBERS PRACTISING<br />

IN jOINT-STOCk COMPANIES:<br />

wE HEaRD yOU!<br />

We want to reassure you that the Order has taken note of your<br />

comments and suggestions and that the requirements concerning<br />

annual declarations will be simplified starting next year. While the<br />

annual fees still apply, you will not have to pro<strong>du</strong>ce as much<br />

documentation. We will keep you apprised of the changes made<br />

in the next few months.<br />

in addition, the Ethics Committee will be examining issues<br />

surrounding the names of professional practice companies and the<br />

use of the company’s name in advertising. the Committee will<br />

make recommendations to the board of Directors, as appropriate.<br />

ELECTIONS fOR THE BOaRD<br />

Of DIRECTORS<br />

Elections will be held this fall for the board of Directors in the<br />

québec (two positions), Chaudière-Appalaches (one position),<br />

Montréal (six positions) and Laval (one position) regions. notices<br />

of election will be sent to members on August 31, <strong>2010</strong>.<br />

interested candidates must submit their nomination papers to<br />

the Secretary of the Order no later than 6 p.m. on September 23,<br />

<strong>2010</strong>. they must be completed as specified in Sche<strong>du</strong>le i of the<br />

Regulation respecting elections to the board of directors of the<br />

<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> <strong>du</strong> <strong>Québec</strong>, c. D-3, r. 7.1.<br />

Polls will close on the last Monday in October, i.e. October 25,<br />

<strong>2010</strong>, at 6 p.m.<br />

REMINDER<br />

<strong>2010</strong>-2011<br />

aNNUaL aSSESSmENT<br />

aND DECLaRaTION<br />

Did you know that you can complete your<br />

Annual Declaration online on the ODq Website,<br />

at www.odq.qc.ca, and pay your assessment online<br />

by Visa or MasterCard? just enter your permit<br />

number and iD code on your membership card.<br />

it’s a simple, fast and safe way to update your<br />

professional information on the ODq Roll!<br />

Remember that the <strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> <strong>du</strong><br />

québec annual assessment is payable on july 1<br />

of every year. A $150 penalty will be added to<br />

the assessment for any late payment.<br />

aN INDISPENSaBLE<br />

gUIDE<br />

Guide pratique <strong>des</strong><br />

SOINS<br />

DENTAIRES<br />

TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR<br />

POUR UNE BOUCHE EN SANTÉ<br />

Prévention et hygiène<br />

Alimentation<br />

EN PARTENARIAT AVEC<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 43 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong><br />

Caries<br />

Maladies <strong>des</strong> gencives<br />

Mauvaise haleine<br />

Blanchiment<br />

Orthodontie<br />

Prothèses<br />

As announced in<br />

Le fil on May 26,<br />

the Guide pratique<br />

<strong>des</strong> soins dentaires<br />

published<br />

by éditions<br />

Protégez-Vous<br />

in collabo ration<br />

with the ODq,<br />

was launched on<br />

june 1 at the joint<br />

journées dentaires<br />

internationales <strong>du</strong> québec and Canadian Dental<br />

Association convention.<br />

You have already received a copy of this<br />

practical guide, which fits in with the Order’s<br />

mission of protecting the public and promoting<br />

good oral health among all quebecers.<br />

the guide can be purchased at newsstands,<br />

bookstores and drugstores. Let’s hope this<br />

reference book finds a central place on the<br />

bookshelves of quebec families!<br />

9,95$


DENTAL EDUCATION<br />

Continuing Dental E<strong>du</strong>cation<br />

Program <strong>2010</strong>-2011<br />

CURRICULUM VITAE – Dr. ANDRÉ PHANEUF<br />

Dr. André Phaneuf holds a degree in Dentistry (DMD) from the Université de Montréal (1974)<br />

and a degree in Law (LLM) from the Université de Sherbrooke (1995) and is a Fellow of the<br />

American College of Dentists (2009). He will shortly be completing a Master’s degree in bioethics<br />

(MA) from the Université de Montréal. He was in private practice from 1974 to 2000 and since<br />

then has been the Clinic Director at the Université de Montréal Faculty of Dentistry and Lecturer<br />

at the undergra<strong>du</strong>ate and gra<strong>du</strong>ate levels. Dr. Phaneuf has served as a member of the Committee<br />

on Discipline (1988-1995) and Chair of the Review Committee (1995-2004) of the <strong>Ordre</strong> <strong>des</strong><br />

