29.06.2013 Views

Le Puits de la Brême - Comité spéléologique régional de Franche ...

Le Puits de la Brême - Comité spéléologique régional de Franche ...

Le Puits de la Brême - Comité spéléologique régional de Franche ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

<strong>Puits</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Brême</strong> lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécheresse <strong>de</strong> 2003<br />

LE PUITS DE LA BREME – Vallée <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loue<br />

UN GEOTOPE DU MASSIF JURASSIEN<br />

Avril 2007- PASCAL REILÉ- Hydrogéologue*<br />

Animation scientifique commission environnement Ligue <strong>de</strong> <strong>Franche</strong> Comté <strong>de</strong> Spéléologie<br />

LE KARST DU MASSIF JURASSIEN<br />

<strong>Le</strong> relief jurassien est composé <strong>de</strong> calcaires et d’argiles. <strong>Le</strong>s calcaires ont <strong>la</strong> particu<strong>la</strong>rité <strong>de</strong> se dissoudre<br />

dans l’eau chargée <strong>de</strong> gaz carbonique.. On retrouve ainsi dans le paysage : résurgence, grotte, gouffre,<br />

vallée sèche…<br />

Ces mo<strong>de</strong>lés caractéristiques <strong>de</strong>s reliefs constitués par dissolution sont regroupés sous <strong>la</strong> dénomination <strong>de</strong><br />

morphologie karstique. Ce terme <strong>de</strong> KARST provient en fait, d’une région slovène près <strong>de</strong> Triestre ou ces<br />

phénomènes furent décrits pour <strong>la</strong> première fois. Par extension, toute région calcaire tributaire <strong>de</strong>s<br />

phénomènes <strong>de</strong> dissolution est appelée région karstique.<br />

LE PUITS DE LA BREME : UNE CHEMINEE NOYEE DE 35 m,<br />

VERITABLE REGARD SUR UN ENORME CONDUIT SOUTERRAIN<br />

Creusé dans les calcaires compacts <strong>de</strong> <strong>la</strong> couche stratigraphique du<br />

Bathonien (jurassique moyen 170 millions d’années), ce puits noyé<br />

<strong>de</strong> 35 mètres <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur est un regard sur un énorme conduit<br />

souterrain. Il se prolonge en amont par une vaste galerie<br />

encombrée <strong>de</strong> blocs et explorée sur 1000 m. La galerie aval est<br />

bloquée par l’énorme éboulis que l’on peut apercevoir au pied du<br />

puits.<br />

LE PUITS NOIR – UN ANCIEN PUITS DE LA BREME FOSSILISE<br />

Pour mémoire, le Puit Noir n’était qu’un ancien puits <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Brême</strong><br />

que l’évolution hydrogéologique a fossilisé. Il est actuellement<br />

situé sous l’ancienne décharge <strong>de</strong> <strong>la</strong> Route <strong>de</strong> Tarcenay. Ce gouffre<br />

constitué <strong>de</strong> 2 puits parallèles <strong>de</strong>scendait à une profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> 30<br />

m.<br />

En cheminant <strong>de</strong>puis le parking du sentier découverte sur cet<br />

ancien puits, le franchissement <strong>de</strong> l’ancienne voie ferrée vous<br />

permettra <strong>de</strong> rejoindre le chenal <strong>de</strong> l’ancien ruisseau <strong>de</strong> décharge<br />

<strong>de</strong>s eaux.<br />

Par abus <strong>de</strong> toponymie, ce secteur du ruisseau <strong>de</strong> <strong>la</strong> Brème va<br />

s’appeler le puits Noir et sera immortalisé sous cette appel<strong>la</strong>tion<br />

par G COURBET.<br />

Animation scientifique commission environnement Ligue <strong>de</strong> <strong>Franche</strong> Comté - 2012<br />

* pascal.reile@cabinetreile.fr Pascal REILE 9 p<strong>la</strong>ce Courbet 25290 ORNANS<br />

Topographie d’exploration du <strong>Puits</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Brême</strong><br />

Groupe <strong>spéléologique</strong> Magma - REILE - 1980


UN BASSIN VERSANT DE 60 km2 AUX CIRCULATIONS SOUTERRAINES COMPLEXES<br />

Principe du Système <strong>Puits</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Brême</strong> , Source du Maine,<br />

