Le Huit de Fumel Bordeaux-Sète Pentecôte à Brantôme - le Club ...

Bulletin d’Information du Club Indépendant Bordelais N° 311 – Juiillet-Août 2013
Le contingent CIB de Bordeaux-Sète fait une pause à La Sauve (© Gilles Lavandier)
Le Huit de Fumel
Bordeaux-Sète
Pentecôte à Brantôme
Le CIBiste N°311 - Juiillet-Août 2013 Page 1

Le CIBiste
Mensuel d’information du
Club Indépendant
Bordelais
http://cib.ffct.org
Siège Social
51 rue Theresia Cabarrus
33000 Bordeaux, 05 56 31 95 91
Directeur de la
publication
Dominique Gracia-Bescos
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E-mail : gracia57@orange.fr
Rédaction
conception graphique
et maquette
Philippe Maze 06 20 87 54 68
Philippe Meyer 06 83 07 38 70
E-mail : cib.redac@free.fr
Note : Les articles, dessins et photos
envoyés pour publication doivent
parvenir à la rédaction avant le 15 du
mois pour parution le mois suivant.
Impression
7 rue du Commandant Cousteau
33100 Bordeaux
05 56 32 04 04
Dépôt légal : à parution
ISSN 1297-4838
Dans ce numéro :
Courrier reçu........................................2
Pentecôte en Auvergne .......................4
A la découverte du vaste monde ..........4
Le Huit de Fumel.................................5
A la rencontre de Cro-Magnon ............7
Bordeaux-Sète .....................................8
L’Excentrée de Montpon .....................9
Pentecôte à Brantôme ........................11
Les Clous Rouillés 2013....................12
Echos du peloton ...............................13
Mémentos et divers............................16
Philippe,
Courrier reçu
Bordeaux, le 6 Mai 2013
Pourrais-tu me donner l'adresse de ton avocat, afin qu'il contacte le mien pour les
faits suivants:
Le 5 Mai 2013, j'étais attablé dans un endroit discret et retiré (pour éviter tout mouvement
de foule) en compagnie de charmantes personnes qui apprécient ma compagnie,
mon physique agréable (je n'ose dire parfait pour ne pas vexer la gent masculine) .... Or
toi, tel un vulgaire paparazzi de tabloïde Grand Breton, tire le portrait de mon auguste
personne (avec mon autorisation bien sûr) mais ceci sans respecter les consignes préalables
à toutes photos sur ma personne : uniquement mon profil gauche (le Grec). Il se
trouve que la photo en question ne met pas en valeur mon intelligence vive, ma sensibilité.....
Je ne saisis pas le sens de ta démarche : tu veux négocier cette photo ?? Me faire
"chanter" pour acquérir un nouveau tricycle ? Je t'avertis, avec ma retraite mensuelle tu
ne pourras t'acheter que les trois roues !!!!!!!
Peut-ètre négocier avec un magazine de cyclosport… dans le genre : "Regardez ce
qu'il est devenu, lui le fringuant coursier de Chemin Long qui, sur son cadre carbone,
avalait les kilomètres comme on brûle la vie."
En conclusion, désormais nous ne nous contacterons que par l'intermédiaire de nos
avocats.
Jean-Yves Descat
( putain !!!! les retraités n'ont vraiment rien à foutre de leurs matinées !!!! )
Courriel du 1er Mai 2013
Bonsoir les Rédacteurs,
Partis de Bordeaux à Vélo le samedi
20 avril 2013, trois Cibistes ont participé
avec succès et enthousiasme à la 5 ème
Randonnée des Lacs et de l’Océan, organisée
par le Biscarosse Olympique Cyclo
le dimanche 21 avril : la douceur printanière
était au rendez-vous, un avant-goût
de vacances où les cyclos appréciaient
de flâner sur les chemins et nombreuses
pistes cyclables au milieu d’une magnifique
forêt de pins, où les harmonieux bouquets
de genêts en pleine floraison revêtus
de leur plus resplendissante couleur
dorée, éclairés par un soleil généreux,
rendaient la nature, bien que fragile, encore
plus belle !
Marie-Lou Lasbistes
Le Le Printemps
Printemps
"Ma mie" le Printemps est là !
Un tapis d'herbe tendre
Parsemé de points blancs,
Il me semble bien entendre
L'arrivée du Printemps!
L'oiseau lance sa trille
Un autre lui répond
Et le soleil qui brille
Illumine les troncs.
Le vent retient son souffle
Il se fait polisson
Et d'une main légère
Caresse les bourgeons.
L'air en douceur se parfume
Des senteurs du jasmin
L'oiseau lisse sa plume
Et chante au jardin.
Il souffle sur la terre
Comme un vent de folie,
Vite, oublions l'Hiver,
C'est le Printemps, "ma Mie"!
Annie Tavernier.
Page 2 Le CIBiste N°311 - Juiillet-Août 2013

Chers Amis,
Matignon, le 11/05/13
Non, je ne suis pas à l’Hôtel
Matignon mais au camping
de Matignon (22) pour un rassemblement
de 83 vélocouchistes
(2 roues, 3 roues et vélomobiles).
Beau ciel bleu le matin se
couvrant un peu en cours de
journée, fort vent et températures
plus que fraîches mais compensée
par l’ambiance chaleureuse
des autres participants.
Pas ou très peu de pluie !
Que la mer est belle sous
ce ciel d’un bleu aussi pur !
Amitiés à tous,
Trikie.
Courrier reçu
Chers Amis
Chers Cibistes,
Moissac, le 13/05/13
Séjour très bosselé (beaux
points de vue) à Moissac pour
l’AG de la Confrérie des 650B.
Pluie évitée de justesse.
Visite guidée de l’abbaye et
de son cloître.
Nous avons roulé avec
Pierre Vilain (ex-CIB) et aussi
rencontré Svein en tricycle sur
les bords du Canal Latéral près
d’Auvillar.
Bien amicalement,
Henri et Paul Bosc
Pierre Vilain
Labastide d’A. 21/05/13
Temps mitigé pour notre traditionnel
pèlerinage de Pentecôte
à N-D des Cyclistes.
Nous avons vu Isabelle Lesens
et nous sommes allés rendre
visite à nos hôtes de Pinchaou.
Amicalement,
Henri et Paul Bosc
Le CIBiste N°311 - Juiillet-Août 2013 Page 3

Escapade
A A A la la la découverte découverte du du vaste vaste monde monde ...
...
La maison de retraite de Salleboeuf
V
endredi 10 Mai, nous avons décidé
de visiter ce vaste monde qui nous
entoure; Voici quelques photos et
commentaires sur ces contrées lointaines …
Pour ne pas être trop dépaysés, nous avons
commencé ce périple mondial par le circuit
suivant: Bordeaux, Bouliac, Tresses, Pompignac,
Salleboeuf, St Pardon, St Loubès,
Yvrac, Bordeaux .....
Nous avons encore en nous le souvenir de
ces parfums enivrants de plantes nouvelles
pour nous..... les acacias, le long des routes
Pentecôte en Auvergne
Un petit coucou du col du Béal bien mérité où un café bien
chaud, accompagné de quelques gourmandises, si gentiment offert
par les dévoués bénévoles de ce rendez-vous national cyclo durant
ce week end frais et humide de Pentecôte, a redonné du tonus
et du réconfort. Equipée d'un nouveau dérailleur mis en place dans
l'urgence en remplacement du précédent dont le mécanisme s'était
rompu huit jours auparavant au cours d'une autre randonnée, la
cyclote a pu apprécier sur un parcours particulièrement vallonné
aux pentes parfois exigeantes, le spectacle offert par une nature qui
avait mis ses plus beaux habits de printemps malgré une météo capricieuse
en ce mois de mai.
Je garderai aussi l'excellent souvenir de la soirée festive organisée
dans les locaux récemment rénovés avec goût du Gîte Fédéral
des Quatre Vents d'Aubusson d'Auvergne où les nombreux participants
cyclos ont pu apprécier la qualité du repas royal, fin et gourmet,
préparé minutieusement par le talentueux chef cuisinier du gîte
et servi gracieusement par toute son équipe, où conteurs, chanteurs
et musiciens improvisés ont exprimé avec élan leur talent. Une belle
soirée réussie dont je remercie tous les bénévoles et participants.
Marie-Lou Lasbistes
… Les rencontres avec les autochtones, des
saveurs nouvelles: pains aux raisins, chocolatines
resteront à jamais dans nos palais.....
Une faune incroyable que je n'aurais jamais
imaginée, des animaux avec des cornes et
des robes variées, marron, noire, noire et
blanche ; ils appellent ces monstres incroyables
des vaches !!!
Bon.... Je vous signale quand même la maison
de retraite de Salleboeuf, qui se visite
... De même le Château Vaquey.
J-Y. D.
par Jean-Yves Descat
Page 4 Le CIBiste N°311 - Juiillet-Août 2013
© Jean-Yves Descat
© Jean-Yves Descat
© Jean-Yves Descat
© Jean-Yves Descat
La distribution de gourmandise
Ces dames dans le Jardin de la Chartreuse
Les flots de la Garonne

