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<strong>Silure</strong>s <strong>et</strong> <strong>compagnie</strong><br />
Yves GREGOIRE<br />
Le silure est un poisson trophée qui, ces derniers temps, fait beaucoup parler de lui : ses<br />
poids <strong>et</strong> longueur impressionnants ne laissent indifférent aucun pêcheur sportif dans<br />
l'âme, chacun rêve de se faire photographier avec l'un de ces gros "chats" dans les bras.<br />
Autrefois limitée au bassin du Danube, l'aire de répartition de c<strong>et</strong>te espèce s'est à<br />
présent sérieusement étendue.<br />
On trouve du silure en France depuis une dizaine d'années, où il a colonisé la Saône au<br />
départ d'un de ses affluents, la Seille, pour s'étendre jusqu'au Delta du Rhône. Mais c'est<br />
en Espagne, dans les barrages de Mequinenza <strong>et</strong> de Riba Roja, à la limite de la Catalogne<br />
<strong>et</strong> de la province d'Aragon, que sont mis au sec les plus lourds <strong>et</strong> les plus nombreux<br />
spécimens. Ce sont des pêcheurs allemands indélicats qui ont joué aux apprentis-sorciers<br />
en introduisant de jeunes silures dans ces eaux il y a déjà 25 ans.<br />
Même si l'on est en droit de condamner un tel comportement, il faut adm<strong>et</strong>tre que ce<br />
biotope convient à merveille au silure : l'abondance de proies (en l'occurrence, des<br />
millions de carpeaux) ainsi que la température de l'eau, très tempérée, leur garantissent<br />
une croissance rapide. De plus, l'eau boueuse charriée par les rios Segre <strong>et</strong> Cinque, qui<br />
se j<strong>et</strong>tent dans l'Ebre à hauteur de Mequinenza, favorise les chasses des silures car, dans<br />
ces eaux peu profondes, ils peuvent aisément dissimuler leur grand corps aux yeux de<br />
leurs proies.<br />
Comment pêcher le silure ?<br />
Dans le Delta du Danube, en Roumanie, ou dans le lac Balaton en Hongrie, les<br />
spécialistes recherchent particulièrement les individus p<strong>et</strong>its <strong>et</strong> moyens au "klonk", en<br />
dérivant en barque au fil du courant <strong>et</strong> du vent. L'appât, un bouqu<strong>et</strong> de gros vers de<br />
terre enfilés sur un énorme hameçon triple, est simplement lesté d'une olive de plomb<br />
pour être dandiné entre deux eaux à l'à-pic de l'embarcation. Du bord, la pêche aux<br />
leurres est également rentable mais cible surtout les p<strong>et</strong>its spécimens. Plus payante sera<br />
la technique de pêche au poser à l'aide d'un gros insecte fouisseur, la courtilière ou<br />
taupe-grillon, dont les sucs <strong>et</strong> l'odeur séduisent les silures à distance.<br />
En Saône, l'usage du klonk est désormais hors-la-loi <strong>et</strong>, sur le Rhône <strong>et</strong> le Peit Rhône,<br />
plus aucun silure ne se r<strong>et</strong>ourne au bruit de c<strong>et</strong> appeau. Surpêchés, ces carnassiers<br />
deviennent extrêmement méfiants. L'époque des super-pêches est révolue depuis<br />
longtemps. Cependant, mai <strong>et</strong> juin (dès l'ouverture des carnassiers) restent de très bons<br />
mois pou pêcher le silure sur la pente des gouffres profonds. Si le bouqu<strong>et</strong> de vers reste<br />
excellent en début de saison, c'est la technique du gros vif bloqué dans le courant qui<br />
l'emporte haut la main sur le total des prises annuelles.<br />
Par sa nage, un vif hyper-actif comme un tanche de 30 cm par exemple, éveillera<br />
l'attention d'un silure qui localisera essentiellement sa proie au radar, d'où l'importance<br />
primordiale des vibrations <strong>et</strong> de la vivacité des appâts dans c<strong>et</strong>te pêche. En Saône,<br />
l'approche des postes doit être des plus discrètes car les silures, dont la plupart ont été<br />
pêchés, plusieurs fois, identifient très rapidement toute source de bruit insolite au point<br />
qu'un spécialiste de ces poissons comme l'est Tanzili, évite d'ores <strong>et</strong> déjà d'approcher les<br />
postes au moteur hors-bord, préférant dépasser ces derniers pour s'ancrer en laissant<br />
dériver la barque sur plusieurs centaines de mètres de manière à ne pas alerter les<br />
occupants du poste.