Source <strong>de</strong> Ecoutot - REILE – 1989 - 2008<br />

Animation scientifique Commission environnement Ligue <strong>de</strong> <strong>Franche</strong> Comté - REILE pascal<br />

Fédération Française <strong>de</strong> spéléologie - 2012


L’étu<strong>de</strong> globale <strong>de</strong> ce grand système souterrain permet d’estimer son bassin d’alimentation à<br />

60 km2.<br />

Déjà signalé comme un phénomène majeur en 1923 par le Professeur E FOURNIER hydrogéologue à<br />

l’Université <strong>de</strong> Besançon, l’étu<strong>de</strong> scientifique <strong>de</strong>s circu<strong>la</strong>tions souterraines <strong>de</strong> ce système se poursuit <strong>de</strong>puis<br />

1978. Après avoir réalisé <strong>de</strong> nombreuses expériences <strong>de</strong> coloration <strong>de</strong>s eaux à <strong>la</strong> Fluorescéine (colorant vert)<br />

avec l’ai<strong>de</strong> du Service <strong>régional</strong> <strong>de</strong>s eau, Pascal REILÉ établi que les eaux <strong>de</strong> ce système souterrain transite<br />

sous les p<strong>la</strong>teaux calcaire <strong>de</strong> Montrond et Vercel mais aussi sous le niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loue.<br />

Ainsi, les eaux proviennent <strong>de</strong>s communes <strong>de</strong> MALBRANS, TREPOT, L’HOPITAL DU GROSBOIS situé à 9<br />

kilomètres mais aussi <strong>de</strong> secteurs plus éloignés sur le p<strong>la</strong>teau comme les communes <strong>de</strong> VERCEL ,VALDAHON,<br />

PASSONFONTAINE. situées à 25 kilomètres.<br />

Au terme <strong>de</strong> ce premier périple souterrain ; les eaux passent sous nos pieds et poursuivent leur chemin pour<br />

enfin réapparaîtrent 6 kilomètres plus en aval aux Source du MAINE (Château <strong>de</strong> Cléron) et <strong>de</strong> l’ECOUTOT<br />

(Aval <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune <strong>de</strong> CLERON)<br />

En outre, <strong>de</strong> nouvelles colorations ont permis <strong>de</strong> découvrir une autre branche souterraine. <strong>Le</strong>s eaux <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

rivière <strong>la</strong> Loue se per<strong>de</strong>nt au niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ville d’ORNANS.<br />

Cette CAPTURE montre l’existence d’un conduit souterrain sous <strong>la</strong> LOUE pouvant être à l’origine <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

légen<strong>de</strong> d’une « LOUE SOUTERRAINE» sous <strong>la</strong> ville ORNANS.<br />

La résurgence <strong>de</strong>s eaux du Système <strong>de</strong> <strong>la</strong> Brème et du P<strong>la</strong>teau <strong>de</strong> Montrond : La source <strong>de</strong> L’Ecoutot –<br />

HISTORIQUE DES CONNAISSANCES SUR CE PHÉNOMÈNE – UN PUITS NOIR CONTRE VERSE<br />

Signalé en 1742 par PIGNAGNIOL De <strong>la</strong> Force dans<br />

Nouvelle <strong>de</strong>scription <strong>de</strong> <strong>la</strong> France (<strong>Franche</strong> Comté), puis en 1919 et<br />

1923 par E FOURNIER dans Grottes et Gouffres, ce gouffre intrigue<br />

<strong>de</strong>puis fort longtemps les habitants <strong>de</strong> <strong>la</strong> vallée <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loue.<br />

G COURBET va y séjourner plusieurs journées et fixer ses esquisses<br />

sur ce puits et le ruisseau plus en amont.(<strong>Puits</strong> Noir). Pour anecdote,<br />

le fameux puits Noir du Musée <strong>de</strong> Toulouse n’est en fait que le puits<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Brême</strong>. Gustave COURBET ne s’y était pas trompé et avait eu le<br />

goût <strong>de</strong> l’appeler ruisseau souterrain.<br />

On pourra regretter que ne vou<strong>la</strong>nt reprendre cette toponymie<br />

