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Document - CAUE 93

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DEPART : MAIRIE DES LILAS<br />

Prendre la rue<br />

Raymonde Salez.<br />

1<br />

Rejoindre le<br />

boulevard de la<br />

Liberté par la rue<br />

Rouget de l’Isle.<br />

2<br />

MAIRIE<br />

Rue de Paris, Les Lilas<br />

Architecte : Paul Henneux, 1883<br />

Ce bâtiment éclectique, marie avec un<br />

certain charme style gothique et colonnes<br />

néo-corinthiennes.<br />

ECOLE ROMAIN ROLLAND<br />

Rue Romain Rolland, Les Lilas<br />

Architecte : L. Bévière 1<strong>93</strong>0<br />

Ce groupe scolaire est encore<br />

proche du modèle ”Jules<br />

Ferry” par la linéar ité et la<br />

symétrie de sa façade mais<br />

l ’ i n f luence du mouve m e n t<br />

moderne apparaît dans le<br />

jeu d’hor izontalité et de verticalité<br />

des ouvertures, et la<br />

sobriété des beaux murs de<br />

briques.<br />

GYMNASE<br />

30 bd de la Liberté, Les Lilas<br />

Architecte : L.Bévière 1<strong>93</strong>1<br />

Un peu monumental,<br />

ce gymnase a<br />

des allures de<br />

temple. La façade<br />

d’inspir ation classique,<br />

est rythmée<br />

par les pilastres en<br />

b ri ques. La ve rt icalité<br />

est accentuée<br />

par les<br />

grandes baies. La<br />

brique est la seule<br />

concession accordée<br />

au modernisme.


Sur le boulevard, noter au passage :<br />

N°36 : immeuble en briques, sculptures au 5°<br />

étage.<br />

A l'angle des deux rues : immeuble avec bandeaux de céramique. Rue<br />

de Paris, remarquez la salle des fêtes (L. Bévière, 1904) , bâtiment classique,<br />

dont les plafonds ont été peints par Victor Tardieu; à l'angle de la<br />

rue des combattants, immeuble ornementé de bandeaux sculpt é s<br />

(Tanaliaz, arch.) ; au n°190, belles ferronneries.<br />

3<br />

CITE-JARDIN DES LILAS<br />

Rue de Paris, rue des Sablons, Les Lilas,<br />

Architectes : Pelletier et Teisseire 1921-31<br />

Maître d’ouvrage : OPHBM de la Seine<br />

La cité-jardin a été en grande partie détruite.<br />

Seuls ont été conservés les immeubles<br />

collectifs bâtis en 19 31. (179 pav i l l o n s<br />

construits de 1921-1923 ont été démolis en<br />

1971-73). Les immeubles sont construits en<br />

briques enduites de mortier de chaux. Les<br />

couvertures sont en tuiles mécaniques. Cette<br />

cité d’inspir ation traditionnelle, est une<br />

des premières construites en Ile-de-France.<br />

Du parc G. GAY, on a<br />

un vaste point de vue<br />

sur la Seine Saint-<br />

Denis. La descente<br />

vers le Pré Saint-<br />

G e r vais se fait par<br />

des ruelles pittoresques,<br />

bordées de<br />

pavillons, Cité Saint-<br />

Germain et Passage<br />

des Panoramas. Ces<br />

ruelles off rent de<br />

Remonter le bd de la<br />

Liberté<br />

Par la ruelle J. Catric,<br />

rejoindre la rue de<br />

Paris<br />

Prendre l’allée des<br />

Hortensias, en longeant<br />

le lycée Paul Robert<br />

(R.Taillibert, arch. 19<strong>93</strong>),<br />

puis suivre la rue<br />

R. Bernard..<br />

Arriver rue Marcelle et<br />

continuer avenue Thalie,<br />

où débute la cité-jardin<br />

du Pré-Saint-Gervais.