Sur le barrage de Mequinenza en Espagne, la pêche aux leurres (larges ondulantes <strong>et</strong><br />
Jerk Bait) <strong>et</strong> au klonk est encore payante même si elle procure principalement des silures<br />
de taille moyenne. Néanmoins, en mai, à l'époque de reproduction du silure, un leurre<br />
bruyant <strong>et</strong> dérangeant peut être corrigé par un gros chat défendant son frai.<br />
Toutefois, c'est la technique du vif à poste fixe qui, encore <strong>et</strong> toujours, ramènera au sec<br />
les silures géants (60-70-80 kg). peu spectaculaire, c<strong>et</strong>te technique de pêche<br />
essentiellement nocturne (jusqu'à minuit à Mequinenza) perm<strong>et</strong> aux pêcheurs de<br />
multiplier leurs chances en établissant de véritables barrages de lignes en travers du<br />
courant, augmentant ainsi les possibilités de voir un silure rencontrer un des vifs<br />
proposés.<br />
Pour dresser ce barrage en demi-cercle, les spécialistes du coin relient leurs lignes<br />
flottantes à une bouée grâce à un fil cassant constitué de plus ou moins 8 mètres de<br />
nylon 25/100. Le modèle de bouée choisi revêt une certaine importance : la présence<br />
d'un anneau supérieur perm<strong>et</strong> de soulever le cassant hors de l'eau lorsque le pêcheur<br />
tend la ligne. Une obligation car le vif aurait tôt fait de s'y emmêler (à défaut de ce type<br />
de bouée, le pêcheur installe des flotteurs sur le cassant afin de maintenir sa ligne en<br />
surface).<br />
Tout ce travail d'installation des lignes nécessite évidemment l'usage d'une barque à<br />
moteur.<br />
Après avoir installé son montage flottant à la bouée, le pêcheur revient vers la berge en<br />
dévidant son moulin<strong>et</strong>, frein desserré, en s'efforçant de ne créer aucun mou dans la<br />
ligne. A terre, la canne sera disposée verticalement sur un solide piqu<strong>et</strong> de surcasting <strong>et</strong><br />
la pointe de son scion sera pourvue d'une sonn<strong>et</strong>te ou d'un bâtonn<strong>et</strong> luminescent pour<br />
assurer, de nuit, l'enregistrement de la touche. La canne sera également bandée pour<br />
tendre la ligne au maximum <strong>et</strong> arracher le cassant à l'eau.<br />
Quel matériel sélectionner ?<br />
Tout d'abord, une canne d'une longueur minimale de 3 mètres <strong>et</strong> d'une puissance de 300<br />
gr. Il existe actuellement sur le marché des modèles "spécial silure" (test curve 4 Lbs)<br />
tout à fait adéquats mais une canne bateau "Uptide" pour la mer conviendra tout aussi<br />
bien.<br />
Le moulin<strong>et</strong> ? Si vous aimez les tambours fixes, choisissez un mécanisme lent comme le<br />
BG 90 de Daïwa. L'idéal cependant, c'est le Reel, le multiplicateur 4/0 ou 6/0, un treuil<br />
ultra-lent qui vous perm<strong>et</strong>tra de pomper en force le plus combatif des silures.<br />
Côté ligne, c'est bien sûr la tresse Dyneema qui se distinguera par ses multiples qualités<br />
: résistance à toute épreuve, inélasticité totale qui assure un contact direct <strong>et</strong> perm<strong>et</strong> de<br />
ne manquer aucune poisson à la touche. Une résistance à la traction moyenne de 35 à 50<br />
kg vous perm<strong>et</strong>tra de dominer sans problème la majorité de vos adversaires.<br />
Les montages de lignes<br />
Intéressons-nous à présent au détail du montage flottant. Sur le corps de ligne en tresse,<br />
enfilez un flotteur toupie obèse susceptible de soutenir 100 à 200 gr de plomb. Vous<br />
aurez au préalable enfilé sur l'antenne, par l'anneau <strong>et</strong> en force, un émerillon box-baril<br />
que vous serrez légèrement à la pince de manière à ce qu'il demeure à sa place sur c<strong>et</strong>te<br />
tige. C<strong>et</strong> émerillon servira à fixer le cassant qui reliera votre ligne à la bouée. Vous allez<br />
utiliser des vifs très turbulents <strong>et</strong> puissants comme la carpe <strong>et</strong> l'anguille. Inutile donc de<br />
lester votre flotteur au maximum car vos vifs les noieraient en permanence.