© Phil Maze
Le Le Huit Huit de de Fumel Fumel
par Phil.Maze
N
ous étions quatre au départ de cette
randonnée organisée par Marie-
Lou : Marie-Lou, Chantal, Carmen
et moi-même.
Nous nous sommes retrouvés au Pont de
Pierre. Jean-Yves était venu accompagner
son épouse et a pris la photo du départ. Le
temps était incertain tout comme les prévisions
météo et je craignais ne pas finir la
journée sans enfiler la cape.
Notre parcours était classique, sans innovation
car le trajet était prévu assez copieux
pour arriver jusqu’à Tonneins. Longer la
Garonne puis emprunter la Pimpine jusqu’à
St Brice, peu avant Sauveterre. Nous avons
rencontré et fait la connaissance d’un sympathique
randonneur, projetant de partir
traverser le Québec à vélo. Bref, un routard,
un vrai de vrai qui a aussitôt suscité l’intérêt
de Marie-Lou. Nous avons poursuivi
nos routes respectives, au grand regret du
fringant randonneur bordelais qui aurait
L’équipe au départ
Randonnée en Lot et Garonne
Villeneuve sur Lot vue du pont vieux
© Phil Maze
volontiers poursuivi la conservation dans
un petit restaurant de Sauveterre dont il
nous a vanté les mérites. Mais la route
nous appelle et le soleil pointe enfin le bout
de son nez, avec en prime un léger vent de
face. Un peu plus loin, devinez quoi ?...
Crevaison de Chantal ! Et donc, j’ai eu
beau chercher autour de moi, j’étais le seul
homme de l’équipée qui s’est dévoué pour
réparer. Durant l’opération j’ai été pleinement
encouragé et conseillé par ces dames.
La suite fut une succession de côtes et de
faux plats pour rejoindre La Réole que nous
souhaitions atteindre avant le déjeuner afin
d’en finir avec les principales difficultés de
cette journée.
Un piquenique au soleil en bord de Garonne
où nous avons dévoré nos provisions.
Chantal et Carmen ont aussitôt découvert
bras et épaules pour profiter du soleil. Petite
pause-café pour ensuite rejoindre le canal
du bord de Garonne, le long duquel la
célèbre voie verte s’étire paresseusement.
La campagne le long de la Pimpine
Elle a toujours ce charme envoûtant par sa
verdure, ses reflets dans l’eau paisible, par
ses silences seulement rompus par le chant
d’oiseaux et le bruissement du vent dans les
platanes, en bonne santé à cet endroit. Roulant
en tête, j’ai vu un écureuil sur la piste
qui s’est laissé approcher à quelques mètres
avant de disparaître. Un peu plus loin, j’ai
pilé pour éviter une cane suivie par ses petits
qui rejoignaient le canal. Une petite
halte goûter au Mas d’Agenais pour enfin
quitter la piste et rejoindre Tonneins, jolie
ville vue du pont traversant la Garonne.
Notre hébergement s’est avéré confortable
et spacieux. L’Hôtel des Fleurs est à recommander.
Le repas du soir, pris dans un petit
restaurant tout proche fut copieux et l’ambiance
chaleureuse.
Le lendemain, c’est le brouillard qui nous
accueille et nous partons, bien couverts
pour affronter l’humidité. Nous traversons
une région vallonnée, parsemée de petits
villages, longée par des cultures maraichères
et fruitières. Mais notre vue s’arrête là,
nous ne ferons que deviner la beauté des
lieux. Nous atteignons le village de Labarde,
situé sur une hauteur, agréable par sa
simplicité et son petit patrimoine architectural,
bien conservé. Mais là aussi, le
paysage est invisible : dommage ! Notre
route se poursuit et nous atteignons Castelmoron
sur Lot, très jolie cité aux rues empreintes
d’un caractère médiéval bien mis
en valeur que nous découvrons alors que le
brouillard se dissipe enfin. Nous profitons
de cette halte pour nous ravitailler. C’est
alors que nous joignons la véloroute du Lot
qui est absolument superbe. Le balisage est
très bien fait et le parcours semble avoir été
choisi pour nous. C’est vraiment l’idéal
pour le cyclotouriste : on évite les grands
axes et l’objectif est bien de nous faire découvrir
une région en nous guidant même à
travers les villes. Ce sont de vraies routes,
peux encombrées et bien moins monotones
que les pistes cyclables. Nous poursuivons
par Sainte Livrade, Casseneuil où nous
prendrons alors la piste qui nous emmènera
jusqu’à Villeneuve sur Lot, ville où vécut la
surprenante et précoce Sabine Sicaud, jeune
poétesse fauchée par la maladie à l’âge de
15 ans mais dont l’œuvre est pleine de cette
nature que nous traversons sur les chemins.
La ville est belle et nous musardons quelque
peu, sirotons un café avant de repartir
le long de la véloroute retrouvée. Puis c’est
Le CIBiste N°311 - Juiillet-Août 2013 Page 5
© Phil Maze
© Phil Maze
Le canal du bord de Garonne

© Phil Maze
Penne d’Agenais qui se profile avec en
surplomb, Notre Dame de Peyragude. Son
dôme brillant attire le regard et nous ne
pourrons pas nous empêcher de relever le
défi de son ascension. Au sommet, l’édifice
deux fois détruit et reconstruit n’est pas à
proprement parlé très beau, plutôt banal ;
par contre, le paysage est somptueux.
Nous repartirons pour la dernière portion
du programme de la journée jusqu’à Fumel
en traversant une campagne aux larges
cultures puis en serpentant le long du Lot.
Notre arrivée devant l’hôtel à la porte close,
nous a procuré un instant d’émotion et Marie-Lou,
toujours attentive à bien organiser,
fut décontenancée. Mais les propriétaires
sont assez vite arrivés pour nous accueillir.
Pour dîner, il nous fallut marcher une
demi-heure et gravir la pente menant au
centre-ville pour trouver un restaurant de
qualité et joliment décoré. La bière, le vin
et les plats furent à la hauteur de nos appétits
et flattèrent notre bonne humeur.
Le lendemain, nous nous rendons au lieu de
départ de la manifestation FFCT organisée
par le cyclo club Fumélois. L’accueil est
sympathique et nous sommes contents de
reconnaître quelques têtes connues. Après
la photo traditionnelle, nous nous élançons
La vélo route du Lot : un enchantement !
Randonnée en Lot et Garonne
Sur la superbe place de Villeneuve sur Lot
© Phil Maze
à la poursuite du fléchage fluo pour sortir
de la ville et partir à la rencontre de la campagne
sur nos montures harnachées de bagages,
volumineuses sacoches pour ma
part. Il faut dire que nous avons fait sensation
à notre arrivée, faisant figure de curiosités
au milieu de tous ces vélos de course
ultra légers. J’ai même été gentiment qualifié
de touriste par une dame au maillot bariolé,
à laquelle j’ai fait remarquer que notre
fédération comportait le mot tourisme
dans son titre. Très vite le vent se calme et
le soleil nous chauffe les épaules. Après
avoir affronté la première côte nous ôtons
vestes et blousons. Nous apprécions le
choix du parcours retenu et enchaînons les
kilomètres dans cette variété de paysages
qui, maintenant, semble familière. Au détour
du chemin, nous découvrons au loin
une pépite : Tournon d’Agenais, juchée sur
un promontoire, avec son église atypique.
Le village de caractère médiéval est très
bien mis en valeur et nous sommes accueillis
sur la bastide centrale pour un cassecroûte
très copieux et varié. Les organisateurs
se donnent visiblement du mal pour
satisfaire tous les cyclos de passage. Echanges
et partage sont aussi au menu de cette
pause sympathique. Nous repartons vers
Fumel en suivant le balisage.
La belle campagne Fuméloise
L’apéritif est déjà dans les verres car bon
nombre de cyclos sont déjà revenus de leur
balade. Ce sont des instants que met à profit
Marie-Lou pour échanger avec telle ou telle
personnalité de la FFCT. Ensuite c’est la
remise des coupes et nous sommes tous
surpris d’être récipiendaires de celle du
club venu de plus loin. Marie-Lou prend la
parole pour les remerciements d’usage avec
assurance et éloquence.
Nous repartirons après un rapide piquenique
pris sur place. Nous avons un train à
prendre et la route vers Agen n’est pas une
promenade de santé. Cependant nous nous
accordons une pause-café à Penne d’Agenais
dans un petit restaurant dont le propriétaire
a tout de suite reconnu Marie-Lou et
son bagout légendaire. Nous ferons ensuite
l’ascension de la côte de Hautefage-la-Tour
qui serpente le long d’une colline durant
trois bons kilomètres, puis enchaînerons
Laroque-Timbaut et Pont-du-Casse pour
arriver sur les bords du canal dans l’agglomération
d’Agen.
Nous avons ensuite été saisis du stress de
monter dans un train avec son vélo quand
celui-ci n’a que deux minute d’arrêt. Cette
difficulté multiplié par 4, c’est avec un
grand OUF ! de soulagement que nous nous
sommes assis sur la banquette, face à nos
bicyclettes.
Arrivés à Bordeaux, avons dû grimper plusieurs
escaliers avec vélos et bagages avant
de pouvoir sortir de la gare pour enfin rentrer
chacun à la maison, harassés mais heureux.
Merci Marie-Lou, passionnée de cyclotourisme,
pour ces trois jours magistralement
organisés avec, en prime, le soleil
qui a été de la fête !
Page 6 Le CIBiste N°311 - Juiillet-Août 2013
© Phil Maze
© Phil Maze
© Phil Maze
Regard doux et attentif
Au départ du 8 de Fumel