Poursuivre la visite de<br />

la cité-jardin, en tra -<br />

versant la rue J.<br />

Auffret, et en prenant<br />

la rue J.Jacquemin.<br />

4 CITE- JARDIN DU<br />

PRE-SAINT-GERVAIS<br />

Av. Thalie, Pantin. Square H. Sellier, places<br />

Séverine et L. Lagrange, Le Pré-Saint-Gervais.<br />

Architecte : Felix Dumail 1<strong>93</strong>1-32 et 1951<br />

Maître d’ouvrage: OPHBM de la Seine<br />

La cité-jardin du Pré Saint-Gervais s’ét ale<br />

sur 3 commune : le Pré Saint-Gervais, Les<br />

Lilas et Pantin. Elle a été construite en 4<br />

tranches. La dernière, située au nord-est du<br />

terrain, a été réalisée après la guerre avec<br />

un autre programme et une autre architecture,<br />

c’est la Cité des Auteurs. Construite en<br />

1951, elle est constituée de 282 logements<br />

répartis dans de petits immeubles collectifs<br />

de 3 niveaux, revêtus d’un par ement de<br />

mignonnette.<br />

PLAN (1929 1<strong>93</strong>0)<br />

On arrive dans la partie la plus ancienne de<br />

la Cité-jardin. Elle est composée de deux<br />

îlo ts reliés par la place Séverine, où sont<br />

concentrés les commerces. Ces deux îlo ts<br />

sont entourés par les voies de circulation :<br />

av. E. Vaillant et J. Jaurés. Sur la rue J.<br />

Jacquemin s’ouvr e le 1er îlo t, composé<br />

d’une double enceint e de bâtiments, collec-<br />

r


tifs à l’e xtérieur, et individuels à<br />

l ’ i n t é r i e u r, organisée autour du<br />

square H. Sellier.<br />

Le 2ème î lot est constitué d’ immeubles<br />

collectifs entourant une grande<br />

place, Léo Lagrange, renfermant<br />

un stade.<br />

Les immeubles collectifs en briques<br />

rouges se déroulent en bandes le<br />

long des grands axes. Ils échappent à<br />

la monotonie qu’aur ait pu entraîner<br />

la standardisation de la construction,<br />

grâce aux mouvements du terrain, au<br />

traitement des ouvertures et aux jeux<br />

des volumes.<br />

Les maisons individuelles, aux formes géométriques<br />

épurées et revêtues de crépi, sont<br />

envahies par la végétation. Leur simplicité en<br />

fait leur originalité, et elles jouent une grand<br />

rôle dans l’identité de la cité. Les jar dins<br />

potagers ont fait place à des jardins d’agré -<br />

ment. Nature et architecture s’entr emèlent<br />

pour créer un paysage harmonieux qui inspirent<br />

une certaine douceur de vivre.<br />

Après avoir fait le<br />

tour de la cité, conti -<br />

nuer la visite par<br />

l’a venue J.Jaurés.


5<br />

P re n d re la rue Pierre - B ro s s o l et te, passer<br />

d evant les HLM en briques au n°8 (L.<br />

.Lefranc 1<strong>93</strong>3). Rue Danton, longer le grand<br />

immeuble en briques de 13 travées et 7<br />

étages, enclavé dans la nouvelle ZAC (n° 5-<br />

7-7bis). Tourner à gauche dans la rue André<br />

Joineau, re m a rquer la Maison des<br />

A s s o c i a t i o n s , place A. France. Rue E.<br />

Augier, le même bâtiment est occupé par une<br />

halte garderie. Au 89, rue A. Joineau, la<br />

sécurité sociale est installée dans une ancienne<br />

église du 19 ème siècle désaffectée, la<br />

façade de style art-déco a été rajoutée vers<br />

1<strong>93</strong>0. Rue A. Joineau, face à la place A. France, passer sous un portail<br />

pour pénétrer dans la Cité du Parc. Exemple type de grande propriété<br />

lotie, c’est un îlo t calme et plein de charme, formé de ruelles bordées de<br />

pavillons enfouis dans la verdure. A l’autr e bout, une volée de marches<br />

Prendre l'avenue sur<br />

la gauche. A la poste,<br />

remarquable bâtiment<br />

d’ang le en briques,<br />

prendre la rue Danton<br />

sur la droite jusqu’à<br />

la rue des Pommiers<br />

ECOLE JEAN JAURES -<br />

PIERRE BROSSOLETTE<br />

Le charme de cette cité-jardin de 721 logements<br />

émane de sa grande qualité d’en -<br />

semble. Le site est inscrit à l’in ventaire<br />

depuis le 4 août 1986.<br />

Avenue Jean Jaurès. Le Pré-Saint-Gervais<br />

Architecte : F. Dumail 1<strong>93</strong>4<br />

Ce groupe scolaire, résolument moderne,<br />

était très novateur à l’époq ue, tant pour ses<br />

qualités arch i te c t u rales que par ses<br />

réponses aux problèmes d’h ygiène et de<br />

santé. Les deux bâtiments de classes, reliés<br />

par l’élégant v olume d’entrée, sont f lanqués<br />

de grandes cages d’escalier en pa vés<br />

de verre aux deux extrémités. Orientés estouest<br />

ils peuvent recevoir le soleil matin et<br />

s o i r. A l’ origine, les to i t u res te rra s s e s<br />

Les plus courageux peuvent faire un tour dans le Pré-Saint-Gervais.


