octobre 2011 - Parti Socialiste Ville de Genève

Editorial
3 Pour une nouvelle
donne économique
et sociale!
Double
initiative fiscale
4 Justice fiscale
Actualité nationale
8 Conditions de vie
des locataires
9 Départ de Micheline
Calmy-Rey
Elections nationales
12 Pour toutes et tous,
sans privilèges
Eclairage
14 Manifeste
pour une santé
accessible à tou-t-es
Interview croisée
26 Fernand Melgard
et Loly Bolay
Actualité
30 Droits de l'Homme:
La situation tragique
des Baha'is en Iran
n°11 / 7 octobre 2011
Parti socialiste genevois
POSTSCRIPTUM11/11
Engagement:
Club des 100
Le développement économique de notre
région suit la volonté libérale de la droite
majoritaire produisant une crise durable
de l'emploi, du logement, de la mobilité,
dont souffrent la classe moyenne et les
milieux populaires que nous défendons.
Chère et Cher camarade,
Ton action au sein du PS
genevois peut faire la différence
pour ces personnes
et peut nous aider à inverser
la tendance, malgré un rapport
de force qui nous est
extrêmement défavorable
au Grand Conseil.
Pour rappel, ces dernières
années, nous avons réussi
à mener à terme deux initiatives,
sur la petite enfance et
sur les allocations familiales.
Leur aboutissement a été
un très grand effort et finalement
cet effort a porté sur
trop peu d’épaules. Et sans
des alliés nous aurions eu
beaucoup de peine.
Le CD a décidé de créer un
nouvel outil. Il s'agit d'un
Club des 100! Imagine-toi:
100 socialistes - voire plus
- s'engageant chacun-e à
récolter 100 signatures. Ce
sont 10'000 signatures, ce
qui correspond à une initiative
cantonale. Ce qui est impossible
à un homme seul,
est possible au collectif. La
condition: que l'ensemble
des volontés individuelles
visent un même objectif!
Voici comme cela fonctionne:
tinctes par commune!) Ceci
au maximum deux fois l’an.
Ce que le Club n’est pas:
• Il ne sera pas sollicité par
le PSG pour aider à remplir
les quotas à assumer
dans le cadre de comités
unitaires
• Il ne sera pas sollicité dans
les cas de référendum
Le Club des 100
• Il ne doit pas concurrencer
les actions des sections
Le but:
(qui ont elles-mêmes un
• Permettre au PSG de lancer
deux fois l’an des ini-
quota à remplir en fonction
de leurs effectifs)
tiatives populaires sur les • Il ne doit pas concurren-
sujets de son choix. cer les stands du PSG.
• Répartir équitablement Ce que le PSG offre:
l’effort.
• Un véritable Club, un
L’engagement:
lieu de convivialité, des
Les membres du Club des
100 s’engagent à récolter
dans leur entourage durant
les trois premiers mois du
échanges de bonnes pratiques
et une première
rencontre le 20 octobre, à
19h, au siège du PSG.
délai d’initiative cent signa- • Une formation sur chaque
tures de personnes ayant thématique d’engage-
le droit de vote sur le plan ment pour être sûr-e de
cantonal (pas de feuilles dis- son argumentation.
100

APPEL
Parti socialiste genevois
Arnaud Moreillon, Secrétaire général du PSG
Club des 100
Trois mois, cent signatures, un combat
Suite de la première page
Comment atteindre
son quota:
• Chaque membre peut rechercher
des suppléants
qui l’aident dans sa tâche.
• Planifier la tâche dès le
premier jour: trois mois =
90 jours = une signature
par jour ou à peu près cinq
samedis sur quatre mois à
raison de deux heures par
session de récolte.
• Faire la liste des rencontres
prévues, des
soirées où on pourrait
prendre ses feuilles de
signatures avec soi, de
réunions familiales, associatives,
de voisinage, etc
sur ces 90 jours.
• Toujours avoir des feuilles
avec soi! Un jour, une
heure d’attente dans un
café: on peut facilement
faire dix signatures en
s’adressant à ses voisine-s
de table. Pourquoi pas
à l’arrêt de bus, dans la
salle d’attente du médecin,
chez le coiffeur? Plus
souvent qu’on pense, le
patron, l’employé-e se révèlent
d’accord avec notre
projet! Ne pas oublier de
faire la liste des ami-e-s
et connaissances à qui
on pourrait proposer de
signer.
• Un argument qui peut aider:
Signer une initiative,
c’est demander un vote
populaire, un débat sur
un objet, ce n’est pas nécessairement
le soutenir
tel qu’il est formulé.
• Ne rien envoyer par la
poste ou par mail sans
contact préalable: il y a
neuf chances sur dix que
la feuille ne revienne pas.
Trois mois – 90 jours – c’est
une signature par jour, faisable
non?
Récolter, c'est…
• l’occasion de faire avancer
les causes qui nous sont
chères,
• se sentir acteur et pas
spectateur des exploits
positifs ou négatifs des
autres!
• revendiquer son appartenance
à un mouvement,
le PS genevois, la rendre
visible, active.
Les droits politiques ne
s’usent que si on ne s’en
sert pas!
Premier cas pratique, les
deux initiatives pour lesquelles
nous avons commencé
la récolte le mercredi
28 septembre 2011!
Le PSG a lancé ce 22 septembre
deux initiatives jumelles
contre des injustices
fiscales.
• Supprimer (comme à Zurich)
les forfaits fiscaux.
Ils augmentent à mesure
que Genève reçoit des
personnes très riches
sur son territoire, Aucune
raison qu’elles ne paient
pas leur dû comme tout le
monde!
• Supprimer les avantages
fiscaux accordés aux sociétés
hors sol qu’on attire
à Genève avec leurs
cadres et employé-e-s et
qui ne font qu’accentuer
les difficultés du développement
actuel de Genève.
• Ces deux initiatives frappent
au cœur de deux
enjeux-clé: la montée des
inégalités dans une Genève
à plusieurs vitesses,
et la primeur accordée à
l’économie virtuelle sur
l’économie réelle; ces
deux aspects modifient
les conditions de vie à Genève:
emploi, logement,
transports, autant de
dysfonctionnements que
nous avons dénoncées
dans notre document
pour un autre développement
de notre région.
Je te sollicite donc pour
être parmi les membres
du Club des 100.
Merci de ton engagement
et de me faire part de ta décision
d'ici au 14 octobre
2011 (arnaud.moreillon@
ps-ge.ch / 022 338 20 70).
Les premiers membres
du Club des 100 sont:
Guylaine Antille
Thierry Apothéloz
Olga Baranova
Roberto Barranzini
Jean Berthet
Denis Chiaradonna
Gérard Deshusses
Romain De Sainte Marie
Alexandre Disch
Françoise Joliat
René Longet
Christian Lopez
Christian Marchiando
Félicien Mazzola
Cyril Mizrahi & Salima
Moyard
Arnaud Moreillon
Jacques Robert
Carlo Sommaruga
Martin Staub
Valentina Wenger
PostScriptum 11/2011 2