A A la la rencontre rencontre de de Cro Cro-Magnon
Cro Magnon
N
otre randonnée à la rencontre de
Cro-magnon s'est bien terminée,
malgré quelques aventures.
Tout d'abord au début de notre circuit,
une erreur de parcours due à la frénésie
du voyage itinérant nez au vent, mais
grâce à nos cartes et aux derniers équipements
modernes et technologiques (le GPS
de Jutta), nous sommes revenues sur le
droit chemin.
Une route barrée sur le parcours nous
obligea à faire du sentier muletier en portant
nos vélos à la force musculaire, délestés
de leurs sacoches.
Cassure du dérailleur pour ma part,
obligeant un arrêt forcé de 3 heures chez un
vélociste, heureusement dévoué et compétent
pour satisfaire une cyclote désemparée
et remplacer et trouver la bonne taille du
dérailleur adapté au cadre de la randonneuse
où après de nombreuses sueurs froides
malgré un repas copieux pris dans un
bon restaurant routier, la randonnée a pu
finalement se poursuivre au bonheur des
cyclotes,
Aventures
Une réservation faite dans un hôtel inconnu
dans la commune de Saint Cyprien
en Dordogne. Après rappel téléphonique et
explications sur portable, la réservation
avait été bien faite à Saint Cyprien, mais à
Saint Cyprien Plage sur les bords de la Méditerranée.
La distance
était bien trop longue
pour arriver à destination,
seuls les participants
du Bordeaux-
Sète à cette période là
auraient pu éventuellement
en profiter....
C'est seulement à
20 heures, à notre fin
d'étape que l'erreur a
été reconnue, un
grand weekend d'Ascension
mais heureusement
un ange gardien
venu à notre secours
a trouvé 2
chambres individuelles
fraîchement décommandées,
un vrai
miracle. Nous avons
pu y savourer une
grande assiette gourmande
périgourdine et
une grande pizza, accompagnées
d'un 3/4
de vin rouge de Bergerac,
servis aimablement
par une sympathique
restauratrice
belge, nous permettant
ainsi de nous remettre
des émotions de la
par Marie-Lou Lasbistes
journée où à 21 h 30 les autres restaurants
refusaient de recevoir les touristes retardataires
de ce long weekend d'Ascension, oubliant
que nous sommes encore à la semaine
des 35 heures....
Sur un parcours relativement vallonné,
aux nombreuses odeurs printanières, où
châteaux, grottes, églises, villages médiévaux
ont fait la qualité de ce riche circuit,
les deux cyclotes ont pu malgré tout atteindre
leur but, rencontrer, approcher et toucher
l'homme de Cro-Magnon et de Neandertal
!
Je remercie particulièrement Jutta de
m'avoir accompagnée durant ces journées à
vélo et de m'avoir offert en apéritif ce délicieux
verre de vin blanc de Monbazillac
dans le cadre douillet de ce chaleureux restaurant
de Saint Astier, dernière étape de
notre circuit avant Bordeaux, où nous avons
eu le plaisir d'apprécier la fine cuisine périgourdine
soigneusement préparée par une
toque blanche, le tout arrosé d'un délicieux
vin rouge de Bergerac, manière de terminer
en beauté cette randonnée parcourue ensemble
en Périgord noir.
C'est sur la place Pey Berland à Bordeaux,
devant la cathédrale, que nos chemins
se sont séparés, heureuses d'avoir partagé
ces cinq journées d'évasion.
Le CIBiste N°311 - Juiillet-Août 2013 Page 7
© M-L Lasbistes

Bordeaux Bordeaux-Sète
Bordeaux Sète
Le pique-nique au tertre de Meilhan-sur-Garonne
Voyage à vélo
Bordeaux, le 8 Mai 2013.
Cinq membres du CIB sont partis ce matin à 7h30 de la Maison de la Promotion
Sociale d’Artigues pour Bordeaux-Sète en 4 jours. Jean Lacaze
(trésorier du Codep) et moi les avons accompagnés jusqu’au pique-nique
de midi à Meilhan-sur-Garonne.
Après 85 km assez vallonnés ce matin et le pique-nique sur le tertre de
Meilhan, nous les avons laissés repartir. Dernières nouvelles, tout le
monde est bien arrivé avec 160 km au compteur, quelques gouttes de pluie
du côté de Damazan.
Pour info, 210 participants au départ ce matin et 250 demain matin
pour la version « 3 jours ». Ci-joints quelques photos de la matinée.
Amicalement,
Gilles Lavandier
Bordeaux, le 3 Juin 2013
Chers Philippes
Effectivement, cela me plait bien de laisser une trace de cette belle
aventure, dans notre CIBiste!!!
Cela commence par un rendrez vous le 8 mai place Stalingrad où nous
prenons le tram avec nos vélos équipés des bagages, à l'heure où le jour
se lève. Le voyage je ne vais pas le détailler car je n'ai pas assez l'esprit
de synthèse.
Ce que je vais retenir, c'était un beau voyage, la garrigue m'a le plus
charmée avec ses parfums de thym et la belle amitié que nous avons partagée!!!
Ragnar en parfait guide, Karine superbe professeur, Christine et son
humour désarmant et Clarisse prête à sacrifier l'homologation de sa carte
pour pouvoir me ramener, moi qui m'en pouvais plus, justement dans la
Garrigue.
Et puis, la coupe qui nous a été décernée car l'organisateur pensait
que nous étions un petit groupe de féminines. Lorsqu'il a appelé le CIB,
j'ai dit "Il faut y aller tous pour montrer que nous avons Ragnar". Bien
sûr, gros rires dans la salle et monsieur Sardigué qui hésite à nous remettre
la coupe. Nous aurions aimé qu'il nous la donne pour saluer le fait que
nous roulions avec nos sacoches... Tant pis, la coupe nous l'avons! c'est
Clarisse qui la garde car elle nous a entraînés en Mars et en Avril sur un
beau circuit de 160 km qu'elle avait reconnu toute seule deux fois!!!
Enfin, moi, je suis partante pour la prochaine fois mais je crois que
Ragnar ne m'emmènera pas si je ne fais pas de progrès pour descendre les
cols...
Bises
Dominique Gracia-Bescos
Page 8 Le CIBiste N°311 - Juiillet-Août 2013
© Ragnar Johansson
© Ragnar Johansson
© Ragnar Johansson
© Gilles Lavandier
© Gilles Lavandier
Eh bien quoi ? Je fais comme Annie !!
Il faisait soif !
Il y avait de sacrées côtes !
Et même plusieurs cols !

