« 20ème Chantemai » : Chante la vie, chante ! - ec85.net
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<strong>«</strong> 20 ème <strong><strong>Chante</strong>mai</strong> <strong>»</strong> : <strong>Chante</strong> <strong>la</strong> <strong>vie</strong>, <strong>chante</strong> !<br />
Page 1 <strong>Chante</strong> !<br />
Page 2 Paolo le crapaud<br />
Page 3 Printemps (Boute-selle)<br />
Page 4 Peur de l’eau qui dort<br />
Page 5 Gare au moustique !<br />
Page 6 Grandad (version ang<strong>la</strong>ise)<br />
Page 7 Grandad (version française)<br />
Page 8 Dzindzin Kololo (2 voix - africain)<br />
Page 9 La cabane à Charlie (couplet enseignants)<br />
Page 10 Bienvenue, les enfants de <strong>la</strong> Terre<br />
Page 11 L’incendie à Rio<br />
Page 12 Sandoë (canon – 3 voix)<br />
Page 13 Kookaburra (canon ang<strong>la</strong>is – 4 voix)<br />
Page 14 Cantabile (canon 4 voix)<br />
Page 15 Ensemble (canon)<br />
Page 16 La Mer<br />
Page 17 Les Corons<br />
Pages 18-19 Pot Pourri<br />
Page 20 Entrepreneurs d’humanité (religieux – 2<br />
voix)
Michel FUGAIN<br />
R- <strong>Chante</strong> <strong>la</strong> <strong>vie</strong> <strong>chante</strong><br />
Comme si tu devais mourir demain<br />
Comme si plus rien n'avait d'importance<br />
<strong>Chante</strong>, oui <strong>chante</strong><br />
1- Aime <strong>la</strong> <strong>vie</strong> aime<br />
Comm' un voyou comm' un fou comm' un chien<br />
Comme si c'était ta dernière chance<br />
<strong>Chante</strong> oui <strong>chante</strong><br />
Tu peux partir quand tu veux<br />
Et tu peux dormir où tu veux<br />
Rêver d'une fille<br />
Prendre <strong>la</strong> Bastille<br />
Ou c<strong>la</strong>quer ton fric au jeu<br />
Mais n'oublie pas.<br />
R- <strong>Chante</strong> <strong>la</strong> <strong>vie</strong> <strong>chante</strong><br />
Comme si tu devais mourir demain<br />
Comme si plus rien n'avait d'importance<br />
<strong>Chante</strong>, oui <strong>chante</strong><br />
2- Fête fais <strong>la</strong> fête<br />
Pour un amour un ami ou un rien<br />
Pour oublier qu'il pleut sur tes vacances<br />
<strong>Chante</strong> oui <strong>chante</strong><br />
Et tu verras que c'est bon<br />
De <strong>la</strong>isser tomber sa raison<br />
Sors par les fenêtres<br />
Marche sur <strong>la</strong> tête<br />
Pour changer les traditions<br />
Mais n'oublie pas.<br />
R- <strong>Chante</strong> <strong>la</strong> <strong>vie</strong> <strong>chante</strong><br />
Comme si tu devais mourir demain<br />
Comme si plus rien n'avait d'importance<br />
<strong>Chante</strong>, oui <strong>chante</strong><br />
1
Paolo le crapaud<br />
Je suis Paolo le <strong>vie</strong>ux crapaud,<br />
J’habite au bord du Pô<br />
Près d’un caniveau,<br />
Quartier populo ;<br />
Mon truc, c’est les parties de loto,<br />
Si j’ai le bon numéro,<br />
Je gagne des gâteaux<br />
A <strong>la</strong> noix de coco.<br />
1.<br />
Car je ne mange jamais de moustiques,<br />
C’est pas mon optique, j’y suis allergique,<br />
Pour moi, c’est toxique ;<br />
Les vers de terre me donnent des ulcères,<br />
Ce que je préfère, ce sont les desserts,<br />
J’en fais mon affaire.<br />
2<br />
Paroles et musique : Marie HENCHOZ<br />
2.<br />
Car je ne mange jamais d’asticots,<br />
C’est pas du boulot et ça me donne des troubles intestinaux ;<br />
Les moucherons, vous trouvez ça bon ?<br />
Moi, j’ai des frissons avec les bonbons,<br />
Surtout au citron.<br />
3.<br />
Vous voyez, je suis végétarien,<br />
J’aime pas le <strong>la</strong>pin, j’aime pas le boudin,<br />
J’aime pas les oursins ;<br />
Moi, quand j’ai faim, je donne du massepain,<br />
Je fais un festin avec du raisin,<br />
C’est vraiment divin.
