Hommage aux Dames 2005 - Le Billet Bleu - Collège Marie-de-l ...

À propos
Bienvenue ! Au revoir !
Certains arrivent d’autres nous quittent…
Si l’on souhaite cette année la
bienvenue à un nouveau directeur général,
en la personne de monsieur Michel
Boucher, c’est qu’on a dû dire au
revoir à un directeur qui nous a quittés
pour prendre une retraite, évidemment,
bien méritée. Pour découvrir qui
est le nouveau directeur qui a, entre
ses mains, la destinée du Collège, je
vous invite à lire l’article de la page 5,
dans la rubrique La vie à l’école. Vous
pourrez alors constater que cet homme
d’allure sportive nourrit de grandes
ambitions pour notre cher CMI.
Monsieur Pierre Miville-Deschênes,
qui a été directeur général pendant six
années et qui est, entre autres, à l’origine
de ce merveilleux outil de communication
qu’est Le Billet Bleu, a décidé
de prendre sa retraite en juillet
dernier. Une élève l’a rencontré avant
son départ afin de réaliser une entrevue
que vous pourrez lire dans la nouvelle
rubrique Propos d’élève à la page
18. En effet, dans chaque numéro du
Billet Bleu, vous pourrez renouer avec
vos souvenirs d’écolière en comparant
les propos que vous auriez pu tenir à
l’époque où vous fréquentiez le CMI
avec ceux que tiendront les filles qui
le fréquentent actuellement.
Sur la couverture - Les Triplettes de Kassa
Trio vocal composé de trois anciennes élèves du Collège
Marie-de-l’Incarnation: Fabiola Toupin’92, Manon
Brunet’82 et Julie Massicotte. Photo Nathalie Houle
Fusions, défusions,
de quoi perdre son latin!
Nous essayons de garder à jour le fichier
des anciennes du CMI. Les modifications
des adresses pour les filles qui habitent
la région ont normalement toutes été faites,
mais pour celles qui habitent en dehors,
c’est un peu plus compliqué! Alors
si, par exemple, vous habitez St-Lambert
qui est devenue Longueuil puis redevenue
St-Lambert ou si vous demeurez dans
une autre municipalité qui s’est fusionnée
ou défusionnée, vous seriez bien gentilles
de vérifier l’adresse inscrite sur votre
Billet Bleu et nous prévenir en cas d’erreur
afin que nous puissions effectuer les
corrections nécessaires pour le prochain
envoi.
Appel à toutes!
La journée portes ouvertes aura lieu le samedi
15 octobre entre 13 h et 16 h. Il s’agit
Dans ce numéro…
À propos -------------------------------------- 2
Concert bénéfice 2005 - Les
Triplettes de Kassa ----------------------- 3
Hommage aux Dames 2005 ----------- 4
Un nouveau directeur général au CMI -- 5
Que font-ils sans nous ? ---------------- 6
La Grand-maman du CMI --------------- 7
Célébration de 50 ans
de profession religieuse----------------- 8
Conventum ---------------------------------- 9
La vie à l’école ------------------------------- 10
de notre plus grande activité de
recrutement. Alors, si vous connaissez
des jeunes filles qui habitent
la région, et même si elles
n’habitent pas la région (le pensionnat
est très accueillant et
le prix très abordable), invitez-les
à venir visiter le CMI.
Pourquoi ne pas vous joindre
à elles et venir nous rendre visite
vous aussi? Vous savez que
vous êtes toujours les bienvenues
chez-vous!
Au plaisir,
Nathalie Houle,
rédactrice en chef
Des nouvelles des anciennes ----------- 12
Aller au bout de ses rêves --------------- 14
Capsule santé ------------------------------- 15
In memoriam -------------------------------- 16
Témoignage --------------------------------- 17
Élection chez les Ursulines
de l’Union canadienne ------------------- 17
Propos d’élèves ---------------------------- 18
Tournoi de basketball des anciennes 19
Courrier --------------------------------------- 19
page 2
LE BILLET BLEU

Concert-bénéfice 2005 - Les Triplettes de Kassa
ÉMOTION, PASSION ET COMPLICITÉ!
PAR NATHALIE HOULE
Voilà exactement ce à quoi peuvent s’attendre
les gens qui viendront voir et entendre le
spectacle des Triplettes de Kassa, le dimanche
16 octobre prochain à la salle J.-A-
Thompson à 14h. Les billets sont en vente
dès maintenant à la billetterie de la salle,
(819) 380-9797.
Les Triplettes ont toutes trois fréquenté le
CMI mais c’est sur scène, lors de la présentation
du spectacle Kassa, qu’elles se sont
rencontrées. Il faut dire que le passage de
chacune au CMI ne coïncide pas dans le
temps: Manon a terminé son secondaire
en 1982, Fabiola en 1992 et Julie n’a fait
que quelques années, mais elle aurait terminé
avec la cohorte de 1989. Le Billet Bleu
a eu le bonheur de s’entretenir avec le joyeux
trio énergique et énergisant.
Dès les premiers moments de l’entrevue,
les rires et les anecdotes fusent de partout,
elles sont passionnées et c’est contagieux!
Trois femmes, trois fortes personnalités et
une complicité extraordinaire. Elles m’ont
raconté leur première réunion à titre de trio :
«on parlait toutes les trois en même temps,
on s’obstinait, puis l’une de nous a dit : stop
on chante!» Et, l’alchimie était parfaite! Les
trois voix se placent naturellement pour créer
un son harmonieux.
J’ai voulu savoir si leurs compagnes de
classe les faisaient chanter alors qu’elles
fréquentaient le Collège. Je n’ai pas été
déçue des réponses : Fabiola a raconté
qu’elle s’installait entre deux casiers pour
chanter du Céline Dion; Julie utilisait le
dos de ses copines comme piano pour
s’accompagner alors qu’elle chantait Moi
je mange d’Angèle Arseneault et Manon
grimpait sur le bord des fenêtres du dé-
funt fumoir(reconverti aujourd’hui en salle
des lunchs) pour faire rire les filles en leur
récitant des monologues de Clémence
Desrochers et terminer en chanson avec
You’ve got a friend de Carole King. Auronsnous
droit à ce répertoire? Fabiola fera-telle
le piano de Julie? En tout cas, elle
nous assure que la Colombe de Céline
est restée dans les casiers! Les groupies
de Manon, quant à elles, peuvent être rassurées,
You’ve got a friend est prévu au
programme!
Elles ont des chansons en trio, en duo et en
solo, du blues, du pop, du jazz, un peu de
disco, un peu de chansons françaises et un
peu de rock. Ce qu’elles proposent, c’est un
concert à voix: des voix fortes, puissantes et
émouvantes. Elles sont emballées par ce
concert et ça paraît. Tout au long de l’entrevue,
elles notent des idées et échangent
sur leur passage au CMI. Toutes trois s’impliquaient
déjà beaucoup à l’école et on sent
qu’elles demeurent très attachées à leur
alma mater. Elles sont heureuses de se
produire à la Salle J.-A-Thompson et elles
trouvent que la Fondation a eu une bonne
idée de les appeler pour les réunir une fois
de plus sur scène. Leur spectacle est taillé
sur mesure pour l’occasion. D’ailleurs, il
donne un sens de plus à leur trio : «ce sera
un spectacle très émotif» m’ont-elles prévenue.
Tant mieux, on aime ça les émotions
fortes nous autres les anciennes du CMI!
Un rendez-vous à ne manquer sous aucun
prétexte!
Qui sont les Triplettes et que font-elles?
Manon Brunet et Fabiola Toupin font
partie de la distribution de l’opéra folk
de Linda Lemay, Un éternel hiver
qui sera en tournée à travers le Québec
cet automne. Tournée qui a débuté
à Trois-Rivières les 14-15-16 septembre
dernier à la Salle J.-A.-
Thompson. Vous pouvez consulter le
site officiel de Linda Lemay pour trouver
toutes les dates des représentations:
www.lynda-lemay.net/spectacles.html.
Julie Massicotte sera l’une des trois
voix du spectacle Du rock à l’opéra
II sera présenté au Casino de Montréal
dès le 2 novembre.
www.casino-de-montreal.com
Manon Brunet qui possède aussi Les
disques Méga annonce le lancement
du disque le 28 septembre de Jean-
Guy Lacroix intitulé Sur la sphère.
LE BILLET BLEU page 3

Hommage aux Dames 2005
UNE BELLE SOIRÉE!
PAR NATHALIE HOULE
Lors de la soirée Hommage aux Dames, le 11 mars dernier, le Collège soulignait le parcours exceptionnel de cinq anciennes
élèves et mettait en lumière les talents d’élèves qui fréquentent actuellement le Collège. Plusieurs amis, consoeurs de classes
et parents des dames honorées étaient présents à cette soirée.
Le CMI a une histoire qui compte déjà
plus de trois siècles en matière d’éducation.
Les Ursulines ont contribué à former
les esprits de plusieurs générations
de femmes. Sachant s’adapter à
toutes les époques, les éducateurs du
Collège poursuivent aujourd’hui cette
œuvre si bien implantée par ces Grandes
Dames que sont les Ursulines, véritables
sources d’inspiration.
Visite des Grandes Dames
au Collège
La mission du Collège est de réaliser, en
toute fidélité à la tradition ursuline, la formation
intégrale de chaque fille par un
développement harmonieux aux plans
chrétien, intellectuel, physique, affectif et
social, en vue d’une pleine réalisation de
soi comme femme épanouie, ouverte aux
arts, leader dans la société d’aujourd’hui.
Hommage aux Dames s’inscrit dans ce
grand projet en proposant aux jeunes
filles d’aujourd’hui des modèles de femmes
inspirantes. Dans cet optique, nos
Grandes Dames ont toutes accepté l’invitation
et elles sont venues rencontrer des
groupes d’élèves. Ces dernières ont pu
découvrir des parcours de vie stimulants
et intéressants. Merci encore pour cette
belle générosité qui a permis des rencontres
avec des femmes exceptionnelles!
page 4
LE BILLET BLEU
Félicitations à toutes les Grandes Dames 2005. Vous êtes de véritables sources d’inspiration
pour nous tous, ainsi que pour toutes les élèves du Collège qui suivent vos traces et marchent
dans vos pas. Sur la photo, on reconnaît de gauche à droite : Anne Hudon’04, répiendaire de la
médaille académique du Gouverneur général accompagne les Grandes Dames 2005 : Marielle
Fortier Landry ’72, France Thibeault ’70, Pierrette Caron-Fournier ’41, Marie-Christine Trottier’75,
et la maman d’Ann Frost’80 (Ann habite aux Etats-Unis et ne pouvait malheureusement être
présente à la soirée).
Les soirées Hommage aux Dames sont
toujours remplies d’émotions et de
beaux souvenirs que partagent avec
nous les Grandes Dames de la soirée.
Marie-Christine Trottier y est allée d’un
bel éclat de rire en se rappelant de
beaux moments avec les copines venues
nombreuses pour célébrer avec
elle.
Le choix des Dames
Le choix des dames honorées, vous vous en doutez, n’est ni simple ni
facile. Un comité a le mandat d’évaluer et d’étudier les dossiers proposés.
Les domaines ont d’abord été définis afin d’éclairer le travail des membres
de ce jury. Ces domaines sont les affaires et affaires publiques, les arts,
l’engagement social, les lettres et communications, les sports et les sciences.
Ils sont directement inspirés de la mission du Collège qui vise le
développement global de la femme. Si vous connaissez des anciennes qui
méritent, selon vous, de recevoir cet hommage, vous êtes invités à faire
parvenir un dossier de candidature dans lequel on trouvera une lettre motivant
votre choix et si possible un curriculum vitae relatant le parcours de
l’ancienne en question.
La soirée Hommage aux Dames 2006 aura lieu le 10 mars.
Le choix des dames honorées devrait se faire d’ici le 18 novembre.