L’excentrée L’excentrée de de Montpon Montpon
Montpon
E
n préambule, remercions celles ou
ceux qui, dans leur grande clairvoyance
ont interverti les programmes
des jeudis 9 et 16 Mai et ont donc évité
la « collision » pont de l’Ascension — excentrée
! Personnellement j’en aurais été
une victime collatérale doublement frustrée
puisque des racines familiales du côté de
mes grands-parents paternels dessinent un
triangle Moulin-Neuf, Villefranche-de-
Lonchat, St Astier.
Comme Moutty est en avance et que les
2 Claude (Claudia et CFB) sont à l’heure
(c’est normal) et que je ne suis pas en retard
(ça, c’est plus original !) et comme la
rocade extérieure est fluide jusqu’à la
RN89, nous n’empruntons l’autoroute que
jusqu’à la hauteur de Coutras pour limiter
les frais (péage majoré de 50% pour les
camping-cars !), ce qui nous permettra de
passer devant la maison de mon arrièregrand-mère
(voir plus haut).
Mais tout change : disparue la haie de
lauriers d’agrément qui protégeait le jardin
des vents dominants, disparus les cupressus
qui leur faisaient face et les érables qui précédaient
le potager et le poulailler, et surtout
disparus les « immenses » tilleuls (cela
date d’une soixantaine d’années !) que j’escaladais
jusqu’à la cime avec un roman d’aventures
dans la poche pour me carrer dans
une fourche en adéquation avec mon postérieur
et y lire pendant des heures à l’altitude
des fils électriques. Heureusement la maison
est toujours là, pimpante comme la
Pimpine en pente (contrepèterie approximative
évidente).
Bien entendu, Annie, Yves, Henri sont
déjà arrivés dans le carrosse de ce dernier ;
nous apprendrons que le forfait de Paul
(d’ordre météorologique ?) a bien fait les
L’excentrée du mois
par Jacques Chastanet
avec photos de Henri Bosc
Le groupe au départ de la gare de Montpon
Remarquez l’orthographe du lieu sur le mur de la gare ; toutes les lettres y sont mais dans le désordre !
affaires d’Annie. Comme nous avons fait
des efforts de ponctualité, le café du matin
est assuré !
Ce n’est pas tout, ça, la Double nous
attend ! Nous attaquons ses premiers
contreforts par les mêmes petites routes que
mon grand-père et mon père 80 ans auparavant,
on passe quand même doucement du
« miroir » de l’Isle (il y aurait des rougets
cachés dessous, d’après Henri !) à 25 m audessus
du niveau de la mer à St Barthélémy-de-Bellegarde
et St Michel-de-Double
(1) à 100 m d’altitude ! Nous avons donc
tout le temps (certains surtout) de nous
remplir les yeux des fleurs de genêts, de
colza et de boutons d’or qui rivalisent de
jaunitude (sic !) sous le soleil après la pluie
de la nuit. La météo est en effet incertaine...
Un connaisseur nous fait admirer les
asphodèles. Nous redescendons tranquillement
par la départementale jusqu’à Mussidan
(alt : 50 m), cette Double est restée tout
simplement sauvage.
Il pleut doucement sur Mussidan, nous
ignorons donc l’aire de pique-nique au bord
de l’Isle prévue ; notre guide a plus d’une
corde à son arc : une halle moderne nous
abritera mais elle est fort ventée et Henri se
démène pour nous offrir plus de confort et
surtout des liquides bons pour le moral : il
nous dégotte un café au bout du pont bien
disposé à l’égard des pique-niqueurs ; nous
serons ses seuls clients ! L’établissement
1 Un cyclo (que conformément à nos principes
intangibles nous ne nommerons pas) profite
d’un contrefort de l’église pour satisfaire un besoin
naturel fréquent à notre âge ; la question
qui se pose est : cet acte aurait-il une valeur
politique ? Heureusement, nous en resterons
les seuls témoins, la Double étant doublement
dépeuplée...
L’église St Pierre-es-liens de Ménestérol
Agrandissez pour lire le panneau rouge
Pause fleurie
Un curieux personnage !
Le CIBiste N°311 - Juiillet-Août 2013 Page 9

est bien chauffé, trop bruyant (répertoire
adapté à notre génération par le patron ; C.
Jérôme, Christiani, etc…) mais le porto aidant,
notre bande devient vite beaucoup
plus bruyante que la bande-son.
Comme nous sommes à l’abri, le soleil
brille violemment jusqu’à ce que nous reprenions
les bécanes vers le sud-est en remontant
doucement la Crempse à destination
du château de Montréal (de nouveau
100 m d’altitude). Nous gravissons le promontoire
guère plus vite que les randonneurs
du 3e âge rencontrés dans la vallée
(merci Rohloff !) pour découvrir un beau
site avec un château (malheureusement fermé)
que l’on devine derrière ses remparts et
qui appartient à la même famille depuis 400
ans (?), celle-là même dont un membre a
donné son nom à la ville principale du Québec
nouvellement fondée !.
Un peu déçus, nous saluons les randonneurs
et dévalons, chacun à son rythme, le
petit chemin d’accès ; je décolle sur les dos
d’âne artificiels mal signalés (merci à mes
suspensions !).
Quelques grains nous rafraîchissent,
entrecoupés d’éclaircies lumineuses. Une
belle descente nous amène à la chapelle de
Tresseroux à plus de 40 km/h si bien que
CFB (en dernière position) ignore le crochet
par la chapelle malgré nos rappels à
l’ordre égosillés. Reviendra de lui-même,
reviendra pas ?... C’est évidemment Yves
qui se lancera à sa poursuite, joignant serviabilité
et plaisir personnel du défi physi-
La chapelle de Tresseroux
Le château de Montréal
L’excentrée du mois
que à relever, CFB cherchant désespérément
à nous rattraper !
Et pendant ce temps-là, a, a, a… nous
prenons connaissance de la légende des
trois sœurs (tres sorores en langue vernaculaire,
ici l’occitan), vous voyez le rapport
avec Tresseroux ? qui s’étaient isolées dans
cette charmante vallée pour fonder un couvent.
Puis nous continuons notre route vers
l’ouest et nous pigeons vite (il suffit de lever
le nez) ce qui nous attend : noir, c’est
noir, il n’y a plus d’espoir ! En fait, c’est la
grêle qui nous assaille, nous tenaille, nous
insinue, nous imbibe, surtout moi, vu ma
position semi-allongée. Pendant quelques
minutes j’ai eu un cuissard glacé sur les
cuisses (pléonasme). Certes, les grêlons ne
sont pas des œufs de pigeon mais plutôt des
pilules homéopathiques qui se coincent
dans les poils de mes gambettes (je suis en
short et j’ai « oublié » mon surpantalon de
pluie !) : or je ne suis pas épilé ! D’ailleurs
seuls les vantards s’épilent ! (contrepèterie
à l’usage des collégiens : pour les débutants,
voir la solution à la fin de l’article
(2)). Chez moi, ce ne sont pas les dents du
fond qui baignent, c’est le fondement ! (3)
Mais nous avions anticipé l’intempérie
: nous avions déjà décidé de renoncer à
quelques côtes (et descentes afférentes)
pour prendre l’autoroute (c’est moins accidenté)
puis la voie ferrée, c’est tout plat, et
c’est à l’aise et tout décontracté et tout secs
(à part… voir plus haut !) que nous rejoignons
la gare de Montpon.
Un chocolat chaud restaurateur nous
attend au même café central, offert par un
généreux mécène. Retour sans bouchons
par la rocade intérieure ; dire que demain
on repart en covoiturage vers Brantôme,
quel joli mois de Mai !
(Jacques Chastanet)
2 Le vantard s’épile : le vampire …
3 Peu après la grêle, Henri se plaindra ostensiblement
de son ventre : c’est son intestin qui le fait
souffrir.
Le pique-nique bien au chaud !
L’entrée du château de Montréal
Les douves bien fleuries
L’église de St Avit d’Issac
L’Eglise-Neuve d’Issac
Page 10 Le CIBiste N°311 - Juiillet-Août 2013

