La culture de la - Pépinières Naudet

la plantation
Il faut planter sur un terrain propre et préparer le sol par un
labour suivi d’un hersage ou d’une préparation à la dent de
décompactage.
Les anciennes cultures, friches herbacées ou à épines, vergers et
vignes sont d’excellents antécédents. Les parcelles forestières et
les zones de reconquête forestière peuvent convenir à condition
de réduire au mieux la quantité de propagules de champignons
mycorhiziens concurrents de la truffe. Pour cela, il faut supprimer
le maximum de racines et effectuer quelques années de culture
avant de planter (céréales, plantes fourragères).
La plantation s’effectue sur sol ressuyé, de préférence l’hiver dans
les régions à hiver doux, en fin d’hiver après les grands gels dans
les régions à hiver froid, ce qui assure une meilleure reprise des
plants.
En condition de sécheresse, arroser les plants régulièrement toute
la première année pour assurer la reprise des jeunes arbres.
Les sujets doivent être plantés en mottes entières et arrosées.
Les plants en godets sont trempés cinq minutes dans l’eau avant
d’être plantés.
Dans tous les cas, le dessus de la motte doit être recouvert
d’au moins 3 cm de terre, afin d’éviter l’effet de mèche qui
entraînerait la mort du plant.
Plantation pure
Elle peut être réalisée avec une seule essence de plants mycorhizés
ou en associant deux essences telles que noisetier et chêne ou
noisetier et pin ou cèdre (le noisetier produisant des truffes plus
précocement que les autres essences).
Plantation en mélange
En association avec des arbres fruitiers
qui n’entrent pas en compétition
mycorhizienne.
En association avec des espèces
arbustives que l’on rencontre
dans des truffières naturelles,
telles que : prunellier, cornouiller mâle,
viorne lantane, cerisier sainte-Lucie, cytise.
Epoque de plantation
de novembre à mars
et si possible en début de saison
pour une meilleure reprise.
Ne pas planter en période de gel.
l’entretien
de la plantation
Les façons culturales ont pour but :
De maintenir une bonne mycorhization,
D’assurer une bonne reprise de l’arbre.
La mycorhization par la truffe est un processus lent. Une fois
le plant bien installé, les racines ne doivent pas se développer
trop vite pour qu’elles distancent le moins possible la
mycorhization.
Le sol
Il est conseillé de biner/sarcler de façon superficielle avec un
outil adapté pour supprimer les mauvaises herbes et aérer
le sol, deux fois par an les premières années, afin de tenir le
terrain propre au pied des plants.
Pour la reprise, si le printemps est sec et durant les deux
premiers étés, apporter des doses importantes et espacées
(5 à 10 litres par plant tous les 10 jours). La température de
l’eau d’arrosage doit être équivalente à la température du
sol. Un écart trop important peut engendrer une disparition
du mycélium.
La taille
Elle a pour but de former un arbre en accord avec les
exigences de la truffe. Elle s’effectue pendant le repos de la
végétation (février-mars).
Effectuer toujours des tailles modérées, dès la première
année si nécessaire. Les tailles excessives et brutales sont
néfastes pour les truffes.
Pour Tuber melanosporum,
la taille doit permettre l’arrivée
de la lumière au sol.
Pour Tuber uncinatum,
elle doit favoriser l’ombrage
et elle est souvent limitée à l’accès
au pied de l’arbre.
la culture de la truffe
La récolte
Nous espérons que ces quelques conseils vous permettront
de bien conduire votre truffière et de récolter un jour des
truffes sur votre plantation.
Parmi les différentes méthodes possibles, la recherche au
chien est la meilleure solution car il ne sent et ne repère en
principe que des truffes mûres.
La récolte peut s’étaler sur plusieurs mois.
Tuber uncinatum : de septembre à décembre
Tuber mélanosporum : de décembre à février
Plans truffiers mychorisés - Lambesc
Pour tous renseignements, et pour passer vos commandes
de plants, adressez-vous suivant votre position géographique à :
SA Pépinières NAUDET
8 rue du Champ Grimault - 89600 Cheu
Tél. : 03 86 43 89 30 - Fax : 03 86 43 46 62
lordonnois@pepinieres-naudet.com
SA Pépinières NAUDET
Le Village - 21290 Leuglay
Tél. : 03 80 81 87 82 - Fax : 03 80 81 80 30
leuglay@pepinieres-naudet.com
SARL Pépinières du Lubéron
Route de Caire Val - 13410 Lambesc
Tél. : 04 42 92 95 94 - Fax : 04 42 92 70 22
luberon@pepinieres-naudet.com
www.pepinieres-naudet.com
Commandes en ligne : www.boutique-naudet.com
La
culture
de la
Tout ce qu’il faut
savoir pour
réussir une bonne
plantation !