Un nouveau directeur général au CMI
MONSIEUR MICHEL BOUCHER
PAR NATHALIE HOULE
Monsieur Michel Boucher assure la succession
de monsieur Pierre Miville-
Deschênes à la direction générale du Collège
Marie-de-l’Incarnation depuis le 1 er
août dernier. Monsieur Boucher, originaire
du Village-des-Hurons (Wendake), a développé
très tôt un attachement particulier
pour Trois-Rivières. En effet, au cours des
années 70, alors qu’il effectuait des études
en récréologie à l’UQTR (Université
du Québec à Trois-Rivières), il a rencontré
celle qui allait devenir son épouse, Anne-
Marie Gabias, justement une ancienne du
Collège que certaines d’entre vous avez
peut-être côtoyée alors qu’elle était élève,
soit à la fin des années 60.
qui était déjà membre du CA du CMI de
décembre 2004 à sa nomination. Il souhaite
renforcer les acquis du Collège tels
que la qualité de l’enseignement et des
programmes d’études ainsi que le développement
des valeurs rattachées à la
mission et au projet éducatif. Il compte
beaucoup sur la collaboration et sur la
compétence du personnel pour l’aider à
relever les nombreux défis qui l’attendent.
Monsieur Boucher est conscient que les
Ursulines lui confient leur héritage éducatif,
et lorsque, à la rentrée, il s’est adressé
aux membres du personnel, il leur a simplement
rappelé cette grande vérité : «Le
CMI a 308 ans, une longue tradition et un
avenir. À nous de le bâtir. » Sa personnalité
d’homme d’action, ses nombreux contacts
avec le milieu et son expérience devraient
le servir afin de donner un nouveau
souffle, un nouvel élan au Collège Mariede-l’Incarnation
et le maintenir dans le peloton
de tête des écoles du Québec.
Passionné de hockey, il n’hésite pas à dire
que c’est ce sport qui l’a d’abord attiré à
l’Université de Trois-Rivières puisqu’en
poursuivant ses études, il évoluait au sein
des Patriotes. Le hockey est toujours un
élément important dans sa vie. Encore
aujourd’hui, il est dépisteur à temps partiel
(«très partiel» tient-il à préciser!) pour
les Kings de Los Angeles, mais il avoue
espérer être davantage reconnu pour son
travail à titre de directeur général du CMI.
Mais attention! Ne vous méprenez pas, ce
grand sportif bénéficie aussi d’une impressionnante
expérience dans le monde de
l’éducation. D’abord professeur d’anglais
et de français, il fut, par la suite, directeur
de l’information pour le service des sports
de l’UQTR, puis coordonnateur des programmes
sportifs à l’Université d’Ottawa
pour finalement occuper, de 1990 jusqu’à
sa nomination au CMI, le poste de directeur
des affaires étudiantes et du développement
institutionnel au Collège Laflèche.
À l’emploi de cet établissement pendant
quinze années, M. Boucher y a été l’instigateur
de plusieurs projets d’envergure. Il
a, entre autres, été le maître d’œuvre des
travaux d’agrandissement du Collège en
2001, l’initiateur du profil sport plus études
et des projets d’équipes sportives (équipe
de hockey féminin, équipe de hockey Junior
AAA, projet Barthurst…), le responsable
du nouveau programme de bourses et
de reconnaissance pour les étudiants et
le gestionnaire responsable de l’ensemble
des activités étudiantes et des activités
de la Fondation.
Les valeurs ursulines sont très importantes
pour cet homme déterminé et réfléchi,
Un peu plus sur monsieur Boucher
Du milieu sportif, il a acquis les qualités inhérentes à la compétition, soit la combativité,
la persévérance et le goût de la victoire, qualités essentielles pour un poste de
leader dans une institution comme le CMI. Il fut entraîneur des équipes de hockey
de l’Université du Québec à Trois-Rivières (Les Patriotes) et de l’Université d’Ottawa
(Les Gee Gees). Il a également été directeur général des Draveurs de Trois-Rivières
(équipe de hockey junior majeur) puis, membre et président d’un comité qui avait le
mandat de restructurer le hockey d’élite au Québec.
Père de trois filles, il a transmis son goût prononcé pour le hockey à l’ainée Marie-
Christine qui est devenue coordonnatrice des activités de la Fondation du club de
hockey le Canadien de Montréal. Anne est animatrice à la radio Rock-détente et
Julie est à compléter une maîtrise en histoire de l’art.
Impliqué dans le milieu, il faisait, jusqu’à tout récemment, partie de nombreuses
organisations : membre du Conseil d’administration de la Corporation de développement
culturel de la ville de Trois-Rivières, responsable du dossier «priorité des
sports» à l’URLS (Unité régionale de loisirs et de sports) et membre du CA du
Complexe sportif Les Estacades.
LE BILLET BLEU page 5

Que font-ils sans nous ?
THÉRÈSE BERGERON
PAR FRANCINE QUEVILLON
grands défis de sa
carrière. Elle devient
directrice de l’école
primaire et, par surcroît,
la première laïque
à obtenir ce
poste. Son fer de
lance demeure le
travail d’équipe. La
collaboration de
tous les intervenants
d’une école est un
gage de succès pour
cette rassembleuse
hors pair.
Avec un petit groupe d’élèves lors d’une représentation.
Qui a eu, un jour, cette idée folle d’inventer
l’école ? Reprenez cet air bien connu
et vous repérerez sans doute, au même
moment «Sacré Charlemagne et Thérèse
Bergeron» en pleine conversation…
Le sujet abordé, les enfants évidemment!
Comment décrire tout l’amour que
porte Thérèse aux enfants qu’elle a rencontrés?
Un amour « VISCÉRAL », voilà
un qualificatif qui définit avec exactitude
mon propos. D’ailleurs, son parcours en
fait foi.
D’abord, il faut se rappeler que cette éducatrice
chevronnée a fait ses études à
l’École normale du Christ-Roi afin d’obtenir
en bout de ligne son diplôme d’enseignement.
C’est en 1964 qu’elle fait
son entrée officielle au Collège Mariede-l’Incarnation.
Elle enseigne tantôt en
1 re année, ensuite en 2 e , pour la majeure
partie de sa carrière, un niveau qu’elle
chérit plus particulièrement. Il ne fait
aucun doute, cette profession lui sied à
ravir. Elle possède les qualités requises
pour mener à bon port toutes les élèves
qui lui sont confiées. Son écoute active,
sa bonne humeur et sa créativité l’aident
à réaliser des projets qui stimulent et
intéressent les jeunes filles. Chaque
élève prend la place qui lui appartient et
ainsi regorge de confiance pour effectuer
sa tâche.
Après avoir œuvré
pendant six ans à la
direction du primaire,
elle décide
de prendre un long congé pour ne pas
dire une retraite bien méritée! Cependant,
cette décision a été difficile à prendre…
Quitter un endroit où l’on a passé
la majeure partie de sa vie n’est pas une
sinécure. Pour combler ce vide ressenti,
Thérèse s’envole pour la Grèce, question
de refaire ses forces et de vaquer à
d’autres occupations. Un voyage bénéfique
à tous les niveaux.
Que fait-elle maintenant? Voici un indice
: elle a troqué son crayon pour un
marteau! En effet, madame Bergeron en
compagnie de son conjoint fait la réparation
et l’entretien de plusieurs appar-
Thérèse Bergeron, alors qu’elle occupait le
poste de directrice du primaire et Diane
Thiffault, enseignante de 6 e année du primaire.
tements locatifs dont ils sont d’ailleurs
les propriétaires. L’électricité, la plomberie
et les divers travaux de menuiserie
n’ont plus de secrets pour cette dame
aux talents pour le moins polyvalents.
Sans ambages, Thérèse Bergeron est
une heureuse nature qui se démarque
de par son sourire, sa générosité, sa disponibilité,
son optimisme, ses jeux de
mots infaillibles et la douceur qui la caractérise
si bien. Son apport au sein du
Collège demeure incommensurable.
En 1991, après vingt-six ans à titre d’enseignante,
elle relève l’un des plus
Classe de 2 e année de Thérèse Bergeron - 1989 - 1990
page 6
LE BILLET BLEU