Plombez-les donc à la moitié de leurs possibilités (50 gr pour une toupie de 100 gr ou<br />
100 gr pour un flotteur de 200 gr). Une perle en plastique assez large protégera du<br />
plomb le nœud de l'émerillon. Ce nœud sera un Palomar, le plus simple, le plus solide.<br />
Quant à l'émerillon à agrafe, sélectionnez un modèle mer JB, assurément le plus costaud<br />
des modèles.<br />
Le bas de ligne sera constitué d'une fine cordel<strong>et</strong>te inélastique en nylon tressé, d'une<br />
résistance de 80 à 100 kg au minimum, à défaut, d'un bout de Dacron tressé de la même<br />
résistance. Pourquoi une telle corde à linge ? Difficile avec une bête de plus de deux<br />
mètres d'utiliser une épuis<strong>et</strong>te. Le silure fatigué doit être saisi par la mâchoire inférieure,<br />
à la main (protégée d'un gant de travail pour éviter la râpe des p<strong>et</strong>ites dents). C<strong>et</strong>te<br />
mâchoire, véritable poignée de valise, offre une prise sûre. Il vous faut évidemment<br />
prendre garde aux triples <strong>et</strong> autres hameçons baladeurs. C'est la raison pour laquelle il<br />
est préférable, avant de sortir le silure de son élément, de s'assurer de son état<br />
d'épuisement en lui flanquant une claque sonore sur la tête. Si le silure reste sans<br />
réaction, vous pouvez entamer votre approche en saisissant le bas de ligne à la main<br />
pour l'amener d'autorité. C'est là le pourquoi de son extrême solidité. Autre raison de son<br />
épaisseur : la râpe des dents du silure risque aussi d'"éplucher" un bas de ligne trop fin<br />
<strong>et</strong> de réduire sa résistance lorsque le combat du poisson s'éternise.<br />
Dernière particularité du bas de ligne : il vous faut nécessairement concevoir l'armement<br />
en fonction du vif qu'il va recevoir. Le bas de ligne pour le carpeau de 30 cm se compose<br />
d'un hameçon simple Octopus à anneau n° 6/0 qui sera fiché dans la gueule de la carpe,<br />
sous la mâchoire inférieure, en le passant de bas en haut au travers des deux lèvres.<br />
Ensuite, deux triples n° 3/0, super-aiguisés, seront piqués respectivement à hauteur de<br />
la nageoire dorsale <strong>et</strong> de la caudale.<br />
Réservez à l'anguille de 35 cm un tandem de 2 hameçons simples Octopus à oeill<strong>et</strong> n°<br />
6/0 ou 5/0, séparés par une distance minimale de 15 cm. L'hameçon du bout sera piqué<br />
dans la queue au dernier tiers du corps du vif. Les emmêlements sont rarissimes car,<br />
eschée de c<strong>et</strong>te manière, l'anguille essaye vainement de rejoindre le fond.<br />
Comment fonctionne ce système ? En fait, à l'instar d'un montage bouill<strong>et</strong>te pour le<br />
carpe, l'anguille est installée sur une sorte de cheveu, ce qui perm<strong>et</strong> de ferrer à la<br />
touche. Le silure se trouve généralement croché au coin de la gueule, sur l'hameçon du<br />
haut. Avantages de ces deux montages : le silure n'engame jamais le vif bien<br />
profondément <strong>et</strong> on ne r<strong>et</strong>rouve aucun hameçon piqué au-delà de l’œsophage. Le<br />
lendemain, à l'issue de la séance photo, vous pourrez rem<strong>et</strong>tre dans leur élément des<br />
adversaires en parfaite condition physique.<br />
