compte rendu de la commission fret ports paris, le 30 juin 2004

COMPTE RENDU DE LA COMMISSION FRET PORTS
PARIS, LE 30 JUIN 2004
Présents :
Monsieur Charles BERGANO MINISTERE DE L'EQUIPEMENT
Monsieur Eric BOILLEY LE COMMERCE DU BOIS
Monsieur Daniel BOINET AGENCE BOINET SARL
Monsieur William BORDEAUX PORT AUTONOME DU HAVRE
Monsieur Patrick BRET PORT AUTONOME DE ROUEN
Monsieur Bernard CHAILLOU LE COMMERCE DU BOIS / SIO
Monsieur Alain DURRIEU ROBERT PIERRE & CIE
Monsieur Régis FRATRAS LEON VINCENT
Monsieur Eric GIRARD PA DE NANTES
Madame Elodie LAVIGNE PALOHEIMO SARL
Monsieur Dominique MARQUIS CCI DE LA ROCHELLE
Monsieur Alain MICHON CCI DE FECAMP
Monsieur Eric PROY DELMAS LE HAVRE
Monsieur Alain ROUSSEAU CCI - PORT DE BOULOGNE
Monsieur Vincent SAMSON FINNFOREST France SAS
Monsieur Jérome SAURA PORT DE BORDEAUX
Monsieur Roland VONTHRON MATRAMA
Monsieur Jean-Luc WINTER PBM IMPORT - AMB
Monsieur Jean-Pierre DUPUY DELMAS LA ROCHELLE
Excusés :
Monsieur BRAUD INDUBOIS/ NORDISK
Monsieur Alain CASTEL CASTEL
Monsieur Jean-Pierre CHEVRETON LAPEYRE
Monsieur Philippe DESCAMPS DESCAMPS
Monsieur Philippe DOINEAU DOINEAU SAS
Monsieur DUCERF DUCERF IMPORT
Monsieur Christian DURAND KOSKISEN
Monsieur Patrick EPSTEIN SCIFE SA
Madame FIUMANI-GRAND LITTORAL BOIS
Monsieur Patrick FOURNIER FOURNIER Patrick
Monsieur GERAUD BDR
Monsieur GIROD GIROD
Monsieur Francis GRIMAUD PORT DE ROCHEFORT
Monsieur HENRY ARMEMENT SECAM SA
Monsieur JAMMES JAMMES
Monsieur Jean-Pierre KASPRZYK BARILLET SEF
Monsieur Jacques KUHN PNOA
Monsieur Philippe LALLIARD LALLIARD INDUSTRIES
Monsieur Vincent LARDY JODY BOIS/VINCENT LARDY
6 avenue de Saint-Mandé -75012 PARIS
Tel 01 44 75 58 58 01 44 75 54 00 lecommercedubois@wanadoo.fr – www.lecommercedubois.info
Code APE : 913 E – N° SIRET : 429 757 099 00016

Compte rendu de la Commission Fret-Ports – Paris, le 30 juin 2004
Madame LARRIEUX AGENCE LARRIEUX
Monsieur LE GAL LE GAL
Monsieur Jean-Noël LE GRAND LE GRAND MATECO
Monsieur Benoît LEFEBURE ACCUEIL NEGOCE
Monsieur Georges LEJEUNE LE JEUNE MATERIAUX
Monsieur LETERREUX LE BOIS DU NORD SAVARE
Monsieur Stéphane LEVOIR RIGA WOOD France SARL
Monsieur Jean-Pierre MARI SETE INTER
Monsieur Bruno MARTIN KONOW & SMITH S.A.
Monsieur MERCIER MERCIER
Monsieur Pierre-François MERLIN NECOSHIP
Monsieur Dominik MOHR CID
Monsieur Jacques MORAND LES BOIS DE LA BALTIQUE
Monsieur PELTIER PELTIER BOIS
Monsieur Pierre PIQUET ABEX
Monsieur Gilles POUX-BERTHE INTERFOR
Monsieur Benoit RENARD RENARD
Monsieur TANGUY TANGUY
Monsieur Philippe THIEUW PORT DE CAEN
Monsieur TOLAZZI TOLAZZI
Monsieur VAN HEES ALTRIPAN SA
Monsieur Franck VANGENDT BOIS IMPORT
Mot d’accueil du Président Chaillou qui rappelle le besoin de réactiver dans le contexte actuel
cette Commission Fret Ports, dont l’objet (voire le nom) pourrait être élargi à toutes les
questions logistiques et de transport.