LA GRAND-MAMAN DU COLLÈGE!
PAR S. THÉRÈSE GERMAIN, O.S.U.
Il arrive que des anciennes élèves posent la question :
“La grand-maman du CMI, est-ce que ça existe encore ?” Très bonne question.
Oui, Soeur Jacqueline Gagnon est encore
là, aussi présente, aussi active, aussi créative,
aussi patiente, aussi soucieuse
d’écouter et d’enseigner aux jeunes
l’indispensable confiance en la prière qu’il
y a 22 ans. Elle avait alors pris sa retraite
de Conseillère pédagogique à la CSRM de
Shawinigan et proposait ses services au
CMI pour “aider les jeunes qui ont besoin
d’une religion qui engage, qui dérange et
qui rayonne; aider les jeunes qui ont soif
de la bonté et de la tendresse du coeur
humain, enfin soif de ce qui dit Jésus Christ”
(extrait de l’écrit du projet de Soeur Jacqueline
en 1983).
C’est du travail bénévole qui s’adresse aux
élèves de 1ère et 2e du cours secondaire
qui désirent s’y rendre tous les jours aux
heures du midi. Là, elles apprennent à
tricoter, broder, coudre, tresser, créer, ranger,
classer et, bien sûr, prier, chanter,
gestuer et quoi encore ? C’est très exigeant
et les jeunes le savent mais ça marche
! Oui ça marche !
Soeur Jacqueline a une aide, parfois deux.
Son local (pour celles qui se souviennent
de l’ancien dortoir des grandes) est dans
le passage attenant, là où il y a tant de grandes
armoires. C’est organisé, propre et
très en ordre.
Un groupe d’élèves plus engagées sont
des ADJ (amies de Jésus) et le sont toute
la vie. Voici la prière qu’elles récitent ou
chantent chaque jour avant l’activité :
Seigneur Jésus mon ami, fais
qu’aujourd’hui, comme toi je regarde le
monde avec des yeux tout remplis
d’amour...
Que j’accueille mon prochain comme
celui que tu veux aimer par moi...
Que je sois douce, aimante et artisane
de paix dans mon milieu de vie...
Enfin, Seigneur Jésus, mon ami, fais surtout
que je sois si joyeuse, qu’à l’exemple
de Marie je porte la joie de ta présence et
de ton amour à toutes les personnes que je
rencontrerai aujourd’hui.
En 2005, Soeur Jacqueline possède deux cartables
remplis de lettres, de poèmes, de remerciements
des ADJ qui s’aperçoivent,
après des années, que ce qu’elles ont vécu
avec elle au CMI n’était pas de la frime mais
du solide et qu’on peut y asseoir toute une
vie. Un confrère professeur ne va-t-il pas
jusqu’à l’appeler la « Mère Teresa du CMI »?
Voici une lettre puisée dans un des cartables
de Soeur Jacqueline.
Chère Soeur Jacqueline,
Il y a dix ans, je devenais membre des ADJ
et par le fait même je te rencontrais. À cette
époque, je n’avais aucune idée de l’impact
que cette rencontre aurait dans ma vie.
Maintenant que j’ai un enfant et que j’enseigne
au niveau secondaire, je ne peux
qu’admirer ton dévouement à la cause.
Chaque fois que j’ai un problème de discipline
en classe, je pense à ce que j’étais.
Un vrai petit diable. Surtout en Secondaire
I et II !
Par contre, j’ai eu la chance d’avoir quelqu’un,
toi, qui as pris le temps de me prendre
par la main, me réconforter et m’encourager
à foncer et à devenir une grande fille
moins détestable. C’est ce que je m’efforce
de faire à mon tour. Je voudrais profiter de
l’occasion pour te remercier pour tout ce
que tu as fait pour moi. Je te souhaite un
très joyeux Noël et une bonne et heureuse
année remplie de petites joies.
Au plaisir de te revoir.
Ajoutons que les invitations aux mariages
et aux baptêmes de bébés d’anciennes
ADJ sont monnaie courante et que le bonheur
est partagé.
Ajoutons de plus
une question aux
lectrices du BILLET
BLEU qui ne connaissent
pas Soeur
Jacqueline Gagnon
: “Vous souvenezvous
de Mère Marie-
Stella, maîtresse de
division des petites
pensionnaires entre
1943 et 1949 ?”
Cette femme étonnante,
Jacqueline
Gagnon ou Mère
Marie-Stella, a tout
fait, sauf vieillir.
Elle ne s’aperçoit même pas qu’elle a 83
ans ! Le CMI a bien de la chance d’avoir une
telle grand-maman, n’est-ce pas ?
L B B page 7

CÉLÉBRATION DE 50 ANS DE PROFESSION RELIGIEUSE
CHEZ LES URSULINES DE TROIS-RIVIÈRES
PAR SOEUR THÉRÈSE GERMAIN, O.S.U.
Soeur Gertrude Dupont
Après plusieurs années comme titulaire de
classe et enseignante à Trois-Rivières puis
à Shawinigan, dans les écoles tenues par
les Ursulines ou à
la Polyvalente des
Chûtes, Soeur
Gertrude Dupont
poursuit une belle
carrière au CMI,
comme responsable
du Service
des finances.
Née à Trois-Rivières,
elle a fait profession
chez les
Ursulines en février
1955.
Soeur Louise-Hélène Albert
Elle a été connue comme titulaire de classe
et professeure d’histoire jusqu’en 1984. Depuis
ce temps, elle donne des leçons de
piano à l’École de Musique. Soulignons que
Soeur Louise-Hélène
écrit présentement
l’histoire
du Pensionnat
des Ursulines devenu
CMI en 1935,
depuis ses débuts
en 1697 jusqu’à
notre époque.
Merci, Soeur
Louise-Hélène,
pour ce bel héritage
!
Soeur Louisette Thibeault
Soeur Louisette a enseigné pendant plusieurs
années dans les écoles tenues par
les Ursulines à Trois-Rivières, à Grand-
Mère et à Shawinigan,
puis à la
Polyvalente des
Chûtes. Elle est
ensuite venue
oeuvrer au Service
des finances
du CMI.
Ces dernières
années, elle vit
sa retraite au
monastère de
Trois-Rivières.
Soeur Jeanne Thibeault
Soeur Jeanne est la soeur de Louisette.
Elle a enseigné au CMI, en 1 re année du
cours primaire ainsi qu’aux écoles Sainte-
Angèle et Marie
Leneuf de
Trois-Rivières.
En 1961, âgée
de 27 ans, elle
part avec quelques
Ursulines
fonder la Mission
de St-Joseph-del’Amazone
au
Pérou. Depuis
ce temps, encore
jeune et
vaillante, elle
dirige une école à Aucayo en Amazonie.
Elle est venue à Trois-Rivières célébrer
son 50e anniversaire de vie religieuse en
même temps que sa soeur Louisette entrée
six mois avant elle.
Extrait d’une lettre de Jeanne Denise Jobidon (B.A. 1964).
Denise écrit à l’une de ses enseignantes qui célébrait en février 2005
le 50e anniversaire de sa profession religieuse.
Bonjour, Soeur Louise-Hélène,
Soeur Fleur-Ange Lavallée
Venue de la lointaine région de l’Abitibi
pour entrer chez les Ursulines en même
temps que les Soeurs précédentes,
Soeur Fleur-
Ange a d’abord
enseigné elle
aussi dans les
écoles ursulines
de Trois-Rivières,
puis est partie
en 1961 pour
la mission amaz
o n i e n n e
d’Aucayo. Depuis
plus de 40
ans, compagne
de Soeur Jeanne
Thibeault, elle
oeuvre dans cette école qui a vu un certain
nombre de ses élèves devenir à leur
tour enseignant(e)s et même religieuses
ursulines ou prêtres.
[...] Le temps passe vite... Il me semble qu’il n’y a pas si longtemps... “pas 48 ans
déjà !”... j’étais votre élève en classe de Syntaxe (1956-57), au Collège Marie-del’Incarnation.
Je commençais mes études classiques et je me rappelle, entre
autres, de mes cours d’histoire du Moyen-âge et de latin. Je “découvrais” avec
intérêt cette période de l’histoire et je crois que c’est à partir de ces premières
notions, de ce premier contact avec l’Europe médiévale, que j’y suis revenue
beaucoup plus tard, lorsque j’ai poursuivi mes études à la Faculté de Musique
de l’Université de Montréal. Mon mémoire de maîtrise en histoire médiévale a
eu pour titre “UNE ANALYSE SÉMIOLOGIQUE DES CHANTS DU TROU-
VÈRE GACE BRULÉ-XIIIe SIÈCLE”.
J’ai eu aussi beaucoup de plaisir à étudier la paléographie et à scruter les
copies de manuscrits de musique ancienne et de chant grégorien et c’est dans ce
contexte d’étude et d’intérêt pour le grégorien que j’ai “rencontré” le Seigneur et
que je me suis engagée dans la musique et l’animation liturgique puis ensuite,
dans l’enseignement religieux aux enfants à l’école.
Votre 50e anniversaire me ramène à de bons souvenirs... que je garde de vous et
de toutes mes anciennes professeures au CMI. Nous avons reçu une bonne
formation, grâce à votre enseignement, votre dévouement et votre travail qui
n’était pas facile avec les élèves indisciplinées que nous étions... Mais vous étiez
bien compréhensives. Soyez-en remerciées.
Jeanne Denise Jobidon
page 8
LE BILLET BLEU

Conventum
1985-2005
UNE RENCONTRE MÉMORABLE!
Le Conventum 1985-2005 a eu lieu le samedi
28 mai dernier au CMI. Une soixantaine
de filles ont répondu à l’invitation du comité
organisateur. Quel choc de revoir des visages
que nous n’avions pas revus depuis
20 ans, pour la plupart! Certaines avaient
beaucoup changé, d’autres, pas du tout. L’accueil
s’est déroulé de 13 h à 13 h 30, puis
nous nous sommes rendues à la chapelle
où Ève Ringuette, une ancienne elle aussi
(plus jeune que nous cependant puisqu’elle
est née l’année de notre graduation!), nous a
dressé un bref historique de la chapelle et du
couvent. S. Thérèse Germain et S. Céline
Bergeron sont également venues nous
adresser quelques mots.
Au cours de l’après-midi, un rallye avait été
organisé à travers le Collège, histoire de faire
remonter à la surface des souvenirs d’un
passé lointain. Les équipes ont fait des allers-retours
entre la vieille partie et la nouvelle
tout l’après-midi. Certaines filles en ont
même profité pour visiter les fameuses catacombes...
qui ne faisaient pas partie du
rallye! Les six stations étaient les suivantes
: le gymnase, la palestre, le laboratoire
de bio, la bibliothèque, la salle de musique
et le local de couture.
Vers 17 h, un punch a été servi dans la salle
de réception. Nous avons alors reçu la visite
de quelques professeurs: Mmes
Parise Allaire (français), Brigitte Ladouceur
(économie familiale, maintenant mairesse
de St-Paulin), Chantal Bigras (éducation
physique), S. Françoise (piano) ainsi que de
deux anciennes directrices, soit
S. Pierrette Laverdière et S. Céline Bergeron.
.La musique d’ambiance pendant le punch
et le souper ainsi que la musique de danse
pendant la soirée étaient, bien entendu, celle
des années 80! Tout au long de la soirée,
des photos d’archives envoyées par les
filles ainsi que des photos prises pendant
la journée ont défilé sur un grand écran. Un
CD de ces photos a d’ailleurs été vendu
aux filles intéressées. De magnifiques paniers-cadeaux
de la compagnie Coti ont été
tirés au hasard. Ces paniers ont été remis
à trois de nos consoeurs qui nous ont offert
une performance de danse remarquable
sur la musique de Flashdance (Marie-
Josée Lafleur, Dominique Dubois et
Chantal Huet)!
Danièle Caron, qui réside en Norvège,
s’était déplacée spécialement pour le
Conventum, de même que Véronique Lesage,
qui est maintenant chercheure en
cétacés à Pointe-au-Père, dans le bas du
fleuve, et qui s’est séparée de ses baleines
pour l’occasion (ainsi que pour les réunions
du comité tout au long des quelques
mois qui ont mené à cet événement extraordinaire).
Bref, une journée remplie d’émotions
fortes! Des volontaires se sont proposées
pour organiser le prochain
conventum. C’est donc un rendez-vous
dans dix ans!
Lucie Bellemare’85
Le comité organisateur : Chantal Lainesse,
Véronique Lesage et Anne Marois.
Assises : Julie Rousseau, Paule Bussière,
Nathalie Tanguay et Lucie Bellemare.
AVIS DE RECHERCHE
Conventum 1995-2005
L’heure est enfin arrivée ! Le samedi 8 octobre
prochain, les finissantes de l’année
1995 pourront fraterniser à nouveau lors
de leur conventum tant attendu. Une première
rencontre aura lieu à 16h au CMI pour
ensuite se poursuivre à l’hôtel le Delta de
Trois-Rivières où leur sera servi un excellent
repas.
Afin de retracer tout le monde, nous avons
besoin de votre aide. Voici la liste des noms
des finissantes de l’année 1995 pour lesquelles
nous n’avons pas d’adresse postale.
Si vous avez encore des liens avec
ces filles, S.V.P. les informer d’envoyer leur
changement d’adresse à:
desaulniers_karine@hotmail.com.
Bien entendu, si d’autres finissantes n’ont
pas été contactées, n’hésitez pas à leur
faire parvenir cette information. Il est à noter
qu’elles recevront par courriel leur lettre
d’invitation pour le conventum 2005.
Kathleen Chaîné
Sarah Chevarie
Heidi Dontigny
Nathalie Dubois
Lisa-Marie Dupont
Karine Dupuis
Cathie Farley
Martine Gélinas
Véronique Godin
Caroline Hardy
Claudia Leblanc
Conventum
RHÉTO 1963-1964
Geneviève Leclair
Martine Leclerc
Catherine Lemay
Élisabeth Morin
Mélanie Poirier
Geneviève Rousseau
Dominique Sirois
Linda St-Germain
Mélanie Tessier
Jessica Turcotte
Anita Yengue
Merci de votre précieuse collaboration,
Le Comité du Conventum 1995-2005
« Je reste fidèle au mandat que vous
m’avez confié il y a maintenant près de
35 ans et vous convie à un autre rendezvous
quinquennal. S. Thérèse Germain
et S. Céline Bergeron nous accueilleront,
le samedi 22 octobre prochain, au grand
salon du CMI, à 11h.
Afin de faciliter la préparation du petit
lunch, vous êtes priées de me confirmer
votre présence, à l’une ou l’autre
des coordonnées suivantes :
(418) 875-1764
moniqueheon@hotmail.com ou
29, route Grand-Capsa,
Sainte-Catherine-de-la-J.-C., G0A 3M0
Monique Héon’65
LE BILLET BLEU page 9