En action de pêche<br />
Attachés par le cassant à leur bouée, les vifs ne seront pas immergés très profondément<br />
: 1 m, 1,50 m de fond suffisent amplement car il importe impérativement que ces vifs<br />
nagent constamment <strong>et</strong> brassent l'eau en permanence en ém<strong>et</strong>tant un maximum de<br />
vibrations. La nuit, dans l'eau boueuse, le silure chasse au radar <strong>et</strong> localise aisément ses<br />
proies à l'aide de ses barbillons tactiles. Ce prodigieux prédateur est un être étonnant. Il<br />
peut tourner longtemps autour de sa proie avant de s'en saisir. Mais c'est surtout le fait<br />
de p<strong>et</strong>its individus qui chipotent. Les tout gros ont l'expérience pour eux.<br />
Quelle que soit la profondeur, ils évaluent en un instant l'endroit où croise la proie <strong>et</strong> en<br />
quelques coups de queue, ils sont sur le vif qu'ils engament instantanément en brisant le<br />
nylon 25/100 ((il faut voir l'ouverture d'une gueule d'un silure de 70 kg, c'est un<br />
véritable four à pain, on a même trouvé des cormorans dans l'estomac de certains silures<br />
!).
S'il s'agit d'une anguille, le ferrage doit être instantané car la bouchée est réduite. La<br />
touche du tout gros est franche. Le silure file vers le large <strong>et</strong> la canne plie sur toute sa<br />
longueur. Frein serré au maximum, vous prendrez contact avant de ferrer amplement.<br />
Autre possibilité : le silure brise la cassant mais revient vers le pêcheur. La canne se<br />
relève alors <strong>et</strong> il vous faut mouliner rapidement pour tendre la bannière avant de placer<br />
l'hameçon. Dans le cas d'une carpe, vif volumineux, il vaut mieux rendre la main un<br />
instant au moment du départ puis r<strong>et</strong>endre la ligne avant de ferrer en puissance. P<strong>et</strong>ite<br />
remarque : très abondants, les carpillons peuvent être pêchés au swimfeeder. Consacrez<br />
une matinée à en faire ample provision. Vous pourrez ach<strong>et</strong>er les anguilles dans le village<br />
de Mequinenza, c'est un appât fabuleux qui offre aussi l'avantage d'avoir une odeur<br />
qu'apprécie le silure.<br />
Le travail du silure<br />
Une fois attelé, le silure se défend en puissance, déstabilisant même les pêcheurs qui<br />
n'ont pas le pied marin. Ses premiers rushes sont certes impressionnants mais sa vitesse<br />
de pointe n'est en rien comparable à celle d'un saumon. Au début du combat, l'adversaire<br />
ne semble guère comprendre ce qui lui arrive. Profitez dès lors de ces premières minutes<br />
décisives pour le pomper en force vers la berge de manière à l'éloigner au plus vite des<br />
bouées <strong>et</strong> autres lignes du voisinage. Si vous connaissez des obstacles comme des arbres<br />
noyés qui se trouvent à proximité de la rive, il est préférable de combattre le silure en<br />
barque, si nécessaire en vous aidant du moteur pour éloigner le silure au plus vite de<br />
c<strong>et</strong>te zone dangereuse.<br />
Une puissante lampe frontale vous aidera à localiser le silure lorsqu'il arrive en surface, à<br />
hauteur de la barque. S'il fait mine de plonger sous la quille, tapez du poing sur la coque<br />
pour le faire fuir.<br />