(2 voix)<br />
Patrick RICHARD<br />
1- Le printemps fait lever <strong>la</strong> lumière,<br />
Boute-selle, boute-selle,<br />
Le printemps fait lever <strong>la</strong> lumière,<br />
Boute-selle, boute-vent.<br />
Ne crains pas, vois <strong>la</strong> nuit qui s’achève<br />
Vois <strong>la</strong> <strong>vie</strong> réveil<strong>la</strong>nt tous tes rêves :<br />
Lève-toi comme un soldat<br />
D’un feu qui ne brûle pas.<br />
2- Le printemps a fleuri notre terre,<br />
Boute-selle, boute-selle,<br />
Le printemps a fleuri notre terre,<br />
Boute-selle, boute-vent.<br />
Presse-toi, au chant de <strong>la</strong> fauvette,<br />
De cueillir les moissons de <strong>la</strong> fête :<br />
Mets-y ton cœur et tes bras,<br />
Le goût, <strong>la</strong> force et <strong>la</strong> joie.<br />
3- Ce printemps nourrira tous tes frères,<br />
Boute-selle, boute-selle,<br />
Ce printemps nourrira tous tes frères,<br />
Boute-selle, boute-vent.<br />
Il est prêt le banquet qui rassemble<br />
Les petits et les grands, tous ensemble :<br />
A leur pas mêle ton pas,<br />
Le monde entier dansera.<br />
3
(2 groupes)<br />
Michèle BERNARD<br />
1- Hé l’eau, hé l’eau qui dort dans le Marigot (bis)<br />
Hé l’eau, hé l’eau qui dort dans le Marigot (bis)<br />
Hé réveille-toi l’eau secoue tes crocodiles<br />
Ils dorment aussi c’est drôle on dirait des îles.<br />
Hé l’eau, hé l’eau qui dort dans le Marigot (bis)<br />
Hé l’eau, hé l’eau qui dort dans le Marigot (bis)<br />
Qui s’est caché au fond avec les cailloux ?<br />
C’est <strong>la</strong> grosse tortue faut qu’tu <strong>la</strong> secoues.<br />
Mamadou a peur, peur de l’eau qui dort,<br />
Peur des bêtes qui se cachent<br />
Et sautent sur toi les vaches !<br />
Pour te dévorer, quand t’as l’dos tourné.<br />
Alors il ba<strong>la</strong>nc’ du haut d’un rocher,<br />
Un gros caillou d’un p’tit air détaché.<br />
La lune lui dit : <strong>«</strong> Dis donc, tu m’éc<strong>la</strong>bousses <strong>»</strong><br />
Alors Mamadou ça, ça lui fout <strong>la</strong> frousse.<br />
La lune lui dit : <strong>«</strong> Dis donc, tu m’éc<strong>la</strong>bousses <strong>»</strong><br />
Alors Mamadou ça, ça lui fout <strong>la</strong> frousse.<br />
2- Hé l’eau, hé l’eau qui dort dans le Marigot (bis)<br />
Hé l’eau, hé l’eau qui dort dans le Marigot (bis)<br />
Hé réveille-toi l’eau allez secoue tes mouches,<br />
Dans l’œil d’un <strong>vie</strong>il éléphant qui prend sa douche.<br />
Hé l’eau, hé l’eau qui dort dans le Marigot (bis)<br />
Hé l’eau, hé l’eau qui dort dans le Marigot (bis)<br />
Secoue l’hippopotame ce sacré flemmard<br />
Dans son rêve il se prend pour un nénuphar.<br />
Mamadou a peur de <strong>la</strong> dent en or<br />
De son frère au grand sourire<br />
Un faux frèr’ y’a pas pire,<br />
Pour te débiner, quand t’as l’dos tourné,<br />
Alors il crache et lui jette des sorts,<br />
Au bord de l’eau pour se sentir plus fort.<br />
La lune lui dit : <strong>«</strong> Dis donc, tu exagères <strong>»</strong>.<br />
Alors Mamadou il tombe dans <strong>la</strong> rivière.<br />