‘inadéquate’, les grands spécialistes <strong>de</strong> l’œuvre <strong>de</strong> COURBET se<br />

soient empressés <strong>de</strong> regrouper l’ensemble <strong>de</strong>s tableaux sous<br />

l’appel<strong>la</strong>tion « <strong>Puits</strong> Noir » plutôt que d’aller en vérifier <strong>la</strong> teneur<br />

sur le terrain.<br />

Animation scientifique Commission environnement Ligue <strong>de</strong> <strong>Franche</strong> Comté - REILE pascal<br />

Fédération Française <strong>de</strong> spéléologie - 2012


LES PLONGEES SOUTERRAINES – L’EXPLORATION : UN COMPLEMENT ESSENTIEL AUX ETUDES<br />

SCIENTIFIQUES<br />

La sécurité : Fil d’Ariane, Casque, Double éc<strong>la</strong>irage,<br />

Double bouteille Double déten<strong>de</strong>urs –<br />

Cette gran<strong>de</strong> cheminée noyée ne sera plongée qu’en 1967<br />

par PETREQUIN P et URLACHER J. premiers plongeurs<br />

souterrains du Groupe Spéléologique du Doubs. De <strong>la</strong> surface<br />

à -15 m, <strong>la</strong> <strong>de</strong>scente se fera avec cor<strong>de</strong>s puis <strong>la</strong> plongée dans<br />

<strong>la</strong> vasque du fond leur permettra d’atteindre <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur<br />

<strong>de</strong> -35 m.<br />

Aucune suite ne sera trouvée. Il faudra attendre 1976 pour<br />

que <strong>la</strong> jeune équipe d’Ornanais constituée <strong>de</strong>s frères<br />

jumeaux Vincent et Régis CORDIER , <strong>de</strong> Pascal LAETHIER et<br />

<strong>de</strong> Pascal REILÉ, reprenne l’exploration.<br />

A <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> surprise <strong>de</strong> leurs aînés et malgré <strong>de</strong>s eaux troubles et froi<strong>de</strong>s (8°c) , une succession <strong>de</strong><br />

plongées souterraines <strong>de</strong> 1977 à 1978 va permettre <strong>de</strong> reconnaître une galerie amont sur environ 60m et à<br />

une profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> – 33. Des blocs en travers du passage et les faibles éc<strong>la</strong>irages <strong>de</strong> l’époque ne<br />

permettront pas <strong>de</strong> poursuivre plus loin.<br />

Il faudra attendre 1996 pour que J M LEBEL reprenne l’exploration et poursuive cette galerie sur 340<br />

mètres puis 960 m en 1998 .<br />

La galerie se compose bien <strong>de</strong> blocs effondrés et <strong>la</strong> galerie avec une eau trouble ne facilite pas<br />

l’exploration.<br />

<strong>Le</strong> puits est constitué d’un grand entonnement <strong>de</strong> 15 m <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur. Après avoir pénétré dans l’eau<br />

trouble, un passage étroit dans une fissure oblongue permet d’accé<strong>de</strong>r à un grand puits elliptique qui va<br />

<strong>de</strong>scendre jusqu’ a une profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> -35 m.<br />

<strong>Le</strong> passage <strong>de</strong>s blocs permet <strong>de</strong> progresser dans un siphon d’une longueur <strong>de</strong> 700 m pour une profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong><br />

– 23m. (-38 m par rapport à l’entrée). Une salle et son bloc et à nouveau un siphon plongée sur 220 permet<br />

d’atteindre <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> -32 m (- 47 m par rapport à l’entrée)<br />

Animation scientifique Commission environnement Ligue <strong>de</strong> <strong>Franche</strong> Comté - REILE pascal<br />

Fédération Française <strong>de</strong> spéléologie - 2012


HYDROLOGIE UN FONCTIONNEMENT ORIGINAL – UNE INVERSION DES CIRCULATIONS D’EAU<br />

<strong>Le</strong> Système produit l’équivalent <strong>de</strong> 30 m3/secon<strong>de</strong>.<br />

LE PHENOMENE D’INVERSAC<br />

En pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> sécheresse, le puits est<br />

absorbant. <strong>Le</strong> débit <strong>de</strong>s eaux du ruisseau <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