EDITORIAL
René Longet
Président du PSG
Pour une nouvelle donne
économique et sociale!
Le projet économique socialiste
En février de cette année,
nous avons publié notre projet
économique.
Il s’agit de sortir de la
fuite en avant d’un développement
économique
orienté autour de la venue
de toujours plus d’entreprises
extérieures, haut
de gamme, aux emplois
inaccessibles à la plupart
de nos chômeurs, venant
avec leurs cadres, prêtes
à payer des loyers surfaits
pour les loger, accentuant
la crise du logement et de
la mobilité qui frappe les
Genevoises et Genevois.
Bref, sortir de ce maldéveloppement
qui ne fait qu’aggraver
le quotidien des
habitant-e-s, que ce soit au
niveau du canton que dans
la région où les effets de
distorsion sont importants.
Nous postulons une réorientation,
autour de nos
PME, d’activités à forte
plus-value écologique et
sociale telles que les services
à la personne (petite
enfance, aînés), les technologies
propres (énergies
renouvelables, économies
d’énergie), autour des compétences
locales d’abord et
assurant mieux la stabilité
de notre économie.
Nous postulons de même
une vraie gouvernance régionale,
à travers un parlement
transfrontalier élu au
suffrage direct et visant à
harmoniser les conditions
au niveau de l’emploi et
du foncier. Nous travaillons
avec nos camarades vaudois
et français à sa réalisation.
Simultanément, nous
constatons qu’à Genève
les inégalités montent, et il
est impératif pour retrouver
un équilibre de renforcer
le filet social et d’agir au niveau
des conditions faites
par les entreprises. Le PSG
soutient l’initiative de la
CGAS demandant un renforcement
des contrôles,
se bat pour un salaire minumum
cantonal (votation
du 28 novembre prochain)
et demande que toutes et
tous les salarié-e-s soient au
bénéfice d’une CCT. Le dispositif
de formation, de
réinsertion et d’accompagnement
des demandeurs
d’emploi doit être précisé
et rendu plus efficace. Et
nous avons obtenu tout récemment
une mise à jour
importante des allocations
familiales, grâce à notre initiative
et à l’action de nos
député-e-s!
Aujourd’hui, nous lançons
deux initiatives jumelles,
l’une pour mettre, enfin, fin
aux forfaits fiscaux, emblématiques
de cette croissance
des inégalités que
nous combattons, et l’autre
pour cesser de privilégier
les entreprises externes par
un taux d’imposition qui
actuellement est la moitié
de ce que paient les entreprises
locales - qui, elles,
contribuent pleinement à
financer les besoins collectifs!
Ces deux initiatives sont
deux leviers forts pour aller
vers cette nouvelle donne
économique et sociale
dont Genève a urgemment
besoin: une économie plus
durable et une société plus
équitable, pour toutes et
tous sans privilèges!
Merci de nous faire parvenir
suffisamment à l’avance
vos contributions.
Prochain délai de réception
des textes:
jeudi 3 novembre 2011, 12h,
dernier délai
Attention!
Pour des questions de délai
d’impression, les articles
qui nous parviendront
au-delà de cette échéance
ne pourront plus être pris
en compte et seront,
le cas échéant, publiés
dans le numéro suivant.
Adresse pour l’envoi
de vos articles:
postscriptum@ps-ge.ch
Prochains numéros:
Vendredi 11 novembre
Vendredi 2 décembre
Impressum
Coordination:
Marko Bandler
et Delphine N’Diaye
Conception
et réalisation graphique:
Delphine N’Diaye
Edition:
Parti socialiste genevois
Impression:
Imprimerie Nationale
Tirage: 1’250 exemplaires
Pour les dons: CCP 12-171-3
tél: 022 338 20 70
fax: 022 338 20 72
e-mail: psg@ps-ge.ch
internet: www.ps-ge.ch
PostScriptum 11/2011 3

DOUBLE INITIATIVE FISCALE
Carlo Sommaruga
Conseiller national
Justice fiscale
Halte aux privilèges fiscaux de multinationales
Halte aux privilèges fiscaux
des multinationales et à l’inégalité
de traitement à l’égard
des entreprises locales.
Alors que l’économie mondiale
est secouée depuis
plusieurs années par une
succession de crises climatiques,
alimentaires, financières,
économiques et humanitaires,
Genève se profile
de manière de plus en plus
insistante au niveau mondial
comme la terre d’accueil des
acteurs de la spéculation.
Chaque année, des dizaines
de sociétés étrangères,
grandes ou petites, s’implantent
à Genève faisant de
notre canton la nouvelle terre
promise pour nombre de prédateurs
de la finance, du négoce
des matières premières
et des produits agricoles, qui
alimentent et amplifient par
leurs agissements et leur objectif
de lucre immédiat les
crises mondiales. Une image
catastrophique pour Genève.
Le flux continu de ces sociétés
vers Genève ne doit rien
au hasard. Elle s’explique en
partie par la qualité de vie régnant
dans la cité du bout du
Lac. Mais certainement aussi
en raison de la politique fiscale
extrêmement généreuse
pratiquée par les autorités
cantonales à l’égard des
sociétés étrangères. Ici, les
chiffres parlent d’eux-mêmes:
alors que la charge globale
d’imposition des entreprises
suisses est de 25 %, pour
les sociétés étrangères elle
n’est que de 12 % et pour les
holdings de 2 %. Les hedge
funds voient leurs gains annuels
en milliards de francs
être fiscalement qualifiés de
gains en capital qui ne sont
pas taxables.
Aux taux d’imposition avantageux,
s’ajoutent encore
d’indécents allégements fiscaux
accordés aux sociétés
étrangères qui s’implantent
à Genève, négociés en toute
opacité par le département
des finances et qui peuvent
atteindre un rabattement de
100% de l’impôt et durer
jusqu’à dix ans! De la manière
la plus antidémocratique
qui soit, les citoyennes
et citoyens, comme le Grand
Conseil et les communes
concernées, ne sont pas informés,
alors que sont en jeu
des dizaines voire des centaines
de millions de francs
par année.
Ces taux d’imposition excessivement
bas et les allégements
supplémentaires sont
tout simplement scandaleux.
Ils violent le principe de l’égalité
devant l’impôt. Ils réduisent
l’apport fiscal des entreprises
étrangères qui par leur
arrivée génèrent un impact
local évident, notamment sur
le marché du logement avec
une aggravation de la pénurie
et sur les infrastructures
genevoises avec un usage
accru, deux secteurs au bord
de l’implosion. Il s’agit là de
la conséquence directe de
l’importation des emplois lors
de leur transfert de Frankfurt,
Londres, Paris, Milan ou Barcelone
vers Genève.
Aujourd’hui, il est temps
de mettre fin à un système
fiscal profondément injuste
qui discrimine clairement
les entreprises suisses et
dont les prétendus bienfaits
pour Genève ne sont
que poudre aux yeux. C’est
pour cette raison que le
parti socialiste genevois
lance son initiative cantonale
« Pour la suppression
des allègements fiscaux ».
En terme de recettes fiscales,
un changement de loi visant
une taxation plus juste et
donc une augmentation des
taux d’imposition permettra
des rentrées fiscales plus
conséquentes.
Si comme le prétendent le
Conseil fédéral et les partis
bourgeois la venue en Suisse
et à Genève de toutes ces sociétés
n’est pas justifiée par
des raisons fiscales, notre initiative
mettra de l’ordre et introduira
la justice fiscale, sans
risque aucun pour l’emploi.
Si ces entreprises viennent
essentiellement pour des raisons
fiscales, comme pour
la suppression des forfaits
fiscaux pour les personnes
physiques, la suppression
des allègements fiscaux augmentera
la production fiscale
totale, même si quelques société
et leurs expats devaient
quitter Genève. Les conséquences
sur le marché du
travail pour les demandeurs
d’emploi local seront donc
infimes, voire inexistantes.
Nos adversaires ne manqueront
pas de crier au loup en
arguant le désastre économique.
Il s’agit d’une vieille
antienne, rabâchée à chaque
fois que les privilèges et les
injustices sont attaqués par le
PS. Plutôt que de s’égosiller
sur ce thème, il est temps
que les partis bourgeois et
le Conseil d’Etat dotent Genève
d’instrument fiscaux qui
ne soient pas au centre de la
critique internationale, mais
favorisent les PME locales
et le développement endogène,
sans pertes fiscales.
PostScriptum 11/2011 4