La vie à l’école
IMPLANTATION
DE LA
RÉFORME AU
SECONDAIRE
Année scolaire 2004-2005
LES LAURÉATES DES GRANDS PRIX
Soirée Hommage aux diplômées du primaire
PAR ÉLISABETH JOURDAIN,
DIRECTRICE DES SERVICES ÉDUCATIFS
DU SECONDAIRE
C’est cette année que la réforme scolaire
sera instaurée au Collège en
1 re secondaire. Cette restructuration
entraînera des changements majeurs
à tous les niveaux. En effet, un
nouveau régime pédagogique fera
en sorte qu’une nouvelle grille-matières
sera alors en vigueur et occasionnera
un réaménagement du
temps, soit la grille-horaire.
La réforme a suscité en nos murs
une réflexion « des plus intéressantes
» sur les méthodes pédagogiques.
Tous les éducateurs ont mis
la main à la pâte pour adapter leur
pédagogie Par Élisabeth à des Jourdain élèves qui ne sont
plus les mêmes qu’autrefois. Les
nouvelles technologies, l’accès direct
à tout genre d’informations, la
mondialisation et leur pouvoir de consommateur
font partie maintenant
de leur quotidien. Ces changements
majeurs de notre société ne sont pas
totalement étrangers à la réforme.
Ces nouvelles mesures, dans le programme
de formation québécoise,
se concrétisent particulièrement
dans le régime pédagogique qui
définit les matières enseignées et
le temps alloué. Désirant mettre en
place un cadre et un horaire de travail
qui favorisent l’implantation de
la réforme et le renouveau pédagogique,
nous avons opté pour un cycle
de neuf jours incluant quatre périodes
par jour de 75 minutes par
cours. Ces changements majeurs
seront à l’avantage des élèves, nous
en sommes certains. Elles auront
moins de stress dû au travail quotidien
et moins d’enseignants à rencontrer
par jour, donc moins de travail,
de devoirs et d’examens à gérer,
en même temps.
page 10
LE BILLET BLEU
La soirée Hommage aux diplômées du primaire s’est déroulée le 2 juin dernier à la Salle Marie-del’Incarnaiton.
Trois élèves reçoivent à cette occasion les prestigieux prix que sont la Médaille du
Collège Marie-de-l’Incarnation, la Médaille des Ursulines et le prix du Mérite académique. Sur la
photo, on reconnaît Mme Carolyne Gagnon, directrice des services éducatifs du préscolaire et
du primaire, Laurence Pellerin-Quessy, prix du Mérite académique, Fanny M. Gélinas, Médaille
du Collège Marie-de-l’Incarnation, Valérie Daigle, Médaille des Ursulines, M. Pierre Miville-
Deschênes, directeur général, et S. Yvette Isabelle, supérieure provinciale des Ursulines.
Soirée Hommage aux finissantes du secondaire
La soirée Hommage aux finissantes s’est déroulée le 3 juin dernier. Sur la photo, on reconnaît M.
Pierre Miville-Deschênes, directeur général , Mme Monique Laliberté’50, membre du CA de la
Fondation, S. Denise Girard, ursuline, Mme Élisabeth Jourdain, directrice des services éducatifs du
secondaire et M. Michel Malenfant, membre du CA du Collège. Sur la première rangée, les lauréates
2005: Marie-Ève Thibeault, Médaille des Ursulines, Émilie Marchand, Médaille du Collège Marie-del’Incarnation
et prix du Lieutenant gouverneur général du Québec, Gabrielle Caron, prix de la
Fondation, et Ann-Sophie Laroche, prix du Mérite scolaire.

Activité de financement
3811 CANARDS ONT PARTICIPÉ À LA COURSE!
PAR NATHALIE HOULE
La Fondation Collège Marie-de-l’Incarnation
de Trois-Rivières est heureuse d’annoncer
que « La grande course des petits
canards » qui s’est déroulée le 29 mai
dernier, a été un véritable succès. Les élèves,
les membres du personnel du Collège
et les membres du conseil d’administration
de la Fondation se sont tous
impliqués dans cette levée de fonds.
Cette activité, qui se veut aussi un divertissement
familial, a permis au Collège
d’améliorer ses installations sportives en
procédant à l’ajout d’une salle d’entraînement.
Merci à tous ceux qui nous ont encouragé,
merci également à nos commanditaires
: Maple Leaf – Top Dogs, IGA Jean
XXIII, La corporation de l’Île-St-Quentin,
Les croisières M/V Le Draveur et M/S Jacques-Cartier,
Modoc, Centre commercial
Les Rivières, Coca-Cola, Le NCSM
Radisson de Trois-Rivières, Les restaurants
McDonald’s, Laferté bicycles, Club
piscine, le club de golf Les vieilles For-
ges, La librairie L’Exèdre, Aramark,
Rock Détente - CHEY-FM, Énergie
102,3, TVA-CHEM télé 8, Buromax et
Télus.
Madame Martine Lesieur ’75, avait gentiment
accepté d’être la marraine de la
troisième édition de cet événement familial.
Elle s’est dite heureuse de s’associer
à ce projet qui vise à stimuler la
pratique d’activités sportives chez les
jeunes filles. Les gens qui le souhaitaient
ont pu accompagner la marraine
de l’événement à bord du M/V Le
Draveur, l’un des grands partenaires
de l’événement, afin de suivre la course
de canards sur l’eau.
Les 3811 canards ont été lancés du
pont Duplessis à 11 h et ont descendu
la rivière Saint-Maurice jusqu’à la ligne
d’arrivée. Les gens sont venus nombreux
encourager leurs canards.
Une superbe salle d’entraînement pour les filles!
La salle d’entraînement est maintenant
une réalité. La salle des
lunchs a été transformée pendant
les vacances scolaires pour faire
place à une superbe salle munie
d’équipements du dernier cri. Les
élèves pourront ainsi s’entraîner
à l’école et les enseignants disposeront
d’une salle supplémentaire
pour donner leurs cours.
Pour l’instant les heures d’ouvertures
ont été définies en fonction
des besoins des élèves, mais si
la demande se faisait pressante,
il n’est pas exclu d’ouvrir cette
salle aux anciennes élèves
moyennant un abonnement. Si
cette perspective vous intéresse,
faites-le nous savoir en nous faisant
parvenir un courriel :
billetbleu@cmitr.qc.ca
Sur la photo nous reconnaissons, accompagnant
les jeunes, Martine Lesieur ‘75, marraine de l’événement,
S. Estelle Lacoursière et Monique
Laliberté’50, membres du conseil d’administration
et le capitaine David Gagné.
@ Pour connaître toutes les actualités du Collège
Visitez le site WEB du CMI cmitr.qc.ca
LE BILLET BLEU page 11

