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DOSSIER DE DEMANDE DE BOURSE DE VOYAGE ZELLIDJA

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<strong>DOSSIER</strong> <strong>DE</strong> <strong>DE</strong>MAN<strong>DE</strong> <strong>DE</strong> <strong>BOURSE</strong> <strong>DE</strong> <strong>VOYAGE</strong> <strong>ZELLIDJA</strong><br />

Guyane Française : la confrontation des Amérindiens du Haut Maroni à la<br />

mondialisation<br />

Entre identité, acculturation et problèmes sanitaires : la gastronomie, révélatrice<br />

de la confrontation des Wayana à la mondialisation<br />

JUGUIN Tahnee, 17 ans<br />

Dates prévues du voyage : du 3 septembre au 29 octobre 2010<br />

1


Introduction :<br />

Un jour que j’étais partie pour la journée chez une amie, et me retrouvant seule quelques<br />

instants avec sa mère que je rencontrais pour la première fois, nous nous sommes mises à<br />

parler du lycée et des projets que chacune avait pu avoir. Je lui parlais alors des études de<br />

sciences humaines que je souhaitais réaliser et de ma fascination à l’égard du mode de vie, des<br />

sociétés, des cultures des peuples indigènes.<br />

-Des …?<br />

Devant son air surpris, je tentais de préciser:<br />

-Hum… Ce sont des peuples qui vivent sur le territoire de leurs ancêtres et qui ont conservé<br />

les traditions, le mode de vie de ceux-ci. Ils vivent en quelque sorte en harmonie avec leur<br />

environnement et la nature.<br />

-Mais… ils existent toujours ?!<br />

-Oui ! Leur mode de vie est menacé, mais on en trouve encore des centaines et des centaines<br />

partout dans le monde… Même en France…<br />

Présentation personnelle :<br />

Lycéenne de 17 ans en classe de terminale L, je crois avoir toujours été attirée par les peuples<br />

autochtones. Toute petite en effet, j’appris que mon prénom, Tahnee, venait du langage des<br />

Sioux, ces Indiens d’Amérique du Nord qui chevauchaient les Grandes Plaines sur leurs<br />

superbes étalons sauvages… jusqu’à l’arrivée des Colons. Bien des années plus tard, vers<br />

l’âge de 14ans, je partais avec ma mère au festival « Peuples et nature » de La Gacilly. Ce fut<br />

peut-être la révélation ! Les photographies d’Olivier Follmi notamment accrurent encore ma<br />

sensibilité à l’égard des voyages et de la photo. Aujourd’hui, je projette de réaliser des études<br />

de sciences humaines, axées sur la philosophie et l’ethnologie…<br />

Partir avec Zellidja :<br />

Outre l’aspect financier qui est important, j’ai véritablement été attiré par l’idée de projet !<br />

Se constituer un sujet d’étude, sur un thème entièrement libre, dans le pays de notre choix,<br />

m’est apparu comme le plus beau défi dont on puisse rêver ! C’est l’occasion de mettre ses<br />

ambitions à l’épreuve, de saisir l’opportunité d’aller sur le terrain et tenter de comprendre,<br />

sans juger, mais en tentant d’accueillir à chaque instant, avec un regard neuf, l’évènement<br />

toujours unique qui s’offre à nous… On prépare son projet avec la volonté de faire partager sa<br />

passion et sensibiliser les gens à certains sujets qui nous tiennent à cœur, sans se référer aux<br />

seuls médias mais également à sa propre expérience.<br />

Non seulement, la préparation de ce dernier est déjà enrichissante, mais l’étude d’un sujet<br />

semble également permettre d’échapper au pur voyage touristique, et valorise ainsi la<br />

démarche de chaque voyageur Z.<br />

Le voyage en solitaire :<br />

L’ouverture au monde et aux hommes, une véritable renaissance… !<br />

Partir avec un proche, c’est s’assurer d’un repère, d’un soutien, être certain de ne pas se<br />

retrouver perdu dans l’inconnu. Pour autant, je considère que partir seul pour ce genre de<br />