DOUBLE INITIATIVE FISCALE
Parti Socialiste Genevois
PostScriptum 11/2011 7

ACTUALITE NATIONALE
Carlo Sommaruga
Conseiller national
Conditions de vie
des locataires
Il est temps d'agir!
La majorité du Parlement fédéral
est sourde aux conditions de vie
des locataires de ce pays.
Cela revient à dire que
la majorité du Parlement
ignore les difficultés des
deux tiers de la population
suisse. Il suffit d’examiner
la liste des propositions
soumises à discussion
et au vote lors de la session
extraordinaire sur la
situation économique et
sociale de la population
du 19 septembre dernier:
seul le groupe socialiste
a déposé des interventions
sur la question du
logement; seul le groupe
socialiste se préoccupe
réellement des locataires
et du logement de la
classe moyenne et des
classes populaires. Or la
question du logement,
et surtout du logement
locatif, est une question
centrale pour assurer la
cohésion sociale et une
véritable qualité de vie de
la classe moyenne et des
classes populaires. Nous,
socialistes, aujourd’hui,
répondons présent aux
locataires de ce pays.
La pénurie de logements,
les loyers insupportables
et les congés, comme
l’expulsion des locataires,
sont la triste réalité des
personnes âgées, des familles
nombreuses et des
salariés qui perdent leur
emploi, ou encore des
jeunes qui souhaitent accéder
à un premier logement.
Cette situation a trop
duré. Pour les personnes
les plus modestes, la part
nécessaire pour payer le
loyer atteint même 30 %
du budget familial. Il est
temps d’agir! Et le groupe
socialiste le fait, notamment
par les diverses propositions
qu’il a déposées
pour cette session extraordinaire.
Il est d’autant plus urgent
d’agir que la libre circulation
des personnes a
accru la pression sur le
marché du logement,
comme l’admet finalement
le Conseil fédéral en
réponse à l’interpellation
du groupe socialiste du
2 mars de cette année.
Elle touche certes des
logements de standing et
les catégories moyennes
de logements, mais, par
contagion, elle touche
également l’ensemble du
marché. L’explosion du
prix des loyers à la conclusion
du bail est connue et
doit cesser. Il est urgent
d’adopter pour le marché
du logement des mesures
d’accompagnement à la
libre circulation des personnes.
Il faut passer par
l’obligation, dans les plans
de zone, d’avoir des réserves
de terrain constructible
pour des logements
à loyer modéré pour les
résidents du canton,
cela afin de soulager les
classes moyennes. Il est
indispensable également
de revenir à un subventionnement
direct des logements
d’utilité publique,
notamment des coopératives
d’habitation. Ces logements
échappent à la
spéculation et permettent
de garantir à long terme
des loyers bon marché
pour la classe moyenne.
En plus de ces mesures,
le groupe socialiste demande
aussi une protec-
tion du parc locatif existant
bon marché. Pour
ce faire, il faut empêcher
la transformation des immeubles
de logements
locatifs bon marché en
immeubles de logements
de standing en propriété.
Il demande aussi que les
congés donnés pour des
raisons économiques
pour relouer plus cher les
appartements, notamment
à des expatriés de sociétés
multinationales, soient
purement et simplement
interdits. Il est inacceptable
que des personnes
âgées doivent quitter leur
logement pour que ce soit,
par exemple, de jeunes
employés de hedge funds
gagnant des centaines de
milliers de francs qui récupèrent
ce logement.
Aujourd’hui,
il est temps
de mettre en
œuvre des mesures
concrètes
qui permettent
d’assurer
un logement
de qualité pour
toutes et tous
sans privilèges!
PostScriptum 11/2011 8

ACTUALITE NATIONALE
Maria Roth-Bernasconi
Conseillère nationale
Ma Micheline
Départ de Micheline Calmy-Rey
Micheline Calmy-Rey s’en va
de Berne et s’en revient à Lancy,
qu’elle n’a d’ailleurs jamais quitté.
Quand je suis entrée au
PS en 1985, ma voisine
lancéenne m’a un peu
prise sous ses ailes.
Elle m’a intégrée à son
équipe, moi, la petite
nouvelle, quand elle est
devenue présidente du
parti socialiste genevois
(PSG).
En 1989, elle a dû m’appeler
plusieurs fois pour
que j’accepte d’être
candidate sur la liste du
Grand Conseil. Je ne
voulais pas y aller: j’étais
terrifiée à l’idée de m’exprimer
en public dans
une langue non maternelle.
Et, surtout, j’avais
encore de petits enfants
à charge. J’ai fini par
accepter, parce qu’elle
m’avait assuré qu’une
première candidature
avait peu de chances
d’aboutir à une élection.
Mais comme j’étais la
plus jeune candidate du
PSG à l’époque, j’ai eu
droit à un article dans
feu La Suisse, j’ai été
élue … et j’ai été ravie.
En 1991, les Genevoise-s
étaient représentée-s
au Conseil national
uniquement par des
hommes. Là encore,
c’est Micheline et Christiane
Brunner qui m’ont
encouragée à me porter
candidate. Ce que j’ai
bien sûr fait.
L’exigence de Micheline
a fait d’elle une cheffe
efficace, qui obtenait ce
qu’elle voulait, tout en
aimant qu’on lui tienne
tête. J’ai pu l’expérimenter
dans le domaine politique
comme dans le
champ professionnel:
elle dirigeait le département
qui chapeautait le
bureau de l’égalité, au
sein duquel je travaillais.
L’héritage de Micheline,
mes enfants l’ont aussi
touché: ils ont reçu tous
les Picsou de ses enfants.
Une fille et un fils,
comme les miens…
A l’origine de mon parcours
politique, Micheline
a été un vrai modèle
pour les femmes comme
moi, légèrement plus
jeunes. Sans compter
qu’au plan politique, elle
s’est fortement engagée
en faveur de l’égalité.
Pour se lancer
en politique,
les femmes
ont besoin
de modèles
comme elle.
De locomotives
qui leur ouvrent
un chemin,
les mettent
sur les rails et leur
donnent l’élan.
Chacune cherche
sa micheline.
La mienne,
ce fut Micheline.
PostScriptum 11/2011 9

COMMUNIQUE DE PRESSE
Parti Socialiste Genevois
René Longet, Président et Arnaud Moreillon, Secrétaire général
PostScriptum 11/2011 10