Généralement, le silure trahit les premiers signes de fatigue en dégazant, c'est-à-dire en<br />
lâchant de p<strong>et</strong>its bulles de décompression. Sitôt qu'il parvient en surface <strong>et</strong> avale de<br />
grosses goulées d'air, efforcez-vous de l'y maintenir, c'est essentiel pour l'épuiser<br />
rapidement. Croyez bien qu'il vaut mieux que le combat ne s'éternise pas avec des bêtes<br />
de c<strong>et</strong>te taille. A Mequinenza, les silures ont un plan de défense bien établi : ils essayent<br />
très souvent de rejoindre l'ancien lit de la rivière pour gagner les profonds. Lorsque votre<br />
adversaire pique à 10-12 mètres, il devient très problématique de la pomper, surtout<br />
lorsqu'il offre la grande surface de son corps au courant. Le combat prend une dimension<br />
quasi héroïque pour le pêcheur dont les bras tétanisés ne répondent plus !<br />
Quand votre capture sera au sec dans la barque, il vous faudra la conserver vivante<br />
jusqu'au lendemain en l'attachant au piqu<strong>et</strong> à l'aide d'une corde passée dans les<br />
opercules. Pas de nœud coulissant surtout ! Voici comment procéder : faites une double<br />
boucle sur la corde, à un mètre de son extrémité puis passez c<strong>et</strong>te dernière sous<br />
l'opercule du silure <strong>et</strong> fixez-la ensuite par deux nœuds simples à la boucle. Ainsi, la corde<br />
pourra aisément jouer dans la gueule de votre capture.<br />
Quelques judicieux conseils pour une première prise de contact<br />
avec les silures espagnols<br />
Se payer les services d'un guide pour un jour ou deux, histoire de voir comment procéder<br />
pour escher les vifs <strong>et</strong> tendre les lignes sur les bouées avec une barque. Ce p<strong>et</strong>it<br />
placement vaut son pesant d'or ! Il faut compter deux heures minimum pour placer les<br />
lignes d'un groupe de 4 pêcheurs. Autant s'y prendre à temps avant le coucher du soleil.<br />
L'usage d'un écho-sondeur vous aidera à localiser le gros des bancs de carpes. Quand<br />
vous connaîtrez la profondeur à laquelle ces poissons nagent, vous pourrez régler votre<br />
fond avec plus de précision <strong>et</strong> présenter vos vifs dans la couche d'eau idéale. Les<br />
meilleurs mois de capture se situent en mars <strong>et</strong> début avril, au sortir de l'hiver. A c<strong>et</strong>te
époque, les carpes prêtes à frayer rejoignent les hauts fonds où, en raison de la faible<br />
profondeur, l'eau est plus rapidement réchauffée qu'ailleurs. Dès lors, les silures<br />
suivent... Autre moment privilégié : octobre, lorsque les silures font des réserves de<br />
graisse avant de s'envaser pour leur léthargie hivernale.<br />
Lorsque vous tendez vos lignes en demi-cercle, alternez vos vifs : une anguille, une<br />
carpe, <strong>et</strong>c. Ainsi, les carpes très actives feront de la réclame pour les anguilles moins<br />
vivaces. Enfin, si vous touchez un poisson de jour, il vous sera toujours loisible de<br />
réamorcer votre ligne <strong>et</strong> de l'installer à nouveau. Cependant, la nuit, évitez de la faire car<br />
vous risquez de gâcher le coup en alertant les silures présents.<br />
Contentez-vous alors de r<strong>et</strong>irer la ligne qui aura capturé un poisson.