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Au temps où les Laventinois étaient Espagnols En ce début d’année 1635, les Laventinois comme tous les Artésiens et les Flamands sont déjà depuis plusieurs générations sujets du roi d’Espagne. Leur fidélité envers leur souverain, Philippe IV (1621-1665), qui réside à Madrid, est sans faille. Si l’on prend la carte de l’Europe à cette époque on se rend compte que la France, qui ne ressemble pas encore à l’hexagone actuel, est encerclée par les souverains de la famille des Habsbourg qui règnent sur l’Espagne et les Pays- Bas avec Philippe IV et sur l’Europe centrale avec l’Empereur d’Autriche. Le roi de France, Louis XIII (1610-1643), et son Principal Ministre, Richelieu, ne tolèrent plus cette situation. Ils veulent briser cet encerclement. L’affrontement armé entre les Français et les Espagnols éclate au grand jour en 1635 : la guerre est déclarée le 19 mai. Les opérations militaires débutent difficilement pour Louis XIII : les Espagnols entrent sur son territoire et Ce jour-là, pour se rendre du parking devant la Mairie au trottoir opposé, là où se côtoient plusieurs commerces, il résolut d’emprunter le passage protégé, aux feux tricolores. Il attendit patiemment que le petit bonhomme rouge laisse sa place à son collègue vert. Lorsque celuici apparut, il s’engagea donc sur les zébrures devant lesquelles un véhicule venait de s’arrêter. Parvenu à quelques pas du trottoir convoité, il fut surpris par l’arrivée inopinée d’une voiture qui, ne marquant même pas un temps d’arrêt, pourtant obligatoire, poursuivit sa route vers la rue Chavatte, l’obligeant à stopper net son élan et allant même jusqu’à le frôler… Un coup d’œil à la plaque minéralogique lui apprit que ce n’était ni un 62, ni un 59… Ouf ! L’honneur régional était sauf ! C’était déjà ça ! Vendredi 27 juin, dernier jour de classe officiel de l’année scolaire 2002-2003. Sur Laventie, le ciel est fort nuageux, défont ses armées à Corbie en 1636. Les Français renversent la donne en 1640 : ils pénètrent en Artois. Arras est enlevé aux Espagnols après un siège de deux mois et la prise de La Bassée suit. En 1645 l’objectif est cette fois la Flandre. Armentières et le Pont d’Estaires sont occupés par les Français qui prennent aussi Béthune le 30 août. Les Français s’installent aussitôt à Laventie. Le Quartier Général de l’armée s’établit dans la localité pour un petit moment. On y rencontre le Duc d’Orléans et les maréchaux Gassion et Rantzau. Les soldats français vivent sur le pays et s’adonnent au pillage. L’Abbaye de La Boutillerie, à Fleurbaix, en est victime. Le Quartier Général constate peu à peu que des soldats français, isolés, sont retrouvés massacrés. Aussitôt un conseil de guerre est convoqué à Laventie. Les deux maréchaux en font partie. Rantzau est partisan d’une répression terrible. Il veut mettre le pays à feu et à sang. Gassion, quant à lui, privilégie la clémence pour un peuple qui exprime sa fidélité envers son souverain espagnol. Il espère que le pays, une fois devenu français, accordera sa fidélité au jeune Louis XIV (1643-1715). Par ses propos il convainc le conseil de guerre qui épargne la population laventinoise du massacre. L’occupation française dure à mesure que le conflit s’éternise. En 1659, le traité de paix est enfin signé dans les Pyrénées. Les français obtiennent l’Artois ainsi que le Pays de l’Alleu. Mais pour ce dernier, la chose est définitivement entérinée dans les pratiques à partir de 1661. Les Laventinois sont dès lors