ACTUALITE
René Longet
Président du Parti socialiste genevois
CIPRET
Vingt ans de combat
contre le fatalisme et les multinationales de la fumée
Qui se rappelle encore des compartiments
CFF enfumés, des volutes bleues
et des murs jaunis dans nos salles
communales, les habits bons à mettre
à la teinturerie quand on revenait
d’une soirée?
Voici vingt ans, le tabac
régnait sans partage et
le non-fumeur n’avait
qu’un seul droit, celui de
subir et de se taire. Fumer
c’était chic, toutes
les publicités associaient
tabac et aventure, tabac
et grosses voitures, tabac
et nature, pour le plus
grand profit des multinationales
de ce secteur apparemment
tout puissant.
Il fallait le faire, se lever
dans la petite Suisse,
défier les lobbies multiformes
du tabac bien
installés dans notre pays
pour revendiquer le droit
à la santé, le droit à ne pas
être enfumé, la primeur du
bien public.
Les médecins le savaient,
les fumeurs ne voulaient
pas le savoir: à l’image des
murs et des habits imprégnées
de fumée, nos pou-
mons s’encrassaient - et
de façon indélébile. Pas
de couche de peinture,
pas de passage au pressing,
le voyage se terminait
à la morgue, cancer ou
autres maux réclamaient
leur dû et raccourcissaient
notablement l’espérance
de vie.
Il appartient au CIPRET
d’avoir rompu la conspiation
du silence, la banalisation
d’une habitude, la
joyeuse intoxication de la
jeunesse et d’avoir réussi
à inverser le discours: ce
n’est pas la liberté de fumer
qu’il s’agit de revendiquer
mais la liberté de ne
pas être enfumé. Ce changement
de paradigme est
l’œuvre d’une équipe mais
au cœur de cette équipe
d’un homme, de notre
camarade Jean-Charles
Rielle.
J’aimerais ici au nom du
PSG remercier très sincèrement
Jean-Charles.
Le combat contre le tabagisme
n’est pas un combat
périphérique. Il est emblématique
de ce qui nous
tient à cœur: la primauté
de l’intérêt général sur la
satisfaction égoiste, la promotion
de la santé, une liberté
responsable, le refus
du dictat des puissances
économiques, et ce combat
a demandé toutes les
forces, tout l’engagement
de ses militants.
Aujourd’hui, Genève, par
ailleurs siège mondial de
l’OMS, a franchi une étape
importante. Et le respect
des poumons des non fumeurs
s’impose peu à peu
dans le monde.
Merci Jean-Charles
et bonne route vers
de nouveaux succès!
PostScriptum 11/2011 11

ELECTIONS NATIONALES
René Longet
Président du PSG
«Pour toutes et tous
sans privilèges»
Il y en a marre
• de la priorité de l’économie
spéculative sur l’économie réelle;
• de la montée des inégalités;
• des injustices;
• du manque de respect;
• de la loi du plus fort sous toutes
ses formes, à la maison, au travail
ou entre les nations;
• de l’intolérance et de l’intégrisme
sous toutes les formes;
• de la difficulté à se loger à un prix
convenable;
• de la difficulté à trouver un emploi,
notamment pour les jeunes,
à un salaire convenable;
• de la gabegie au niveau des caisses
maladie;
• de la fuite en avant vers un développement
non durable qui nous mène droit dans
un mur.
Partout au monde, des
forces de révolte et de
proposition se battent
pour un monde plus
juste, un monde où
la dignité humaine ne
soit pas un vain mot,
un monde où l’Humanité
reprendrait le
contrôle de la situation
qu’elle a elle-même
engendrée, où existeraient
ce que nous
considérons comme
le minimum en termes
de dignité humaine:
égalité des chances,
démocratie, liberté
d’expression et de
mouvement, symétrie
de droits et de devoirs.
Nous Socialistes - solidaires
et responsables
- sommes au cœur de
ces combats.
Ce que nous proposons
est véritablement dans
l’intérêt d’une grande
majorité de la population.
Le slogan du PSS Pour
toutes et tous sans
privilèges résume très
bien notre message et
aussi la vision que nous
avons de notre pays,
qui, il est important de
le rappeler, n’est pas
une nation constituée
autour d’une ethnie spécifique,
comme l’est par
exemple l’Italie, la France
ou l’Allemagne, mais autour
d’un projet politique,
et ce depuis le début,
comme on le souligne
suffisamment à chaque
1er août.
Ce projet politique
suisse, nous le revendiquons,
nous le voulons
tissé de valeurs
solidaires, de dialogue,
d’acceptation des différences
(qui sont par
ailleurs constitutives de
notre pays) et d’ouverture
- notre destin est
lié à celui du monde et
des autres, et nous n’acceptons
pas qu’il soit
confisqué par des forces
qui veulent le dénaturer
et le retourner en son
contraire.
Nous Socialistes avons
mené ces dernières années
de nombreuses
luttes avec succès, et la
mobilisation paie!
PostScriptum 11/2011 12

Dans la seule année
2010, la gauche
a gagné six fois
à Genève:
•Le 7 mars c’était non
à la manipulation des
rentes du 2 e pilier.
•Le 26 septembre: non
à la révision de la LACI
•Le 28 novembre: non
à l’initiative pour l’expulsion
automatique
et la stigmatisation de
l’étranger et non aussi
au contre-projet.
•Le 28 novembre,
c’était oui à la limitation
de la concurrence fiscale
entre cantons. Et
non à l’extension des
horaires d’ouverture
des magasins!
Et en 2011 nous avons
gagné sur le refus de la
fusion des Fondations
immobilières de droit
public et de l’amnistie
fiscale genevoise, sur
la mobilité douce et les
Cherpines.
Aux élections municipales
de ce printemps,
l’Alternative a consolidé
ses positions et les plus
grandes communes du
canton: Ville de Genève,
Vernier, Lancy, Meyrin,
Carouge, Onex sont solidement
en mains d’un
exécutif de gauche,
cela fait deux de plus
qu’avant! Et tout récemment,
pour la Cour des
comptes, la droite a dû
constater qu’elle n’arrivait
plus à élire un des
leurs et pour la première
fois dans l’histoire du
canton dans une élection
majoritaire le peuple
a choisi un candidat de
SolidaritéS!
Nous avons réussi tout
cela parce que nous
sommes mobilisés,
concrets, communicants,
orientés vers les
besoins des gens des
milieux populaires et
de la classe moyenne,
parce que notre discours
est clair, audible
et suit une ligne bien
définie.
Et parce que nous
mouillons notre chemise!
Ces prochains mois
nous allons intensifier
notre engagement:
•Par une double initiative
sur la fiscalité
agissant sur le niveau
social des inégalités,
il s’agit de supprimer
une bonne fois pour
toutes les forfaits fiscaux,
et supprimant
des exonérations accordées
à des entreprises
hors sol appelées
de l’extérieur, avec
leurs cadres hors sol
eux aussi, allant dans
le sens d’un rééquilibre
de notre développe-
ment qui actuellement
passe largement sous
le nez de la population
•Une mise au point de
notre capacité d’action
par la création du
Club des 100 soit un
club convivial, de 100
militantes et militants
à commencer par les
membres du CD qui
chacun s’engage à
trouver pour nos initiatives
100 signatures
assurant ainsi notre
force de frappe et de
proposition dans le
paysage politique.
•Nous travaillons à des
propositions concrètes
pour l’emploi et pour
une véritable gouvernance
démocratique
de la région
•Enfin trois priorités thématiques
le logement,
la santé, le social sur
lesquelles nous allons
comme sur l’économie
et la sécurité apparaître
publiquement ces prochains
mois.
L’enjeu majeur
immédiat est bien sûr
le 23 octobre.
Avec l’équipe de nos
candidates et candidats,
•très bien ancrés dans
une diversité de milieux
importants pour
nous,
•au cœur d’engagements
essentiels,
•riches de leurs parcours
et de leur expérience,
•incarnant un message
clair,
•à la compétence reconnue,
•avec à leur tête notre
conseillère aux Etats
Liliane Maury Pasquier,
nous pouvons gagner,
nous allons gagner!
Il nous faut
une représentation
genevoise à Berne
conforme aux votes
des Genevois!
Notre objectif est clair:
• Défendre
la représentation
actuelle au Conseil
des Etats
qui répond
aux votes
des Genevoises
et Genevois,
on ne change pas
une équipe
qui gagne!
• Gagner une majorité
de gauche au sein
de la représentation
genevoise
au Conseil national.
Merci à toutes
et à tous de vous
mobiliser!
PostScriptum 11/2011 13