Des nouvelles des anciennes
Geneviève Leblanc ’88
Geneviève Leblanc’88
vient de
publier une collection
de matériel
didactique pour le
programme de
géographie, histoire
et éducation
à la citoyenneté
chez Chenelière-Éducation. En temps et
lieux 3e cycle. Ce matériel s’adresse aux
élèves de 5e et 6e année du primaire.
Dans ce projet, elle a notamment travaillé
en collaboration avec Louise Sarrasin.
Denise Trudel
La pianiste Denise Trudel, qui a étudié au
CMI au cours des années 70 et le compositeur
Denis Dion sortent un disque intitulé
Scènes d’enfance. Cette œuvre représente
un trait d’union entre le passé et le
présent et réussit le pari de rejoindre tous
les amateurs de musique. Seulement
1000 exemplaires ont été imprimés. L’album
est disponible lors des concerts ou
aux contacts suivants :
mires@sympatico.ca ou au C.P. 60034,
Lévis, Qc G6V 8W9.
Suzanne Matte ’77
Récemment
dans la revue Affaires,
on parlait
d’une ancienne,
Suzanne
Matte’77.
Elle racontait
dans l’article la
réflexion qu’elle
avait faite par
rapport à ses
choix de carrière.
Depuis
2001, elle est à la tête du Carrefour jeunesse-emploi
Montréal–Centre-ville, un organisme
sans but lucratif voué à l’insertion
scolaire et professionnelle des personnes
de 16 à 35 ans. C’est un bel emploi,
mais qui ne satisfait pas totalement
cette femme de 45 ans Il n’est jamais trop
tard pour se remettre en cause du point de
vue professionnel. Suzanne en est la
preuve. Elle veut aller plus loin encore, vers
un poste qui satisfera ses intérêts artistiques
et son irrépressible goût pour l’action.
«J’ai tenté de transformer mon travail,
afin de l’aimer», admet-elle. Une fois son
mandat terminé, en 2006, elle voudrait être
directrice de tournée.
page 12
LE BILLET BLEU
Martine Fortin ’88
Martine Fortin’88 s’est associée avec son
frère Daniel afin de prendre la relève du
commerce de leur père, la boucherie Fortin
située à St-Étienne-des-Grès. Martine
a étudié en sociologie à l’Université Laval
mais elle est rapidement revenue à St-
Étienne, car elle savait qu’elle voulait travailler
au sein de l’entreprise familiale. En
2001, elle et son frère se sont portés acquéreurs
de la boutique. Depuis, le commerce
s’est agrandi afin d’offrir plus de
services à la clientèle.
Bravo Martine et bonne chance pour la
suite!
Geneviève Lebrun ’87
Voici une ancienne
qui n’en finit plus de
gravir des échelons!
Elle a terminé ses études
au HEC en 1992
et, en 2003, elle a été
promue au poste de
vice-présidente Marketing
pour le Groupe
Pages Jaunes . Elle
remportait récemment
le prix Relève d’excellence 2005
dans la catégorie «grande entreprise».
RITA LAFONTAINE,
NOMMÉE OFFICIER DE L’ORDRE DU CANADA
Quelle belle nouvelle! Le Collège souhaite,
par la biais du Billet Bleu, transmettre
ses félicitations à cette Grande
Dame de la scène québécoise qui a été
nommée, le 30 août dernier, officier de
l’Ordre du Canada par la gouverneure générale
du Canada, Adrienne Clarkson.
L’ordre du Canada a été institué en 1967
afin de reconnaître les réalisations et les
services exceptionnels dans divers
champs d’activité de la société canadienne.
Madame Lafontaine, qui a fréquenté le
Collège de 1949 à 1954, a été nommée
Grande Dame du Collège Marie-de-l’Incarnation
lors de la première soirée
Hommage aux Dames présenté en Janvier
2002. Comédienne bien connue au
Marie Beauséjour ’91
Marie Beauséjour ’91,
fille de Monique Valois
’51, est parmi les 33
étudiants chercheurs
canadiens qui ont
reçu une bourse d’études
supérieures offerte
par les Instituts
de recherche en santé
du Canada.
Après avoir complété une maîtrise en
sciences appliquées, génie biomédical,
Marie est présentement étudiante au doctorat
en santé publique, option épidémiologie
à l’Université de Montréal.
Son projet, en collaboration avec l’Hôpital
Sainte-Justine et quatre autres centres
hospitaliers québécois, vise à favoriser un
diagnostic et une prise en charge précoces
des jeunes patients atteints de scoliose.
L’intérêt de ses premiers résultats de recherche
lui a déjà valu l’obtention de deux
prix scientifiques, soit le prix Pierre-H. Labelle
en 2004 et un premier prix de recherche
clinique offert par Smith&
Nephew en 2005.
Notons enfin que son implication passée
en recherche l’a conduite à l’obtention du
premier prix de l’International Research
Society on Spinal Deformities en 1999,
ainsi qu’à assurer depuis 2001 la coordination
du Réseau Scoliose Québec.
Québec, madame Lafontaine n’hésite pas
à s’engager pour des causes qui lui tiennent
à cœur. Plus récemment, elle créait
son propre centre culturel à Saint-Josephde-Ham-Sud
en 2004.
http://www.ritalafontaine.com/index.htm

Publication
BONNE NOUVELLE !
La monographie du cours classique des Ursulines à Trois-Rivières sera disponible à
l’automne
Oeuvre de Louise-Hélène Albert, o.s.u., de
Lucia Ferretti et de Valery Colas, historiennes
de l’UQTR, ce document relate l’histoire
du cours classique depuis son implantation
dans les années 1930 à sa transformation en
1968 à l’arrivée des CEGEP.
A l’époque de la fondation, l’idée d’un cours
classique pour filles n’allait pas de soi. Il a
fallu courage et vision aux religieuses qui
ont porté le projet, persévérance et dévouement
à celles qui l’ont poursuivi. Combien
d’entre nous se rappellent les religieuses qui
étudiaient l’été pour enseigner grec, latin ou
physique en septembre ? Ou celles qui enseignaient
tout en étudiant ?
Le devoir de mémoire est là: se souvenir de
ses professeures studieuses, de ses compagnes
avides d’apprendre; se souvenir des bons
Anne Filion’73
Après avoir gradué
au CMI en
juin 1973, Anne a
poursuivi une
carrière en athlétisme (saut en hauteur) pour
se mériter le titre de championne canadienne
en 1974 ainsi qu’une place au sein
de l’équipe nationale. De 1974 à 1976, elle
participera à plusieurs compétitions de calibre
international, tant au Canada qu’aux
États-Unis et en Europe. Suivra une très
brève et infructueuse carrière en géologie
qui, malgré tout, l’aura amenée à séjourner
quelques mois au Pérou et au Honduras. À
son retour au pays, fascinée par la richesse
des différences culturelles, elle entreprend
de nouvelles études universitaires pour
compléter un baccalauréat en sociologie à
l’UQAM (1988).
Mais sa vraie passion ayant toujours été
pour les arts de la scène, Anne poursuivait
secrètement un rêve à travers un processus
d’apprentissage et de formation que
l’on pourrait qualifier de route alternative.
Après des études en musique (cor français
et trombone) au CMI ainsi qu’au Conservatoire
de musique de Trois-Rivières de 1969
à 1973, elle débute une formation en danse
et moins bons moments, des récréations
dans la grande cour, des
débats littéraires...
Cette monographie a été écrite à
l’instigation de Ruth Laliberté
Marchand (1952) et de Marie
Berlinguet (1956) avec la contribution
des religieuses ursulines.
Ce livre devrait intéresser toutes
les étudiantes qui un jour ont
peiné sur un thème latin ou grec,
sur des problèmes de chimie ou
de physique, sur des dissertations
françaises ou philosophiques.
On pourra s’en procurer un exemplaire
au Musée, au Collège, à la
réception du monastère rue Des Ursulines
ou encore en le commandant
à l’adresse suivante :
en 1978 avec les Ballet-Jazz de Montréal
puis continue en ballet classique (1981) à
l’école des ballets russes de Montréal et à
l’école de danse d’Eddy Toussaint. Elle
devient professeure de danse créative, ballet
et ballet-jazz, pour la ville de Montréal en
1989 tout en se spécialisant en danse orientale
et arabe. Elle sera membre de la troupe
du Ballet oriental Aziza (Montréal 1992-1994)
puis danseuse soliste et professeure de
danse arabe au Conservatoire supérieur de
musique de Montréal, école spécialisée en
musique et danse classique arabe.
Anne demeure très consciente que l’atteinte
de son objectif réel qui est de devenir thérapeute
en danse et en mouvement, ne pourra
pas se concrétiser par la route alternative à
elle seule. En 1993, elle s’inscrit au programme
de maîtrise de l’Université de Montréal
en Andragogie (éducation des adultes)
et combine son programme de maîtrise
avec celui d’analyste du mouvement
du Laban Institute for Movement Studies de
New York pour devenir thérapeute en danse
et mouvement en 1996. Tout en continuant
son travail de professeure de danse arabe
et de danseuse soliste, elle travaillera à titre
de thérapeute en danse et mouvement à
l’hôpital Douglas de Verdun auprès des
patients atteints de la maladie d’Alzheimer
ainsi qu’à Expression LaSalle, O.S.B.L. (organisme
sans but lucratif) offrant des thérapies
par les arts créatifs aux personnes atteintes
de problèmes de santé mentale.
En 1997, son désir d’approfondir ses connaissances
sur le mouvement humain la
conduit à faire ses études doctorales en
Livre sur le cours classique des Ursulines,
725, rue Hart, Trois-Rivières (Québec) G9A 5S3
$ 20.00 l’unité taxes comprises; par la poste, $ 25.00
L’édition étant limitée, réservez tout de suite pour
éviter une déception.
Études pratiques des arts (volet anthropologie
de la danse) ainsi qu’à explorer la voix.
Elle étudiera le chant avec Marie Daveluy et
Carmen Girard et obtiendra le rôle principal
d’Hélène dans l’opérette La belle Hélène
de Jacques Offenbach, présentée par le
Théâtre lyrique de la Montérégie au printemps
2000. À l’automne 2000, l’Hôpital
Douglas enverra Anne suivre une formation
spécialisée dans une nouvelle approche en
réadaptation psychosociale en psychiatrie
à Hartford au Connecticut. C’est alors qu’elle
rencontre une âme sœur du nom de Sergio
Mejia, un psychiatre d’origine colombienne.
En juin 2001, ils emménagent ensemble à
West Hartford, et elle ouvre son bureau de
thérapeute en mouvement, en pratique privée.
En septembre 2002 elle joint la chorale
symphonique de Hartford puis deviendra
leur directrice générale en janvier 2003.
Cette même année, elle devient professeure
de somatique, Pilates et yoga au département
de danse du conservatoire de Hartford
qui l’année suivante lui offrira le poste
de directrice des programmes, poste qu’elle
occupe depuis août 2004. Elle poursuit
ses études de chant classique au conservatoire
de Hartford et demeure vocaliste avec
The Hartford Chorale. Elle sera une de leurs
solistes pour leur concert annuel du printemps
dans une œuvre d’Aaron Copland
extrait du livret Old American Song, « Ching-
A-Ring Chaw ».
Si vous désirez contacter Anne, elle sera
ravie d’avoir de vos nouvelles à
afilion@hartfordconservatory.org, site
internet www.hartfordconservatory.org.
LE BILLET BLEU page 13