Pentecôte Pentecôte à à Brantôme
Brantôme
N
ous étions dix à avoir répondu à
l’appel de Claudine qui nous avait
concocté ces trois jours de randonnée
en Périgord : Clarisse, Lamiclau, Michel
et Karin Rodrigo (un couple d’amis de
Claudine ayant fait partie du club, par le
passé) Jacques, Claudia, Lulu, Christine,
Karine et moi-même.
Les modes de transports ont été variés :
Clarisse et Lamiclau en vélo depuis Bordeaux
(environ 150 km), moi-même en
train jusqu’à Périgueux puis à vélo jusqu’à
Brantôme, en voiture pour les autres.
Nous avons apprécié le calme, la verdure
et la qualité des équipements de ce
camping de Peyrelevade.
Claudine avait réservé les emplacements,
fait la reconnaissance des parcours
vélo, préparé de petites cartes en couleur et
apporté un nombre considérable de petites
attentions, tels des compléments d’équipements,
des confitures maisons, pain d’épice
délicieux confectionné par ses soins, etc.
Elle a également prodigué nombre conseils,
Le petit déjeuner des campeurs
La Dronne et ses reflets
© Phil Maze
Cyclo-camping
par Philippe Maze
que j’ai pour ma part trouvés très utiles. Un
grand merci donc pour cette organisatrice
hors pair qui a fait que ces quatre jours ont
été une réussite incontestable.
Mon voyage du vendredi a été un vrai
régal car, après le voyage en train sans encombre,
je suis très vite sorti de Périgueux
et j’ai abordé la campagne en grimpant une
côte apéritive de premier choix. J’ai apprécié
ma pause piquenique à Château l’Evêque,
à l’ombre. Le temps délicieusement
ensoleillé m’a accompagné jusqu’à ma destination.
A mon arrivée, préparation du
campement, montage de ma micro-tente ont
été rapides et la soirée a commencé par un
joyeux apéritif apporté par Jacques. Bien
que l’effectif ne fût pas au complet, nous
avons rejoint à pied le centre superbe de
cette ville traversée par la Dronne et dominée
par son Abbaye, à la recherche d’un
restaurant : joyeuses conversations et chaleureuse
ambiance nous ont ravis jusqu’à
notre retour au campement qui s’est fait
sous l’orage.
En avant pour l’aventure sous la pluie
Le lendemain matin, le ciel est maussade et
peu prometteur mais qu’à cela ne tienne, le
petit déjeuner pris en commun nous encourage
et nous prenons le départ pour le premier
parcours vers Léguillac et Mareuil.
Belle campagne, jolies églises romanes
mais la pluie nous cueille à la sortie de
Brantôme et nous ne quittera plus jusqu’à la
pause déjeuner. Karin, n’ayant pas roulé
depuis longtemps, suit très bien la cadence
et nos trois Bordeaux-Sétoises, Clarisse,
Christine et Karine, ont du mal à résister à
la tentation de filer en tête à leur allure. Lamiclau,
force tranquille, ferme la marche.
La pluie opère sa sournoise entreprise
de démoralisation et il faut la fermeté de
Claudine pour maintenir le parcours originel.
Nous choisissons de nous arrêter à Mareuil
pour le piquenique, d’abord sous une
halle à la charpente ancienne superbe, puis
dans un petit café où nous faisons la
connaissance d’un joyeux pilier de bar qui
nous ravira de ses bons mots et de sa belle
humeur. L’arrivée d’un nonagénaire Anglo-
Saxon, avec sa tunique bardée de médailles,
ayant vécu le débarquement de 1945 en
première ligne et connu la reine Elisabeth
fut le clou de cette escale. Nous avons alors
pu prendre conscience combien la communauté
Anglaise était bien présente en Dordogne.
Nous sommes repartis, heureux, avec
un répit de la pluie qui nous a épargnés
pendant les deux heures qui ont suivi. A
Montagrier, nous avons retrouvé la Dronne
pour y découvrir une route bordée de falaises
ravinées de grottes millénaires et parsemées
de maisons troglodytes. La rivière y
est de toute beauté, ponctuée de petites cascades
et de moulins. Nous atteignîmes
Bourdeilles, très joli village bien restauré
où nous prîmes une pause-goûter avec boissons
chaudes indispensables pour le moral
des cyclos trempés. La douche chaude fut
divine et la découverte d’un restaurant troglodyte
à la carte réconfortante nous ont
presque fait oublier la météo.
La nuit du Dimanche au Lundi a été arrosée
sans discontinuer : c’est un sol détrempé et
une douche fine qui m’accueillent à la sortie
de ma tente. Jacques déploie l’auvent de
son camping-car et c’est à l’abri que nous
petit-déjeunons, l’enthousiasme bien entamé,
en scrutant la météo sur nos smartphones.
Le CIBiste N°311 - Juiillet-Août 2013 Page 11
© Phil Maze
© Phil Maze
© Phil Maze
Le portail de l’église de Léguillac

Nous partons, cependant, à l’heure dite
et dans la direction prévue : Champagnacde-Belair,
St Pardoux-la-Rivière, des villes
aux noms pleins de promesses. En tête, Karine
et moi nous mîmes à chanter, siffler à
tue-tête tout un florilège de chansons sur le
thème du soleil. Plusieurs d’entre nous se
joignent au chorus et si rien n’eut d’effet
sur la météo, cela remonta un peu le moral
que nous avions dans les chaussettes…
mouillées !
A St Pardoux, après le petit café réparateur,
nous empruntons une voie verte, rectiligne
et boueuse jusqu’à St Jean-de-Côle. A
notre arrivée, nos vélos sont maculés de
boue et vraiment pas présentables, aussi
nous nous appliquons à les nettoyer au robinet
du cimetière pour enfin faire notre entrée
à St Jean-de-Côle.
Michel arrivé en voiture avant nous,
nous a obtenu un local chauffé pour y piqueniquer
et déguster le Basilou, apéritif
local à base de vin parfumé au basilic. La
pluie nous fichera la paix durant la visite
organisée de ce village magnifique, riche en
histoire avec son abbaye, son église et son
château. Encore une belle initiative de
Claudine qui a proposé cette étape culturelle.
Après un arrêt à l’Abbaye de Boschaud,
bel édifice en ruine tranchant avec l’environnement
bucolique, nous avons pu rentrer
à Brantôme presque sans enfiler la cape.
Notre dernière soirée fut mémorable et
commença par un apéritif offert par Lulu
qui avait loué une tente confortable, pour
enfin se dérouler au même petit restaurant
troglodyte. Partages joyeux, bons mots et
Marseille ?
Allez-y en voiture…
Cyclo-camping
contrepèteries distillées par Jacques, visiblement
grand amateur, nous ont fait bien
rire et permis de patienter en attendant nos
plats.
La nuit suivante fût très froide : nombre
d’entre nous durent rajouter couvertures ou
vêtements mais au réveil, nous avons eu un
petit coin de ciel bleu pour nous permettre
de plier bagages, de ranger et nettoyer tentes
et accessoires.
Nous avons pris ensuite le départ de
notre dernier petit circuit au sud de Brantôme.
Nous avons circulé le long des belles
courbes de ces collines, alternant cultures et
petits bois. Nous avons rejoint Agonac,
avec son église remarquable par les vestiges
de peintures récemment restaurées.
Nous avons ensuite rejoint Puy de Fourches
pour y piqueniquer puis nous sommes rentrés
à Brantôme pour prendre le temps de
visiter l’Abbaye. Ce grandiose édifice a été
restauré, ou plutôt remanié devrais-je dire
par l’architecte Diocésain Paul Abadie,
élève de Violet le Duc (ah, je crains le
pire !) En effet, certaines libertés ont été
prises qui ont partiellement gommé le côté
authentique de ces lieux. Heureusement, il
y a le clocher de l'église abbatiale (XIème
siècle) qui est le plus ancien de France. Il a
la particularité d'être bâti non sur l'église
mais sur le surplomb rocheux de 12 mètres
de hauteur qui la domine.
Nous nous sommes séparés ensuite,
transis, les pieds humides, mais le cœur
heureux de ces moments de partage comme
nous savons si bien les vivre au CIB.
Merci Claudine !
Vue du Clocher de l’Abbaye de Brantôme
Page 12 Le CIBiste N°311 - Juiillet-Août 2013
© Phil Maze
© Phil Maze
© Phil Maze
Le CIB sous la Peyrelevade
En pleine communion avec dame nature
Lu pour vous — Les Clous Rouillés à l’AG de la FUB
Ah, ils étaient contents les délégués
marseillais ! En obtenant pour leur ville
le Clou Rouillé 2013, distinction pourtant
très négative, ils ont laissé éclater
leur joie. Beaucoup plus que les représentants
de Tours qui ont pourtant remporté
la distinction — positive — du
Guidon d’Or.
Il faut dire que leur description ne
donne vraiment pas envie d’aller faire
du vélo dans les rues de Marseille, capitale
de la culture 2013 mais pas encore
capitale apaisée. A en croire les
représentants de l’association Vélo
Utile, les rares aménagements cyclables
sont souvent squattés par les voitures,
soit carrément dangereux vu leur
mauvaise conception.
Et on les croit volontiers, les photos
qu’ils ont montrées à Asnières ne laissant
guère de doute. La bande cyclable
qui sert de trottoir à travers une terrasse
de café, c’est Marseille. Le
contresens cyclable obstrué en permanence
par des voitures mal garées,
c’est Marseille. Une belle piste double
sens le long du tramway brusquement
interrompue par une barrière infranchissable,
c’est encore Marseille. Difficile
d’en appeler à faire respecter le droit
ici, où on voit souvent des voitures de
police stationnées sur des bandes cyclables.
Et ce ne sont pas les trois jugements
du tribunal administratif favorables
aux associations pro-vélo qui permettent
de faire bouger les choses. La
remarque a du reste été faite à plusieurs
reprises au cours de l’assemblée
générale de la FUB à Asnières
: un procès gagné
au tribunal ne veut pas
dire qu’on a gagné sur le
terrain.
Les choix ont été difficiles
au moment du vote,
les deux autres nominés
ayant aussi de très bonnes
raisons de prétendre
au Clou Rouillé. Biarritz
tout d’abord, avec un dossier
très bien argumenté
par Bizi !, une jeune asso-
ciation créée en 2009, très motivée par
le réchauffement climatique et qui dénonce
le manque quasi-total d’aménagements
cyclables dans cette prestigieuse
cité balnéaire dont le maire Didier
Borotra se montre particulièrement
sourd aux demandes répétées des usagers
du vélo.
Pontoise n’a pas non plus à être
fière de sa politique vélo : moins de 2
km de pistes cyclables pour cette ville
de 30 000 habitants, pas un seul double-sens
cyclable et bien sûr, pas un
seul tourne à droite aux feux