CITE DES POMMIERS<br />

Rue des Pommiers, Pantin.<br />

Architecte : F. Dumail 1<strong>93</strong>2-33<br />

Correspond à la 3ème tranche de construction<br />

de la cité-jardin. Elle est constituée de 6<br />

immeubles collectifs en briques rouges, perpendiculaires<br />

à la rue des Pommiers. Elle<br />

comprend 320 logements.<br />

ECOLE DE PLEIN AIR<br />

30 rue Mehul, Pantin<br />

Architecte : Florent Nanquette 1<strong>93</strong>3<br />

Créée en 1923, cette école accueillait l’été<br />

les enfants de milieux défavorisés et leur<br />

offrait des activités de plein air et un suivi<br />

médical. Aujourd’hui encor e une section<br />

est réservée aux enfants nécessitant des<br />

soins médicaux. Totalement atypique dans<br />

le paysage urbain environnant, l’école est<br />

constituée de bâtiments d’un seul niv eau<br />

couverts de hautes toitures à croupes, et<br />

d’une entrée coif fée d’un lour d pignon.<br />

Les murs sont revêtus d’un par ement de<br />

6<br />

Prendre la rue de<br />

Candale sur la<br />

gauche, détour par<br />

les rues Kléber et<br />

Regnault (maison de<br />

retraite de F.<br />

Nanquette, 1<strong>93</strong>2 ).<br />

Reprendre la rue de<br />

Candale, puis la rue<br />

7<br />

coupe longitudinale Dernière ligne droite<br />

avant l'arrivée de la<br />

première étape.<br />

Sur la gauche prendre la rue Charles Auray, longer le groupe scolaire<br />

Paul Langevin. Bel exemple de ce que l’on appelle génér alement ”sty le<br />

Jules Ferry” (v ers 1900). On peut faire un détour par la rue Théophile<br />

Leduc, où un bel immeuble de rapport datant de 1913, (n° 3-5-7), fait face<br />

à des petites maisons ouvrières en briques auxquelles de petits escaliers<br />

Cette première partie de la promenade s’achève à l’église<br />

Saint-t Germain de Pantin. Possibilité de prendre le Métro<br />

Eglise de Pantin ou de poursuivre la ballade.


Cette deuxième étape nous emmène sur les rives du canal de<br />

l’Ourcq.<br />

Prendre l'ave -<br />

nue J. Lolive sur<br />

la gauche.<br />

Le Square Stalingrad abrite le Ciné 104, une ancienne salle des fêtes du<br />

début du siècle transformée en cinéma ; la bibliothèque Elsa Triolet (Kalisz<br />

et Perrotet, arch. 1972) ; et un jardin d'hiver, seul rescapé d'un hôtel particulier<br />

du siècle dernier, aujourd’hui démoli.<br />

Traverser l'avenue J.Lolive et prendre la rue E et<br />

ML Cornet, rue bordée de beaux immeubles et de<br />

pavillons. Tourner à droite, rue Victor Hugo , au<br />

n° 39 : manufacture F. Louis (E. Jacquin, arch.<br />

1907). La rue de la distillerie mène au canal de<br />

l'Ourcq. Le franchir par la passerelle : point de vue sur les immeubles<br />

contemporains, le vieux Pantin industriel et le canal. Passer par le square<br />