La lune lui dit : <strong>«</strong> Dis donc, tu exagères <strong>»</strong><br />
Alors Mamadou il tombe dans <strong>la</strong> rivière.<br />
4
Michel AGNERAY<br />
1- On ne le voit pas, mais on l’entend.<br />
Il <strong>vie</strong>nt d’entrer, c’est bien embêtant.<br />
Il va falloir se méfier,<br />
Si l’on veut rester entier.<br />
R- Gare au moustique !<br />
Car ce moustique pique.<br />
Il pique, il repique.<br />
Ce<strong>la</strong> de<strong>vie</strong>nt critique.<br />
Oui ce moustique n’est pas sympathique.<br />
Sans crier gare, il vous pique.<br />
Et là est le hic !<br />
2- Sous <strong>la</strong> table je me suis caché.<br />
Mon pauvre cœur va-t-il s’arrêter ?<br />
Je tremble comme une feuille.<br />
C’est à peine si j’ouvre un œil.<br />
3- Vais-je donc me servir d’un <strong>la</strong>sso ?<br />
Je passerais pour un vrai héros !<br />
Une bombe à eau peut-être ?<br />
Ou une simple ser<strong>vie</strong>tte ?<br />
4- Je ne le vois pas, ne l’entends plus.<br />
Est-il parti pour Honolulu ?<br />
Mais voilà que mon bras gonfle.<br />
Ciel ! Il m’a touché le monstre !<br />
5
(2 voix)<br />
Cécile Nastorg et Max Méreau<br />
Texte original<br />
1- He was in his eighties<br />
The brown cane that was his<br />
Would take him to the green fields<br />
Where he would look at his adult son<br />
Reaping with his machine all alone<br />
The tall grass of the en<strong>la</strong>rged fields.<br />
R- Can you hear the birds,<br />
The children’s <strong>la</strong>ughter?<br />
Can you feel the warmth?<br />
Where have they all gone?<br />
2- They said that was progress<br />
That would lead to success<br />
Money and time were the key<br />
Never mind the things that used to be<br />
All that counted was to try and be<br />
Just like those who had found the key.<br />
3- He wouldn’t understand<br />
He would stare at his hand<br />
And read the past in its lines<br />
How could he betray his memory?<br />
How could he rejects his legacy?<br />
They were all gold of his mines.<br />
6
( 2 voix)<br />
Cécile Nastorg et Max Méreau<br />
Adaptation française<br />
1- Marchant sur les chemins<br />
Un bâton à <strong>la</strong> main<br />
Avec un sourire amer<br />
Il avait plus de quatre-vingts ans<br />
Mais toujours il al<strong>la</strong>it dans les champs<br />
Sentir le parfum de <strong>la</strong> terre.<br />
R- Où sont donc allés<br />
Les rires d’enfants<br />
Et le teint hâlé<br />
Des moissons d’antan ?<br />
2-Le monde avait changé<br />
Tout était transformé<br />
L’oiseau fuyait les moteurs<br />
Il ne reconnaissait plus les gens<br />
Qui, jadis riaient en travail<strong>la</strong>nt<br />
Alors il souffrait dans son cœur.<br />
3- On avait beau lui dire<br />
Que c’était l’avenir<br />
Il relisait le tracé<br />
Dans les lignes de ses mains usées<br />
Qui gardaient les preuves burinées<br />
De l’or de son <strong>la</strong>beur passé.<br />
7
(2 voix)<br />
Nagé don dzindzin kololo<br />
Zanimo divan nou dzindzin kololo<br />
Nagé don dzindzin kololo<br />