devenus sujets du Roi de France. Bertrand LECOMTE Les petites choses de La vie Laventinoise (suite) mais il ne pleut pas et il fait moins chaud que les jours précédents, circonstances propices pour profiter de récréations exceptionnellement plus longues. Dans les salles, on a tout rangé. Les « vieux » papiers, à la corbeille. Les livres triés, classés, rendus. Quelques élèves s’appliquent à laver une dernière fois le tableau vert. Il règne un joyeux énervement que partagent les profs. Les conversations portent sur les projets pour juillet et août. J’ai parfois pensé que ce dernier jour de classe est paradoxalement le meilleur des vacances. Celles-ci sont là, devant vous, à portée de la main, intactes comme ce gâteau que vous dévorez des yeux avant de l’entamer. Chez les enseignants, un peu d’émotion aussi, de tristesse parfois. Ce groupe d’enfants qui leur a été confié en septembre, au milieu duquel ils ont vécu tous ces longs mois, avec ses joies, ses peines, ses petits drames, ce groupe va se défaire et n’existera plus jamais en tant que tel… Laventie, qui, riche de deux collèges et trois écoles, vit au rythme de l’année scolaire, va entrer dans une période plus calme. Cela sera surtout sensible le matin entre 8h et 8h30, et à l’heure des sorties… Jean-Pierre DELPLANQUE
Noir & Vous êtes cinéphile, Vous appréciez le cinéma français des années 30 aux années 60, Vous aimez les acteurs qui ont marqué cette époque, Vous retrouverez ces derniers dans l’ouvrage d’Olivier BARROT (1) et Raymond CHIRAT : « NOIR ET BLANC », paru aux Editions Flammarion en 2000. D’ARLETTY à Charles VANEL, en passant par Jean-Louis BARRAULT, Bernard BLIER, Danièle DARRIEUX, Edwige FEUILLERE, Pierre FRESNAY, Jean GABIN, Louis JOUVET, Jean MARAIS, Michèle MORGAN, François PERIER, Micheline PRESLE, RAYMU, Simone SIGNORET, Michel SIMON… et plus de 200 autres, ils sont tous là ceux qui ont figuré au générique d’œuvres inoubliables, comme « HOTEL DU NORD », « LES ENFANTS DU PARADIS », « LES VISITEURS DU SOIR », « LA GRANDE ILLUSION », « LE CORBEAU », « LA REGLE DU JEU », « L’ETERNEL RETOUR », « QUAI DES ORFEVRES »… et combien d’autres films, indispensables à une solide culture cinématographique. Dans ce véritable « dictionnaire » de 595 pages, illustré de nombreuses photos, on trouve pour chacun des acteurs cités : son portrait, une courte biographie et sa filmographie. C’est un document précieux que l’on consulte volontiers lorsque l’occasion est donnée de voir ou de revoir à la télévision un de ces chefs d’œuvre de notre cinéma. (1) « Un livre, un jour » France 3 Jean-Pierre DELPLANQUE Blanc L ecture Autrefois JEAN GABIN ARLETTY JEAN MARAIS MICHEL SIMON Permettez-moi d’attirer votre attention sur ce périodique édité par le « CERCLE HISTORIQUE D’AUBERS ». Le numéro 70 de juin 2003 vient de sortir et, comme d’habitude « AUTREFOIS » se compose d’articles remarquables dont la plupart évoquent le passé de notre région. « AUTREFOIS » est une revue trimestrielle à laquelle il est possible de s’abonner quel que soit son lieu d’habitation. S’adresser à M-Pierre DESCAMPS, 109 le Haut Pommereau, 59249 AUBERS. Portes ouvertes Portes ouvertes aux Houblonnières du Pays Coeur de Flandre. Dimanche 7 septembre 2003 Visites toutes les 1/2 heures - de 13 à 18 heures FERME DEFIES - Départementale 169 - Rue du Bacquerot - 62840 LAVENTIE Renseignements : Office du Tourisme Des Monts de Flandre Téléphone : 03 28 43 81 00
Page 1: N° 28 Decembre 2002 N° 32 - Septe

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