Truffe de 450g récoltée
sur des plants Naudet à LEUGLAY
à l’automne 2008

La
culture
de la
La truffe est actuellement l’une des très rares
productions agricoles dont les quantitées récoltées
soient déficitaires.
Un constat qui rend son exploitation attrayante.
La plantation permet une valorisation
des terres adaptées à sa culture (en général
pauvres et superficielles) grâce à l’utilisation
de plants truffiers mycorhizés :
Par Tuber melanosporum
(truffe noire ou truffe dite du Périgord)
dans les régions à climat tempéré, océanique
ou méditerranéen.
Par Tuber uncinatum (truffe dite de Bourgogne)
dans les régions à climat plus continental.
Le choix de l’espèce
se fera en fonction
du sol et de la région
d’implantation.
Pour en savoir plus
sur ce champignon
si recherché,
suivez le guide !
Les plants truffiers
mycorhizés
La truffe est le fruit d’un mycélium qui vit en association avec
les racines et radicelles d’un arbre.
Le système racinaire de l’arbre truffier est le siège d’une union
à bénéfice réciproque, appelée symbiose. Elle s’effectue par
l’intermédiaire des mycorhizes. Les mycorhizes sont des
organes mixtes champignon-racine.
Grâce aux nouvelles techniques, la production de plants
mycorhizés en godets permet de combiner judicieusement
substrat de culture, fertilisation et techniques d’inoculation,
ce qui assure un développement satisfaisant des mycorhizes,
ainsi qu’une bonne croissance de l’arbre.
Tous les plants que nous proposons et les truffes servant
à l’inoculation sont contrôlés par le C.T.I.F.L. (Centre
Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes).
Les plants sont étiquetés individuellement par le C.T.I.F.L.
pour la vente. La rigueur de ce contrôle permet d’offrir à nos
clients un niveau de mycorhization garanti.
Nos plants sont mycorhizés dans notre laboratoire et
cultivés dans nos serres de production à Lordonnois (Yonne)
et Lambesc (Bouches du Rhône). Nous vous proposons des
plants de 1 et 2 ans dans les essences suivantes :
Bouleau
Charme
Chêne pubescent
Chêne rouvre
Chêne vert
Noisetier
Tilleul à petites feuilles
Cèdre
Pin Noir d’Autriche
Pin Laricio de Calabre
Dans les régions à été chaud contrasté,
nous recommandons de planter des plants mycorhizés
par Tuber melanosporum. Sous des climats océaniques,
océanique dégradé et surtout semi-continental
voir continental, nous recommandons de planter des
plants mycorhizés par Tuber uncinatum et également
Tuber mésanterique.
Le choix
du terrain
La truffe exige des sols calcaires.
L’ensemble des caractéristiques physico-chimiques doit être
bien équilibré, sans carence ni excès en éléments essentiels.
Dans tous les cas, le sol doit comporter du calcaire.
Tuber melanosporum se développe dans des sols riches en
calcaire actif, pas trop lourds, bien aérés et pas trop riches en
matière organique, avec un pH entre 7.5 et 8.5.
Tuber uncinatum est capable de prospérer dans des terrains
moins calcaires, plus lourds et plus riches en matières
organiques, à C/N plus élevés, mais toujours aérés, avec un
pH supérieur à 7. L’eau ne doit jamais stagner.
Une analyse de sol est fortement conseillée, si de mémoire
d’homme la parcelle ou ses environs n’ont jamais été
truffiers. Elle se fait auprès d’un laboratoire spécialisé.
Elle a pour but :
D’établir si le terrain est propice à l’implantation trufficole,
De déterminer s’il est nécessaire d’effectuer d’éventuelles
corrections par amendements et/ou engrais.
Nous pouvons nous charger de l’envoi des échantillons de
terre auprès du laboratoire d’analyse.
«La Truffe exige
des sols calcaires…»
Crédit photo Léon Wehrlen
Les densités
de plantation
Tuber melanosporum est plus exigeante en lumière.
Une plantation dense provoquera une production précoce,
mais la fermeture du milieu obligera à éclaircir par la suite.
Tuber uncinatum se développe dans les endroits plus frais
et se comporte mieux dans des zones mi-ombragées, car
elle craint la chaleur excessive.
D’où des plantations plus denses pour obtenir rapidement
un ombrage suffisant.
Tuber melanosporum et uncinatum n’ont pas la même
écologie.
Les densités de plantation évolueront donc en fonction de
l’espèce.
Tuber melanosporum :
300 à 500 plants par hectare en lignes espacées de 5 à 7 m.
Tuber uncinatum :
600 à 1 000 plants par hectare en lignes espacées de 3 à 5 m.
Tuber melanosporum
Tuber uncinatum