Zanimo divan nou dzindzin kololo<br />
Met tou paré dzindzin kololo<br />
Nagé don dzindzin kololo<br />
Met tou paré dzindzin kololo<br />
Nagé don dzindzin kololo<br />
Tomb lor li dzindzin kololo<br />
Piqué don dzindzin kololo<br />
Tomb lor li dzindzin kololo<br />
Piqué don dzindzin kololo<br />
Embarqué dzindzin kololo<br />
Embarqué dzindzin kololo<br />
Embarqué dzindzin kololo<br />
Embarqué dzindzin kololo<br />
8
Didier BERRUELLE / Jean NATY-BOYER<br />
R1- On était tous réunis dans <strong>la</strong> cabane,<br />
Tous les copains, les amis,<br />
Dans <strong>la</strong> cabane à Charlie. (Repris après chaque refrain)<br />
1- Quand Charlie eut terminé sa cabane<br />
Au bord du <strong>la</strong>c,<br />
Pour aller l’inaugurer<br />
On a pris nos cliques et nos c<strong>la</strong>ques.<br />
R1- On était tous réunis dans <strong>la</strong> cabane,<br />
Tous les copains, les amis,<br />
Dans <strong>la</strong> cabane à Charlie.<br />
2- Quand le premier a frappé<br />
Sur <strong>la</strong> porte, elle a fait <strong>«</strong> crac <strong>»</strong> !<br />
Quand le deuxième est entré,<br />
Tout un mur est tombé au <strong>la</strong>c !<br />
R2- On était un peu surpris<br />
Dans <strong>la</strong> cabane<br />
Mais ce n’était pas fini,<br />
Dans <strong>la</strong> cabane à Charlie.<br />
3- Le troisième après un clou<br />
A voulu pendre son sac,<br />
Et le p<strong>la</strong>fond d’un seul coup<br />
Est tombé sur son estomac !<br />
R3- Sous vingt-cinq tonnes de débris<br />
Dans <strong>la</strong> cabane<br />
Le quatrième a fini,<br />
Dans <strong>la</strong> cabane à Charlie.<br />
4- Le cinquième n’a pas vu<br />
Qu’il marchait dans une f<strong>la</strong>que.<br />
Il prend froid, il éternue<br />
Et le toit s’éparpille en vrac.<br />
R4- D’un seul coup tout est parti<br />
Dans <strong>la</strong> cabane,<br />
Envolé dans les taillis,<br />
Dans <strong>la</strong> cabane à Charlie.<br />
5- Voyant ça, le gars Charlie<br />
A cru faire une crise cardiaque ;<br />
Pour qu’il re<strong>vie</strong>nne à <strong>la</strong> <strong>vie</strong>,<br />
On a dû lui f<strong>la</strong>nquer des c<strong>la</strong>ques.<br />
R5- Tous les amis s’y sont mis<br />
Dans <strong>la</strong> cabane,<br />
On n’avait jamais tant ri,<br />
Dans <strong>la</strong> cabane à Charlie.<br />
9
Hubert BOUREL<br />
R- Bienvenue, les enfants de <strong>la</strong> terre,<br />
Bienvenue, amis de tous pays,<br />
Vous tenez dans vos mains<br />
Ce qui fleurira demain,<br />
Qui prend <strong>vie</strong> aujourd’hui.<br />
1- Explorateurs d’une génération,<br />
Vous trouverez de nouveaux horizons.<br />
2- Les jardiniers d’une génération,<br />
Vous fleurirez de nouveaux horizons.<br />
3- Gardiens d’espoir d’une génération,<br />
Vous offrirez de nouveaux horizons.<br />
4- Soldats de paix d’une génération,<br />
Vous garderez de nouveaux horizons.<br />
10
Maurice TEZE / Gérard GUSTIN<br />
1- En pleine nuit une sirène<br />
Appelle au feu tous les pompiers<br />
Et tout Rio qui se réveille<br />
Voit brûler l'usin' de café<br />