<strong>dentistes</strong> <strong>du</strong> québec (ODq). He is the Chief Examiner for the ODq equivalence examination, and a member of<br />

the école polytechnique de Montréal Research Ethics Committee and the ODq Ethics Committee. He serves as an<br />

expert consultant for various bodies.<br />

CURRICULUM VITAE – Dr. NATHALIE MORIN<br />

After earning her degree in Dentistry (DMD) from the Université de Montréal in 1990,<br />

Dr. nathalie Morin practised general dentistry with the Canadian Forces and in private practice.<br />

She completed a speciality program in public dental health between 2002 and 2004, at the<br />

national institute of Dental and Craniofacial Research in bethesda, Maryland. When she returned<br />

to Canada, she continued to practise general dentistry and was closely involved in <strong>des</strong>igning and<br />

implementing the cross-Canada electronic dental file system for the Canadian Forces. in 2008<br />

she was appointed Assistant Director of Professional Services with the <strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> <strong>du</strong><br />

québec and, since October 2009, has been Director of Professional Services. She also works at the Mcgill University<br />

Faculty of Dentistry as an Assistant Clinical Professor in the field of dental cariology.<br />

CURRICULUM VITAE – Dr. YVES AYOTTE<br />

Dr. Yves Ayotte earned his degree in Dental Surgery (DDS) from the Université de Montréal in<br />

1970. He practised with the Canadian Forces until 1998. in his 25 years of clinical practice he<br />

was involved in almost every aspect of dentistry, including restoration of osteointegrated implants.<br />

At the same time, he was involved in managing clinics and dental units, and in managing<br />

programs, for over 20 years. While working with the Canadian Forces, he took part in many<br />

training sessions on professional practice, management and administration. At the time of his<br />

retirement in 1998, he commanded the First Dental Unit, comprising all dental services for<br />

troops garrisoned in Canada.<br />

He was then appointed Director of Professional Services with the First nations and inuit Health branch of<br />

Health Canada, before applying for the position of Director of Professional Services with the <strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong><br />

<strong>du</strong> québec in April 2005. Dr. Ayotte was then closely involved in managing the professional inspection process,<br />

before Dr. nathalie Morin took over his position in October 2009.<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 44 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong>


PROFESSIONAL INSPECTION<br />

the purpose of this presentation is to explain the reason<br />

for professional inspection, how it is related to the Order’s<br />

many other tasks and, above all, how its primary mission is<br />

to help dentists. the presentation will first look at the legal<br />

bases of professional inspection, the inspection program,<br />

the team who carries it out, the protocol applied, the fields<br />

of practice targeted and the problems encountered and<br />

possible solutions.<br />

the presentation is intended to spark a discussion<br />

allowing dentists to clearly understand the objective of<br />

professional inspection, and its difficulties and limitations.<br />

it is also an opportunity to suggest ways of enhancing<br />

the program.<br />

by the end of the presentation and question period,<br />

members will have gained an understanding of the entire<br />

inspection program, its background and the goal of bringing<br />

it closer to members of the profession while at the same<br />

time ensuring public protection. After all, public protection<br />

calls for seamless collaboration between the Order and<br />

its members. Page 29<br />

CURRICULUM VITAE – Dr. SOPHIE LABELLE<br />

DENTAL EDUCATION<br />

Dr. Sophie Labelle earned a bSc in biology from the Université <strong>du</strong> québec à Montréal in 1989,<br />

and a DMD from the Université de Montréal in 1994. in 1999, she was certified as a CPR<br />

instructor by the Heart and Stroke Foundation of québec (HSFq).<br />

She has been a master CPR instructor with the HSFq since 2003. She is also certified by<br />

the HSFq as a master instructor in defibrillation (2004), first aid (2007) and anaphylaxis (2008).<br />

in addition to her general practice in Ville-émard, she teaches courses for members of<br />

the dental profession on how to deal with medical emergencies in dental offices and on<br />

cardiopulmonary resuscitation.<br />

the purpose of this presentation is to familiarize participants<br />

with the most common types of medical emergencies in<br />

dental settings and show them how to respond effectively<br />

to cardiac, glycemic, allergic or other medical emergencies.<br />

the presentation will look in detail at the different types<br />

of medical emergencies and then review the medications<br />

in the first-aid kit recommended by the <strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong><br />