Echos du
Peloton
par les divers de nos membres envoyés spéciaux du Club
dont les noms Nicole figurent Janissier à la fin
de chaque Phil Maze écho.
Jeudi 9 Mai. Belle journée de vélo malgré
le crachin le matin et la forte pluie l’aprèsmidi.
Un peu de soleil pâle ; température
agréable sauf le froid au retour.
Nous sommes 6 au Pont de Pierre à 9h :
Moutty, Claudine et une nouvelle, très sympathique,
venue en voiture du Cap Ferret ;
c’est une Anglaise mariée à un Français,
bonne cycliste, qui a voulu goûter à nos
sorties, un peu lassée des pistes du Cap.
Côté garçons, nous sommes trois aussi :
Lulu, Christophe et moi.
On file vers Latresne puis Créon avec
halte au café. De là, ayant été promu capitaine
de route puisque j’ai suggéré d’aller à
Saint-Pardon pour renouer avec les sorties
d’il y a 10 ou 12 ans, à mes débuts au CIB,
je les emmène vers le Pout (une pensée
pour Nicole Janissier et le figuier !), Croignon,
Camarsac et son beau château, fièrement
dressé au-dessus du village que nous
laissons à gauche. Petite montée sur la
D936 après de belles descentes.
J’essaie de rassembler mes souvenirs et
nous obliquons à gauche pour atteindre le
château du Grand Puch et St Germain-du-
Puch ; puis une autre route paisible, bien
connue, qui passe à côté d’un observatoire
astronomique et on arrive à des rondspoints
où je me perds un peu mais arrive
quand même à retrouver la direction de
Vayres, son passage sous la voie ferrée, son
église et son château qui serait à revisiter…
On atteint Saint-Pardon à 12h30 et on
pique-nique au Café du Port (beaucoup de
bons souvenirs). Lulu nous offre l’apéritif
(Lillet ou pineau) et nous nous restaurons
en bavardant agréablement, faisant plus
ample connaissance avec Danièle
(Danielle ?) et évoquons les souvenirs des
sorties, des jonction ou les raids en cours ou
à venir : Bordeaux-Sète, cyclo-camping à
Brantôme, etc.
Après le café, je me proposais d’entraîner
« ma troupe » vers les palus mais je suis
assez inquiet car les petites routes sont souvent
barrées avec déviations, aussi nous
prenons à D242 vers Izon puis St Loubès.
Ce n’est pas fameux car les voitures sont
nombreuses et un vrai capitaine de route
aurait évité cette maladresse. Par contre, vu
la pluie qui nous gagne très vite, certains
me consolent en pensant qu’il valait mieux
ne pas s’attarder.
On va être copieusement trempé et frigorifié
en rentrant par Yvrac, son aéro-
© Phil Maze
La vie du Club
La rencontre du CIB et d’un pèlerin de Compostelle à vélo : Pino Damonte
drome, Lormont et les quais ! Au pont Chaban-Delmas,
Lulu et Claudine franchissent
la Garonne ; belle piste sur la rive droite
pour les autres jusqu’au Pont de Pierre où
Moutty escorte Danièle jusqu’à sa voiture
pour y noter ses coordonnées à transmettre
au Bureau du club.
Je quitte Christophe au bout de la rue
de Cursol et retrouve France vers 16h15 ;
elle a renoncé à aller au cinéma devant la
pluie ; ce sera pour mardi prochain avec
tarif réduit (film canadien/israélien/
palestinien intitulé « Inch Allah » — tout
un programme ! (Claude F-B)
Dimanche 12 Mai. Etaient présents :
Moutty, Lulu, Chantal et Jean-Yves, Momo,
Annie, Christophe, Claire, Claudine et
moi-même, Nous avons retrouvé Nadine et
Claudius qui nous ont attendus à Macau. Le
lieu de rendez-vous était la place Maran,
lieu de départ optimisé pour le Médoc, avec
en prime une boulangerie à proximité.
Nous débutons notre périple par ces
petites routes qui délimitent zones d’activités
industrielles et abords marécageux de la
Garonne. Le temps est maussade et ces dames
ne tardent pas à enfiler leur poncho du
rouge le plus saignant, euh pardon, seyant.
Il suffit de ça pour qu’il s’arrête de pleuvoir.
Nous avons joué à cela plusieurs fois
avec notre-dame la pluie.
A Macau, nous retrouvons nos deux
Blanquefortois qui avaient pris de l’avance.
Nous profitons de la nature et en particulier
du vol de buses qui tournoient au-dessus de
nous. Voici Margaux et le petit café de la
gare où nous faisons une courte pause café
pendant une averse.
Pour repartir, Chantal, Jean-Yves, Lulu
et Nadine nous abandonnent et c’est à huit
que nous poursuivons vers Lamarque, puis
son port où nous profitons de l’abri de la
gare d’embarquement durant une nouvelle
averse. Ensuite c’est la traversée offerte par
le club ; nous sommes empreints d’allégresse,
tels des enfants, à admirer le
paysage, passifs, nous laissant mener au
son caverneux du gros diesel.
Après notre arrivée, cap sur la citadelle
de Blaye, lieu évident, pour y piqueniquer.
Nous avons même droit à quelques rayons
de soleil durant notre repas.
Avant de repartir, nous choisissons un
café en face de l’embarcadère et c’est là
que nous faisons une rencontre fort intéressante,
en la personne d’un pèlerin de Compostelle,
à vélo, arrivant de Paris et hésitant
entre 2 routes et entre les deux rives de l’estuaire.
Cet Italien, installé en France depuis
3 ans, nous charme avec son accent délicieux
et sa philosophie rafraîchissante sur
l’amitié et les bienfaits du voyage à vélo.
C’est de bonne grâce que cet homme,
visiblement très pieux, échange avec nous
et nous en venons rapidement au tutoiement.
Mais il choisit d’attendre le bac et de
poursuivre son voyage vers Bordeaux par
l’autre rive.
Nous poursuivons donc en suivant avec
ténacité la route de l’estuaire au plus près
de l’eau. Une halte incontournable à la table
d’orientation du Pain de Sucre et puis
c’est la suite de la route que nous connaissons
bien, par Bourg, Saint Gervais, Cubzac-les-Ponts
jusqu’à la pause goûter chez
Anatole.
Nous rentrerons jusqu’au pont Ba-Ba,
lieu de séparation du groupe. Très bonne
journée et beau parcours de 115 km jusqu’à
la maison (Phil. Maze)
Dimanche 19 Mai. Peloton ? Quel peloton
? J'arrive à 8h05 au Pont de Pierre....
Désert ! Je me frotte les yeux et regarde un
peu mieux mais pas le moindre canari (gilet
jaune) à l'horizon ! Suis-je arrivée trop tard
ou le week-end de Pentecôte a-t-il attiré nos
Le CIBiste N°311 - Juiillet-Août 2013 Page 13

