Une dernière cohorte constitUée UniqUement de filles aU cmi | p. 6

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8 Un deUxième soUffle PoUr charlie’s angels Le mois d’avril soulignera la pérennité d’une tradition indémodable au CMI, soit la 33 e édition des comédies musicales. Du 4 au 6 avril prochain sera donc présentée à la salle Anaïs- Allard-Rousseau de la Maison de la culture la comédie musicale Charlie’s Angels. Tirée du long métrage du même titre, cette comédie musicale a été créée par Simon Young, ancien professeur au CMI, et sa femme Virginie Bellemare ’93. C’est en 2007 que cette adaptation a été présentée au grand public pour la première fois. laurence : « À partir de ma 3 e année du primaire, je suis allée voir la comédie musicale du CMI à chaque année. J’avais toujours hâte que ce soit mon tour. C’est la deuxième comédie musicale à laquelle je participe et j’ai déjà hâte à l’an prochain pour ma dernière comédie étant donné que je serai en cinquième secondaire. Nous avons toujours hâte de savoir quel sera le projet d’une année à l’autre! » L’équipe d’animation de la comédie musicale est composée de Guy Leclerc à la direction artistique et musicale, Ian Pitblado à la mise en scène, Judith Baril, Frédérique Trottier et Anne- Laurence Jacob aux chorégraphies et Joanie Ricard aux décors, costumes et accessoires. Printemps 2013 | le Billet Bleu comédie mUsicale annUelle Par anne-laurence Jacob, ancienne ‘04 olivia : « Quand j’étais plus jeune, j’étais vraiment timide. Les arts de la scène m’ont permis de m’extérioriser. Plus particulièrement, la comédie musicale m’a permis de repousser mes limites, de me faire des nouvelles amies, etc. » Laurence Francoeur, Olivia Hébert et Raphaëlle Boisvert qui personnifient respectivement les trois anges Lucy, Célia et Nathalie dans la comédie musicale ont accepté de nous confier pourquoi elles participent à ce projet. raphaëlle : « Je suis une participante « prématurée » de la comédie musicale. On m’a recrutée alors que j’étais en 2 e secondaire parce qu’il manquait des chanteurs dans le chœur et j’ai eu la piqûre. C’est l’énergie de « gang » et les nouvelles amitiés qui se créent qui font en sorte que je participe à ce projet. » Les billets sont en vente au coût de 15 $ à la réception du Collège Marie-de-l’Incarnation ou à la billetterie de la salle J.-Antonio Thompson.
de la maternelle À la 5 e année dU secondaire Par anne-laurence Jacob, ancienne ‘04 En (septembre 2001), alors qu’elles avaient tout juste 5 ans, Marie Darveau, Sharlène Gauvin, Alexandrine Gendron et Justine Ricard débutaient leur maternelle au CMI dans la toute première classe de niveau préscolaire de l’établissement. Douze ans plus tard, elles sont en 5 e secondaire et se préparent bientôt à quitter l’école où elles ont passé plus de la moitié de leur vie. entrevue avec marie darveau et Justine ricard, deux des quatre seules étudiantes qui ont fréquenté le cmi de la maternelle à la 5 e année du secondaire . Vous étudiez au CMI depuis votre maternelle . Qu’est-ce que ça fait d’être entourées des mêmes personnes durant autant d’années (en référence aux filles qui sont avec vous depuis le primaire)? J.R. : Depuis la maternelle que je suis avec les mêmes filles, j’ai pu développer de merveilleuses amitiés et de belles complicités que je n’oublierai jamais. Je les connais par cœur. Je connais les forces et les faiblesses de chacune. C’est plaisant de côtoyer les mêmes personnes durant toute notre enfance, car j’ai plein de formidables souvenirs de mes 12 ans au CMI. Bref, je peux dire que les filles du CMI sont comme ma deuxième famille. M.D. : Je crois que le fait d’être entourées des même gens depuis la maternelle nous a permis de développer des amitiés inoubliables! Chaque matin en arrivant à l’école, je me sens comme chez moi. Nous sommes toutes très unies… Nous formons une famille! Est-ce que vous avez remarqué des différences dans l’ambiance des groupes avec l’arrivée des garçons? J.R. : Non pas vraiment, puisque nous n’avons pas beaucoup de garçons dans notre classe. M.D. : Puisque nous sommes en 5e secondaire, le changement est moins présent, mais je crois que l’arrivée des garçons a ses avantages! Était-ce votre choix de continuer au secondaire au CMI? J.R. : Oui, c’était mon choix de continuer au CMI; je voulais continuer cette belle expérience que j’ai vécue durant mon primaire. De plus, je suis une fille qui n’aime pas vraiment le changement, donc aller dans la même école pour mon secondaire m’a donné un sentiment de sécurité. M.D. : Alors que j’étais en 6e année, je n’ai même pas pensé me diriger vers une autre école. Comment pensez-vous que ça va se dérouler l’an prochain dans une nouvelle école après toutes ces années passées au CMI? J.R. : L’année prochaine, je sais que cela va être très différent. Ce sera un nouveau départ, une nouvelle expérience avec du nouveau monde. Je vais définitivement m’ennuyer du CMI. Mais, je vais au Collège Laflèche l’année prochaine, car je sais que c’est une continuité du CMI. M.D. : Le passage vers le collégial me fait énormément peur! Après 12 ans passés à la même place, avec les mêmes élèves, tout va changer! J’ai tout de même hâte d’affronter tous ces changements et de découvrir un nouveau milieu. J’espère vraiment rester en contact avec les CMIennes! Racontez-moi un ou des souvenirs marquants de votre passage au CMI J.R. : Un de mes souvenirs les plus marquants au CMI, c’est notre voyage en 6e année à Ottawa et la classe neige de 3e secondaire. Mais toutes les activités que nous avons faites au CMI sont des souvenirs que je garderai à jamais dans mon cœur. M.D. : Comme Justine l’a mentionné, j’ai adoré notre classe neige au Lac en cœur en 3e secondaire! Durant cette activité, tout le monde participait aux corvées autant qu’aux activités! Cela nous a permis de connaître d’une façon différente les filles, mais aussi les enseignants qui nous accompagnaient. Je crois que je parle au nom de toutes les filles lorsque je dis que c’était une sortie mémorable! Quel professeur vous a le plus marqué? J.R. : La professeure qui m’a le plus marquée, c’est Odette Cossette, notre professeure de français de 3e et 5e secondaire, car elle a été comme une maman pour nous. M.D. : Je crois que l’enseignante qui a le plus marqué mon passage est Stéphanie La Barre. J’ai la chance de la côtoyer depuis 7 ans déjà, soit comme enseignante ou comme responsable d’école! Elle sait faire ressortir le meilleur de chacune, en prendre soin comme ses propres filles et ajouter une touche d’humour à notre quotidien! Printemps 2013 | le Billet Bleu 9
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