Julien Viaud (Pierre Loti) * Jeanne Amélie Blanche ... - ferriere.net
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II.1.Mm B<br />
<strong>Julien</strong> <strong>Viaud</strong> (<strong>Pierre</strong> <strong>Loti</strong>) *<br />
né le 14 janvier 1850 à Rochefort (17) le 10 juin 1923 à Hendaye (64)<br />
fils de Jean Théodore <strong>Viaud</strong> (1. . .~1868)<br />
a) il épouse le 21 octobre 1886 à Bordeaux (33)<br />
<strong>Jeanne</strong> <strong>Amélie</strong> <strong>Blanche</strong> Franc de Ferrière 169/2413d<br />
née le 21 avril 1859 à Pomport (24) 25 mars 1940 à Lamonzie St- Martin (24)<br />
fille de Jacques Franc de Ferrière 16/24 (1825-1885)<br />
et de Mathilde Ménier 17/25 (1829-1917).<br />
b) il avait rencontré à Hendaye (64)<br />
Cruz dite Crucita Gainza<br />
née en 1867 à Hendaye (?) (64) en 1949 à Biarritz (?) (64)<br />
<strong>Blanche</strong> et <strong>Julien</strong><br />
Enfants a) : 1) ... <strong>Viaud</strong> 4/6da ( .1887 - ... 1887), mort né<br />
2) Samuel dit Sam <strong>Viaud</strong>, 4/6db né le 17.03.1889 , il épouse en 19 . . .Elsie Charlier<br />
Enfants b) : 3) Raymond Gainza (1885 - 1926)<br />
4) Lucien dit Edmond * Gainza (1887 - 1976)<br />
5) Fernand dit Léo Gainza (18.02.1900 - 14.02.1901)<br />
* ou Edouard ? (des sources se contredisent) * Voir aussi VISITES THEMATIQUES<br />
Faire-part de naissance de Samuel.<br />
En bas à gauche les armes Ferrière/Métivier.<br />
<strong>Blanche</strong> est née à la Birondie, mais elle grandit à Bordeaux,<br />
chez sa tante maternelle, Anna Ménier, restée célibataire.<br />
Elle est de santé fragile, de petite taille. Une légère "coquetterie"<br />
dévie son regard. Mais grâce à sa tante elle est bien dotée.<br />
C'est Anna Ménier qui organise son mariage avec <strong>Pierre</strong> <strong>Loti</strong>.<br />
En effet, la mère de <strong>Julien</strong> rêve de marier son fils unique.<br />
Elle cherche, dans la bonne société bourgeoise, une jeune fille qui lui<br />
convienne. Il faut qu'elle soit bien dotée, de confession protestante,<br />
comme lui, et plus petite que lui. En effet il n'est lui-même pas très<br />
grand. <strong>Blanche</strong> remplit parfaitement toutes ses conditions. Voici donc<br />
le contrat signé et le mariage conclu.<br />
En 1886 <strong>Julien</strong> <strong>Viaud</strong> est déjà célèbre. Il a publié ses meilleurs<br />
romans : Aziyadé, 1879, le Mariage de <strong>Loti</strong>, 1880, Le Roman d'un<br />
Spahi, 1881, Mon frère Yves, 1883, Pêcheur d'Islande, 1886...<br />
Comme son beau-frère, Georges Franc de Ferrière, <strong>Julien</strong> est officier de marine et a<br />
participé à la campagne du Tonkin, sur la Corvette cuirassée "l'Atalante".<br />
<strong>Blanche</strong> et <strong>Julien</strong> partent pour l'Espagne, en voyage de noces. Ils visitent les<br />
magnifiques monuments mozarabes de l'Andalousie. De retour, ils s'installent à<br />
Rochefort-sur-Mer, dans la vieille maison familiale des <strong>Viaud</strong>, aujourd'hui transformée<br />
en musée. <strong>Blanche</strong> a un accouchement très difficile. Ils ont la tristesse de perdre leur<br />
premier enfant à la naissance. Et <strong>Blanche</strong> fait une forte poussée de fièvre qui la<br />
laisse à moitié sourde. La venue au monde de Samuel en 1889 est une grande joie<br />
pour le ménage.<br />
1
I.1.Mm B<br />
De la mer à l'exotisme de(s) salons ...<br />