19/05 — Le Château Lacaussade
Cibistes vers d'autres cieux ? Je penche
pour la deuxième solution. Le soleil n'est
pas là, le vent plus que frais et les copains
absents, est-ce-que je rentre à la maison ?
Allons Annie tu ne t'es pas levée à 6h30
juste pour dire bonjour au Pont de Pierre !
Pourquoi n'irais-je pas explorer un peu les
bords de Garonne en direction de Langoiran
? j'ai mon appareil photos et j'aimerais
tirer le portrait à quelques fleurs supplémentaires.
Premier arrêt à Baurech où le parc du
château avait attiré mon attention, ; en fait
les différentes sculptures placées dans le
parc sont là pour permettre aux gens de
faire un choix afin de décorer leur jardin. Je
décide de pousser jusqu'à Langoiran où une
chocolatine et un chocolat chaud sont les
bienvenus. Je prends le chemin du retour
par la même route car j'ai repéré un panneau
"château de Lacaussade" entre Le
Tourne et Baurech et j'ai envie d'aller voir.
Quelques photos de roses et autres spécimens
plus loin, je tourne à droite et attaque
la rude montée "tout à gauche" jusqu'au
château. Je ne me souviens pas l'avoir visité
et ceci pourrait peut être faire le but d'une
sortie future.
Le château est ouvert du 1er Avril au
1er Novembre ; la visite commentée par le
propriétaire comprend l'histoire du château,
un conservatoire de la culture manuelle,
une expo sur l'art cynégétique (art de la
chasse) du Moyen-Age au 19e siècle et sur
Auguste Lacaussade, poète du XIXe, secrétaire
de Sainte Beuve et abolitionniste, sur
Daniel Colasson, imprimeur, peintre et graveur
du début du XXe, sur l'Amiral Henri
Lacombe qui a remis la statue de la liberté à
la ville de New-York en 1885. Apiculture
et sériciculture (vers à soie), fauconnerie,
parc, jardin et bambouseraie complètent la
visite.
23/05 — Au départ de Latresne
© Annie Tavernier
© Phil Maze
La vie du Club
19/05 — « Bon appétit ! »
Je navigue sur les petites routes très
agréables d'où j'ai un beau point de vue sur
le château Sentout puis je redescends sur la
route de Latresne. Il est bientôt midi et l'estomac
commence à crier famine. Je décide
de chercher un abri près de la Garonne pour
déguster mon pique-nique. Je suis les panneaux
"la Maison du Fleuve" et j'arrive sur
le parking du restaurant éponyme où je retrouve
"le Crocodile" exposé un temps dans
les jardins de la mairie de Bordeaux. L'endroit
est bien abrité du vent et le soleil a fait
son apparition. Installée confortablement
près d'un palmier, je prends le temps de
grignoter mon repas tout en m'amusant du
ballet des voitures d'où sortent de bons vivants
tout heureux d'aller soigner leur tour
de taille à une bonne table !
Puis c'est le chemin du retour avec un
fort vent de face. Petit arrêt à Cambes, aux
cycles St. Martin, où j'admire en vitrine une
belle randonneuse rouge en 650B. Après
avoir traversé le Pont d'Arcins, je sors de
nouveau l'appareil photos dans les jardins
de la mairie de Bègles où un curieux héron
semble prêt à harponner les poissons rouges
du bassin et enfin retour à Talence à 14h30
avec une jolie promenade de 80 kms au gré
de mes envies. (Annie Tavernier)
Jeudi 23 Mai. Temps gris - soleil - vent du
Nord. Pour une fois je suis à l’heure à Latresne
où je retrouve 10 membres du CIB :
Trikie, Yves, Lulu, Alain, Henri, la Gamine,
Moutty, Claudia, Annie et Géobé.
Henri est frappé d’addiction photographique
et requiert les bons services de la
patronne du café de la gare. J’échange quelques
réflexions avec Yves sur l’émission
d’hier soir sur Wagner sur Arte (bon historien
et 2 ou 3 biographes de qualité mais
une reconstitution grotesque avec une Cosima
qui ressemble plus à une Carmen… et
23/05 — Les Braves (voir panneau)
des dialogues au téléphone !) J’exprime
aussi ma fureur, avec ma véhémence coutumière,
contre les tenants de l’anglais généralisé
dans les études supérieures !
Nous partons en deux groupes : les
« vétérans » avec Trikie (la Gamine, Géobé,
Lulu et Annie), et les « un peu plus rapides
» dont j’ai la prétention de faire partie…
avec Yves, Claudia, Moutty, Alain et
Henri. Nous quittons la piste à Cénac pour
grimper la côte bien connue et rejoindre
Saint Caprais où j’échange un chocolat
contre mes biscuits car je m’aperçois que
j’ai oublié mon porte-monnaie.
Nous poursuivons par Tabanac et descendons
à Langoiran-Le Tourne pour prendre
à gauche la route de Créon que nous
quittons bientôt à droite pour le très joli
vallon de « Gourd »? où Michel Baillard
avait eu sa chaîne cassée une fois que nous
roulions ici avec Claudio (vieux souvenirs
émouvants et douloureux).
Nous coupons la route de Capian et
passons devant le château de Potiron ; je ne
résiste pas au plaisir de parler de notre prof
d’histoire/géo du collège Cuvier à Montbéliard
qui nous demandait de « réciter la liste
des Papes depuis St Pierre » ou « aimait
mieux pisser dans un violon que nous apprendre
la géographie », etc.
Nous laissons Targon sur notre gauche
après avoir reçu un message de Trikie nous
informant qu’ils ne nous rejoindront pas à
Frontenac. D238 ; encore une photo en gênant
un conducteur (trice?) patient. A Baigneaux,
nous piquons en face (ou presque)
vers Frontenac.
Nous arrivons vers 12h30 à « l’Archange
», un de nos cafés préférés dont la patronne
n’est ni en short ni en mini-jupe ni
en bas résille (elle a adopté un collant, plus
agréable vu la température). Nous avons le
plaisir d’y retrouver Lulu et de déguster
Page 14 Le CIBiste N°311 - Juiillet-Août 2013
© Annie Tavernier
© Phil Maze
© Annie Tavernier
© Phil Maze
19/05 — Le héron au long bec...
23/05 — Le pique-nique à l’Archange