Aller au bout de ses rêves
SUZANNE SIDWELL HÉROUX, CHAUFFEURE POIDS-LOURD
D’un État à
l’autre chez nos
voisins du sud, il
y a des variantes
dans la législation
relative aux véhicules poids lourds.
Le chauffeur doit les connaître et se familiariser
avec les procédures en vigueur.
La connaissance de l’anglais est indispensable
en l’occurrence. Pour faciliter les
formalités, il faut obtenir la carte F.A.S.T.
(Fast agreement service for transport) certifiant
que le détenteur ne représente
aucun danger pour la sécurité canadienne
et américaine selon les critères de la
G.R.C. (Gendarmerie Royale du Canada)
et du F.B.I. (Federal Bureau of Investigation).
Suzanne au volant de son camion / Photo CB
Dans un de mes petits carnets, il y a une
liste de projets d’interviews d’anciennes
du CMI. Au fur et à mesure que je croise
ces femmes actives à qui j’ai enseigné et
qui me parlent de leur métier, je prends
des notes en vue de mes futurs choix. Cet
été, j’ai appelé Suzanne et j’ai eu mon baptême
de seigneur de la route 1.
Plutôt un petit baptême. Au téléphone, sa
première offre était un voyage pour une
livraison à Columbus, Ohio et un retour
trois jours plus tard. Une bagatelle de 1
200 kilomètres. J’aurais bien aimé accepter,
mais c’était impossible pour moi dans
l’immédiat. On a opté pour une petite virée
à Sherbrooke, le temps de prendre un
chargement, faire un petit détour pour me
déposer à Trois-Rivières avant de continuer
vers les États-Unis. Ce fut amplement
suffisant pour les besoins de mon
article… d’autant plus que la présence de
Louky, le caniche omniprésent de Suzanne,
mettait rudement à l’épreuve mes
allergies.
Suzanne est de la promotion 1973. Je me
rappelle qu’elle m’avait présenté Denis
Frenette lors du bal de finissantes en
m’apprenant leur projet de se marier.
Trente-trois ans d’amour plus tard, leur
famille compte quatre enfants : Christine,
Sylvain, Dominique et Isabelle (ancienne
du CMI décédée à seize ans et onze mois
mais toujours présente dans leur cœur).
1
L’expression est de moi.
page 14
LE BILLET BLEU
Cinq petits-enfants agrémentent leur quotidienneté
: Félix, Kayla, Pénélope, Jade
et Maud. Suzanne avoue que « lorsqu’on
a le privilège d’avoir aidé ses enfants à
grandir et à être responsables, on peut
se permettre d’aller personnellement au
bout de ses rêves ».
Après avoir quitté le CMI, Suzanne a complété
deux certificats en traduction, un
D.E.C. en administration, un cours d’infirmière-auxiliaire.
Elle a occupé différentes
fonctions où elle a laissé sa marque
par son dynamisme, son sens de justice
sociale toujours en alerte et son implication
syndicale très active. Convaincue, il y
a environ trois ans, d’avoir suffisamment
contribué à l’autonomie de ses enfants,
elle décide de
devenir chauffeur
poids lourd
avec la complicité
de son mari.
Pour y arriver, elle
a suivi 615 heures
de cours incluant
la spécialité
pour le trafic
inter frontalier.
Le camion de Suzanne / Photo CB
Les exigences pour avoir un permis varient
selon la spécialité. Le chauffeur peut
vouloir faire soit de la boîte fermée (c’est
le cas de Suzanne qui ne touche en aucun
cas à la marchandise), soit des rouleaux,
soit de la plateforme (savoir sortir le stock,
le charger, l’arrimer et le toiler), soit de la
citerne (savoir tenir compte du principe de
la vague et développer des réflexes en
fonction de la force centripète et centrifuge),
soit du hors-norme (transport de
maison et autres structures, tracteurs et
autres véhicules). Le chauffeur poids-lourd
conduit des véhicules nécessitant le permis
C ou E, éventuellement équipés d’une
grue de déchargement .Il est responsable
des opérations de chargement et déchargement,
du contrôle des marchandises
livrées ou chargées, de la composition
et de l’arrimage de son véhicule et
des encaissements auprès des clients. Il
remplit les documents de bord réglementaires
et assure journellement l’entretien
et les vérifications de son véhicule.
La suite à la page 15...

Suite de la page 14...
En toutes circonstances, il faut, avant tout
départ d’un chargement, vérifier soigneusement
les repères afin de maintenir le
point d’équilibre et minimiser les risques
en cas de manœuvres d’urgence. J’ai assisté
à la procédure de stabilisation du
poids par un jeu mécanique de déplacement
des essieux de la boîte et du réglage
de la sellette du camion. Très impressionnant!
Les explications pertinentes de Suzanne
m’ont permis de mieux mesurer la
prudence dont il faut faire preuve sur la
route en présence de ces mastodontes.
Un petit coup de fil reçu de la maison / Photo CB
avec son répartiteur et les collègues de la
grande fraternité des routiers croisés sur
la route.
Elle estime que le métier de routier est
rentable et envisage de l’exercer le plus
longtemps possible. Elle attend son rendez-vous
pour des interventions chirurgicales
à la suite desquelles elle ne pourra
conduire qu’un camion à boîte de vitesses
automatique. Qu’à cela ne tienne!
Son patron est prêt à en placer la commande
de sorte que le véhicule sera prêt
à la fin de sa convalescence, signe évident
de l’appréciation de son travail au
sein de l’entreprise.
Pendant les quelques heures passées
en sa compagnie, Suzanne et moi avons
parlé de sujets variés. J’ai eu beaucoup
de plaisir à l’écouter disserter dans un
vocabulaire spécialisé sur son métier et
ses impacts économiques, sur le phénomène
de concentration d’entreprises
dans le domaine du transport, sur le syndicalisme,
sur la politique nationale et internationale,
sur l’éducation et la vie en
général. Elle a appris vaillamment à enfouir
les peines de sa vie sous les joies
fondées sur les valeurs familiales et de
solides amitiés. Je salue en elle une
femme forte, entière, fière d’elle-même,
des siens et de son travail, une de ces
femmes authentiques qui contribuent à
bâtir le monde, à leur manière, sans
s’enfarger dans les fleurs du tapis.
Merci, Suzanne, de m’avoir fait vivre une
Contact par satellite avec le répartiteur / Photo CB
expérience inoubliable et bravo pour ce
que tu fais!
Selon elle, le camionnage est un très beau
métier qu’exercent de plus en plus de femmes.
Pour s’y sentir à l’aise, elle
CLAUDE BÉLIZAIRE, SEPTEMBRE 2005
doit avoir une famille stable, aimer
la route et les défis, respecter les
consignes de prudence et de qualité
de vie. En effet, conduire pendant
le nombre légal d’heures,
s’imposer des arrêts réguliers,
dormir suffisamment sont des habitudes
à ne pas négliger. Grâce à
sa chienne Louky, Suzanne compense
la solitude des longs trajets
et ne rate pas les pauses à
moins de vouloir quelques dégâts
dans sa confortable cabine qui la
rend totalement indépendante des
restaurants et des hôtels. Elle
brise régulièrement son relatif isolement
par son ordinateur, son téléphone
cellulaire, le contact-radio Fin de promenade pour Louky / Photo CB
Capsule santé
NOUVELLE
IMPRESSION SONORE
PAR MADELEINE’78 ET MARIE TRUDEL’71,
AUDIOPROTHÉSISTES
En principe, une aide auditive conventionnelle
accentue tous les sons, aussi
bien ceux que l’utilisateur veut entendre
que ceux qu’il ne désire pas entendre.
Par habitude, les gens qui n’ont
pas de troubles auditifs sont, inconsciemment
et jusqu’à un certain point,
capables de faire abstraction des sons
inutiles. En revanche, l’utilisateur
d’une aide auditive n’a pas la même
faculté. Cela est, d’une part, dû au fait
qu’il retrouve soudainement un niveau
de bruit « normal » auquel il était habitué
il y a 20 ou 30 ans et que, d’autre
part, nous devenons un peu plus sensibles
au bruit avec l’âge.
Il existe aujourd’hui des aides auditives
numériques largement capables
de compenser l’incapacité des malentendants
à ignorer ou à faire passer
au second plan certains bruits.
Ces aides auditives accentuent les
sons de la parole, tandis que bruits de
fond et autres signaux désagréables
sont atténués. Cependant, cela n’exclut
pas que l’utilisateur doive faire
preuve d’efforts (et d’un peu de patience)
pour s’habituer aux nouvelles
impressions sonores que l’aide auditive
engendre. Le temps d’adaptation
à une aide auditive est souvent de plusieurs
mois ou plus.
Vous devez donc faire preuve de patience
et de persévérance dans votre
entraînement afin de bénéficier au
maximum de votre appareillage auditif.
Grâce à ces efforts, vous pourrez
profiter pleinement des plaisirs de la
communication avec vos proches.
Écrivez le prochain texte
de cette rubrique !
billetbleu@cmitr.qc.ca
LE BILLET BLEU page 15

In memoriam
Plusieurs dames nous ont quittés au cours des derniers mois, anciennes, Ursuline et
enseignante retraitée. Le Collège tient à offrir ses condoléances aux familles des défuntes,
aux Ursulines, ainsi qu’aux consœurs des anciennes élèves.
Anciennes
Suzanne Dupuis’61,
décédée à St-Jean-sur-
Richelieu, le 5 août
2005.
Sa joie de vivre, son
sens de l’humour et
son implication sociale
manqueront à chacun et
à chacune.
Denise Jourdain’45,
décédée à Montréal, le
19 juin 2005
Elle était la sœur de Thérèse
Jourdain Fortier’44
de Trois-Rivières.
Chantal Paquin’79 ,
décédée à Vancouver le
12 juin 2005.
Elle était la soeur de Anne-
Marie Paquin ‘81.
Ursuline
S. Irène Drolet,
décédée le 14
août 2005
Les Ursulines
de Trois-Rivières
et le Collège Marie-de-l’Incarnation
sont attristés
par le décès de
Sœur Irène
Drolet. Elle
laisse le souvenir
d’une réceptionniste
aimable
et dévouée au Pensionnat de la rue
des Ursulines où elle a œuvré de 1975
jusqu’en mai de la présente année. Sœur
Irène est la sœur de Sœur Mariette la “bienaimée”
des petites du cours primaire durant
plusieurs années.
page 16
LE BILLET BLEU
Andrée Lefrançois Gaudreau,
décédée le 22 mai 2005.
Elle a fréquenté le CMI plusieurs années.
Elle était la sœur de Odette Lefrançois
Martin’54.
Denyse Lajoie Lake’49,
décédée le dimanche
8 mai 2005.
Denyse avait un caractère
agréable, généreux
et toujours positif.
Elle se donnait
sans compter et était
toujours là pour aider
sa famille et ses amis.
Françoise Godin Garceau’30,
décédée le 15 juillet 2004 à l’âge de 90 ans
Elle était la sœur de Sœur Thérèse Godin et la
mère d’Anne-Marie et de Geneviève Garceau.
Marcelle Desjardins Deschênes,
décédée le 21 novembre
2004 à Sherbrooke.
Elle était la soeur de Marie-Paule,
92 ans, qui vit
toujours à Trois-Rivières.
L’ont précédée ses
quatre soeurs: Thérèse,
Madeleine, Jeanne et
Jacqueline. Elle a souffert
pendant 15 ans de
la maladie d’Alzeimer.
Retraitée
Catherine Poirier,
décédée le 15 août
2005
Plusieurs d’entre
vous ont certainement
eu le bonheur
d’être ses élèves
puisqu’elle fut enseignante
de 6 e année
au primaire pendant
plusieurs années.
Catherine était à la
retraite depuis quelques
années maintenant,
mais elle a toujours maintenu les
liens serrés avec le Collège et ses
consœurs de travail. Elle était membre de
l’institut séculier Les Oblates missionnaires
de Marie-Immaculée depuis 42 ans.
Elle était la sœur de Mère Ste-Rosalie (S.
Marie-Paule Poirier) décédée en 1987.
Louise Rousseau’79,
décédée le 14 mars
2005.
« J’ai perdu ma
soeur. Oui,oui, vous
savez, celle qui s’est
battue contre la maladie
tout en regardant
la vie sous l’angle de
la simplicité. À toutes
celles qui doivent côtoyer les épreuves difficiles
de la vie, je crois que Louise vous
dirait de regarder en vous-même et de
trouver les plaisirs qui vous animent.
Ma famille et moi-même tenons à remercier
tout particulièrement ses amies du
CMI (Sylvie Chenevert, France Villemure,
Michèle Quessi, Diane Mallick, Lucie
Paquin et toutes celles qui échappent à
ma mémoire) pour leur soutien et leur
amitié.
Repose en paix ma grande sœur,
je m’ennuie de toi.»
Anne Rousseau’83
Valérie Boisvert’88,
décédée le 12 novembre
2004.
« La nouvelle de ton
départ a jeté sur nous
un nuage. Malgré la
peine et le vide que
nous ressentons,
nous voulons te faire un
hommage à ton
image : rayonnant et
plein de vie.
Valérie était un rayon de soleil, une bouffée
de bonheur. Grâce à son humour, elle a toujours
réussi à nous surprendre avec ses
déguisements plus laids les uns que les
autres. Personne ne réussissait à nous
faire rire autant qu’elle. Avec son imagination
sans borne, elle avait le don de tourner
des histoires banales en épopées.
Valérie était une femme complète, accomplie
et dédiée à tout ce qui l’entourait. Elle
était par dessus tout une mère exemplaire
qui vouait un amour sans borne à ses deux
filles. Elle va nous manquer c’est sans contredit.
Cependant, Valérie nous a laissé à
tous un immense cadeau avant de partir :
une force et une joie de vivre qui l’habitaient
et que nous ressentons lorsque nous pensons
à elle.
Valérie est décédée accidentellement. Elle
était la sœur adorée de Sonia’85 et
Nathalie’83.»
Julie Héroux