DENTAL RECORD KEEPING<br />

DEALING WITH MEDICAL EMERGENCIES IN DENTAL OFFICES<br />

the purpose of this presentation is to discuss dental<br />

records, using an approach based on the realities of a<br />

modern dental practice and the many medical and legal<br />

requirements. First of all, the presentation will briefly<br />

review the need for patient records, their legal bases<br />

and use as evidence in court cases. next, the general<br />

principles of record keeping will be addressed, in<br />

particular record content, changes, ownership, access<br />

and confidentiality. Computerized records and their<br />

specific requirements will also be discussed.<br />

the second part of the presentation will look at<br />

the technical aspects of records and their practical<br />

applications, using examples, to help dentists manage<br />

their patient records as efficiently as possible, in view<br />

of office constraints and the related obligations, in<br />

particular as concerns professional inspection. Page 29<br />

<strong>du</strong> québec. Specific attention will be paid to preventing such<br />

medical emergencies. Protocols for dealing with medical<br />

emergencies will also be suggested, to help the dental team<br />

cope with the stress associated with such situations.<br />

Some specific points will be addressed to highlight the<br />

potential problems unique to dentistry and help dentists<br />

and their teams plan to deal effectively with emergencies.<br />

Page 30<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 45 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong>


PETITES ANNONCES<br />

Envoyez le texte dactylographié soit par<br />

télécopieur, par courriel ou par la poste au<br />

Journal de l’<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> <strong>du</strong> <strong>Québec</strong>,<br />

au plus tard le 1 er <strong>du</strong> mois précédant<br />

la parution, accompagné <strong>du</strong> paiement.<br />

L’annonceur doit indiquer le nombre<br />

de parutions, car lui seul en est le garant.<br />

tarifs <strong>2010</strong> en vigueur<br />

CLINIQUES À VENDRE/<br />

LOUER/ACHETER<br />

À VEnDRE – Victoriaville – Clinique dentaire<br />

établie depuis 30 ans, deux salles opératoires,<br />

possibilité de trois. Plus de 1 500 dossiers actifs.<br />

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Contactez Mylène au 514 820-2855.<br />

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vous pouvez<br />

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EN LIgNE.<br />

Pour en savoir plus,<br />

consultez la<br />

section Publications<br />

<strong>du</strong> site de l’<strong>Ordre</strong><br />

au www.odq.qc.ca<br />

RaPIDE ET<br />

ÉCOLOgIQUE!<br />

journal de l’<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> <strong>du</strong> québec<br />

625, boul. René-Lévesque Ouest, 15e étage<br />

Montréal (québec) H3b 1R2<br />

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jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 46 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong>


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jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 48 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong>


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jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 49 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong>