Il n'y a pas de temps à perdre<br />
Sinon tout l'quartier va brûler<br />
Oui mais voilà<br />
Pendant c'temps là à <strong>la</strong> caserne<br />
On entends les pompiers crier :<br />
R1/2- Qu'est-c'qu'on a fait des tuyaux ?<br />
Des <strong>la</strong>nces et d'<strong>la</strong> grande échelle<br />
Qu'est-c'qu'on a fait des tuyaux?<br />
Pas d'panique il nous les faut<br />
2- Mais l'incendie là-bas fait rage<br />
Et le ciel est noir de fumée<br />
Et tous les gens dans les étages<br />
Se dis'nt : "Mais que font les pompiers ?"<br />
Il n'y a pas de temps à perdre<br />
Sinon tout l'quartier va brûler<br />
Oui mais voilà<br />
Pendant c'temps là à <strong>la</strong> caserne<br />
On entends les pompiers crier :<br />
3- Au p'tit matin on le devine<br />
Tout le quartier avait brûlé<br />
Il ne restait plus que des ruines<br />
Sur des centain's de mètr's carrés !<br />
Quand tout à coup dans le jour blême<br />
On vit accourir un pompier<br />
Qui s'écria : "Je <strong>vie</strong>ns d'<strong>la</strong> part du capitaine<br />
Vous dir' de n'pas vous énerver"<br />
R3- On a r'trouvé les tuyaux<br />
Les <strong>la</strong>nces et <strong>la</strong> grande échelle<br />
Mais on est en panne d'auto<br />
Et on cherch' <strong>la</strong> manivelle.<br />
11
(canon – 3 voix)<br />
Voix1<br />
Ma ca toundé<br />
Tu na na na ma<br />
Ma ca toundé<br />
Tu na na na (ma)<br />
Voix2<br />
San do é<br />
San do é<br />
San do é<br />
San do é<br />
Voix 3<br />
Tchou tchou é ta<br />
Tchou tchou é ta<br />
Tchou tchou é ta<br />
Tchou tchou é ta (ma)<br />
12
(canon ang<strong>la</strong>is- 4 voix)<br />
Kookaburra sits in the old gumtree.<br />
Merry, merry king of the bush is he.<br />
Laugh, kookaburra <strong>la</strong>ugh, kookaburra.<br />
Gay tour life must be.<br />
(version française- 4 voix)<br />
Dacélo perché sur un <strong>vie</strong>ux gommier<br />
Mange tout ce qu’il peut y dénicher.<br />
Stop, mon Dacélo stopLaugh, mon Dacélo,<br />
Si tu veux voler.<br />
13
(Canon – 4 voix)<br />
1- Da ba da ba da - Da ba da ba da - Da ba da ba da - Da ba da ba da<br />
2- Doum Doum Doum Doum Doum Doum Doum Doum<br />
3- Can – ta – bi - le<br />
4- La lé La lé La lé La - La lé La lé La<br />
14
(canon)<br />
Jean-Jacques GOLDMAN<br />
1- Sou<strong>vie</strong>ns-toi,<br />
Etait-ce mai, novembre<br />
Ici ou là ?<br />
Etait-ce un lundi ?<br />
Je ne me sou<strong>vie</strong>ns que d'un mur immense<br />
Mais nous étions ensemble.<br />
Ensemble, nous l'avons franchi.<br />
Sou<strong>vie</strong>ns-toi.<br />
2- Re<strong>vie</strong>ns-moi,<br />
De tes voyages si loin,<br />
Re<strong>vie</strong>ns-moi.<br />
Tout s'ajoute à ma <strong>vie</strong>.<br />
J'ai besoin de nos chemins qui se croisent<br />
Quand le temps nous rassemble.<br />
Ensemble, tout est plus joli.<br />
3- Sou<strong>vie</strong>ns-toi.<br />
Ensemble, nous l’avons franchi.<br />
Sou<strong>vie</strong>ns-toi.<br />
15
Charles TRENET<br />
1- La mer<br />
Qu'on voit danser le long des golfes c<strong>la</strong>irs<br />
A des reflets d'argent<br />