Témoignage
PROMESSE TENUE
avec beaucoup d’amour et de dévouement.
Maman lui a voué une infinie reconnaissance
jusqu’à la fin de ses jours. Je me
souviens dans notre enfance, mes frères et
moi, allions au parloir avec notre mère voir
cette bonne religieuse. C’était un plaisir et
nous revenions toujours avec une image
ou un bonbon. Lorsqu’à mon tour je fus
d’âge scolaire, maman m’envoya au couvent
(dans ce temps-là, on disait couvent et
non collège), c’était en 1940. Sœur Marie-
Bernadette était ravie de côtoyer tous les
jours la fille de « sa » petite Jeannette. Souvent
elle me faisait sortir de classe pour
m’offrir un cadeau : une image, un ange à
coller, un rameau tressé de ses mains, etc.
Mes compagnes de classe me disaient :
« ta tante veut te voir ». J’aurais pu leur dire
qu’elle n’était pas ma tante, mais presque
ma grand-mère.
ÉLECTIONS CHEZ LES
URSULINES DE L’UNION
CANADIENNE
Réunies en Chapitre général à Québec,
du 10 au 30 juillet 2005, les Ursulines déléguées
ont procédé à l’élection d’une Supérieure
générale pour remplacer Mère
Noëlla Gaudreault dont le mandat est terminé.
Elles ont aussi élu quatre Conseillères
générales. Voici comment ces événements
ont été annoncés dans toutes les
communautés ursulines du Québec, du
Japon, du Pérou et des Philippines :
À nos soeurs Ursulines,
Mardi, le 26 juillet, à 15 h 30, après avoir
longuement prié, toutes les capitulantes
se réunissaient en vue de l’élection de la
Supérieure générale.
Nous avons la joie de vous annoncer que
Mère Louise Gosselin, o.s.u. a été élue pour
un premier mandat de 5 ans.
PAR FRANÇOISE NORMAND ‘52
Fin août 2003, je suis chez ma bonne amie
Suzanne Désaulniers Vézina ’52, tristement
décédée le 15 janvier 2004. Nous nous remémorons
nos souvenirs d’étudiantes,
sujet cher au cœur de Suzanne. Celle-ci va
me chercher une grosse boîte de « reliques
» de nos années d’école. Voile noir,
ruban d’enfant de Marie, coupures de journaux,
images, récompenses diverses, etc.
Puis elle sort l’album souvenir du Tricentenaire
de l’arrivée des Ursulines à Trois-Rivières.
Ma visite s’est éternisée, car nous
avons pris un plaisir fou à feuilleter l’album.
Au chapitre 7, dans la section : « se détendre,
se récréer » à la page 149, nous tombons
sur la photo d’une petite fille en robe
noire pédalant dans une voiturette à quatre
roues. On y voit aussi un chiot sur roulettes
et un ballon. La photo a été prise dans la
grande salle de récréation du rez-de-chaussée.
Je lui apprends que cette fillette est ma
mère, Jeannette Pagé ’22, alors âgée de 6
ans et grand-mère de Julie Normand ’89 et
de Caroline Normand ’90. Suzanne, qui a
bien connu maman n’en revient pas et me
bombarde de questions. Alors je lui raconte
que maman venait de perdre sa mère
morte des fièvres typhoïdes et que son père,
contracteur à Trois-Rivières, n’avait pas le
loisir de s’en occuper. Il l’avait donc mise
pensionnaire chez les Ursulines et il la sortait
parfois aux fins de semaine. Elle a même
passé quelques étés au couvent dans les
premières années de sa vie d’écolière. Une
religieuse, Sœur Marie-Bernadette, fut spécialement
chargée de veiller sur elle. Inutile
de dire qu’elle s’est acquittée de son rôle
Suzanne a été emballée par cette histoire
et m’a dit : « Il faut absolument que tu l’envoies
au Billet Bleu, je vais te talonner pour
que tu le fasses. » Je ne sais pas si c’est
Suzanne qui me talonne, mais après toute
cette période de procrastination, aujourd’hui
je me suis décidée à sortir ma plume. Je
me devais de le faire, d’abord pour respecter
la mémoire de ma mère (on pourra mettre
un nom sur la photo dans les archives
du CMI) puis pour respecter la volonté de
notre chère Suzanne que toutes les compagnes
de la promotion ‘52 regrettent et de
qui nous gardons le plus beau souvenir.
N.D.L.R. : S. Marie-Bernadette était une Sœur
Angéline très aimée des élèves : elle est décédée
en 1949.
Puissent toutes les Ursulines de l’Union
canadienne se joindre aux soeurs du Chapitre
pour exprimer au Seigneur leur action
de grâce.
En votre nom, nous disons à Mère Louise
notre affection et nous la remercions d’accepter
d’être, au milieu de nous, le visage
actualisé de sainte Angèle.
Deux jours plus tard, parvenait le message
suivant :
Après un temps de prière et de discernement
et sous la mouvance de l’Esprit-Saint,
les capitulantes sont heureuses de vous
faire connaître le nom de “celles que le
Seigneur a choisies” et qui ont accepté un
premier mandat au service de l’Union Canadienne.
Soeur Thérèse Duchesne, de la province
ursuline de Rimouski
Soeur Fusako Hitahashi, de la province
ursuline du Japon
Soeur Denise Girard, de la province ursuline
de Trois-Rivières
Soeur Lise Munro, de la province ursuline
de Québec
Au nom de chacune de vous, chères
soeurs Ursulines, nous les remercions et
les assurons de notre prière et de notre
amitié.
Québec, le 28 juillet 2005
LE BILLET BLEU page 17

Photo Mylen Bélanger, élève de 5e secondaire.
Propos d’élève
Pierre Miville-Deschênes
AU REVOIR À UN GRAND HOMME
Le 31 juillet dernier, Monsieur Pierre Miville-Deschênes prenait une retraite bien méritée
après 37 ans de dévouement dans le monde de l’éducation dont les six dernières
au Collège. Homme de projet, visionnaire et dynamique, il a laissé sa marque au
Collège c’est indéniable : pensons simplement à Hommage aux Dames, à la création
du Billet Bleu, à la Médaille du Collège Marie-de-l’Incarnation, aux soirées de remise
de diplômes, aux nombreuses améliorations des installations, pour ne nommer que
quelques exemples.
Épisode 03-04, le journal étudiant du Collège, a publié en juin dernier une entrevue
réalisée par l’une des journalistes, Claudia Aubry, alors élève de 2 e secondaire . Nous
avons pensé en publier un extrait pour vous dans le Billet Bleu.
Entrevue avec M. Pierre Miville Deschênes
Qu’allez-vous faire durant votre retraite?
- Je désire faire des activités physiques.
Ces dernières années, j’ai mis beaucoup
d’énergie au travail en négligeant un peu
le sport. Plus jeune, je jouais au basketball
et maintenant, j’ai l’intention de faire
de la marche et du vélo. Comme je suis
aussi un grand amateur de musique classique,
je prévois pratiquer le chant plus
souvent. Il y a 6 ans, je chantais dans le
chœur d’un orchestre symphonique. Au
CMI, j’ai pu entretenir ma passion en chantant
deux fois par semaine avec sœur
Alexandra. De plus, j’aimerais m’impliquer
dans la Fédération des Écoles Privées
ainsi que «coacher» de plus jeunes directeurs.
Claudia Aubry, élève de 3e secondaire et journaliste pour Épisode
04-05, journal étudiant du CMI en compagnie de monsieur
Pierre Miville-Deschênes, directeur général, à la retraite
depuis le 31 juillet dernier.
Qu’est-ce qui va vous manquer le plus
du collège ?
Ce qui va le plus me manquer, ce sont les
relations avec le personnel et les élèves.
Taquin de nature, j’aime m’amuser avec
mes collègues. Mon travail au collège était
pour moi un défi quotidien où j’aimais bâtir
de nouvelles choses.
Laquelle de ces années passées au CMI
vous a le plus marqué, et pourquoi?
- Il est difficile d’en choisir une en particulier,
mais j’opterais pour l’année où nous
avons mis sur pied «Hommage aux Dames».
C’est un des plus gros projets réalisés
au collège. Cela nous a permis de
garder contact avec certaines des anciennes
élèves. Ce que j’ai le
plus apprécié de cet accomplissement,
ce fut de
voir les gens se rassembler
et travailler pour atteindre
un but commun.
Durant le gala méritas,
vous nous avez parlé du
fait que vous aimiez vraiment
l’école. Dès votre
jeunesse, aviez-vous envie
d’être le directeur
d’une école ?
Oui, mais surtout au secondaire.
J’allais à une école
de Jésuites où les prêtres
nous enseignaient. J’ai
toujours eu de l’admiration
pour eux, car je trouve que
ce sont des gens patients,
dévoués et qu’ils ont un
beau métier. En fait, je savais
que je travaillerais
dans une école mais je ne
croyais pas être directeur.
Avant d’être directeur, j’ai enseigné le français.
Puis, je me suis rendu compte que
j’aimais créer des projets et amener les
gens à travailler ensemble. Lorsque j’ai
vu le poste de directeur au CMI, j’ai profité
de l’opportunité.
Si vous aviez un message à faire aux
filles, que leur diriez-vous?
Tout d’abord, je crois qu’il est important
de préserver votre école de filles et de vous
engager au sein de celle-ci. Faites en sorte
que l’école vous ressemble et qu’elle réponde
à vos besoins et vos attentes. Plus
les filles s’engagent, plus elles prennent
leur place et rendent leur milieu de vie dynamique.
En regard de mes expériences
passées, j’ai pu constater, en enseignant
dans une école mixte, que les filles n’agissent
pas de la même façon lorsqu’elles
sont en présence de garçons. Dans les
milieux scolaires comme le nôtre, les filles
sont plus à l’aise entre elles et créent des
amitiés fortes.
Aussi, j’aimerais leur dire que j’ai adoré
mon passage au CMI et que je suis très
triste de quitter. Bien sûr, si le nouveau
directeur a besoin de mon aide, je lui offre
mes services! Finalement après 37 ans
de travail dans un même domaine, il est
très difficile pour moi de quitter.
Bonne retraite! Nous allons garder un excellent
souvenir de vous!
Claudia Aubry, élève de 2 e secondaire.
page 18
LE BILLET BLEU