voyage est nécessaire, dans le sens où on réalise un projet qui nous est propre et, étant<br />

véritablement axé sur la rencontre, le partage, la découverte d’un ailleurs, ce dernier se doit<br />

de ne pas se réduire à un « voyage entre amis ». C’est également une manière, il me semble,<br />

de renouer avec la notion de « voyage philosophique »… Et s’il est nécessaire de reconnaître<br />

que l’inconnu peut faire peur, c’est que la solitude implique une charge plus importante de<br />

difficultés à surmonter. Les épreuves qu’impose un projet apportent cependant, il me semble,<br />

une plus grande richesse au voyage.<br />

2


Le sujet choisi :<br />

J’avais sous les yeux un poster de la carte du monde, plate, pauvre, réductrice de sa diversité.<br />

Je consultais les photographies de Survival, une ONG luttant en faveur des peuples indigènes<br />

du monde entier. Dans quelle région du monde aller ? Quel peuple rencontrer? Le choix est<br />

difficile face aux portes que nous ouvre Zellidja…<br />

Je voulais prouver, avec ce projet, que la globalisation n’était pas encore achevée, et que la<br />

diversité des cultures permettait de montrer à quel point la beauté et la sagesse des Hommes<br />

étaient importantes… Je voulais également tenter de comprendre quels étaient leur société,<br />

leur mode de vie et comment il pouvait être menacé.<br />

Il m’est alors soudain parut clair qu’un premier voyage à l’autre bout du monde devrait se<br />

faire… en France! Ou plus précisément en Guyane Française, chez les Amérindiens…! Quelle<br />

plus belle rencontre en effet que celle de concitoyens vivant dans la mythique foret<br />

Amazonienne…?!<br />

A travers la grande diversité ethnique de la Guyane, six peuples Amérindiens, et parmi eux,<br />

les Wayana ; ce sont principalement sur eux que je vais axer mon projet, car si je parle en<br />

général des Amérindiens du Haut Maroni, seuls quelques Tekos et Emerillons qui se sont<br />

assimilés, font l’exception. Bien qu’ayant reçu comme les autres l’influence du monde<br />

occidental (système éducatif français, tenues vestimentaires, langue…) leur identité et leur<br />

mode de vie ont fondamentalement peu changé, ce sont peut-être ceux à être resté les plus<br />

fidèles au mode de vie de leurs ancêtres. Pêcheurs aujourd’hui principalement sédentarisés<br />

aux bords du Maroni, ils vivent en quasi autarcie avec leurs coutumes et leurs traditions au<br />

bord des fleuves.<br />

Cependant, ces traditions semblent se perdre de plus en plus : les danses et les rites se font<br />

rares, les jeunes ne portent plus le calimbé traditionnel et sont même victimes de la nouvelle<br />

mode du littoral, ils sont par ailleurs souvent confrontés aux noirs-marrons, qui eux, sont déjà<br />

dans le système de consommation, dont l’attraction est aujourd’hui devenue permanente.<br />

L’étude que j’ai choisit de mener invite donc à penser la globalisation de la planète, mais l’on<br />

pourrait dire que « la confrontation à la mondialisation » n’est qu’un vaste thème, bien trop<br />

large, dense et complexe pour pouvoir aboutir en seulement deux mois. C’est pourquoi j’ai<br />

décidé de préciser mon sujet en me penchant sur la question de la gastronomie des Wayana.<br />

L’étude de cette dernière me semble extrêmement intéressante, car révélatrice, entre autres, de<br />

l’évolution d’un peuple. Si par exemple, la préparation du cachiri (une boisson alcoolisée) ou<br />

la culture du manioc se perpétuent, la consommation de produits importés de l’extérieur, tel<br />

que le riz, se fait plus importante. Ainsi, les habitudes alimentaires se modifient, entrainant<br />

avec elles, l’évolution de la société. De plus, l’orpaillage illégal se développe de façon très<br />

importante, et des tonnes de mercure (utilisé pour récupérer l’or) se déversent ainsi dans les<br />

fleuves, contaminant les poissons dont se nourrit le peuple Wayana; par ailleurs, le gibier se<br />

fait rare car les « garimpeiros », les orpailleurs brésilien, s’en nourrissent également, et les<br />