23/05 — La chapelle Ste Présentine
avec lui le punch maison excellent et piqueniquer
sur la terrasse d’abord, puis à l’intérieur
car il ne fait pas chaud. Second punch
et café toujours réglés par mes bons amis
puisque je n’ai pas un liard en poche. Ma
chère mère me recommandait pourtant de
ne pas « me faire rincer la dalle », expression
assez étonnante chez elle et empruntée
à mon père…
Nous repartons vers 14h pensant aller
revoir la commanderie templière de Sallebruneau
et son jardin botanique médiéval.
Nous obliquons à droite vers la chapelle Ste
Présentine (XIe XIIe) ; les premiers arrivés
nous recommandant d’être très discrets
pour ne pas réveiller une jolie chouette
(l’oiseau d’Athéna) qui somnole dans un
trou du mur de la façade côté nef qui n’a
plus de toit ; l’oiseau ne bouge pas. Nous
nous éclipsons silencieusement et faisons
un tour dans le cimetière où des tombes
récentes voisinent avec les anciennes. Alain
déclare qu’on peut retenir la place (il y en
a) dans ce coin tranquille.
Après discussion, nous n’allons pas à
Sallebruneau mais à Daubèze où l’église du
XIIe vaut la peine d’être vue avec les chapiteaux
du porche (la pêche miraculeuse) et
son clocher-mur aux pans incurvés. En regagnant
Frontenac, un chien berger agressif
aboie furieusement et Yves doit le repousser
avec détermination. Un troupeau de
moutons est plus paisible en face.
Repassant par Frontenac (église du
XVIe me précisera Henri le soir même par
téléphone avec les autres indications que je
transcris scrupuleusement), nous regagnons
la piste dans la vallée de l’Engranne. Yves
voudrait bien nous entraîner par monts et
par vaux mais d’un commun accord nous
prenons la piste vers Daignac, Espiet,
Créon et descente sur Latresne. Au passage,
nous retrouvons Lulu à Créon qui a fait un
somme d’une 1/2 heure et y a oublié pipe et
briquet. J’espère qu’il a retrouvé plus tard
des précieux auxiliaires de vie.
Faute de glace à Lignan, Yves nous offre
une halte bienfaisante à Latresne, avec
photos, nécessitant l’aide de la patronne
comme ce matin. Thés divers.
Je savoure le mien bien chaud et laisse
repartir mes compagnons et compagnes.
Alain et Claudia ont retrouvé leurs voitures,
Lulu a roulé son (ou ses) « tapis à prière »
sur son porte-bagage (il n’est pas musulman).
Je regagne Talence par Bègles et me
perds dans travaux et déviations ; Henri et
© Henri Bosc
La vie du Club
26/05 — Au départ de La Gardette
Yves ont pris le pont St Jean. Très belle
journée ! (Claude F-B)
Dimanche 26 Mai. Etaient présents : Lulu,
Moutty, Christophe, Karine, Clarisse, Henri,
Paul, Annie, Claudio et moi-même.
Nous avons retrouvé Jutta qui était allée
à la Reignacaise faire le grand circuit proposé
par ce Club.
Nous nous sommes donc retrouvés au
pont Baba, devant lequel on reste bouche
bée devant tant d’élégance. Ce magnifique
ouvrage tend ses lignes au dessus d’une
Garonne très haute dont la surface lisse reflète
ses quatre tours telles des mâts de navire.
Nous attaquons le parcours que nous
connaissons par cœur jusqu’à Saint Vincent
de Paul où nous tapons aux volets de Chez
Anatole, encore fermé à cette heure matinale.
C’est toujours très gentiment qu’ils
nous ouvrent leur porte et après un petit
café réparateur, un petit coucou à la toute
jeune petite fille qui, la tétine vissée dans la
bouche, se déplace dans son trotteur avec
une volonté bien affirmée : sans doute une
future cycliste.
Après avoir laissé Lulu, nous prenons
le chemin des écoliers pour nous acheminer
jusqu’à Reignac. Nous nous sommes même
égarés : la carte nous indiquait des lieux
dits que nous ne trouvâmes pas sur la route.
Heureusement, en arrêtant un automobiliste,
nous avons eu l’information salvatrice.
L’accueil des Reignacais fut enthousiaste
malgré notre arrivée tardive. En effet,
tous étaient déjà repartis. Paul obtint la
coupe du doyen de la rencontre, grâce à ses
83 printemps. Il faut signaler que nos hôtes
étaient ravis du fait que depuis bien longtemps,
c’était la première fois qu’ils avaient
eu du soleil toute la journée.
Nous avons accueilli joyeusement Jutta
qui nous a rejoints à la fin de son parcours
et a partagé avec nous le verre de l’amitié.
Notre retour fut insouciant et heureux :
nous n’avions pas de vent contraire, le soleil
nous offrait sa chaleur, les paysages
étaient charmants : alternance de sous-bois,
petites côtes, jardins fleuris et routes calmes.
Arrivés à Bourg sur Gironde, nous
avons pris la direction de St André de Cubzac
et grâce à la clairvoyance de Paul à
l’aide d’une carte au 1/100.000ème, dont il
a démontré qu’elle n’était pas tout à fait
juste. Celui-ci nous a guidés par de minus-
cules routes et parfois même de chemins
par un parcours nous faisant éviter la grand
route, la ville jusqu’au pied du pont de
Cubzac : Bravo!
Après une petite halte chez Anatole,
nous sommes rentrés sans encombre à Bordeaux,
encore très peuplée le long des
quais. Belle balade de 134 km. (Phil.Maze)
Jeudi 30 Mai. Temps gris, pluvieux, très
maussade. Les « défaitistes du pluviomètre
» ont renoncé à sortir… ils ont eu raison
! Je gagne le parc Majolan par les boulevards,
la barrière du Médoc, Bruges et
Eysines en 1h ou un peu moins. Ce n’est
pas un exploit me dira Henri au téléphone,
vu que d’après lui, il n’y a que 12 km.
Lulu me rejoint. On attend d’éventuels
retardataires en regardant deux jolis écureuils
folâtrer à l’entrée du parc.
9h45 : nous prenons la piste de Lacanau
où quelques cyclistes ou piétons avec
chiens se sont risqués comme nous. Jusqu’à
présent, pas de pluie mais ça se gâte rapidement
et le crachin se transforme en pluie.
Les ponchos sont de rigueur !
Salaunes vers 10h45 ; la pluie a cessé
mais pas de café (fermeture provisoire dit
une pancarte). On fait donc demi-tour après
que Lulu m’ait proposé d’aller prendre un
bain de mer, seul, à Lacanau-Océan ! Puisque
France me recommande « pas d’excentricités
» depuis une certaine aventure, je
rentre avec lui.
Halte bienfaisante à la gare de St Médard.
Nous bavardons très agréablement de
choses et d’autres : affaires judiciaires en
cours, histoire coloniale et maritime, les
disparus du CIB que nous n’oublions pas.
On se quitte au Parc Bordelais vers 13h.
Je rentre sous la pluie qui a repris et retrouve
mon gîte avec plaisir à 13h30.
(Claude Ferrand-Blazer)
L’œil poétique d’Annie a capturé cette rose
Le CIBiste N°311 - Juiillet-Août 2013 Page 15
© Henri Bosc
© Henri Bosc
© Annie Tavernier
26/05 — Le repas à Reignac avec la coupe

Juillet 2013
Je 4 T 9:30 La Gardette (tram) pour itinéraire aventure.
Di 7 T 8:00 Bacalan pour St André de Cubzac, Cartelègue.
Je 11 E 10:00 Hostens (église) pour itinéraire aventure. D 49 C 12 €
Di 14 T 8:00 Barrière St Genès pour La Brède, Uzeste.
Je 18 T 9:30 Prieuré de Cayac pour itinéraire aventure.
Di 21 T 8:00 Place Maran pour Macau, Pauillac.
Je 25 T 9:30 Gare de Latresne pour itinéraire aventure.
Di 28 T 8:00 Pont de Pierre pour Créon, Moulin de Gornac.
Août 2013
Je 1 T 9:30 Terminus Tram La Gardette pour itinéraire aventure.
Di 4 T 8:00 Bacalan pour St André de Cubzac, Etauliers.
L’humour de
Johnny Helms
4 au 11 Août
75e Semaine Fédérale à Nantes (44)
Je 8 T 9:30 Prieuré de Cayac pour itinéraire aventure.
Di 11 T 8:00 Barrière de Pessac pour Marcheprime, Arcachon.
Je 15 T 8:00 Pont de Pierre pour Pompignac, Lussac.
Di 18 T 8:00 Barrière St Genès pour La Brède, Léogeats.
Je 22 T 9:30 Gare de Latresne pour itinéraire aventure.
Di 25 RANDONNEE SARLADAISE à Sarlat (24)
E 9:00 Sarlat pour participer aux circuits. D 168 C 41 €
T 8:00 Parc Bordelais pour Arsac, St Sauveur du Médoc.
Je 29 T 9:30 Blanquefort Parc Majolan pour itinéraire aventure.
Mementos et divers
EXCENTREE du 11 Juillet
Départ à 10h de l’église de Hostens
Itinéraire projeté : D134 direction Canet, Rétis (église), Capsus, Biganon
(village), D348 Saugnacq, Muret (chapelle) D20, Lilaire, Nigon, Marian et
D110E Lugos, D110E2 Vieux Lugo (église) piquenique, Mons (église), N10 Belin
(cité Cazenave), piste retour Hostens.
Contact : Yves Baumann 06.81.35.27.36 (uniquement)
« Tu ne peux pas faire ça ailleurs ? J’essaie de dormir. »
♦ Pour les cyclocampeurs, un site
qu’il faut connaître, vous y trouverez
tous les campings municipaux de
France : www.camping-municipal.org
(renseignement glané dans « Cycle »
la revue fédérale britannique).
♦ On nous a annoncé le décès de
Philippe Beaudoin, ancien membre
du CIB. Ses obsèques ont eu lieu le
samedi 1 Juin. 2013 à Montussan.
Page 16 Le CIBiste N°311 - Juiillet-Août 2013
Destinataire :
Les Les Les Photos Photos Insolites
Insolites
de de Henri Henri Bosc
Bosc
Devinez où cette photo a été prise ? (Réponse )
Anniversaires
Anniversaires
Ces mois-ci, nous lèverons nos verres
à la santé et la prospérité de :
8/7 Marcel Auroux
28/7 Bernadette Laloë
10/8 Gérard Frétier
13/8 Christophe Halbout
19/8 Monique Huet
20/8 André Laporte
Bon anniversaire et bonne route à
toutes et à tous !
Réponse : Dans les WC de Lignan-de-Bdx !