<strong>Brême</strong> peut varier <strong>de</strong> 1 litres à 1000 litres à <strong>la</strong><br />

secon<strong>de</strong>.<br />

En pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> crue, <strong>la</strong> galerie aval oblitérée<br />

partiellement par les blocs, ne permet plus<br />

d’évacuer les 30 m/secon<strong>de</strong>. <strong>Le</strong> puits <strong>de</strong>vient<br />

donc émissif avec <strong>de</strong>s débits mesurés <strong>de</strong> 10 à 20<br />

m3/secon<strong>de</strong><br />

Ce fonctionnement inversable, émissif puits<br />

absorbant est aussi appelé INVERSAC<br />

Ce phénomène karstique est rare dans le massif<br />

du Jura.<br />

DES TRUITES DE RIVIERE DANS LE PUITS NOYEE<br />

Ce site hydrogéologique <strong>de</strong> premier ordre pour<br />

le massif du Jura, présente une singu<strong>la</strong>rité <strong>de</strong><br />

fonctionnement.<br />

En pério<strong>de</strong> hydrologique moyenne, le niveau<br />

<strong>de</strong> l’eau (niveau piézometrique) se stabilise à<br />

15 mètres en <strong>de</strong>ssous du sommet du puits.<br />

En pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> crue, le puits est émissif. <strong>Le</strong><br />

débit est <strong>de</strong>10 à 20 m3/secon<strong>de</strong>. La source du<br />

Maine dans le parc du Château <strong>de</strong> Cléron<br />

débite 2 à 6 m3/secon<strong>de</strong> et <strong>la</strong> Source <strong>de</strong><br />

l’Ecoutot <strong>de</strong> 0.1 à 0.5 m3/secon<strong>de</strong><br />

Il n’est pas rare d’observer dans le puits ou dans <strong>la</strong> galerie noyée, quelques truites piégées. De par le<br />

fonctionnement <strong>de</strong> ce puits en perte ( INVERSAC) , les poissons du ruisseau <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Brême</strong> sont piégés dans le<br />

puits. Ils y resteront jusqu’à <strong>la</strong> prochaine crue qui les expulsera.<br />

LE PUITS DE LA BREME, LES GLACIERS , LES PERTES DE LA LOUE.<br />

Un autre événement est à l’origine d’un phénomène exceptionnel et mise en évi<strong>de</strong>nce par nos colorations à<br />

<strong>la</strong> fluorescéine en 1990.<br />

<strong>Le</strong>s interprétations sur les pertes <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loue reprennent une coloration douteuse. Celle ci va être renouvelé<br />

en 1992 par REILE validant ce transit et mettant en évi<strong>de</strong>nce <strong>la</strong> présence d’un karst sous <strong>la</strong> Rivière LOUE.<br />

<strong>Le</strong>s vitesses <strong>de</strong> transit sont re<strong>la</strong>tivement rapi<strong>de</strong> et sont <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 100 mètres/heure.<br />

La p<strong>la</strong>ine <strong>de</strong> <strong>la</strong> fin et <strong>de</strong> Montgesoye ne sont en fait que <strong>la</strong> surface résiduelle d’un grand <strong>la</strong>c prog<strong>la</strong>caire mise<br />

en p<strong>la</strong>ce il y a 120 000 ans (Fin du Riss). <strong>Le</strong> barrage constitué par les rochers du Graben ou fossé d’Ornans va<br />

bloquer le g<strong>la</strong>cier et les écoulements. De ce barrage géologique, il ne subsiste actuellement que <strong>la</strong> Roche<br />

Founièche et le P<strong>la</strong>n Praz.<br />

Une circu<strong>la</strong>tion souterraine va s’installer dans les failles et rejoindre le puits <strong>de</strong> <strong>la</strong> BREME.<br />

La lOUE va être absorbée partiellement par ses pertes. Elles se situent exactement en amont du pont <strong>de</strong><br />

Nahin.<br />

Animation scientifique Commission environnement Ligue <strong>de</strong> <strong>Franche</strong> Comté - REILE pascal<br />