À L’AGENDA<br />

Du 2 au 5 septembre <strong>2010</strong><br />

CONGRÈS DENTAIRE<br />

MONDIAL DE LA FDI<br />

Salvador da bahia (brésil)<br />

REnSEignEMEntS :<br />

Fédération Dentaire internationale<br />

(FDi)<br />

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avenue Louis Casaï 84<br />

Case postale 3 –<br />

1216 Cointrin-genève<br />

Suisse<br />

téL. : 41 22 560 81 50<br />

téLéC. : 41 22 560 81 40<br />

COURRiEL : info@fdiworldental.org<br />

SitE WEb : www.fdiworldental.org<br />

Du 9 au 12 octobre <strong>2010</strong><br />

ASSOCIATION DENTAIRE<br />

AMÉRICAINE (ADA)<br />

151E CONGRÈS ANNUEL –<br />

Orlando (Floride)<br />

REnSEignEMEntS :<br />

American Dental Association<br />

211 East Chicago Av., Suite 200<br />

Chicago, iL, 60611-2678, USA<br />

téL. : 312 440-2388<br />

téLéC. : 312 440-2707<br />

COURRiEL : annualsession@ada.org<br />

SitE WEb : www.ada.org<br />

Du 23 au 27 novembre <strong>2010</strong><br />

CONGRÈS ANNUEL DE<br />

L’ASSOCIATION DENTAIRE<br />

FRANÇAISE (ADF)<br />

Au Palais <strong>des</strong> Congrès de Paris,<br />

sur le thème « Au cœur de la vie »<br />

REnSEignEMEntS :<br />

ADF<br />

7, rue Mariotte<br />

75017 Paris – France<br />

téL. : 011 33 4 58 22 17 10<br />

téLéC. : 011 33 4 58 22 17 40<br />

COURRiEL : adf@adf.asso.fr<br />

SitE WEb : www.adf.asso.fr<br />

Du 25 février au 13 mars 2011<br />

27E FORUM DE L’ASSOCIATION<br />

INTERNATIONALE FRANCOPHONE<br />

POUR LA FORMATION CONTINUE<br />

EN ODONTOLOGIE (AIFFCO)<br />

« À la découverte <strong>du</strong> Vietnam »<br />

avec <strong>des</strong> conférenciers de France,<br />

<strong>du</strong> québec et <strong>du</strong> Vietnam<br />

REnSEignEMEntS :<br />

Dr Christian bernard<br />

Faculté de médecine dentaire<br />

Université Laval, québec<br />

téL. : 418 656-5018<br />

téLéC. : 418 834-2082<br />

COURRiEL : Christian.bernard@fmd.ulaval.ca<br />

Du 18 au 20 mai 2011<br />

19ES JOURNÉES DENTAIRES<br />

DE NICE<br />

REnSEignEMEntS :<br />

Dr Michel burdin, président<br />

28, boulevard Raimbaldi<br />

06000 nice – France<br />

téL. : 011 33 4 93 13 03 21<br />

téLéC. : 011 33 4 93 13 <strong>47</strong> 02<br />

COURRiEL :<br />

journees.dentaires.nice@wanadoo.fr<br />

SitE WEB : www.jdn-congres.info<br />

Du 28 au 31 mai 2011<br />

40 E CONGRÈS ANNUE L DE L’ORDRE<br />

DeS DeNTISTeS DU QUÉBeC<br />

LES JOURNÉES DENTAIRES<br />

INTERNATIONALES DU QUÉbEC<br />

(JDIQ)<br />

Au Palais <strong>des</strong> congrès de Montréal<br />

REnSEignEMEntS :<br />

<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>dentistes</strong> <strong>du</strong> québec<br />

15-625, boulevard René-Lévesque Ouest<br />

Montréal (québec) H3b 1R2<br />

téL. : 514 875-8511<br />

téLéC. : 514 875-1561<br />

COURRiEL : congres@odq.qc.ca<br />

SitE WEb : www.odq.qc.ca<br />

Conseil<br />

d’administration<br />

présidente<br />

D re Diane Legault<br />

région 1<br />

D r Peter C. White<br />

région 2<br />

D r Luc Gravel*<br />

région 3<br />

D re Lise Payant<br />

D r Denis Robert<br />

région 4<br />

D r Christian Fortin<br />

région 5<br />

D r Guy Boisclair<br />

région 6<br />

D r Bruno Cabana<br />

région 7<br />

D re Josée Bellefleur<br />

D r Barry Dolman<br />

D r Sylvain Gagnon<br />

D re Monique Michaud<br />

D r Melvin Schwartz, vice-président<br />

D r Pierre Tessier<br />

région 8<br />

D r Guy Déom<br />

région 9a<br />

D r André Savard<br />

région 9b<br />

D r Gilles E. Lefebvre*<br />

région 9c<br />

D r Pierre Boisvert<br />

région 10<br />

D r Claude Beaulieu<br />

région 11<br />

D r Guy Lafrance<br />

région 12<br />

D r Denis Beauvais<br />

administrateurs nommés<br />

par l’office <strong>des</strong> professions<br />

M me Monick Coupal<br />

M. Pierre Delisle<br />

M. Louis Roy*<br />

M me Louise Viau<br />

directrice générale<br />

et secrétaire<br />

M e Caroline Daoust<br />

* Membres <strong>du</strong> comité exécutif<br />

jOURnAL DE L’ORDRE DES DEntiStES DU qUébEC | 50 | VOLUME <strong>47</strong> nO 3 | jUin / jUiLLEt <strong>2010</strong>


TEINTES VITA,<br />

RESTAURATIONS VITA.<br />

La référence en définition de teinte devient le chef de file en matière de restaurations.<br />

Pourquoi courir le risque d’une restauration prétendant pouvoir imiter les teintes VITA lorsque vous pouvez ré<strong>du</strong>ire les teintes mal<br />

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Mais ne vous contentez pas de nous croire sur parole. Constatez par vous-même ce que sera l’esthétique de demain en demandant votre<br />

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