Wayana ont peur de les rencontrer lors des chasses.<br />

Ainsi, en passant par l’approvisionnement (chasse, pêche, culture, achat, etc.) en produits<br />

alimentaires, leur préparation, leur consommation ou encore leur effets sur la santé, je compte<br />

étudier le rapport des Wayana à la nourriture -cette dernière s’inscrivant dans un plus large<br />

thème, celui de leur confrontation à la mondialisation, qui sans se réduire à des effets pervers,<br />

peut également se présenter comme l’ouverture des cultures les unes aux autres, sans<br />

recherche de domination ou d’acculturation…<br />

« Les repas sont les lieux innocents de la société. »<br />

Massillon<br />

3


Le rapport :<br />

L’écriture prendra surement la part la plus importante de mon rapport. Je compte en effet<br />

tenter de relater au quotidien mon séjour en pays Wayana... Aimant énormément les carnets et<br />

l’écriture, ce projet m’offrirait l’occasion d’en remplir un ou même plusieurs grâce à toutes<br />

les rencontres, les découvertes que je pourrais alors vivre !<br />

La photographie de plus, me passionne, je la considère comme un excellent support de<br />

communication et de sensibilisation, mais il semble cependant que les Amérindiens n’aiment<br />

pas vraiment être pris. Par respect, je ne sortirais donc mon précieux reflex que sous leur<br />

autorisation (que j’espère pourtant obtenir de tout cœur…!). La prise vidéo se réduit par<br />

ailleurs au même problème.).<br />

Je pense également m’exercer un peu à la bande-dessinée sur les pages de mon carnet<br />

d’écriture…<br />

J’ai d’ores et déjà pensé à un plan pour le rapport qui, loin d’être définitif, pourra m’aider à<br />

réaliser l’étude sur place :<br />

I partie : les traditions culinaires, marques d’identité culturelle /<br />

II partie : Evolution ou révolution gastronomique ? ou comment le mondialisation influence le<br />

rapport à la nourriture. /<br />

III partie : Les problèmes alimentaires liés à une perte de pouvoir sur le territoire du Haut<br />

Maroni /<br />

Je souhaiterais à mon retour pouvoir notamment visiter les écoles pour partager mon<br />

expérience, voire même faire des sortes de conférences dans ma région, pour parler des<br />

peuples autochtones en évoquant aussi bien mon travail que celui de l’ONG internationale<br />

Survival par exemple. J’envisage dans tous les cas la rédaction d’un « livre » à propos de ce<br />

projet, sans savoir pour autant si je souhaiterais alors le partager, de peur notamment que ma<br />

naïveté, ma subjectivité, ne s’en dégage trop… Il me faudra un certain temps je pense, malgré<br />

l’enthousiasme, avant d’oser m’ouvrir aux autres par les mots.<br />

Les premiers contacts :<br />

Mon premier contact important pour ce projet fut Daniel François, président de l’association<br />

Oka.mag. Lui-même amérindien et guyanais, il dirige la publication d’un magazine -du même<br />

nom que l’association- dédié aux peuples amérindiens de Guyane et d’Amérique latine. Il<br />

semble très impliqué sur la question des droits autochtones. J’espère pouvoir le rencontrer à<br />

Cayenne, il m’a d’ailleurs proposé de m’accompagner jusqu’au premier village que je<br />

visiterai, mais n’ai pas certain d’en avoir le temps.<br />

J’ai également pût contacter Daniel Schweizer, réalisateur du film « Dirty Paradise » dont la<br />

sortie officielle se fera en mars 2010. Ce documentaire traite notamment des conséquences<br />

néfastes et dévastatrices que l’exploitation incontrôlée de l’or a sur le mode de vie des<br />