M.Régis Fratras présente les thèmes possibles de travail de cette Commission (v. note cijoint)
qui ont été soulevés suite à l’enquête interne qui a précédé cette réunion.
La finalité étant bien de faciliter le transport du bois et in fine la consommation de ce
matériau ; ce qui justifie l’ouverture de la Commission aux différents partenaires :
compagnies, ports, opérateurs portuaires, utilisateurs, acheteurs.
L’efficacité du travail dépendra surtout de l’implication des membres de la Commission.
1. TOUR DE TABLE
Sur le dossier Sécurité portuaire
M.Rousseau signale que des armateurs demandent où en est le dossier ISPS qui concerne tous
les trafics; il y a donc une vraie attente sur cette question qui doit se mettre en place le
1/7/04 !
M.Dupuy : il y a du retard partout et on ne sait pas combien ce que çà coûte et qui va payer
Sur la concurrence mer/route
Mme Lavigne : l’évolution de la clientèle vers de plus en plus de réactivité a favorisé le
développement du fret routier dont les coûts sont en dessous des autres transports.
De plus évolution vers les produits transformés qui vont se transporter par la route, pour éviter
les ruptures de charge et donc les risques de dégâts.
Favorable à une actualisation de l’étude comparative sur les frets mer/route/fer.
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M.Boinet confirme que de plus en plus d’industriels demandent des envois directs par route.
M.Girard : au regard des résultats de l’enquête comparative coût fret, il apparaît que l’élément
valeur du produit n’est pas un élément déterminant du choix du transport.
M.Sanson : on a déjà anticipé une partie des problèmes évoqués : nous avons procédé à un
regroupement des activités sur un port au lieu de deux : ce qui a permis plus de rotations de
navires à fréquence fixe ce qui relativise l’intérêt du routier.
M.Saura : constate aussi des livraisons directes de bois scandinaves par la route jusqu’à
Toulouse.
Difficultés d’avoir des lignes sur Bordeaux et aussi des problèmes de surfaces.
M.Winter : en recherche permanente d’amélioration de compétitivité ce qui nous permettra
aussi au fret maritime de faire face aux autres modes de transport.
Les produits finis sont plus chers ce qui change aussi l’approche transport.
Qui dit rupture de charge dit aussi recherche de services nouveaux à apporter dans les
opérations portuaires.
Le transport maritime a toujours du sens.
Décision de la Commission : accord pour une mise à jour de l’étude menée en 1998 ; si possible
l’élargir aussi aux feuillus (concurrence des pays de l’Est)
2. - SUITE TOUR DE TABLE
M.Proy : période délicate actuellement avec peu de visibilité du marché notamment sur le
conventionnel ; avec un manque de navires.
La Chine est à l’origine en partie de cette situation.
Les courtiers sur le marché d’affrètement ne voient pas de changement avant 2005.
La tendance actuelle dans la mise en fonctionnement de nouveaux navires n’est pas à la
reconstruction des vraquiers. Aujourd’hui tous les vieux navires sont mobilisés.
Il y aura par contrecoup aussi des problèmes d’assurance sur les marchandises.
MM. Dupuy, Marquis expriment leur opposition à la possibilité de conduire une étude
comparative des coûts portuaires.
Décision : la Commission est favorable à ne pas faire ce type d’étude dans l’immédiat de
d’attendre le résultat des différentes études.
M.Durrieu : inquiétude de trouver des armements et de savoir où tombent les marchandises. Il
n’y a plus qu’un opérateur de navire (BRISA) qui fait le Brésil ce qui accroît les incertitudes.
Les frets ont subi des hausses énormes.
M.Vonthron : les difficultés actuelles ne sont pas liées à un problème de compétition entre
nous ; on a les mêmes taux de fret.