Tournoi de basketball des anciennes élèves du CMI
UN BEAU CADEAU POUR LA FÊTE DES MÈRES
PAR JULIE BOISVERT’84
Beaucoup de mamans reçoivent, pour la
fête des mères, une journée de repos dans
un centre de santé. Nous, depuis deux ans,
nous vous offrons une journée de relaxation
totale, à la différence près que, pendant
une semaine, on a mal partout et que
notre pire ennemi devient l’escalier ! (Cela
ne s’applique évidemment pas à l’équipe
gagnante «nos petites jeunesses»!) Nous
parlons ici du Tournoi de basket des anciennes
qui a eu lieu en mai dernier et qui
a été un très grand succès. En effet, cette
année, tout en s’amusant, une quarantaine
de femmes ont participé à cette levée de
fonds afin de permettre au Collège d’améliorer
ses installations sportives.
Une journée remplie du début à la fin avec
au programme des joutes de basket bien
entendu ! L’équipe des bleus, “Les Saphirs”,
composée d’anciennes ayant terminé
dans les années 92 a remporté tous
les honneurs, mais l’équipe des jaunes
pourtant composée d’anciennes de dix ans
leurs aînées (85-87-88) leur a livré toute
une lutte en finale. En fin de journée, des
Courrier
8 mai 2005
Bonjour,
Premièrement, j’aimerais profiter de l’occasion
pour vous féliciter pour le beau
travail effectué. Vous nous offrez
toujours de bons souvenirs. J’ai toujours
hâte de voir et de lire le prochain numéro.
Je suis finissante de 1990. J’ai eu la
chance d’être pensionnaire pendant 3
ans. Mes plus belles années ! Quelle
belle aventure j’ai vécue. Si vous avez
besoin de photos, surtout ne pas vous
gêner pour m’en demander, j’ai des albums
de souvenirs !
(…)
Salutations à toute l’équipe.
Nancy Simard ’90
Drummondville (Québec)
Bonjour,
Vous aviez depuis des années l’adresse
de mes parents, voici la mienne! (…) Je
vous donne aussi des nouvelles de moi.
Grandement influencée et comblée par
notre enseignante en arts plastiques,
Liette (Dumont), je suis devenue aussi
une enseignante dans ce domaine. Je
la salue avec plaisir. Je me souviens
aussi avec bonheur des cours d’histoire
anciens du séminaire ont accepté notre
invitation pour une petite confrontation
amicale. Comme on sait recevoir, nous les
avons laissés gagner !
Tous ces efforts creusent l’appétit, alors
un souper méchoui a été servi, suivi d’une
soirée de danse et une remise de prix de
présence. Madame Sonia Pratte s’est vu
remettre un certificat cadeau, car elle fut la
première à retourner son inscription. Après
un sondage à mains levées, il a été voté à
l’unanimité que, pour notre prochain rendez-vous,
nous maintenions la fête des
mères, c’est donc en mai 2006 qu’aura
lieu la 3 e édition de ce tournoi.
L’invitation vous est officiellement lancée...
Allez dès maintenant et répandez la bonne
nouvelle pour que nous soyons plus
qu’une quarantaine!
P.S. Vous avez le goût de vous impliquer
dans ces “retrouvailles”, faites-nous le savoir
! (Nathalie Houle: 379-3223, poste 104
nhoule@cmitr.qc.ca ou Julie Boisvert 379-
3223, poste 125, jboisvert@cmitr.qc.ca et
Nadia Rousseau nrousseau@villedemonttremblant.qc.ca
)
de l’art avec S. Madeleine Gazaille que je
trouvais très sophistiquée.
J’enseigne au secondaire au Collège
Durocher à Saint-Lambert sur la rive sud
de Montréal. J’ai fait mes études à l’UQTR
et quelques années plus tard, j’ai fait une
maîtrise en muséologie à l’UQAM.
Je salue toutes les copines de la table du
dîner. Je pense souvent à vous. J’espère
que la vie vous a comblées.
Au plaisir,
Marie-Josée Lebel ’76
mj.lebel@cdsl.qc.ca
Montréal 30 mars 2005
Bonjour,
Je suis une ancienne élève des Ursulines.
Je vous remercie beaucoup de la
revue Billet Bleu. J’ai reconnu des personnes
avec des témoignages intéressants,
i.e. Thérèse Massicotte.
J’ai passé 20 ans en Ouganda-Kenya Afrique
comme mère missionnaire de N-D
d’Afrique. Je suis toujours heureuse
d’avoir des nouvelles !
Affection
Madeleine Lacoursière smnda ‘46
Sylvie’86 et Valérie Débigaré’93, Véronique
Lesage’85 et Valérie Bellerose’85.
Étirement en groupe avant le début des matchs.
Salut!
C’est Christine Noweski’99
de l’Allemagne.
Merci d’abord de toujours m’avoir envoyé
le Billet depuis ma dernière visite au CMI.
C’est toujours un plaisir! Malheureusement
je vais partir pour aller étudier en
Inde pour un an et puisque que je ne sais
pas encore où je vais rester là- bas, je ne
peux pas pour l’instant vous donner une
nouvelle adresse... Pourriez-vous me donner
un congé d’un an avant de recommencer
de m’envoyer le Billet? Ça serait super
gentil! Si vous avez besoin d’articles,
je serais, bien sûr, prête à vous envoyer
un texte à propos de tout ce que j’ai fait
depuis que je suis partie du CMI, mais
j’aurais besoin d’une correction (Je perds
de plus en plus vite mon français- c’est
un vrai drame!).
En tous cas, merci beaucoup à toute
l’équipe et mes salutations sincères,
Christine Noweski ’99.
N.D.L.R. : Bravo Christine pour le français !
Même si nous avons corrigé quelques fautes,
ne lâche pas ! Tu es très bonne !
Si vous souhaitez nous écrire, nous faire part de vos commentaires et de vos suggestions, vous pouvez nous faire parvenir un
courriel : billetbleu@cmitr.qc.ca ou nous écrire au 725, rue Hart, Trois-Rivières, Qc - G9A 5S3.
LE BILLET BLEU page 19

Musée des Ursulines - À la galerie Le Réfectoire
L’exposition Vision d’ici de Serge Brunoni
Le Musée des Ursulines a le plaisir de présenter du 14 septembre au
30 octobre Vision d’ici, les œuvres les plus récentes de l’artiste trifluvien
d’origine française, Serge Brunoni, accompagnées des poèmes de
André Barette. Cette exposition est présentée dans le cadre du Festival
international de la poésie et le vernissage aura lieu le dimanche 18
septembre à 14 h.
Toujours à la recherche de grands espaces et de paysages majestueux,
cet artiste nous propose de redécouvrir la beauté urbaine et
naturelle à travers sa nouvelle exposition. Comme à son habitude, M.
Brunoni allie simplicité et couleur, préférant laisser deviner les formes
et les contours, plutôt que les imposer à l’observateur. Manipulant à la
perfection couleurs et peintures, il nous amène au cœur de la nature
qu’il aime tant.
Vision d’ici, une exposition à découvrir. Serge Brunoni,
un artiste à redécouvrir.
La parution du prochain numéro du Billet Bleu est prévue au mois de février 2006
Important
Si vous recevez ce journal et qu’il ne vous est pas
destiné, veuillez svp nous aviser:
billetbleu@cmitr.qc.ca
Téléphone: (819) 379-3223 / Télécopie : (819) 379-3226
Le Billet Bleu - 725, rue Hart, Trois-Rivières, Qc - G9A 5S3
ENVOYER À :
Heures d’ouverture :
Jusqu’au 30 ocotbre :
Mai à novembre :
Novembre à janvier :
Mardi au dimanche de 13h00 à 17h00
Mardi au vendredi de 9h00 à 17h00
Samedi et dimanche de 13h00 à 17h00
Sur réservation seulement
34, rue des Ursulines, Trois-Rivières, (Québec), G9A 5B5
Téléphone : (819) 375-7922, Télécopieur : (819) 375-0238
mutr@cgocable.ca
Dates de tombées du Billet Bleu : 10/01/2006 et 10/08/2006
Tirage : 5000 copies
Dépôt légal à la Bibliothèque nationale du Québec
Dépôt légal à la Bibliothèque et archives Canada
Le Billet Bleu est sous la responsabilité du Collège Marie-de-l’Incarnation
ISSN 1708-2315
Rue Saint-Paul, Montréal, Serge Brunoni, acrylique, 2005.
INVITATION
La messe des anciennes
Vous êtes toutes invitées à la messe
des anciennes qui se tiendra à la
chapelle des Ursulines le dimanche
6 novembre à 9 h30. Cette messe
est célébrée chaque année, le premier
dimanche du mois de novembre.
L’ÉQUIPE DU JOURNAL
Rédaction
Claude Bélizaire
Jean-Paul Belleville
S. Thérèse Germain
Francine Quevillon ’78
Rédactrice en chef
Nathalie Houle, ’84
Correctrices
Thérèse Germain
Thérèse Massicotte’47
* Si votre adresse a changé à la suite des fusions municipales,
SVP nous avertir !
Postes Canada Poste-Publication No de convention : 40601057
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au fichier des anciennes
Lyne Montambeault,‘83
Un merci tout spécial à madame
Nancy Allaire!
ISSN 1708-2315 LE BILLET BLEU