Wayana. Certains de ces Wayana vont venir à Genève, et peut-être même à Paris, dans la<br />

semaine du 5 au 12 mars, pour la sortie officielle ; je vais donc m’y rendre pour les y<br />

rencontrer… De plus, Daniel François connaissant quelques habitants du Haut Maroni va<br />

tenter de les joindre prochainement pour leur parler de mon projet.<br />

4


L’itinéraire prévisionnel :<br />

Villages du nord au sud : Kayodé, Taluhwen, Antecume Pata<br />

5


Mon itinéraire précis dépend donc des Wayana avec lesquels je vais pouvoir entrer en contact<br />

avant et même pendant mon voyage.<br />

Mon départ de Paris se ferait le vendredi 3 septembre au matin. Arrivée à Cayenne je devrais<br />

prendre un nouvel avion qui fait la liaison entre la capitale et Maripasoula (aucune route ne<br />

permettant de les rejoindre). Une fois à Maripasoula, il me faudra trouver un piroguier qui<br />

puisse me déposer dans l’un des trois villages du Haut Maroni que je souhaite visiter :<br />

Kayodé est peut-être le village le plus isolé des 3, le seul village amérindien qui semble se<br />

situer sur le fleuve Tampok. Environs 80 Wayana et Tekos y vivent et Daniel Schweizer y a<br />

des contacts. Ce village m’intéresse particulièrement de par sa situation géographique.<br />

Voisin de Twenké, Taluhwen est situé au bord du Maroni. Les Amérindiens sont une centaine<br />

à y vivre, appartenant à différentes familles. Daniel Schweizer y a également des contacts.<br />

Antecume Pata, également situé sur le fleuve Maroni mais plus au sud que le précédant, est le<br />

plus grand village Amérindien du Haut Maroni. Abritant plus d’une centaine d’indiens, il est<br />

dirigé par un français, l’ethnologue André Cognat, marié à la fille de l’ancien chef dont il a<br />

pris la suite. Une ethnolinguiste y passerait également 6 mois de l’année, j’espère pouvoir l’y<br />

rencontrer.<br />

Le retour est prévu pour le 29 octobre.<br />

J’aimerais partager mon séjour entre ces 3 villages durant une période de presque deux mois<br />

donc, de façon à rester assez de temps pour m’adapter un maximum à la vie quotidienne -et<br />

ainsi apprendre à connaître ses habitants et leur mode de vie- sans pour autant imposer ma<br />

présence trop longtemps au sein de chaque village. De plus, la découverte de trois villages<br />

permet de comparer leur situation, et diversifie les rencontres.<br />

La période choisie peut sembler surprenante dans le sens où elle débute à la rentrée scolaire.<br />

Ma première idée avait été de partir l’été, mais il semble court lorsque l’on compte la semaine<br />

de rattrapage du bac qui prend la première semaine de juillet, le séjour de plusieurs semaines,<br />

la rédaction du rapport d’étude au retour et les différents projets de « partage » que je<br />

souhaiterais réaliser à la suite… J’ai ainsi décidé de prendre une sorte d’année sabbatique<br />

pour ce projet ; et ceci me permettra non seulement de travailler l’été précédent le voyage et<br />

d’avoir le temps à mon retour de travailler sur ce dernier, mais également de travailler à<br />

nouveau de décembre 2010 à avril 2011 pour pouvoir repartir à nouveau, si j’y parviens, avant<br />

l’été auprès d’un autre peuple autochtone, les Mentawaï de l’ile de Siberut en Indonésie,<br />

probablement… J’ai assez de motivation pour ne pas craindre de reprendre les études après<br />

une année entière consacrée à Zellidja ; et elle ne sera d’ailleurs absolument pas perdue<br />

puisque les sujets étudiés me seront même utiles pour les études que j’envisage (faculté de<br />

sciences humaines, double cursus philo/ ethnologie).<br />

6


Montage réalisé à partir de Google Earth : situation géographique des 3 villages de<br />

Kayodé, Taluhwen et Antecume Pata<br />

« Celui qui ne voyage pas ne connaît pas la valeur des hommes. »<br />

Proverbe Maure<br />

7


Santé et sécurité :<br />

Pour ce qui est de la sécurité, le principal problème est celui des tensions qui s’exercent entre<br />