La mer<br />
Des reflets changeants<br />
Sous <strong>la</strong> pluie<br />
2- La mer<br />
Au ciel d'été confond<br />
Ses b<strong>la</strong>ncs moutons<br />
Avec les anges si purs<br />
La mer bergère d'azur<br />
Infinie<br />
3- Voyez<br />
Près des étangs<br />
Ces grands roseaux mouillés<br />
Voyez<br />
Ces oiseaux b<strong>la</strong>ncs<br />
Et ces maisons rouillées<br />
4- La mer<br />
Les a bercés<br />
Le long des golfes c<strong>la</strong>irs<br />
Et d'une chanson d'amour<br />
La mer<br />
A bercé mon cœur pour <strong>la</strong> <strong>vie</strong><br />
16
J-Pierre Lang / Pierre Bachelet<br />
R - Au nord, c'étaient les corons<br />
La terre c'était le charbon<br />
Le ciel c'était l'horizon<br />
Les hommes des mineurs de fond<br />
1- Nos fenêtres donnaient sur des f'nêtres semb<strong>la</strong>bles<br />
Et <strong>la</strong> pluie mouil<strong>la</strong>it mon cartable<br />
Mais mon père en rentrant avait les yeux si bleus<br />
Que je croyais voir le ciel bleu<br />
J'apprenais mes leçons, <strong>la</strong> joue contre son bras<br />
Je crois qu'il était fier de moi<br />
Il était généreux comme ceux du pays<br />
Et je lui dois ce que je suis<br />
2- Et c'était mon enfance, et elle était heureuse<br />
Dans <strong>la</strong> buée des lessiveuses<br />
Et j'avais des terrils à défaut de montagnes<br />
D'en haut je voyais <strong>la</strong> campagne<br />
Mon père était "gueule noire" comme l'étaient ses parents<br />
Ma mère avait les cheveux b<strong>la</strong>ncs<br />
Ils étaient de <strong>la</strong> fosse, comme on est d'un pays<br />
Grâce à eux je sais qui je suis<br />
3- Y avait à <strong>la</strong> mairie le jour de <strong>la</strong> kermesse<br />
Une photo de Jean Jaurès<br />
Et chaque verre de vin était un diamant rose<br />
Posé sur fond de silicose<br />
Ils par<strong>la</strong>ient de trente-six et des coups de grisou<br />
Des accidents du fond du trou<br />
Ils aimaient leur métier comme on aime un pays<br />
C'est avec eux que j'ai compris<br />
Coda – le ciel c’était l’horizon<br />
Les hommes des mineurs de fond<br />
17
Un jour maître corbeau sur un arbre perché<br />
Tenait dedans son bec un fromage g<strong>la</strong>cé<br />
Capitaine Renard, attiré par l’odeur<br />
L’accoste poliment par ce propos f<strong>la</strong>tteur ;<br />
Petit Papa, c’est aujourd’hui ta fête<br />
Maman m’a dit :<br />
Au c<strong>la</strong>ir de <strong>la</strong> lune, mon ami Pierrot,<br />
Prête moi ta plume, pour écrire un mot<br />
A <strong>la</strong> mère Michel qui a perdu son chat<br />
Qui crie par <strong>la</strong> fenêtre<br />
Au feu les pompiers, <strong>la</strong> maison qui brûle<br />
Au feu les pompiers<br />
J’ai du bon tabac dans ma tabatière<br />
J’ai du bon tabac, tu n’en auras pas.<br />
Cadet Roussell qu’l’a trois maisons<br />
Qui n’ont ni poutres, ni chevrons<br />
C’est pour loger les hirondelles,<br />
Que direz-vous Cadet Rousselle,<br />
Ah !ah !ah oui vraiment Cadet Rousselle est bon enfant<br />
De <strong>la</strong> patrie, le jour de gloire est arrivé<br />