MANIFESTE
Parti Socialiste Suisse
Coordination romande
PostScriptum 11/2011 14

PostScriptum 11/2011 15

MANIFESTE
Parti Socialiste Suisse
Coordination romande
PostScriptum 11/2011 16

ECLAIRAGE
Christine Serdaly Morgan
Députée au Grand Conseil
Manifeste pour une santé
accessible à tou-te-s
Demain, c'est moi!
Présentation du point n° 7
du Manifeste, aux Etats généraux
de la santé
Morges, le 3 septembre
Madame, Monsieur, Chères
et chers camarades,
Demain, c’est moi ! Ce que
nous concevons aujourd’hui,
nous en serons les utilisateurs
demain. A contrario,
les politiques portées
aujourd’hui par la droite sentent
trop souvent la gestion
économique à l’horizon d’un
mandat et le pouvoir d’achat
d’une vieillesse que l’on
gérera individuellement, et à
laquelle on n’aime de toute
façon pas trop penser.
Demain, pour ceux-là, ce
n’est ainsi pas moi.
Avec leur long engagement
en faveur des assurances sociales,
les Socialistes ont l’habitude
de se projeter et de le faire
de manière durable. Raison
pour laquelle nous nous engageons
en faveur d’une vision
de la vieillesse qui soit bonne,
digne et valorisante pour les
personnes âgées, et en conséquence
qui donne envie à de
nombreux professionnels de
vouloir y contribuer.
Moins d’hôpital, moins d’EMS,
de homes médicalisés –
comme on dit ici ou là -, plus
de soins à domicile et plus
de structures intermédiaires,
de foyers de jour, de lits de
courts séjour, d’appartements
avec encadrement. Le portrait
dessiné par la Confédération
semble idéal, respectueux des
aspirations de la population.
Ne soyons pas angéliques,
c’est avant tout un projet économique
face à la crainte –
justifiée certes- de l’explosion
des coûts de la santé face au
vieillissement important à venir
de la population.
Si demain nous voulons que
ce portrait soit humain et attractif,
et qu’il ne se mue pas
en un combat renouvelé d’année
en année au niveau des
budgets cantonaux et des négociations
avec les assureurs,
quelques ingrédients essentiels
sont nécessaires.
Et par exemple :
Si demain, nous voulons des
lieux de vie plutôt que des
mouroirs, alors aujourd’hui
nous devons penser des institutions
plurielles, ancrées dans
leur territoire, qui proposent
des prestations différentes. Le
foyer de jour lie l’EMS et son
quartier, son village ; le bistrot
et le salon de coiffure aussi ;
les soignants peuvent éviter à
un service de soins à domicile
de faire des kilomètres.
Si demain, un peu plus fatigués,
mais autonomes, nous
voulons encore vivre hors de
la collectivité d’une résidence
ou d’un EMS, alors il nous faut
penser de l’habitat adapté,
évolutif, avec l’encadrement
nécessaire ou des prochesaidants
valorisés et soutenus.
Si demain, je veux préserver
l’autonomie de ma résidente
en EMS, aujourd’hui, je dois
avoir assez de personnel pour
qu’elle marche de sa chambre
jusqu’à à la salle à manger, plutôt
que de la pousser dans une
chaise roulante.
Si demain, je ne veux pas que
la société m’ait oubliée et que
nous, les personnes âgées
restions intégrées dans les
préoccupations, la cité et aussi
dans les budgets, alors il faut
continuer à valoriser le travail
de la société civile, des associations,
des fondations et des
entreprises sociales qui engagent
leur temps, leurs compétences
et des moyens pour
les personnes âgées. Il faut
soutenir une vision de l’Etat
qui cultive le partenariat, et disposer
de politiques publiques
qui garantissent le cadre et les
moyens.
Si demain, je ne veux pas
d’assurance parallèle pour le
grand âge, alors il faut nous
engager pour une caisse
unique et publique qui s’intéresse
et assure le financement
des soins de longue
durée.
Si demain, nous voulons continuer
à penser que soutenir
l’autonomie des personnes
âgées est le meilleur investissement
pour ne pas alourdir la
facture des soins, alors il faut
reconnaitre que la prévention
est le travail des soignants,
qu’il faut du personnel qualifié
et en nombre suffisant pour le
faire. Prévenir les chutes, se
préoccuper de la malvoyance,
disposer d’une politique de
soins palliatifs nécessitent
des compétences et des ressources
humaines. Le travail
auprès de la personne âgée
est complexe, ni plus ni moins,
mais un peu différent de celui
à l’hôpital.
Demain, c’est nous,
et les socialistes
s’y attèlent
aujourd’hui.
Raison pour
laquelle, les PS
romands proposent
le point 7
de ce Manifeste.
PostScriptum 11/2011 17

COMMUNIQUE DE PRESSE
Parti Socialiste Genevois
René Longet, Président et Arnaud Moreillon, Secrétaire général
PostScriptum 11/2011 18

CONVOCATION
Parti Socialiste Genevois
Assemblée Générale extraordinaire
Assemblée Générale
extraordinaire
31 octobre 2011
Le PSG a le plaisir de convoquer ses membres à la prochaine
Assemblée générale extraordinaire
Lundi 31 octobre 2011, à 20h
au 15, Rue des Voisins -1205 Genève
Rez supérieur (code 2108A)
Ordre du jour:
1. 20h00 Adoption de l’ordre du jour
2. 20h05 Bilan des élections fédérales
3. 21h00 Position du PS genevois pour la succession de Micheline Calmy-Rey
4. 21h30 Etat de situations pour nos deux initiatives cantonales
5. 21h45 Divers
6. 22h00 Fin
PostScriptum 11/2011 21

COMMUNIQUE DE PRESSE
Parti Socialiste Genevois
René Longet, Président du PSG & Arnaud Moreillon, Secrétaire général du PSG
PostScriptum 11/2011 22

