Liste des chrétiens de Mardine massacrés durant ... - Leonard Melki

Liste des chrétiens de Mardine massacrés durant les événements de 1915 (22/24)
Arménien/enne catholique = Arm. Cath. Syriaque catholique = Syr. Cath.
P. Ishac Armalé = Arm. P. Marie Dominique Berré = Ber. P. Jacques Rhétoré = Rh. P. Hyacinthe Simon = Sim. Mgr Jean Naslian = Nas. Abdo Bezer = A.B.
Ibrahim Kaspo = I.K. Sœur Marie de l'Assomption = M.A. Témoins du Procès diocésain de Mgr. Maloyan...
No. NOM PRÉNOM CONFESSION QUALIFICATIF DATE DU DÉCÈS DÉTAILS RÉFÉRENCES
265 Sarkis Catharina 14 ans. Déportée avec sa famille, elle marchait à côté de
son amie Zakia Makhouli en priant le rosaire.
Un soldat, agacé par les prières, tira de son fusil,
sur elle et son amie. Les deux tombèrent à l’instant.
Rh. 105
266 Sayegh Michel Arm. Cath. Frère de Khatoun Sayegh 11 juin 1915 Témoin Khatoun Sayegh
267 Sidi Skandar Syr. Cath. juin 1915 Arm. 242
268 Sitt-el-ikhwé Samo-Samuel Arm. Cath. 7 juin 1915 Il fut tué par balles aux portes de Mardine. A.B. 78, 84
269 Soufié Mali Syr. Cath. Arm. 243
270 Stambouli Saïd Syr. Cath. Arm. 243
271 Tabé Hanna Syr. Cath. Prêtre 15 juin 1915 Type incarné de la modestie et du dévouement. On lui Arm. 209, 242, Rh. 69, 77
proposa la liberté s’il renonçait à toute obéissance au
Pape. En prison, il passait la nuit à confesser et le jour
à souffrir. On le tortura atrocemment et on lui brûla la
Sim. 70, 158
272 Tabé Girgis Syr. Cath. juin 1915
moitié de la barbe : « C’est étrange, dit-il, je n’ai rien senti ».
Arm. 243
273 Tabé Elias Syr. Cath. Frère de Girgis Arm. 243
274 Tabsi Philippos Syr. Cath. Diacre Arm. 242
275 Tabsi Francis Syr. Cath. Arm. 242
276 Tapick Marro Arm. Cath. Jeune femme de 19 ans, elle avait vu massacrer son
mari, ses parents et cent autres et ses pieds battaient
dans une boue formée de leur sang. Sans broncher,
elle s’étendit d’elle-même près du billot servant pour
l’égorgement. Etant jeune et belle, les soldats
voulurent la prendre pour leur plaisir. Avant qu’ils
n’aient pu mettre la main sur elle, elle se jetta dans la
citerne en disant : « Jamais vous ne m’aurez ». Ils
l’achevèrent, à coups de fusil, sur le tas de cadavres
où elle était tombée.
Rh. 102