Dans le soir d’or résonne, résonne,<br />
Dans le soir d’or,<br />
Il pleut, il pleut bergère<br />
Presse tes b<strong>la</strong>ncs moutons<br />
Auprès de ma blonde,<br />
Qu’il fait bon, fait bon, fait bon,<br />
Auprès de ma blonde<br />
Nous n’irons plus au bois, les <strong>la</strong>uriers sont coupés<br />
La belle que voilà<br />
Savez-vous p<strong>la</strong>nter les choux<br />
18
A <strong>la</strong> mode, à <strong>la</strong> mode,<br />
Savez-vous p<strong>la</strong>nter les choux<br />
Sur le pont d’Avignon, on y danse, on y danse<br />
Sur le pont d’Avignon<br />
Dans <strong>la</strong> forêt prochaine, on entend le coucou.<br />
Du haut de son grand chêne lui répond le hibou<br />
Ne pleure pas Jeannette, tra <strong>la</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong><br />
Ne pleure pas Jeannette<br />
Aux marches du pa<strong>la</strong>is, aux marches du pa<strong>la</strong>is,<br />
Il était un petit navire, il était un petit navire<br />
Qui n’avait ja, ja, jamais navigué<br />
A <strong>la</strong> c<strong>la</strong>ire fontaine , m’en al<strong>la</strong>nt promener<br />
De bon matin, j’ai rencontré le train<br />
De trois grands rois qui al<strong>la</strong>ient en voyage<br />
Lundi matin, l’empereur, sa femme et le p’tit prince<br />
Sont venus chez moi pour me serrer <strong>la</strong> pince<br />
Mais comme j’étais parti, le petit prince a dit<br />
A <strong>la</strong> pêche aux moules, moules, moules<br />
Je n’veux plus aller maman<br />
J’ai perdu le dos de ma c<strong>la</strong>rinette<br />
J’ai perdu le dos de ma c<strong>la</strong>rinette<br />
Ah ! si papa il savait ça, tra-<strong>la</strong>-<strong>la</strong><br />
Ah ! si papa il savait ça, tra-<strong>la</strong>-<strong>la</strong>,<br />
Il dirait, il <strong>chante</strong>rait :<br />
J’ai descendu dans mon jardin,<br />
J’ai descendu dans mon jardin, pour y cueillir :<br />
Une souris verte, qui courait dans l’herbe<br />
En passant par <strong>la</strong> Loraine avec mes sabots<br />
Nous avons bien chanté ; vive <strong>Chante</strong>-mai !<br />
19
Jean HUMENRY<br />
R- Entrepreneurs d’humanité,<br />
Pour un monde d’espérance,<br />
Seigneur, tu <strong>vie</strong>ns nous appeler;<br />
Tu nous ouvres ta confiance.<br />
1- Tu habites chaque homme de tes richesses,<br />
Tu donnes à chacun le choix de liberté.<br />
Tu secoues le monde par tes promesses<br />
D’un royaume d’amour, d’un royaume de paix.<br />
2- Tu <strong>vie</strong>ns nous faire entendre en parabole<br />
Que l’homme est au cœur de ton grand projet.<br />
A nous de comprendre notre vrai rôle<br />
Dans notre quotidien face aux réalités.<br />
3- Que veut dire réussite sans le partage,<br />
Sans inviter l’autre à participer ?<br />
Dans ton évangile tu nous engages<br />
A regarder chacun dans sa dignité.<br />
4- Pouvoir rester sensible, quoi qu’il en coûte,<br />
Dans <strong>la</strong> dure loi du combat quotidien.<br />
Et se savoir fragile sur cette route<br />
Qui a vu ta passion pour notre humain.<br />
20