Jacques Robert, Secrétaire national UNIA
Valérie Boillat, Secrétaire syndicale nationale UNIA
Bonne route Eloisa, bienvenue Nadia!
Eloisa Gonzalez Toro, attachée parlementaire au Groupe Socialistes
pluralistes à l'Assemblée Constituante, a décidé de relever de nouveaux défis
professionnels au sein du Département municipal de la Culture et du Sport
en Ville de Genève. Elle a énormément apporté à notre parti et nous avons
eu beaucoup de plaisir collaborer avec elle. Nous profitons de prendre congé
d'elle pour la remercier chaleureusement. Bonne route pour la suite!
Lui succède Nadia Hassene que nous accueillons avec plaisir.
Nadia possède une Licence en Science politique et vient d’achever
un Executive MBA à la faculté HEC de Genève.
Après avoir passé de nombreuses années dans le secteur privé en tant
que cheffe de projet, elle a souhaité donner une nouvelle orientation
à sa carrière en intégrant le Parti socialiste dont le projet de société
et les valeurs défendus lui sont chers.
Elle soutiendra le groupe socialiste pluraliste avec sincérité et engagement
et se réjouit, d’ores et déjà, de vous rencontrer.
Eloisa Gonzalez-Toro
Nadia Hassene
PostScriptum 11/2011 23

COMMUNIQUES DE PRESSE
Parti Socialiste Genevois
PostScriptum 11/2011 24

PSG
Marko Bandler
Responsable presse et communication
Nouvelles
du Comité directeur du PSG
Séances des 9, 16 et 23 septembre 2011
Voici une synthèse des dernières
séance du Comité Directeur
Lors de ses séances, le
CD a notamment:
• Finalisé le calendrier
ainsi que le document
de «politique générale
2013»;
Stands
• Discuté des modalités
d’indemnisation éventuelle
de la présidence
du parti;
• Réfléchi à l’opportunité
de présenter un «Manifeste
pour l’emploi»,
Samedi 8 octobre
PS Meyrin
Place des Cinq-Continents
de 9h à 12h30
PS Trois-Chênes
Chêne-Bougeries
de 10h à 12h
PS Vernier
Le Lignon
de 10h à 12h
PS Confignon
Confignon
de 10h à 12h
PS Genevois
Place du Molard
de 10h à 15h
PS Ville
Migros de la Servette
de 10h à 12h
qui devrait être finalisé
début 2011;
• Instauré le principe du
«Club des 100» (dont la
description figure dans
ce numéro);
• Accueilli Pancho Gonzalez,
nouveau vice-président
en charge des
commissions;
• Fait le bilan de l’élection
à la Cour des comptes,
qui a vu la victoire du
candidat de la gauche
unie;
• Préparé la tournée des
sections qui sera effectuée
par les membres
du CD pour présenter
les initiatives fiscales.
Samedi 15 octobre
PS Trois-Chênes
Place Graveson
de 10h à 12h
PS Carouge
Place du Marché
de 10h à 12h30
PS Onex
Coop d'Onex
de 10h à 12h
PS Vernier
Balexert
de 10h à 12h
PS Ville
Coop des Eaux-Vives
de 10h à 12h
PS Genevois
Place du Molard
de 12h à 16h
PostScriptum 11/2011 25

INTERVIEW
Fernand Melgar, cinéaste
Loly Bolay, Députée, membre de la commission des visiteurs officiels
Vol spécial
Interview croisé: Fernand Melgar et Loly Bolay
Voici un interview croisé sur le film
«Vol spécial» entre le réalisateur,
Fernand Melgar, d'un côté
et Loly Bolay, députée, membre
de la commission des visiteurs officiels
du Grand Conseil.
Interview
de Fernand Melgar
Fernand, qu'est-ce qui
vous a motivé à faire
un film sur l'expulsion
des demandeurs-euses
d'asile débouté-e-s?
Lors des débats qui ont
suivi les projections de
mon film précédent La
Forteresse, j'ai été frappé
à quel point le public
ignore les conséquences
dramatiques des incessants
durcissements des
lois sur l'asile et les étrangers
sur la vie d'êtres humains
innocents. Je crois
que le citoyen suisse ne
sait plus vraiment pourquoi
il vote. Le populisme
des campagnes
de l’UDC l’aveugle et attise
la xénophobie. Lors
des projections du film
dans les écoles, le terme
« requérant d'asile » était,
pour une majorité d'adolescents,
synonyme
de délinquant et l'asile
qu'une forme d'abus de
bien social. Dès lors, les
enfermer pour les expulser
leur paraît normal. Il
m’est apparu urgent de
faire un film pour montrer
la réalité méconnue
de la détention administrative
et des expulsions
forcées.
Comment ont réagi les
personnes à la caméra
qui les filmait dans un
moment dramatique de
leur vie?
Avant le début du tournage,
j’ai passé beaucoup
de temps à Frambois
avec les détenus
que je rencontrais au fil
des mes visites. Peu à
peu, une confiance s’est
installée et ils se sont livrés
à moi. Révoltés et
se sentant oubliés du
monde extérieur, presque
tous ont été d’accord de
participer au film. Ils savaient
très bien que ça
n’allait pas changer leur
situation personnelle,
mais c’était un moyen
pour eux de se faire entendre
et de témoigner
d’une situation qui leur
semblait injuste. Ils m’ont
tous dit: “Pour nous c’est
foutu. Mais il faut montrer
au peuple suisse la
réalité des lois qu’ils ont
votées”. De plus, ils nous
ont demandé d’être présents
jusqu’à l’entravement
de peur de ce qui
allait leur arriver. Trois
personnes en sont déjà
mortes et des cas de vio-
lences policières ont été
rapportés. Malheureusement,
pour cette dernière
étape, l’Office fédéral des
Migrations et la police zurichoise
nous ont interdit
l’accès à la halle d’entravement
sous le prétexte
d’une ordonnance fédérale
qui stipule qu’on
ne peut pas filmer une
personne dans une situation
humiliante ou dégradante.
J’ai demandé
à voir cette ordonnance.
A ce jour, je n’ai encore
rien reçu.
Qu'est-ce que vous espérez
susciter comme
débat sur l'asile en
Suisse?
Je ne suis qu’un cinéaste
documentaire témoin de
son temps. J’ai choisi de
montrer une réalité terrible
que nos autorités
souhaitent occulter. Je
n’ai pas la prétention de
vouloir changer la société
avec mes films. Je ne fais
pas un cinéma militant
où je dicte une façon de
penser. Dans mon engagement,
je crois à l’intelligence
du spectateur
PostScriptum 11/2011 26