en face de la passerelle, puis contourner l'école L. Aragon (P. Chemetov,<br />

arch.) par la rue de Timisoara. Sur la gauche, le Centre d'Activités de<br />

l'Ourcq ( P. Chemetov et B. Huidobro, arch.1989). Au bout de la rue Les<br />

...Prendre<br />

l’a venue du<br />

8-9<br />

USINE DES EAUX<br />

PISCINE<br />

Avenue du Gal Leclerc, Pantin<br />

Architecte : Charles Auray 1<strong>93</strong>7<br />

Ingénieur : Jean Molinié


Ces deux bâtiments ont été construits simultanément.<br />

La piscine est alimentée par les<br />

eaux pompées par l'usine (environ 30°). Les<br />

deux édifices, d'une grande rigueur volumétrique,<br />

sont revêtus de briques rouges. Le<br />

couronnement est constitué par des éléments<br />

emboîtés en grès émaillé noir. Les ouvertures<br />

offrent tout un jeu de variations :<br />

hublots, baies horizontales et cages d'escaliers<br />

vitrées verticalement.<br />

L'intérieur de la piscine est remarquable, le<br />

bassin est éclairé zénithalement par une<br />

g rande ve rri è re. Des galeries, sur 2<br />

niveaux, entourent le bassin et desservent<br />

les cabines. Les sols sont dallés de céramique<br />

et le soubassement des murs est tapis-<br />

Pour retourner vers le canal, on peut, soit passer<br />

entre les bâtiments contemporains, rue de la<br />

marine et emprunter les quais aménagés, soit<br />

suivre l’a v. du gal Leclerc. Ici, le vieux Pantin et<br />

le nouveau se font fa c e .<br />

D’un côté, la t oute récente<br />

école maternelle (C. Jenny et<br />

M. Lakatos, arch. 19<strong>93</strong>) et de<br />

l ' a u t re, l'école Sadi-Carnot<br />

(1889-90). D’un côté, l' extension<br />

de la Mairie ( J C<br />

Donnadieu, arch. 1994), édifice<br />

de verre, et de l’autr e,<br />

l’ ancien Hotel de Ville de<br />

style néo-renaissance (G.Raulin,<br />

Rejoindre le<br />

canal de<br />

L'Ourcq, ou aller<br />

jusqu'à la mai -<br />

rie.<br />

Le tabac de la Mairie vers 1900


10 LES GRANDS MOULINS DE<br />

PANTIN<br />

sé d'éclats de faï ence avec semis de<br />

mosaïq ue bleue.<br />

Quai de l’Ourcq, Pantin<br />

Fondés en 1880<br />

Cet imposant bâtiment de briques brunes<br />

semblable à une forteresse domine le canal<br />

à l'entrée de Pantin. C'est un ensemble hétéroclite<br />

d'édifices de différentes époques et<br />

de différents styles mais qui constituent malgré<br />

tout une certaine unité.<br />

Au départ existait un petit moulin qui fut<br />

agrandi entre 1923 et 1928, par les architectes<br />

Zublin et Haug. Le magasin à farine<br />

fût surélevé, les silos et la passerelle furent<br />

construits. En 1<strong>93</strong>3 les agrandissements<br />

continuèrent avec l'architecte Zilberman.<br />

Incendié en 1944, il fût reconstruit par l'architecte<br />

Bailly qui s'est attaché à respecter<br />

le style initial. Les bâtiments d'inspiration<br />

alsacienne aux toits de forte pente agrémentés<br />

de lanterneaux, les silos, les tours,<br />

les pignons, les passerelles, forment un<br />

ensemble qui marque fortement l'entrée de<br />

Possibilité de rejoindre les métros Porte de Pantin ou Porte de la<br />

Villette, en traversant le Parc de La Villette. Cette promenade<br />

s’achève aux Grands Moulins.


LES LILAS, LE PRE SAINT-GERVAIS, PANTIN.<br />

Randonnée pédestre<br />

Départ : Mairie des Lilas<br />

Arrivée : Parc de la Villette (Paris)<br />

Durée : environ 2h, jusqu'au métro Eglise de<br />

Pantin, et 1h jusqu'au parc de la Villette.<br />

L'architecture des années 30, est le fil conducteur<br />

de cette ballade. Au cours de cette décennie,<br />

sous l'impulsion du mouvement moderne, une<br />

architecture et un urbanisme nouveau viennent<br />

transformer le paysage de banlieue. Une nouvelle<br />

génération d'équipements publics apparait. Ce<br />

p a rcours propose de re d é c o u v rir qu e l qu e s<br />

oeuvres marquantes de cette période.<br />

BIBIOGRAPHIE<br />

- P. Chemetov, M.J. Dumont, B. Marrey. Paris-Banlieue. 1919-<br />

1<strong>93</strong>9. (Dunod).<br />

- B. Lemoine-Ph. Rivoirard. L'architecture des années 30.<br />

( la Manufacture).<br />

- Cahiers de l'IAURIF. Vol. 51 - mai 1978<br />

- La Construction Moderne 1<strong>93</strong>9 n° 23-25<br />

- La Construction Moderne 1<strong>93</strong>8 n°6-13<br />

CREDITS PHOTOS<br />

<strong>CAUE</strong> <strong>93</strong>, M. F. Laborde, Archives Départementales, mairie<br />

de Pantin.<br />

AQUARELLES<br />

C.A.U.E <strong>93</strong><br />

Conseil d’ Architecture,<br />

d’U rbanisme et<br />

d’En vironnement de Seine<br />

Saint-Denis<br />

2 bis rue Pablo Picasso<br />

<strong>93</strong>000 Bobigny

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