Amérindiens et orpailleurs dans le Haut Maroni et le nier serait être inconscient des risques,<br />

mais ceux-ci ne sont pas aussi importants pour moi qui ne vais me rendre que dans des<br />

villages, où les garimpeiros ne s’aventurent pas. De plus, quelques bases militaires se trouvent<br />

au bord des fleuves du Haut Maroni.<br />

Pour ce qui concerne la santé, je vais devoir me faire vacciner, avant mon départ, contre la<br />

malaria notamment. Sur place, les lieux sont assez isolés, mais un médecin se rend une fois<br />

toute les deux semaines dans le Haut Maroni et est capable de se déplacer en cas d’urgence.<br />

La pirogue peut également servir à se rendre sur Maripasoula en cas de problèmes.<br />

Je serai également invitée à consommer du poisson contaminé au mercure, mais en faible<br />

quantité, puisque je n’y passerai que deux mois. De plus, pour éviter des maladies diverses,<br />

j’ai fait quelques recherches sur les gestes importants à exercer quotidiennement comme par<br />

exemple, faire bouillir l’eau avant toute utilisation.<br />

Références principales:<br />

Livres, écrits :<br />

Petit futé 2010 Guyane<br />

Guyane française, l’or de la honte d’Axel May<br />

Tristes tropiques, Lévi-Strauss (lecture en cours) ; Race et histoire ; articles divers<br />

du même auteur<br />

Wayana Eitoponpë, de J. Chapuis et H. Rivière (à venir)<br />

J’ai choisit d’être indien et Antecume ou une autre vie, André Cognat (à venir<br />

également)<br />

Divers articles de presse, notamment reportages<br />

Film :<br />

Dirty Paradise (à venir)<br />

Sites internet :<br />

www.Survivalfrance.org<br />

www.okamag.fr<br />

www.guyane.lesverts.fr<br />

www.solidarite-guyane.org<br />

Musique :<br />

Mercure, Wayana’s boys mastre


Budget prévisionnel :<br />

L’avion, en comptant les allers-retours<br />

Paris-Cayenne et Cayenne-Maripasoula me<br />

reviendrait à 900euros (j’ai réservé sur Air<br />

France : 750 + 150).<br />

Un autre moyen de transport serait la<br />

pirogue, les prix sont le plus souvent<br />

décidé au cas par cas, je compte donc 70<br />

euros environs pour tout les déplacements<br />

potentiels.<br />

La nourriture devrait me revenir à<br />

environs 350 euros si l’on compte 6 euros<br />

par jour (le prix des aliments est en<br />

moyenne 1,5 fois plus élevé qu’en<br />

métropole, je ne tiens pas à être un poids<br />

financier pour la famille qui m’accueillera,<br />

et je saurai me contenter de cette somme).<br />

Je compte également environs 200 euros<br />

pour le matériel à prévoir, tel que l’achat<br />

de touques (pour le transport en pirogue et<br />

le maintien au sec de mes affaires), de<br />

carnets, d’une moustiquaire, etc. ainsi que<br />

du livre Wayana eitoponpë écrit en 2003<br />

par deux ethnologues à propos des Wayana<br />

(60euros), de l’achat de présents pour les<br />

familles, de frais d’hébergement potentiels.<br />

Les vaccins devraient également me<br />

prendre 80 euros environs.<br />

En prenant en compte les imprévus,<br />

j’ajoute généreusement 200 euros au total.<br />

Ce qui me reviendrait à environs 1800<br />

euros.<br />

Je complèterai la bourse Zellidja avec<br />

environs 900 euros issus de l’argent que je<br />

toucherai grâce à mon travail durant l’été<br />

2010 (j’ai entamé les recherches et les<br />

demandes sur ma ville et sur l’ile anglonormande<br />

de Jersey), éventuellement<br />

complété par une bourse Envie d’Agir que<br />

je compte solliciter en tant que projet<br />

jeune.

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