pour prendre conscience
d’une profonde injustice.
J’espère que le citoyen
va réagir aux manipulations
et aux arguments
mensongers au sujet de
l’asile et de l’immigration.
Je souhaite aussi qu’enfin
les autres partis gouvernementaux
feront barrage
à cette xénophobie
rampante qui gangrène
les valeurs fondamentales
de solidarité et dignité
humaine inscrites
dans notre constitution
fédérale.
Interview
de Loly Bolay
Loly, tu es visiteuse officielle
pour le Grand
Conseil. Peux-tu nous expliquer
en quoi consiste
cette mission?
La CVO (commission
des visiteurs officiels)
a été créée en 1825
déjà, elle est la plus ancienne
commission de
contrôle du parlement.
C'est seulement depuis
novembre 2009, que
nous sommes compétents
pour vérifier les
conditions de renvoi des
personnes détenues à
Frambois (prison administrative)
qui dépend
de trois cantons, Genève,
Vaud, Neuchâtel.
La CVO effectue ses missions
d'observation pour
le canton de Genève, et
uniquement concernant
les détenus genevois
Il faut savoir qu'il existe
plusieurs niveaux de
renvoi, mais c'est le niveau
4 (vol spécial ) qui
est le plus contraignant.
En général la personne
renvoyée au niveau 4 a,
dans la grande majorité
des cas, refusé de partir
aux niveaux 1, 2 et 3.
C'est à dire, elle a eu au
préalable la possibilité
de partir seule dans un
vol de ligne, niveau 1.
Escortée par des agents
en civil de la BEAD (brigade
d'enquêtes administratives)
parfois soumise
à des mesures de
contrainte (menottes)
niveau 2.
Accompagnée par une
escorte jusqu'à destination
de trois agents de
la BEAD et fortement
contrainte, niveau 3.
Le niveau 4 le plus élevé,
dépend de l'ODM, un
avion est affrété à cette
mission.
Jusqu'à ce jour, la CVO a
effectué quatre observations
de renvoi de niveau
4, le dernier le mardi 6
septembre 2011. Notre
mission consiste à vérifier
que les conditions de ces
renvois, se réalisent dans
le respect des conventions
des droits humains,
signées par la Suisse.
Que penses-tu du film de
Fernand que tu viens de
voir?
Le Film de Fernand Melgar,
met en lumière le
quotidien de ces personnes
qui attendent la
décision de renvoi dans
un état de stress, d'angoisse
et de grande souffrance,
que les membres
de la CVO ont maintes
fois constatés.
Nous avons souvent été
confrontés à cette souffrance,
mais, en tant
que visiteur, on ne peut
rien faire. La seule chose
que nous faisons parfois,
lorsque la personne
se trouve, soit sur le tarmac,
soit dans le local
de la police à l'aéroport
et refuse de partir, c'est
de la convaincre de
prendre l'avion, insistant
sur le caractère particulier
et inhumain de l'étape
suivante, le vol spécial.
Il faut ajouter que la
grande majorité des personnes
expulsées n'ont
pas commis de délit; elles
ont seulement voulu rester
dans notre pays, pour
avoir une vie meilleure.
Alors elles espèrent toujours
un miracle (la remise
trottoir) qui peut intervenir,
si des circonstances très
particulières se réalisent,
mais très très rarement.
Quel serait le message
que tu souhaiterais faire
passer sur la question de
l'asile en Suisse?
Je souhaite que le parti intervienne
auprès de notre
conseillère fédérale Simonetta
Sommaruga, en
charge de ce dossier, afin
que les principes de proportionnalité
et d'opportunité
soient appliqués. Le
Film du réalisateur Melgar,
rappelle cette dure réalité
qui doit être connue du
plus grand nombre.
Pour conclure, je dirai que
ces observations sont nécessaires,
car un observateur
indépendant est un
élément pacificateur qui
rassure le requérant.
Enfin vivre une telle expérience,
ça prend aux
tripes et on reste toujours
sur un sentiment d'impuissance
et de tristesse,
surtout vis-à-vis de ceux
qui ont cru jusqu'au bout
de pouvoir rester dans
notre pays.
PostScriptum 11/2011 27

A NE PAS MANQUER
Fête de la Rose
Parti socialiste genevois
PostScriptum 11/2011 28

A NE PAS MANQUER
Grillade-Buffet canadien
Les Socialistes Carougeois
PostScriptum 11/2011 29

Invitée
Danièle Bianchi
Attachée de presse - Communauté Baha'ie
Droits de l'homme
La situation tragique des Baha'is en Iran
La situation générale des droits
de l’homme en Iran est notoirement
lamentable. La persécution
des Baha’is d’Iran en est un cas
particulier. Elle remonte à la naissance
même de cette religion au milieu
du XIX e siècle.
Elle s’est poursuivie
sous le règne des Pahlavis
et persiste tragiquement
sous le
gouvernement de la
République Islamique.
Sans clergé, proclamant
la recherche personnelle
et la responsabilité
individuelle, l’égalité des
droits de l’homme et de
la femme, la justice sociale,
la protection des
minorités, l’éducation
pour tous, le respect des
différences et la reconnaissance
des grandes
religions révélées précédemment,
répandue
dans tous les pays et
territoires, elle semble
faire peur aux dirigeants
de son pays natal, quels
qu’ils soient.
Comment se manifestent
ces atteintes aux
Baha’is:
Depuis la révolution islamique
de 1979, les
persécutions se font
plus systématiques.
Dans l’article 13 de la
Constitution ne sont reconnues
que les minorités
chrétienne, judaïque
et zoroastrienne. Ainsi
la plus grande minorité
religieuse d’Iran (environ
300'000 personnes
actuellement) est privée
de tout statut et n’a pas
d’existence légale.
Plus de 200 Baha’is ont
été exécutés, des centaines
ont été emprisonnés,
pour des jours ou
pour des mois, sans que
leur famille connaisse
le lieu de détention ni
le chef d’accusation,
des milliers se sont vus
confisquer leurs propriétés,
leurs commerces,
leurs licences professionnelles,
ont été privés
de leur retraite ou de leur
travail. Des dizaines de
Baha’is sont en liberté
conditionnelle sous caution,
dans l’attente d’un
procès et souvent sans
motif explicite.
Les cimetières Baha’is
ont été profanés et rasés
et les lieux saints détruits.
On refuse à des familles
d’enterrer leurs morts
selon la loi baha’ie (dans
un cercueil, contrairement
aux musulmans).
Des maisons ont été incendiées.
On a vu également
une campagne systématique
d’incitation à la
haine envers les Baha’is
dans les journaux, sur
internet et par le biais
de graffitis haineux taggés
sur leurs propriétés.
Certains ont aussi reçu
des menaces par sms.
Tout cela, au vu et au su
et avec l’approbation du
gouvernement.
Des incidents se sont pro-
duits dans les écoles où
des enfants de familles
baha’ies ont été humiliés
et moqués, parfois battus,
de la main de leurs
enseignants, à cause de
leurs croyances. Des milliers
d’étudiants ont été
privés d’accès à l’université:
bien qu’ayant réussi
les examens d’entrée,
ils ont été expulsés ou
interdits dès que leur foi
a été connue. En 1987,
les Baha’is ont créé un
Institut d’Enseignement
Supérieur (IBES) pour
répondre aux besoins
éducatifs de ces jeunes,
en correspondance
avec diverses universités
du monde (Canada,
Australie). Tout récemment,
et ce n’est pas la
première fois, une série
de rafles coordonnées
dans trente-neuf maisons
a abouti à la confiscation
de matériel, de biens personnels
et à l’arrestation
de dix-huit personnes qui
contribuent à l’IBES, dont
onze restent incarcérées
actuellement.
PostScriptum 11/2011 30