On a un problème sur l’Asie avec des difficultés d’avoir les navires, et pour certains trafics,
on a aussi un problème de manque de volumes. Avec des coûts d’escale de plus en plus
élevés, il faut nécessairement avoir plus de volumes pour intéresser les compagnies.
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Espoir d’un renversement de tendance de trafics sur la fin d’année.
Le métier de manutentionnaire n’a plus rien à voir avec ce qui se faisait avant ; par exemple, il
faut intégrer la traçabilité.
M.Winter La chaîne est organisée dans le juste à temps.
M.Vonthron : 2 autres difficultés à signaler :
a) Si la compétitivité de l’activité bois passe par des aménagements dans nos métiers, elle
passe aussi par une adaptation des opérations sur les ports : problème des dockers.
b) Dissonance des discours sur le routier : d’un côté on reconnaît la flexibilité de ce mode de
transport, et de l’autre on veut promouvoir les autoroutes de la mer, le cabotage au nom des
problèmes environnementaux.
C’est un vrai changement de culture qui s’impose.
M.Sanson : pas de succès de développement du maritime s’il n’y a pas de partenariat entre
clients, opérateurs et autorités portuaires avec aussi la communication qui va avec.
M.Boilley explique que les incidents survenus dans certains ports avec des ONG sont un bon
exemple de la nécessité de coordonner nos communications sur ces actions qui impactent tous
nos métiers au sein de la Commission Fret Ports.
M.Dupuy : bien dissocier le résineux du tropical dans cette Commission.
M.Winter : dissocier les deux produits résineux des produits tropicaux est logique compte
tenu d’un niveau de maturité économique différent selon les marchés.
M.Breit : ok pour deux sous commissions.
Il signale le dernier sommaire du magazine Geo encore très critique sur les bois tropicaux.
M.Chaillou confirme que c’est un des axes importants de travail pour LCB.
M.Sanson : s’il y a trop de pression, il faudra se poser la question de savoir si on aura encore
quelque chose à transporter demain.
Certaines ONG sont de plus en plus présents y compris chez les clients.
De plus la revendication de la gestion durable sera à intégrer dans nos métiers.
Volet statistique :
M.Chaillou : au titre des pistes de travail, ne pas omettre le problème des statistiques
(identifier les différents produits, containers ou pas…) et codes douaniers.
M.Winter : intégrer aussi l’exportation dans notre approche statistique.
Etude import export et produits brus et transformés.
Décision : enrichir les données de la revue avec l’aspect trafic containers
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3. INTERVENTION DE M.BERGANO (CF NOTE CI JOINTE)
Présentation de sa mission : en charge d’analyse économique et statistique sur la filière bois
mais aussi à toutes les filières produits ayant une activité portuaire forte.
Trois objectifs :
1) avoir au niveau mondial une photographie des matières 1ères et voir comment elles
évoluent ;
2) connaître l’offre : les importateurs de bois et produits papier ;
3) anticiper les changements à venir sur les activités portuaires liées au bois : ex
évolutions de la ressource forestière, impacts environnementaux, évolution de la
transformation…
Il s’agit plus d’apporter aux opérateurs de la filière maritime un outil d’analyse des évolutions
plutôt que de développer un outil à caractère commercial.
L’étude permettra aux collectivités portuaires d’anticiper les changements : ce qui aura
forcément un impact budgétaire sur le fonctionnement d’un port.
L’étude confiée au bureau d’étude ISEMAR n’ira pas jusqu’aux produits finis (meubles) sauf
si le comité de pilotage le demande au vu des éléments recueillis.
En France la moitié du trafic en France est du trafic de cabotage européen.
L’identification du cabotage fait partie de l’étude.
L’aspect veille sur les ports européens fait aussi partie du paysage de l’étude.
M.Bergano n’exclut pas la possibilité de voir la faisabilité d’un partenariat avec LCB sur la
réalisation de l’étude comparative entre types de fret que nous comptons reconduire.
Timing : premier comité de pilotage à la rentrée pour présenter l’environnement bois au
niveau mondial.
Etude au premier semestre 2005.
M.Bergano exprime son souhait de voir LCB participer au comité de pilotage composé de
manière resserrée par des professionnels.
Décision : Accord pour participer à ces travaux et voir les possibilités de synergies avec nos
propres travaux
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