<strong>Pierre</strong> <strong>Loti</strong> (<strong>Julien</strong> <strong>Viaud</strong>)<br />
& <strong>Blanche</strong> Franc de Ferrière<br />
<strong>Pierre</strong> <strong>Loti</strong> a beaucoup voyagé, beaucoup écrit...<br />
Il a adoré la photographie, et tous les effets et trucages<br />
qu'elle permet.<br />
Il a fréquenté les grands salons parisiens, tutoyait des princesses,<br />
les a fait rêver d'exotisme.<br />
Il a organiser chez lui à Rochefort toutes sortes de fêtes, où<br />
l'on venait costumé, soirée médiévale, chinoise, charentaise...<br />
A son filleul Yann et à sa nièce Agnès<br />
il envoie bien des cartes postales, comme celle-ci,<br />
J'ai reçu la jolie nappe à thé, mes gentils<br />
petits neveu et nièce, et je suis confus que vous<br />
combliez toujours ainsi votre très vieil oncle déjà un<br />
peu gaga. Pour le moment je m'en serts, de la jolie nappe,<br />
pour couvrir mon oreiller les jours où je reçois dans ma<br />
chambre, et cela donne un air somptueux à mon lit de camp.<br />
Je vous charge de mes souhaits de bonne année pour votre<br />
père et votre mère, et je vous embrasse tous les quatre<br />
28 déc. 1913 L'oncle <strong>Julien</strong><br />
ainsi<br />
qu’à sa belle-sœur ...<br />
... de l’orientalisme<br />
à la métempsycose<br />
3
I.1.Mm B<br />
Dîner Japonais ... ... réception Chinoise<br />
Autodafé <strong>Pierre</strong> <strong>Loti</strong> apprécie beaucoup sa belle-sœur Maguy (Marguerite de Clermont).<br />
Elle possède l'intégralité des œuvres de son beau-frère. Dans chacun des<br />
volumes, une photographie de <strong>Julien</strong> dédicacé.<br />
En 1914, le célèbre marin voudrait se rembarquer et combattre. Mais on le trouve<br />
trop âgé pour l'active. Il met alors sa plume d'académicien au service de la France.<br />
Pendant la guerre de 1939-45, son filleul Yann, qui a hérité de la bibliothèque<br />
maternelle, doit abandonner son logement à Mulhouse, rue Georges Klein. Il est<br />
réquisitionné par l'occupant qui va y loger des docteurs de la cliniques voisine de<br />
St Damien. Mais en inspectant la maison, les Allemands tombent sur de<br />
nombreux livres "subversifs" : Hansi, <strong>Loti</strong>... un autodafé est dressé au milieu du<br />
carrefour pour brûler les ouvrages séditieux...<br />
* * *<br />
Un passant ramasse subrepticement un des livres condamnés en piochant au<br />
hasard sur le tas.<br />
Il se fera un point d'honneur après la guerre et le retour de la famille Franc de<br />
Ferrière dans son foyer, de leur restituer l'ouvrage rescapé. Il s'agit d'un des<br />
livres (le dernier encore existant) de la série des œuvres complètes de <strong>Pierre</strong> <strong>Loti</strong><br />
dédicacé à Meg.<br />
L'humour veux que ce soit l'un des plus virulents écrits de <strong>Loti</strong><br />
pendant la précédente guerre :<br />
« Les destructeurs de cathédrales »<br />
Monsieur et Madame <strong>Pierre</strong> <strong>Loti</strong><br />
prient Monsieur et Madame Franc de<br />
Ferrière<br />
de leur faire l'honneur de venir passer<br />
la soirée chez eux le 11 mai 1903<br />
R.S.V.P.<br />
P.S.- Prière instante de prendre le costume<br />
chinois. Prière aussi d'arriver entre 9 heures<br />
et 9 heures 45, Sa Majesté chinoise,<br />
la jeune Impératricre Ou - Tse - Tïen, s'étant<br />
annoncée pour 10 heures précises.<br />
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