Récit du voyage en Afrique-JG-Bisaillon-octobre 2010-Web.pdf

points de service, je dois mettre en application les différentes recommandations. Mon travail
consistait aussi, à faire de la formation auprès des aides-logisticiens sur l’utilisation de chlore
pour la désinfection de l’eau et la stérilisation des instruments chirurgicaux entre autres choses.
Également, j’ai coordonné la construction d’une zone d’élimination des déchets biomédicaux.
Lors des visites dans les régions éloignées de la capitale, j’ai eu l’occasion de rencontrer
beaucoup de chefs de villages et des responsables de postes de santé. Les deux langues
officielles sont le sango et le français.
Dans ce pays, il y a beaucoup de travail à faire. Les personnes-ressources spécialisées dans le
domaine de l’eau sont rares. Toutefois, toutes les personnes que j’ai
rencontrées étaient très motivées à apprendre et à mettre en pratique
de nouvelles connaissances. Beaucoup
d’autres organismes travaillent pour
l’amélioration de la qualité de l’eau dont la
Croix-Rouge et Solidarité internationale avec
qui j’ai travaillé en collaboration sur les
différents dossiers de construction de bâtiments.
En terminant, je tiens à citer un texte de « Nydiag », une coopérante humanitaire, que je lisais
quand j’avais le goût de revenir avant la fin de ma mission :
Merci d’avoir donné un autre sens à la vie. Nous sommes la preuve que l’être humain peut être
encore humain. Nous devons être une inspiration pour tous. Ce que nous faisons n’est pas vain.
La portée de cette générosité et l’impact de chacun de nos gestes sont plus grands que ce qu’on
peut imaginer. Le travail d’entraide humanitaire doit être appuyé par tous.
Grâce à ce voyage, j’ai eu l’occasion de côtoyer des gens
originaires de différents pays. Leur seule motivation est d’aider
les gens vulnérables aux prises avec des maladies, des
malformations, la malnutrition ou bien des blessures dues à des
rébellions interethniques. Pour Médecins Sans Frontières, il n’y a
pas de distinction de religion, de race ou de couleur. Tous les
gens sont traités de la même manière avec respect et dignité.
En conclusion, je suis très fier d’avoir accompli ce travail aussi minimal soit-il. Je souhaite à tous
ceux qui veulent vivre une expérience aussi enrichissante d’oser et de réaliser leur projet. Je
remercie toute ma famille et mes amis du support qu’ils m’ont apporté durant cette période. Je
remercie monsieur Jean-Yves Forget, directeur général de la Ville, ainsi que les membres du
conseil municipal d’avoir permis la réalisation de cette aventure en m’accordant un congé sans
solde de six mois.
Jean-Guy Bisaillon
Surintendant au traitement des eaux
de la Ville de Mont-Laurier
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