Mise en page 1 - Franche Comté Judo Besançon

stage national d'enseignant
avec AWAZU, BILLI et KLOCKER
anciens, des bénévoles du club qui sont
solidaires et mʼapportent leur soutien.”
Le judoka nʼen est pas pour autant devenu
électricien. Dans cette société de
35 salariés, il occupe un poste à mitemps
de magasinier, effectuant également
les livraisons. Il rend hommage
à André Prévot : “Cʼest grâce à
sa compréhension que je peux continuer
à mener de front une activité professionnelle
et le judo. Le mercredi par
exemple je peux encore donner des
cours “ avant dʼinsister sur lʼampleur du
travail accompli : “Il faut insister sur la
mission de Julie Herr qui non seulement
fait de lʼaccompagnement scolaire
mais sʼoccupe de la classe judo au collège
Pierre-Marie Curie. Le judo est très
présent dans la vie sociale dʼHéricourt.”
■
L a V a u d o i s e d ’ H é r i c o u r t
“Maxime Clément est un exemple”
A36 ans, Loïc Laurençot
est resté un
compétiteur dans
lʼâme. Troisième des championnats
de France cadets
par équipes en 1993 avec
Franche-Comté judo, il est
demeuré fidèle au club de
première division, continuant
à envoyer ses meilleurs
judokas dans cette
structure de haut niveau.
“La qualité première pour
faire de la compétition,
cʼest la motivation. Quand
on a plus envie, ce nʼest
pas la peine de continuer.
Mais il arrive aussi que le
mental soit intact mais que
le corps ne suive plus...
Moi, quand jʼai senti que le
moment était venu, je me
suis retiré et jʼai continué à
me consacrer à la préparation
du brevet dʼétat” explique-t-il
avant dʼajouter :
“Les places sont de plus en
plus chères quand on veut
faire du haut niveau. Une
de nos missions est de
préparer nos judokas à ce
quʼils vont trouver en fran-
Héricourt au TIVP pour encourger
Maxime CLEMENT
chissant chaque étape
même si on ressent une
tendance nette vers le loisir.
On vit lʼépoque du plaisir
avant tout.”
La compétition, un vaste
programme dont les
constantes et les
contraintes ne varient pas
vraiment dʼun club à lʼautre
comme le note Loïc Laurencot
: “On a 10 à 15% de
nos jeunes à être motivés.
Il faut trouver des énervés
et que les parents suivent
car le bénévolat est la
première ressource.”
Il arrive cependant que
lʼexceptionnel côtoie le
quotidien. A 28 ans,
Maxime Clément, “lʼenfant”
formé au club est la figure
emblématique de La Vaudoise.
“Il a un impact considérable
dʼautant quʼil participe,
dès quʼil peut à la vie
du club. Il ne manque jamais
la fête annuelle” précise
Loïc Laurençot avant
de conclure : “Max a débuté
à lʼâge de cinq ans
chez nous. On est fier de
lui. Au tournoi de Paris
2011 auquel il participait,
on a organisé un mini bus
pour sʼy rendre. Les gamins
étaient aux anges !”
Le genre de moment privilégié
dans la vie dʼun club
qui soude les gens. ■