Fédération Française <strong>de</strong> spéléologie - 2012


UNE REPRISE DES EXPLORATIONS : VOLENTHEN John Février 2011<br />

<strong>Le</strong> système Maine <strong>Brême</strong> Ecoutot vient <strong>de</strong> connaître <strong>de</strong> nouvelles plongées.<br />

Outre le travail réalisé par Pierre BOUDINET sur <strong>la</strong> résurgence <strong>de</strong> l’Ecoutot (Spelunca ,<br />

John Volenthen, Martyn Farr Charlie Reidhenry ont repris les explorations du PUITS DE LA BREME<br />

initialement réalisées par<br />

2011 Team Ang<strong>la</strong>is John Volenthen - Martyn Farr 1030 m <strong>de</strong> galerie amont arret -48 m<br />

Charlie Reidhenry<br />

Sur l’exploration température extérieure 0°C<br />

Inversac absorbant 150 litres secon<strong>de</strong> malgré les barrages réalisés sur le ruisseau <strong>de</strong> <strong>la</strong> Breme<br />

Température eau 7°C puis 11°c en fond du réseau<br />

Pour mémoire rappelons que cet inversac est une cheminée d’équilibre<br />

- Emissive en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> crue avec un débit <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 20 m3/secon<strong>de</strong><br />

- Absorbante à l’étiage 0.1 et 1 m3/secon<strong>de</strong> à l’étiage. (Voir Karst <strong>de</strong> France P.Audra p 273 P. Reilé )<br />

John a eu les mêmes difficultés que Jean Marc <strong>Le</strong>bel avec une multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> passages entre blocs <strong>de</strong><br />

auxquelles s’ajoutaient un niveau d’eau supérieur <strong>de</strong> 5m et <strong>la</strong> présence du fil arraché sur toute <strong>la</strong><br />

longueur explorée initialement. Martyn Farr Charlie Reidhenry ont fait <strong>de</strong>mi-tour au regard <strong>de</strong> ces<br />

désordres et <strong>de</strong> <strong>la</strong> faible visibilité <strong>de</strong> 0 à 1 m.<br />

John Volenthen a donc tout ré-equipé l’ensemble du S1. <strong>la</strong> salle en diac<strong>la</strong>se <strong>de</strong> 30 m <strong>de</strong> long <strong>de</strong> 5 metre<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong>rge et <strong>de</strong> 10 m <strong>de</strong> haut a été atteinte.<br />

Avec une hauteur d’eau supplémentaire <strong>de</strong> 5 m, le départ du S2 a été difficile a trouver. <strong>Le</strong> courant a<br />

permis <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntifier après une longue recherche.<br />

Celui ci a donc poursuivi dans <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> diac<strong>la</strong>se plongeante après <strong>la</strong> série <strong>de</strong> blocs. <strong>Le</strong> terminus atteint<br />

a été <strong>de</strong> 1030 m -48 m. Arrêt sur limite diluant air.<br />

Durée <strong>de</strong> <strong>la</strong> plongée : 3heures 30<br />

Recycleur CASTORO oxygène modifié<br />

12 litres nitrox 36 et 12 litres air + 2 re<strong>la</strong>is 12 litres air<br />

Plongeurs : John Volenthen, Martyn Farr Charlie Reidhenry<br />

Organisation acces Portage : Maxime Giampetro + Speleo club Karstic avec B<strong>la</strong>nchet B, Widmer, Filippi<br />

Elisabeth, Reilé pascal<br />

Animation scientifique Commission environnement Ligue <strong>de</strong> <strong>Franche</strong> Comté - REILE pascal<br />

Fédération Française <strong>de</strong> spéléologie - 2012


Animation scientifique Commission environnement Ligue <strong>de</strong> <strong>Franche</strong> Comté - REILE pascal<br />

Fédération Française <strong>de</strong> spéléologie - 2012


Animation scientifique Commission environnement Ligue <strong>de</strong> <strong>Franche</strong> Comté - REILE pascal<br />

Fédération Française <strong>de</strong> spéléologie - 2012


Animation scientifique Commission environnement Ligue <strong>de</strong> <strong>Franche</strong> Comté - REILE pascal<br />

Fédération Française <strong>de</strong> spéléologie - 2012

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!