A ce jour, une centaine
de Baha’is sont encore
en prison. Les arrestations
et les détentions
se poursuivent à travers
tout le pays, selon un
schéma bien rôdé: des
agents du ministère des
Renseignements font
irruption aux domiciles
des Baha’is, fouillent les
locaux, confisquent les
ordinateurs et les livres
et arrêtent les habitants.
Les Baha’is d’Iran subissent
donc un harcèlement
et une pression
dans tous les domaines
de la vie et ne bénéficient
d’aucune des protections
qu’un gouvernement
se doit de conférer
à ses propres citoyens. Ils
n’ont aucune existence
légale et reconnue. S’ils
portent plainte, ils n’ont
aucune garantie que les
tribunaux jugeront leur
affaire et encore moins
que ce soit de façon
impartiale. Citoyens iraniens,
ils subissent ces
pogroms de leur propre
gouvernement.
Quelles accusations?
Les onze Baha’is arrêtés
pour avoir créé l’Institut
baha’i d’éducation supérieure
sont accusés de
«conspiration envers la
sécurité nationale» et de
«conspiration contre la
République islamique».
Les accusations de «sio-
nisme» et de «collusion
avec les Américains» ont
également souvent été
proférées. Mais plusieurs
Baha’is ont confirmé qu’il
leur a été proposé de renier
leur foi pour être libérés
et que c’est bien leur
religion qui est la cause
de leur emprisonnement
et de leurs souffrances.
Quelles réactions dans
le monde?
Le tollé contre la dernière
attaque envers l’Institut
s’est étendu au monde
entier. On peut citer la
réaction de trente-neuf
universités australiennes
qui ont soulevé la question
auprès du directeur
de l’Unesco, du Congrès
brésilien, du Canada,
du sénat chilien, qui a
demandé au président
Pinera de «condamner
fermement» l’Iran pour
ses «persécutions rigoureuses
et systématiques
des Baha’is», des enseignants
et étudiants
des universités d’Oxford
et de Cambridge, d’un
membre du Parlement
allemand qui a présenté
une lettre de protestation
à l’ambassadeur
iranien en Allemagne,
du ministre des Affaires
étrangères de Nouvelle-
Zélande, une campagne
de cartes postales à envoyer
au ministre iranien
M Daneshoo lancée par
les Pays-Bas et la France,
des pétitions en Inde, en
Autriche, des réactions
d’hommes politiques, etc
Et en Suisse?
Le gouvernement helvétique
n’ a pas l’habitude
de rendre publiques les
actions diplomatiques
qu’il entreprend ou n’entreprend
pas, mais plutôt
d’agir dans la discrétion.
Notre gouvernement
soulève systématiquement
la situation des
droits de l’homme lors de
ses contacts bilatéraux
avec l’Iran et soutient
les résolutions des Nations
Unies condamnant
l’Iran pour ses violations
des droits fondamentaux,
y compris envers
les Baha’is. Un groupe
des droits de l’homme
du Parlement suisse a
demandé à plusieurs
reprises à leurs homologues
iraniens de faire en
sorte que les droits des
Baha’is soient respectés
selon les normes internationales,
auxquelles
l’Iran souscrit. Tout cela
est nécessaire, mais pas
suffisant. Il serait extrêmement
utile et nécessaire
que toute personne préoccupée
par les droits
humains, au niveau local
et national, y compris les
parlementaires fédéraux,
fassent et maintiennent
une pression ferme et
franche sur le gouvernement
iranien par des
lettres répétées. Il serait
également souhaitable
que ces personnalités
prennent la plume pour
dénoncer la situations
des droits de l’homme
en Iran par le biais d’éditoriaux
ou articles d’opinion
dans les journaux,
sur leurs blogs ou par
tout autre moyen. Je souhaiterais
également que
nos parlementaires s’enquièrent
avec insistance
et persévérance auprès
de la Confédération des
mesures qu’elle entend
prendre pour rappeler
au gouvernement iranien
qu’il doit cesser définitivement
ses exactions
contre ses propres citoyens
innocents. Seule
une pression renouvelée,
sérieuse et constante
peut sauvegarder les
droits élémentaires des
Baha’is iraniens.
PostScriptum 11/2011 31

Constitution d'un
groupe de travail sur la
politique des transports
Le CD a décidé cet été
de créer un groupe de travail qui
a pour mission de lui proposer
une position sur les tarifs
des transports en commun,
du développement des prestations
des TPG et de la politique
en matière de transports.
Cette dernière thématique
regroupe aussi bien le développement
de la mobilité douce
que la question de la traversée
de la rade ou de la troisième voie
sur l'autoroute Coppet-Genève.
Merci à toutes les personnes
intéressées de prendre contact
avec le Secrétaire général,
Arnaud Moreillon,
arnaud.moreillon@ps-ge.ch
ou au 022 338 20 70 d'ici
au 15 octobre 2011.
POSTSCRIPTUM11/11
PSG
Vie du parti
Conférences
Aux sources du Socialisme
Soirée de lancement
du Club des 100
Jeudi 20 octobre, de19h
à 21h, au PSG 15, rue des
Voisins
Soirée de lancement du Club
des 100 avec tous les camarades
souhaitant s'engager à récolter
100 signatures pour les deux
initiatives fiscales que
le PS genevois vient de lancer.
Samedi 8 octobre:
Grande journée
de récolte
pour l'IN Caisse
publique
Ouvertes à tout-e-s, de 12h30 à 13h30
(amenez votre sandwich), les mardis suivants:
• 18 octobre - Jean-François Martin:
Les socialistes chrétiens:
Socialistes parce que chrétiens?
• 8 novembre - Ivo Rens: Fourier
• 22 novembre - Charles Heimberg:
Tour d’horizon de l’histoire du socialisme
Pour tout renseignement: Edouard Dommen
022 774 18 84 - edommen1@worldcom.ch
Initiatives fiscales
Quatre grandes journées
de récoltes:
• 15 octobre
dans les sections
et dès 16h, apéro à la place
du Molard sur le stand PSG!
• 5 novembre
• 17 décembre
• 4 janvier
Chacun peut récolter
où il le souhaite, seul
ou à plusieurs, devant
les magasins, les événements,
les bistrots etc...
Deux journées de votations:
le 23 octobre le 27 novembre
Un petit groupe devant chaque
local de vote et le tour est joué!
Action du PSG
Le parti socialiste cantonal
organisera deux stands
par semaine à partir du 1 er
novembre, soit entre 12h et 14h,
soit à la sortie des bureaux.
Gardez l'oeil sur l'agenda du site
internet!
Objectif:
1'000 signatures
par semaine pendant
deux mois!
délai de récolte: 20 décembre
JAA
1200 GENèvE 2
Changement d’adresse :
Parti socialiste genevois
Rue des Voisins 15
1205 GENèVE
Agenda
Samedi 8 octobre
Fête de la Rose
18h30, Salle communale
de Palinpalais
Lundi 10 octobre
Caucus Grand Conseil
19h30, locaux du PSG
Mercredi 12 octobre
PS Français
20h, locaux du PSG
suite en page 2
Samedi 15 octobre
Stands communs
avec les Verts dans les sections
Dimanche 23 octobre
Résultats des votations
dès 16h, Café Métis
Chaque vendredi
Caucus Constituante
18h, locaux du PSG
Locaux du PSG:
Rue des Voisins 15
(code 2108A)